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  • il y a 3 mois
Le patron de Place publique s'est rendu à Matignon avec deux de ses parlementaires pour une rencontre avec François Bayrou. Il s'exprime dans le cadre d'un micro tendu à l'issue. 

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Transcription
00:00On ne refuse pas la possibilité d'échanger avec le Premier ministre de la France.
00:08Aussi parce que nous, nous avions dit depuis le début que nous étions prêts à une négociation.
00:17Que vu qu'il n'y a pas de majorité dans l'Assemblée, il y a la nécessité de négocier de manière sérieuse.
00:24Quand la copie a été présentée en juillet, on a dit qu'on était très très très loin d'une copie acceptable pour nous.
00:36Que nous allions travailler à des contre-propositions et qu'ensuite commenceraient des négociations.
00:42Et qu'il pouvait y avoir un chemin si le Premier ministre et le gouvernement acceptaient qu'ils n'ont pas de majorité et que donc ils doivent construire un compromis.
00:54L'annonce du vote du 8 septembre a cassé la possibilité de ces négociations.
01:05Et donc c'était à prendre ou à laisser la confiance, l'enveloppe, la dimension de l'enveloppe.
01:13Tout cela était à prendre ou à laisser. Nous ne signions aucun chèque en blanc.
01:18Et du coup, en faisant cette annonce, le Premier ministre a rendu tout le processus, qui est un processus de dialogue, eh bien compromis.
01:31Donc nous, nous avons dit une chose simple.
01:34Déjà, pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'on ne comprend pas.
01:38Et c'est la première question qu'on a posée au Premier ministre.
01:41Pourquoi avoir fait cela ?
01:45Et je peux vous dire que je ne comprends toujours pas.
01:49Qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
01:51Qu'il fallait un geste fort pour placer les gens face à leur responsabilité, que le mur de la dette exigeait une telle démarche.
02:03Mais ce qui est nécessaire quand on fait face à un problème grave, c'est d'apporter une solution qui est réaliste et crédible.
02:13Et ça suppose une capacité à accepter un fait simple, mais qui ne semble toujours pas être accepté par les dirigeants de ce pays.
02:21C'est qu'il n'y a pas de majorité.
02:23Et que donc, ce qui est réaliste, c'est d'être capable de construire un processus de négociation pour obtenir une majorité pour un budget.
02:33Ça veut dire que vous êtes obligés de prendre ce que réclament, exigent vos oppositions.
02:40Et donc, ça supposait un processus au courant du mois de septembre qui aurait pu aboutir soit à un compromis, soit à une censure.
02:49Mais en laissant la chance à la discussion, au dialogue, au rapport de force et à la démocratie parlementaire.
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