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  • il y a 6 mois
Emmanuel Macron en visite à Roquefort le jeudi 3 juillet s'exprime sur la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran, les désaccords du gouvernement, ainsi que sur l'actualité internationale. 

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Transcription
00:00Vous avez aussi évoqué la possibilité d'une taxation à 25%.
00:03Donc on voulait avoir un petit éclaircissement sur ce point.
00:06Est-ce que c'est 10 plus 15 ?
00:08Non, je vais vous répondre très précisément.
00:10Merci de votre question.
00:11Elle est importante pour tous ceux qui nous écoutent.
00:13Moi, le souhait, et ce que nous défendons depuis le début,
00:16c'est d'avoir l'accord le plus ambitieux, le plus rapide possible.
00:19Et quand je dis l'accord le plus ambitieux, c'est zéro pour zéro.
00:22Parce que nous, on pense que ce ne sont pas les tarifs
00:24qu'il faut avoir entre les Etats-Unis et l'Europe,
00:27mais un marché ouvert où les produits puissent circuler,
00:30avec évidemment ensuite les éléments de qualité,
00:33les normes qui existent de part et d'autre.
00:36Mais la solution, ce n'est pas les tarifs.
00:37Donc nous, on est pour un accord zéro pour zéro, le plus vite possible.
00:43Là, c'est 10% qui s'applique.
00:46Ce qui pèse sur nous, c'est potentiellement 25% ou davantage.
00:48C'est ce que je disais tout à l'heure, c'est la menace.
00:50S'il n'y avait pas d'accord.
00:53Le souhait qui est le nôtre, et il y a, je crois,
00:54vraiment un très fort consensus,
00:56on l'a vécu au dernier Conseil européen,
00:57c'est que la négociation, qui est menée en autre nom
01:00par la Commission européenne, puisse être conclue.
01:03Et donc qu'elle soit conclue et qu'elle permette d'obtenir
01:06ce qui est le minimum aujourd'hui pour les Américains,
01:0810%, donc 10% pour 10%.
01:10Et c'est ce qui a été, par exemple, négocié par les Britanniques.
01:15Que sur certains secteurs où le 0% de tarifs préexistés,
01:18je pense à l'aéronautique qui en a beaucoup besoin
01:20et qui est important pour la région, on puisse l'avoir.
01:23Et puis qu'il y ait aussi des accords qui soient trouvés
01:25dans certains domaines, par exemple, le gaz liquéfié,
01:30on va être des acheteurs pour continuer de se désensibiliser
01:32du gaz russe, que ce soit valorisé dans l'accord,
01:34que les efforts de défense soient valorisés.
01:36Voilà.
01:37Mais pour moi, le bon accord, c'est l'accord
01:39qui est conclu le plus vite possible,
01:40avec les tarifs les plus bas possibles,
01:42et qui doit être juste et ferme.
01:44C'est-à-dire que si malheureusement le choix américain
01:46est de mettre les tarifs sur nous,
01:48que ce soit compensé par une réponse de notre part
01:50qui incitera à démanteler tout ça.
01:52Une autre question, c'est de faire coûture.
01:55Vous êtes tout à l'heure plutôt optimiste
01:57dans la négociation juridique qui doit être honnête.
02:00Vous avez mis au chef passion à la gagner ou pas.
02:02Est-ce que c'est l'optimisme qui est très honnête ?
02:04Non, c'est la volonté, je vais vous dire très clairement.
02:07Je l'ai dit, en l'état, nous, nous, nous sommes opposés
02:09à cet accord.
02:10Et donc, si l'accord n'était pas modifié,
02:13on se bat pour avoir une minorité de blocage
02:16qui permettrait de bloquer cet accord.
02:19Maintenant, on se bat aussi pour que cet accord soit amélioré.
02:22Et c'est tout ce qu'on est en train de faire
02:23avec plusieurs partenaires.
