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Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme était l’invité de #LaGrandeInterview d'Anthony Favalli dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00La grande interview Europe 1 CNews, Jean-Philippe Tanguy est mon invité, bonjour.
00:05Bonjour, merci pour votre invitation.
00:06Mais je vous en prie, député Rassemblement National de la Somme.
00:10Il y travaille depuis des mois et c'est sans doute la condition de sa survie à Matignon.
00:14François Bayrou présente cet après-midi ses grandes orientations pour le budget 2026.
00:19Il est censé faire 40 milliards d'euros d'économie.
00:22Selon vous, peut-il y parvenir sans toucher aux impôts des Français ?
00:26Oui, c'est tout à fait possible d'y parvenir sans appliquer les solutions du Rassemblement National,
00:32à savoir toucher aux grands tabous qui ont mis la France dans cette situation.
00:35L'immigration incontrôlée et la submersion très coûteuse liée à notre modèle social ouvert aux 80 ans, malheureusement.
00:42La sur-bureaucratisation, le millefeuille territorial qui épuise les Français.
00:47La contribution à l'Union Européenne qui doit malheureusement augmenter de 7 milliards d'euros l'année prochaine si on ne fait rien.
00:53Donc vous voyez, tous ces grands tabous coûtent très cher aux Français.
00:57Ils n'ont jamais été attaqués par aucun bout et sont vraiment le tonneau des danaïs du système français.
01:02Donc tant qu'ils ne s'attaqueront pas à ça, je crains en revanche, puisqu'ils ne sont pas courageux,
01:07qu'ils arrivent à augmenter les impôts des gens.
01:09Je n'ai pas le sentiment effectivement que cela fasse partie des pistes du gouvernement pour le moment.
01:15Si toutefois ils touchent aux impôts des Français, ce sera la censure garantie pour vous ?
01:20Mais oui, nous l'avons dit très clairement, Marine Le Pen l'a dit très clairement,
01:23Jordan Bardella l'a affirmé, on ne peut plus augmenter les impôts.
01:27Les impôts sont déjà entre 45 et 48% du PIB français,
01:31c'est-à-dire que quand les Français créent 100 euros de richesse,
01:34l'État leur en prend presque la moitié, donc on ne peut plus se payer.
01:38D'ailleurs on voit bien que ça a des effets délétères.
01:40Pourquoi est-ce que par exemple les retraités épargnent comme ils le peuvent de plus en plus ?
01:44C'est parce que ça fait trois ans qu'ils sont stigmatisés, qu'ils sont attaqués,
01:47que le gouvernement et les amis de M. Rotaillot expliquent que ce sont des parasites et des privilégiés
01:51et qu'ils doivent donc passer à la caisse.
01:53Donc en toute logique, les retraités français mettent de côté
01:56quand ils savent que la matraque fiscale va passer.
02:00Donc on ne veut pas de cette matraque fiscale,
02:01on veut protéger le pouvoir d'achat évidemment des travailleurs et de ceux qui ont travaillé
02:05et surtout il faut relancer l'économie.
02:07Donc c'est sûr que si on continue ce système qui a créé 3000 milliards de dettes
02:10et en particulier plus de 1000 milliards avec M. Macron,
02:14on n'y arrivera pas et on censurera.
02:15Parce que la censure s'est faite pour protéger les français des impôts
02:18mais aussi protéger la France d'une situation qui s'aggrave.
02:22Il y a une piste qui se dessine peut-être un peu davantage que les autres,
02:27une piste d'économie, c'est celle d'une année blanche.
02:29C'est-à-dire que les prestations sociales dans leur ensemble
02:32ne seraient pas revalorisées sur l'inflation.
02:34Cela pourrait rapporter autour de 5 milliards d'euros, c'est acceptable pour vous ?
02:38Mais ça ne rapporte rien parce qu'en fait ce sont des fausses économies
02:41puisqu'en fait on fait payer une fois plus aux français des droits qui sont dans la loi
02:45puisqu'on parle de, en fait, avec l'inflation, si on n'augmente pas du montant de l'inflation,
02:49en fait vous perdez du pouvoir d'achat.
