- 12/07/2025
Atmosphère de fin de règne de Paris à Bruxelles. Blocages institutionnels, justice à géométrie variable, affaires étouffées, opposants harcelés… En pleine tourmente, l’Union européenne d’Ursula von der Leyen semble s’enfoncer dans une fuite en avant autoritaire inquiétante. Paris et le pouvoir d’Emmanuel Macron suivent la même pente glissante.
📣 Cette semaine dans "Le Samedi Politique", Virginie Joron, député européen du Rassemblement National, tire la sonnette d’alarme.
🚨 Motion de censure contre Ursula von der Leyen : échec de l’opposition ou prémices de la victoire contre l’élite corrompue ?
🚨 L’UE : vers l’implosion ou l’autoritarisme ? Cette motion de censure a en tout cas eu le mérite de montrer les eurodéputés sous leur vrai visage. Certains groupes comme ECR ont d’ailleurs montré des désaccords complets, laissant même présager des éclatements de groupe politique.
🚨 Corruption autour de Pfizer : Ursula von der Leyen a toujours refusé de révéler ses SMS avec Albert Bourla, le patron de la firme de Big Pharma qui fabriquait les dits-vaccins. Pourtant, les poursuites contre elles ont peu de chances d’aboutir. Sommes-nous face à l’impunité des puissants ?
🚨 Perquisition au siège du RN, inéligibilité de Marine Le Pen, non-lieu pour Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn : Peut-on encore faire confiance à la Justice ?
🚨 Épidémies de suicides : Doutes, rumeurs, défiance... les peuples européens se sentent trahis.
⁉️ Alors que les élites verrouillent le système, comment retrouver la maîtrise de notre destin commun ?
📺 Une émission sans filtre, avec l’une des élues les plus offensives du Parlement européen.
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📣 Cette semaine dans "Le Samedi Politique", Virginie Joron, député européen du Rassemblement National, tire la sonnette d’alarme.
🚨 Motion de censure contre Ursula von der Leyen : échec de l’opposition ou prémices de la victoire contre l’élite corrompue ?
🚨 L’UE : vers l’implosion ou l’autoritarisme ? Cette motion de censure a en tout cas eu le mérite de montrer les eurodéputés sous leur vrai visage. Certains groupes comme ECR ont d’ailleurs montré des désaccords complets, laissant même présager des éclatements de groupe politique.
🚨 Corruption autour de Pfizer : Ursula von der Leyen a toujours refusé de révéler ses SMS avec Albert Bourla, le patron de la firme de Big Pharma qui fabriquait les dits-vaccins. Pourtant, les poursuites contre elles ont peu de chances d’aboutir. Sommes-nous face à l’impunité des puissants ?
🚨 Perquisition au siège du RN, inéligibilité de Marine Le Pen, non-lieu pour Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn : Peut-on encore faire confiance à la Justice ?
🚨 Épidémies de suicides : Doutes, rumeurs, défiance... les peuples européens se sentent trahis.
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NewsTranscription
00:00Il fut un temps pas si lointain, où TV Liberté a explosé les compteurs sur la plateforme Google YouTube.
00:06Et c'est alors qu'est survenue l'inimaginable.
00:08Une censure brutale, totale, sans appel.
00:10Non pas une simple suspension, mais la fermeture pure et dure de nos chaînes par Google.
00:15Mais parce que nous dérangeons.
00:17Une nouvelle attaque politique est survenue, plus sournoise, plus insidieuse, mais aussi plus meurtrière, la censure bancaire.
00:24Et le choc a été d'une ampleur inégalée.
00:26Une perte sèche estimée à ce jour à 300 000 euros, et cela en quelques semaines.
00:32Et une nouvelle fois, nous ne nous sommes pas laissés abattre.
00:35La riposte a été immédiate.
00:37Notre président, Philippe Millot, a sollicité tous les conseils possibles et interpellé le président du Sénat,
00:43appelant à voter enfin, en seconde lecture, la loi visant à lutter contre la fermeture arbitraire des comptes bancaires.
00:50Il entend aussi obtenir réparation en portant l'affaire devant la justice et faire rendre gorge à ceux qui ont tenté d'étouffer TVL financièrement.
01:00Vous l'avez bien compris, TV Liberté est plus qu'une chaîne, c'est un combat.
01:04Un combat pour la liberté de penser, de parler, d'informer, dans un monde obscurci par une démocratie confisquée et une forme de totalitarisme larvé.
01:13Et ce combat, nous ne le perdrons pas, à condition de ne pas relâcher l'effort.
01:18Vous avez compris que nous avons vraiment besoin de votre aide, et ce, avant le 20 juillet, date où nous devons faire face à de vraies grosses échéances.
01:28C'est donc un appel à l'aide que nous vous lançons.
01:31Ce combat auquel nous sommes confrontés, nous ne pouvons pas le perdre.
01:43Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Samedi Politique.
02:06Cette semaine au programme, on va s'intéresser à cette atmosphère qui devient littéralement irrespirable en Europe.
02:13Blocages institutionnels, défiance vis-à-vis de la justice, vagues de suicides.
02:19Les Européens, à commencer par les Français, se sentent littéralement dépossédés de leur destin.
02:24Alors, quels sont les ressorts du système en place ? Comment en sortir ? Comment renverser la table ?
02:29C'est tout ce que nous allons voir tout de suite avec mon invité.
02:31Mais avant toute chose, vous le savez, chers amis, je compte sur vous pour le succès du Samedi Politique.
02:36Alors, pensez à m'accorder quelques instants pour cliquer sur le pouce en l'air, pour relayer cette vidéo.
02:42Et puis, bien sûr, on se retrouve dès à présent dans les commentaires. C'est parti.
02:56Bonjour Virginie Joron. Merci beaucoup d'être dans le Samedi Politique avec nous.
03:00Vous êtes députée européenne pour le Rassemblement national depuis 2019.
03:05On vous connaît bien sûr pour votre combat sans limite contre la corruption au Parlement européen,
03:11et notamment dans toutes ces affaires liées au Covid-19.
03:14On y reviendra un peu plus tard dans cette émission.
03:17Pour commencer, j'ai une question très simple, Virginie Joron, parce qu'on n'a pas souvent l'occasion de discuter.
03:22Est-ce que vous allez bien ? Est-ce que vous êtes en forme ? Est-ce que vous n'avez pas un peu envie d'être déprimée ?
03:28Non, bonjour et merci pour l'invitation. Pas du tout, au contraire, je pense qu'on a gagné, mine de rien, même si on voulait qu'elle parte.
03:36Mais en tout cas, c'était un très bon signe avant de partir en vacances.
03:39On a convoqué Ursula von der Leyen, c'est ça qu'il faut retenir.
03:42On a réussi à s'organiser en quelques temps avec plusieurs députés pour la convoquer avec tout son collège de commissaires,
03:50pour qu'elle rende des comptes, surtout sur le sujet du Pfizer-Gate.
03:53Donc non, effectivement, honnêtement, je savais qu'une majorité de lâches allaient voter pour von der Leyen.
04:01Donc ce n'est pas une surprise.
04:02Par contre, ce qui est intéressant, c'est de voir qu'on a réussi à s'organiser avant les vacances pour convoquer Ursula von der Leyen.
04:11Et puis là, on verra, on va décrypter un petit peu les postures de chacun pour expliquer pourquoi ils n'ont pas voté von der Leyen,
04:17ce qui est très intéressant politiquement.
04:18Alors vous rentrez tout de suite dans le vif du sujet, puisque vous faites bien sûr référence à la motion de censure
04:23qui a été votée au Parlement européen jeudi dernier.
04:27C'était une motion de censure qui avait été déposée par un député roumain, dont le nom est Georges Piperia.
04:35Il était issu du groupe ECR.
04:37Alors ça, c'est original, parce qu'on ne peut pas considérer que le groupe ECR était spécialement favorable à la démission,
04:46au retour d'Ursula von der Leyen, puisque notamment Georgia Méloni, bien sûr, n'a pas voté en faveur de cette motion de censure,
04:54que vous, vous avez soutenue dès le départ, puisque vous avez signé le texte initial aux côtés de Thierry Mariani, d'ailleurs, rappelons-le,
05:00mais aussi de Sarah Knafo, députée Reconquête.
05:02Oui, tout à fait. Effectivement, ça démontre qu'il y a effectivement une fissure qui est en train de se mettre en place au sein du groupe ECR.
05:10Mais vous l'avez dit, Georges Piperia est roumain du groupe Aour, et c'est lui qui a eu l'initiative de mettre en œuvre cette motion.
05:16Moi, je le connais très bien, puisque j'avais suivi, vous savez, le dossier de l'annulation des élections en Roumanie.
05:21C'est comme ça qu'on s'est rencontrés, on a travaillé ensemble dans différentes commissions.
05:27Et c'est vrai, quand j'ai vu cette motion, j'ai dit tout de suite, Georges, tu peux compter sur moi, sur la signature.
05:33Et ce soutien était franc, clair et précis.
05:38Mais c'est vrai que dès le départ, il me l'avait dit, il n'avait pas le soutien des fratelles d'Italia,
05:43donc les Italiens de Georges Germiloni, parce qu'on sait très bien qu'elle marche main dans la main avec Ursula von der Leyen.
05:49Et donc, de ce fait, excusez-moi, mon chat, là, elle s'increuse.
05:52Il est en pleine forme, lui aussi, ça l'intéresse beaucoup, Ursula von der Leyen.
05:55Exactement. Et de ce fait, c'est vrai qu'il a eu beaucoup de pression.
06:00Moi, il m'avait dit, Virginie, je n'en reviens pas, beaucoup de pression.
06:04Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il a été soutenu par une grande partie des députés du PIS, des Polonais.
06:10Parce que c'est intéressant de voir que c'est concomitant aux élections.
06:13C'est-à-dire qu'il y a eu le déclencheur, effectivement, il y avait le Pfizer-Gate,
06:16mais surtout pour Georges Piperia, qui est juriste, qui est avocat, une professeure à l'université en Roumanie.
06:25Le déclencheur, ça a été l'annulation des élections.
06:27C'est-à-dire que ça, c'était une atteinte à la démocratie.
