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00:00C'est votre punchline, été, je vous présente l'équipe qui est mon tour ce soir.
00:04Noël Lenoir est avec nous, Arnaud Benedetti est avec nous,
00:06Louis Doragnel est avec nous, Benoît Perrin, directeur général des Contributes Associés,
00:11à Nomme Heureux ce soir après le discours du Premier ministre,
00:14Muriel Wagnin, Melki, avocate, président de l'Organisation Européenne est avec nous,
00:17et Kelly Mathias, évidemment, notre journaliste politique est avec nous.
00:21C'est vrai ? Je vous vois sourire...
00:24Parce qu'on se taquine.
00:25Non mais je souris parce qu'encore une fois,
00:28on l'a dit un peu tout à l'heure,
00:30mais pour une fois, il y a des mesures un peu courageuses d'annoncer,
00:32donc on peut s'en féliciter.
00:34Après, la question, évidemment, c'est la mise en musique de tout ça.
00:36On y reviendra tout à l'heure, si vous le voulez bien.
00:38Je vous parlais de cette décision de la Cour nationale du droit d'asile en France
00:42qui a donc accordé à tous les Gazaouis le droit de prétendre au statut de réfugié.
00:48Je pense que Mélou Wagnin, Melki aura une réaction sur le sujet.
00:51Cette décision fait évidemment beaucoup, mais beaucoup réagir.
00:54Neuf juges ont accordé ce droit en raison des violences liées à leur nationalité.
00:58Neuf juges.
00:59Et cette interrogation, oui, cette interrogation,
01:02et c'est un peu le devoir de ce soir,
01:03pourquoi les pays arabes voisins de la Palestine
01:06refusent d'accueillir ces populations ?
01:08Et cette question, je la pose à Claude Modiquet,
01:11qui est notre spécialiste du terrorisme et du renseignement,
01:13qui est avec nous.
01:13Bonsoir, Claude.
01:15Question, réponse, pourquoi ?
01:18Écoutez, en fait, la raison est très simple.
01:23Enfin, très simple.
01:24Elle est liée à l'histoire de la région.
01:26Non, trois pays voisins ont accueilli des réfugiés palestiniens depuis 1948.
01:32En Syrie, on en a à peu près 600 000, entre 550 et 600 000,
01:37qui ont toujours été très surveillés,
01:39puisque le régime était extrêmement autoritaire,
01:42était dictatorial, donc ils ne pouvaient pas beaucoup bouger.
01:45Mais dans deux autres pays, en Jordanie,
01:472,5 millions de réfugiés palestiniens.
01:50Au Liban, 500 000 réfugiés palestiniens, à peu près.
01:53Et dans ces deux pays, malheureusement, les réfugiés palestiniens ont apporté la guerre ou la guerre civile.
02:00Rappelez-vous qu'en 1970, ils ont voulu renverser le roi Hussein de Jordanie.
02:04Ça a été septembre noir.
02:06Et au Liban, bien entendu, les réfugiés palestiniens ont fait basculer l'équilibre des communautés
02:12et ont été à l'origine, au début de la guerre civile terrible qui a ensanglanté le Liban pendant 15 ans.
02:20Donc, ça vaccine un peu tout le monde.
02:22Dans la région, on peut dire schématiquement qu'il y a deux sortes de réfugiés palestiniens.
02:28Il y a ceux qui viennent de l'élite palestinienne,
02:30qui ont fait de bonnes études, souvent aux États-Unis, au Canada, en Australie ou ailleurs.
02:34Ceux-là sont déjà partis.
02:36Ils sont dans le Golfe, entre autres.
02:38Ils sont médecins.
02:39Ils sont parfois fonctionnaires aux Émirats arabes unis.
02:42Ils sont ingénieurs.
02:43Ils sont financiers.
02:44Ils sont dans les affaires.
02:46Et puis, vous avez la masse palestinienne.
02:48Et malheureusement, les gens de Gaza, c'est plutôt la masse palestinienne, peu éduquée.
02:52Les Palestiniens de Gaza sont très différents, déjà, de Cisjordanie.
