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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Bonsoir à tous, bienvenue dans l'heure des pro 2. On ouvre les débats dans quelques instants d'abord.
00:06On fait un point complet sur l'actualité avec Isabelle Piboulouro. Bonsoir chère Isabelle.
00:10Bonsoir Thomas, bonsoir à tous. A la une, cette disparition inquiétante en Iran.
00:14Un touriste franco-allemand n'a plus donné de nouvelles depuis le 16 juin.
00:19Lénart Monterlos, 18 ans, était parti faire une randonnée à vélo.
00:23Le Quai d'Orsay rappelle qu'il est recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre en Iran ou de quitter ce territoire immédiatement.
00:31Selon une source diplomatique française, Téhéran mettrait en oeuvre une politique délibérée de prise d'otages occidentaux.
00:38Les inondations au Texas ont fait près de 70 morts depuis vendredi.
00:42Un bilan provisoire. Plus de 400 secouristes sont toujours mobilisés pour rechercher des dizaines d'enfants portés disparus.
00:50L'état de catastrophe naturelle a été déclaré et l'alerte d'inondation est maintenue.
00:54Pour rappel, des pluies diluviennes ont fait monter les eaux du fleuve Guadalupe de 8 mètres en seulement 45 minutes.
01:01Enfin, à Saint-Etienne, trois militaires de l'opération Sentinelle, qui n'étaient pas en service, ont été agressés au couteau.
01:08Dans la nuit de vendredi à samedi, un militaire fait signe à un homme de ralentir à son volant.
01:13Il s'en suit des insultes de la part du conducteur qui sort de son véhicule et frappe un des militaires.
01:19Deux soldats sont blessés avec une lame de 20 centimètres.
01:22Que l'agresseur prend la fuite, une enquête est en cours.
01:26Merci beaucoup Isabelle. Je salue les invités qui m'accompagnent ce soir.
01:29Véronique Jacquier, bonsoir. Sébastien Ligné, Louis Morin et Jean-Sébastien Ferjou.
01:34Bonsoir.
01:34Alors vous avez vu évidemment la grève des contrôleurs aériens.
01:38Eh bien, nouvelle menace de grève, cette fois à la SNCF.
01:41Voilà. C'est donc un article du Parisien qui cite des verbatims de représentants des contrôleurs.
01:48Ils font planer plus que jamais la menace d'une grève cet été.
01:52Et ce qu'ils disent m'a sidéré quand je l'ai lu cet après-midi.
01:55C'est incroyable. Et donc vous allez voir ces extraits.
01:58Voilà ce que dit ce premier responsable qui est cité.
02:02Donc il s'appelle Olivier.
02:03Nous allons arrêter de prévenir la direction pour qu'elle casse la grève.
02:06Ça pourrait être une semaine avant, le temps de mobiliser pour plusieurs week-ends de suite.
02:10La loi impose aux cheminots de se déclarer 48 heures à l'avance.
02:14C'est tout.
02:15Voilà ce que dit donc Julien Troca.
02:17Et puis vous avez ensuite un autre responsable qui parle.
02:21Olivier en l'occurrence.
02:22Eux aussi ils partent en vacances.
02:23Donc là ils parlent de ceux qui sont censés les remplacer en cas de grève.
02:26Vous imaginez début août appeler un cadre déjà parti à la plage avec sa famille
02:29pour lui demander de rentrer et nous remplacer dans un train.
02:32Nous sommes responsables.
02:33Nous ne voulons jamais embêter les usagers.
02:34C'est à la direction maintenant de faire preuve de responsabilité et de nous écouter.
02:39Alors je regardais quels sont les motifs de cette grève.
02:41Pourquoi ils nous menacent de nous gâcher les vacances.
02:45Alors ils s'agacent d'un nouveau logiciel de gestion des plannings
02:48qui les rendrait trop imprévisibles avec des changements à la dernière minute.
02:52Et ils réclament aussi évidemment une augmentation de leurs primes de travail
02:54qui représente plus d'un quart de leur salaire.
02:57J'allais dire on est habitués.
02:58Mais encore une fois la menace d'une grève va planer pendant une bonne partie des vacances des Français.
03:02C'est habitué, vous êtes gentil.
03:04Il y a un calcul qui a été fait depuis 20 ans.
03:07Si on prend toutes les grèves de la SNCF, c'est 5 millions de journées de travail perdues.
03:115 millions de journées.
03:13Ça fait en gros 14 jours par an par salarié de la SNCF.
03:18Juste pour la grève.
03:19Et ce qui est hallucinant dans cette histoire, c'est que je prends les téléspectateurs à témoin,
03:24je pense qu'il n'y en a pas un seul qui est capable de nous dire une seule fois une grève
03:27qui a obtenu gain de cause.
03:29Ou on a eu une avancée quelconque, hors peut-être période de réforme des retraites.
03:34Donc le vrai sujet, c'est qu'ils pensent qu'en prenant en otage les consommateurs
03:39pendant les périodes d'estival et pendant les départs en vacances,
03:42ils vont pouvoir mettre la pression maximum sur l'employeur tout en prenant l'opinion à témoin.
03:46Mais en fait, c'est totalement contre-productif parce que non seulement ils n'obtiennent rien,
03:49mais en plus, l'opinion publique s'est totalement détournée d'eux.
03:52C'est-à-dire que quand vous regardez les sondages sur la vision des Français,
03:55des cheminots et de la SNCF, depuis 30 ans, c'est dramatique.
03:58C'est qu'aujourd'hui, les Français, en majorité, ils s'inquiètent de l'état des transports ferroviaires
04:03et l'arrivée de la concurrence fait qu'aujourd'hui, vous avez de plus en plus de Français
04:06qui sont en train de se détourner et qui souhaitent se détourner vers des options
04:09parfois moins coûteuses et plus agréables.
04:12Ça s'appelle le privé.
04:13Alors, les paroles de ce syndicaliste témoignent d'une chose,
04:17c'est qu'il est urgent de changer la loi, puisqu'il dit que la loi fait qu'on peut rappeler quelqu'un,
04:23mais on prévient 48 heures à l'avance.
04:25Eh bien, il faut faire comme en Italie, c'est-à-dire faire voter une loi
04:28où vous n'avez pas le droit de faire grève pendant les vacances scolaires
04:31et pendant les jours fériés.
04:33Voilà, et ça se passe très bien en Italie.
04:34Il y a quand même un principe de responsabilité.
04:37Rappelons quand même que la SNCF reçoit des subventions publiques chaque année.
04:41Donc, il y a quand même un devoir de rendre des comptes, me semble-t-il.
04:44On n'en peut plus de ces cheminots qui font planer cette menace de grève.
04:49Honnêtement, les raisons, je disais, un problème de logiciel de planning,
04:53ce n'est pas sérieux.
04:53Ce n'est pas sérieux de gâcher les vacances des Français pour un logiciel de planning ?
04:56Oui, je pense qu'il faut distinguer les deux.
04:59Moi, je suis d'accord avec vous.
04:59Je pense que ça suffit de gâcher vraiment la vie des gens à chaque fois
05:03parce qu'il y a des gens qui ont des familles, qui ont des enfants,
05:04qui ont des contraintes et qui, eux aussi, ont des plannings
05:06qui sont au moins aussi difficiles à gérer dans leur vie personnelle
05:09que ce que vit la SNCF.
05:10Après, sachons entendre quand même, mais ça ne justifie pas, à mon sens,
05:14ce niveau de grève-là et la méthode utilisée.
05:17Mais je crois qu'il y a un vrai problème de management à la SNCF,
05:19un vrai problème de management des contrôleurs,
05:21notamment parce qu'on ne sait pas bien gérer l'arrivée de nouveaux venus
05:25qui n'ont plus les mêmes avantages que les précédents.
05:28Et donc, bien souvent, mais il faut regarder la réalité en face,
05:30parce que bien souvent, ceux qui sont recrutés ne restent pas précisément
05:34parce que ce sont quand même des conditions de travail qui sont difficiles.
05:36Donc, je pense qu'il ne faut pas balayer d'un revers de la main
05:38la problématique des plannings.
05:39En revanche, il faut absolument que la SNCF sache développer
05:42un autre mode de gestion de son dialogue social
05:45parce que c'est insupportable.
05:46Et encore une fois, des gens qui ont des problèmes de planning,
05:48des difficultés personnelles, financières,
05:50ça devient complètement déhirant.
05:52On n'a pas le droit d'avoir une voiture.
05:53Si vous êtes en transit, dans le métro, entre deux trains,
05:56vous payez une amende parce que si jamais vous avez le malheur
05:59que votre valise soit trop grande,
06:01ça suffit de prendre les Français pour des imbéciles
06:04et en permanence de les prendre à la gorge
06:06en les empêchant de vivre normalement.
06:09Le vrai problème de ces grèves, c'est que ça a des conséquences.
06:12Alors, tout d'abord, moi je trouve,
06:14Sébastien, je suis désolé de vous contredire,
06:16mais je pense que ces grèves ont un impact aussi,
06:21effectivement, dans le rapport de force qui se met en place
06:24entre les salariés, les organisations syndicales
06:28et la direction de la SNCF,
06:29et que ça explique, entre autres,
06:31les 17% d'augmentation qu'ont eu les salariés de la SNCF
06:36sur les trois dernières années.
06:37Voilà, je ne sais pas qui autour de la table a eu son salaire
06:39augmenté de 17% sur les trois dernières années,
06:42mais c'est une augmentation qui est en tout cas significative
06:44et qui est supérieure aux augmentations salariales
06:47de la moyenne des Français.