06:29Et les Polonais l'ont suivi parce qu'eux aussi, ils ont eu des difficultés à faire entendre les résultats.
06:35Même aujourd'hui, c'est encore contesté par Donald Tusk.
06:38Et donc, de ce fait, ils ont tout de suite soutenu cette motion avec Georges Piperia.
06:42Mais après, c'est vrai que c'est une résolution, une motion individuelle.
06:45Il fallait chercher des autres signatures.
06:47Et donc, on a réussi tous à co-signer cette initiative,
06:51mais au détriment, effectivement, de la volonté de Georgia Melloni,
06:56qui a demandé à ses députés italiens de faire pression sur Georges Piperia.
07:01D'ailleurs, ce qui était intéressant, c'était qu'au tout début de la signature de cette motion,
07:05vous aviez aussi des membres du PPE, des Slovènes, d'ailleurs.
07:08Ils étaient un petit groupe, beaucoup de pression aussi de la part de leur groupe politique.
07:11Ils ont enlevé leur signature entre-temps.
07:14Parce que ça aussi, c'est intéressant de voir que tant que la motion n'est pas déposée,
07:17il y a des pressions pour enlever des signatures.
07:20Ça aussi, c'est hors cadre, c'est hors règlement.
07:23C'est juste une espèce de coutume qu'ils ont mis en place pour est-ce qu'ils veulent éviter la motion.
07:27En fait, c'est pour ça que je suis encore en pleine forme,
07:29parce qu'au détriment de toutes ces pressions,
07:33on change les règles la dernière minute,
07:36eh bien, on a réussi à déposer cette motion.
07:38Pour nous, c'est quand même une sacrée victoire,
07:40parce qu'il n'y en a pas une depuis plus de dix ans.
07:42Et ils ne s'y attendaient pas, parce qu'ils pensaient, honnêtement,
07:47ils pensaient que Georges Améloni la bloquerait.
07:49Parce que c'était ça, en fait, leur intention.
07:50Ils voulaient bloquer la motion.
07:52Et ce qui est intéressant, c'est qu'hier, à la session de vote,
07:57vous pouvez le voir, si vous faites un zoom,
07:59qu'il y a l'ouverture de la session.
08:01Tout le monde arrive, quelques-uns arrivent en retard,
08:03on les attend.
08:04Et en fait, tout le groupe de Fratelli d'Italia,
08:07il attendait à l'entrée.
08:09D'accord ?
08:09Et dès que les votes se sont passés,
08:11vous avez vu tout ce petit groupe qui est arrivé comme une fleur
08:14s'installer et voter après.
08:16Parce qu'ils n'avaient même pas, comment dire,
08:18le courage de montrer qu'il fallait qu'ils se positionnent.
08:21Parce qu'il y a trois positions de vote.
08:23C'est contre, pour ou abstention.
08:25Et effectivement, l'abstention de la plénière.
08:29Mais c'est ce qu'ils ont fait.
08:31Donc, cette hypocrisie totale qui a été vue,
08:36effectivement, laissera des traces dans leur groupe.
08:38Parce que ça veut dire qu'il y a des tensions en amont.
08:42Pendant le vote, on l'a vu, ce manque de courage.
08:44Et puis maintenant, les effets à venir,
08:46même si Mme Vandelarienne ne part pas,
08:49mais elle est gratignée par cette motion
08:52et par cette initiative du groupe ECR.
08:54Parce que le groupe ECR, il est partenaire de beaucoup de dossiers,
08:59de votes, d'amendements, de délégations avec le PPE.
09:03C'est-à-dire que le PPE a essayé, pendant la première année,
09:07de travailler avec les socialistes, les écologistes et les macronistes.
09:11Mais ils se sont rendu compte que sur des dossiers,
09:13notamment sur le Green Deal, sur la PAC,
09:16eh bien, ils voient bien que toute la politique
09:19qui a été mise en œuvre pendant cinq ans par von der Leyen
09:21au regard du Green Deal, ça a un impact surtout en Allemagne.
09:24On voit que l'industrie automobile est en train de mourir.
09:26On voit que les entreprises ne sont pas en pleine forme.
09:29On voit qu'il y a eu grandes agriculteurs.
09:31Donc, si vous voulez, ils ont pris en compte cela, le PPE allemand.
09:33Et donc, c'est pour cette raison qu'il y a eu une tendance
09:35à vouloir chercher des voix du côté de Mélanie, du côté de Serre
09:39et même du côté de notre groupe, les Patriotes.
09:41Donc, effectivement, on sait que cette motion et ce vote
09:44qui paraît anodin pour certains,
09:47qui paraît peut-être une victoire ou pour certains
09:49parce qu'une espèce de majorité à reconduire en der Leyen,
09:52c'est le vernis qui cache la réalité.
09:56Oui, parce qu'il faut le dire, il n'y a que 175 députés
09:59qui ont voté pour la motion, donc contre von der Leyen.
10:03En gros, il en fallait plus du double pour réussir
10:06à hâter son départ, j'allais dire,
10:09et voter cette motion de censure du Roumain.
10:13Vous avez dit beaucoup de choses sur lesquelles
10:15il faudrait qu'on revienne, notamment ces pressions
10:18qui ont eu lieu sur le groupe ECR, sur les membres du groupe ECR.
10:22Donc, pour je résume rapidement pour nos téléspectateurs,
10:24il faut bien comprendre, cette motion a été présentée
10:27par un député roumain qui est membre du groupe ECR,
10:31groupe qui est présidé par Giorgia Meloni,
10:33donc la présidente du Conseil italien,
10:35dont le groupe de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia,
10:38est très important et très influent.
10:40Il y a également d'autres députés qui, eux,
10:44donc Giorgia Meloni a donné la consigne
10:45de ne bien sûr pas voter cette motion de censure,
10:48qui pourtant a été présentée par un membre de son groupe,
10:50et d'autres membres ont voté en faveur de cette motion de censure.
10:54Donc, on assiste littéralement à une explosion du groupe ECR,
10:57pour le moment, et puis ces pressions que vous nous racontez,
11:00on ne peut pas s'empêcher de les mettre en parallèle
11:03avec ces histoires de cathargate, ces histoires de corruption,
11:06auxquelles vous faites référence, notamment autour de Pfizer, etc.
11:12On se dit, mais qu'est-ce que c'est que cette institution
11:15qu'est le Parlement européen, en réalité,
11:17où les députés ne peuvent pas voter en leur âme et conscience,
11:20où il y a une pression de groupe ?
11:21Qu'est-ce que c'est que ça ?
11:22Racontez-nous votre vision de l'intérieur.
11:24Écoutez, c'est vraiment la photographie de la réalité
11:27de ce Parlement européen.
11:28On vous fait croire qu'il y a une démocratie,
11:30et en fait, à l'intérieur, il n'y a que du chantage,
11:32des pressions, des lobbyistes, de la corruption.
11:34Vous avez résumé un petit peu cette image déplorable du Parlement.
11:39Pourquoi ? Je vais vous donner plusieurs exemples.
11:40Déjà, pression du PPE pour faire enlever des signatures
11:43de la motion pour les Slovènes, parce qu'en échange,
11:46qu'est-ce qu'ils vont proposer ?
11:47Des postes, des vice-présidences, des délégations.
11:49Ça marche au chantage.
11:51Là, le plus gros chantage qu'on a découvert le jour du vote,
11:54c'est-à-dire qu'en début de semaine,
11:55les socialistes qui ne sont pas en faveur aujourd'hui
11:59de la politique de van der Leyen.
12:01Il y a trois semaines, j'étais sur un autre dossier
12:04qui s'appelle les Green Claims, c'est-à-dire
12:05les allégations vertes, c'est-à-dire toutes les publicités
12:08de certaines entreprises pour favoriser le fait
12:14qu'eux aussi embrassent l'écologie, vont vous vendre,
12:17qu'eux aussi respectent l'écologie, avec un étiquetage, avec…
12:20Donc nous, il y avait un dossier à ce sujet pour contraindre
12:24encore plus ces entreprises à aller plus dans l'écologie
12:28et surtout quand ils disent, par exemple,
12:31si vous prenez le train, vous allez sauver la planète,
12:34il faudra le prouver avec des audits extérieurs.
12:36Et donc c'est vrai que c'était un dossier qui était contraignant,
12:38encore une fois, pour l'industrie.
12:40Et on s'est mis d'accord avec d'autres groupes politiques,
12:42le PPE notamment et l'ECR, et on a demandé à la Commission
12:46de retirer le texte, aux grandes dames des socialistes,
12:48aux grandes dames des écologistes, aux grandes dames des mochronistes.
12:51Et qu'est-ce qu'ils ont fait il y a trois semaines ?
12:53Ils ont envoyé une lettre à Mme von der Leyen,
12:55la critiquant, lui demandant de raison pour revenir sur ces dossiers.
13:02Donc ils l'ont critiqué ouvertement,
13:04ils lui disaient même que c'était une dérive vers l'extrême droite
13:07et qu'ils ne soutiendraient plus Mme von der Leyen
13:09si elle continuait comme cela.
13:12Mais ils ne savaient pas qu'on allait déposer la motion.
13:14Donc on a posé cette motion entre-temps
13:16et donc on leur a donné l'opportunité finalement
13:18de s'exprimer contre von der Leyen.
13:21Ils avaient donc l'opportunité, comme nous,
13:22de la sanctionner pour eux ce motif,
13:24même si nous ne le partageons pas.
13:26Et donc l'hypocrisie est totale.
13:28Ce qu'ils ont fait, c'est-à-dire qu'ils ont récupéré cette motion
13:31pour eux négocier en off,
13:34et c'est ce qu'on a appris,
13:35parce qu'au début de semaine, les socialistes ont dit
13:36« on ne prend pas part au vote »,
13:38donc ils sont 130.
13:39Et c'est un coup de pression qu'ils ont mis à Mme von der Leyen,
13:43donc le chantage,
13:44pour pouvoir obtenir d'autres intérêts.
13:48Notamment, là on vient d'apprendre,
13:49comme on est en train d'examiner le budget de l'Union européenne,
13:54il y avait des fonds qui étaient dédiés à l'emploi et au social,
13:58qui s'abaissaient, évidemment,
14:00parce qu'on a d'autres priorités,
14:01notamment au regard de l'industrie et de la compétitivité.
