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Punchline - Les sites nucléaires iraniens sont-ils hors service ?
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00:00
Monsieur l'ambassadeur, est-ce que vous partagez les taux de demande des Israéliens qui disent
00:04
mais que cherche la France, que fait la France en fait ?
00:06
Je comprends l'inquiétude, franchement, c'est des otages, bien sûr.
00:11
Bien sûr, et on pense à eux et à leur famille.
00:13
Voilà, donc nous avons nos otages, nous pensons à eux aussi, je comprends tout à fait l'inquiétude,
00:19
mais il faut dire qu'on a tiré sur les portes et les baraques, disons,
00:25
l'endroit où se trouvent les prisonniers politiques, sont à quelques centaines de mètres de là.
00:32
Alors, il y a des prisonniers américains aussi, alors on n'a pris aucune chance dans cela.
00:38
Aucun risque en tout cas.
00:39
Aucun risque, aucune chance, aucun risque pour ne pas justement les toucher.
00:45
Ce qui m'étonne, c'est surtout la réaction, pas du gouvernement français,
00:50
mais de certains partis en France qui n'ont rien dit, pas un mot au sujet des otages,
00:56
qu'il y avait, des otages français, qu'il y avait entre les mains de Gaza
00:59
et qu'un d'un seul coup se réveille.
01:03
D'un seul coup, la question des otages les intéresse.
01:07
Évidemment. On va juste écouter Emmanuel Macron, il est à Oslo, en Norvège,
01:10
il a évoqué cette question de la frappe israélienne sur la prison d'Evin, vous réexigerez ensuite.
01:14
Sur la frappe, en effet, ce matin, je pense qu'elle n'a rien à voir avec les objectifs officiellement affichés.
01:20
Elle ne réduit en rien le programme nucléaire iranien
01:23
et elle a mis en danger la vie de civils iraniens et étrangers.
01:30
Le ministre des Affaires étrangères iranien a pu échanger avec notre ministre des Affaires étrangères
01:34
et l'a assuré que nos deux otages n'avaient pas été touchés.
01:38
Votre réaction, M. l'ambassadeur ?
01:40
Encore une fois, les otages, les prisonniers politiques, les otages français, les prisonniers politiques,
01:46
les otages américains, etc., n'étaient pas en danger parce qu'on a très bien visé.
01:50
Mais on a touché surtout des basidges et les gardes de la révolution.
01:56
Et l'idée est vraiment d'envoyer un message aux Iraniens.
01:59
Voilà, vous avez l'occasion de vous débarrasser de ce régime,
02:03
vous avez l'occasion de libérer vos prisonniers politiques.
02:07
Et c'est vrai que ça fait des années et des années que le monde attend que cette prison s'ouvre.
02:15
Une des pires prisons au monde.
02:17
Une des pires prisons au monde.
02:18
Le but d'Israël, M. l'ambassadeur, c'est de faire tomber le régime ?
02:21
C'est le changement de régime aujourd'hui ?
02:22
Non, ce n'est pas le but.
02:24
Là, c'est un message qui est envoyé aux Iraniens.
02:27
Plus vous continuerez à tirer sur nos civils, plus nos frappes s'élargiront vers des cibles
02:34
qui peuvent vous faire très mal, qui ne sont pas seulement liées aux missiles balistiques
02:38
et aux programmes nucléaires.
02:40
Donc, c'est vraiment un message, mais ça va continuer.
02:42
Alors, tant qu'ils continueront à frapper sur nos civils, parce qu'ils tirent sur nos civils régulièrement,
02:47
tant que ça continuera, nous continuerons à élargir la panoplie des cibles
02:52
et leur envoyer des messages disant que tout ce qui peut faire mal au régime,
02:56
pas aux Iraniens, pas au peuple iranien,
02:58
mais tout ce qui peut faire mal au régime et au peuple et aux gardes de la révolution, etc.,
03:04
deviendront des cibles.
03:05
Il y a une question et après je passerai la parole à nos débatteurs.
03:08
Est-ce que la campagne de frappe aérienne, notamment américaine,
03:11
vous permet de dire qu'aujourd'hui, tout l'arsenal nucléaire iranien est anéanti, M. l'ambassadeur ?
03:16
Il n'y avait pas d'arsenal nucléaire.
03:18
En tout cas, matériel.
03:19
Il y avait des capacités d'arsenal.
03:19
Tout, c'est encore trop tôt de le dire.
03:23
Il faut dire que nous n'avons pas encore ce qu'on appelle dans le terme professionnel le BDA,
03:28
le retour exactement de ce qui a été fait.
03:32
Mais je dirais qu'une grande partie du matériel, ça on le sait déjà, a été détruit.
03:37
Et en plus, les scientifiques qui travaillaient sur le programme de la bombe nucléaire,
03:42
eux aussi ont été éliminés.
03:44
Donc nous nous approchons de nos cibles.
03:47
D'accord. Louis Dragnel, une question ?
03:48
M. l'ambassadeur, si le régime des Molas tombe, chute,
03:53
quelle solution politique aimeriez-vous voir en Iran ?