06:49Donc, effectivement, ce rapport de force-là
06:52qu'ils mettent en place a malheureusement un impact
06:55qui est un impact positif pour eux,
06:57mais négatif pour les finances de la SNCF
07:01et a par conséquent un impact sur le prix des billets.
07:04Je ne sais pas si vous vous en rendez compte,
07:06mais le prix des billets ces dernières années
07:07a littéralement explosé.
07:09Donc, finalement, qui en est doublement victime de ces grèves ?
07:14Eh bien, c'est l'usager, le client, le consommateur,
07:17celui qui est victime de la grève en elle-même
07:20lorsqu'elle se présente parce qu'il ne peut pas
07:21effectivement se rendre là où il devait se rendre,
07:24mais celui qui en est victime doublement
07:25parce qu'il se retrouve avec des billets qui explosent.
07:28La grève de 2023, celle de 2023,
07:30c'est 1,2 milliard d'euros.
07:33Voilà, ça coûte des sommes faramineuses.
07:35Ce n'est pas sans conséquence.
07:36On verra si, effectivement, vous parliez de la loi.
07:39On sait que le ministre des Transports, Philippe Tabarro,
07:41était pleinement engagé sur cette question.
07:43J'ai du mal à croire qu'à nouveau les vacances des Français
07:46puissent être engagées.
07:47Aucune loi ne va être votée.
07:49Soyons la liste.
07:50L'Assemblée, pour ce qu'elle est, oui.
07:51Mais en plus, il y a la fin de la session parlementaire,
07:53c'est vrai.
07:54Et on attend l'arrivée probable de Jean Castex
07:57à la tête de la SNCF.
07:59Est-ce que ça pourra changer quelque chose
08:00dans le rapport de force et dans le dialogue social ?
08:01Je ne sais pas.
08:02Mais en tout cas...
08:03Et puis, encore une fois, ce qui me fait halluciner,
08:05on parle du prix, mais il y a aussi la qualité du service.
08:08Il faut bien se rendre compte
08:08qu'on encourage les Français à prendre le train en permanence
08:11comme une alternative écologique par rapport à l'avion.
08:15Mais quand vous prenez le train aujourd'hui en France,
08:18c'est hallucinant.
08:18Quand ça marche, c'est bien.
08:19Et quand ça arrive à l'heure, c'est bien.
08:20Mais je suis désolé.
08:21Quand vous voyagez en Europe
08:22et que vous prenez le train en Europe,
08:24vous avez l'impression que vous êtes en première
08:26alors que vous avez pris un billet classique.
08:28Je suis désolé.
08:28La clim, elle marche une fois sur trois.
08:30Quand on vous dédommage parce qu'il y a du retard,
08:33c'est 15 euros.
08:34La nourriture, elle est extrêmement chère.
08:36Elle n'est pas extrêmement bonne.
08:37Il y a des retards tout le temps.
08:38Les gens, ils sont désagréables.
08:39Pardon, je n'ai pas l'impression
08:41que pour le prix qu'on paye la SNCF,
08:43je n'ai pas l'impression que le service soit à la hauteur.
08:45Ça dépend, Sébastien,
08:46parce que le vrai sujet, c'est quand même
08:47que les TGV sont un service assez...
08:49qui fonctionne plutôt bien.
08:51En revanche, il y a eu un sous-investissement
08:53dans les lignes du quotidien,
08:54celles que les Français utilisent pour aller travailler.
08:56Il suffit de prendre une ligne SNCF
08:58pour aller en grande région parisienne
09:00ou ailleurs en France d'ailleurs.
09:02Et c'est catastrophique.
09:03Donc précisément, il y a aussi une réflexion
09:05à mener sur la manière dont on a fait
09:08ces investissements de manière très différenciée.
09:10Ce n'est pas nouveau que cette réflexion
09:12soit sur la table d'ailleurs.
09:13Non, moi, j'ai juste une petite anecdote.
09:15Jeudi matin, j'ai pris un train, un TGV
09:17et on est parti avec une heure de retard
09:19parce qu'on nous a dit que le conducteur
09:21n'était pas là pour prendre son poste.
09:24Donc dans quelle entreprise,
09:25vous avez quelqu'un qui n'est pas là
09:26pour prendre son poste à 8 heures
09:27et vous avez 400 personnes dans un TGV
09:30qui poirotent parce que monsieur
09:31ne s'est pas présenté à son poste
09:32pour conduire le train.
09:34On verra en tout cas si les menaces
09:36sont mises à exécution.
09:38On n'espère pas.
09:38On espère que les Français vont pouvoir
09:39avoir des vacances tranquilles à ce niveau-là.
09:41L'autre actualité que je voulais vous soumettre
09:43ce soir, c'est évidemment
09:44ces images de la Seine sous la pluie aujourd'hui
09:47parce que les facéties du ciel
09:49ont frappé la ville de Paris
09:50et donc la baignade qui a ouvert hier
09:52a déjà dû être refermée
09:54dès le deuxième jour.
09:56Donc on a eu ces images vides
09:57avec les drapeaux rouges qui ont été hissés.
09:58La baignade interdite partout à Paris
10:01à cause de la météo.
10:03Voilà, c'est la météo
10:04qui est venue rappeler
10:05de manière un peu houleuse
10:07à la ville de Paris
10:08qu'il y a évidemment
10:09des ratés possibles.
10:11Alors évidemment, on va dire
10:11qu'ils ne contrôlent pas le ciel
10:12et c'est entendu.
10:14Mais ils contrôlent leurs investissements.
10:15Ils contrôlent leurs investissements.
10:16Je rappelle que c'est 1,4 milliard d'euros.
10:18Il n'y a pas de sagesse.
10:19Il n'y a pas de sagesse.
10:19Alors attendez, parce que là, il pleut
10:21sur Paris aujourd'hui et demain
10:23mais rien ne nous dit
10:24que ça pourra rouvrir
10:25une fois que le ciel bleu soit roux.
10:26Quand il fait très chaud,
10:27c'est aussi un problème pour la Seine.
10:28Donc dans tous les cas,
10:29c'est impossible comme situation.
10:30S'il fait beau ou s'il pleut,
10:31on n'a pas le droit.
10:32Mais c'est un projet vanité.
10:34C'est un pur projet vanité
10:35de la part de la mairie de Paris
10:36et de ses prédécesseurs.
10:39D'ailleurs, on aurait très bien pu imaginer
10:40installer des piscines flottantes.
10:41Il y en a ailleurs dans Paris
10:42où ça existe ailleurs dans le monde.
10:44Une piscine flottante.
10:45Il y en a sur les cadoures.
10:46La piscine de Léni.
10:47Non mais exactement.
10:48Des piscines flottantes extérieures
10:50avec de l'eau qui ne soit pas
10:51celle de la Seine.
10:52Je pense qu'il n'y avait pas besoin
10:53d'investir 1,4 milliard d'euros.
10:56Et là, c'est pour la pure gloriole
10:59de la maire de Paris
10:59alors qu'il n'en ressort
11:00aucun bénéfice pour les paris.
11:02D'autant qu'on n'est même pas capable
11:03d'assurer la sécurité
11:04de ce sens maintenant
11:05des lieux publics
11:06et des lieux de baignade.
11:07Et au contraire,
11:08ça devient des lieux
11:08dont il vaut mieux s'écarter
11:10si certainement pas
11:11y envoyer ses enfants
11:12si on a envie de les voir rentrer.
11:14Et je précise qu'hier,
11:16il y avait l'inauguration
11:17de cette baignade dans la Seine
11:19et que CNews n'a pas été accrédité.
11:20Et je m'étonne du fait
11:21que CNews,
11:22première chaîne Info de France,
11:23n'a pas été accrédité
11:24à cet événement.
11:25On n'aime pas la liberté
11:26d'expression partout.
11:27Est-ce qu'il y aurait un lien
11:28avec peut-être le fait
11:29qu'on aurait pu poser
11:30un certain nombre de questions
11:31sur la pertinence
11:32de l'investissement ?
11:33Juste une chose.
11:34Moi, ce qui me marque,
11:35c'est évidemment l'orgueil
11:36de la mairie de Paris,
11:38l'hubris de la mairie de Paris.
11:39C'est-à-dire qu'il n'y a pas
11:40de sagesse par rapport
11:41à ce qui s'est fait ailleurs.
11:42À Berlin, ils ont essayé
11:43de faire en sorte
11:46que les gens puissent nager
11:47dans le fleuve.
11:49Et ça a été...
11:50Ils ont construit aussi
11:51des piscines
11:53à partir de l'eau du fleuve.
11:55Et ils ont arrêté,
11:55là, en mai dernier,
11:56parce que l'eau
11:57était trop polluée.
11:57Donc, on sait très bien
11:59que c'est aléatoire.
12:00On se souvient
12:01du fiasco des JO.
12:02De ce genre
12:02d'activité aléatoire.
12:04Où, dès la première
12:06baignade des athlètes,
12:08beaucoup ont été malades
12:09le lendemain,
12:09ont eu des gastro-entérites
12:11parce qu'il y avait
12:12un taux qui était
12:13bien trop élevé,
12:14un taux de bactéries
12:15bien trop élevé,
12:16finalement,
12:17dans les eaux de la Seine.
12:18Et effectivement,
12:19dès qu'il pleut,
12:19le problème,
12:20c'est que ça reverse
12:21un certain nombre
12:22d'eau usée
12:23dans la Seine.