14:06Et donc ce fonds commençait à se réduire pour le prochain budget.
14:09Donc ils ont négocié avec Mme von der Leyen,
14:11ils ont dit « voilà, tu veux nos votes ? »
14:13Alors oui, mais en attendant,
14:15tu augmenteras le budget pour ce fonds social.
14:17Et ils l'ont obtenu.
14:18Vous voyez ?
14:19Donc c'est ça leur démocratie.
14:20Un autre exemple,
14:22Madame Manon Aubry, la France Insoumise,
14:25elle aussi dit en début de semaine
14:26qu'elle ne prendrait pas part au vote
14:28parce qu'elle estime que cette motion est complotiste,
14:32c'est ce qu'elle a dit,
14:33qu'elle est déposée par l'extrême droite,
14:36alors que vous voyez bien que dans les signateurs,
14:39vous avez des gens du PPE,
14:40vous avez des gens du ECR,
14:41des non-inscrits,
14:42dans les non-inscrits aussi des anarchistes.
14:44Donc c'est n'importe quoi,
14:45c'est juste pour ne pas prendre ses responsabilités
14:47vis-à-vis de ses électeurs
14:48parce qu'on le sait qu'elle a un double discours.
14:50On le sait qu'en France,
14:51elle va critiquer von der Leyen
14:52et on voit très bien qu'à Bruxelles,
14:54elle l'embrasse,
14:55elle la félicite
14:56et là, qu'est-ce qu'elle fait ?
14:58Elle dit qu'elle ne prend pas part au vote.
14:59C'est trop facile
15:00parce que ses électeurs, finalement,
15:01ne vont pas voir son nom sur la liste
15:03de ceux qui ont voté ou pas
15:04parce qu'il y a les pour,
15:06les contre et les abstentions
15:07et elle, elle était présente dans les missiles.
15:09Tout son groupe était présent,
15:10même Rima Hassan était présente.
15:11D'ailleurs, vous pouvez vérifier,
15:13elles ont tweeté toutes les deux
15:14qu'elles étaient présentes.
15:15Elles sont présentes,
15:16mais elles ne bougent pas.
15:18C'est facile,
15:18comme ça, on ne voit pas
15:19leur nom inscrit sur le marbre.
15:21Donc, c'est de l'hypocrisie totale,
15:23c'est pour moi une atteinte à la démocratie,
15:25c'est se foutre de leurs électeurs
15:26et des cas comme ça de pression,
15:28d'atteinte à la démocratie,
15:29finalement, c'est un nouvel épisode
15:31de ce que nous, on peut voir.
15:33L'histoire notamment de ce chantage
15:34qui est hallucinant,
15:37mais ça fait partie, on va dire,
15:39du jeu, comme quand une fois,
15:41je l'avais dit par vidéo,
15:43le matin, on nous annonce
15:44qu'il y a un vote en commission
15:46sur la démocratie
15:47et vous avez Nathalie Loiseau
15:48qui déjà la veille a annoncé
15:50qu'elle serait présidente de la commission.
15:52Vous voyez, je ne sais pas
15:53si vous vous en souvenez,
15:54c'est la commission pour la bouclier
15:56pour la démocratie
15:57et j'avais effectivement montré
15:59cette folie
16:00où on vous fait croire
16:01que c'est une institution
16:03qui respecte les valeurs,
16:04notamment de la démocratie.
16:06Alors, on s'est occupé
16:09du sort de l'extrême gauche
16:10avec Manon Aubry et Rima Hassan
16:12dont vous nous avez parlé,
16:13avec un comportement,
16:14pour le moins, original
16:14au sein de l'hémicycle européen.
16:17Ce serait dommage quand même
16:18d'oublier aussi le comportement
16:19de ces députés de droite
16:20qui parfois tentent un peu
16:22de surfer sur cette question
16:24de l'opposition.
16:26On peut penser,
16:26alors évidemment,
16:28c'est celui qui me vient en tête
16:29en premier,
16:30c'est François-Xavier Bellamy
16:31qui lui aussi n'a pas accepté
16:34de voter cette motion de censure
16:36contre Ursula von der Reyen.
16:38Oui, tout à fait,
16:39parce que c'est un groupe politique
16:41qui se réduit
16:43comme une peau de chagrin.
16:45Et donc,
16:45ils sont de moins en moins nombreux
16:47et finalement,
16:48ils n'arrivent pas
16:49à se faire entendre.
16:50Ils sont une poignée
16:51de députés invisibles
16:53même en France,
16:54à part François-Xavier Bellamy,
16:55mais honnêtement,
16:56je ne suis pas étonnée.
16:59Je pensais plutôt
17:00qu'il aurait fait
17:01comme Manon Bré.
17:02J'avoue que je pensais,
17:03parce que c'est souvent
17:04ce qu'il fait,
17:05c'est-à-dire qu'il est présent
17:05mais il ne prend pas peur au vote
17:06parce que là,
17:07effectivement,
17:07là, c'est clair,
17:08net et précis,
17:09il a soutenu Van der Reyen
17:10et tout son groupe.
17:12Il n'est pas tout seul.
17:13Donc, c'était la consigne de vote.
17:15C'est lui qui a pris
17:16cette décision,
17:16qu'il l'assume
17:17et donc c'est sa consigne de vote
17:18auprès de ses députés
17:20du Rassemblement
17:22des Républicains.
17:25Vous savez pourquoi
17:26je pensais à ça ?
17:27Parce que je pensais à Castillo
17:28qui est UDR
17:29et qui, pour le coup,
17:30lui, n'a pas voté
17:31contre la motion.
17:33Donc là aussi,
17:34il faudra vérifier
17:34si entre eux,
17:35il n'y aura pas une fracture
17:36si elle n'est pas déjà
17:38en train d'être mise en œuvre.
17:39Donc là aussi,
17:40c'est intéressant
17:40parce que je crois
17:41qu'ils sont deux
17:42à ne pas avoir voté
17:43contre Van der Reyen.
17:43Il faudra juste vérifier
17:44s'ils étaient présents
17:45ou absents.
17:45C'était M. Gomart
17:46et M. Castillo
17:48qui n'ont pas pris part
17:50au vote
17:51comme la consigne
17:52était annoncée
17:53par François-Xavier Bellamy.
17:55Alors, on l'a dit,
17:56parmi les raisons
17:57de la motion de censure
17:58qui a été proposée
17:59par votre collègue roumain,
18:00il y a notamment
18:01ces histoires de corruption
18:02qui touchent
18:03Ursula van der Reyen,
18:04des histoires de corruption
18:05qui n'en finissent plus.
18:07Vous, vous avez été
18:08très engagée
18:10dans cette lutte
18:11contre Ursula van der Reyen
18:12et les fameux
18:13contrats Pfizer.
18:15Justement, c'est peut-être
18:15l'occasion
18:16de faire un point.
18:18Comment voyez-vous
18:20les choses ?
18:21Où on en est déjà ?
18:22Est-ce que ces SMS,
18:23les fameux SMS
18:24de Ursula
18:25sont enfin dévoilés ?
18:28On aurait aimé,
18:29on aurait aimé,
18:30mais je pense que
18:31ce qui a été
18:32le déclencheur
18:33de cette motion,
18:34c'est effectivement
18:35la décision de justice.
18:37Il y a eu une décision
18:38de justice
18:38qui a été faite
18:40au mois de mai
18:41de cette année
18:42par la Cour de justice
18:43de l'Union européenne
18:45qui a sanctionné
18:46la Commission
18:47pour son manque
18:48de transparence
18:51parce qu'elle n'a pas
18:51souhaité
18:52rechercher ces SMS
18:54et quand on lit
18:55l'arrêt,
18:57on voit bien
18:58qu'eux,
18:59ils ont eu accès
19:00aux SMS.
19:00Donc, ces SMS,
19:01pour moi,
19:01ils existent.
19:02Mais on le sait
19:03depuis le début
19:04et là, c'est acté,
19:05c'est-à-dire que la Commission
19:05protège Ursula van der Reyen.
19:07D'où cette initiative,
19:09d'où cette motion.
19:10C'est-à-dire que
19:10concrètement,
19:11quand on regarde
19:12cette décision,
19:13un, la première information,
19:15c'est qu'il est bien inscrit
19:16que les SMS existent
19:18puisque eux,
19:19ils ont eu accès
19:20à ces SMS.
19:21De deux,
19:22on voit bien
19:23que l'OLAF
19:23et le procureur européen
19:25ne réagissent pas
19:26parce que moi,
19:27suite à cette décision,
19:28j'ai ressaisi
19:29le procureur européen
19:30et en même pas
19:32deux semaines
19:33me répondait
19:33qu'il n'y avait pas
19:34de base juridique
19:35à ma demande.
19:36L'OLAF,
19:37c'est l'organisation
19:38de lutte anti-fraude
19:39qui est un autre organe
19:40normalement indépendant
19:42de la Commission
19:42qui lutte contre la fraude
19:44dans l'Union européenne.
19:45Et bien,
19:45effectivement,
19:46là,
19:46on va saisir
19:47cette organisation
19:48pour qu'elle regarde
19:49ce dossier.
19:50Mais ce qu'on peut,
19:51la conclusion en fait,
19:52de toutes ces années
19:53où on a essayé
19:54d'avoir la vérité
19:55sur ce dossier,
19:56c'est qu'elle est protégée.
19:59Très honnêtement,
20:00on le voit
20:00par les institutions.
20:01le procureur européen
20:02nous mène
20:04depuis trois ans.
20:06Là,
20:06il me répond
20:06qu'il n'y a pas
20:06de base juridique,
20:07elle se fout vraiment
20:08de moi,
20:08elle aura un covézie
20:09aussi de roumaine,
20:10mais pas du bon côté.
20:14La justice,
20:15vous avez vu,
20:15Frédéric Baldan
20:16qui a fait des recours,
20:18ça n'avance pas,
20:18il y a toujours
20:19quelque chose
20:20qui ne va pas
20:20dans son dossier.
