Diddy accusé d’un acte sordide avec une chemise de Biggie: la plainte choc

Antoinette Mot 🍋

Nouvelle plainte contre Diddy. Un homme l’accuse d’agression sexuelle… Lors d’une session hommage à Biggie, dans un entrepôt rempli de ses vêtements. Et ce qu’il aurait fait avec l’une des chemises va vous glacer le sang.  #SeanCombs #Diddy #procèsDiddy #Biggie #NotoriousBig #MissFBI

Transcript

00:00Encore une plainte, encore une histoire troublante, mais celle-ci va beaucoup trop loin.

00:04Salut à tous, ici Antoinette, alias Miss FBI sous couverture,

00:07et aujourd'hui on va parler d'une nouvelle plainte contre Didi.

00:10Oui, encore.

00:11Mais attention, cette fois on touche quand même à un autre niveau de malaise.

00:15Une plainte déposée par un homme,

00:17une scène décrite comme choquante, humiliante et extrêmement symbolique,

00:22et au cœur de cette histoire, une chemise appartenant à Biggie.

00:25Oui, Biggie, Notorious Big lui-même.

00:28Accrochez-vous, roulez cœur, je vous assure.

00:31La plainte, qui, quoi, où et quand.

00:34Un homme, identifié comme John Doe, a déposé une plainte contre Sean Didi Combs à Los Angeles.

00:40Les faits ?

00:40Une série d'agressions sexuelles présumées, survenues en septembre 2020, mais aussi en 2005.

00:46Pourquoi maintenant ?

00:47Parce que le procès fédéral Rico vient de se terminer,

00:50et que pour certains plaignants, c'est le moment de reprendre la parole.

00:53Quand on baisse les projecteurs, les dossiers remontent.

00:55L'épisode de 2020, la session Biggie.

00:58Septembre 2020, selon la plainte,

01:00John Doe est invité à une session d'écoute privée pour un projet hommage à Biggie.

01:05Le lieu ?

01:05Un entrepôt à Los Angeles, où sont entreposés les objets appartenus aux rappeurs.

01:10Vêtements, souvenirs, peut-être des pièces de merchandising jamais utilisées.

01:15John Doe affirme qu'il est avec Didi, plusieurs autres personnes,

01:18et qu'une ambiance de fête très chargée s'installe rapidement.

01:21Il dit que Didi distribue des substances, précisées dans le dossier comme étant du K,

01:26donc vraisemblablement de la kétamine,

01:28et que rapidement, les invités perdent leur repère.

01:31Mode opératoire, vous avez dit ?

01:32On sent, oui.

01:33Les gens courent, rient, se dispersent,

01:36jusqu'à ce que John Doe se retrouve seul dans une pièce avec Didi.

01:40Le huis clos.

01:42C'est là que l'histoire bascule.

01:43John Doe dit que Didi commence par regarder des vidéos sur son téléphone.

01:47Il ne parle pas, il ne bouge pas, il fixe l'écran.

01:50Puis, selon la plainte, Didi se lève.

01:52Il s'approche d'un portant de vêtement.

01:54Il attrape une chemise ayant appartenu à Biggie.

01:57Et là, Didi commence à se masturber avec la chemise devant lui,

02:02en silence, toujours selon le plaignant.

02:04Le plaignant reste figé.

02:05Didi lui aurait alors dit de le finir.

02:08Mais avant que John Doe ne réagisse,

02:09Didi éjacule dans la chemise,

02:12puis la jette sur ses genoux en disant

02:13R.I.P. Biggie, R.I.P. Biggie.

02:16Puis, il quitte la pièce, comme si de rien n'était.

02:19Tu voulais du glaçon ? En voilà.

02:21Retour en arrière, l'incident de 2005.

02:24Et c'est pas tout.

02:24Dans cette même plante, John Doe évoque un autre épisode,

02:27cette fois en 2005.

02:28Il affirme que Didi l'a approché,

02:30a sorti son pénis,

02:32et lui a dit

02:32« Suck it ! »

02:34« Suce-le ! »

02:34Sans consentement,

02:35dans un contexte totalement inapproprié,

02:37et encore une fois,

02:39avec un sentiment de domination extrême.

02:41Ce deuxième événement ne sert pas seulement

02:43à alourdir l'acte d'accusation,

02:45il sert à établir un schéma de comportement

02:47sur plusieurs années,

02:48comme si on en avait encore besoin.

02:50Les accusations en détail.

02:51Dans cette plainte,

02:52John Doe poursuit Didi pour

02:53« AS »

02:55« Agression de smexuelle »

02:56« Battery »

02:57« Battery »,

02:57c'est « Contact physique non consenti »

02:59à connotation smexuelle ou humiliante.

03:01Par exemple,

03:02se faire plaisir devant lui,

03:04lui jeter une chemise souillée sur les genoux,

03:06ou l'incident de 2005

03:07avec « Exposition forcée au pénis »

03:10de M. Didi.

03:11Il l'accuse également

03:12de « Torture psychologique délibérée »,

03:14d'atteinte aux libertés individuelles garanties par la loi,

03:17et demande des dommages et intérêts importants.

03:19Les avocats de Didi,

03:20eux, disent que cette plainte est fausse,

03:22non corroborée et opportuniste.

03:24Bien évidemment,

03:25parce que tout ceci,

03:26on peut l'inventer,

03:26je veux dire,

03:27mais même le plus tordu

03:28ne pourrait pas inventer un scénario pareil.

03:30Stop !

03:30Come on !

03:31Ils disent également

03:32que cette plainte intervient,

03:33comme par hasard,

03:34juste après l'acquittement de Didi

03:35sur les charges Rico,

03:36pour profiter de la médiatisation.