02:24On a créé une coalition avec les Polonais,
02:27les Roumains, les Belges, les Italiens
02:29et plusieurs autres pays européens
02:31qui ont les mêmes problématiques que nous.
02:32En fait, ce qu'on dit, c'est que c'est un accord
02:34pour plein de secteurs qui est très bon,
02:36mais on ne peut pas sacrifier des filières agricoles.
02:38Et donc, pour ne pas les sacrifier,
02:39qu'est-ce qu'on veut faire ?
02:39On veut qu'il y ait ce qu'on appelle des clauses de sauvegarde,
02:41qui est que si d'un seul coup,
02:42ça venait déstabiliser un marché,
02:43et puis on puisse dire stop.
02:45C'est ce genre de clause qu'on avait utilisée
02:46il y a quelques années avec l'Ukraine, par exemple.
02:48Ça a bien marché.
02:50Et donc, c'est ça qu'on veut négocier.
02:52Nous, ce qu'on demande, ces quelques pays,
02:54c'est ce qu'on appelle un protocole additionnel,
02:56c'est donc de compléter cet accord,
02:58comme on le porte depuis le début,
02:59pour qu'ils puissent traiter les craintes légitimes
03:01que nous avons pour plusieurs filières agricoles.
03:04Et donc, c'est ce à quoi on travaille
03:05avec la ministre de l'Agriculture,
03:07avec le ministre de l'Europe des Affaires étrangères.
03:10Et il y a eu des premiers contacts
03:13avec les Argentins et les Brésiliens
03:14pour leur expliquer cela.
03:16Et donc, nous, en fait, on a deux voies.
03:18Si le traité est maintenu en l'Etat,
03:21nous serons contre,
03:23et on se battra pour avoir une minorité de blocage
03:26et qu'il ne rentre pas en vigueur.
03:28Et puis, en parallèle de ça,
03:29on se bat pour l'améliorer
03:31et qu'il prenne en compte
03:32les secteurs qu'on veut protéger,
03:34parce qu'on pense qu'ils seraient déstabilisés
03:35par un tel accord.
03:36Monsieur le Président,
03:37deux de nos compatriotes sont accusés
03:39par l'Iran d'espionnage au Compte d'Israël.
03:41Quelle est votre réaction à cette accusation ?
03:42Et très concrètement,
03:43que peut faire, que va faire la France maintenant ?
03:45Est-ce qu'il faut mettre, dès maintenant,
03:46des sanctions pour faire pression sur l'Etat ?
03:49Il y a déjà beaucoup de sanctions qui existent,
03:50comme vous le savez.
03:51Mais je veux ici dire un mot
03:54aux familles Paris-Sécoleurs
03:56que j'ai reçues,
03:57que le ministre a reçues à plusieurs reprises,
03:59que nous suivons depuis le début,
04:01leur dire mon affection et le soutien de la nation.
04:03J'ai, à plusieurs reprises, je vais vous dire,
04:06j'ai systématiquement parlé au président Pézéchkian
04:08et avant lui, au président Raisi,
04:11de nos otages.
04:13Je l'ai reparlé ces derniers jours,
04:14à deux reprises, au président Pézéchkian,
04:16sur la question du nucléaire, la situation,
04:20mais mes deux discussions ont commencé
04:22par la question de nos otages.
04:24Il connaît notre position, ma préoccupation.
04:26Le choix qui a été fait
04:28est une provocation à l'égard de la France,
04:33une offense
04:35et un choix inacceptable d'agressivité.
04:41Parce que nos deux compatriotes
04:43sont allés là-bas avec des engagements
04:46qui sont tout à fait respectables.
04:47Ce sont des enseignants,
04:48ils avaient un engagement syndical,
04:50mais se permettent de dire
04:51que ce sont des agents de l'étranger
04:54qui auraient déstabilisé le régime, etc.
04:57Je pourrais dire simplement
04:58que c'est fantaisiste,
04:59si ça n'était pas criminel.