02:51Donc par exemple les retraites, elles sont indexées
02:53parce que si on ne les indexe pas, les retraités perdent du pouvoir d'achat.
02:56Donc en fait c'est une façon de pomper encore et de piquer de l'argent aux gens
03:00en disant que c'est des économies.
03:01Mais nous ce qu'on veut c'est que l'État lui-même fasse des économies,
03:04que les collectivités territoriales fassent des économies,
03:06que toutes ces agences, ces comités qui coûtent très cher soient supprimées.
03:11Maintenant il y a un rapport du Sénat.
03:12On sait qu'en étant, si on n'est pas courageux comme le système,
03:16on peut économiser seulement 500 millions d'euros en faisant des coûts de rabot sur les agences.
03:19Si on est courageux comme Marine Le Pen, on peut faire 4 milliards.
03:22Donc faisons 4 milliards.
03:23Du côté des dépenses de santé, le déficit de l'assurance maladie représente aujourd'hui 16 milliards d'euros.
03:29Il pourrait atteindre plus de 40 milliards en 2030.
03:32Là aussi il y a urgence.
03:33Est-ce qu'il faut s'attaquer à des choses comme la hausse du ticket modérateur
03:37ou encore au déremboursement de certains médicaments ?
03:39C'est envisagé.
03:40Bien sûr, continuons à faire ce qui n'a pas marché.
03:42Le ticket modérateur, ça fait 20 ans qu'on en parle.
03:45Ça n'a pas fonctionné.
03:46Ce qu'il faudrait, c'est arrêter d'ouvrir notre sécurité sociale à l'immigration massive.
03:51A partir du moment où vous faites rentrer 500 000 personnes par an
03:53qui ont le droit, sans avoir cotisé, de se soigner, d'aller à l'hôpital,
03:57d'utiliser les EHPAD, de se faire loger gratos, d'avoir des allocations,
04:01comment voulez-vous que le système tienne ?
04:03Donc les Françaises et les Français, ils ont bien compris cela
04:04parce que même les électeurs de gauche veulent qu'on contrôle cette immigration.
04:08Vous imaginez, chaque année, c'est entre la population de Bordeaux et de Strasbourg
04:12qui rentre et qui a les mêmes droits que les Françaises et les Français
04:15qui ont travaillé, qui ont cotisé.
04:16Donc ce n'est pas possible.
04:17Donc avant de vouloir faire toujours payer nos compatriotes,
04:19et en particulier les plus fragiles d'entre eux, c'est-à-dire les personnes malades,
04:22qu'on lutte contre cette immigration massive,
04:25c'est très facilement au moins 15 milliards d'économies
04:28qu'on peut faire d'un claquement de doigts
04:29en réservant et priorisant les prestations et le modèle social aux Français.
04:33Nous, on a été très clair, vous connaissez l'aide médicale d'État,
04:35c'est-à-dire que pour les clandestins,
04:37donc des gens qui sont de manière illégale sur le territoire français,
04:40tout est remboursé pour leurs soins, alors que les Français, pas du tout.
04:44Et ils ne veulent même pas s'attaquer à ça.
04:45Donc avant de s'attaquer aux zones de géants,
04:47il faudrait s'attaquer aux délinquants et en particulier aux clandestins
04:49qui n'ont pas à être soignés avec l'argent des Français.
04:52Un mot sur le dossier brûlant des retraites, Jean-Philippe Tanguy.
04:55Après l'échec du conclas, vous étiez en position de faire tomber le gouvernement.
05:00Vous ne l'avez pas fait alors que vous étiez contre la réforme des retraites.
05:03Pourquoi ? Et est-ce que vos électeurs ne vous en ont pas voulu sur le terrain ?
05:06Pas du tout. J'ai célébré le 14 juillet dans plusieurs villages hier.
05:10Tout va très bien et les Français ont bien compris.
05:12Pour une raison simple, il ne faut pas les mépriser.
05:14La gauche insulte en permanence l'intelligence des Français.
05:17Marine Le Pen, elle, sait bien qu'on peut faire confiance au peuple français.
05:20On censure quand on protège les gens.
