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Samedi 12 juillet 2025, retrouvez Karine Lejeune (Générale de Brigade, Gendarmerie Nationale) et Sophie Zurquiyah (directrice générale, groupe Viridien) dans SMART WOMEN, une émission présentée par Marie-Claire Capobianco.

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Transcription
00:00Bonjour, bienvenue dans Smart Woman, l'émission qui donne le pouvoir aux femmes.
00:08Vous savez que depuis maintenant trois ans, je reçois chaque voix des chefs d'entreprise,
00:14des responsables d'associations, des grands témoins qui partagent ma conviction que les
00:18femmes doivent prendre leur juste place, autant dire la moitié, dans toutes les sphères de
00:23pouvoir économique, politique, médiatique, sans oublier le domaine scientifique avec
00:28notamment la tech et l'enjeu devenu très essentiel de l'intelligence artificielle.
00:34Alors pourquoi ? Tout simplement parce que compte tenu des défis de plus en plus nombreux,
00:40de plus en plus lourds auxquels nous sommes confrontés, on a besoin de toutes les forces
00:42vives et par conséquent de davantage de femmes aux responsabilités.
00:47C'est une question d'équilibre mais c'est beaucoup une question également de capacité
00:51de progrès et une capacité, un levier de croissance économique.
00:55Alors aujourd'hui, pour en parler, je vais avoir deux invités.
00:58Tout d'abord, le grand témoin sera Karine Lejeune, qui est générale de brigade dans la
01:03gendarmerie nationale et en charge de la garde nationale, donc autant dire le corps des réservistes.
01:09Elle nous parlera de la position des femmes donc dans sa serre d'intervention et elle nous
01:16parlera aussi d'ailleurs de leur présence au sein des forces de réserve qui sont parfois
01:20insuffisamment connues. J'aurai ensuite Sophie Zurkia, dont je ferai le portrait.
01:26Sophie Zurkia est la PDG du groupe Viridien, qui est un groupe de haute technologie,
01:33technologie avancée dans le domaine de l'énergie, dans le domaine du développement durable,
01:39des ressources naturelles, donc autant dire un sujet aussi d'actualité.
01:42Voilà, donc tout de suite, Karine Lejeune.
01:49Bonjour Karine Lejeune.
01:51Bonjour, merci de m'accueillir.
01:53Je suis ravie de vous recevoir sur ce plateau.
01:55Karine, nous nous sommes connues quand vous avez eu le prix coup de cœur des femmes d'influence,
02:00c'était en 2018.
02:02Vous étiez alors, vous commandiez les gendarmeries de l'Essonne, donc un poste ô combien de terrain.
02:08Et aujourd'hui, vous êtes général de brigade et vous êtes en responsabilité de la partie garde nationale,
02:15au sens, donc, le corps des réservistes.
02:17Donc, vous avez occupé différentes fonctions, 25 ans de carrière, avec une très belle carrière,
02:24mais de différentes fonctions dans un monde qui est quand même réputé plus masculin,
02:29du moins au niveau des officiers.
02:30Alors, pour lancer notre conversation, justement, j'avais retenu deux chiffres dans notre discussion préalable.
02:36J'avais retenu qu'en 99, quand vous étiez entré dans la gendarmerie,
02:39il y avait, au niveau du personnel militaire, 6% de femmes,
02:43et dans le corps des officiers, il y avait 1,5%.
02:47Et aujourd'hui, donc, 25 ans après, le 6% est devenu 22, si je me souviens bien,
02:52et le 1,5% est devenu 10.
02:53Alors, progrès, bien sûr, mais encore du chemin à parcourir, sans doute.
02:59Bien sûr, alors, si on arrive à votre niveau élevé de général,
03:01je crois que vous êtes 5 au total en activité, donc, bon, 3%.
03:06Alors, compte tenu de tout ce contexte, vous savez que moi, mon mantra,
03:10c'est la juste place des femmes, donc, dans les sphères de pouvoir.
03:13Donc, qu'en pensez-vous ? Comment cela se passe-t-il dans le commandement militaire ?
03:19Alors, effectivement, quand je suis rentrée en 1999 pour faire mon service national en gendarmerie,
03:28la présence des femmes, notamment dans le corps des officiers,
03:32c'était quelque chose qui n'était pas du tout encore dans l'air du temps
03:37et dans la connaissance que pouvait avoir, ne serait-ce que dans les centres d'information et de recrutement,
03:42puisque c'est par là que je suis passée.
03:43Et, effectivement, c'était quelque chose qu'on n'avait pas l'habitude de voir.
03:4825 ans après, tous les corps de la gendarmerie sont ouverts.
03:54Nous avons des femmes dans toutes les unités,
03:57quelles qu'elles soient, que ce soit en gendarmerie départementale,
03:59en gendarmerie mobile, à la garde républicaine, au GIGN.
