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  • 10/07/2025
Le jeudi 10 juillet 2025, à l’université Joseph Ki-Zerbo, Issaka Sankara a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en médecine. Son étude, centrée sur le pied bot varus équin congénital idiopathique de l’enfant, s’appuie sur l’expérience de l’ONG Hope Walks à l’hôpital Schiphra de Ouagadougou. Avec la mention « très honorable », il accède au titre de docteur.

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Transcription
00:30On lui a confié ce travail parce que j'ai trouvé que c'est un étudiant qui était studieux, c'est un étudiant qui avait envie d'apprendre, c'est un étudiant qui était passionné par ce qu'il fait.
00:44Ça c'est vraiment quelque chose qui m'a frappé et c'est naturellement qu'elle est venu me dire qu'il voulait travailler avec l'équipe du docteur Oubha Faisal, que je connais très bien et qui est passionné également.
01:00J'ai compris que je pouvais lui confier ce travail.
01:03Donc c'est tout ça et puis également sa soif d'apprendre, le fait qu'il soit très respectueux envers les aînés, envers ses enseignants.
01:12Et surtout ce qui m'a marqué chez lui c'est le fait de vouloir transmettre aux autres ce qu'il a appris.
01:17Ça c'est vraiment une qualité que j'ai remarquée chez lui qui est vraiment très très très importante.
01:22Et c'est tout ça qui a fait que justement j'ai accepté qu'il puisse faire ce travail.
01:29D'abord je veux remercier ma directeur qui m'a encadré tout au long de ce travail.
01:41Et il faut dire que nous sommes allés au départ, pour aller faire un stage.
01:47Et le sujet du PIB nous a tellement intéressé que nous avons voulu faire notre thèse sur cette thématique.
01:52Et il faut dire que l'hôpital Chiffra de Ouagadougou en soutien avec l'ONG Ocopox est devenu un centre de référence pour la prise en charge des pieds-bots au Burkina Faso.
02:09Et l'ONG prend en charge intégralement les soins des enfants de moins de deux ans et leur procure un suivi de cinq ans.
02:19Donc ce cadre était idéal pour mener une étude à la fois épidémiologique, clinique et surtout psychosociale.
02:29Donc parce que ça fournissait des données solides et un protocole bien structuré.
02:37Donc c'est pour ça que nous avons décidé d'aller là-bas pour mener notre étude.
02:43Maintenant concernant les objectifs,
02:44De façon générale, il s'agissait d'évaluer l'expérience de l'ONG Ocopox dans la prise en charge du PIB à l'hôpital Procesan Chiffra de Ouagadougou.
02:53Et de façon spécifique, nous avons voulu décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du traitement par la méthode de Ponsetti.
03:02Et aussi nous avons voulu explorer les vécus psychologiques des mères des enfants atteints du PIB.
03:09Les limites de notre étude, comme toute étude scientifique, notre étude a connu certainement des limites.
03:18D'abord c'est l'inclusion, bon, la non-inclusion de toutes les mères, parce que nous avons seulement introduit les mères des enfants guéris.
03:29Et bon, cela pourrait avoir revu la force de notre étude.
03:32Sur le plan clinique, et surtout la façon dont nous avons collecté les résultats, nous avons collecté les résultats sur le véhicule psychologique de façon rétrospective.
03:44Cela pourrait avoir induit un biais de mémoire sur certaines mamans, parce que les mamans ont tendance à détenir les faits marquants.
03:52Et comme le suivi est long, ça prend cinq ans.
03:56Donc après cinq ans, bon, c'est pas sûr qu'on peut vraiment trouver les bons mots pour décrire ce qu'on avait vécu cinq ans en arrière.
04:03Alors depuis bientôt sept ans et demi, nous allons dans la huitième année, au mois de décembre,
04:22que nous intervenons dans la prise en charge du pied beau congélital chez les enfants au Burkina.
04:27Il faut dire que nous avons pu détecter et traiter gratuitement à ce jour près de 1650 enfants.
04:35Et parmi ces 1650 enfants, comme l'enfant doit être suivi de la naissance jusqu'à l'âge de cinq ans, les enfants sortent graduellement.
04:42Donc depuis la première année jusqu'à maintenant, on a autour de 300 à 400 enfants qui sont sortis hors de la file active de suivi
04:50et qui ont été déclarés guéris du pied beau.
04:52Donc vous avez autour de 1200 enfants qui sont toujours dans la file de suivi.
04:56Il faut vraiment insister sur ce suivi de qualité-là pour que les enfants puissent être définitivement débarrassés du pied beau et guéris à l'âge de cinq ans.
05:03Les soins sont entièrement gratuits parce que nous avons estimé le coût de tout ce que nous faisons,
05:08que ce soit le traitement médical, l'appui psychologique, un conseil ligne et tout,
05:13à 250 000 francs pour le traitement d'un enfant sur une période d'une année.
05:17Donc lorsque vous rapportez ce coût-là sur l'ensemble de la population,
05:21ce n'est pas tous les Burkinabés qui peuvent débourser 250 000 francs pour se soigner.
05:25Et dans certains endroits, ça dépasse cela parce que les intrants ne sont pas disponibles.
05:29Donc grâce au soutien de HopeWorks et d'autres partenaires,
05:32nous ramenons ce traitement-là entièrement gratuit pour les parents.
05:55Sous-titrage Société Radio-Canada

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