05:22La gauche a fait croire à nos compatriotes, qui ne les ont pas crues,
05:25heureusement, qu'en censurant M. Béroud, ça allait refaire la retraite à 62 ans.
05:29Évidemment que non.
05:30Cette censure servait à acheter aux socialistes une bonne conscience de gauche.
05:34Je les comprends, ils ont beaucoup à se faire pardonner, les socialistes,
05:37puisque quand M. Hollande était président et pas député de M. Mélenchon,
05:41il avait augmenté la durée de cotisation avec la réforme touraine jusqu'à 43 ans.
05:45Donc les Français n'ont pas oublié que les socialistes leur ont demandé de travailler
05:48beaucoup plus longtemps et beaucoup plus injustement,
05:50puisque ça touche toujours les plus fragiles et jamais les plus privilégiés,
05:54comme tous les hauts fonctionnaires et tous les amis des socialistes,
05:56qui eux se paient des retraites très chères sur le dos des Français.
05:59C'est sûr, comme M. Hollande, qu'on a plusieurs dizaines de milliers d'euros cumulés de retraite,
06:04c'est sûr qu'on n'est pas à six mois près quand on n'a jamais travaillé comme lui.
06:06Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme,
06:11invité de la grande interview européen CNews.
06:14On va parler de la question énergétique, autre cheval de bataille du Rassemblement national.
06:19Et cela pourrait, là aussi, j'imagine, constituer un motif de censure pour vous.
06:24Fin juin, la loi de programmation énergétique a été rejetée par l'Assemblée.
06:28Vous aviez pourtant réussi à imposer quelques-unes de vos conditions.
06:33La réouverture de la centrale de Fessenheim, un moratoire sur les énergies renouvelables,
06:37une sortie des règles de fixation des prix du marché européen de l'énergie.
06:40Qui est responsable de cet échec, selon vous ?
06:42Ce sont les sénateurs LR, les amis de M. Rotaillot.
06:45On a quand même une grande performance, il faut bien le dire, une fois plus,
06:48de ces gens qui se disent à droite, mais qui sont toujours dans la compromission avec M. Macron.
06:53M. Rotaillot, en semaine 1, fait une tribune pour expliquer qu'il est contre les subventions
06:57aux énergies intermittentes et sur les éoliennes.
07:00Et puis en semaine 2, les sénateurs, dont il a présidé le groupe pendant quand même 10 ans,
07:04votent l'inverse, donc ils votent 2 fois plus d'éoliennes sur terre,
07:074 fois plus d'éoliennes sur mer, 10 fois plus de photovoltaïque,
07:10et donc le doublement de la facture des Français.
07:13Parce que derrière les mesures que vous avez énumérées, c'est quoi le but ?
07:16C'est baisser la facture électrique et énergétique des Français.
07:19Et c'est ça avec cette écologie punitive qui tue notre industrie,
07:22qui tue nos artisans et qui tue les familles de France,
07:25qui ont vu leur facture qui a doublé.
07:27Donc si vous payez 2 fois plus pour l'électricité, c'est d'autant moins d'argent
07:30pour se faire des petits plaisirs ou tout simplement nourrir sa famille.
07:33Donc il faut cesser avec cette écologie punitive.
07:36Et quand je vois, si vous voulez quand même, l'obsession, il faut bien le dire,
07:40de ce gouvernement pour gâcher le début de vacances des Français,
07:43en voulant contrôler le nombre de pièces dans leurs maisons comme les soviétiques,
07:46en voulant interdire les piscines, en faisant croire que c'est parce que vous avez une piscine pour vos enfants
07:50que vous saccagez la planète.
07:52En prenant, bref, toutes les pires mesures que les Français ne veulent plus,
07:55sans doute la semaine prochaine, on annoncera l'interdiction des barbecues.
07:59Voilà, bon, on n'en peut plus, on ne peut plus de cette écologie punitive.
08:02Donc revenons sur Terre, arrêtons d'emmerder les Français matin, midi et soir
08:05et prenons des mesures qui leur rendent du pouvoir d'achat
08:08puisque je rappelle que l'argent des impôts, c'est l'argent durement gagné par le travail des Français,
08:13ce n'est pas l'argent de l'État.