02:56Et personne n'a envie d'en accueillir des dizaines ou des centaines de milliers
03:00parce que tous ces États pensent que s'ils s'installent chez eux,
03:03ils viendront avec leurs problèmes, avec leur passé et avec leur extrémisme,
03:07entre autres avec le Hamas et l'intégrisme islamiste.
03:11Donc, c'est assez peu tontant pour un pays comme l'Égypte, par exemple,
03:15qui a eu quand même déjà beaucoup de problèmes dans son histoire récente avec les frères musulmans.
03:19Merci pour ce regard, Claude Moniquet, notre spécialiste du terrorisme et du renseignement,
03:24qui était avec nous.
03:25Noël Lenoir, nous, on fait les choses différemment en France.
03:27C'est le moins que l'on puisse dire.
03:28Oui, alors, pour parler de cette décision qui indique qu'il faut accueillir potentiellement
03:34tous les Gazaouis en France à cause des méthodes de guerre d'Israël
03:38et du fait qu'Israël affamerait les Gazaouis.
03:43Alors, il y a deux observations.
03:45Bon, ça fait longtemps que la Cour du droit d'asile fait n'importe quoi.
03:47Mais là, c'est quand même très emblématique sous deux aspects.
03:52D'abord, la Cour n'est pas chargée de la politique des réfugiés.
03:55Elle est chargée d'examiner au cas par cas.
03:58Donc, elle ne peut pas dire qu'une catégorie nationale doit devenir globalement réfugiée.
04:05Ça, c'est un abus de pouvoir, une forfaiture.
04:07Enfin, c'est contraire à l'état de droit.
04:09Elle doit examiner chaque situation au cas par cas.
04:11Et puis, ensuite, elle se fonde sur des déclarations de l'Assemblée Générale de l'ONU
04:16qui n'ont aucune valeur juridique puisque c'est des recommandations
04:20qui n'ont pas de portée obligatoire
04:23et qui sont une appréciation purement subjective d'Israël
04:27et dont on sait que l'ONU est farouchement anti-Israël
04:32puisque pratiquement toutes les trois minutes, il y a une résolution contre Israël.
04:35Donc, tout ça, c'est n'importe quoi.
04:37Ce n'est pas du droit, c'est de la politique.
04:39Et moi, je suis triste pour les juges.
04:40Je suis triste parce que ça donne une image de la justice française
04:43qui n'est pas convenable puisque la majorité des juges
04:46sont quand même des gens sensés, raisonnables
04:49et qui font bien leur métier.
04:50Et on en est là en France en 2025.
04:51Louis de Ragnel, ensuite, je vais vous faire réagir,
04:54Amélie Wagnin.
04:55Il y a également, je vous ferai écouter également,
04:57Michel Le Fayad parce que je parlais tout à l'heure
04:59de ces drapeaux pro-palestiniens
05:01qui florissent un peu partout, au moins un rendez-vous,
05:04quel qu'il soit, qu'il soit politique, qu'il soit sportif ou culturel.
05:07Et le symbole de ce drapeau pro-palestinien,
05:10il veut dire beaucoup de choses.
05:11Et Michel Fayad, analyste politique franco-libanais,
05:14nous l'a rappelé dans Mini News.
05:15Mais Louis de Ragnel.
05:16Non, moi, je voulais rebondir sur ce que disait tout à l'heure
05:18Claude Moniquet qui est intéressant.
05:19Il faut se poser la question,
05:20pourquoi est-ce que les pays musulmans
05:22qui sont autour de Gaza
05:25n'accueillent pas davantage de Gaza?
05:27Oui.
05:28Et ça a été très, très bien rappelé.
05:29Le deuxième sujet, c'est qu'aujourd'hui,
05:32tous les pays de l'Union Européenne sont en train de limiter,
05:35de restreindre le droit d'asile,
05:37parce que précisément, c'est quelque chose qui est devenu totalement incontrôlable.
05:40Et ça pose des questions de politique intérieure,
05:42de politique migratoire, de cohésion nationale
05:44dans beaucoup de pays de l'Union Européenne.