03:39Ils ajoutent, je cite,

03:40« M. Combs n'a jamais agressé

03:42ou trafiqué qui que ce soit,

03:44il ne reculera pas,

03:46il se battra jusqu'à obtenir

03:47sa pleine réhabilitation. »

03:49Aux yeux de qui ?

03:50De nous ?

03:50Jamais, en fait.

03:51Pourquoi la chemise de Biggie

03:53change beaucoup de choses ?

03:54C'est là qu'on sort

03:55du simple scandale smexuel

03:56pour entrer dans quelque chose

03:57de rituel,

03:58quasi blasphématoire.

04:00Didi et Biggie,

04:01c'était l'histoire d'une vie.

04:02Leur amitié,

04:03leur musique,

04:04leur ascension.

04:05Bad boy records,

04:06no money, no problems,

04:07l'album posthume,

04:08Life after death.

04:10Utiliser un vêtement de Biggie

04:11dans un acte aussi violent,

04:13humiliant, smexuel,

04:14ce n'est pas qu'une agression,

04:15c'est une forme de profanation,

04:17de mise en scène symbolique,

04:19mais complètement tordu.

04:20Et c'est un délire sous influence,

04:22un acte voulu,

04:23une vengeance,

04:24une forme de domination posthume.

04:25On ne le saura peut-être jamais,

04:27mais ça crée une image

04:28qui va hanter cette affaire,

04:29croyez-moi.

04:30Et le fait que ce soit

04:30un homme qui accuse,

04:32c'est une des premières fois

04:33qu'un homme accuse Didi

04:34dans une plainte aussi directe.

04:35Et ça compte,

04:36parce que ça case un schéma,

04:38parce que ça montre

04:38que les abus ne sont pas genrés,

04:40et surtout parce que

04:41la peur du ridicule,

04:42du tabou,

04:43de ne pas être cru,

04:44est encore plus forte

04:45chez les hommes

04:45victimes d'agressions.

04:46Et pourtant,

04:47John Do parle.

04:4820 ans après pour certains faits,

04:504 ans pour d'autres.

04:51Et juridiquement,

04:52il est encore dans les délais.

04:53Est-ce que cette plainte

04:54peut relancer Didi

04:55dans la tourmente judiciaire ?

04:56Oh oui,

04:57clairement.

04:57Même s'il a été acquitté

04:59pour les charges fédérales

05:00à RICO,

05:00Didi peut être de nouveau

05:01poursuivi au civil

05:02pour des faits

05:03non couverts par le procès.

05:04Et surtout,

05:05si des éléments pénaux

05:06ressortent de cette plainte,

05:08preuves physiques,

05:09témoins,

05:09coordination,

05:10les procureurs fédéraux

05:12ou étatiques

05:13peuvent rouvrir une enquête.

05:15C'est comme un puzzle.

05:16Chaque plainte ajoute une pièce

05:17et plus l'image devient claire,

05:19plus la justice avance.

05:21Les précédents.

05:22C'est pas la première fois

05:23qu'un petit témoignage

05:24fait tomber un grand homme.

05:26Je vous le répète

05:26dans les commentaires,

05:27il suffit d'une goutte d'eau

05:28pour faire déborder le vase.

05:30Harvey Weinstein,

05:31tombé à cause des témoignages

05:32très anciens

05:33mais cohérents.

05:34Bill Cosby,

05:35condamné pour des faits

05:36vieux de 30 ans.

05:37R. Kelly,

05:38multiples procès,

05:39multiples plaignants,

05:41hommes et femmes.

05:42Jeffrey Epstein,

05:43Gillen Maxwell,

05:44des assistants,

05:45des organisateurs,

05:46des chauffeurs

05:46ont été inculpés.

05:48Et si tu penses

05:48que le FBI va s'arrêter là,

05:50tu connais pas la détermination

05:52d'un agent en colère

05:52avec une pile de témoignages

05:54non très haut.

05:54Que faut-il retenir

05:55de cette vidéo ?

05:56Didi fait face

05:57à une nouvelle plainte

05:58pour agression smexuelle

05:59déposée par un homme.

06:00Les faits les plus récents

06:01remontent à 2020,

06:03les plus anciens à 2005.

06:05L'un des actes

06:05implique une chemise

06:06de Biggie

06:07utilisée dans une mise en scène

06:08smexuelle dérangeante.

06:10Le plaignant

06:10demande justice civile

06:11mais cela pourrait relancer

06:12une enquête pénale.

06:14Le rejet de l'acte Rico

06:15ne protège pas Didi

06:16sur ses faits

06:17et le silence

06:18de la culture hip-hop

06:19risque de se fissurer

06:20si d'autres voix s'élèvent.

06:21R.I.P. Biggie

06:22ou R.I.P.

06:23Alors, simple délire,

06:25mise en scène sordide

06:26ou acte symbolique

06:27d'un homme persuadé

06:27d'être intouchable ?

06:28Une chose est sûre,

06:29ce genre de récit,

06:30ça ne s'oublie pas

06:31et c'est difficile à inventer.

06:33Il colle à la peau,

06:34il hante une carrière

06:35et peut-être,

06:36cette fois,

06:37qu'il marquera le début

06:37de la fin

06:38pour Sean Combs.

06:39Mais croyez-moi,

06:40en attendant le 3 octobre,

06:41il reste en prison,

06:42cette ordure.

06:43C'était Miss FBI

06:44sous couverture

06:44et dans cette affaire,

06:45chaque objet raconte

06:46une histoire,

06:47même une chemise.

06:48Sous-titrage MFP.

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