08:15Jean-Philippe Tanguy, en ce week-end du 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé
08:19l'accélération de l'augmentation du budget des armées.
08:21Il sera porté à 64 milliards d'euros en 2027 contre 2030 initialement
08:28et c'est le double, ce sera le double par rapport à 2017.
08:31Vous vous en félicitez ?
08:32Ça a toujours été le programme de Marine Le Pen de donner des moyens aux armées.
08:37Marine Le Pen, la première dès 2017, a demandé 3% de PIB.
08:40Alors, on ne peut plus faire 3% de PIB aujourd'hui vu l'état des finances publiques malheureusement
08:43mais nous on veut bien donner de l'argent aux armées
08:45si c'est de l'argent pour nos militaires, pour l'indépendance de la France.
08:48Mais ce n'est pas du tout ça qui se profile, Monsieur.
08:50Aujourd'hui, si on écoute bien Monsieur Macron, mais surtout si on écoute celui à qui il obéit,
08:55visiblement Monsieur Trump, c'est de l'argent pour l'industrie militaire américaine
08:59puisqu'on a entendu Monsieur Trump d'une manière très claire nous expliquer que les pays membres de l'OTAN,
09:03donc tous les pays en particulier européens, dont la France,
09:06allaient acheter du matériel américain pour le redonner aux Ukrainiens.
09:10Mais nous on va acheter plein pot, alors que l'Ukraine aurait dû avoir une aide militaire américaine
09:14avec des prix beaucoup plus favorables.
09:16Donc les pays européens ne vont pas investir dans leur défense souveraine,
09:20on va payer la facture que Monsieur Trump nous présente.
09:24Donc ajouter 3,5 milliards pour payer les Américains
09:26ou pour payer les Américains à travers nos partenaires,
09:29enfin partenaires c'est un bien grand mot en l'occurrence, européens, c'est une arnaque.
09:33En l'occurrence, l'argument qui est avancé par Emmanuel Macron
09:36et par le chef d'état-major des armées,
09:37ce sont les propos qu'aurait tenu Vladimir Poutine.
09:39« La France est mon adversaire principal en Europe »,
09:43or il se trouve que personne, aucun journaliste n'a retrouvé la trace de ses propos.
09:47C'est embarrassant pour vous ?
09:48Non mais c'est très grave, et heureusement qu'il y a des journalistes qui font leur travail.
09:51Le fait que le chef d'état-major des armées,
09:54une personne aussi importante, aussi digne,
09:56en soit à donner des formules qui n'existent pas,
09:58alors est-ce qu'il l'a fait sciemment,
09:59ou est-ce que ses services ou le gouvernement lui donnent de mauvaises informations,
10:02c'est très grave, parce qu'on parle d'un sujet extrêmement grave.
10:04On parle potentiellement d'une guerre sur tout le territoire européen,
10:08voire d'une guerre mondiale.
10:08Donc ce ne sont pas des sujets qu'on peut balancer comme ça,
10:12comme des polémiques avec M. Poutine ou tout d'autres dirigeants importants.
10:15Si les autorités russes, et M. Poutine en particulier,
10:19n'ont pas prononcé cette phrase,
10:21mais que cette phrase a été utilisée pour faire peur aux Français
10:23et aux Européens en général, juste avant des annonces budgétaires,
10:27c'est très grave.
10:27Donc nous, on veut des explications sur ce qui s'est passé,
10:29comment on peut donner une information aussi grave et aussi fausse
10:33à nos compatriotes pour les alerter,
10:35parce qu'après on est interrogé,
10:36moi j'ai été interrogé pendant une semaine,
10:37sur une information qui donc était fausse.
10:40Donc comment voulez-vous que le débat démocratique
10:42se tienne dans des conditions normales ?
10:43Donc moi je félicite ce journaliste courageux, M. Merchet,
10:46parce qu'il a été un peu seul, il faut bien le dire au début,
10:48pour révéler la vérité.