05:01Et donc, c'est inacceptable pour la France.
05:03Nous protégerons nos enfants
05:04et je peux vous dire
05:05que la réponse ne se fera pas attendre.
05:08Comment, concrètement ?
05:09Je vais appeler le président Pézéchkian,
05:10lui demander de reclasser, évidemment,
05:14cette qualification, qui est gravissime
05:15et qui a des conséquences très graves.
05:17Lui dire le soutien absolu
05:18que nous portons aux familles
05:19et dire que, de toute façon,
05:21s'ils maintenaient dans les jours
05:23et les semaines qui viennent
05:23une telle qualification,
05:26la France prendra des mesures de rétention.
05:28Monsieur le Président, vous avez...
05:29Mais je n'en suis pas encore là
05:30parce que je veux d'abord le convaincre
05:31de reclasser cela.
05:32C'est une décision qui a été prise
05:33par des instances compétentes.
05:35Je vais en appeler au président iranien,
05:37mais on ne peut pas accepter ça
05:37parce que ça ne correspond pas à la réalité.
05:39Ce n'est pas acceptable.
05:40Monsieur le Président, tout à l'heure,
05:41vous avez rencontré les éleveurs
05:42et vous avez une parole forte
05:44en disant que le pastoralisme
05:46et la présence du goût n'étaient pas compatibles.
05:49Vous avez entendu parler aussi
05:49de nécessité de prélever.
05:52C'est vraiment la position
05:53que vous allez défendre aujourd'hui.
05:54Oui, c'est d'ailleurs la position
05:55que j'ai défendue déjà
05:56en me battant avec quelques autres.
05:58On n'était pas beaucoup de combattants
05:59au début, au niveau européen,
06:00pour changer le niveau de protection du loup.
06:03Vous savez que tout ça vient de loin
06:04de la Convention de Berne,
06:05de ce que l'Europe a ensuite appliqué.
06:07Le loup était une espèce
06:08qui était très protégée.
06:11Regardez le résultat ces dernières années.
06:13Là où il a été réintroduit
06:14dans des massifs,
06:15on pouvait considérer que dans des massifs
06:17qui étaient eux-mêmes très protégés,
06:19classés, où il n'y avait pas
06:20d'activité humaine,
06:21que le loup se réintroduise
06:22et recréer l'espèce.
06:25Je pense qu'on pouvait trouver
06:26un consensus.
06:28Mais enfin, qui peut penser
06:29que dans des terres
06:30qui, depuis des siècles,
06:33vivent, se sont équilibrées,
06:35ont à la fois l'habitat,
06:37mais aussi la préservation de la nature
06:39qui est liée à l'activité du pastoral ici.
06:41Le loup peut revenir innocemment,
06:42ce n'est pas possible.
06:43Il a d'ailleurs été chassé
06:44quand ils essaient de venir
06:45par les mêmes bergers
06:46il y a 50, 100, 150 ans.
06:49Et donc, on a demandé
06:51beaucoup d'efforts à nos éleveurs.
06:54Et j'étais là depuis le début.
06:56On leur a dit
06:56qu'il faut protéger vos exploitations.
06:58Vous devez mettre des barriérages là,
07:01vous devez rentrer les bêtes,
07:02vous devez vous payer des chiens patous.
07:04Ensuite, on leur a dit
07:06que ce n'était pas bien
07:07d'avoir des chiens patous
07:07parce qu'ils attaquaient
07:08les gens qui venaient se balader.
07:10Ensuite, on a dépensé
07:11de l'argent public.
07:11On en dépense pour les indemniser
07:14quand leurs bêtes
07:14soit sont dévorées,
07:17soit par panique tombent.
07:21Et c'est là où on a
07:21les plus grosses pertes.
07:23On dépense de l'argent public
07:24à la condition qu'ils soient protégés
07:25pour les indemniser.
