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Armées de réserve : «L’enjeu principal pour la réserve, c’est la fidélisation» souligne le Colonel Charles-Henri de Gouvion Saint-Cyr
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Et je salue mes camarades de la première heure.
00:06
Bonsoir Alexandre Malafaille, fondateur du Think Tank Sinopia.
00:09
Bonsoir Victor Hérault, journaliste politique à Valeurs Actuelles.
00:13
Et deux invités pour commenter le 14 juillet.
00:16
Et puis la défense quand même de la France.
00:18
Bonsoir Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions de défense.
00:21
Sommes-nous prêts pour la guerre ?
00:23
C'est votre dernier livre aux éditions Robert Laffont.
00:25
Bonsoir mon colonel Charles-Henri de Gouvion-Saint-Cyr,
00:29
chef de corps du 24e Régiment d'Infanterie,
00:32
ce qu'on appelle les Braves.
00:33
Et alors une spécificité, Charles-Henri de Gouvion-Saint-Cyr,
00:37
c'est que votre régiment est composé uniquement de réservistes.
00:41
Vous êtes vous-même un réserviste.
00:43
Tout à fait.
00:43
Donc effectivement le 24e Régiment d'Infanterie
00:46
est un régiment basé à Versailles
00:49
dont la mission est de contribuer à la défense opérationnelle de l'île de France
00:54
et qui a la particularité d'être le seul régiment de l'armée de terre
00:57
qui est, alors pas exclusivement,
01:00
mais très majoritairement composé de réservistes.
01:03
Le régiment compte 800 militaires,
01:05
il y a 14 militaires d'actifs
01:06
et tous les autres sont des militaires de réserve,
01:08
c'est-à-dire des gens qui ont une autre activité professionnelle
01:11
qui est leur activité principale
01:13
et qui, en plus de cette activité principale,
01:16
servent sous les drapeaux,
01:19
s'entraînent et participent aux missions de l'armée de terre.
01:22
Donc vous par exemple ?
01:24
Vous avez un autre métier dans la vie civil ?
01:27
Oui, moi je suis dans le civil,
01:28
je suis avocat associé dans un cabinet qui s'appelle Goodwin
01:31
qui fait du droit des affaires,
01:33
c'est-à-dire qui est spécialisé dans le capital investissement,
01:35
donc les fusions acquisitions, les LBO,
01:37
les structurations de fonds d'investissement.
01:39
Et je suis donc également chef de corps du 24e mairie,
01:43
donc ma femme est très méritante.
01:44
Merci de lui rendre hommage ce soir sur Europe 1.
01:47
Charles-Henri de Gouvion-Saint-Cyr.
01:49
Une première remarque ou un petit commentaire,
01:52
Alexandre Maleffaille peut-être ?
01:54
Non, mais sur ce régiment que vous commandez, bravo,
01:58
il y a un vrai plan de montée en puissance
02:00
de la réserve opérationnelle.
02:03
Où est-ce qu'on en est ?
02:04
Est-ce que vous pensez qu'on tiendra les ambitions
02:06
ou les objectifs qui ont été fixés ?
02:08
Alors, je ne peux vous répondre que pour ce qui me concerne,
02:12
donc en ce qui concerne le régiment,
02:14
il a été créé en 2013,
02:17
donc on est parti de zéro en 2013,
02:18
on est 800 aujourd'hui.
02:21
Le régiment a un flot de recrutement très soutenu,
02:25
donc il n'y a absolument aucun problème de recrutement
02:27
dans la réserve opérationnelle.
02:28
C'est-à-dire qu'il y a plus de demandes que d'offres, entre guillemets ?
02:31
En tout cas, ça veut dire qu'on met un certain temps
02:33
à absorber la demande,
02:35
puisqu'il faut recruter,
02:37
déjà faire le tri des gens qui s'assuraient
02:42
que ce qu'ils attendent, c'est effectivement ce qu'ils vont trouver,
02:45
et ensuite il faut les former,
02:46
donc tout ça prend du temps.
02:47
Mais ce constat,
02:51
en Ile-de-France, il y a un gros bassin de population,
02:53
donc c'est normal que le flux de recrutement soit important.
02:56
C'est également le cas dans l'ensemble de la France.
02:59
Il y a un vrai flux de volontariat.
03:02
Je pense que l'enjeu principal pour la réserve,
03:07
c'est plutôt la fidélisation,
03:08
c'est-à-dire d'arriver à ce que les gens
03:11
restent suffisamment longtemps dans la réserve.
03:15
Aujourd'hui, pour mon régiment,
03:16
la fidélisation moyenne, c'est 4 ans,
03:19
ce qui n'est pas mal, mais ce qui n'est pas suffisant.
