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  • 06/07/2025
Avec Catherine Baudeneau, Directrice Marketing, Offre et Communication d’Altaprofits

Retrouvez Osez Investir tous les dimanches de 9h45 à 10h avec Thomas Binet !

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##OSEZ_INVESTIR-2025-07-06##

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Transcription
00:01You Money, leader français de la gestion d'épargne en ligne, présente
00:05Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:10Bon, maintenant qu'on a gagné beaucoup d'argent, on va le placer.
00:12On parle de quoi ce matin, Thomas Binet ?
00:14Eh bien, Jean-Marie, on va parler du lait, que c'est quoi et comment doit-on s'y prendre.
00:17Et puis, c'est le 60e anniversaire de l'indépendance financière des femmes.
00:21Seulement le 60e anniversaire, vous vous rendez compte ?
00:23Eh bien, on va en parler parce que ça a changé leur vie.
00:25Et en quoi consistait cette réforme et qu'en est-il aujourd'hui ?
00:28On est avec Catherine Baudneau, directrice marketing, offre et communication d'Alta Profit,
00:32qui est un courtier et conseiller en gestion de patrimoine en ligne.
00:35Elle va nous expliquer tout ça.
00:37Et puis, Guy Martin, notre expert en gestion de patrimoine,
00:39qui va nous parler, entre autres, de Philippe Lebel.
00:42Ah, formidable.
00:43Ça sera intéressant, peut-être aussi d'être amplié.
00:44On verra.
00:45Allez, tout de suite, on explique quelque chose.
00:48Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:52Léguer, mon cher Thomas, ça veut dire organiser la transmission de ses biens
00:56sans s'en dessaisir de son vivant.
00:58Thomas, ça fonctionne comment, le lègue ?
01:00Alors, Jean-Marie, un lègue, d'abord, on va le définir, effectivement,
01:03c'est une donation faite par testament qu'on transmet après sa mort.
01:07Il peut s'agir très concrètement d'une somme d'argent, d'un bien immobilier
01:10ou même d'un objet de valeur.
01:12Exactement.
01:13Alors, c'est un don, mais après le décès, un don à titre posthume.
01:16Tout à fait.
01:17Le lègue ne prend effet qu'au moment du décès du testateur,
01:20c'est-à-dire de la personne qui a rédigé le testament.
01:22Et attention, pour être valable, le testament doit respecter certaines règles légales.
01:26Justement. Alors, qu'est-ce qu'on peut léguer ?
01:29Est-ce qu'on peut léguer quelque chose à qui on veut ?
01:31Presque. On peut léguer à une personne, à une association, à une fondation.
01:35Attention, pour les deux dernières, il faut qu'elles soient éligibles,
01:37donc à vérifier avec le notaire.
01:39Mais si on a des enfants, on ne peut pas les déshériter.
01:42Donc, une partie du patrimoine leur est réservée.
01:45Ce qu'on appelle d'ailleurs la réserve héréditaire.
01:47Mais avec cette méthode, on peut avantager un proche,
01:50voire augmenter d'ailleurs la part d'un de ses héritiers.
01:53Et pour ce qui est des couples paxés,
01:55on sait que le partenaire paxé n'hérite de rien en soi.
01:58Donc, grâce au lègue, il pourra recevoir tout ou partie des biens.
02:01Ça s'organise.
02:01Alors, selon vous, c'est quoi l'avantage principal du lègue ?
02:04Prévenir d'abord les conflits familiaux.
02:06Cela respecte vos volontés et évite d'éventuels conflits entre héritiers.
02:10C'est particulièrement important dans le cas des familles recomposées
02:13où les intérêts des enfants de différentes unions peuvent diverger.
02:16L'anticipation clairvoyante est mère de toutes les prévoyances.
02:19Oui, vous avez raison.
02:20Écoutez, allez, tout de suite, on accueille votre invité.
02:23Haussmann Executive Search,
02:25leader du recrutement sur les métiers de la finance et de l'immobilier, présente.
02:30Sud Radio, oser investir, l'invité.
02:34L'invité qui n'est autre que Catherine Baudenot.
02:36Bienvenue sur Sud Radio.
02:38Merci.
02:38Et bonjour à vous.
02:39Vous êtes la directrice marketing, offre et communication d'Alta Profit.
02:42Courtier en conseil, en gestion de patrimoine en ligne.
02:45Vous accompagnez 60 000 clients, rien que ça, dans des solutions d'épargne ou alors d'investissement.
02:50Et ce, depuis près d'un quart de siècle.
02:52Vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:53Bonjour Catherine Baudenot.
02:55Bonjour.
02:55Catherine, le 13 juillet 1965, la France se dotait d'une loi sur l'indépendance financière
03:01pour les femmes.
03:02Dans quelques jours, on va fêter son 60e anniversaire.
03:06Quel était le contexte de l'époque ?
03:08Alors, si on se replace en 1965 en France, donc on est sous De Gaulle, et on a encore
03:14des inégalités entre hommes et femmes très importantes.
03:18Pour exemple, on est encore sous le code Napoléon pour les femmes mariées.