20:22La commission spéciale,
20:24pendant un an et demi,
20:24on nous a fait tourner
20:25en bourrique,
20:26il ne s'est rien passé.
20:27Les recommandations
20:28de la médiatrice
20:29Émilie O'Reilly,
20:30ce n'est quand même pas rien,
20:31il n'y a pas eu d'effet.
20:33Les recommandations aussi
20:34de la Cour des comptes,
20:35eux aussi,
20:36voyaient qu'il y avait
20:37cette problématique
20:37de manque de transparence,
20:38de mauvaise gestion.
20:40Pareil,
20:40pas de problème
20:41puisqu'en fait,
20:42malgré toutes ces recommandations,
20:43ils continuent
20:44à contractualiser
20:45dans notre dos.
20:46Je vous donne un exemple,
20:46on vient d'apprendre
20:47que la commission
20:48a encore contractualisé
20:49pour 163 millions d'euros
20:51de vaccins de Pfizer.
20:53J'ai envie de dire pourquoi.
20:55Est-ce qu'aujourd'hui,
20:55il y a une demande ?
20:56Est-ce qu'aujourd'hui,
20:57il y a le péril
20:58dans la demeure
20:58avec cette pandémie ?
20:59J'ai envie de dire non,
21:00mais il y a effectivement
21:01une opacité
21:03qui est réelle
21:06et surtout une protection
21:07de toutes les institutions
21:08au regard de cette industrie.
21:11J'ai envie de dire,
21:11en fait,
21:11il faut aller plus loin
21:12que le vent de la guerre.
21:13C'est au regard de cette industrie.
21:15C'est ça qui est plutôt problématique.
21:17Pardon de vous interrompre,
21:19Virginie Jorand,
21:19mais on a vraiment l'impression
21:20d'assister à David contre Goliath.
21:22C'est-à-dire qu'on sait
21:23combien vous avez dépensé
21:25de l'énergie sur ce combat ?
21:27Vous citiez Frédéric Baldan.
21:29Je pense qu'on peut aussi
21:30saluer la mémoire
21:31de Michel Rivasi,
21:32qui a travaillé à vos côtés
21:33pendant très longtemps
21:34et qui est disparu
21:34en novembre 2023,
21:37mais qui était aussi précurseur,
21:39lanceur d'alerte
21:40sur ces dossiers.
21:41On a le sentiment
21:42que c'est un peu
21:43la stratégie d'attrition
21:45aussi dans ce dossier-là,
21:46en réalité.
21:47C'est-à-dire qu'au bout
21:47d'un moment,
21:49la justice classe,
21:50la justice oublie,
21:52la justice tranche
21:53en disant
21:53« bon, on a vraiment… »
21:55et c'est toujours
21:56le méchant qui s'en sort,
21:58j'allais dire.
21:59Je ne sais pas.
21:59C'est vrai qu'on peut
22:00le voir de cette manière.
22:02Moi, je me dis
22:02qu'on est allé jusqu'au bout,
22:05c'est-à-dire qu'on a déposé
22:06cette motion.
22:07Lundi soir,
22:08elle n'est pas venue
22:09en super forme,
22:11elle n'est pas venue
22:12apaiser,
22:14elle n'est pas venue
22:15confiante.
22:20Elle avait les traits tirés
22:21et elle n'était pas
22:23en super forme.
22:24Et ça,
22:25et de l'avoir convoquée,
22:26c'est-à-dire qu'une petite
22:27bande de députés
22:29qu'elle maîtrise
22:30du plus haut point
22:30a réussi à la convoquer
22:32avec des vacances
22:34après un an de bilan,
22:36je pense que c'est
22:36une victoire.
22:38Et j'ai envie de dire
22:39oui, bien sûr,
22:40qu'on aurait aimé
22:41un vote sanction.
22:42Moi, j'aurais juste aimé
22:43qu'elle dise
22:44écoutez,
22:45vous savez quoi ?
22:45J'ai été condamnée,
22:47je m'en vais.
22:49Ça aurait été
22:49tout à son honneur.
22:50Elle serait partie
22:51presque blanchie
22:52de la situation.
22:54Je dis ça entre guillemets,
22:55mais bon,
22:55ça aurait été
22:56tout à son honneur
22:57parce qu'on n'a rien inventé,
22:59c'est que du factuel.
23:00Qu'il y ait une banque
23:01de crétins,
23:01j'ai envie de dire crétins
23:02lâches qui continuent
23:03à la pousser vers l'avant.
23:05OK, ça c'est la politique,
23:06ils ont négocié,
23:07vous avez vu,
23:07c'est que du chantage,
23:08c'est assez minable.
23:09Mais humainement,
23:10je pense que
23:11c'est à elle maintenant
23:14de répondre
23:15soi-même
23:17à toutes ces années,
23:19à toutes ces erreurs
23:20et si elle n'est pas en conscience,
23:22si elle est en pleine conscience
23:23avec ça,
23:24libre à elle.
23:25Je pense que nous,
23:26on a fait
23:27tout ce qu'on pouvait faire.
23:28Donc,
23:28c'est pour ça
23:29que je ne suis pas déprimée,
23:30je ne suis pas vaincue,
23:32au contraire,
23:33on a été,
23:33pour moi,
23:34on a été jusqu'au bout
23:35de ce qu'on pouvait faire.
23:36Le chemin,
23:36pour moi,
23:36il est atteint.
23:37Évidemment,
23:38ça n'a pas abouti.
23:40Mais le message,
23:41il est là.
23:42Et je pense que
23:42l'autre message,
23:43c'est de se dire
23:44qu'on a réussi
23:46à s'organiser
23:47en très peu de temps,
23:48on peut le refaire demain.
23:50Et qu'aujourd'hui,
23:50on a compris
23:51qu'en utilisant
23:52différents outils,
23:53le recours à la justice,
23:55le recours politique,
23:57des pseudo-commissions,
23:58des lettres à Metsola,
24:00elle s'en fiche,
24:00je crois qu'elle ne les regarde
24:02même pas.
24:03Donc,
24:03on s'est dit,
24:03tiens,
24:04on va essayer la motion.
24:05Et moi,
24:06je pense que
24:07c'est un rendez-vous politique.
24:09majeur,
24:11déjà,
24:11pour venir se justifier
24:12et de deux,
24:13pour demander aux autres
24:14de se justifier aussi
24:15par rapport
24:16à des valeurs
24:18qu'ils prétendent défendre.
24:19Parce que c'était quoi,
24:20en fait ?
24:20Quand on prend du recul,
24:23oui,
24:23c'est Pfizer-Gut,
24:24mais en fait,
24:24Pfizer-Gut,
24:25c'est problème de transparence,
24:26de conflit d'intérêts,
24:27de copinage,
24:28d'effets secondaires,
24:29de problèmes de santé.
24:31Il y a quand même
24:32des effets secondaires
24:32encore aujourd'hui.
24:33Ça,
24:33c'est un autre volet.
24:34Ça sera,
24:34je pense,
24:35la prochaine étape
24:37de notre combat.
24:37qui paye quoi ?
24:39Aujourd'hui,
24:39on continue
24:40à acheter des vaccins
24:42sans que les laboratoires
24:44soient responsables.
24:45Donc,
24:45on va continuer
24:45sur un autre volet.
24:47Mais je me dis
24:48que ça n'a pas eu,
24:50ce n'est pas sans impact,
24:52ce n'est pas sans effet.
24:53Et je pense
24:56que ça aura,
24:58il faut être patient,
24:59mais je ne sais pas
25:02si elle tiendra
25:02encore quatre ans.
25:04Puissiez-vous avoir raison ?
25:06On va faire un petit pas
25:08de côté depuis Bruxelles
25:09pour aller jusqu'à Paris.
25:10On a vu également
25:11qu'Édouard Philippe,
25:13Agnès Buzyn
25:13et Olivier Véran,
25:14qui étaient poursuivis
25:15par la Cour justice
25:16de la République
25:17pour deux motifs,
25:19globalement,
25:20mise en danger
25:21de la vie d'autrui,
25:22mais aussi abstention volontaire
25:25de combattre un sinistre,
25:27le sinistre étant,
25:28en l'occurrence,
25:29le Covid-19 à l'époque.
25:31Ils étaient d'abord poursuivis,
25:32potentiellement mis en examen.
25:33Finalement,
25:34ils ont été requalifiés
25:35seulement en témoins assistés.
25:38Et cette semaine,
25:39on a appris,
25:40figurez-vous,
25:41qu'il y aurait un non-lieu
25:42pour cette affaire.
25:44Est-ce que vous êtes surprise,
25:45là encore,
25:45par cette décision de justice,
25:46de la Cour de justice
25:47de la République
25:48qui est si particulière ?
25:50On voit très bien
25:51que depuis quelques temps,
25:52l'État de droit en France
25:53n'existe plus
25:54et qu'il y a une espèce
25:55de protection
25:55qui est mise en place
25:57pour un système
25:58qui est pour moi à l'agonie.
26:00Je dis à l'agonie
26:00parce qu'effectivement,
26:02on voit bien
26:02qu'il y a beaucoup de scandales.
26:03Celui-là est un scandale énorme.
26:05On voit qu'il y a
26:05des effets secondaires.
26:06On voit que chacun,
26:07même eux,
26:08durant cette pandémie,
26:11quand même admis
26:12qu'il y avait des erreurs.
26:13Et aujourd'hui,
26:14on voit bien
26:14qu'avec la complicité
26:15de la justice,
26:16on les blanchit.
26:17Donc, c'est pareil,
26:18c'est le même système.
26:19C'est finalement
26:19le même système
26:20qui est mis en place.
26:21C'est vrai que,
26:23moi, je crois toujours
26:25à la justice,
26:26mais bon,
26:27on voit bien
26:27que sur ce dossier,
26:28depuis le début,
26:29mais ce n'est pas que eux.
26:30C'est-à-dire que depuis le début,
26:31on essaie de protéger
26:32tous ceux
26:32qui, pendant la pandémie,
26:34ont pris des décisions.
26:36Bruxelles,
26:37Ursula,
26:38en France,
26:38Véran
26:39et tous ces ministres
26:39de la Santé
26:40qui ont défilé
26:41pendant la crise Covid.