04:02Nous sommes de plus en plus présentes, et vous avez rappelé ces chiffres,
04:08plus de 23, maintenant 23% de personnel féminin de la gendarmerie,
04:13avec une très, très grande majorité de personnel militaire,
04:16parce que le chiffre global pourrait aussi cacher une certaine disparité
04:21avec une forte présence de personnel civil et peu de présence militaire,
04:25ce qui est complètement l'inverse.
04:28Et après, effectivement, des officières qui ont pris leur place.
04:33Alors, vous disiez, toute leur place et rien que leur place,
04:37puisque, effectivement, nous sommes près de 10%,
04:41avec, finalement, une volonté de s'intégrer comme nos camarades masculins,
04:48puisque nous suivons les mêmes formations,
04:51et que l'opérationnel et le commandement, ça s'apprend.
04:55Donc, si les garçons peuvent apprendre, les femmes, les filles peuvent apprendre aussi.
05:00Voilà.
05:00Et donc, à partir de là, nous avons vu cette progression,
05:04qui, effectivement, pourrait considérer qu'on est encore au tout début de l'histoire.
05:10Il y a déjà une forte progression,
05:13et on a vu une très forte accélération après la fin,
05:17notamment de ce qui existait quand moi je suis encore rentrée en gendarmerie,
05:21c'est-à-dire un quota qui ne permettait pas d'avoir plus de 5 ou 7% en fonction des forces armées.
05:29C'était un quota à l'inverse.
05:30À l'inverse.
05:31Vous ne pouvez pas avoir plus de 7% de femmes dans les armes.
05:34C'était un quota limitatif, effectivement.
05:38Pourquoi ?
05:39Qu'est-ce qui était dit ?
05:40Non, mais quelle était la version officielle de la raison du quota ?
05:42J'avoue que je n'ai jamais vraiment, je ne sais pas vraiment d'où venez ce principe-là,
05:48mais en tout cas, effectivement, cette barrière tombée a permis de voir arriver
05:54toute une nouvelle génération et des générations,
05:57notamment issues du monde universitaire, c'est parti,
06:00et qui a permis vraiment d'ouvrir le champ du possible.
06:05Mais alors, vous parliez justement de la question du commandement,
06:08puisqu'en fait, ce qui est le commandement, l'autorité, alors pas des qualités masculines ou féminines,
06:15ça, je n'y crois pas du tout, mais en revanche, on a l'impression que l'autorité,
06:19surtout militaire, appartient davantage aux hommes.
06:22Comment ça se passe ?
06:24Et en fait, comment on arrive, comment des filles, on peut les convaincre
06:28qu'elles ont toutes les capacités et qu'elles peuvent y aller aussi ?
06:32On peut les convaincre de façon assez rapide et assez facile,
06:35puisque moi, en 25 ans, ce que finalement j'ai retenu,
06:38c'est qu'on ne commande pas, on est un métier d'autorité, c'est évident,
06:45mais on ne commande pas avec autoritarisme.
06:48Et donc, l'autorité, c'est quelque chose qui,
06:52bon, on a la personnalité des gens, hommes ou femmes, ça s'apprend également,
06:57mais l'autorité, finalement, elle va s'incarner plus dans le milieu militaire
07:03par l'adhésion, la valeur de l'exemple, la valeur du chef.
07:09Et donc, ça, ce sont effectivement des valeurs,
07:13ce sont des modes de commandement ou de management,
07:16ce serait le terme qu'on emploierait dans le civil,
07:18que l'on peut retrouver de la même manière chez les hommes et chez les femmes.
07:21Donc, ça ne va pas être une question de genre ou de sexe,
07:25ça va être une question de personnalité.
07:28Et donc, à partir du moment où on est là pour remplir une mission,
07:31pour montrer l'exemple, pour susciter l'adhésion,
07:34pour avoir un commandement bienveillant et pas autoritaire,
07:39dans le bon sens du terme,
07:41pour moi, il n'y a pas besoin de faire un mètre 90,
07:43avoir des gros biscottos, avoir une voix très rauque,
07:46et finalement, porter une forme de commandement par la terreur.
07:52Voilà, ça fait bien longtemps que dans les forces armées françaises,
07:58que ce soit les forces armées ou la gendarmerie,
08:00on ne commande plus de cette façon-là,
08:04avec le fouet et par la terreur.
08:07Donc, à partir de là, les femmes ont toute leur place
08:11et sans difficulté dans ce type de fonctionnalité.
08:15Et vous voyez, pour autant, dans les médias,
08:16il me semble, là, je n'ai pas fait une étude exhaustive,
08:18mais il me semble que quand on voit des généraux actuellement,
08:21pour la mauvaise ou la bonne cause,
08:23selon comment on voit les choses, de la guerre, etc.,
08:26on ne voit pas de général.
08:28Alors, pourtant, elles sont là aussi,
08:32là, vient d'être renommée du côté du ministère des Armées,
08:36la première gouverneure militaire à Lille,
08:40qui est la générale Hortement.