05:46Et je vois que là, comme toujours,
05:47la France fait dans le sens inverse de ce que font les autres.
05:50Et puis, pour terminer, en 2024,
05:52153 000 demandes d'asile.
05:55Il y a 50 à 60 % de déboutés du droit d'asile.
05:59Et chaque année, on a le débat,
06:00qu'est-ce qu'on fait des déboutés du droit d'asile,
06:02parce que la plupart d'entre eux ne veulent pas rentrer dans leur pays.
06:05Je pose la question de manière très sincère
06:07à Emmanuel Macron, au gouvernement,
06:09qui propose cette super belle idée.
06:11Est-ce que sincèrement,
06:13ils seront en adéquation avec les discours
06:15qui tiennent depuis des mois et des mois,
06:17en disant qu'il faut qu'on soit plus ferme
06:18sur les déboutés du droit d'asile,
06:19il faut qu'on travaille avec les pays
06:21pour qu'ils acceptent leurs ressortissants
06:22qui ont été déboutés ?
06:24Est-ce qu'un instant,
06:25il y aura un avion de la République française
06:27qui va être affrété
06:27pour renvoyer des déboutés du droit d'asile
06:29venant de Gaza vers Gaza ?
06:31Ça n'arrivera jamais.
06:33Donc, ces personnes-là, en réalité,
06:35vont passer d'une situation,
06:37certes, épouvantable,
06:38mais à une autre situation épouvantable,
06:40parce qu'il y en a un certain nombre
06:41qui ne seront pas éligibles à l'asile.
06:44Ils seront déboutés.
06:45Ils resteront, entre guillemets, dans la nature.
06:47Ils feront partie.
06:47Vous savez, chaque année,
06:48c'est à peu près 90 000 personnes
06:50qui sont déboutées du droit d'asile
06:51et dont on ne sait pas très bien
06:52ce qu'ils deviennent.
06:54Et je ne pense pas que ce soit...
06:55Enfin, voilà, c'est de la politique.
06:57Il n'y a rien de juridique.
06:58Et même moralement,
07:00moi, ça me heurte.
07:01Pourquoi est-ce qu'on dit ça pour les Gazaouis
07:03et pas ça pour les Ouïghours ?
07:05On peut faire ça pour tous les peuples oprimés
07:07partout dans le monde.
07:08Et volontairement,
07:10je ne rentre pas dans une hiérarchie,
07:11dans la souffrance
07:12entre certaines guerres,
07:14certains conflits.
07:15Mais il y a des pays
07:15dont on ne parle jamais,
07:16où toute la population
07:17pourrait être éligible à l'asile,
07:19on ne leur propose pas.
07:21Et là, c'est simplement, je trouve,
07:22parce qu'il y a une opportunité politique
07:25qui se dégage.
07:26Et ça rejoint, je trouve,
07:27un peu les conversations
07:28qu'on a eues tout à l'heure.
07:29C'est-à-dire qu'il y a toujours
07:30cette espèce de...
07:31Alors, c'est jamais assumé comme tel,
07:32mais cette espèce de volonté,
07:34un peu de marketing politique,
07:36d'envoyer des messages
07:36très ciblés
07:37à des fins politiques
07:39de la part d'Emmanuel Macron.
07:40Et je rappelle qu'on a commencé
07:42notre émission
07:43avec cette agression
07:44de ce rabbin.
07:46Le voilà, Perret.
07:47Amiel Joaquin-Melki,
07:49votre réaction ?
07:49Alors, ce rabbin,
07:50son agresseur,
07:51je vous le dis
07:52parce que ça a son importance,
07:53dans son téléphone portable,
07:55vous savez,
07:55les enquêteurs le font
07:56systématiquement,
07:57ils vérifient
07:58ce qu'on peut trouver
07:58dans le téléphone portable
07:59ou sur les tablettes.
08:00Dans son téléphone portable,
08:01la première des choses
08:02qu'on voit en fond d'écran,
08:03c'est « fuck Israel ».