10:50Et j'aimerais qu'on ne passe pas à autre chose
10:52et que le chef des États-majors réponde
10:54de cette situation extrêmement grave,
10:56parce qu'on ne peut pas mentir aux Français
10:58sur un sujet, en général déjà,
11:00mais en particulier sur un sujet aussi grave que la guerre.
11:03L'union des droites est-elle possible en France,
11:07Jean-Philippe Tanguy ?
11:08Jordan Bardella a rencontré Marion Maréchal la semaine dernière,
11:11est-ce que tout va très bien entre eux ?
11:13Mais tout va très bien,
11:14c'est-à-dire que tout le monde a fait une affaire,
11:15alors qu'il y aura des candidats qui soutiennent Mme Maréchal,
11:19Marion, comment dire,
11:21sur les listes ou dans des villes
11:23que le Rassemblement National veut gagner.
11:25C'est juste qu'ils doivent passer
11:26devant la commission d'investiture du Rassemblement National,
11:28puisque c'est une élection très importante
11:30qui va se tenir un an avant la présidentielle,
11:33si ce n'est pas anticipé.
11:34Potentiellement, on peut avoir en permanence une dissolution
11:37et on veut des candidats, si vous voulez,
11:39qui soient alignés.
11:40C'est tout à fait normal,
11:41je ne vois pas ce que ça a de choquant.
11:42Alors certains adversaires ont manipulé cela
11:44pour faire croire à un conflit,
11:45il n'y a aucun conflit, c'est juste.
11:46On veut que les candidats que le Rassemblement National soutiennent
11:50soient connus du Rassemblement National.
11:52Vous seriez prêt à travailler avec Marion Maréchal,
11:55Sarah Knafo, Laurent Vauquiez, Bruno Retailleau aussi par exemple,
11:58puisque Marion Maréchal pourrait le faire.
12:00C'est ce qu'elle a dit sur nos antennes.
12:03Est-ce que vous seriez capable de tout ça
12:04ou est-ce que finalement, ce n'est pas le Rassemblement National
12:08qui fait le plus de résistance sur l'union des droites ?
12:10Mais pas du tout, nous on s'est alliés
12:12avec les gens qui voulaient bien s'allier.
12:13Madame Maréchal a des députés,
12:15trois députés au sein de notre groupe,
12:16tout va très bien.
12:16Moi-même, je viens de Debout la France
12:18avec sept députés.
12:20Il y a des gens qui viennent d'autres parties.
12:22Monsieur Chenu vient de la droite.
12:24Marine Le Pen a rassemblé tous les patriotes,
12:27des gens aussi qui venaient de la gauche souverainiste,
12:29évidemment, voire de la gauche, de la gauche
12:30avec Monsieur Cotarac.
12:31Marine Le Pen a déjà réussi cette alliance
12:33et nos adversaires qui n'ont jamais voulu la soutenir
12:35à des moments décisifs viennent pleurnicher
12:38en expliquant qu'on est très méchants
12:39alors que c'est eux qui se sont présentés contre nous.
12:42Personne n'est dupe de ces mascarades.
12:44Et alors, pour ce qui est de Monsieur Rotailleau
12:45et de Monsieur Vauquiez,
12:46on a eu l'exemple de l'énergie,
12:48on ne peut pas leur faire confiance.
12:49Ce sont des gens qui promettent beaucoup
12:50aux Françaises et aux Français
12:51et dès qu'ils sont en responsabilité,
12:53ils trahissent avec Monsieur Macron
12:54pour avoir une voiture avec chauffeur
12:56et quelques petits avantages,
12:57il faut bien le dire, asséminables.
12:59Donc, l'immigration n'a jamais été aussi forte
13:01que depuis que Monsieur Rotailleau est en place.
13:03L'insécurité est toujours aussi forte.
13:05Les Français assistent à des scènes de barbarie
13:07à peu près toutes les semaines.
13:08Donc, Monsieur Rotailleau est bien sympathique,
13:10mais il a bien vendu son âme
13:11et surtout ses promesses pour être en place.
13:13Donc, on ne peut pas travailler avec des gens comme ça.
13:15Il faut une vraie rupture.