08:42Et donc, on voit apparaître,
08:43que la gendarmerie aura très prochainement
08:46une commandante de région zonale.
08:48Et donc, ce sont des postes de très haute responsabilité
08:51et où on voit de plus en plus apparaître les femmes,
08:57ce qui, effectivement, il y a 20 ans, était impensable.
09:00C'est impensable, c'est sûr.
09:02Alors, venons-en, justement, à la réserve,
09:05parce que c'est également la garde nationale,
09:06donc c'est également très intéressant.
09:09Est-ce qu'il y a, justement, au sein de la réserve,
09:12quelle est la place des femmes au sein de la réserve ?
09:14Est-ce qu'il y a des spécificités ?
09:16Bon, je crois que vous faites deux tiers du recrutement,
09:18entre guillemets, avec des accords dans le monde de l'entreprise.
09:22Comment ça se passe ?
09:23Comment elles sont considérées le cas échéant ?
09:24Qu'est-ce qu'on peut dire là-dessus ?
09:26Alors, la garde nationale qui a été créée en 2016
09:30a, effectivement, cette vocation de promouvoir
09:32les réserves opérationnelles du ministère des Armées
09:34et du ministère de l'Intérieur.
09:35C'est pour ça qu'à la tête de la garde nationale,
09:37il y a un général de division des armées,
09:40de l'armée de terre,
09:41et que son adjointe est un gendarme.
09:44Et dans ce cadre-là, effectivement,
09:46nous assurons un très fort partenariat
09:48avec le monde économique,
09:49avec le monde de l'entreprise,
09:51pour, justement, favoriser l'employabilité
09:54des salariés qui, dans leur vie personnelle,
09:58ont un deuxième métier qui est un métier des armes,
10:01soit un métier militaire des armées,
10:03soit un métier de gendarme,
10:04soit un métier de policier depuis 2022.
10:07Et donc, on voit, effectivement,
10:09dans les entreprises,
10:11finalement, beaucoup de salariés
10:13qui sont engagés dans les réserves,
10:15des hommes et des femmes,
10:17puisque 24% des 90 000 réservistes opérationnels
10:21qui sont sous la coupe ou la promotion
10:25de la garde nationale,
10:26sont des femmes,
10:27des sous-officières,
10:29mais également des officières,
10:31avec, effectivement,
10:32des parcours assez différents,
10:36mais qui toujours ramènent
10:38à cette volonté très forte des réservistes,
10:41quels qu'ils soient,
10:42de vouloir servir leur pays,
10:44de vouloir être utiles,
10:45de vouloir donner du sens à leur engagement.
10:48Et pour les femmes qui s'engagent
10:51dans la réserve,
10:53on trouve souvent dans le discours
10:55qu'elles portent vraiment
10:56cette attention très forte
10:58à la situation nationale,
11:00à la situation du monde,
11:02parfois une certaine inquiétude
11:04qui fait qu'elles franchissent
11:05un pas qui est difficile,
11:07parce que c'est vraiment concilier
11:09trois vies,
11:10deux vies professionnelles
11:12et une vie personnelle.
11:13C'est certain.
11:14Non, mais c'est vrai que le côté engagement
11:16est souvent marqué chez les femmes.
11:19D'ailleurs, on le retrouve
11:20dans le monde entrepreneurial
11:21où, quand on pose la question
11:23des motivations,
11:24quand on pose la question
11:25de la façon dont elles appréhendent
11:27leur métier chez l'entreprise,
11:29il y a cette notion d'engagement
11:30qui arrive très rapidement
11:31et parfois un petit peu plus
11:33que chez les hommes,
11:34justement, à cet égard.
11:36Donc, vous m'aviez raconté d'ailleurs
11:37une anecdote sur la façon
11:39qu'une entreprise avait découvert...
11:42Oui, tout à fait.
11:43On a été signer une convention
11:45de partenariat avec Airbus à Toulouse
11:47et donc, lorsqu'on signe une convention,
11:50on a l'habitude de proposer
11:52que des réservistes de l'entreprise
11:53prennent la parole.
11:54Et là, c'est présenté sur l'estrade
11:56d'une jeune femme
11:57d'une trentaine d'années
11:58qui était capitaine
12:00et qui était commandante
12:01d'une section
12:03chez les parachutistes.
12:05Ah oui.
12:06Donc, effectivement,
12:08là, on est quand même
12:08dans un domaine
12:09où on est quand même
12:10avec beaucoup d'hommes.
12:12Et donc, elle avait expliqué,
12:14mais très simplement,
12:14qu'elle, elle avait toujours rêvé
12:16d'être militaire,
12:17que, voilà, les choix de la vie
12:18avaient fait qu'elle n'avait pas pu
12:21embrasser cette carrière-là
12:22et que donc,
12:23elle s'était engagée
12:24dans la réserve.
12:26Ce qui était assez symptomatique
12:28et intéressant,
12:29c'est que, un, son employeur,
12:31pendant très longtemps,
12:31n'avait pas su
12:32qu'elle était réserviste
12:33et encore moins
12:34qu'elle commandait
12:36les parachutistes.