08:05Donc, ça vous donne
08:06un petit peu
08:06le contexte
08:08et surtout
08:09la difficulté
08:10que serait la nôtre
08:12si, par extraordinaire,
08:15le président Macron
08:15allait au bout
08:16de son projet politique
08:18et idéologique
08:19parce que je crois
08:20qu'il n'y a pas
08:20que de la politique
08:21mais il y a aussi
08:21une forme d'idéologie
08:23derrière cette démarche.
08:25La difficulté
08:26que serait celle
08:27de la France
08:29pour gérer
08:30l'antisémitisme
08:32virulent
08:33dont malheureusement
08:35on sait
08:36que les habitants
08:37de Gaza
08:37sont imprégnés.
08:39Ce rejet d'Israël,
08:41la haine
08:41qu'ils vouent
08:42à l'État d'Israël
08:43encore plus
08:44depuis le 7 octobre
08:45et encore plus
08:46s'ils venaient
08:47à quitter
08:47leur territoire
08:49pour arriver
08:49ici en France,
08:51je n'ose même pas
08:52imaginer
08:52les manifestations
08:53que nous aurions,
08:54les débordements
08:55que nous aurions,
08:56le taux d'agression
08:56que nous aurions
08:57et je ne peux pas
09:01m'empêcher
09:01de penser
09:02que ce n'est pas
09:04une réponse humanitaire
09:05du tout.
09:06C'est une fausse réponse humanitaire.
09:08Elle n'a rien d'humanitaire
09:08cette réponse-là.
09:10Elle a tout
09:10d'une réponse politique,
09:12tout d'un calcul électoral,
09:13tout d'une espèce
09:15de mesquinerie
09:16finalement
09:17en lien
09:18avec un électorat
09:19qu'on essaye de séduire
09:20mais rien à voir
09:21avec l'aspect humanitaire
09:23de la situation
09:25dramatique
09:26que vivent
09:27les habitants
09:27de Gaza
09:28depuis le 7 octobre
09:29et même avant.
09:29alors
09:30je pense
09:32qu'il faut
09:33un minimum
09:33de cohérence
09:34véritablement
09:35sur la lutte
09:36contre l'antisémitisme
09:37qu'il faut
09:39que le gouvernement
09:39français
09:39se positionne
09:40sur la lutte
09:41également
09:42à l'encontre
09:43de la haine
09:44vouée
09:45à l'État d'Israël
09:46qui s'est répandue
09:47depuis le 7 octobre
09:48sur notre territoire national.
09:50Je le dis
09:51assez souvent
09:52chez vous
09:53Thierry
09:53et sur d'autres plateaux
09:55sur CNews,
09:55il y a
09:57un impact
09:58lorsque l'on tient
10:00une parole
10:00de haine
10:01à l'encontre
10:02de l'État d'Israël
10:03il y a un impact
10:04direct
10:05sur les citoyens
10:06français
10:06de confession juive
10:07qui sont tenus
10:08comptables
10:09des actes supposés
10:11commis par Israël
10:12à Gaza.
