Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Grand JT des Territoires de l'été.
00:18Dans chaque édition, nous vous proposerons les meilleurs reportages magazine de cette saison.
00:23Et voici d'ailleurs le premier d'entre eux. Regardez.
00:26Paul est apprenti depuis trois ans au Chardon Bleu, une pâtisserie de Saint-Just-Saint-Rambert.
00:31Il a le profil idéal pour pourquoi pas rentrer plus tard dans l'entreprise.
00:36Une chance pour les deux parties.
00:38Mais bientôt, des profils comme lui, Olivier, le gérant de la pâtisserie, en aura moins à sa disposition.
00:44Jusqu'à maintenant, les entreprises de moins de 250 salariés recevaient une aide de 6 000 euros.
00:50Mais en 2025, ce montant pourrait passer à 5 000 si l'État ne s'active pas sur le dossier.
00:56On a tout poste confondu avec la vente, y compris une dizaine de jeux d'informations.
01:02Si on changeait, on descendrait sûrement de deux personnes.
01:05On passerait à huit au lieu d'une dizaine. On enlèverait sûrement une ou deux.
01:08Pourtant, il a besoin de ces dix apprentis, que ce soit pour de la main-d'oeuvre actuelle ou future.
01:14On n'a pas la place pour tous les embaucher, mais lorsqu'on a une place qui se libère ou une opportunité de développer l'entreprise,
01:22on va vite se servir de notre vivier, donc des apprentis qu'on a formés.
01:25Mais cette formation en entreprise est aussi bénéfique pour ces jeunes dans l'éducation de ces futurs adultes.
01:31Parmi nous, nous avons un jeune. Il était plutôt déconseillé par ses autres professeurs.
01:36Et l'école où il était, ne comprenait pas qu'on prenne ce jeune.
01:38Et ce jeune, chez nous, s'est épanoui et a grévé les échelons.
01:43Il travaille avec des gens plus mûrs.
01:45Forcément, ils vont le raisonner, l'orienter, le conseiller.
01:51Donc ça va aussi permettre à ce jeune de mûrir avec d'autres paroles que les paroles familiales.
01:58C'est pour cela que la Chambre des métiers pousse afin d'obtenir une réponse auprès de l'État.
02:03La peur que l'on a aujourd'hui, c'est qu'il y ait moins d'apprentis qui trouvent des maîtres d'apprentissage.
02:08Suite à la baisse de l'aide.
02:10Parce qu'un apprenti, aujourd'hui, encore une fois, ça coûte de l'argent.
02:14Il faut avoir un petit peu une aide dessus.
02:15Actuellement, 80% des apprentis issus de centres de formation de la Chambre des métiers
02:20trouvent une entreprise dans les 7 mois.
02:23Je vous propose maintenant un moment d'évasion.
02:25Nous allons plonger dans les coulisses du célèbre joallier italien Bulgari.
02:29Nous vous emmenons à Rome avec la directrice artistique de cette maison
02:33qui transforme depuis plus de 12 ans des pierres précieuses en véritables.
02:38chef-d'oeuvre intemporel.
02:40Bulgari nous a exceptionnellement ouvert ses portes.
02:43Regardez ce reportage.
02:44Une vue imprenable sur le Tibre, un bureau qui ressemble à un écrin,
02:52c'est ici, à Rome, que Luciana Silvestri, la directrice de création de Bulgari,
02:58imagine les futures pièces de la célèbre maison italienne.
03:02Depuis presque 40 ans, cette experte en pierres précieuses
03:06sélectionne à travers le monde les joyaux les plus rares
03:09pour donner vie à des collections de hauts de joaillerie.
03:15Je connais exactement toutes ces pierres parce que je les ai sélectionnées.
03:21Je suis née en tant qu'acheteur, je les ai achetées.
03:25J'ai sélectionné ces pierres, donc je me souviens de toutes.