12:38Et eux, pour autant,
12:39étaient intéressés
12:40par son profil
12:41parce que, bien évidemment,
12:42le profil de cette jeune femme,
12:44c'est quelqu'un
12:44qui est rompu
12:45au commandement,
12:47à la gestion de crise,
12:49voilà,
12:49à savoir s'imposer,
12:50à savoir planifier
12:51et donc, bien évidemment,
12:53dès qu'ils l'ont repéré,
12:54ils l'ont capté.
12:55Et ça lui a permis
12:56de faire autre chose.
12:57Exactement.
12:58Très bien.
12:58Écoutez, merci beaucoup
13:00pour toutes ces informations
13:01et je pense que ça va ouvrir
13:03encore des nouvelles envies
13:05chez les femmes
13:06qui vont nous écouter,
13:07du moins j'espère.
13:08Qu'elles n'hésitent pas
13:10de 17 à 72 ans.
13:12C'est possible.
13:13C'est tout à fait possible.
13:14Merci beaucoup.
13:14Merci, Karine.
13:20Bonjour, Sophie Zurquillard.
13:22Écoutez, merci d'avoir accepté
13:24mon invitation.
13:26Donc, vous êtes la PDG
13:28du groupe Viridien
13:29qui est une grande entreprise
13:31de haute technologie,
13:32on va en parler,
13:33et donc avec beaucoup d'ingénieurs.
13:35Alors, il se trouve que ce sujet
13:36des ingénieurs
13:38est un sujet dont je vais parler
13:39à plusieurs reprises
13:40dans cette émission
13:41et j'avais le mois dernier
13:42Aline Aubertin
13:43qui est la présidente
13:44de l'association
13:44Femmes Ingénieurs
13:45et elle déplorait
13:47la sous-représentation
13:49des femmes
13:49dans ces filières
13:51et dans ces fonctions.
13:52Alors, vous-même,
13:53vous êtes bien sûr ingénieur,
13:54donc, en premier lieu,
13:55comment ça s'est passé ?
13:57Qu'est-ce qui a fait
13:57que vous êtes allée
13:58vers ce métier ?
13:59Pourquoi l'envie ?
14:01Qu'est-ce qu'on peut faire ?
14:02D'abord, bonjour.
14:03Merci beaucoup
14:04de m'avoir invitée
14:05à cette émission.
14:06Je suis ravie d'être ici.
14:07Pourquoi j'étais ingénieure ?
14:09Je pense que le système
14:10m'a poussé vers ce métier.
14:12J'étais attirée
14:12par les sciences,
14:15les mathématiques
14:16et j'ai probablement
14:17eu la chance
14:18d'avoir des professeurs
14:19qui m'ont inspirée
14:20et qui m'ont poussée
14:21dans la direction
14:22d'ingénieur.
14:23On m'a aussi expliqué
14:23très tôt que le métier
14:25d'ingénieur permettait
14:26d'ouvrir toutes les portes
14:26et d'ouvrir à tous les métiers
14:29et je trouvais
14:29que c'était finalement
14:30sympa de faire ce métier
14:31pour ne pas avoir
14:32à décider trop tôt.
14:33C'est remarquable
14:34parce que vous n'êtes pas
14:36de famille d'ingénieurs
14:38parce que j'ai compris.
14:39Il n'y a pas
14:40le contexte familial
14:41et souvent il est dit
14:43que l'orientation
14:46qui est faite
14:46au niveau des études
14:47ne pousse pas
14:48nécessairement dans cette voie.
14:49Vous avez eu la chance
14:49d'être poussé
14:50sans doute que vous aviez
14:51une appétence personnelle
14:52qui était déjà marquée
14:53et que ça permettait.
14:55Cela étant,
14:55les chiffres sont là,
14:56ils sont têtus
14:57et effectivement
14:57on a non seulement
14:58une minorité de filles
15:01qui sont dans ces filières-là
15:02et en plus
15:02ça a tendance
15:03à diminuer.
15:05Alors d'après vous,
15:06qu'est-ce qu'on peut faire ?
15:07Aline Aubertin disait
15:08qu'il faudrait
15:08une grande campagne
15:09pour expliquer,
15:10etc.
15:10Qu'est-ce qu'il faudrait faire
15:11d'après vous ?
15:12Je pense qu'il faut
15:14aspirer,
15:15peut-être des campagnes,
15:16mais clairement
15:17montrer des rôles modèles,
15:19essayer d'expliquer
15:19ce que sont
15:20ces métiers d'ingénieurs
15:21qui ne sont pas
15:21très concrets finalement,
15:23qui représentent
15:23plein de choses différentes
15:24et aller les inspirer
15:26à des niveaux
15:27en quatrième,
15:30en troisième,
15:30au moment où
15:31elles pensent
15:32à leur futur métier.