12:24Et donc,
12:24les taux explosent
12:26à nouveau en plage.
12:26Dans n'importe quelle
12:27grande agglomération.
12:28Les plages,
12:28c'est la même chose.
12:29Les plages qui sont
12:29en centre-ville.
12:30La seule chose,
12:32c'est que sur les 1,4 milliards,
12:33il y a quand même
12:34une partie
12:34où on peut se dire
12:35quand même
12:36que c'est une bonne chose
12:37d'avoir arrêté
12:38de déverser
12:39les eaux usées
12:39dans la Seine.
12:41Mais ça pouvait se faire
12:43pour bien moins cher
12:44que cela.
12:44Je voulais vous faire écouter
12:45Emmanuel Grégoire
12:46qui est adjoint
12:46à la mairie de Paris,
12:47qui a été désigné
12:48par le Parti Socialiste
12:49pour être candidat
12:50à l'élection municipale
12:51l'année prochaine,
12:51qui est en rupture politique
12:52avec Anne Hidalgo.
12:53Il ne s'est pas baigné hier.
12:54Mais pourquoi donc
12:55ne s'est-il pas baigné ?
12:57C'est la gauche.
12:58D'abord,
12:58c'est la gauche municipale.
12:59C'est la gauche qu'on aime.
13:01On se connaît bien.
13:01On s'apprécie.
13:02On a travaillé
13:03très longtemps ensemble.
13:04Vous n'êtes pas sur la photo
13:04avec Anne Hidalgo ?
13:05Il y a deux ans de gage.
13:05Sur la photo,
13:06non.
13:06Vous ne baignerez pas avec elle ?
13:07Je me suis déjà baigné avec elle.
13:09Il y a deux ans,
13:09je me suis baigné un an
13:10avant même les Jeux Olympiques
13:12parce qu'on avait pris
13:14cet engagement intermédiaire.
13:15Mais maintenant,
13:16vous n'êtes plus
13:16dans la même base.
13:17C'est une équipe
13:17que je connais très bien
13:19avec laquelle j'ai travaillé
13:20pendant plus de dix ans
13:22et c'est souvent
13:23vingt ans d'engagement politique.
13:25Il se trouve qu'hier matin,
13:26j'avais moi-même
13:26des engagements parlementaires
13:27parce que je tiens aussi
13:32J'ai même pas pu me baigner
13:35pour tout dire
13:35parce que comme j'avais du travail,
13:37je ne pouvais pas me balader
13:37toute l'après-midi
13:38avec ma serviette
13:39et mon slip mouillé.
13:40Je ne pouvais pas me balader
13:41toute l'après-midi
13:41avec ma serviette
13:42et mon slip mouillé.
13:43Honnêtement,
13:43cette histoire de la baignade
13:45dans la Seine,
13:46c'est tellement une lubie
13:46bobo parisien.
13:48Ce qui me fait halluciner,
13:49c'est qu'on parle
13:50de ces 1,4 milliard.
13:51J'entends le fait
13:52qu'il faudrait décomposer
13:53un petit peu ce budget
13:54mais on peut tous s'entendre
13:56sur le fait
13:56qu'on a dépensé
13:56plusieurs centaines
13:57de millions d'euros
13:58au bas mot
13:59pour cette histoire
14:00de baignade dans la Seine
14:00qui en plus,
14:01on parle de baignade dans la Seine,
14:02il faut voir les images.
14:03C'est les petits carrés
14:04de 15 mètres carrés
14:05au bord du quai
14:06avec une petite bouée
14:07qui est accrochée
14:08et des gens qui vous surveillent
14:09pour être sûr
14:09que vous savez nager.
14:10Ce n'est pas non plus
14:11la baignade du siècle.
14:12Ce qui est hallucinant,
14:13c'est qu'on n'a pas une fois
14:14consulté les Parisiens
14:15sur cette histoire.
14:171 milliard d'euros.
14:17Une fois, on s'est dit
14:18on va peut-être demander
14:19aux Parisiens
14:19ce qu'ils en pensent
14:20de mettre leur argent
14:21ou l'argent
14:22qu'on ne va pas mettre ailleurs
14:23dans la baignade de la Seine.
14:24Pas une fois.
14:25On a consulté les Parisiens
14:25sur les trottinettes.
14:26C'est à peu près la dernière fois
14:27qu'on l'a fait
14:27avec très peu de personnes
14:29qui avaient participé.
14:29C'est un coup assez important
14:31pour la construction.
14:32Vous parliez tout à l'heure
14:32des lieux de baignade
14:33et ça va nous emmener
14:34au sujet suivant.
14:35Là aussi,
14:35c'est absolument frappant.
14:36Là, depuis quelques jours,
14:37on a des illustrations quotidiennes
14:39mais presque même
14:40plusieurs fois par jour
14:41de lieux de baignade,
14:42des piscines,
14:43des parcs aquatiques
14:44où la gendarmerie,
14:45les policiers sont obligés
14:46d'intervenir
14:47pour faire régner l'ordre.
14:48On vous a compilé
14:48tout ça dans un sujet.
14:50Vous allez le voir,
14:50il est signé François Tiskevitch.
14:53Colmar et Strasbourg
14:54en Alsace.
14:55Féologes dans le Loiret.
14:57Ces derniers jours,
14:58de nombreuses piscines
14:59et parcs aquatiques
15:00ont été contraints
15:01de fermer
15:01à cause des incivilités.
15:03Certains n'ont pu ouvrir
15:05que quelques heures
15:05comme à Arnache
15:06dans la Sarthe.
15:07Cinquantaine d'individus.
15:09Il y a eu des jets de pierres,
15:11des jets de bouteilles de verre.
15:15Ils ont pris des barres de fer
15:17qui s'en sont pris
15:18entre guillemets
15:20à mes salariés.
15:21Phénomène de bande,
15:22bagarre, agression,
15:23les maîtres nageurs
15:24se retrouvent souvent
15:25en première ligne.
15:26Eh oh, eh oh,
15:27eh oh, vous sortez !
15:30C'est une petite minorité
15:33qui s'agite
15:35et qui nous met en difficulté,
15:37qui va parfois
15:38jusqu'à des gestes violents
15:39à l'égard du maître nageur.
15:41On a des collègues
15:42qui ont été frappés.
15:43Des incivilités
15:44qui traversent
15:45même les frontières
15:46à Port-en-Truy en Suisse
15:48à quelques kilomètres
15:49de la frontière française.
15:50Pas de fermeture annoncée.
15:52Le maire a tout simplement
15:53décidé d'interdire
15:54l'entrée de la piscine
15:55aux non-résidents
15:56après avoir exclu
15:58une vingtaine de personnes
15:59dont 17 Français.
16:00Il y a eu énormément
16:01d'incivilités.
16:02Violence verbale,
16:03violence physique,
16:04intimidation,
16:04non-respect
16:05de l'infrastructure.
16:09À Mornan,
16:09dans le Rhône,
16:10plusieurs dizaines d'individus
16:11ont été bannis tout l'été
16:13après des incivilités.
16:15Le maire de la commune
16:16a annoncé avoir renforcé
16:17le service de sécurité
16:18à l'intérieur du centre aquatique
16:20et le nombre de patrouilles
16:21de police
16:22à proximité
16:23de la piscine de la ville.
16:24On parle d'incivilités.
16:26En réalité,
16:26ce sont souvent
16:27des bandes de jeunes
16:28qui vont dans les piscines
16:29et qui ne respectent
16:30aucune règle,
16:30aucune autorité.
16:31Il y avait un maître nageur
16:32sur notre antenne
16:32ces dernières heures.
16:33Il disait
16:33qu'auparavant,
16:34on avait un lien,
16:35on arrivait à avoir
16:36une forme d'autorité
16:36avec ces jeunes.
16:37Aujourd'hui,
16:37ils ne nous écoutent plus du tout.
16:39De quoi est-ce que c'est le nom
16:40ce phénomène,
16:41ces piscines
16:42qui sont désormais touchées
16:43par ces actes d'incivilité ?
16:44De la dilution absolue
16:46du principe d'autorité
16:47en France.
16:48Mais les mêmes
16:48quand parfois
16:49ils vont en vacances
16:50de l'autre côté
16:50de la Méditerranée,
16:51ils ne se permettent
16:52absolument pas ça.
16:53Parce que quand ils mettent
16:53un pied en Algérie
16:54ou au Maroc,
16:55l'année dernière,
16:56il me semble que ça a été le cas
16:57au Maroc,
16:57pas nécessairement dans les piscines
16:58mais avec des rodéos urbains,
16:59etc.
17:00La police marocaine
17:00n'a pas du tout
17:01pris la même manière.
17:01Les véhicules ont été saisis
17:03et certains ont été expulsés
17:06et ils ont vite été obligés
17:07de rentrer dans le rang.
17:09Mais là,
17:09on voit bien
17:09qu'ils ne respectent plus rien.
17:10Mais d'ailleurs,
17:11peu importe l'origine des gens,
17:14de manière générale
17:15dans le pays,
17:15il y a un vrai problème
17:16de dilution de l'autorité
17:17même si c'est particulièrement vrai
17:19de bandes de jeunes
17:20avec un effet de mimétisme.
17:22Mais aussi longtemps
17:22qu'on ne sera pas capable
17:23de dire
17:24si vous ne respectez pas la règle,
17:26vous allez sentir passer l'addition,
17:29ça continuera à se détailler.