03:22Donc l'homme doit protection à la femme, la femme doit obéissance à son mari.
03:26Elles sont très peu nombreuses à travailler.
03:29Et quand elles travaillent, c'est dans des domaines qui sont plutôt féminins.
03:33Donc ça va être l'enseignement, ça va être du secrétariat, ça va être les soins.
03:36Et on a des inégalités en termes de salaire qui vont être très importantes.
03:41Vas-y, oui.
03:42Un autre exemple, quand on parle de contraception, on sort complètement du domaine financier.
03:47La contraception est encore interdite en 1965.
03:50Elle sera légalisée en 1967 seulement.
03:53Alors du coup, on est le 13 juillet 1965, c'est cette loi qui sort.
03:59En quoi consistait-elle concrètement ?
04:01Alors, le 13 juillet 1965, la loi autorise les femmes à travailler sans demander l'autorisation
04:07de leur mari et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre, toujours sans l'autorisation
04:13de leur mari.
04:14Donc c'est un grand pas en avant vers l'indépendance économique et financière des femmes.
04:19Alors, il y a quelques mois, Catherine Baudenot, avec le concours de l'Institut d'études
04:22IFOP, vous avez sorti chez Alta Profi un baromètre, je crois qu'on en parle un instant,
04:26parce qu'il ressort que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à épargner.
04:30De fait, c'est une bonne nouvelle, ça a beaucoup changé.
04:33Oui, c'est une très bonne nouvelle.
04:34Elles épargnent, elles sont aussi nombreuses à épargner que les hommes, mais, parce
04:38qu'il y a toujours un mais, elles n'épargnent pas de la même façon.
04:41Et en fait, on voit que les femmes épargnent de manière beaucoup plus sécurisée.
04:47Elles privilégient vraiment la sécurité de leurs placements au détriment de la recherche
04:51de performance.
04:52Alors, je vais compléter, si vous le permettez, je vais donner quand même des éléments
04:55chiffrés, parce qu'effectivement, vous l'avez soulevé à l'instant, elles sont frileuses
04:59face aux risques.
05:0076% d'entre elles privilégient les placements sans risque, même avec un faible rendement
05:04contre 69% des hommes.
05:06Bon, alors justement, quelles sont les raisons et quelles en sont aussi les conséquences ?
05:10Alors, en termes de raisons, la frilosité aux risques, c'est quelque chose de très
05:14français, mais c'est effectivement beaucoup plus marqué chez les femmes.
05:18Après, on constate une aversion aux risques un peu dans tous les domaines chez les femmes.
05:23On va parler des sports extrêmes, on a beaucoup plus d'hommes que de femmes.
05:26Dans l'évolution professionnelle, on prend plus de risques quand on est un homme qu'une
05:31femme et sur le plan financier, donc, on le constate.
05:35Après, est-ce que c'est une question d'éducation ? Est-ce qu'on est encore dans des
05:38réminiscences d'éducation un peu genrées ? Oui, probablement.
05:43On apprend l'audace aux petits garçons, on apprend un peu plus la prudence aux petites
05:47filles.
05:47Il y a une étude qui a montré que, c'est intéressant, le premier conseil qu'on donne
05:53à un jeune qui rentre sur le marché du travail, quand on donne ce conseil à une jeune femme,
05:59le premier conseil, c'est faire attention à l'équilibre vie professionnelle, vie familiale.
06:03Et tout de suite après, c'est l'intérêt du travail.
06:07Quand le conseil est adressé à un jeune homme, ce sera l'intérêt du travail et l'avenir
06:11du secteur dans lequel il se positionne.
06:14Donc, c'est intéressant comme différence quand même.
06:15Tout à fait.
06:16Alors, votre étude met aussi en avant d'autres aspects, les placements dits plus techniques
06:20ou à plus forte dimension patrimoniale.
06:22La proportion va chuter.
06:24Les PEA, les plans d'épargne en action détenus par 8% de femmes contre 16% des hommes.
06:29Et parmi les clients d'Alta Profit, vous avez pu observer avec vraiment un focus, les
06:33femmes, c'est 30% des clients qui choisissent des sociétés civiles de placement immobilier
06:37en direct, etc.
06:38Je pourrais continuer, mais c'est une vraie tendance.
06:41C'est une vraie tendance, on le constate sur notre portefeuille client.
06:45Et en fait, ça a des conséquences sur le long terme.
06:49Parce qu'en fait, les hommes et les femmes vont partir sur la même ligne de départ
06:53en termes d'épargne, sauf que quand on n'investit pas et qu'on épargne plutôt
06:58sur des placements sécurisés, quand on arrive sur la ligne d'arrivée, on n'arrive
07:02pas avec le même capital.
07:05Catherine Baudenau, les femmes et les hommes divergent sur le regard porté sur l'argent.
07:09Pour les femmes, l'argent est une nécessité pour vivre.
07:11Vous l'avez indirectement évoqué tout à l'heure.
07:13Alors que pour les hommes, même s'ils pensent comme les femmes, ils considèrent l'argent
07:17comme un moyen de peser dans la société.