26:43Donc, c'est vrai
26:44que ça fait partie
26:45d'une espèce
26:46de stratégie,
26:48je veux dire,
26:48même mondiale,
26:49parce que dans d'autres pays,
26:50c'est la même chose.
26:51On n'arrive pas
26:51à trouver les responsables.
26:53Aux États-Unis,
26:53on attendait beaucoup
26:55de Kennedy.
26:57On va voir
26:57où il en est
26:57pour nous donner
26:58effectivement l'impulsion
26:59pour pouvoir,
27:00que nous continuer
27:01pour demander des comptes,
27:03pour trouver les responsables.
27:04Et au final,
27:05finalement,
27:06même les laboratoires
27:07qui ont été exclus
27:09de responsabilité
27:10parce qu'il y a eu
27:11des effets secondaires,
27:11on a toutes les statistiques,
27:13il y a eu des recours
27:14de certaines personnes,
27:15notamment en France.
27:16On voit bien
27:16qui paye à la fin.
27:18C'est l'État.
27:20Et c'est nous.
27:20Donc, c'est les Français.
27:22Exactement.
27:23Bien sûr.
27:24Alors, justement,
27:24sur cette question,
27:26ce que je vous propose,
27:26c'est d'écouter
27:27Olivier Véran.
27:28il s'est exprimé
27:29en mars 2022.
27:31Il agissait quasiment
27:32en VRP d'AstraZeneca.
27:34On le regarde.
27:35Je fais partie
27:35de ces Français
27:35qui ont reçu
27:36une injection d'AstraZeneca.
27:38Donc, je le dis,
27:38il n'y a pas de démarche
27:39particulière à entamer.
27:40Les gens ne sont pas
27:40en danger
27:41parce qu'ils auraient été
27:42vaccinés par AstraZeneca.
27:45C'est que je souhaite
27:45ardemment
27:46que nous puissions reprendre
27:47le plus vite
27:47et le plus tôt possible
27:49la campagne vaccinale
27:50avec le vaccin AstraZeneca.
27:52Alors, c'est amusant
27:59parce qu'Olivier Véran
28:00incitait les Français
28:01à aller recevoir
28:02le vaccin,
28:03notamment AstraZeneca.
28:05Il expliquait
28:05qu'il n'y avait
28:06aucun problème
28:07parce qu'Olivier Véran
28:08le savait,
28:08il n'y avait aucun problème.
28:10C'était sûr,
28:11efficace, testé,
28:12éprouvé, etc.
28:13On se replace un peu
28:14dans le contexte.
28:16Et pas de bol,
28:17même pas deux mois plus tard,
28:19le vaccin AstraZeneca
28:20était retiré.
28:23Je ne sais pas
28:24si cette émission
28:25peut aider la justice,
28:26mais ça,
28:26c'est quand même
28:27une preuve
28:29au minimum
28:31de la légèreté
28:32de nos décideurs politiques
28:34en termes de santé publique.
28:37Tout à fait.
28:37J'espère qu'il y a
28:38des recours en France,
28:39mais il faudra faire
28:39des recours individuels
28:40parce qu'on sait très bien
28:40qu'en France,
28:41les recours collectifs,
28:42ça ne fonctionne pas.
28:43Et c'est vrai
28:43que le cas de AstraZeneca
28:45est intéressant
28:45parce que c'est un des cas
28:46où on a vraiment
28:47une réalité de problématique
28:48entre l'injection
28:50et les effets secondaires,
28:51entre l'injection
28:51et les décès.
28:52Et il n'y avait pas
28:53qu'en France,
28:53le premier cas venait
28:55de Suède,
28:55de mémoire.
28:56Et ce qu'ils ont fait,
28:57c'est qu'ils ont retiré
28:58ces doses
28:58des pays
29:01où ils avaient commandé
29:03tout un stock de vaccins.
29:05Et qu'est-ce qu'ils ont fait
29:06de ce stock de vaccins ?
29:06Vous vous rappelez ?
29:07Ils les ont envoyés
29:08en Afrique.
29:10Voilà,
29:11on s'est dit...
29:12C'est sympa.
29:13C'est sympa.
29:14On se rappelle,
29:15soit dit en passant,
29:16de ce grand pont
29:16de l'hôpital Cochin
29:17qui avait expliqué
29:18qu'au départ,
29:19si on ne savait pas
29:19où tester les vaccins
29:20et qu'il fallait tester rapidement,
29:22il n'y avait qu'à les tester
29:23sur les Africains.
29:24D'accord.
29:25Oui,
29:25ça fait partie effectivement
29:26de cette même logique.
29:28Mais c'est pour dire
29:28qu'effectivement,
29:29là,
29:29cette preuve,
29:30elle est réelle
29:30où effectivement,
29:32on a poussé,
29:33et Véran le premier,
29:34à pousser à la vaccination
29:36avec celui-là
29:37où on a vraiment
29:38un lien direct
29:39entre l'injection,
29:40les effets secondaires
29:41où il y a eu des cas,
29:42notamment en Angleterre,
29:45puisque c'était là
29:45où il y avait le plus
29:46de stocks
29:47qui ont été diffusés
29:48auprès de la population.
29:51Et puis après,
29:51effectivement,
29:51une espèce de déresponsabilisation
29:54de tous les ministres
29:55de la Santé
29:56qui, vous avez vu,
29:57il y en a eu,
29:58je crois,
29:58un tous les neuf mois
29:59depuis la crise
30:02de la pandémie
30:02parce qu'ils ont bien compris
30:03qu'il y avait
30:04une problématique
30:05autour de ces injections.
30:06Mais c'est vrai
30:07que quand on regarde
30:08de plus près
30:09toutes les campagnes
30:11d'injection,
30:12il n'y a personne
30:13qui est responsable,
30:14même celui
30:14qui a injecté
30:15les gens.
30:17Parce que rappelez-vous,
30:18c'était des centres
30:19de vaccination.
30:21Moi,
30:21je n'y suis pas allée,
30:21je le dis,
30:23mais c'était des centres
30:24de vaccination,
30:24c'était un peu l'usine.
30:26Comment on arrive
30:29à faire le lien
30:29de la responsabilité
30:30même du médecin
30:31qui a injecté
30:31et après du laboratoire ?
30:33Donc c'est vrai
30:33que c'est pour beaucoup.
30:34Si je peux me permettre
30:35là aussi de vous interrompre,
30:36on se rappelle
30:37que Télé Liberté
30:37avait fait un micro-trottoir
30:39à la sortie
30:40d'un vaccinodrome
30:41au tout début,
30:42porte de Versailles,
30:43et les gens
30:44ne savaient même pas
30:45quelle substance
30:46leur avait été injectée.
30:48Ils ne savaient pas
30:48si c'était du Pfizer,
30:49ils ne savaient pas
30:50si c'était du Moderna,
30:51enfin c'était
30:51la roulette russe,
30:52quoi,
30:53sans mauvais jeu.
30:54Mais c'était voulu,
30:55c'était voulu
30:56pour ne pas pouvoir
30:57remonter le fil
30:57de la responsabilité.
30:59Et c'est vrai
30:59qu'en dernier recours,
31:00on attaque
31:01le ministre de la Santé,
31:02mais ils ont toujours
31:02été protégés,
31:03je veux dire,
31:03l'affaire du sang contaminé,
31:05ils ont été aussi protégés.
31:07On a des cas,
31:09c'est dans l'histoire
31:09de la Ve République,
31:12il y a toujours eu
31:12des scandales
31:13et à chaque fois,
31:14les ministres
31:14ont toujours été blanchis.
31:15Et il y a toujours
31:17des sortes de lampistes
31:19qui prennent pour les autres,
31:20quoi.
31:21Voilà,
31:21exactement.
31:22Alors,
31:22on a vu ces étonnantes décisions
31:25de justice
31:26qui ne peuvent pas trancher,
31:28qui peinent
31:29à prendre des décisions
31:30un petit peu lapidaires
31:32à l'égard
31:33des ministres en exercice
31:35ou en tout cas
31:36des dirigeants politiques
31:37du système,
31:38allais-je dire.
31:39On a vu aussi
31:40que la justice
31:40avait une capacité
31:42à se mettre en branle
31:43beaucoup plus efficace
31:44quand il s'agissait
31:45des opposants politiques.
31:47Alors,
31:47à tort ou à raison,
31:48ce n'est pas à moi
31:49d'en juger,
31:50bien entendu,
31:50mais alors,
31:51je veux bien,
31:52avec vous,
31:53retracer les quelques
31:53derniers jours
31:54qui ont été
31:55un petit peu toniques,
31:56j'allais dire,
31:57pour la direction
31:57du Rassemblement national.
31:59Le 3 juillet,
32:00on apprend l'ouverture
32:01d'une enquête
32:02au Parquet européen
32:04pour des irrégularités
32:05financières
32:06qui porteraient
32:07entre 2019
32:08et 2024
32:09pour la somme
32:10de 4 300 000 euros
32:13pour le Rassemblement national.
32:16Jordan Bardella
32:16a d'ailleurs évoqué
32:17cette affaire.
32:18Je vous propose
32:18qu'on l'écoute
32:18tout de suite
32:19avant de reprendre.
32:20J'y vois le signe
32:22d'une nouvelle opération
32:24de harcèlement
32:25de la part
32:27de l'administration
32:28du Parlement européen
32:29qui,
32:30de manière
32:30extrêmement inquiétante,
32:36a pris
32:37la responsabilité
32:38de diffuser
32:39des correspondances
32:44internes
32:44dans le cadre
32:46même
32:46d'une procédure
32:47contradictoire.
32:50Je pense
32:51que personne
32:51n'est dupe
32:51de ce type
32:52d'opération.
32:54Alors Virginie Joron,
33:01j'imagine
33:01que bien entendu
33:02vous partagez
33:03les propos
33:04de Jordan Bardella,
33:05mais quel est
33:05votre point de vue
33:06personnel
33:07sur toute cette question ?
33:09Ça fait partie
33:09aussi d'une stratégie
33:11de la volonté
33:11de liquider
33:12notre parti.
33:13Je retrace
33:13un peu l'histoire
33:14vite fait.