17:31Et on arrivera
17:32à une situation extrêmement injuste
17:33parce qu'il y a les gens
17:34qui auront les moyens
17:34de se mettre à l'abri,
17:36de payer des centres aquatiques
17:37très chers
17:37ou d'avoir des piscines chez eux.
17:39Et puis malheureusement,
17:40les autres qui sont obligés
17:41de subir ou de renoncer
17:42à des activités
17:42parce qu'ils ne peuvent plus y aller
17:44en raison de ces comportements-là.
17:45On parle d'incivilité
17:46mais il y a aussi des faits de violence.
17:47Bien sûr.
17:48D'attouchement sexuel.
17:50Derrière le mot incivilité,
17:51c'est pour ça que le mot
17:52a choisi ce mot-là.
17:52Mais moi, je pense que
17:53le mot incivilité
17:54n'est pas le mot qu'il faut employer.
17:56Ce n'est pas le mot juste.
17:57Le véritable mot,
17:58c'est conquête de territoire.
18:00Franchement, ces gens-là
18:01viennent prendre possession
18:02d'une piscine municipale.
18:03Ils n'arrivent pas tout seuls.
18:04On a vu sur certaines images,
18:05ils arrivent à 5, 10, 15.
18:07Le but du jeu,
18:08c'est poussez-vous,
18:09on est chez nous.
18:10Et vous, vous restez
18:11sur les bas côtés
18:12ou alors vous allez
18:12dans des piscines,
18:13effectivement,
18:14vous payez 500 euros
18:15le droit d'entrée à l'année
18:16et on va vers ce genre
18:17de partition.
18:18C'est une forme
18:19de partition,
18:21c'est une autre vie,
18:22une forme de visibilité
18:23de la partition
18:24qui se met en place
18:25dans notre pays
18:25parce qu'il y a des perditions
18:28bien entendu
18:28du sens de l'autorité
18:30parce qu'il y a perte
18:31des repères civilisationnels
18:33mais qui ont fait
18:33notre civilisation.
18:35C'est-à-dire qu'effectivement,
18:36à un moment,
18:36il va falloir que ceux
18:38qui s'estiment être français
18:39être chez eux.
18:40Alors là, c'est le maire
18:41qui est en première ligne
18:42mais ça ne suffit pas.
18:43Peut-être à un moment,
18:44va-t-il falloir
18:44des comités citoyens
18:45qui mettent des limites,
18:47qui disent à ces gens
18:48qui viennent dans tel village
18:49ou dans telle petite commune,
18:51vous ne rentrez pas
18:51pour telle et telle raison.
18:53C'est malheureux
18:53mais on va être peut-être
18:54obligés d'en arriver là.
18:55C'est exactement
18:55ce qui s'est passé en Suisse
18:56parce que la ville
18:57de Port-en-Truy en Suisse
18:58qui est donc à la frontière
18:59avec les fleurs français
19:00interdit carrément
19:01les français dans sa piscine.
19:02eux n'ont pas d'état d'art
19:03donc il va falloir
19:04que nous en France
19:05nous y arrivions.
19:06Ils ont interdit
19:06formellement les français.
19:08Oui, formellement
19:09ils ont interdit les français
19:09mais de qui parle-t-il ?
19:11Les Thaïlandais,
19:11ils ne prennent pas de gants,
19:12ils les appellent les French Arabics,
19:13les Arabes français.
19:14Donc voilà,
19:14parce qu'à Pattaya
19:15quand les gens
19:16et notamment les trafiquants
19:17débarquent avec leur billet
19:18pour faire du blanchiment,
19:20ils ont des comportements
19:20aussi qui excèdent
19:21tous les Thaï
19:22et ils les appellent
19:23comme ça.
19:23Donc c'est aussi une réalité
19:24mais sauf que
19:25dans la représentation politique
19:26on a à peine le droit
19:27de le dire
19:27parce que si on dit
19:28on est tout de suite taxé,
19:29vous avez vu cette affiche
19:30en Allemagne ?
19:30Alors là c'est le pompon
19:31en matière de délire
19:32civilisationnel.
19:33Cette affiche justement
19:34qui prévient
19:35une campagne
19:36de prévention publique
19:37dans une ville allemande
19:39contre les attouchements,
19:40le harcèlement de rue
19:41et qu'est-ce qu'on a représenté
19:42à l'image ?
19:46Écoutez, le patron
19:48de la piscine suisse
19:50qui a donc interdit
19:51son accès aux Français,
19:52il était l'invité
19:53de Punchline tout à l'heure.
19:55Donc on avait
19:56des citoyens
19:58comme vous les appelez
19:59en France des jeunes
20:00qui viennent à la piscine
20:03pas forcément pour s'y baigner
20:04mais pour semer la pagaille.
20:06C'est des gens
20:07qui poursuivent les jeunes filles,
20:08qui ne respectent pas
20:09les consignes,
20:10qui passent par-dessus
20:11les barrières
20:12pour ne pas payer,
20:14qui sont prêts
20:14à nos agents de sécurité,
20:15qui s'en prennent
20:16aux agents de baignade
20:18et ça aujourd'hui
20:19à nos yeux
20:19c'est absolument inacceptable
20:21et la décision
20:22l'a prise
20:22la ville de Port-en-Truy
20:24ainsi que le comité
20:25du syndicat
20:26du district d'Ajois
20:27et du Clos-Dudoux
20:28qui exploitent la piscine.
20:30Chez nous,
20:31c'est pas non plus
20:31tout beau tout rose,
20:33je crois que c'est aussi
20:34une influence mondiale,
20:37un peu ce tir-respect croissant
20:38mais je crois qu'on a quand même
20:39une lecture un peu plus ferme
20:42qu'en France
20:43et du coup
20:44on agit peut-être aussi
20:46plus vite
20:47et puis on a
20:48une proximité
20:49qui est différente
20:50parce que nous
20:50élus communales
20:51mais également
20:52cotonales
20:53voire même fédérales
20:54on n'est pas des professionnels
20:55de la politique
20:56on est des miliciens
20:58on a une activité professionnelle
20:59à côté
20:59et puis je crois
21:00qu'on s'éloigne
21:02moins des réalités
21:02du terrain.
21:04Il y a un pragmatisme
21:05suisse,
21:06c'est-à-dire
21:06on a un problème,
21:06on l'identifie,
21:07on interdit.
21:08Je pense qu'il résout
21:10que la moitié du problème
21:11parce que si seulement
21:12ce n'était qu'une question
21:13de droit d'entrée
21:14et si le problème
21:15ne s'arrêtait qu'aux piscines
21:16et au centre aquatique
21:18mais le problème
21:18c'est que vous prenez
21:19n'importe quelle ville moyenne
21:20en France
21:20où vous avez une fontaine
21:22vous avez des jets d'eau
21:23vous avez des parcs publics
21:25avec un peu d'eau
21:25vous vous retrouvez
21:26avec les mêmes scènes
21:27partout,
21:27tous les étés
21:28c'est-à-dire que
21:28vous avez des gens
21:29qui viennent en général
21:30de la périphérie
21:31qui arrivent
21:31pour reprendre
21:32ce que disait Véronique
21:33à plusieurs
21:34parce qu'il se passe le mot
21:34et ils prennent possession
21:36de la fontaine publique
21:37du jet d'eau
21:38ils cassent les vannes
21:39qui sont réservées aux pompiers
21:40et donc ils prennent possession
21:41de la place
21:42et là pour le coup
21:42qu'est-ce que vous voulez faire ?