03:28Puis elles arrivent sur ma table et je commence à faire un travail
03:33d'harmonisation des couleurs pour essayer d'obtenir les meilleurs résultats.
03:40Et cela passe à travers la couleur, la taille et la forme des pierres.
03:46Chaque jour, comme un peintre, c'est sur sa table
03:49que Lucia recherche l'harmonie naturelle des pierres.
03:53Ma façon de commencer la journée m'aide à prendre de l'énergie
03:59pour me donner une nouvelle inspiration
04:02parce que toutes ces saphirs colorés, avec toutes ces couleurs,
04:07m'aident à établir un petit peu dans quelle direction je dois aller.
04:13Mais j'aime tellement entendre le son des gemmes
04:18et faire ce mouvement, comme ça.
04:23C'est un peu comme de la musique.
04:39Lucia nous amène ensuite dans l'atelier de haute joaillerie bulgarie de Rome.
04:43Ici, le savoir-faire est au cœur de ces métiers d'artisanat d'exception.
04:50Je vais vous montrer quelque chose de très spécial.
04:53C'est un cabochon d'hémeraudes de 170 carats sur lequel John Luca travaille.
05:01Une petite pièce que nous pouvons vous montrer,
05:05c'est cette chaîne en or rose et diamant.
05:07C'est dans cet atelier que se préparent en secret les nouvelles créations
05:15que l'on pourra bientôt retrouver dans les 300 boutiques bulgaries dans le monde.
05:20Depuis le 1er janvier 2024, l'épreuve du permis de conduire est accessible dès l'âge de 17 ans.
05:30Une mesure du gouvernement très appréciée par les jeunes,
05:34mais décriée par les professionnels du secteur.
05:37Voici pourquoi avec ce reportage de Vosges TV.
05:40Regardez.
05:40Manon a 17 ans et dans quelques semaines, elle pourra passer son permis de conduire.
05:48Un examen anticipé, accessible depuis plusieurs années déjà,
05:51mais qui jusque-là ne permettait pas aux mineurs de prendre le volant sans la supervision de leurs parents.
05:56C'est désormais possible depuis le 1er janvier 2024.
06:00Un point positif pour la mobilité des jeunes, parfois difficile dans nos territoires ruraux.
06:04Il n'y a pas trop de bus, les parents ne sont pas toujours disponibles,
06:08donc on ne peut pas trop faire comme on veut.
06:09Là, ça permet d'avoir une certaine indépendance.
06:12Il fait beau, il y a du monde.
06:13On fait bien, il faut piéton.
06:15C'est le danger principal.
06:17Comme elle, plus de 290 000 jeunes ont passé leur permis à 17 ans l'année dernière.
06:22Une réforme jugée toutefois précipitée par les professionnels du secteur
06:25qui ont dû s'adapter à l'image de cette école de conduite qui compte 550 inscrits dans les Vosges.
06:31Ça a amené, c'est sûr, un flux d'inscriptions qu'il y a fallu gérer, encore un plus,
06:38à des petites choses qui n'avaient pas forcément été pensées dans les hauts lieux,
06:44notamment dans les bases des assureurs.
06:47Il n'était pas prévu qu'un conducteur soit légalement seul au volant à 17 ans.
06:54De même, le dispositif de conduite supervisée ainsi que l'aide au financement du permis proposé par les CFA
07:01n'ont pas été avancés à l'âge de 17 ans.
07:03Un non-sens aux yeux des professionnels alors que les apprentis sont justement les plus concernés par la réforme.
07:09Clairement, moi, ça m'est arrivé de dire que cet élève-là, je le passe en priorité
07:13plutôt que d'avoir des parents qui les conduisent à 4h, 6h du matin quand c'est des professions où il faut se lever tôt.
07:19Plus d'inscrits au permis donc, mais pas de créneaux supplémentaires accordés aux auto-écoles pour le passage des examens.
07:25Tout comme le nombre de moniteurs qui n'a pas augmenté, faute de candidats en pénurie au niveau national.