07:26Et donc, vous avez beaucoup
07:27aujourd'hui, nos exploitants,
07:28d'abord, qui vivent dans la peur,
07:30dans l'angoisse,
07:31ce qui est objectivement
07:32pas acceptable
07:33parce que ce ne sont pas
07:33les gens qui décident ça
07:34qui vivent dans cette angoisse.
07:36On en a beaucoup
07:37qui, du coup, arrêtent
07:37ou changent les pratiques
07:38de pastoralisme.
07:39Qu'est-ce que ça veut dire ?
07:40Ça veut dire qu'ils ne montent plus
07:41les bêtes.
07:42Ça veut dire parfois
07:43qu'ils restent avec les bêtes
07:44à la ferme,
07:47les engraissent là,
07:48ce qui est beaucoup plus reposant.
07:49Moins de travail pour eux.
07:51Mais pour l'équilibre entier,
07:52pour la qualité de la viande,
07:53c'est moins bon.
07:54Mais surtout,
07:55pour la qualité de nos paysages,
07:56c'est terrible
07:57parce que les conséquences
07:57derrière,
07:58qu'est-ce que ce sera ?
07:58Des changements d'habitude,
08:00mais surtout des vallées entières
08:02qui vont retrouver la broussaille
08:03avec des risques d'incendie,
08:04avec des tas de dégâts
08:05qu'on aura.
08:06Pardon, mais je vous parle
08:07de manière très concrète
08:08parce que c'est exactement
08:08ce qui est en train de se faire.
08:10Donc là, on s'est battus
08:11pour déclasser la protection du loup,
08:12pour dire, regardez,
08:13il y en a partout.
08:14Il arrive ici,
08:15il était quand même moins,
08:16par exemple,
08:16dans d'autres départements.
08:17Il est ici,
08:18il est dans le Var,
08:19dans les communes,
08:19vous en avez hier.
08:20À Besançon,
08:21vous avez du loup.
08:23Il y en a trop.
08:24Donc il faut,
08:27maintenant qu'on a réussi
08:28il y a quelques semaines
08:28à baisser la protection du loup,
08:30de passer de protection forte
08:31à protection normale,
08:33adapter nos pratiques.
08:35Et là où on ne pouvait
08:35prélever le loup
08:36qu'après avoir pris
08:37toutes ces protections
08:38avec des conditions
08:39très restrictives,
08:40dire dans les endroits
08:41où il y a du pastoralisme,
08:42on doit construire ça
08:43avec la loi,
08:44on ne veut pas
08:44que le loup vienne s'installer
08:45parce qu'il menace
08:46une organisation,
08:47pas simplement de production,
08:49mais de vie,
08:49de préservation de la nature.
08:51Et d'ailleurs,
08:51c'est assez logique,
08:52c'est un conflit,
08:53même dans la gestion
08:54de la biodiversité.
08:55Le pastoralisme,
08:56c'est bon pour la biodiversité.
08:57Si on laisse le loup
08:58s'installer au titre
08:58de la biodiversité
08:59dans ses vallées,
09:01il viendra fragiliser
09:02le modèle qu'on a aujourd'hui.
09:03Donc oui pour réintroduire
09:04le loup,
09:05mais oui pour le faire
09:05là où il n'y a pas
09:06justement de pratique
09:08de pastoralisme
09:09et là où on n'a pas
09:10d'éleveurs et de bergers.
09:11Monsieur le Président,
09:12il y a un mois,
09:12jour pour jour,
09:12vous disiez
09:13ne revenons pas en arrière
09:14sur l'écologie.
09:15Hier, le ministre de l'Intérieur
09:17a signé une tribune
09:18pour dire arrêtons
09:19de financer
09:20les énergies renouvelables.
09:21Ce soir, il y a une réalité
09:22en disant
09:22c'est du bon sens
09:23ce que je défends.
09:25Est-ce que c'est du populisme
09:26que...
09:27Je ne calirifierais pas.
09:28D'abord, moi,
09:29j'ai nommé
09:30un Premier ministre.