21:43C'est le droit d'entrée
21:44il est gratuit
21:45c'est la ville
21:45donc malheureusement
21:46je pense qu'on se trompe de sujet
21:48en pensant que
21:49soit en augmentant les prix
21:50ce qui en plus
21:51ferait un espèce
21:52de ségrégation sociale
21:54c'est malheureusement
21:54ce qui se passe
21:55je pense que le problème
21:56c'est une question sociétale
21:57plus qu'une question
21:58d'aqua boulevard
21:59ou de centre aquatique
22:00et c'est vrai que le terme
22:01civilité apparaît bien faible
22:03finalement
22:03c'est peut-être le terme
22:05en sauvagement
22:05qui correspond le mieux
22:07avec ce que Véronique
22:08disait tout à l'heure
22:09c'est-à-dire que
22:10il y a une forme
22:11de séparatisme
22:12finalement
22:13derrière tout cela
22:14et une volonté
22:15de conquête
22:15de territoire
22:16puisqu'on a des groupes
22:18de jeunes
22:18qui arrivent
22:19avec l'idée
22:20clairement
22:20de s'imposer
22:21d'imposer leur propre règle
22:23et effectivement
22:24l'idée de venir
22:25dominer la situation
22:27quels que soient
22:28d'ailleurs
22:28les événements
22:29parce que là
22:30on parle des piscines
22:31mais finalement
22:31c'est exactement
22:32le même phénomène
22:33qu'on a connu
22:34il y a deux semaines
22:35avec la fête de la musique
22:36c'est exactement
22:37le même type de phénomène
22:38que l'on connaît
22:38lors de chaque séparation
22:40de fêtes foraines
22:41ou des fêtes foraines
22:43ou des séparations sportives
22:45alors on vous parlait
22:46de conquête etc
22:47donc ça nous amène
22:47justement au dernier sujet
22:48de cette première partie
22:49avec cette affaire
22:50à Carrie-le-Rouet
22:51une femme
22:52a été arrêtée
22:53en tout cas
22:54elle voulait se baigner
22:54en burkini
22:55à la plage
22:56et la police
22:57et les gendarmes
22:58ont dû intervenir
22:59ce sont nos confrères
23:00de France 3
23:01qui relaient cette information
23:02il y a eu des moments
23:03de tension
23:04avec les autorités
23:05il y a un arrêté municipal
23:06dans la ville
23:07alors évidemment
23:08c'est là aussi
23:08un sujet qui revient
23:09tous les étés
23:10mais ça rejoint ce que vous disiez
23:11Véronique Jacquet
23:12c'est-à-dire là
23:12on est dans une forme
23:13de conquête du territoire
23:14voilà on essaie
23:16de s'accaparer
23:16à un espace public
23:17et d'imposer
23:19allez-vous promener
23:21sur la plage
23:21du Maurillon
23:22à Toulon
23:23voilà
23:23ce n'est plus la France
23:24très clairement
23:25et vous avez
23:26des dizaines de femmes
23:27qui se baignent en burkini
23:28et d'ailleurs
23:30vous avez
23:31l'espace réservé aux hommes
23:33l'espace réservé aux femmes
23:34avec les enfants
23:35toutes les femmes
23:36sont voilées
23:37voilà
23:38il y a aussi
23:39il y a aussi
23:40maintenant
23:41une visibilité
23:42qui
23:43non seulement
23:44accapare
23:45l'espace public
23:45donc sur les plages
23:47cet été
23:47c'est un test
23:48mais qui fait
23:49que pour les jeunes
23:50générations
23:50l'enjeu
23:52est de rendre
23:52cette visibilité
23:53normale
23:54c'est-à-dire que
23:55les jeunes générations
23:56considèrent
23:57à force de voir
23:58des burkini
23:58de toute façon
23:59sur toutes les plages
24:01ou dans l'eau
24:01considèrent cela
24:04comme normal
24:05donc vous entrez
24:05en plus
24:06dans une ère
24:06du relativisme
24:07pourquoi l'empêcher
24:09de se baigner
24:10c'est normal
24:10qu'elles soient là
24:11parce qu'ils sont
24:11de plus en plus nombreux
24:12juste une précision
24:13d'ailleurs
24:14on parle du burkini
24:14mais moi j'ai vu
24:15des femmes se baigner
24:16avec des grands
24:17pantalons noirs
24:18de très grands
24:19t-shirts noirs
24:21de très grands
24:21floirs noirs
24:22et quand je parle
24:23de femmes
24:24d'ailleurs c'était
24:24des très jeunes filles
24:25entre 12 et 16 ans
24:27donc vous voyez
24:27il y a en plus
24:28il y a vraiment
24:29quelque chose
24:29de sociétal
24:30on va marquer une pause
24:31on va revenir
24:31dans quelques instants
24:32on parlera notamment
24:32de l'interview
24:33de Mathilde Panot
24:34ce midi
24:34mais une interview
24:35lunaire
24:36vous allez entendre
24:36des extraits
24:37sur un certain nombre
24:38de sujets
24:38sur la police municipale
24:40sur l'autoroute
24:40A69
24:41cette interview
24:42vaut le détour
24:43on vous montrera
24:44les meilleurs extraits
24:45dans quelques minutes
24:46à tout de suite
24:46La deuxième partie
24:51de l'heure des pros 2
24:52et on va désormais parler
24:53de Mathilde Panot
24:55qui a donné une interview
24:56ce midi
24:57et il a notamment
24:58été question
24:58de la police municipale
25:00parce que le gouvernement
25:00est en train de prévoir
25:01un plan porté
25:02par François-Noël Buffet
25:04pour élargir
25:05les pouvoirs alloués
25:06à la police municipale
25:08alors évidemment
25:08qu'il y a des élections
25:09dans un peu moins
25:10d'un an maintenant
25:11alors Mathilde Panot
25:12son programme
25:13le programme
25:14de la France Insoumise
25:15pour la police municipale
25:17il est très clair
25:18on ne peut plus clair
25:18écouter
25:19Je rappelle
25:21que la sécurité
25:22est une prérogative
25:23de l'Etat
25:24une prérogative républicaine
25:25qui revient à l'Etat
25:27et donc nous ne sommes pas d'accord
25:28avec le fait
25:29qu'ici et là
25:30il y ait des polices municipales
25:31qui en sont en plus
25:32fortement armées
25:33et qui coûtent
25:34extrêmement cher
25:35aux collectivités
25:35au détriment
25:36de d'autres politiques
25:37notamment de politiques sociales
25:38mais moi je le redis
25:39je ne suis pas favorable
25:40à ce qu'on mette
25:41des caméras de surveillance
25:42partout
25:42qui n'ont encore une fois
25:44jamais prouvé leur utilité
25:45Alors elle dit même
25:47que la politique
25:48de la France Insoumise
25:49elle dit
25:49si un maire
25:50de la France Insoumise
25:51est élu
25:51sa première décision
25:52une de ses premières décisions
25:53c'est de désarmer
25:54la police municipale
25:54c'est-à-dire qu'on a même
25:55passé un cap
25:55on ne veut pas armer la police
25:57maintenant si on va la désarmer
25:58dans des endroits
25:59où effectivement
26:00ils font face
26:00à une ultra-violence
26:02ben non
26:02pour la France Insoumise
26:03il faut enlever les armes
26:03C'est ce que disait
26:04Jean-Luc Mélenchon
26:04lors d'une dernière
26:05campagne présidentielle
26:06il parlait de désarmer
26:07au maximum
26:07la police nationale
26:09c'était évoqué
26:11pendant la campagne
26:11donc c'est évidemment
26:13une logique politique
26:14idéologique
26:15qui sort de tout carcan
26:17et les faits
26:18ne les intéressent plus
26:19quand vous voyez
26:20une ville comme Grenoble
26:21une des villes
26:21les plus criminogènes
26:22d'Europe
26:23je le rappelle
26:23qui est gangrénée
26:24notamment par les armes
26:25et par le trafic
26:26et que le maire
26:27Eric Piolle
26:27donc le maire écologiste
26:28refuse
26:29Mordicus
26:30encore aujourd'hui
26:30d'armer sa police municipale
26:32que la dernière fois
26:33qu'il y a eu un drame
26:33il a commencé
26:34à dire
26:35bon ben finalement
26:35peut-être que ce serait
26:36pas une si mauvaise idée
26:37à Bordeaux
26:38c'était exactement pareil
26:39donc en fait
26:40c'est une logique
26:41il n'y a plus
26:42une question de fait
26:42c'est-à-dire qu'ils sont
26:43dans une idéologie pure
26:45c'est du dogmatisme
26:46et évidemment
26:47ce sont leurs administrés
26:49qui payent
26:50et il y a une autre phrase
26:51que Mme Pannot a dit
26:51qui n'est pas si inaperçue
26:52mais qui est hallucinante
26:53elle nous explique
26:54un petit peu plus loin
26:54qu'en fait
26:55aujourd'hui
26:55il y a un lien
26:56qui a été brisé
26:57entre les français
26:58et leur police
26:59et elle dit ça comme ça
27:00et personne ne leur prend
27:01à l'antenne
27:01alors qu'aujourd'hui
27:02tous les sondages montrent
27:03que l'écrasante majorité
27:07année en année
27:07et donc on sent bien
27:08qu'ils sont en train
27:09d'essayer de renverser
27:10la population
27:10en tout cas la leur
27:11contre la police
27:12et je suis toujours
27:13à le souvenir du fait
27:14que personne ne lui rétorque rien
27:15c'est-à-dire qu'on lui laisse
27:16débiter des choses pareilles
27:17et personne ne lui répond
27:18Mais après
27:20puisqu'il y a les municipales
27:21l'année prochaine
27:22pardon
27:23si la France insoumise
27:24a envie de prendre
27:25cette posture-là
27:26c'est son droit
27:26les électeurs
27:27des villes concernées
27:28trancheront
27:29moi ce que je constate
27:30c'est que sur tous les référendums
27:31toutes les consultations