07:31Autant de problématiques qui divisent encore l'opinion.
07:35Et puis toujours dans l'actualité, les démarches par de faux dépanneurs se multiplient partout en France.
07:41Les malfaiteurs arrivent avant le dépanneur mandaté par l'assurance
07:45et le client paye des sommes astronomiques.
07:48Voilà l'escroquerie, exemple dans le Finistère avec TBO.
07:51Maëlle Delmure.
07:53Là, ce qu'on va faire ce matin, c'est appeler votre assistance pour avoir une prise en charge pour le remorquer.
07:57Remorquer des véhicules, voici le quotidien de cette entreprise proche de Quimper.
08:02Pourtant, depuis plusieurs mois, cette entreprise dénonce des dérives comme l'apparition d'usurpateurs.
08:08C'est une annonce qui est passée sur le bon coin avec notre nom de société, notre numéro de sirète.
08:15Et donc, quelqu'un a usurpé l'identité de l'entreprise et s'est amusé à faire du remorquage.
08:22C'est en région parisienne avec un prix très attractif quand on voit 25 euros.
08:27Pour Eric, le mari d'Elisabeth, ses arnaques sont un danger.
08:31C'est vrai que ça arrive plus fréquemment, quelquefois sur les quatre voies comme sur le réseau secondaire.
08:37On arrive, il n'y a plus de véhicule, ça c'est clair.
08:39Ils récupèrent un véhicule sur une quatre voies, ils ne sont pas protégés.
08:42Donc, il peut arriver à n'importe quoi.
08:45Mais bon, non, c'est à la course du véhicule.
08:47Pour trouver les véhicules en panne, les faux dépanneurs utilisent l'application Waze,
08:51une pratique utilisée également par certains professionnels, selon Dominique Tanguy.
08:55Vous avez un véhicule arrêté sur le bas-côté, donc on peut supposer en tant que professionnel qu'il est en panne.
09:00Je peux missionner un de mes dépanneurs pour aller les voir.
09:03S'il peut prendre la voiture ?
09:05Mais on n'a pas été appelé en fait.
09:06Là, on appelle ça du marronnage.
09:08C'est trop facile, si vous imaginez, tous les dépanneurs commencent à faire ça dans le Finistère.
09:13On ne s'en sort plus, c'est le premier qui arrive.
09:15Les faux dépannages ne sont pas pris en charge par les assurances.
09:19Alors, pour éviter de tomber dans le panneau, il y a des réflexes à avoir.
09:22Ils appellent leur assistance, ils reçoivent automatiquement soit le numéro de dossier ou un SMS avec l'entreprise qui intervient.
09:28Donc, s'ils ont le nom de l'entreprise, bien vérifier que c'est bien cette entreprise-là qui vient, qui s'arrête sur le lieu de panne ou d'accident.
09:37Ou bien vérifier le numéro de dossier.
09:41Autre solution, se méfier des camions ou des professionnels n'ayant aucune inscription, nom ou numéro de téléphone.
09:48Il peut s'agir d'entreprise malhonnête.
09:49Et puis maintenant, laissez-moi vous présenter la boutique des artisans.
09:55Cet établissement met en valeur des artisans de nos territoires, ceux qui travaillent d'arrache-pied mais qui manquent de visibilité.
10:02Une bonne idée, le principe est simple, une soixantaine de métiers se partagent un local dans une galerie marchande,
10:09mutualisant ainsi le loyer et s'assurant eux-mêmes de la vente à tour de rôle.
10:13Présentation avec Canal 32 dans une nouvelle boutique ouverte à la Chapelle Saint-Luc dans l'Aube.
10:19Mathilde, artisane installée à Ruvigny, un village au bois de 700 habitants, n'a pas hésité à postuler pour intégrer la boutique des artisans.
10:28Forte une première expérience réussie, dans un concept similaire à Reims, elle a saisi l'opportunité de distribuer ses créations localement.