03:23
Et ça, c'est un peu un sujet qui concerne tout le monde,
03:26
parce que ça concerne en premier lieu l'institution,
03:29
parce qu'à nous de donner l'envie de poursuivre dans la réserve,
03:34
mais ça concerne également le monde économique,
03:38
parce que la grande difficulté du réserviste,
03:42
c'est ce par quoi vous avez commencé à m'interroger,
03:45
c'est-à-dire qu'il faut concilier sa vie de famille,
03:49
sa vie professionnelle qui est celle qui vous nourrit,
03:51
qui est celle qui nourrit votre famille,
03:53
qui vous donne votre statut social,
03:55
votre place dans la société,
03:56
et en plus de ces deux vies,
03:59
une vie de réserve qui consiste à s'entraîner,
04:02
à passer une partie de ses week-ends,
04:04
une partie de ses vacances,
04:06
à servir sous les drapeaux avec un entraînement dur.
04:09
Chez nous, la moyenne, c'est 34 jours d'activité par an.
04:12
C'est ce qu'on constate,
04:13
ce n'est pas ce qu'on demande,
04:14
c'est ce qu'on constate.
04:16
C'est le fameux 13ème mois.
04:18
Jean-Dominique Merchet,
04:19
la question de la réserve,
04:20
elle a été mise en avant par le président de la République,
04:22
et du coup, elle devient très importante.
04:24
Oui, ce que vient d'expliquer le colonel Gouvion-Saint-Cyr,
04:28
est l'illustration vraiment parfaite de ce qu'il faut faire,
04:32
et de ce que le gouvernement, le président, ont lancé.
04:37
C'est-à-dire qu'il y a 30 ans,
04:39
il a été décidé de mettre fin au service militaire obligatoire,
04:42
à la conscription,
04:43
et on a réussi vraiment,
04:45
de manière assez exceptionnelle,
04:47
la professionnalisation des armées
04:50
que le monde entier nous envie.
04:53
Mais il a manqué un élément,
04:55
c'est-à-dire qu'il a manqué
04:56
cette enceinte d'articulation
04:57
entre le monde civil et le monde militaire,
05:00
et ça, ça s'incarne par la réserve.
05:02
Donc, il y a une volonté très forte,
05:04
notamment du ministre des Armées,
05:05
Sébastien Lecornu,
05:07
de pousser ça.
05:08
Je pense qu'il faut y aller,
05:09
il faut y aller sans doute plus loin.
05:11
Il y a un modèle qui est le modèle américain.
05:13
Aux Etats-Unis,
05:14
depuis les années 70,
05:16
il n'y a pas d'opération militaire,
05:19
quelle qu'elle soit,
05:20
sans participation des réservistes,
05:22
ou de la garde nationale,
05:24
qui est une autre forme de réserviste aux Etats-Unis.
05:26
Il faut aller vers ça,
05:28
parce que la fidélisation,
05:30
dont parle le colonel,
05:32
c'est évidemment la capacité
05:33
d'y consacrer du temps,
05:35
mais c'est aussi l'intérêt des missions.
05:37
Et plus les missions seraient intéressantes,
05:40
plus les missions correspondront
05:41
à celles de soldats professionnels,
05:44
et plus les gens seront volontaires
05:46
pour y participer,
05:47
et pour y rester.
05:47
Victor Hérault a l'air bien silencieux,
05:49
mais c'est parce qu'il a peur
05:50
d'être entraîné, en fait,
05:51
dans le régiment du colonel Goumère Sassière.
05:54
Non, je suis extrêmement admiratif
05:56
devant le,
05:57
à la fois le sens du devoir,
05:58
et le sens du sacrifice,
06:00
étant donné le temps que vous consacrez,
06:01
en plus de votre métier,
06:02
de votre famille,
06:03
à l'armée de réserve,
06:05
et donc à la protection du pays,
06:07
de nos valeurs,
06:08
et tout ce qui s'ensuit.
06:09
Je me demande si le...
06:11
Parce que je pense à un ami
06:12
qui lui aussi est réserviste,
06:13
lui aussi, pardonnez-moi,
06:15
est-ce que le service militaire obligatoire
06:18
et la réserve sont antinomiques
06:21
ou bien complémentaires,
06:22
ou bien n'ont rien à voir l'un et l'autre ?
06:25
Jean-Démy, merci.
06:25
Alors, je crois que le service militaire obligatoire
06:27
tel qu'on l'a connu,
06:28
il est mort et enterré.
06:30
Sauf catastrophe de grande ampleur,
06:33
nous ne y reviendrons pas.