09:32Le Premier ministre,
09:33il doit diriger son gouvernement
09:35et les ministres du gouvernement
09:36doivent s'occuper
09:37des politiques
09:38qu'ils conduisent.
09:39Chaque ministre.
09:40Parce que si on se met
09:41à avoir des ministres
09:42qui s'occupent de tout,
09:43ça ne rappelle plus
09:44un gouvernement.
09:45Et donc,
09:46il y aura le temps
09:47des débats,
09:48des programmes.
09:49Là, il y a le temps
09:49du gouvernement de la France.
09:51Et donc, je pense
09:52que chaque ministre
09:52doit s'occuper
09:53des affaires
09:53pour lesquelles il est nommé.
09:55Après,
09:57les gens veulent faire autre chose,
09:58ils font autre chose.
09:58Mais moi,
09:59je suis garant de ça.
10:00Il n'y a pas trop de parties.
10:01C'est exact,
10:02mais il faut discipliner la parole.
10:04La deuxième chose,
10:06moi, je viens d'un temps
10:07où c'était le nucléaire
10:08qu'il fallait complètement arrêter.
10:09On disait
10:09que c'était aussi du bon sens.
10:10J'ai mis fin à ça.
10:12J'ai conduit
10:12un travail scientifique
10:14qui a été mené
10:16par l'Agence internationale
10:17de l'énergie,
10:18RTE, etc.
10:19Il a donné un rapport
10:20sur notre modèle.
10:22Et ce rapport
10:22dit une chose
10:23très simple.
10:25On doit aller
10:26vers l'électrification.
10:27On doit économiser
10:27de l'énergie.
10:28Et le seul modèle
10:29qui va,
10:29c'est celui qui fait
10:30du nucléaire
10:31et qui le consolide
10:31et du renouvelable.
10:33C'est la stratégie
10:34que j'ai annoncée
10:34à Belfort
10:35en février 2022.
10:36C'est la seule règle
10:38qui doit prévaloir.
10:39Pourquoi ?
10:40Parce qu'elle est
10:40scientifiquement fondée.
10:42Le renouvelable
10:43doit faire partie
10:44du mix électrique français.
10:46Et de la même manière
10:47que j'ai défendu le nucléaire
10:49en arrêtant
10:49les fermetures de centrales
10:51et en permettant
10:51de relancer la production,
10:53il est bon
10:54d'avoir une part aussi
10:55de renouvelable.
10:55Et c'est du bon sens.
10:57Et je vais vous dire,
10:57c'est tellement du bon sens
10:58que vous êtes
10:59dans un département
11:00où l'énergie ici
11:02est produite
11:03par des barrages
11:06hydroélectriques.
11:08C'est du renouvelable.
11:09Il y a un consensus complet.
11:13C'est une propriété
11:13de la nation.
11:15On doit investir
11:15et on va dépenser
11:16de l'argent
11:16pour ces barrages hydro.
11:18Parce qu'on a sauvé
11:19ce modèle
11:20en renationalisant EDF.
11:21On a permis
11:21qu'il reste la propriété
11:22de la France.
11:24Et c'est une très bonne chose.
11:26C'est moins cher
11:27que de la production nucléaire.
11:28C'est déjà installé
11:29et amorti.
11:30C'est dans l'équilibre
11:31de notre territoire.
11:32C'est bon pour les communes
11:33et ça permet
11:33de décarboner l'énergie.
11:35Donc il faut arrêter
11:35les schémas.
11:36Il y a des gens
11:36qui, par exemple,
11:37ne veulent plus
11:37qu'on installe des éoliennes,
11:38c'est du bon sens
11:39de ne pas leur imposer.
11:40Oui, mais après,
11:42on veut développer
11:42du solaire
11:43de manière proportionnée.
11:44Nos agriculteurs
11:45ne veulent pas en mettre
11:46à la place des surfaces,
11:46mais ils en mettent
11:47sur les toits.