10:36En termes de chiffre d'affaires sans mes points de vente, non, il est clair que ça n'irait pas aussi bien qu'aujourd'hui.
10:43Pour moi, c'était important de trouver un autre mode de distribution plus pérenne.
10:48L'artisan Nicolas Denouët a lancé ce concept fin 2023.
10:52Regrouper producteurs et artisans locaux dans un espace commun au sein d'une galerie marchande,
10:57le réseau devrait s'étendre à 27 boutiques d'ici la fin de l'année.
11:01J'ai eu cette idée en lisant le journal et en voyant qu'il y avait quelques magasins dans le prêt-à-porter qui malheureusement ont été en train de fermer plusieurs chaînes.
11:07J'ai eu cette idée d'aller voir un centre commercial en disant mais vous n'avez rien sous le coude,
11:11est-ce que vous ne loueriez pas quelque chose pour un tarif, je vais dire, raisonnable ?
11:14Je suis un peu un autodidacte, j'ai un CAP de boucher charcutier, donc très loin de me retrouver à gérer finalement maintenant une chaîne de boutique.
11:21Ma plus belle récompense, c'est le sourire et le bonheur des artisans.
11:24C'est arrivé même au moment de Noël d'avoir des messages où je ne vous cache pas que j'ai eu les larmes aux yeux.
11:26Ici, les trois quarts des artisans présents sont locaux. Les autres, comme Sandrine, sont déjà intégrés au réseau.
11:32Originaire du Nord-Pas-de-Calais, elle expose dans sa troisième boutique où elle installe ses créations et celles de ses collègues.
11:39Ici, le flux de clients potentiel est estimé à 2,5 millions par an.
11:43Je vendais essentiellement sur des marchés, du coup j'avais beaucoup moins de revenus que ce que je peux tirer actuellement en étant en boutique.
11:50Moi, via ma société, je loue la cellule au centre commercial.
11:53Tout ça donne une somme globale que je redivise entre les artisans et les producteurs locaux.
11:57Ça donne des loyers entre 50 et 80 euros par mois, ce qui reste très très raisonnable.
12:00Pour sa gestion, ce réseau a déjà permis la création de 7 emplois.
12:04Une commission est prélevée sur chaque vente pour couvrir les frais de fonctionnement.
12:08Selon son fondateur, le nombre d'artisans participants devrait passer de 950 à près de 1600 d'ici la fin de l'année.
12:15A la galerie de l'escapade, 54 des 62 emplacements ont trouvé preneur.
12:20Il reste donc encore des places disponibles pour les artisans au bois.
12:25C'est une petite révolution dans le monde de la gymnastique.
12:29Habituellement, les gymnastes portent un juste au corps.
12:32Mais pour des questions d'intimité, de confort, de praticité,
12:36de nombreux acteurs de la discipline souhaitaient l'autorisation du port du short,
12:41jusque-là interdit par la fédération.
12:43Explication avec notre partenaire Moselle TV.
12:473, 4, 5, 6, 7...
12:50A l'entraînement, les tenues sont libres.
12:53Mais en compétition, l'équipement des gymnastes reste très codifié.
12:56Avant fin janvier, sous les justes au corps, seules les leggings étaient acceptés.
13:01Malgré le changement de législation, certaines ne comptent pas modifier leurs habitudes pour autant.
13:06Ça enlève un peu l'esthétique des justos.
13:09Donc je trouve ça pas très très beau.
13:11Si elles ne ressentent pas toutes le besoin d'en porter,
13:14les athlètes s'accordent à dire que l'autorisation du short dans toutes les disciplines de gym est une bonne nouvelle.
13:20Ça peut être utile, on peut être plus à l'aise.
13:23Les filles, elles sont parfois un peu pudiques.
13:24Quand on était petit, on s'en souciait beaucoup moins.
13:27Mais c'est vrai que maintenant, c'est une bonne chose qu'ils aient autorisé.