15:34En fait,
15:34je me souviens très bien
15:35quand j'ai grandi
15:35dans une famille
15:36plutôt de professeurs
15:37et d'intellectuels
15:38qui m'avaient mis
15:39dans la tête
15:39que je serais
15:40professeur
15:42et j'ai dit ça
15:43pendant longtemps
15:44jusqu'au moment
15:44je me suis dit
15:45non pas du tout
15:45ce n'est pas ça
15:46que je vais faire.
15:47Mais est-ce qu'on peut
15:48mettre dans la tête
15:48des jeunes filles
15:50qu'elles seront ingénieures
15:52et qu'elles font des sciences
15:52et des mathématiques
15:53et les inspirer
15:54beaucoup plus tôt ?
15:55En tout cas,
15:56vous disiez rôle modèle
15:57bon ben voilà
15:58une ingénieure de haut niveau
15:59qui dirige un grand groupe
16:00c'est vous,
16:01vous êtes là
16:02donc c'est parfait.
16:03Alors justement
16:03on va revenir
16:04à votre portrait
16:06donc en fait
16:07avant d'entrer
16:08chez Viridiem
16:09parce que vous y êtes
16:09rentrée en 2013
16:11si j'ai mon mémoire
16:12vous avez fait d'autres choses
16:13donc parlez-nous rapidement
16:14de ce que vous avez fait
16:14entre vos études
16:16et l'entrée
16:17chez Viridiem.
16:19Alors à la fin
16:19de mes études
16:20j'ai eu la chance
16:21d'encontrer une compagnie
16:22je dirais exceptionnelle
16:23qui s'appelle
16:24Chumberger SLB
16:25dans son nouveau nom
16:26qui est extrêmement
16:29internationale
16:29et qui promeut
16:31sur la base
16:32de la performance
16:33et j'étais vraiment
16:34attirée par cette société
16:35j'ai eu la chance
16:36de les rencontrer
16:37pendant mon stage
16:37de fin d'études
16:39et un peu naturellement
16:41peut-être par simplicité
16:42j'ai été attirée
16:43par cette société
16:44pour y chercher du travail
16:45et j'ai commencé
16:47dans des rôles
16:47assez techniques
16:48pendant une dizaine
16:49d'années
16:49des rôles
16:51dans la partie
16:52de l'organisation
16:53qui s'occupait
16:53de l'ingénierie
16:54du design
16:55des technologies
16:56qui étaient utilisées
16:57sur les puits pétroles
16:58et les champs pétroliers
17:00et donc ingénierie
17:01développement
17:02et fabrication
17:03de ces technologies
17:0410 ans de carrière
17:05en prenant
17:06des responsabilités
17:07de plus en plus importantes
17:08jusqu'à être en charge
17:09d'un certain nombre
17:10de centres
17:11qui étaient sur
17:11plusieurs géographies
17:14basés aux Etats-Unis
17:15avec un budget
17:18d'une cinquantaine
17:20de millions
17:20de R&D
17:22et par la suite
17:24donc j'ai été
17:26assez monolithique
17:26sur cette carrière
17:28même si j'ai pris
17:28des responsabilités
17:29managériales
17:30j'ai eu la possibilité
17:32de passer dans
17:33les opérations
17:33sur les utilisateurs
17:35de ces technologies
17:35et je suis partie
17:36au Brésil
17:37en charge du business
17:39donc il y avait
17:39à l'époque
17:409 lignes de business
17:42différentes
17:43qui étaient
17:44les utilisateurs
17:44de cette technologie
17:45et avec des clients
17:47qui incluaient
17:48Petrobras
17:49qui est très connu
17:50la compagnie nationale
17:51brésilienne
17:52mais il y avait
17:53l'Argentine
17:53la Bolivie
17:54donc des marchés
17:54extrêmement différents
17:55allant de l'offshore
17:56d'Ipoiter
17:57à la terrestre
17:58etc
17:58et ça a été
17:59un peu une révélation
18:00et j'étais très enthousiasmée
18:02sur la partie business
18:03et comment gagner
18:05dans le business
18:06et développer du business
18:07à la suite
18:08j'ai fait d'autres positions
18:09un peu pas forcément
18:10évidentes
18:11mais qui étaient évidentes
18:11dans le monde
18:12de cette société
18:13je suis passée
18:14aux ressources humaines
18:15à l'IT
18:16vous disiez d'ailleurs
18:17que Schlum
18:18faisait passer
18:19les talents
18:20le potentiel
18:21par les RH
18:23c'est quand même
18:23une très bonne chose
18:24ce qui me paraît
18:25en y réfléchissant
18:26extrêmement
18:27judicieux
18:28intelligent
18:29parce que finalement
18:29le rôle de leader
18:30c'est la sélection
18:31de ses équipes
18:32ça fait 90%
18:34du travail
18:35donc j'ai effectivement