11:47Ça leur fait un revenu.
11:48On fait des équilibres.
11:49On est en train
11:50de développer
11:50de l'éolien en mer.
11:52Ça fait du revenu.
11:52On a même des filières.
11:53On crée des emplois
11:54avec ça.
11:55On a de l'hydro.
11:56Donc il ne faut pas
11:58de caricatures.
11:59Du bon sens,
12:00c'est de regarder la science,
12:02les pratiques,
12:02la réalité du territoire français
12:04et de se dire
12:04on a besoin
12:05de ce modèle complet
12:06qui est la stratégie
12:07de Belfort
12:07et il faut de la stabilité
12:09et de la constance.
12:10Cette stratégie
12:11qui est la stratégie
12:11de la France
12:12qui est le fruit
12:13d'un très gros travail
12:14scientifique, politique
12:15depuis 2022,
12:17moi je suis garant
12:17d'une chose,
12:18c'est qu'on l'applique.
12:19Et ce que je sais,
12:20c'est qu'on a perdu
12:20beaucoup de temps
12:21dans notre pays,
12:21gaspillé beaucoup d'argent
12:22à faire du yo-yo.
12:24Il y a eu un temps,
12:24il y avait le tout renouvelable,
12:25il ne faut pas qu'on aille
12:26vers le tout nucléaire
12:26davantage.
12:27Il faut qu'on ait
12:28cette politique équilibrée.
12:29Le président Poutine
12:30a dit au président Trump
12:31qu'il ne renoncerait pas
12:33ses objectifs en Ukraine.
12:35Comment on peut arriver
12:36à une issue diplomatique
12:37pour ce coup ?
12:38Vous le savez,
12:39c'est ce que pousse d'ailleurs
12:40le président Trump lui-même
12:41depuis plusieurs mois,
12:43obtenir par la pression
12:44un cessez-le-feu
12:44le plus vite possible.
12:46Et c'est pourquoi
12:47nous avons pris
12:47un 18e paquet de sanctions
12:49et que j'espère très fortement
12:51que les sénateurs américains
12:52porteront eux-mêmes
12:53un paquet de sanctions
12:54qui ont vocation
12:55à ramener à la table
12:55le président Poutine,
12:58à faire cesser
12:59des armes
12:59et à construire
13:00les termes d'une négociation
13:02pour une paix juste
13:03et durable.
13:04La pression sur des raisons
13:05d'armes
13:06que les Américains
13:06visiblement
13:07ne veulent plus faire.
13:08Je pense qu'il ne faut pas
13:09là-dessus...
13:11Moi, j'ai une dernière fois
13:12vu le président Trump.
13:14Il venait devant
13:14le président Poutine.
13:16Ils ont longuement parlé.
13:18Ils ont parlé,
13:18y compris des livretons
13:19de patriotes et des armes.
13:20Et je n'ai pas entendu
13:21de la part du président Trump
13:23des positions qui ont été prises.
13:24J'ai compris qu'il y avait
13:25eu des décisions techniques,
13:27mais je ne le surinterprèterai
13:29pas à ces décisions techniques.
13:30Ce que je vois,
13:31c'est que les Etats-Unis
13:32et d'Amérique
13:32ont affirmé le maintien
13:34de leur soutien à l'Ukraine
13:35et les Etats-Unis d'Amérique
13:37jouent depuis le début
13:38un rôle important.
13:39Mais donc la clé,
13:40c'est de maintenir le soutien,
13:42de renforcer les sanctions
13:43et d'avoir des sanctions
13:45qui permettent de la dissuader,
13:46de ramener tout le monde
13:47à la table des discussions
13:50et de permettre de construire
13:53cette paix qui doit être
13:54des négociations territoriales
13:56par l'Ukraine
13:57et des garanties de sécurité
13:58auxquelles nous contribuerons.
14:00Merci à vous.
14:01Merci.
14:01Merci.
14:01Merci.
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