06:34
En revanche, ce qu'il faut,
06:36
c'est faire appel au volontariat.
06:38
Et le volontariat,
06:39
il y a suffisamment de volontaires.
06:41
On considère, en général,
06:44
dans nos nations occidentales,
06:45
et en France en particulier,
06:47
où il y a une forte tradition militaire,
06:49
15 jeunes sur 4,
06:50
c'est-à-dire quand même 25% d'une classe d'âge.
06:53
Une classe d'âge,
06:54
c'est 700, 800 000 jeunes,
06:56
à un moment donné,
06:57
se disent,
06:58
ouais, je ferais bien quelque chose avec l'armée.
07:00
Pas forcément une carrière dans l'armée,
07:02
mais un temps dans l'armée,
07:04
que ce soit un temps de service militaire
07:06
pendant 6 mois, 8 mois, 1 an, que sais-je.
07:09
Et puis après, pourquoi pas,
07:11
d'y rester un peu plus longtemps,
07:13
pour des périodes.
07:14
Donc, le potentiel est là.
07:16
Il ne faut pas revenir au modèle
07:17
du 19e siècle ou du 20e siècle,
07:19
qui correspond à un autre monde,
07:21
à un autre monde géopolitique,
07:23
à un autre monde social.
07:24
Il faut miser,
07:26
et c'est ce que le gouvernement fait,
07:27
avec raison, je pense,
07:29
sur le volontariat,
07:31
et des volontaires,
07:32
on en trouvera.
07:34
Charles-Henri,
07:34
comment est-ce que les militaires d'actifs,
07:37
entre guillemets,
07:38
donc ceux qui en font une carrière professionnelle,
07:39
vous regardent ?
07:40
Est-ce que, d'abord,
07:41
vous faites les mêmes missions qu'eux,
07:43
même si, évidemment,
07:43
à chaque régiment,
07:45
une mission différente,
07:46
à chaque arme,
07:46
une mission différente,
07:47
mais est-ce qu'il y a,
07:50
j'allais dire,
07:50
la même exigence
07:51
pour un réserviste
07:53
que pour un militaire d'actifs ?
07:56
Oui, il y a tout à fait
07:57
la même exigence.
07:59
Je pense que la réserve
08:00
est très reconnue
08:01
par l'actifs.
08:03
Aujourd'hui,
08:04
il n'y a pas de différence formelle,
08:08
c'est-à-dire que
08:09
le réserviste ne se distingue pas
08:11
du militaire d'actifs
08:13
dans son équipement,
08:16
dans son entraînement,
08:17
ni dans les missions
08:18
qui lui sont confiées.
08:20
Après, il y a forcément
08:21
une différence
08:22
qui tient à l'expérience.
08:24
On ne peut pas demander
08:25
la même chose
08:25
à quelqu'un
08:27
qui fait son métier
08:29
34 jours par an
08:31
qu'à quelqu'un
08:32
qui le fait toute l'année.
08:34
Donc, la différence,
08:35
il y en a forcément une.
08:37
Mais aujourd'hui,
08:38
toutes les opérations
08:40
menées par l'actifs
08:41
comportent des réservistes
08:43
et l'actif
08:45
reconnaît
08:47
très volontiers,
08:48
cette distinction
08:50
active-réserve,
08:52
elle est faite
08:52
parce qu'il y a
08:53
une différence
08:53
de statut,
08:54
de contrainte,
08:56
de niveau d'entraînement,
08:57
mais dans la réalité
08:58
des choses,
08:59
un état-major fonctionne
09:00
avec des militaires
09:01
à qui on ne demande pas
09:02
s'ils sont d'actifs
09:03
ou de réserve.
09:03
Oui, mais du coup,
09:04
il y a des conditions aussi.
09:06
S'il y a les mêmes exigences,
09:07
il faut qu'on soit en forme,
09:08
il faut qu'il y ait une série
09:09
de...
09:10
Il y a exactement...
09:10
Il y a une aptitude au tir,
09:11
j'imagine.
09:12
Tout à fait,
09:12
il y a les mêmes conditions,
09:14
il y a les mêmes formations,
09:15
les mêmes brevets,
09:16
diplômes doivent être passés.
09:18
C'est tout à fait ce qu'on fait.
09:19
Dans notre régiment,
09:20
on a toute la capacité
09:23
pour réaliser ces entraînements
09:24
nous-mêmes.
09:26
On fait un effort particulier
09:28
pour que l'actif
09:29
et la réserve
09:30
s'entraînent ensemble,
09:31
que la réserve
09:32
ne soit pas cantonnée.
09:33
Alors,
09:33
pour un régiment
09:34
comme le mien
09:35
qui est à très forte
09:36
dominante de réserve,
09:37
c'est un sujet important,
09:39
mais on a quatre fois par an
09:41
en moyenne
09:42
des exercices conjoints
09:43
avec d'autres régiments
09:45
qui sont des régiments d'actifs.
09:46
En ce moment,
09:47
on a une centaine,
09:49
petite centaine
09:50
de soldats
09:51
qui sont engagés
09:51
dans la mission Sentinelle.
09:53
On en a une trentaine
09:54
qui sont au centre d'entraînement
09:56
au combat en zone urbaine
09:57
en train de faire
09:59
un camp de deux semaines
10:00
pour s'entraîner
10:01
avec des unités d'actifs.
10:02
Donc,
10:03
c'est quelque chose
10:03
qui est complètement
10:04
dans la pratique.
10:06
Nos auditeurs
10:08
s'en rendront peut-être
10:09
compte au son de ma voix,
10:10
mais je n'ai pas connu
10:10
le service militaire.
10:11
En revanche,
10:12
mes parents et grands-parents
10:13
m'ont beaucoup parlé
10:13
de l'importance
10:14
du service militaire
10:15
vis-à-vis du brassage social.
10:17
Est-ce qu'il y a
10:18
le même brassage
10:19
vis-à-vis des réservistes
10:20
qui sont donc des volontaires
10:22
qu'il y avait
10:22
vis-à-vis
10:23
du service militaire obligatoire ?
10:26
Oui,
10:27
tout le monde
10:28
est le bienvenu.
10:30
Donc,
10:30
on trouve de tout.
10:31
Il y a tous les profils
10:32
dans notre régiment.
10:35
il y a beaucoup
10:36
d'étudiants
10:37
parce que c'est
10:38
je pense qu'il y a
10:39
une question d'âge
10:39
l'armée
10:40
comme un monde jeune
10:41
et puis c'est un moment
10:42
probablement dans la vie
10:43
où on a pas mal
10:44
de temps libre
10:45
mais vous avez absolument
10:46
toutes les classes sociales.
10:48
Une fascination
10:49
qui arrive sans doute
10:49
plus vite
10:50
quand on a 17 ans
10:51
que plus tard.
10:52
Quoique,
10:53
je sais qu'Alexandre Malafa
10:54
est fasciné
10:55
donc il pourrait
10:55
devenir réserviste
10:57
à son âge.
10:58
Je suis dans la réserve citoyenne
10:59
parce que pas mal
11:01
c'est une autre forme
11:01
de réserve.
11:02
Ce qui est intéressant
11:04
en fait avec les réserves
11:05
la réserve opérationnelle
11:06
est celle effectivement
11:07
qui est la plus en pointe
11:08
et la plus engageante
11:09
si je puis dire
11:09
parce que pour le coup
11:10
on signe vraiment un contrat
11:11
ce qui n'est pas le cas
11:12
de la réserve citoyenne
11:12
qui est plus soft
11:14
mais qui nécessite
11:15
quand même un véritable engagement
11:16
c'est qu'en fait
11:16
les armées peuvent aller chercher
11:17
aussi des expertises de pointe
11:19
dans toute une série de domaines
11:20
où à un moment donné
11:21
dans le privé
11:22
vous êtes au top
11:23
sur le cyber
11:24
ou plein d'autres activités
11:25
et puis vous allez accompagner
11:26
les armées
11:27
dans des missions spécifiques
11:28
pour en effet
11:29
apporter votre expertise
11:31
votre pointe de compétence
11:31
et ça, ça fonctionne aussi
11:32
très bien
11:33
y compris dans des sujets
11:34
qui sont sensibles.
11:36
On va marquer une pause
11:37
dans cette Europe un soir
11:38
avec Jean-Dominique Merchet
11:39
avec le colonel
11:40
Charles-Henri de Gouvillon-Saint-Cyr
11:41
Alexandre Malafaille
11:43
et Victor Héron
11:43
on se retrouve dans un instant
11:45
on va évoquer notamment
11:45
les mots du président
11:46
de la République
11:47
jamais cette liberté
11:49
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11:50
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Budget 2026 : François Bayrou présente son plan d’économies, voici les pistes évoquées
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Tour de France 2025 : journée de relâche pour les cyclistes, quel est le premier bilan de ces dix jours de course ?
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Budget 2026 : quelles pistes pour trouver 40 milliards d’économies ?
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EXTRAIT - Fête nationale : les forces de l'ordre enchaînent les contrôles et saisies d'engins pyrotechniques
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