18:37finalement
18:38bien apprécié
18:38ces deux ans
18:39ressources humaines
18:40au niveau du corporate
18:41puis j'ai été
18:42CIO de la société
18:43ce qui aujourd'hui
18:44dans un monde
18:44extrêmement digital
18:45m'a été fort utile
18:48avant de réfléchir
18:50à faire autre chose
18:51et peut-être
18:51prendre plus de responsabilités
18:53dans une société
18:53plus petite
18:54alors justement
18:54c'est ça
18:55en fait ce qui vous a conduit
18:56parce que c'est une très belle société
18:57avec des métiers différents
18:58comme vous l'avez expliqué
18:59donc qu'est-ce qui vous a conduit
19:01en fait en 2013
19:02à rejoindre
19:02Viridin
19:04qui s'appelait toujours
19:04à l'époque
19:05la compagnie générale
19:06de géophysique
19:07CGG
19:07qui était beaucoup plus petite
19:10donc qu'est-ce qui vous a attiré
19:12quels étaient les enjeux
19:13qui vous plaisaient
19:15qui vous excitaient
19:16l'envie de faire
19:18de développer
19:19comment ça s'est passé
19:20il y avait
19:20plusieurs faisceaux
19:22qui se sont rejoints
19:24au même moment
19:24il y avait une envie
19:25de voir plus le lien
19:28entre
19:28de voir plus mon impact
19:30on est dans une grosse société
19:31en l'occurrence
19:32elle était devenue
19:33SLB était devenue
19:33une grande société
19:35on est en matriciel
19:37et donc du coup
19:38quand on est responsable
19:39même si on a un niveau
19:40très élevé
19:40l'impact direct
19:42qu'on a
19:43n'est pas forcément
19:44mesurable
19:44facilement
19:46et donc je voulais
19:47une organisation
19:48un peu plus petite
19:48dans laquelle
19:49je serais responsable
19:50je dirais
19:51end-to-end
19:51du business
19:52et sur laquelle
19:53je pourrais vraiment
19:54avoir un impact
19:55visible
19:55à court terme
19:57il y avait cet aspect là
19:58il y avait l'aspect
19:59que je souhaitais
20:00me rapprocher
20:00du corporette
20:01et de la gouvernance
20:02et tout ce qui était
20:03bord
20:04de conseil d'administration
20:05etc
20:05l'aspect que
20:08j'étais un petit peu
20:09fatiguée
20:09en fait
20:10avec deux petites
20:11double carrière
20:12de changer de travail
20:14dans des dimensions
20:15complètement différentes
20:16tous les deux ans
20:17j'avais envie
20:18d'un peu de stabilité
20:19surtout au moment
20:20où mes deux filles
20:21arrivaient
20:21en phase
20:22de lycée
20:24et elles-mêmes
20:25avaient besoin
20:25de cette stabilité
20:26donc il y a eu
20:26plusieurs faisceaux
20:28cocomitants
20:28et puis la rencontre
20:30en l'occurrence
20:31de CGG
20:32et du directeur général
20:34de l'époque
20:35avec qui
20:35Jean-Georges
20:36Malcourt
20:37qui est lui
20:38la personne
20:40qui nous a mis en contact
20:40exactement
20:41avec qui ça s'est bien passé
20:43voilà
20:43et alors donc là
20:452013
20:45vous êtes rentrée
20:46vous étiez basée
20:47à Houston
20:47je crois au départ
20:48c'est ça
20:48basée à Houston
20:49à ce moment-là
20:49oui
20:50et ensuite
20:50toute une période
20:52et en 2018
20:53vous avez été
20:55vous avez pris la tête
20:55de l'entreprise
20:56en 2018
20:57c'est bien ça
20:57bon entre temps
20:58il s'était passé
20:59beaucoup de choses
21:00donc vous avez dû gérer
21:01il y a eu une situation
21:02de crise aussi
21:03donc vous avez dû gérer
21:04une transformation profonde
21:05expliquez-nous
21:06comment ça s'est passé
21:06comment vous avez
21:07comment sur quoi
21:09vous vous êtes appuyé
21:10pour gérer
21:10cette transformation
21:11quelles ont été les idées
21:13qui ont prévalu
21:14pour faire tout ça
21:15il y a plusieurs éléments
21:17de transformation
21:17déjà j'ai rejoint
21:18la société à l'époque
21:20parce que
21:21c'était à la suite
21:22d'une acquisition
21:23et donc il y avait
21:24un projet
21:24de mettre ensemble
21:26différents morceaux
21:27d'organisation
21:28de créer une cohésion
21:29un chemin
21:30de développement
21:31de ces business
21:32donc j'étais
21:33d'une manière générale
21:34attirée par la transformation
21:35donc il y avait
21:36ce sujet-là
21:37qui était très important