07:18Donc vraiment, vous l'avez évoqué, c'est encore très genré en fait.
07:22C'est encore très genré.
07:23Il y a un autre exemple qui l'illustre très bien, c'est les crypto-monnaies.
07:26Quand on regarde aujourd'hui, qui est intéressé par les crypto-monnaies ?
07:29Ce sont plutôt les jeunes que les personnes plus âgées.
07:32Mais c'est surtout les hommes.
07:34Dernier mot de cette rencontre de dimanche matin.
07:38On peut résumer les choses en disant que c'est un problème d'éducation financière ?
07:41Oui, alors on a un vrai sujet en France de culture financière qui est lié effectivement à l'éducation financière.
07:47Et le CDE l'a très bien marqué puisqu'ils font des études régulièrement.
07:53Et en fait, ils constatent vraiment un déficit de culture financière en France.
07:57Et ça veut dire quoi ?
07:57Ça veut dire que les Français n'ont pas des notions de base, comme qu'est-ce que c'est qu'un taux d'intérêt ?
08:03Quel est l'impact de l'inflation ?
08:05Quel est le principe de diversification dans les investissements ?
08:08Ce sont des choses qui ne sont pas maîtrisées en France.
08:10Et donc on a un vrai sujet d'éducation financière.
08:13Et les médias ont vraiment une place à jouer dans ce rôle-là.
08:18Et on le voit aujourd'hui, y compris dans les réseaux sociaux, qui commencent à prendre, à préempter un peu ces sujets.
08:22Et c'est pour cette raison qu'on est là et que vous êtes aussi notre invitée.
08:25Merci Catherine.
08:25Merci d'être venu sur Sud Radio.
08:27Je rappelle que vous êtes la directrice marketing, offre et communication du courtier en conseil de gestion de patrimoine.
08:33Elle t'approfite.
08:35Sud Radio. Oser investir. Le coin de l'expert.
08:39Allez, l'expert c'est Guy Marti ce matin.
08:41Bonjour mon cher Guy.
08:42Et bienvenue à vous à nouveau.
08:43Vous êtes consultant en gestion de patrimoine, amoureux des lettres.
08:45Ça tombe bien, vous êtes fondateur de pierrepapier.fr.
08:49Guy, on vient d'entendre Catherine Baudenot sur l'indépendance financière des femmes.
08:53Ça vous inspire une réflexion, peut-être voire une anecdote même ?
08:57Eh oui, tout ça c'est la faute de Philippe le Bel.
09:00Bon, comme ça on est un coupable, c'est bien.
09:01Exactement. Bon, dans les coutumes féodales, héritées des francs, les femmes avaient, comme les hommes, le droit de prendre des responsabilités, de posséder.
09:13Et c'est Philippe le Bel, à la fin du XIIIe siècle, qui a travaillé pour rétablir le droit romain, qui lui était totalement masculin, l'homme, le père de famille, avait tous les droits, etc.
09:23Rétrogradation brutale, complète pour le statut des femmes.
09:26Bah du coup Guy, ce qu'on a vu actuellement est donc un progrès, on peut peut-être le dire comme ça, mais surtout un retour à l'anormal dans notre histoire.
09:33Alors c'est vrai. Alors cela dit, les femmes n'ont pas été les seules victimes de Philippe le Bel.
09:37Il y a aussi les Templiers, ça on sait, et aussi les Juifs, qui étaient très nombreux à l'époque en France.
09:43Les Sarfati notamment, ça voulait dire français, c'était ceux qui avaient été expulsés de France et qui s'étaient retrouvés en Espagne à l'origine.
09:48Exactement. C'est-à-dire qu'il les a expulsés en les dépossédant, et puis comme ça ne lui suffisait pas, il a beaucoup manipulé la monnaie pour enrichir l'État, à l'époque, au détriment de la population.
10:04Mais alors du coup, il n'est pas le seul dans l'histoire quand même à avoir fait de l'inflation ?
10:06Oui, mais je trouve la coïncidence intéressante. C'est-à-dire que les femmes ont perdu leur statut, qu'elles n'auraient jamais dû perdre, à un moment de grande inondation monétaire et donc de dévaluation de la monnaie, et elles le retrouvent à un moment similaire. Ironie de l'histoire.
10:22Et votre conclusion, c'est quoi du coup, Guy ?
10:24Alors, retour à l'équilibre entre hommes et femmes. Et ce qu'on peut dire, c'est qu'il reste aux femmes à rattraper le temps qu'elles n'auraient jamais dû perdre, enfin qu'on n'aurait jamais dû leur faire perdre,
10:36en matière justement d'investissement, de gestion de patrimoine. Donc tout ce qu'on peut faire, c'est leur souhaiter bonne chance dans cette direction.
10:43Mais exactement. Et bonne route et bonne vacances pour ceux qui vont en profiter bientôt. Merci beaucoup Guy Marti. Merci à notre invité.
10:49Et puis merci à vous, mon cher Thomas Binet. On vous retrouve dimanche prochain en compagnie de Laurence Garcia.
10:54Effectivement.
10:54Qu'on embrasse.

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