33:15On nous a toujours
33:16mis des bâtons
33:16dans les roues.
33:17C'est-à-dire
33:17qu'on nous a empêchés
33:18d'accéder
33:19à des prêts bancaires.
33:20Les banques
33:20ne nous prêtaient pas.
33:22Et quand on a voulu
33:23s'organiser autrement,
33:25on a trouvé des militants,
33:26des adhérents
33:26qui veulent bien nous prêter.
33:28Donc, il n'y a rien
33:28d'illégal.
33:29C'est un prêt
33:29qui est d'ailleurs
33:31transmis
33:33au compte de campagne
33:36et qui sont validés.
33:37Donc, il n'y a rien.
33:37Tout est transparent.
33:39Et donc, je pense
33:39que tout est fait
33:40pour essayer
33:41de liquider notre parti.
33:43On a liquidé,
33:44on veut liquider
33:44notre candidate
33:45aux élections présidentielles
33:46de 2027.
33:48Ça fait partie
33:48de la même stratégie
33:49parce qu'effectivement,
33:51à chaque élection,
33:51à chaque année qui passe,
33:52notre parti reste
33:54toujours premier de France
33:55et même premier parti
33:57en Europe
33:58puisque aux élections
33:59européennes,
34:00on nous en fait
34:01plus de 30 %
34:02et nous étions
34:02la délégation
34:03la plus importante.
34:04Donc, malgré
34:05toutes ces embûches,
34:06malgré toute cette campagne
34:07de nigrement,
34:08ils ont compris
34:10que le nerf de la guerre,
34:11c'est deux choses,
34:13l'information
34:13et l'argent.
34:15L'information,
34:16campagne de nigrement
34:17et l'argent,
34:19c'est nous couper
34:20les vivres.
34:21Ils n'ont pas eu de chance
34:21comme à chaque élection,
34:23on a de plus en plus
34:23députés,
34:24donc ça veut dire
34:24qu'on a une enveloppe
34:26plus importante
34:26pour le parti.
34:27Donc, ils se sont dit
34:28qu'on va attaquer
34:29au national,
34:30on va attaquer à l'Europe.
34:30Vous avez évoqué
34:31l'histoire
34:32du parquet européen
34:33qui maintenant
34:34met le nez
34:35dans les comptes,
34:36pas du groupe
34:36du Rassemblement national,
34:38dans le groupe
34:38Identité et démocratie
34:39ou siéger
34:40le Rassemblement national.
34:42Effectivement,
34:42c'est un dossier
34:43qui est à peine ouvert,
34:45là, dans les vacances,
34:46où ils estiment
34:47qu'il y a eu
34:47des tournements d'argent.
34:48Alors, j'ai regardé
34:49le dossier
34:49et considère
34:52que les dons
34:52de certains députés
34:53européens
34:54à des associations
34:55locales,
34:57parce qu'une association,
34:58c'est souvent local,
34:59c'est une association
34:59qui est soit
35:00dans votre région,
35:01soit dans votre ville.
35:03Ça dépend,
35:03ils auraient pu donner
35:04à SOS Méditerranée.
35:06Oui, exactement,
35:07mais elles restent locales.
35:08Ça ne leur pose pas
35:08de problème.
35:10Et là,
35:10ça effectivement
35:10ne pose pas de problème.
35:11Et quand c'est
35:12une association,
35:13apparemment,
35:13pour le bien-être
35:15des chats,
35:16des chiens,
35:17apparemment,
35:17ça leur pose problème.
35:18Donc, si vous voulez,
35:19en fait,
35:20ils ont mis en place
35:22une stratégie.
35:24Ils se sont dit
35:24on va tout faire
35:25pour les tuer.
35:27Donc,
35:27comme ils ont fait un peu
35:28en Roumanie,
35:29je le fais dans le parallèle,
35:31mais c'est à peu près
35:31la même stratégie.
35:32En Roumanie,
35:32eux, ils se sont dit
35:33on va les laisser passer,
35:35mais il y avait panique
35:36dans la demeure.
35:36Premier tour,
35:37paf,
35:37ils se prennent
35:38un Georges Coul,
35:39ils n'ont pas vu arriver.
35:39Qu'est-ce qu'ils disent ?
35:40On a lu,
35:41c'est TikTok,
35:41c'est l'algorithme,
35:42mais oh là là,
35:43voilà,
35:43ils se sont inventés un truc,
35:45c'est passé
35:45de justesse.
35:47Là,
35:47ils se sont dit
35:47qu'avec eux,
35:48le Rassemblement national,
35:50c'est un peu plus compliqué,
35:51donc on va mettre en œuvre
35:52une stratégie.
35:53D'abord,
35:53notre candidate.
35:55Campagne de dénigrement,
35:56comme d'habitude,
35:57ils vont voir les comptes
35:58de Facebook
35:58de nos candidats,
35:59voir ce qu'ils ont liké
36:00il y a 35 ans
36:01et oh là là,
36:02c'est des machins,
36:02c'est des bidules,
36:03c'est des complots.
36:04De toute façon,
36:05voilà,
36:05le même narratif
36:06et les mêmes anathèmes
36:08qu'ils ont depuis des années.
36:09Et là,
36:09ils se sont dit,
36:10bon,
36:11ils se sont bien organisés,
36:12maintenant,
36:12en fait,
36:13on n'a plus besoin de banque,
36:14si ce n'est que,
36:15notamment pour les campagnes électorales,
36:18pour faire des prêts,
36:20donc on est allé se retourner
36:21vers nos adhérents
36:22et effectivement,
36:23il n'y a pas que,
36:24comme ils considèrent des gueux,
36:26comme il n'y a pas que des sans-dents,
36:27il y a aussi des donants,
36:29mais c'est ça.
36:29Et ils se sont dit,
36:30tiens,
36:30maintenant,
36:31ils ont d'autres donateurs,
36:33ils ont des gens
36:34qui croient en nous
36:36et qui veulent nous aider.
36:38Et donc ça,
36:38c'est l'édérent.
36:38Donc,
36:39ils se sont dit,
36:39bon,
36:39on va attaquer encore une fois
36:40sur les comptes
36:42du groupe Identité et Démocratie
36:43parce qu'on a clôturé nos comptes,
36:45on a même rendu de l'argent.
36:47Attendez,
36:47quand ils ont clôturé le compte
36:49du groupe Identité et Démocratie,
36:50on a rendu 2,6 millions au Parlement.
36:52Ça,
36:53ils n'en parlent pas.
36:54Ça,
36:54vous voyez,
36:55vous n'avez que l'autre côté,
36:57c'est-à-dire,
36:57oui,
36:57oh là là,
36:57on a détourné 4,3 millions,
36:59je vous dis,
37:00toutes les règles,
37:01puisqu'il n'y a que des règles au Parlement,
37:04pour faire un don,
37:05on est une association,
37:05il faut remplir un cahier des charges,
37:07idem pour les appels d'offres
37:08et c'est validé
37:09par des cabinets d'autil extérieur.
37:11Donc,
37:11pendant cinq ans,
37:12on ne nous a rien dit.
37:13Là,
37:14on clôture le compte
37:14et là,
37:15d'un coup,
37:15il y a 4,3 millions
37:16qui ont été détournés.
37:17Donc,
37:18c'est aussi une campagne
37:19de dénigrement.
37:21Encore une fois,
37:21je vous dis,
37:21l'exemple,
37:22c'est qu'on a quand même
37:23rendu 2,6 millions,
37:23parce que là,
37:24ils n'en parlent pas.
37:25Et en parallèle,
37:25au niveau national,
37:26c'est la même attaque.
37:28Ils vont faire cette perquise,
37:29tout de suite,
37:3020 policiers,
37:32ça fait du bruit,
37:32et tout le monde
37:33relaie l'information.
37:35Les comptes de campagne
37:36ont été clôturés
37:37et là,
37:37ils récupèrent tout.
37:38Toute la messagerie,
37:40tous les ordinateurs
37:41pour chercher quoi ?
37:42Je vous propose
37:44qu'au sortir
37:44de cette perquisition
37:45qui a eu lieu
37:47mercredi,
37:49on écoute
37:49Laurent Jacobelli,
37:51député national
37:52du RN.
37:53Cette perquisition,
37:54on se demande
37:54à quoi elle sert,
37:55si ce n'est probablement
37:56à connaître
37:57nos secrets de fabrication
37:59et les futures stratégies
38:01pour les municipales,
38:03les législatives
38:05qui pourraient arriver
38:05et la présidentielle.
38:07Tout cela n'est pas
38:08à l'honneur
38:08de ceux qui nous gouvernent
38:09ni même à la hauteur
38:10de notre démocratie.
38:11Qu'est-ce que vous semble
38:12intolérable dans cette situation ?
38:14Ce qui nous semble
38:15intolérable,
38:15c'est,
38:16disons-le,
38:17le harcèlement,
38:18la persécution
38:19qui est faite
38:20contre le RN,
38:21contre ses dirigeants
38:22et contre ses cadres.
38:29Vous avez assisté
38:31à une perquisition
38:32où le premier parti
38:34d'opposition de France,
38:35et bien encore,
38:36moi je ne me prononce pas,
38:37je veux dire à tort
38:38ou à raison,
38:38est-ce que la justice
38:39a raison de le faire ?
38:40Je constate simplement
38:40que le premier parti
38:42de France,
38:43après avoir vu
38:44sa candidate éliminée
38:45et frappée
38:46d'inéligibilité,
38:48assiste à une perquisition
38:49de tous ses ordinateurs,
38:52des téléphones,
38:52enfin de toutes les données
38:53en gros,
38:54qui concernent son mouvement
38:56à moins de 18 mois
38:59de la prochaine élection
39:01présidentielle
39:02pour laquelle vous n'avez
39:03déjà plus de candidates
39:04pour le moment,
39:05en tous les cas.
39:06Exactement,
39:06et puis avant,
39:07il y aura les élections
39:08municipales.
39:09Mais comme je vous l'ai dit,
39:10c'est une volonté
39:11de liquider
39:12notre parti.