13:30En trampoline et en tumbling, ces shorts courts, n'excédant pas les 10 cm, étaient déjà acceptés par la fédération.
13:37A Metz Gym, la présidente attendait l'élargissement à d'autres disciplines depuis longtemps pour améliorer le confort de toutes les pratiquantes.
13:44Ça va permettre, je pense, à certaines jeunes filles qui, de façon très discrète, avaient abandonné la gymnastique par rapport au fait que ce n'était pas possible de porter un short,
13:52notamment au niveau de la puberté.
13:54Donc je pense qu'il y a un paquet de jeunes filles qui ont tranquillement pris le chemin de la maison et qui ont arrêté de pratiquer à cause de ça.
14:00Jusqu'alors, le port d'un short privait les athlètes de 0,3 points en compétition.
14:05Une pénalité qui pouvait faire toute la différence dans un sport où la concurrence est particulièrement rude.
14:12Les friperies sont des établissements de plus en plus en vogue en France ces dernières années.
14:17À des prix cassés, les clients peuvent repartir avec de nombreux vêtements.
14:22Un modèle qui plaît beaucoup donc, mais surtout qui ne cible pas qu'une catégorie de consommateurs.
14:26Écoutons deux gérantes, deux friperies à Limoges, au micro de 7 à Limoges, justement.
14:31Côté vintage, c'est de plus en plus tendance pour les jeunes, mais aussi on a une clientèle de tout âge.
14:36On a du jeune jusqu'au moins jeune, la personne aussi de 60 ans, qui veulent aussi chiner des petites pièces.
14:42Et aussi, qu'elles sont aussi de moyens, parce que nous, on a vraiment tous les prix.
14:46Ça commence vraiment, un vêtement, ça commence à 3 euros, donc c'est vraiment des petits prix.
14:51Depuis que mes parents, en fait, m'ont appris à m'habiller en me disant qu'on peut s'habiller de manière seconde main et que c'est pas grave.
14:59Donc du coup, moi, j'ai toujours appris à m'habiller comme ça.
15:02Et donc pour moi, ce sont des valeurs qui sont importantes et j'ai voulu les retraduire dans ma boutique aussi,
15:05qu'on pouvait trouver de très belles pièces en seconde main.
15:09Alors peut-être une idée maintenant de vacances merveilleuses pour vous.
15:12Qui n'a jamais rêvé de découvrir de très près des baleines et des dauphins ?
15:16Eh bien, figurez-vous que nous pouvons les observer au large de nos côtes méditerranéennes.
15:21Mais il faut faire très attention, car ces rencontres doivent se faire dans un cadre strict pour protéger ces animaux.
15:27Regardez ce reportage de la Provence, rue Lidaron.
15:32Attention.
15:33Un cachalot d'une vingtaine de mètres au large de Bandol, ce n'est pas un rêve mais bien une réalité
15:43qui demande néanmoins de la patience et surtout de la concentration.
15:48Après deux heures au large, à bord de l'Atlantide, un souffle apparaît à la surface de l'eau.
15:53Une heure plus tard, un nouveau souffle au-dessus de la mer.
15:56En une minute, le bateau se place à une centaine de mètres du monstre marin.
15:59Le moment est suspendu.
16:01Ces sorties en mer, il faut les voir avant tout comme des sorties naturalistes,
16:05c'est-à-dire qu'on part pendant six heures à la recherche des animaux.
16:09Donc on les cherche, quand on les repère, d'abord on essaye de voir quel est leur comportement
16:14et s'ils acceptent notre présence, là on peut faire l'observation.
16:18À partir de là, il faut savoir qu'on ne sait jamais ce qu'on voit, ni quand, ni comment.
16:22On est vraiment dans une découverte de la nature avant tout.
16:25Dauphins, baleines, cachalots ou encore poissons lunes sont bien présents au large de nos côtes.
16:28En près de 20 ans d'excursion, Cédric ne compte d'ailleurs que deux sorties sans voir l'un de ses mammifères.