27:32qui ont été faites
27:33dans des communes
27:34y compris dans des communes
27:35de gauche
27:36les citoyens étaient plutôt
27:37en faveur de la création
27:38d'abord de police municipale
27:40je crois que la première ville
27:40à l'avoir fait
27:41c'était Vitry
27:42mairie communiste
27:43il y a encore eu récemment
27:44à Rezé
27:45près de Nantes
27:46une consultation
27:47où les citoyens
27:47ont validé justement
27:48le fait d'armer
27:50la police municipale
27:51alors que c'est une ville
27:52qui a voté quand même
27:52assez fortement
27:53à 35%
27:54me semble-t-il
27:55pour Jean-Luc
27:55Mélenchon
27:56en dernière municipale
27:58donc si la France insoumise
27:59a envie d'aller à l'encontre
28:00de ses propres électeurs
28:01mais grand bien
28:02après j'ai envie de vous dire
28:04malgré tout
28:04écoutons quand même
28:05la question de fond
28:06parce qu'il y a quand même
28:07une question de fond
28:07c'est vrai que la distinction
28:09entre police municipale
28:10et police nationale
28:11elle a un sens
28:12et que la mission première
28:13de sécurisation du territoire
28:15oui mais
28:15on peut quand même
28:17se poser cette question-là
28:18parce qu'il y a aussi
28:19une différence
28:20entre les communes
28:21qui ont les moyens
28:22de se payer
28:22une police municipale
28:23c'est-à-dire que si l'Etat
28:24renonce en substance
28:25il y aura des communes riches
28:26qui auront les moyens
28:27d'avoir des polices municipales
28:28et puis des communes
28:29qui seront encore plus déshéritées
28:31parce que précisément
28:32il n'y aura plus sécurité
28:32cette question-là
28:33elle n'est pas absurde
28:34on peut avoir ce débat
28:34évidemment Jean-Sébastien Ferjou
28:36mais là on est dans autre chose
28:36mais je ne veux pas
28:37qu'il ne faut pas
28:37de police municipale
28:38mais là on est dans le dogmatisme
28:41un déni de la réalité
28:42alors que certains maires
28:43sont en train de se rendre compte
28:44un élan de lucidité
28:45avant les élections
28:46qu'il faut peut-être
28:47revoir un peu leur copie
28:48la France insoumise
28:49c'est non
28:49nous on va désarmer les policiers
28:50le mot désarmer les forts
28:52il y a un déni de la réalité
28:52du côté de la France insoumise
28:53parce que de toute façon
28:54voilà on a bien compris
28:56de quel côté ils étaient
28:56les policiers sont toujours
28:58du côté des méchants
29:00et voilà
29:01et les victimes de la police
29:03sont les gentils
29:04maintenant ce mode
29:05de fonctionnement binaire
29:06moi je pense que c'est
29:07aux policiers municipaux
29:08qu'il faudrait demander
29:09s'ils ont envie d'être armés
29:10je vous rappelle
29:10qu'il y a des policiers municipaux
29:12qui sont morts dans des attentats
29:13et il y a des policiers
29:15qui ont été tués
29:15par des voyous
29:16dans l'exercice de leur fonction
29:17et que si on se pose
29:18la question de les armer
29:19c'est bien d'abord
29:20pour les prémunir
29:21de ce qu'il pourrait leur arriver
29:22et pourquoi sont-ils visés
29:24parce que certains
29:25responsables politiques
29:26alimentent matin, midi et soir
29:27un discours anti-police
29:28donc quiconque porte un uniforme
29:30aujourd'hui est en danger
29:30dans les espaces publics
29:31moi j'ai des amis
29:34qui ont affaire
29:35à une telle incivilité
29:36une telle agressivité
29:38un tel profil
29:39de gens qui sont dangereux
29:40qui n'étaient pas
29:41amenés à croiser
29:42il y a dix ans
29:43dans l'exercice de leur fonction
29:44et qu'ils sont maintenant
29:45amenés à croiser
29:46notamment à cause
29:46du narcotrafic
29:47que oui se pose sincèrement
29:49la question de les armes
29:49malheureusement Véronique
29:53moi je pense qu'il n'y a
29:54aucun déni réel
29:56réel
29:56dans aujourd'hui
29:58le discours que tient
29:59la France insoumise
29:59c'est-à-dire que tout cela
30:00est fait à dessein
30:02sur et basé
30:04sur les études d'opinion
30:05qui sortent
30:06chaque semaine
30:07mais ça veut dire
30:07qu'on fait des policiers
30:08municipaux décibles
30:09sur les français
30:10qui demandent
30:11de plus en plus
30:11de fermeté
30:12c'est-à-dire que vous avez
30:1370 à 80%
30:15on le voit bien
30:16il y a beaucoup d'études
30:17qui sont entre autres
30:18commandées par CNews
30:20sur effectivement
30:21tous les sujets
30:21de sécurité
30:22de fermeté
30:23à la fois sur les sujets
30:25relatifs au ministère
30:26de l'intérieur
30:27et sur l'immigration
30:28et on voit bien
30:28ces systématiques
30:29c'est entre 7 et 8 français
30:31sur 10
30:31qui demandent plus de fermeté
30:32mais qu'est-ce que ça veut dire
30:33ils ont fait leur calcul
30:34ça veut dire
30:35qu'il y a 2 à 3 français
30:37sur 10
30:37qui au contraire
30:39veulent plus de laxisme
30:41veulent plus
30:41toujours donner plus
30:43de liberté
30:45et de droit
30:45aux délinquants
30:46et aux criminels
30:47et eux se sont dit
30:48ces 2 français sur 10
30:50il faut qu'ils votent
30:51massivement
30:51pour la France
30:52c'est une logique
30:54c'est une logique
30:55parce qu'une fois
30:56qu'ils gagnent
30:57une fois qu'ils gagnent
30:59ces 20%
31:00et que ces 20%
31:01vont voter pour eux
31:02l'EPS
31:03n'aura que d'autres choix
31:04que de décider
31:05de se rallier
31:05et c'est leur calcul
31:07et c'est le calcul
31:08qu'ils ont fait
31:08d'ailleurs par ailleurs
31:09aussi sur
31:10toute une partie
31:11de l'électorat
31:12antisémite
31:13et c'est ça aussi
31:14qui explique
31:15toutes les dérives
31:16de Jean-Luc Mélenchon
31:17depuis des années
31:17on voit bien
31:18que depuis des années
31:19il y a des dérives
31:20antisémites
31:20au sein du parti
31:22au sein de la France insoumise
31:24je ne vais pas vous citer
31:25toutes les dérives
31:26dont on parle régulièrement
31:29mais l'affiche
31:30de Cyril Hanouna
31:31celle de Pascal Pau
31:32le tweet
31:34sur Yael Brande-Pivet
31:36on a beaucoup d'exemples
31:37en la matière
31:37tout cela est fait à dessein
31:38tout le monde est d'accord
31:39mais enfin
31:39in fine au municipal
31:40les gens ils votent
31:41pour des résultats
31:42et l'étiquette
31:43importe peu
31:43et vous verrez que
31:44la vague des écologistes
31:46de 2020
31:46risque de se retourner
31:47contre eux
31:47parce qu'à un moment donné
31:48on cherche des résultats
31:49nous Valeur Actuelle
31:50a quand même fait
31:50la semaine dernière
31:51le classement des villes
31:51les plus sûres de France
31:52c'est pas compliqué
31:53enfin il y a des faits
31:54c'est-à-dire que
31:54dans le top 10
31:55des villes les plus sûres
31:56de France
31:56vous en avez 9
31:57qui sont dirigées
31:58par la droite
31:58dans le top 10
32:00des villes les moins sûres
32:01de France
32:01vous en avez 8
32:02qui sont dirigées
32:03par la gauche
32:04c'est tout en fait
32:04c'est factuel
32:05donc les gens ils le voient
32:06et si aujourd'hui
32:07dans les sondages
32:08que ce soit à Bordeaux
32:09à Grenoble
32:10à Lyon
32:11à Strasbourg
32:12le vote de la gauche
32:13baisse
32:13c'est parce qu'à un moment donné
32:14on cherche des résultats
32:15et si les sondages montrent
32:16qu'il y a 8 Français sur 10
32:17qui veulent plus de sécurité
32:18ces gens-là
32:19ils iront voter
32:20et les 20%
32:21et c'est d'autant
32:21il faut pas oublier
32:22que les municipales
32:23de 2020
32:24le deuxième tour
32:25enfin le premier tour
32:26le deuxième tour
32:27se sont fait pendant
32:28oui
32:28les sous-toiles
32:29se sont fait pendant le Covid
32:30et donc il y a eu moins
32:31d'électeurs un peu plus âgés
32:33qui se sont déplacés
32:34relativement à l'habitude
32:35c'est-à-dire que certains maires
32:36justement à Bordeaux
32:37ou à Lyon
32:38qui ont été élus
32:39parce que la sociologie électorale
32:41était en réalité
32:42un peu changée
32:42risquent d'avoir des convenus
32:44l'année prochaine
32:44simplement parce que vous avez dit
32:45qu'il n'y avait pas eu de réaction
32:46en plateau
32:46quand on regarde l'interview
32:47il y avait quand même
32:48une journaliste
32:48qui lui a opposé
32:49à Mathilde Panot
32:50après vous vous étonnez
32:51que les électeurs
32:51quittent la gauche
32:52pour aller vers le Rassemblement National
32:53et Mathilde Panot
32:54a cette réaction incroyable
32:55qui dit
32:55ben non
32:56on a des études
32:57de Mme Piketty
32:57de M. Piketty
32:58et Mme Cagé
32:59qui disent que finalement
33:00non
33:00ça n'existe pas
33:02donc là encore
33:02il y a un déni
33:03alors que factuellement
33:03il y a une partie
33:04effectivement des électeurs
33:05de gauche
33:06qui sont partis
33:06vers le Rassemblement National
33:07vous voulez les aider