39:14Et c'est aussi
39:14encore une façon
39:16de montrer
39:16à nos donateurs,
39:18de montrer
39:18à nos prêteurs
39:19l'intensité
39:21de la force
39:23qu'ils mettent en œuvre
39:24pour casser
39:25en fait
39:26les gens
39:27qui aimeraient
39:27nous aider.
39:29Pour montrer,
39:30on le sait
39:30parce que Jordan
39:31nous l'a dit,
39:32ils ont convoqué
39:33papy et mamie
39:35qui nous avaient prêté
39:36un peu d'argent
39:37en garde à vue
39:38avec une audition
39:40à charge
39:41et des questions
39:43hallucinantes.
39:45Donc vous avez
39:45papy et mamie
39:46qui prêtent
39:46au Rassemblement National
39:47qui sont contents
39:48c'est leur acte citoyen
39:49et en échange
39:50ils sont convoqués
39:51par la police
39:52et on les traite
39:53comme des malfrats.
39:54Vraiment,
39:54on les a traités
39:55comme des malfrats.
39:56Comme si c'était illégal
39:57de prêter de l'argent
39:57à un parti,
39:58comme vous l'avez dit,
39:59premier parti de France
40:00où on respecte
40:01toutes les règles,
40:02on respecte toutes les règles
40:03de démocratie
40:04les plus absolues
40:05et en échange
40:06parce qu'on a le vent
40:07en poupe,
40:08parce qu'à tous les sondages
40:10on est premier,
40:11parce qu'à toutes les élections
40:12on gagne ces élections,
40:14c'est la démocratie
40:15et malgré toute cette campagne
40:17de négrement,
40:17malgré le fait
40:18qu'ils veulent
40:18contrôler les plateformes.
40:20Je dis ça
40:20parce que pour moi
40:21je fais le lien.
40:21Pourquoi ils veulent
40:22contrôler les plateformes ?
40:23Pourquoi ils veulent
40:25mettre sous cloche
40:27l'information ?
40:28Parce qu'ils ont compris
40:29que c'était pour nous
40:30une manière
40:31de s'exprimer
40:32directement avec les citoyens.
40:34On voit bien
40:34que les médias
40:35mainstream ne nous invitent pas
40:36ou quand ils nous invitent
40:37c'est pour nous dénigrer,
40:40nous faire passer
40:40pour des éluberlus,
40:41c'est pour nous mettre
40:42en difficulté.
40:43Moi je vois au niveau local
40:44la dernière nouvelle d'Alsas,
40:46je n'ai jamais d'article.
40:47Le peu que j'ai,
40:48c'est dans les chuchotements,
40:50c'est une rubrique
40:50que le canard enchaîné du coin
40:53pour dire que j'ai été en Syrie
40:55parce que je bois de l'avocat,
40:57je suis pro-russe,
40:58enfin c'est de là.
40:59Oui non mais vraiment,
41:00on est à ce niveau-là.
41:01Donc du coup,
41:01c'est vrai que nous,
41:03notre réaction,
41:03moi je ne veux plus travailler,
41:05je n'ai pas envie
41:05de parler à ces gens-là.
41:06Moi je suis pour
41:07du journalisme neutre,
41:10vous savez c'est le groupe Ebra,
41:11je reprends cet exemple
41:12parce qu'il est intéressant,
41:13le groupe Ebra DNA,
41:15vous avez le directeur
41:17qui a liké un poste de Saracnafo,
41:20un poste de Marion Maréchal
41:21et il a dû démissionner
41:22sous pression des syndicats
41:23en 2025.
41:26Donc c'est vrai que
41:28je le rattache
41:31à cette campagne de liquidation
41:32parce que vous avez
41:33tout un système aux avoirs,
41:35comme je l'ai dit tout à l'heure,
41:36et qui ne contrôle plus rien,
41:37qui se rend compte
41:38que les plateformes,
41:39que les médias alternatifs
41:41permettent un discours direct
41:43et c'est vrai que
41:44comme ils n'arrivent pas
41:46à contenir cette information,
41:48eh bien ils attaquent les finances.
41:50Comme vous d'ailleurs, je crois.
41:52Ça ne m'a pas échappé,
41:53effectivement.
41:55Mais ce qui est très intéressant,
41:56ce que vous expliquez Virginie Joron,
41:58c'est cette espèce de système,
41:59de mastodonte,
42:00de moloque presque,
42:01qui s'abat sur les opposants
42:03au système.
42:05Et c'est intéressant
42:06de voir tout ça
42:07et de s'extraire un petit peu
42:09de la question du Rassemblement national,
42:11parce qu'en réalité,
42:12la question n'est pas de savoir
42:13si on soutient ou non
42:14le Rassemblement national.
42:15Si le Rassemblement national
42:17fait son travail
42:17à 100% d'opposition,
42:19ce n'est pas la question.
42:21Il faut bien que les Français
42:23comprennent en réalité
42:24ce que ça coûte
42:26d'être dans l'opposition.
42:28Peu importe qu'on le soit,
42:29j'allais dire,
42:30à 50% du temps,
42:31à 60% du temps,
42:32à 100% du temps,
42:33c'est toujours trop
42:34pour le système en réalité.
42:36Exactement.
42:37Et c'est vrai que
42:37ce qui est le plus dingue,
42:40c'est que ce sont
42:41le système
42:42qui se dit démocrate,
42:44qui défend des valeurs,
42:46qui défend la diversité,
42:48qui défend le pluralisme.
42:51Et en fait,
42:51on se rend compte
42:52au fur et à mesure
42:52que nous,
42:53on est dans un système
42:53autocratique,
42:54voire dictatorial.
42:56Pourquoi, vous,
42:56on vous coupe les comptes ?
42:59Je veux dire,
42:59moi, on me l'a fait aussi,
43:00mais on le fait
43:01à tous les opposants.
43:02En fait, finalement,
43:03ils critiquent la Russie,
43:05ils critiquent
43:05tous ces régimes autoritaires,
43:07mais finalement,
43:07il n'y a pas besoin
43:08d'aller trop loin.
43:09On regarde ce qui se passe
43:09en France.
43:10Quand on trouve qu'en 2025,
43:13on n'empêche,
43:13je crois que c'est aussi
43:14chez Frontier,
43:15Eric Tegner,
43:16lui aussi,
43:16il n'a plus de compte bancaire.
43:18Pourquoi ?
43:18Quel motif, en fait ?
43:20C'est quoi le motif ?
43:22Il n'y en a pas.
43:22Il n'y en a pas.
43:23Les banques ne donnent pas
43:25de motif.
43:25Exactement.
43:26Et puis,
43:26on sait très bien
43:27que sans compte bancaire,
43:29on ne fait rien.
43:30On n'a plus aucune activité.
43:31On n'existe pas,
43:32en fait,
43:33sans compte bancaire.
43:34Et en plus,
43:34c'est ce qui nous est arrivé
43:36il y a quelques années.
43:37Quand on n'a pas de compte bancaire
43:38en France,
43:38qu'est-ce qu'on fait ?
43:38On essaye d'aller
43:39dans d'autres pays.
43:40Là aussi,
43:41de plus en plus,
43:42c'est limité.
43:44Et aussi,
43:45c'est le même mot d'ordre.
43:46Après,
43:46à un moment donné,
43:48quand on fait
43:49après le maintenant…
43:50Soit dit en passant,
43:50quand on ouvre un compte
43:51à l'étranger,
43:52on nous dit
43:52comment ça se fait
43:54que vous ouvrez
43:54à l'étranger ?
43:55Exactement.
43:56Un gérant,
43:57c'est trop clair.
43:57Ça pousse,
43:58évidemment,
44:00à commettre quelque chose
44:01qui,
44:01dans l'esprit des gens,
44:03n'est pas perçu
44:03comme une façon
44:04de se défendre,
44:05mais qui est encore perçu,
44:06là encore,
44:07comme une façon
44:08de ne pas être
44:10dans les clous.
44:11Mais en réalité,
44:11il faut bien comprendre
44:12qu'aujourd'hui,
44:13être dans les clous,
44:13c'est être dans les clous
44:14du système.
44:15C'est très compliqué,
44:16en réalité.
44:17Et c'est vrai,
44:18quand vous regardez ça
44:20avec de la hauteur,
44:21vous le voyez très bien,
44:22ne pas avoir
44:24de compte bancaire,
44:25c'est vous liquider,
44:26c'est vous tuer.
44:27Et c'est ce qu'ils veulent,
44:27en fait.
44:29Alors,
44:30on a parlé
44:31de beaucoup de sujets,
44:32Virginie Joron.
44:34Objectivement,
44:34ils ne sont pas tous.
44:35Alors,
44:35j'ai bien noté
44:35que vous étiez en pleine forme
44:36et que vous n'étiez
44:37pas du tout déprimé.
44:38Mais il y a quand même
44:39de quoi parfois
44:40être un peu accablé
44:41par cette atmosphère.
44:43C'est ce que j'ai dit
44:43en introduction.
44:45Et moi,
44:46je note aussi,
44:46avec nos téléspectateurs,
44:49mais pas seulement,
44:50aussi dans la population générale,
44:53une espèce
44:54d'inquiétude permanente
44:56quant à la dépossession
44:57de son propre destin,
45:00une forme de défiance
45:01à l'égard
45:01des dirigeants politiques.
45:03Bien sûr,
45:03que ceux-ci déplorent,
45:04d'ailleurs,
45:04sans voir les causes,
45:05bien entendu,
45:06une sorte de défiance permanente
45:08à l'égard de la justice.
45:09On comprend bien pourquoi.
45:10On l'a vu.
45:12Et quelque part,
45:14je voudrais vraiment
45:15que mes propos
45:16soient bien compris
45:17et qu'ils ne dépassent pas
45:18ma pensée précisément
45:19dans la pensée des autres.
45:22Quand on voit
45:22la disparition,
45:23par exemple,
45:24du député Marlex
45:25cette semaine,
45:26qui était un lanceur d'alerte
45:27avec un combat
45:29pour la France chevillée au corps,
45:31comme il s'était engagé
45:32dans le combat
45:33pour dénoncer
45:34le pacte de corruption,
45:35disait-il,
45:36sur Alstom et Général Electric,
45:38un pacte de corruption
45:38où a été mêlé,
45:39évidemment, Emmanuel Macron,
45:41quand on a vu la disparition
45:42de ce spécialiste
45:43du renseignement,
45:44Éric Dénessé.