16:33Des sorties qui se font d'ailleurs dans le respect total de l'animal.
16:36Les animaux, déjà avant même de les approcher, est-ce qu'ils acceptent qu'on les approche ?
16:41Ça c'est la première question à se poser.
16:42Des fois, on ne les approche pas si l'animal est en train de dormir, de se reposer.
16:46Là, il n'y a pas d'approche, on ne tente même pas le coup.
16:49Quand ils chassent, on ne s'approche pas non plus, ils sont en train de manger, donc on ne les dérange pas.
16:52Par contre, quand ils acceptent notre présence, on s'arrête à une centaine de mètres,
16:57là on se met en parallèle et on laisse l'animal décider ou non d'approcher.
17:02Donc des fois, la baleine vient au contact du bateau, passe sous le bateau, ressort de l'autre côté, c'est génial.
17:08Des fois, la baleine refuse complètement ou ne nous calcule pas du tout.
17:11Des sorties en mer qui, en plus de permettre d'apercevoir ces rois des mers dans leur milieu,
17:16sensibilisent à leur fragilité, notamment grâce aux histoires du capitaine.
17:20Et c'est peut-être ça le plus important.
17:26Voilà, et puis c'est une tradition, celle-là, vieille de près de 500 ans.
17:30Le tir au papoguet, un oiseau factice perché à 45 mètres en haut d'un mât.
17:37Ça se passe à Rieux-Volvestre, en Haute-Garonne, et ils étaient une centaine d'archers
17:42à tenter de faire tomber l'oiseau pour devenir roi du papoguet.
17:47Écoutons un archer de la compagnie du papoguet et surtout le nouveau roi.
17:51Au micro d'Antoine Clément pour nos confrères de la dépêche du midi sur place.
17:54Alors le but du jeu, c'est de faire tomber cet oiseau qui est perché au bout d'un mât de 45 mètres
18:00et qui pèse presque 5 kilos.
18:04Celui qui le fait tomber devient roi pour l'année, roi de Rieux pour une année, tout simplement.
18:09En général, il faut compter 2 à 3 heures avant que l'oiseau tombe.
18:13Il est enfoncé de 5 centimètres au bout de son mât, de 5 centimètres.
18:16Et progressivement, à chaque coup, l'oiseau monte de quelques millimètres
18:20jusqu'au moment où il va vaciller et une flèche, comme tu dis, le fera tomber au dernier moment.
18:26Une joie parce que ça fait plus de 6 ans et demi que je suis archer maintenant.
18:29Et voilà, être roi, c'est une grande chose.
18:33En plus, mon fils, cette année, il est passé chez les grands.
18:37On a défilé ensemble cette année.
18:40Et défiler et être roi aussi, c'est super pour moi.
18:43Partons maintenant à Saint-Dizier, en Haute-Marne.
18:47Laurent est passionné par la boxe et possède la plus grande collection de France
18:51avec près de 4 500 objets liés à cette discipline.
18:56Une véritable caverne d'Ali Baba, construite au fil des années depuis plus de 40 ans.
19:02Partons à sa rencontre pour découvrir cette collection unique
19:05avec ce reportage de Puissance Télévisions.
19:07Gaël Bossu.
19:10Bienvenue dans la caverne d'Ali Baba.
19:11Ou plutôt, celle de Laurent.
19:13Dans son musée, plus de 4 500 pièces en rapport avec la boxe.
19:18Le fruit de 40 ans de collection, 40 ans de passion pour le monde pugilistique.
19:23Moi, ma femme, quand elle m'a connue au début, elle est un peu jalouse.
19:26Elle se disait, mais la boxe, je suis sûr que tu étais la chose entre moi et la boxe.
19:30Tu choisis la boxe.
19:31J'osais pas lui dire, mais oui, lui, il choisit la boxe.
19:35Durant toute sa vie, Laurent a arpenté les rings et les salles du monde entier.