13:17Il faut que les Français,
13:18quand ils en ont leur occasion,
13:19puissent choisir un changement de politique profond,
13:22rompre avec l'endettement,
13:23avec l'insécurité,
13:24avec la submersion migratoire,
13:25avec l'injustice sociale
13:26et que les gens qui travaillent
13:28en aient pour leur argent.
13:29Bref, se débarrasser
13:30de tout ce qui a ruiné la France
13:31depuis 50 ans.
13:32Un mot sur les affaires judiciaires
13:34du Rassemblement National.
13:35Vous dites que tout cela
13:37est le fruit d'une persécution
13:39du lobby bancaire, c'est-à-dire ?
13:41Ce n'est pas que le lobby bancaire,
13:42mais si vous voulez, le lobby bancaire
13:45interdit au Rassemblement National
13:47depuis des années,
13:47parce qu'il faut bien le dire
13:48que si on était au pouvoir,
13:49c'est sûr qu'on mettrait
13:50un peu de justice là-dedans.
13:51Par exemple, sur les frais induits,
13:53tous ceux qui nous regardent
13:53savent bien que dès que vous avez
13:54un petit découvert,
13:55les banques vous tapent
13:56et vous frappent
13:57et vous prennent beaucoup d'argent.
13:59Tout un tas d'abus du système bancaire
14:01sur les prêts,
14:02sur le non-financement
14:03de l'économie réelle.
14:04Moi, je ne compte plus
14:05les entreprises,
14:06dans ma circonscription,
14:07qui ferment ou qui ont des difficultés
14:08parce que les banques
14:09ne jouent pas le jeu,
14:10alors que ce sont des entreprises rentables
14:11et qui peuvent créer de la richesse.
14:13Bref, les banques,
14:14il faut bien le dire,
14:15n'ont jamais prêté
14:16au Rassemblement National
14:17alors qu'ils ont prêté,
14:18par exemple, à l'UMP
14:18et aux Républicains
14:19qui avaient 80 millions d'euros de dettes.
14:21Donc, on voit bien
14:21que tout ça est politique
14:22et qu'on nous reproche
14:23de ne pas avoir de banque
14:24et après,
14:25quand on utilise dans le cadre de la loi
14:26les prêts
14:27que veut bien nous faire nos sympathisants,
14:28on nous tape encore.
14:29Tout ça ayant été validé.
14:31Donc, la Commission Nationale des Comptes
14:32valide nos comptes,
14:33valide les prêts
14:34dans le cadre de la loi
14:35et après,
14:36des années après,
14:37on utilise ça comme prétexte
14:39pour aller perquisitionner
14:40comme le temps des Soviets
14:41le bureau des oppositions.
14:43Donc, quand même,
14:44il faut comprendre
14:44que le président,
14:46le bureau, pardon,
14:47du président du parti d'opposition
14:48et que le bureau
14:50de la candidate principale
14:51de l'opposition Marine Le Pen
14:52et Jordan Bardella
14:53ont été perquisitionnés,
14:54qu'ils ont piqué tous les dossiers,
14:56la préparation des médias,
14:57les notes stratégiques,
14:58les notes tactiques.
14:59Ils ont voulu faire peur,
15:00évidemment,
15:01à ceux qui nous prêtent
15:01et tout le monde avale la pilule.
15:03Eh bien, nous,
15:03on n'avale pas la pilule,
15:04on dit que c'est scandaleux,
15:05comme d'ailleurs,
15:06c'était scandaleux
15:07quand ils avaient fait ça
15:07à M. Mélenchon
15:08et aux Insoumis,
15:10parce que la démocratie,
15:11ce n'est pas
15:11que l'autorité judiciaire
15:13vienne fouiller
15:14dans les dossiers
15:15des partis d'opposition,
15:16surtout quand on n'a rien fait de mal.
15:188h28 sur Europe 1
15:20et sur CNews.
15:21Merci infiniment,
15:21Jean-Pierre Tanguy.
15:23Merci à vous
15:23et bon été à tous.
15:24Députés du Rassemblement
15:26de la Somme.
15:27Malgré le gouvernement
15:28et de vouloir nous priver nos piscines.
15:28On a entendu votre message ce matin.
15:30Merci infiniment.
15:31Merci.
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