45:45Et mon propos,
45:46encore une fois,
45:46n'est pas du tout
45:47de dire que les suicides
45:48qui ont été annoncés
45:49ne sont pas des suicides.
45:50Ce n'est pas du tout la question.
45:52Et les familles
45:52sont trop en souffrance
45:53pour que nous ouvrions ce débat
45:55sur lequel on n'a
45:55absolument pas d'élément.
45:57Mais par contre,
45:57le regard que portent
45:59les Français
45:59sur ces disparitions
46:00qui sont systématiquement prises
46:02comme non,
46:04ce n'est certainement
46:05pas un suicide,
46:06non,
46:06c'est forcément
46:06quelqu'un
46:07qui a été assassiné,
46:08etc.
46:09Ça, ça dit quelque chose
46:10en revanche
46:11de la société,
46:13de cette incapacité
46:14maintenant que les Français
46:15ont à croire
46:16ce qui leur est dit,
46:18parfois pour le meilleur,
46:19parfois pour le pire,
46:20je ne sais pas.
46:21Mais comment vous voyez ça,
46:22vous,
46:23en tant qu'élu du peuple,
46:24tout simplement ?
46:27Déjà,
46:28par rapport à la question
46:29de savoir
46:30dans l'inquiétude
46:32dans laquelle nous sommes.
46:34Je comprends,
46:34en fait,
46:35le message.
46:35mais après,
46:36c'est une façon
46:38de voir aussi
46:38le verre à moitié plein,
46:40moitié vide.
46:41Et c'est vrai
46:42que ça peut,
46:43quand on voit effectivement
46:44tous ces combats,
46:45cette injustice,
46:46là,
46:47encore une fois,
46:47pour nous,
46:48la Rassemblement Nationale,
46:49mais aussi,
46:49voilà,
46:50ces suicides,
46:50je les ai lus
46:51avec effroi,
46:53et même dans la mort
46:53de Michel Rivasi,
46:55je me suis posé des questions.
46:56je peux comprendre
46:59l'inquiétude des citoyens
47:03et moi,
47:03mon rôle,
47:04c'est aussi
47:06de montrer
47:07qu'il y a une résistance
47:08qui est là.
47:09Je le vois
47:10parce que je reçois
47:11beaucoup de messages
47:12de soutien
47:12dans la rue,
47:14encore une fois,
47:15on me reconnaît,
47:15on me remercie,
47:16et c'est vrai que
47:18ça permet pour certains
47:19de se dire
47:20qu'il y a encore des gens
47:21qui sont là
47:22pour combattre,
47:23pour ne pas se laisser faire,
47:25et pour moi,
47:25c'est important
47:26de leur dire
47:28et même moi,
47:30je fais partie des gens,
47:32vous essayez
47:32de me noyer,
47:33et bien au contraire,
47:34je vais déployer
47:35plus de force
47:35pour ne pas me noyer.
47:38Je peux comprendre
47:39qu'après,
47:39d'autres personnes,
47:41je pense à M. Densé,
47:42même si je ne connaissais pas,
47:45et pareil que vous,
47:46je n'en sais rien,
47:48pourquoi on pousse
47:49les gens au suicide,
47:50c'est ça aussi,
47:51pourquoi on pousse
47:52les gens au suicide,
47:53c'est vrai qu'on est
47:53dans un système
47:54déprimant,
47:56et déprimant,
47:58mais c'est vrai
47:58parce que rien ne fonctionne,
48:00on paye des impôts,
48:01on travaille,
48:02je ne vais pas vous le refaire
48:03en quelques secondes,
48:04l'insécurité,
48:06on vous dit,
48:06voilà,
48:07des gens comme ça
48:08aussi au Wanderlein,
48:09ils sont,
48:11comment dire,
48:12impliqués jusqu'au bout
48:13et puis la justice
48:14n'est pas au rendez-vous,
48:15pareil pour M. Véran,
48:17mais ce n'est pas grave,
48:17j'ai envie de dire,
48:18ce qui compte,
48:19c'est que nous,
48:19on continue le combat,
48:21même si on nous,
48:22moi,
48:22ils me coupent les pieds,
48:23ils m'ont enlevé
48:25mon compte bancaire,
48:27on continue,
48:28et c'est important
48:28de savoir qu'il y en a
48:29beaucoup d'autres
48:30dans l'ombre
48:30qui nous soutiennent
48:32et qui,
48:34voilà,
48:35certains,
48:36comme je vous l'ai dit,
48:36nous font des dons,
48:37et je les remercie
48:39parce que ça nous permet,
48:40même s'ils ne font pas de dons,
48:41un merci,
48:42on est avec vous,
48:44continuez,
48:45ça suffit
48:45pour qu'on continue
48:46le combat,
48:46parce qu'il ne faut pas
48:47effectivement
48:48baisser les bras,
48:49et je sais que je fais
48:50peut-être partie
48:51modestement de ces gens
48:52comme vous,
48:53on le fait pour eux
48:54et c'est vrai
48:57que c'est cette énergie-là
48:58en fait,
48:58qu'on partage
48:59qui va essayer
49:00de résister
49:02à ce mouvement
49:03qui est pour moi
49:04aux abois,
49:05parce qu'on voit bien
49:06que ça se fissure
49:07de partout
49:07et je regrette
49:09que certains,
49:10bon voilà,
49:11c'est tellement particulier
49:13le suicide
49:13que je ne juge pas,
49:15je ne peux pas savoir,
49:15mais ça fait partie
49:18effectivement pour certains
49:19de voilà,
49:20j'en ai marre,
49:20on laisse tomber,
49:21stop,
49:22on veut fermer la lumière,
49:23je l'entends
49:24et je peux le comprendre,
49:26mais je pense que
49:28ce n'est pas terminé,
49:30c'est que le début
49:30et voilà,
49:32il suffit de trouver
49:34sa place,
49:37sa place
49:37au bon moment
49:38et continuer
49:39ce qu'on a à faire,
49:40vous l'avez ici
49:41avec ce média
49:42qui est Télé Liberté
49:43et ce n'est pas
49:44non sans mal
49:45que vous continuez
49:46votre combat,
49:47l'information,
49:47la réinformation,
49:48moi à mon petit niveau
49:50au sein du Parlement européen,
49:51on a essayé de faire
49:51quelque chose
49:52avec la motion
49:52mais on va continuer
49:53et puis j'ai envie de dire
49:55aussi que moi
49:56ce que j'aime bien
49:57c'est un peu
49:57de sortir de la France
49:58parce qu'effectivement
50:00dès que vous sortez
50:01de la France,
50:01il n'y a pas
50:01la même chape de plomb
50:02et ça c'est intéressant
50:05de voir
50:05dans des pays
50:07où il n'y a pas à manger,
50:08j'étais en Nigeria
50:09où ils n'ont pas d'eau,
50:11il n'y a pas accès à l'électricité,
50:13les gens ils vivent bien
50:14même s'il n'y a rien,
50:17ils vivent sur...
50:18Non mais vraiment
50:18je l'ai vu
50:19quand j'ai fait une observation
50:20d'élection en Nigeria
50:21il y a deux ans
50:21et ça m'a choquée
50:23parce que...
50:23Vous ne devriez pas dire ça
50:24parce qu'Emmanuel Macron
50:25va vous entendre
50:26et il va se dire
50:26on peut encore plus
50:27leur couper les vivres,
50:28ils vont être contents.
50:29Non mais c'est pour dire
50:31qu'on a tout quand même
50:33en France,
50:34on est quand même
50:34un pays merveilleux,
50:37on essaie de nous enlever
50:39le maximum
50:39mais c'est parce qu'en fait
50:41c'est volontaire en fait,
50:42c'est un état d'esprit
50:43qui fait qu'il faut,
50:44c'est comme durant la pandémie
50:45Covid, nous mettre sous cloche
50:47pour bien nous contrôler
50:48et je le compare
50:50avec d'autres pays
50:51où il y a d'autres problématiques
50:52mais les gens,
50:53vous voyez,
50:53ils sont passés au-dessus.
50:55Ils sont passés au-dessus
50:56et je pense que ça après
50:57c'est une force
50:58qu'on a en nous
50:59et qu'il faut continuer
51:00à garder
51:00même si ça a l'air facile
51:01comme ça
51:02mais chaque petite action
51:04comme là,
51:05nous la motion,
51:05pour moi c'est une victoire
51:06et on va continuer.
51:08Là le fait
51:08qu'on soit attaqué
51:09par le parquet,
51:10là au niveau européen
51:11ils essaient de nous chercher
51:12des poux
51:13parce qu'on a versé,
51:14moi c'est ce que je dis,
51:14effectivement moi aussi
51:16j'ai fait un don
51:16à une association
51:18pour le refuge
51:21de chats et de chiens.
51:22Écoutez,
51:23ils peuvent me condamner
51:24je continuerai à en faire.
51:26Cette émission
51:26pourra prouver
51:27que vous aimez les chats.
51:29Ah bah oui,
51:29les chats,
51:30mais effectivement,
51:32effectivement,
51:33donc ce qui compte
51:34c'est de continuer
51:35quoi qu'il arrive
51:36et après,
51:39et de ne pas se laisser
51:40à la justice divine,
51:42je vais aller,
51:42on va lui dire.
51:43Et de ne pas se laisser
51:44abattre,
51:45tout simplement.
51:46Oui,
51:46tout à fait,
51:47tout à fait.
51:48Je vous remercie beaucoup
51:49Virginie Moron
51:50d'avoir pris le temps
51:50de répondre à mes questions
51:52sur TV Liberté
51:52pour le samedi politique.
51:54Merci à tous
51:54de nous avoir suivis,
51:55j'espère que cette émission
51:56vous aura plu,
51:57j'espère que vous l'avez
51:58déjà commentée,
51:59que vous l'avez déjà relayée
52:00et puis bien sûr
52:01le petit pouce en l'air
52:02pour améliorer le référencement.
52:04À la semaine prochaine.
52:04Sous-titrage Société Radio-Canada
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