33:08à avoir une meilleure stratégie
33:08pas du tout
33:09mais c'est simplement
33:09ils s'enferment dans un déni
33:10ça m'échappe
33:11j'ai du mal à comprendre
33:12parfois leur idéologie
33:13leur philosophie
33:19en fait on est un peu
33:20dans la continuité
33:21c'est-à-dire que là encore
33:21vous avez une poignée
33:22de manifestants
33:23une poignée de personnes
33:24qui accaparent
33:26un espace public
33:27pendant une après-midi
33:28qui prennent à partie
33:29les forces de l'ordre
33:30les gendarmes mobiles
33:31notamment
33:31il y avait 1500 gendarmes
33:33qui ont été mobilisés
33:33tout au long du week-end
33:35la situation est revenue au calme
33:36malgré tout
33:37on a vu s'opposer là encore
33:38deux Frances
33:39qui sont face à face
33:41c'est-à-dire d'un côté
33:41une poignée de militants
33:43d'extrême gauche
33:43qui veulent en découdre
33:44pour n'importe quelle raison
33:46et de l'autre
33:46ceux qui respectent les règles
33:48veulent simplement que
33:49le Tarn soit moins enclavé
33:50et donc effectivement
33:52on a cette opposition
33:53ça a été très bien résumé
33:53par le général Bertrand Cavallier
33:55ce matin sur notre antenne
33:56Il y a vraiment deux Frances
33:59une France ultra majoritaire
34:01qui attend de la sécurité
34:02et de la cohérence
34:03et puis une mouvance
34:05d'ailleurs qui est dominante
34:06malheureusement
34:07dans les universités
34:08de l'être
34:09dans les instituts politiques
34:10et qui va imposer
34:11ces idées par la force
34:13et ce sont des mouvances
34:15totalement antidémocratiques
34:16et qui n'hésitent pas
34:17à utiliser la violence
34:18mais qui jouissent
34:19un certain soutien
34:20dans une petite partie
34:21de la jeunesse
34:21parce qu'ils utilisent
34:22très bien les réseaux sociaux
34:23ils sont des experts
34:25de la propagande
34:26donc vous avez raison
34:26de dire qu'il y a vraiment
34:28deux
34:29je ne dirais pas deux camps
34:31mais il y a une composante
34:32majoritaire
34:33qui est calme
34:34qui est docile
34:35C'est vraiment très intéressant
34:37cette opposition
34:38parce que c'est factuellement
34:39ce qui se passe
34:40lors de ces manifestations
34:41et alors là encore
34:43on va écouter Mathilde Panot
34:44qui a été invitée
34:45à réagir ce midi
34:46Mathilde Panot
34:47on l'interroge
34:47sur les violences
34:48qui ont été commises
34:49autour de ce chantier
34:51de la 69
34:52je rappelle quand même
34:52qu'il y a eu énormément
34:53de saisies d'objets
34:54des boules de pétanque
34:55des catapultes
34:55donc vraiment des gens
34:56qui veulent causer
34:58des dommages importants
34:59physiques
35:00aux forces de l'ordre
35:01Voilà ce que dit
35:02Mathilde Panot
35:03Vous ne condamnez pas
35:05l'action de ces militants
35:06Non je condamne
35:07l'action d'un gouvernement
35:08qui pousse justement
35:09à ce qu'il y ait
35:10des affrontements
35:11extrêmement violents
35:12Moi je suis prête
35:13à condamner toutes les violences
35:13Nous n'avons jamais
35:14prôné la violence
35:15Donc vous condamnez
35:15les violences d'hier
35:16Oui si vous voulez
35:17je condamne toutes les violences
35:18Mais moi je dis
35:19ceux qui sont responsables
35:20de la violence
35:21c'est un gouvernement
35:22qui joue avec
35:23le fait accompli
35:24et qui est complètement
35:25à rebours
35:26de l'urgence écologique
35:27Écoutez c'est inaudible
35:29Oui si vous voulez
35:30du bout des lèvres
35:31Encore une fois
35:33j'ai du mal à comprendre
35:34comment on peut
35:35adopter cette position
35:36On n'arrive même plus
35:37à s'entendre
35:37sur des choses
35:38aussi élémentaires
35:39que ceux qui s'en prennent
35:40aux forces de l'ordre
35:40doivent être condamnés
35:41C'est aussi simple que ça
35:42Et au contraire
35:43on voit bien qu'elle dit
35:44qu'elle condamne
35:45toutes les violences
35:45mais juste après
35:46elle les justifie
35:46Donc effectivement
35:48c'est un double discours
35:49qui je crois
35:50est suffisamment éloquent
35:51La réalité vous l'avez dit
35:52c'est que dans
35:53ces violences
35:55ces scènes de guérilla rurale
35:56qu'on a connues hier
35:58on a trouvé
35:58des boules de pétanque
35:59on a trouvé des catapultes
36:01on a trouvé des haches
36:03des haches
36:04qui viennent
36:05dans une manifestation
36:06de désobéissance civile
36:08avec une hache
36:09on est bien loin
36:10de la désobéissance civile
36:12on est dans la volonté
36:13claire et nette
36:15de venir
36:15potentiellement
36:16tuer des forces
36:17de l'ordre
36:18Une manifestation interdite
36:19par la préfecture
36:19je le rappelle
36:20et à laquelle étaient présents
36:21des députés
36:22de la France insoumise
36:23qui ont posé
36:24dans un drapeau palestinien
36:25dont on ne sait pas très bien
36:26des députés
36:28qui de facto
36:29méconnaissent
36:30la légalité républicaine
36:31ou la contestent
36:32frontalement
36:33de toute façon
36:33la désobéissance civile
36:34ça ne mène qu'à ça
36:35qu'est-ce qu'on a là ?
36:36On a affaire à des gens
36:37qui ne cessent de nous expliquer
36:38qui luttent contre le fascisme
36:39et qui en réalité
36:40s'assoient sur le principe démocratique
36:41parce que quand bien même
36:42aurait-il raison
36:43sur le fait
36:43qu'il n'y a pas besoin
36:44de cette autoroute
36:45que ça serait une atteinte
36:46à l'environnement
36:47admettons
36:48mais s'il y a une majorité
36:49de français
36:50qui ont décidé
36:51d'élire des gouvernements
36:52qui eux
36:52veulent porter ces projets-là
36:54la démocratie
36:54c'est de le respecter
36:56justement
36:56de respecter
36:57ce principe majoritaire
36:59mais là on le voit
37:00d'un côté
37:00ils utilisent des haches
37:01et de l'autre
37:01ils ont investi la justice
37:03pour essayer finalement
37:04en permanence
37:04de tordre le bras
37:06enfin de tordre
37:07ce principe démocratique
37:08mais jusqu'où
37:09est-ce que ça pourra être
37:10finalement continué
37:13sans que ça grève
37:15lourdement
37:15la confiance générale
37:17des citoyens
37:18dans la démocratie ?
37:19Il y a une élégie écologiste
37:19qui a appelé au sabotage
37:20vous avez vu ça
37:21en début de semaine
37:21on va peut-être voir
37:22ce qu'elle a dit
37:22elle a dit
37:24je ne vous appelle pas
37:24à le faire
37:25c'est un peu comme
37:25Mathilde Panot
37:25je ne vous dis pas
37:26de le faire concrètement
37:27si vous le faisiez
37:28je ne voudrais ça pas
37:29tout à fait anormal
37:30on a qu'à les planter
37:31des OGM
37:31chez les anciens OGM
37:32à ce compte-là
37:33c'est la guerre civile
37:34ces gens-là
37:35sont irresponsables
37:35parce qu'ils entretiennent
37:36ce qu'on appelle maintenant
37:37la zadisation des esprits
37:39on a vu ça
37:39avec Notre-Dame-des-Landes
37:40notamment
37:41ça a couché
37:42pendant des années
37:42mais oui mais
37:43alors
37:44Edouard Philippe a cédé
37:46moi ce que je
37:48alors il y a
37:48d'un côté
37:49la zadisation des esprits
37:50de l'autre
37:50on l'a vu avec
37:51Notre-Dame-des-Landes
37:52on a un état
37:53qui ne tient pas
37:54ses promesses
37:55et qui est complètement
37:56inconsistant
37:56c'est-à-dire qu'il y a
37:57un référendum
37:58d'initiative locale
37:59où 55% de la population
38:00dit
38:01on veut cet aéroport
38:03Emmanuel Macron
38:05pendant sa campagne
38:05puisque c'était en 2016
38:06le référendum
38:07d'initiative locale
38:08Emmanuel Macron
38:09et Edouard Philippe
38:10s'engagent
38:11dès qu'ils sont
38:12l'un président de la République
38:13l'autre Premier ministre
38:14à construire
38:16le fameux aéroport
38:17et résultat
38:17il ne se passe rien
38:18donc vous donnez raison
38:19quelque part aux zadistes
38:20donc vous avez un état
38:22et la zad existe toujours
38:25à Notre-Dame-des-Landes
38:25vous avez un état faible
38:26qui se rend impuissant
38:27donc évidemment
38:29ça ne peut que
38:30corroborer
38:31le mode de fonctionnement
38:32de ces gens-là
38:33en sachant par ailleurs
38:34qu'ils ont des mentors
38:35qui écrivent des livres
38:37comme
38:37comment saboter
38:38un paper lime
38:39etc
38:39donc on en est passé
38:42on est passé
38:43en plus
38:43dans la zadisation des esprits
38:45du mode de contestation pure
38:46à maintenant
38:47aux actes de sabotage
38:48qui sont revendiqués
38:50et tout ça
38:50Véronique
38:51dans un climat
38:52dans un contexte médiatique
38:53relativement bienveillant
38:56avec une forme de mensuétude
38:57en plus
38:57je vais vous montrer
38:58la dépêche AFP
38:59je vais vous montrer
39:00la dépêche AFP
39:01qui a été publiée hier
39:02à 16h17
39:03c'est très précis
39:03sur ce qui se passait
39:05autour de l'autoroute A69
39:07et donc
39:08voilà ce que disait
39:09la dépêche AFP
39:10cette manifestation
39:11se tient en musique
39:12et dans une ambiance
39:13bonne enfant
39:13samedi
39:14à Morin-Scopon
39:14je précise
39:15qu'à ce moment-là
39:16à 16h17
39:17déjà les tensions
39:18avaient éclaté
39:19déjà on avait retrouvé
39:21tous les objets
39:21que vous avez cités Louis
39:22sur un certain nombre
39:23de manifestants
39:24mais alors
39:24c'est l'argument
39:25qu'on emploie à chaque fois
39:26mais imaginez un instant
39:27qu'on ait trouvé
39:28la moindre boule de pétanque
39:29dans une manifestation
39:30d'un moindre militant
39:32de droite
39:33imaginez les titres
39:34de la presse
39:34j'ai entendu toute la journée
39:35manifestations festives
39:37le château
39:38la turboteuf
39:38etc
39:39non ce sont des militants
39:40qui veulent s'en prendre
39:41aux forces de l'ordre
39:41il faut se rendre compte
39:42parce qu'en tant que journaliste
39:45on a l'impression
39:45que c'est acquis
39:46mais je pense que
39:46beaucoup de français
39:46ne le comprennent pas forcément
39:47mais le pouvoir de nuisance
39:49de l'AFP
39:50est hallucinant
39:51c'est-à-dire qu'une dépêche
39:53est reprise automatiquement
39:54comme un fait établi
39:56par l'ensemble des médias
39:57et donc c'est pour ça
39:58qu'on se retrouve
39:59avec le bruit médiatique
40:00qui est installé
40:00à la base
40:01par l'AFP
40:02mais c'est toujours
40:03la même histoire
40:03c'était le cas
40:04lors des festivités
40:05enfin des festivités
40:06des violences
40:07et vous comprenez aussi
40:08les termes de l'AFP
40:08post-victoire du Paris Saint-Germain
40:11on nous a expliqué
40:11que tout s'était plutôt bien passé
40:13avec quelques incidents
40:14et on s'est rendu compte
40:15deux semaines après
40:15que vous aviez des gens
40:16qui s'étaient retrouvés
40:17avec des casseurs
40:19chez eux
40:19dans le césar arrondissement
40:20du home jacking
40:21c'était exactement pareil
40:22avec l'affaire Lola
40:23c'était exactement pareil
40:25avec Crépole
40:25et l'affaire Thomas
40:26ils nient en permanence
40:28la réalité
40:28ces gens sont des faux soyeurs
40:29de la vérité
40:30ils ont un pouvoir
40:31de nuisance
40:31qui est extraordinaire
40:32je trouve qu'on n'en parle pas assez
40:33et tant qu'on ne les attaquera pas
40:35ils continueront
40:36c'est trop facile en réalité
40:37parce qu'ils savent
40:38qu'ils sont dans une position
40:39de monopole
40:39c'est l'AFP
40:40c'est la vérité absolue
40:42tout le monde doit le prendre
40:43pour argent comptant
40:44et tant qu'on ne le remet pas en cause
40:45ça continuera
40:46et ce qui est fou
40:47c'est qu'ensuite
40:48c'est repris par des biais politiques
40:49c'est une machine tout ça
40:50c'est un écosystème
40:51qui s'entretient
40:52le médiatique est allié
40:53avec le politique
40:54est allié avec la société civile
40:56et tout ça fonctionne
40:57de main en main
40:58et donc nous
40:58on regarde ça de l'extérieur
40:59et on est désemparés
41:01et c'est d'autant plus choquant
41:02que par ailleurs
41:03on dissimule
41:04tout le travail préalable
41:05de concertation
41:06qui a eu lieu
41:07en l'occurrence
41:08sur l'A69
41:09parce que le projet de l'A69
41:10il ne s'est pas fait
41:11en un claquement de doigts
41:11en un jour
41:12la réalité c'est que ce projet là
41:14ça fait des années
41:15entre 2019-2022
41:17il y a eu énormément
41:18de consultations
41:19d'enquêtes publiques
41:20d'études sociales
41:21de consultations
41:22d'études d'impact environnemental
41:24de mesures de compensation
41:2515 000 arbres
41:26qui vont être replantés ailleurs
41:28il y a eu des analyses
41:29des émissions de CO2
41:30pour savoir combien
41:31est-ce que ça coûtait
41:33en termes d'émissions de CO2
41:34de laisser la situation actuelle
41:35avec la RN-126
41:36qui est embouteillée
41:37comme jamais
41:38et justement
41:39est-ce que c'était pas plus intéressant
41:40de créer l'A69
41:42et c'est pour ça
41:42qu'effectivement
41:44ils sont arrivés à la conclusion
41:45que s'il fallait créer
41:46cette autoroute
41:46ils l'ont pas fait comme ça
41:47juste pour le plaisir
41:48de bitumer du terrain
41:49enfin si vous voulez
41:50il n'y a personne
41:51qui est complètement taré
41:52en France
41:53au point de se dire
41:54que c'est bien
41:55d'aller dépenser de l'argent public
41:56pour avoir un bilan carbone
41:58négatif
41:58ça n'existe pas
41:59donc c'est important
42:00de le rappeler
42:01et en l'occurrence
42:02il y a aussi des études publiques
42:04d'opinion publique
42:04qui ont eu lieu
42:05il y a eu un sondage
42:06par exemple
42:06l'Odoxa
42:07pour la dépêche
42:07qui dit que 75%
42:08des résidents locaux
42:09sont favorables au projet
42:10donc il faut arrêter
42:11de nous dire
42:12que c'est la base
42:13hier
42:14les manifestants
42:14ne sont pas des locaux
42:15je pense qu'il n'y a pas
42:16beaucoup de tarnés
42:16parmi les manifestants
42:18quand on s'est déboulé
42:18parce que les tarnis
42:19des drapeaux palestiniens
42:20sur un champ
42:21les locaux
42:22la réalité
42:22c'est qu'aujourd'hui
42:23vous en avez une partie
42:24qui malheureusement
42:25par manque d'accès
42:26et par déserts médicaux
42:27et par manque d'accès
42:28aux hôpitaux publics
42:29chaque année
42:30vous en avez
42:31qui en souffrent
42:32voire qui en décèdent
42:33alors avant de refermer
42:34cette émission
42:34cette information aussi
42:35qui nous est parvenue
42:35tout à l'heure
42:36un vol de vélo
42:37sur le Tour de France
42:38ça devient là aussi
42:39une habitude
42:40malheureusement
42:40c'est la deuxième année
42:41consécutive que ça se produit
42:42donc là
42:42je vous explique
42:43dans la nuit de samedi à dimanche
42:44la porte d'un camion atelier
42:46donc c'est là
42:46où sont stockés les vélos
42:47de la formation
42:48Cofidis
42:49a été forcée
42:51sur un parking
42:52ça s'est passé
42:52donc à Lille
42:5311 vélos ont été volés
42:55valeur d'un vélo
42:5613 000 euros
42:57donc ça nous ramène
42:58à à peu près
42:58plus de 100 000 euros
43:00pour l'ensemble
43:01du préjudice
43:02donc là
43:04vous avez vu
43:04la réaction
43:05de la team Cofidis
43:06sur les réseaux sociaux
43:07et l'année dernière déjà
43:08c'était l'équipe
43:08Total Energy
43:09qui avait
43:09elle aussi subi
43:11un larcin
43:12avec 11 vélos
43:13qui avait été volé
43:14après que le camion
43:15avait été ouvert
43:16la seule question
43:17à se poser
43:17c'est
43:18admettons
43:18que les gens
43:19qui ont volé
43:20ces vélos
43:21étaient arrêtés
43:21qu'aurait-il risqué
43:22qu'aurait-il risqué
43:24vous savez ce qui se passe
43:25quand vous êtes arrêté
43:26et que du coup
43:26on considère
43:27qu'il n'y a pas de préjudice
43:28parce qu'on récupère
43:29tout de suite
43:29les biens volés
43:31et vous pouvez les rendre
43:31il n'y a pas de poursuite engagée
43:33il n'y a pas de poursuite engagée
43:34il y a des gens
43:34qui ont été arrêtés
43:35après avoir braqué
43:36des supermarchés
43:37on a récupéré
43:38dans les fourgonnettes
43:38le contenu
43:39ça a été rendu
43:40pas de poursuite engagée
43:41parce qu'on a considéré
43:41qu'il n'y avait pas de préjudice
43:42de toute façon
43:43aussi longtemps
43:44qu'on ne risquera rien
43:44vous pouvez aller voler
43:45le vélo de votre voisine
43:46sur l'île de Ré
43:47vous ne risquez plus rien
43:48du tout aujourd'hui
43:49il y a cette question là
43:51mais en deux mots
43:51il y a aussi la question
43:52quand même
43:53d'une transgression incroyable
43:54le tour de France
43:55c'est quelque chose
43:56de sacré
43:57il y a un non-respect
44:00du sacré
44:01jusque dans des institutions
44:02comme ça
44:03qui sont populaires
44:04qui sont populaires
44:05qui sont des grandes fêtes
44:06en plus ce sont des vélos
44:07qui ne sont pas faciles
44:07maintenant vous avez
44:09tous les ans
44:10vous avez des cyclistes
44:10qui sont à deux doigts
44:12de se faire agresser
44:12sur la route
44:13pendant la compétition
44:14par des gens autour
44:15et qui lancent des bouteilles
44:16c'est la perte de civilité
44:17la décivilisation
44:18dont on a parlé
44:19c'est la fin déjà
44:20de cette émission
44:21vous parlez de sacré
44:22Véronique Jacquet
44:23c'est Enquête d'esprit
44:23justement avec un très beau programme
44:26sur la musique sacrée
44:27qui a douci les mœurs
44:29forcément
44:29merci à tous les cas
44:30de m'avoir accompagné
44:31et donc rendez-vous
44:32avec Enquête d'esprit
44:33demain matin
44:33c'est Eliott Deval
44:34pour l'heure de pro
44:37C'est parti !
44:39Merci.

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