10:13Donc il faut
10:14impérativement
10:15que nos hommes politiques
10:16nos femmes politiques
10:18prennent en compte
10:19cette information
10:20qu'on leur délivre
10:21quand même
10:21très régulièrement
10:22depuis le 7 octobre
10:23et qui est émaillée
10:23de quantité
10:24d'affaires d'agression
10:25on n'en est plus
10:26à une ou deux affaires
10:27on en est à des dizaines
10:29si ce n'est une centaine
10:30d'affaires violentes
10:31à caractère antisémite
10:32et donc à chaque fois
10:34c'est la même chose
10:34les actes
10:35les mots de haine
10:36qui sont posés
10:37dans les discours
10:38de certains députés LFI
10:39ou dans certains membres
10:40du gouvernement
10:41qui dans des déclarations
10:42à l'encontre
10:43de l'État d'Israël
10:44sont particulièrement virulents
10:45et se répètent
10:46inlassablement
10:47ces mots-là
10:48s'impriment dans des esprits
10:49faibles systématiquement
10:51et conduisent
10:51à des passages
10:52à l'acte violents
10:53donc il faut stopper
10:54cette parole-là
10:55il faut la stopper
10:56le plus rapidement possible
10:57il faut que ça s'arrête
10:58et je voudrais vous faire écouter
10:59justement ce que je vous disais
11:00puisqu'on évoquait
11:01ces drapeaux pro-palestiniens
11:02qui fleurissent
11:03quel est le sens
11:04de ce drapeau
11:06quel est le symbole même
11:07de ce drapeau
11:08écoutez Michel Fayad
11:09analyste politique
11:10franco-libanaise
11:11c'est particulièrement intéressant
11:13quand on se replonge
11:14dans l'histoire
11:14ce drapeau
11:17il est à la fois
11:18le drapeau du parti Baas
11:19qui était au pouvoir
11:20en Irak et en Syrie
11:21mais plus important que ça
11:23à la base
11:23c'est le drapeau
11:25du shérif Hussein
11:26de la Mecque
11:26qui après la chute
11:28de l'Empire Ottoman
11:29qui était en Arabie
11:30et voulait reconstruire
11:31un califat islamique
11:33mais arabe
11:34et donc ce drapeau
11:35était le drapeau
11:36des islamistes
11:37qui voulaient donc
11:38instaurer le califat
11:39islamique arabe
11:41et donc les palestiniens
11:42quand ils ont repris
11:43ce drapeau
11:43ils annoncent
11:44enfin les organisations
11:45palestiniennes encore une fois
11:46ils annoncent
11:47quel est leur but
11:48qu'ils se disent
11:48Hamas ou pas Hamas
11:50toutes ces organisations
11:51en brandissant le drapeau
11:53et je le répète
11:54le drapeau du califat
11:55arabe islamique
11:56ils ont comme objectif
11:57la Oumma
11:58la nation musulmane
11:59et même pas
12:00l'état de la Palestine
12:01ou bien une nationalité
12:02palestinienne quelconque
12:03Arnaud Benedetti
12:04la puissance du symbole
12:06je pense que tous les jeunes
12:07qui arborent ce drapeau
12:08ne connaissent pas
12:10l'histoire de ce drapeau
12:11et c'est important
12:13de le rappeler aussi
12:14c'est pas n'importe quel drapeau
12:15où il a un sens
12:16alors ce qui est intéressant
12:17dans ce qu'il a dit
12:18c'est qu'en fait
12:18il a un double sens
12:20parce que vous avez
12:21les couleurs du parti Baas
12:22qui faut-il le rappeler
12:24est un parti plutôt laïque
12:25le Baas
12:26c'est un parti d'ailleurs
12:27même qui a été fondé
12:28par un chrétien
12:29qui s'est converti ensuite
12:30à l'islam
12:32et puis en fait
12:34ensuite il y a bien sûr
12:35cette dimension
12:35et cette dimension religieuse
12:38mais la dimension religieuse
12:39dans l'islam
12:40elle est inévitablement politique
12:41puisqu'il n'y a pas de séparation
12:43entre le temporel
12:43et le spirituel
12:45c'est une réalité
12:45et c'est vrai que
12:46finalement
12:47nombre des luttes
12:49qui ont été les luttes
12:50nationalistes
12:51du monde arabe
12:52ont toujours été
12:53dans un état de tension
12:54permanent
12:54qui n'existe de moins en moins
12:56d'ailleurs aujourd'hui
12:56entre d'un côté
12:57en effet
12:58des responsables politiques
13:00qui voulaient s'inscrire
13:01dans une tradition
13:02révolutionnaire
13:03plutôt marxiste
13:04ou socialiste
13:05et donc plutôt
13:06d'inspiration laïque
13:07et puis de l'autre côté
13:08en effet
13:09une tradition politique
13:10qui puisait
13:11dans les ressorts
13:12de l'islam
13:13pour en effet
13:13faire émerger
13:15l'ouma
13:16comme l'a dit
13:16votre analyste
13:19il y a cette réalité
13:21et cette tension
13:21en fait
13:22aujourd'hui
13:22elle n'existe plus
13:23véritablement
13:24et on le voit
13:24notamment
13:25dans ce qui est en train
13:27de se passer
13:28à Gaza
13:28à Gaza
13:29qui a pris le pouvoir
13:30à Gaza
13:30c'est le Hamas
13:31le Hamas
13:32c'est un parti
13:33qui est un parti
13:34qui ne lutte pas
13:36forcément pour la Palestine
13:38il lutte pour un projet politique
13:40qui est un projet politique
13:41d'essence totalitaire
13:42qui est en effet
13:43celui d'imposer
13:44un islam
13:45qui est un islam politique
13:47et encore
13:47j'aime pas trop cette expression
13:48parce que l'islam
13:49est j'allais dire
13:49par nature politique
13:50en la matière
13:51c'est redondant
13:52de parler d'islam politique
13:54d'une certaine façon
13:55après c'est des questions
13:57de modulation
13:57en fonction des cultures
13:59et en fonction des pays
14:00mais c'est ça
14:01qu'il y a derrière
14:01aujourd'hui
14:02ce projet là
14:03Noël Lenoir
14:04très rapidement
14:04parce qu'il est quasiment
14:0618h30
14:06et c'est le moment
14:07de faire un point
14:08sur l'information
14:08je ne peux pas toujours
14:09faire des interventions
14:11catastrophistes
14:12mais je pense
14:13comme Boilem Sansal
14:14l'a écrit
14:15et l'a déclaré
14:16puisque avec Arnaud
14:17on anime
14:19le comité de soutien
14:20pour Boilem Sansal
14:22je pense que la France
14:23est au bord du basculement
14:25très nettement
14:26alors il y a eu
14:27une première étape
14:28qui était les drapeaux
14:29algériens
14:29place de la république
14:30le soir
14:31de l'élection
14:32de François Hollande
14:33même si
14:34c'est un ami
14:35à l'époque
14:38j'étais plutôt
14:39pour François Hollande
14:40je pense que ça a été
14:41la première étape
14:42la deuxième étape
14:43ce sont les drapeaux
14:43palestiniens
14:44sur des mairies
14:44et au siège
14:46du parti socialiste
14:47français
14:47le parti socialiste
14:49français
14:49qui arbore des drapeaux
14:50palestiniens
14:51je pense que si
14:52il n'est pas marqué
14:53un coup d'arrêt
14:54à cette
14:55oeuvre
14:57de conquête
14:58en réalité
14:59de la culture
15:00des lumières
15:01qui est un petit peu
15:02notre drapeau
15:04si on substitue
15:06au drapeau
15:06des lumières
15:07celui de la Palestine
15:08c'est-à-dire
15:09du terrorisme
15:10islamique
15:12puisqu'en réalité
15:12c'est devenu ça
15:13je crois que la France
15:14risque de basculer
15:15et il faut le répéter
15:17d'émission
15:17en émission
15:18c'est une mission
15:20politique
15:21quel que soit
15:22le parti
15:22je mets de côté
15:23évidemment
15:24ceux qui sont
15:24les filles
15:25les verts
15:26etc
15:26je pense que c'est
15:27une mission
15:28que d'empêcher
15:29que ce pays
15:30sombre
15:30alors les Etats-Unis
15:32se débrouillent
15:32comme ils peuvent
15:33avec Trump
15:33qui est très critiqué
15:34mais qui quand même
15:35a pris à bras-le-corps
15:36cette question
15:37tandis que chez nous
15:39bon
15:40ça n'est pas vraiment
15:42pris en compte
15:43peut-être sans doute
15:44par le Rassemblement National
15:45merci pour votre témoignage
15:47Noël de Noir
15:4818h
15:49ah
15:49j'étais presque à l'heure
15:50hier j'étais à l'heure
15:51Maureen Fidal
15:52ce soir je le suis un petit peu moins
15:5318h32 sur Europe 1 et sur CNews
15:55le moment de faire un tour complet
15:56de l'information
15:57bonsoir Maureen

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