19:39Et à chaque combat, il avait sa technique à lui pour se rapprocher des boxeurs.
19:42Quand j'arrivais devant un boxeur, je montrais l'album.
19:46Je lui montrais comme ça.
19:48Donc, il le prenait.
19:49Il ouvrait.
19:50Et puis, il voyait des choses.
19:52Il dit, mais c'est écrit en homographe.
19:54En couleur, vous voyez, tout est en couleur.
19:57Avec des photos.
20:00Et je lui montrais ça.
20:01Et quand j'ai montré son album, il me dit, mais il y a même des photos que je n'ai pas.
20:04Je lui montrais une photo.
20:05Je lui dis, tu vois, par exemple, ton short, je le voudrais bien.
20:09Et bien, il craque.
20:10Il me dit, oui, je te l'envoie.
20:12Et c'est de là que c'est parti.
20:13Je me suis dit, c'est le déclic.
20:15Des tenues dédicacées.
20:16Des affiches mémorables.
20:18Des ceintures authentiques.
20:19Et des trophées historiques.
20:20Mais surtout, une infinité de petites pièces rarissimes.
20:24Dès qu'un objet touche à la boxe, il a sa place dans les armoires de Laurent.
20:28Des boissons, des verres, des aciers, des bouchons.
20:30Regardez, des capsules.
20:33Des capsules de champagne.
20:34Regardez, des capsules de champagne.
20:36Une passion pugilistique incommensurable transmise par un homme, son grand-père.
20:41C'est cette personne que vous voyez là avec moi en photo.
20:45Et j'avais 5, 6 ans.
20:46Regardez, ils m'agardent.
20:47Regardez comment je monte bien les bras.
20:49Installé ce musée de 165 mètres carrés ici à Saint-Dizier,
20:53ville qui a vu naître d'immenses champions de boxe, une fierté pour ce bragard.
20:57C'est pour ça que je voulais créer ça ici à Saint-Dizier.
20:59C'est parce que les bragards, de toute façon, on a toujours une culture de la boxe.
21:05On a eu tous ces boxeurs qui ont toujours illuminé Saint-Dizier.
21:08Et plusieurs de ces boxeurs que Laurent a adulés se sont déplacés pour l'inauguration du musée.
21:13La preuve que Laurent a lui aussi marqué à sa manière le monde de la boxe.
21:17Je trouve que c'est magnifique d'avoir rassemblé autant de pièces de collection,
21:21parce que c'est quand même des pièces de collection,
21:23des ceintures qui ont appartenu à des grands champions, des tenues,
21:28notamment la mienne en plus, mes frères.
21:30Donc non, c'est énorme.
21:31C'est un pur bonheur que mon ami de longue date, Laurent Chineur,
21:35ait pu aller jusqu'au bout de son rêve, jusqu'au bout de son aventure.
21:39J'ai envie de lui dire, t'es fou, mais continue.
21:41Laurent ouvrira ce musée aux yeux de tous,
21:45pour que la passion de la boxe rayonne encore longtemps dans la cité Bragarde.
21:50C'est une drôle de compétition que je veux vous présenter maintenant.
21:54Habituellement, nous regardons des battles de rap.
21:57Cette fois-ci, dans la Sarthe, 80 musiciens se sont affrontés dans une battle d'orchestre.
22:03Un spectacle en plein air très surprenant.
22:05Regardez ce reportage de LMTV Sarthe sur place.
22:07Le duel est lancé.
22:11Pas du percute, que des percus.
22:13Les rounds s'enchaînent au nom des morceaux joués.
22:19Le fait de faire une battle, souvent c'est des battles de rap.
22:21Et là, on fait des battles de classique, c'est génial.
22:23Deux orchestres sartois s'affrontent pour la deuxième fois en public.
22:27Dans le coin rouge, stratosphonique de Paris-Ny-Lévesque, vainqueur du premier combat.
