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C’est à un véritable coup de théâtre que l’on a assisté, au cours de cette journée du mercredi 16 juillet 2025, avec l’annonce du dépôt de la candidature, pour la prochaine élection présidentielle de Maurice KAMTO, leader du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, in fine, sous la bannière du MANIDEM. Annonce faite par la diffusion d’une série d’éléments sur les réseaux sociaux, dont ce document en apparence authentifié par un commissaire de police donnant pour acquis ledit fait de droit.
Un épilogue pour le moins surprenant, à l’orée d’une mise sous tension pendant des années de l’ensemble du paysage politique, lacéré par l’interrogation portant à savoir s’il serait effectivement autorisé, sous sa bannière originelle du MRC, à M. KAMTO de siéger comme candidat. Cela, à l’issue de son refus largement critiqué depuis le temps, d’aligner son Parti sur la liste de ceux concourant aux élections législatives et municipales de février 2020.

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00:00C'est un véritable coup de théâtre que l'on a assisté au cours de cette journée du mercredi
00:2816 juillet 2025, avec l'annonce du dépôt de la candidature pour la prochaine élection présidentielle de Maurice Camteau,
00:34leader du mouvement de la Renaissance du Cameroun, in fine, sous la bannière du Manidem.
00:41Annonce faite par la diffusion d'une série d'éléments sur les réseaux sociaux,
00:45dont ce document en apparence authentifié par un commissaire de police donnant pour acquis le dit fait de droit.
00:51Un épilogue pour le moins surprenant à l'orée d'une mise sous tension pendant des années de l'ensemble du paysage politique,
01:01lacérée par l'interrogation portant à savoir s'il sera effectivement autorisé sous sa bannière originelle du MRC à M. Camteau de siéger comme candidat.
01:10Cela à l'issue de son refus, largement critiqué depuis le temps, d'aligner son parti sur la liste de ceux concourant aux élections législatives et municipales de février 2020.
01:26Je considère que le débat sur la candidature aux prochaines présidentielles ne concerne pas le MRC.
01:34Nous avons pris la décision de ne pas aller aux élections locales.
01:40Nous devons, en tant que formation politique, assumer cette décision.
01:44C'était une mauvaise décision.
01:46Les leaders qui l'ont prise entraînent la responsabilité.
01:50En tant que formation politique, pour avoir laissé faire le leader, nous assumons cette erreur.
01:56L'erreur est humaine.
01:57On se prépare pour les prochaines élections locales et ensuite on reparle.
02:04Le refus de participer, qui lui a fermé les portes de la représentation nationale,
02:10est dessiné les contours de ce qui s'est donc établi comme son auto-exclusion
02:14et par la suite de ses colibés, donc Paul Attenganji, ministre de l'administration territoriale,
02:19s'est largement fait une spécialité dans ses prises de parole publiques.
02:24Ceux qui sont candidats, ceux qui ne sont pas candidats, ça c'est une lecture d'ELECAM.
02:28Le moment venu, l'ELECAM va dresser la liste en fonction des dossiers déposés.
02:35Et l'ELECAM, l'ELECAM, l'ELECAM, l'ELECAM, dira que bon, tel est candidat, tel n'est pas candidat.
02:40Mais du moins à la lecture des textes, nous pouvons déjà savoir ceux qui sont en difficulté.
02:46Mais moi ce que je dis, c'est qu'au moins le président Paul Biya, qui est champion de Fair Play,
02:53a pris sur lui, en tant que père de la nation, de libérer les hommes politiques qui étaient en détention.
03:01Et quand le chef d'État décide de libérer ces hommes politiques en détention,
03:05c'est pour leur dire, allez vous préparer et prendre part aux élections
03:09et rentrer dans la République à travers les institutions,
03:15dont l'Assemblée nationale, le Sénat, les municipalités.
03:19Et c'est à travers ces institutions, n'est-ce pas, qu'on peut se prévaloir, n'est-ce pas,
03:27de parler au nom du peuple.
03:29Mais quand vous n'êtes pas au Sénat, vous n'êtes pas à l'Assemblée,
03:32vous n'êtes pas dans les municipalités, vous parlez au nom du peuple.
03:37Vous parlez au nom de qui ?
03:39Durant des années, le débat politique au Cameroun n'a donc été quasiment porté
03:44que par cette unique question à laquelle, au demeurant,
03:46le concerné et l'ensemble de son staff n'ont toujours répondu que de façon étrangement sereine.
03:53Camerounaise, Camerounais, mes chers compatriotes,
03:58l'année 2025 est, faut-il le rappeler, une année électorale décisive pour notre pays.
04:06Je serai candidat au scrutin présidentiel à venir.
04:14C'est assurément une mauvaise nouvelle pour ceux qui ont rêvé qu'ils pourraient garder le pouvoir
04:21ou y accéder sans affronter le peuple du changement et de l'alternance,
04:26c'est-à-dire les forces favorables à la démocratie dans notre pays.
04:31Mes chers amis, mes chers frères et sœurs,
04:34ma mission première sur la scène politique du Cameroun,
04:38c'est de rassembler, c'est d'unir les Camerounais,
04:41c'est de les souder parce qu'avec eux, je suis sûr de la victoire.
04:46C'est comme ça que ça va se passer.
04:48Fini donc, du moins à cette étape, le débat sur qui du mandant impératif
04:54ou du mandat représentatif prime sur la détermination de la légalité de sa candidature.
05:03Ne reste alors au-devant des spéculations que la question de savoir
05:08s'il viendra finalement à Paula Tanganchi et à tous ses compagnons de le pourchasser,
05:13y compris sur les terres de ce Manidem où il croit avoir trouvé refuge.
05:18Je vous remercie à vous,
05:21que nous sommes les quatre, que nous nous affronte sur nous,
05:25que nous soyons les Américains français,
05:29nous sommes les Camerouns. Merci.

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