21:37en 2014
21:39fin 2014
21:40si vous vous souvenez
21:41le prix du baril
21:41s'est effondré
21:42donc on s'est retrouvé
21:43dans une situation
21:44où nos marchés
21:45ont été réduits
21:46d'à peu près 30%
21:47très rapidement
21:48donc là il a fallu
21:49commencer à gérer
21:50un début de crise
21:52et travailler sur
21:53chercher des nouveaux business
21:55alors déjà
21:55à ce moment-là
21:56réduire les effectifs
21:57réduire les coûts
21:58un maximum
21:59alors en l'occurrence
22:00ma division
22:01était plus résiliente
22:03parce qu'elle avait
22:04un certain backlog
22:04elle avait une certaine assise
22:06donc on a pu voir venir
22:08mais il y avait
22:08d'autres divisions
22:09qui étaient beaucoup plus exposées
22:10et c'est ça qui nous a finalement
22:12mis en situation
22:14de consommation de cash
22:15et en situation
22:16de restructuring
22:17en 2017
22:17qui a résulté finalement
22:20dans un changement de gouvernance
22:21et en 2018
22:22donc vous avez pris la tête
22:24alors aujourd'hui
22:25d'ailleurs parlons
22:26parce que finalement
22:26Viridian aujourd'hui
22:28la carte de visite
22:29un petit peu pour situer
22:30pour expliquer
22:30ce que vous faites
22:31alors Viridian
22:32on a travaillé
22:34sur notre
22:34qui nous étions
22:35notre carte de visite
22:37on est une société
22:37de haute technologie
22:38on est spécialisé
22:40dans les géosciences
22:41dans le digital
22:42dans les données de la terre
22:44et ce qu'on fait
22:45c'est qu'on aide nos clients
22:46à développer
22:47leurs ressources naturelles
22:48de manière durable
22:49en vérité
22:51notre chiffre d'affaires
22:52est fait à 90%
22:53aujourd'hui
22:54dans l'olène gaz
22:56dans le pétrole
22:56et dans le gaz
22:57on a l'intention
22:59de développer
22:59des nouveaux marchés
23:00des nouveaux business
23:01et de nouvelles activités
23:02qui représentent aujourd'hui
23:0310% de notre chiffre d'affaires
23:05et ces nouvelles activités
23:07elles se situent
23:08dans ce qu'on appelle
23:08l'eau carbone
23:09carbone bas
23:10la séquestration de carbone
23:12le développement minier
23:14dans le digital
23:16donc on est un des leaders
23:17dans le calcul
23:19de haute performance
23:19et on espère
23:20pouvoir
23:21le transformer
23:22transformer ce leadership
23:23en business
23:24et le dernier volet
23:25c'est la surveillance
23:27d'infrastructures
23:27et pour cela
23:28on s'appuie
23:29sur notre compétence
23:31en capteur
23:32en capteur géophysique
23:33un système
23:34de capteur de géophysique
23:35oui c'est ça
23:36en fait vous avez choisi
23:37parce que
23:37en tant que dirigeante
23:39c'est vous forcément
23:40qui êtes avec les équipes
23:41bien évidemment
23:42mais qui donnez
23:44les impulsions
23:44par rapport à ce que
23:45vous voulez faire
23:45et vous avez choisi
23:46donc à la fois
23:47bien sûr
23:48de vous appuyer
23:49sur les compétences existantes
23:50et sur les parts
23:51de marché importantes
23:52parce qu'au niveau
23:53de l'olène gaz
23:53vous êtes très important
23:54exactement
23:56dans le milieu de l'olène gaz
23:57on a trois métiers
23:58sur deux métiers
24:00on est au-dessus
24:00de 50% de parts de marché
24:02et un
24:02on parle international
24:03on parle mondial
24:05donc c'est vraiment
24:06très important
24:07parce que le nom
24:08de Véridien
24:08n'est pas très connu
24:09d'abord parce qu'il a changé
24:10et puis en plus
24:11il n'est pas forcément
24:12un nom qu'on entend
24:13tous les jours
24:13alors qu'il y a vraiment
24:15un gros métier derrière
24:17il y a une vraie expertise
24:18et nos clients
24:19ne s'y trompent pas
24:20puisqu'ils nous mettent
24:21dans la catégorie
24:22des sous-traitants
24:23stratégiques
24:24c'est ça
24:24donc pas chiffre d'affaires
24:25pas forcément
24:26très important
24:27mais critique
24:28pour leur développement
24:29donc on fait des images
24:30du sous-sol
24:31qui sont extrêmement précises
24:33et qui leur permettent
24:34d'éviter de gaspiller
24:36leur CAPEX
24:37et vos clients ?