22:31Dans le coin bleu, les cadets de la Sarthe jouent à domicile et comptent bien en découdre.
22:35On n'était pas trop blessés, donc on a pu refaire nos forces et on revient cette année pour la revanche.
22:41Pendant une heure et demie, les musiques défilent, un orchestre après l'autre.
22:45Chaque groupe a son univers musical, d'un côté plus traditionnel et de l'autre plus contemporain.
22:53Pour le public, le cœur balance.
22:55Je vote pour stratophonique.
22:58J'ai préféré les cadets, ouais.
23:01Un peu moins, j'adore les voix.
23:03C'est dur, très dur.
23:06Ils sont très bons quand même chez Strato, mais mon cœur est quand même pour les cadets.
23:12L'idée de cet événement, une réflexion collective menée il y a trois ans.
23:15On s'est dit, tiens, on va s'inviter les uns les autres, mais par contre, ça serait bien qu'on sorte du format du concert habituel.
23:21Avec première partie, on applaudit, super.
23:23Puis deuxième partie, avec éventuellement un morceau commun au milieu.
23:26Là, il n'y a pas plus de morceaux communs, mais en tout cas, il y a l'idée de dualité, de fausse dualité, en fait.
23:32Mais c'est une dualité de bon enfant.
23:34La culture musicale ouverte gratuitement au plus grand nombre.
23:37Au final, dans cette joute musicale, c'est le public qui gagne.
23:41Et puis dans ce journal, un voyage dans le passé, direction Ancy Dorneau, au cœur du château de Ronville,
23:53où Martine dévoile un musée privé dédié à son grand-père, Marcel Rebouzet, préfet à la Libération et proche du général de Gaulle.
24:01Cet homme a marqué l'histoire de Metz, un lieu chargé de mémoire à découvrir avec notre partenaire, Moselle TV.
24:06C'est à lui, à Marcel Rebouzet, que le général Walker remet les clés de la ville.
24:14Et pourtant, le préfet a été oublié des Messins et effacé de l'histoire pendant plus de 60 ans.
24:21Ami du maire de Metz, Raymond Mondon, et du général de Gaulle, il avait récupéré un département en ruine à la Libération.
24:27L'idée, c'est vraiment de mettre en lumière cet homme qui a été fondamental pour Metz et la Moselle.
24:35Il est resté à Metz de 1918 en tant qu'avocat à 1956, avec la période, somme toute très brève, de la préfectorale, donc 1944-1945.
24:47Mais son influence sur Metz a été profonde.
24:50Une grande figure du barreau de Metz.
24:52Il a marqué la vie intellectuelle locale parce qu'il a fait de nombreux discours radiophoniques et autres.
24:59Il était une sorte de journaliste de l'époque aussi parce qu'il écrivait beaucoup.
25:04Il a milité en faveur de la création d'un aéroport civil à Metz à Frescati.
25:10En vidant la maison familiale, la petite fille du préfet a découvert des archives uniques.
25:15Le grand public peut les voir jusqu'à la fin de l'année au château de Ronqueville.
25:19L'exposition retrace sa vie.
25:21Là, j'ai beaucoup de photos originales de la Libération de Paris.
25:25Et c'est à ce moment-là qu'il assiste à des scènes.
25:28La Libération de Paris, c'était vraiment un déchaînement de vengeance.
25:33On voit ces femmes tondues exhibées dans les rues.
25:36On voit ces hommes lynchés, massacrés.
25:39L'avocat qu'il était ne supportait pas cette violence.
25:42Je pense que c'est aussi pour ça que le général de Gaulle l'a choisi.
25:46Il savait que ce serait un homme qui maintiendrait la paix civile.
25:51Ultime hommage du préfet actuel, depuis le 18 juin, une salle de la préfecture porte le nom de son grand-père.
26:00Voilà, c'était le Grand JT des Territoires de l'été.
26:03Merci de nous avoir suivis.
26:04On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:07Au revoir à tous.
26:07Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations