00:00Ce que je considère, c'est que François Bayrou avait promis une chose simple.
00:05Il avait promis que le conclave sur la retraite déboucherait sur un changement de la réforme des retraites.
00:14Aujourd'hui, le patronat n'a pas joué le jeu et donc il y a une trahison de la parole donnée sur les retraites.
00:19Alors, ce à quoi François Bayrou répond, il y a eu des points de convergence, pas d'accord formel,
00:24et ces points de convergence-là, ils seront inscrits dans le budget de la sécurité sociale à la rentrée.
00:27Alors qu'ils les inscrivent.
00:28Mais donc, est-ce que là, au fond, si vous aviez été parlementaire mardi dernier,
00:32est-ce que vous auriez voté la censure contre François Bayrou ?
00:34Ce qu'il aurait dû faire, c'est présenter tout de suite, dire tout de suite que ça va aller devant l'Assemblée nationale et qu'il y aura un vote.
00:40Est-ce que vous auriez voté la censure ?
00:42Vous auriez voté la censure ?
00:43Parce qu'il y avait une promesse donnée qui avait justifié la non-censure au départ et qui n'a pas été tenue.
00:50Alors, je vois bien, moi, je n'ai pas du tout joué la politique du pire.
00:53Pendant tout le conclave, j'ai soutenu les organisations syndicales et le corps intermédiaire qui espéraient déboucher sur quelque chose de concret.
01:02Et ce quelque chose de concret, la reconnaissance de la pénibilité, par exemple, c'est des centaines de milliers de Françaises et de Français
01:07qui auraient pu voir leur situation améliorée concrètement, et en particulier ceux qui avaient donc les carrières les plus pénibles,
01:14par une issue positive de ce conclave.
01:16De la même manière pour les femmes aux carrières hachées.
01:20Et donc là, on est dans une situation où la responsabilité de l'échec de ce conclave, M. Bayrou, c'est le MEDEF.
01:26Mais il faut prendre ce qu'il y avait sur la table, ce qui avait fait l'accord des syndicats et des petites et moyennes entreprises,
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