03:57
C'est vraiment aux Iraniens de choisir.
04:00
Nous n'avons pas de préférence à cela.
04:02
Ce que nous voudrions, c'est vivre en paix avec eux.
04:05
C'est simple, vivre en paix avec les Iraniens.
04:07
Et nous n'avons aucune raison de ne pas vivre en paix avec eux, surtout que les peuples sont amis.
04:11
Mais c'est vraiment aux Iraniens de choisir quel genre de régime, que ce soit démocratique ou autre,
04:17
ils veulent choisir.
04:18
Ce n'est pas de choisir pour eux.
04:20
Parce qu'on entend en France, vous voyez, on voit le fils de l'ancien chat d'Iran,
04:25
qui d'ailleurs cet après-midi a fait une conférence de presse.
04:27
Vous, vous n'y verriez pas d'obstacles à ce que ce soit lui qui revienne en Iran ?
04:31
Et qui est un grand ami d'Israël ?
04:33
Tant que ce n'est pas les mots-là, ça va.
04:37
Oui.
04:37
C'est quelqu'un qui ne veut pas nous tuer, c'est bon.
04:40
Une confirmation, monsieur l'ambassadeur d'Israël en France.
04:43
Les explorations qu'on a entendues à Doha, au Qatar, c'est bien l'Iran qui a lancé six missiles
04:49
contre les bases américaines au Qatar.
04:51
C'est-à-dire qu'on franchit encore une autre étape.
04:53
Ce sont les bases américaines désormais qui sont ciblées par l'Iran.
04:56
S'ils touchent les Américains, ça va être, je pense, un danger pour le régime.
05:02
Parce que je pense que les Américains ne vont pas se laisser faire si facilement.
05:05
Et il y a, disons, nos capacités sont quelque chose,
05:09
mais les capacités américaines de déstabiliser le régime,
05:12
de faire du mal, disons, au régime dans les points les plus sensibles possibles,
05:16
est à un autre niveau totalement.
05:20
Ça m'étonnerait qu'ils ciblent d'une telle manière
05:24
qu'effectivement des soldats américains soient tués.
05:28
Ils voudront sauver leur honneur, c'est possible.
05:34
Mais ça m'étonnerait vraiment, parce que c'est vraiment suicidaire.
05:38
Bien sûr.
05:38
Les frappes américaines, évidemment, ont été déterminantes ce week-end,
05:42
mais l'aviation israélienne avait énormément préparé le terrain
05:45
pour détruire ces stocks d'uranium.
05:48
Les stocks d'uranium, on ne sait pas s'ils ont été touchés.
05:50
Est-ce qu'ils ont été touchés ou pas ?
05:52
On ne sait pas.
05:52
Je pense que s'ils avaient été touchés, on l'aurait ressenti
05:54
à cause de la radiation qui aurait apparu.
05:59
Alors donc, on ne sait pas ce qui se passe avec un corps.
06:00
En tout cas, je n'ai pas d'information au sujet des 400-450 kilos,
06:03
si je me trompe, d'uranium enrichi à 60%.
06:06
Par contre...
06:07
Qui aurait pu être déplacé.
06:08
Qui aurait pu être déplacé.
06:10
S'ils étaient dans Fordo quand les Américains ont touché Fordo
06:13
de la façon dont ils l'ont fait,
06:15
j'imagine qu'on l'aurait ressenti.
06:16
Ça aurait été ressenti dans l'atmosphère.
06:19
Ce qui n'est pas le cas pour l'instant.
06:20
Mais oui, effectivement, on avait préparé d'abord les frappes,
06:24
on avait énormément frappé, et non seulement cela,
06:27
mais j'ai vu un très beau vidéo sur le réseau,
06:30
qu'on voit des avions israéliens entourer justement
06:34
les B2 américains qui s'approchent de l'Iran
06:38
pour les accompagner et les garder, disons.
06:42
Une question de Joseph Massescaron et après Rachel Kahn.
06:45
Est-ce que l'action qu'Israël a menée contre le Hezbollah
06:48
a permis d'une certaine manière, aujourd'hui,
06:53
de mener les actions qui sont menées en Iran ?
06:57
Tout à fait.
06:58
J'ai deux minutes, je vous explique.
06:59
Parce que l'Iran avait créé autour de nous une architecture
07:02
qui lui permettait de nous désuader d'un côté,
07:05
et de l'autre côté, si jamais nous opérions contre l'Iran,
07:08
de nous attaquer sur quelques fronts.
07:11
Ce qui s'est passé après la guerre du 7 octobre,
07:13
c'est que les Iraniens ont utilisé toute cette architecture,
07:16
toute leur proxy, et l'ont gaspillé.
07:19
Nous ne sommes plus dissuadables par le Hezbollah,
07:22
par les khoutis, etc.
07:24
Et donc ça a permis, ça nous a libérés de cette menace.
07:28
Et ça nous a permis d'attaquer l'Iran,
07:29
comme nous l'avons fait,
07:31
quand ils ont croisé un certain seuil.
07:33
Et ça nous a permis d'attaquer l'Iran.
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