24:39alors nos clients
24:39c'est à peu près
24:41tous les
24:42tous ceux qui sont
24:43dans ce métier-là
24:45TotalEnergie bien sûr
24:47Compagnie Française
24:48BP, Shell, ExxonMobil
24:50Chevron
24:51les compagnies nationales
24:52Saudi Aramco
24:53oui partout
24:55mais dans les nouveaux business
24:57justement
24:57ce sont les mêmes
24:58les mêmes clients
24:59utilisent vos compétences
25:00mais il y a également
25:01d'autres clients potentiels
25:02sans doute
25:02tout à fait
25:03alors pour revenir
25:04j'ai oublié de vous parler
25:05quand je vous parlais
25:05de la carte de visite
25:06de Viridian
25:07c'est 1,1 milliard
25:08de chiffre d'affaires
25:09450 millions
25:10d'Ebitda
25:11et un peu plus
25:12de 3000 personnes
25:13dans le monde
25:14et donc oui
25:16quand on a choisi
25:17ces métiers
25:18on s'est dit
25:19on va s'appuyer
25:19sur nos expertises
25:20et possiblement
25:22sur nos clients
25:23qui nous connaissent
25:23on a déjà un an
25:24on n'est pas obligé
25:25de réexpliquer
25:26qui on est
25:26ce qu'on fait
25:27donc pour ça
25:28la séquestion de carbone
25:29typiquement
25:29tous nos clients
25:30y vont
25:31donc là c'est très facile
25:32par contre
25:33quand on arrive
25:34dans le monde des mines
25:35et minerais
25:35on est totalement
25:36sur un autre type
25:37de clients
25:38on n'était pas connu
25:39et donc ça fait 4 ans
25:40on a démarré
25:41toutes ces nouvelles activités
25:42en 2021
25:42donc post-Covid
25:43le Covid nous a permis
25:44de prendre le temps
25:45de réfléchir
25:46à ce qu'on voulait faire
25:47et donc maintenant
25:49on est connu
25:50c'est-à-dire que
25:50quand on a notre stand
25:52dans les conférences
25:54du sujet
25:55les gens viennent nous voir
25:56qu'est-ce que vous avez
25:56qu'est-ce que vous pouvez faire
25:57pour nous
25:57d'accord
25:58pour terminer
25:59parce qu'il nous reste
26:00une minute et quelques
26:01justement
26:02vous avez parlé
26:03l'eau carbone
26:03etc
26:04donc le sujet
26:05le sujet RSE
26:06qui pour vous
26:07est très prégnant
26:08et dont on sait
26:09à quel point
26:10il suscite des débats
26:11comment vous l'appréhendez
26:13en quelques mots
26:13mais comment vous l'appréhendez
26:14par rapport
26:14à vos activités
26:15justement
26:15alors
26:16la chose qui est
26:18vraiment importante
26:19c'est la première
26:19c'est de faire bien
26:20ce qu'on fait nous-mêmes
26:21donc on s'est intéressé
26:22à ce qui était
26:22sous notre contrôle
26:23et de s'assurer
26:24qu'on avait
26:25une cartographie
26:26d'où on en était
26:26et d'avoir
26:28des chemins d'amélioration
26:29c'est de regarder
26:30aussi l'impact positif
26:31qu'on peut avoir
26:32sur notre écosystème
26:32alors à travers
26:33nos produits
26:33qu'on fabrique
26:34d'avoir des produits
26:35qui sont
26:35qui respectent
26:38l'environnement
26:39qui peuvent peut-être
26:40aider le respect
26:41de l'environnement
26:42par exemple
26:42on a des systèmes
26:43de détection
26:43des mammifères marins
26:44sur les opérations
26:45en mer
26:46et puis aider nos clients
26:48aussi à être plus vertueux
26:49donc on travaille
26:50sur ces trois axes
26:51on a des objectifs
26:52quantifiés sur tous
26:53alors l'objectif évident
26:55dont tout le monde parle
26:56c'est la séquestration
26:57c'est les émissions de carbone
26:58on a diminué
26:59de plus de 70%
27:00nos émissions
27:01depuis notre benchmark
27:02de 2019
27:03et en termes absolus
27:04on est très faible
27:05ok
27:06bon
27:06une préoccupation
27:07forcément importante
27:08dans laquelle vous travaillez
27:10écoutez
27:10alors vous voyez
27:11moi ma volonté
27:12avec cette émission
27:13c'est de montrer
27:13des rôles modèles
27:14pour donner envie
27:15pour montrer que ça existe
27:16et donc
27:16on a encore eu l'exemple
27:18avec Karine Lejeune
27:19générale de brigade
27:20gendarmerie
27:20et avec vous
27:21donc ingénieur de haut vol
27:23à la tête d'une entreprise
27:25de technologie avancée
27:26donc on voit
27:27bien sûr c'est possible
27:28c'est possible
27:29avec des enfants
27:29en plus
27:30merci beaucoup
27:32en tout cas Sophie
27:33d'être venue
27:33voilà
27:34notre émission est terminée
27:35alors c'est la fin de l'émission
27:36mais c'est aussi la fin
27:38avant le break de l'été
27:40c'est la fin de la saison 3
27:42nous allons nous arrêter aujourd'hui
27:44mais bien sûr
27:45rassurez-vous
27:45nous nous retrouvons
27:47fin septembre
27:48avec donc
27:49des invités
27:49évidemment
27:50tout aussi passionnantes
27:51les unes que les autres
27:52d'ici là
27:53très bon été
27:54merci
27:54merci

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