- il y a 5 mois
Soleil de plomb, atmosphère pesante et nuits inhabituellement chaudes... Le thermomètre doit atteindre jusqu'à 36°C ce samedi, soit une dizaine de degrés de plus que les normales de saison, selon les sites météorologiques. Météo-France a placé 16 départements en vigilance orange pour canicule ce vendredi.
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00:00On va débuter avec vous évidemment, journaliste Météo et Climat, BFM TV.
00:03Le chiffre du jour, le premier chiffre à retenir, il y en aura beaucoup, 16, c'est le nombre de départements en vigilance.
00:08Voilà exactement, la carte de vigilance qui n'a pas évolué depuis ce vendredi, qui n'a pas évolué ce matin.
00:14On a toujours 16 départements, dont 14 qui vont de la Normandie vers le nord de la Nouvelle-Aquitaine.
00:20Et donc deux autres sur le centre-est du pays.
00:22Alors on va rappeler pourquoi on parle de canicule, puisque les températures minimales et maximales
00:26dépassent des seuils qui ont été fixés par Météo France pendant au moins trois jours.
00:29Bon, alors il peut faire très chaud chez vous, mais on ne parle pas forcément de canicule pour ces raisons.
00:34Alors on va regarder un petit peu, vous parliez du fait que c'était la journée la plus chaude.
00:37Effectivement, on est vraiment sur le pic de chaleur, ça ira un petit peu mieux d'ici demain.
00:41Mais si on regarde la carte pour cet après-midi, on a donc des températures qui s'annoncent très élevées.
00:46Alors notamment sur l'ouest du pays, entre la Normandie, le centre, en allant vers la Nouvelle-Aquitaine,
00:51où les températures vont largement dépasser les 35 degrés.
00:54On attend des pointes à 38, voire même 39 degrés localement.
00:58Ce sera le cas aussi sur l'arrière-pays méditerranéen.
01:01Et ça ira donc un petit peu mieux pour demain sur l'ouest du pays,
01:05où les températures devraient bien baisser.
01:07On va perdre jusqu'à 10 degrés.
01:08On va s'intéresser à ce qui se passe dans l'ouest précisément.
01:11Annior, bonjour.
01:12Marie Roux, envoyée spéciale de BFM TV.
01:14Vous êtes avec Colline Chambol sur place.
01:16Est-ce que la douceur matinale dure encore ou est-ce qu'on est déjà dans autre chose ?
01:23On ne peut plus vraiment parler de douceur à l'heure actuelle,
01:26puisqu'on frôle déjà les 30 degrés alors qu'il est à peine 10 heures.
01:30Ce matin, il faisait aux alentours de 22, 24 degrés.
01:34Après une nuit qui a été très chaude, une nuit tropicale,
01:37on relevait des températures entre 20 et 25 degrés.
01:39Ce que l'on peut vous dire, c'est qu'en tout cas,
01:41les clients sont venus très tôt ce matin sur le marché
01:44pour profiter en tout cas d'un temps assez agréable sur le marché.
01:50Mais comme je vous le disais, pour les commerçants, en tout cas, c'est assez compliqué.
01:53On est avec Anjali.
01:55Elle fait de la cuisine indienne.
01:56Elle est derrière ses fourneaux.
01:58Et vous me disiez, vous êtes venue un peu plus tôt pour cuire.
02:02Oui, exactement.
02:03On a anticipé sur les horaires.
02:05Avec la fraîcheur du matin, c'est plus facile de cuisiner.
02:08Et surtout, on fait des fritures, on cuisine des plats chauds.
02:12Et ensuite, après, on éteint tous les fourneaux.
02:14Et comme ça, on cuisine à la fraîche.
02:15C'est plus agréable.
02:17Là, on peut se dire que c'est un peu la période la plus dure
02:19puisque vous allez finir en début d'après-midi.
02:21Mais là, on est dans le dur pour vous.
02:22Là, c'est vraiment la période d'adaptation, on va dire.
02:25Et après, ça ira.
02:26L'été, c'est fait pour ça aussi.
02:28Vous pensez qu'il fait combien à peu près derrière vos fourneaux ?
02:31On n'est pas loin de 35, 36 là, je pense.
02:35Oui, oui, parce que ça monte en température.
02:37Et est-ce que vous avez beaucoup de clients ce matin
02:39où les gens ne sont pas très motivés à manger chaud ?
02:41Comment ça se passe ?
02:42Alors, ils sont venus très tôt.
02:43Donc ça, c'est agréable parce que nous, c'est vrai qu'on a cuisiné très tôt.
02:46Ça permet, je pense, de partir aussi plus tôt.
02:48Et effectivement, pour les clients comme pour nous,
02:50d'adapter par rapport à la température.
02:52Alors, ce n'est pas toujours évident de manger chaud.
02:55Mais je les invite quand même parce que ça permet de se réhydrater.
02:58Et puis, c'est quand même beaucoup plus sain de manger chaud que de manger trop froid.
03:02Merci beaucoup, Angélie.
03:04On va lui souhaiter bon courage, Angélie, parce qu'elle nous disait qu'elle avait oublié son ventilateur.
03:09C'est un peu l'accessoire indispensable aujourd'hui à New York,
03:11car cet après-midi, il va faire jusqu'à 36 degrés.
03:14Cet épisode caniculaire, il devrait se terminer demain avec la baisse des températures.
03:18Merci beaucoup, Marie-Anne Chambol.
03:20On vous retrouvera évidemment à 10h30 et toutes les demi-heures pour faire le point sur la situation.
03:24Virginie, on voit cette chaleur, le sentiment de chaleur.
03:27Mais est-ce que des records vont tomber ?
03:28Oui, c'est possible, des records mensuels.
03:30Alors, dans plusieurs villes, par exemple, à Caen, cet après-midi, on attend 36 degrés.
03:34Le record mensuel est de 35 degrés 2.
03:37Peut-être aussi du côté de Cherbourg.
03:40Et à Limoges, on attend 38 degrés, alors que le record absolu,
03:43c'est-à-dire que la température la plus élevée relevée dans cette ville est de 38 degrés 2.
03:49Il date de 2022, lors de cet épisode de canicule qu'on avait connu cette année-là.
03:53Donc oui, probablement, il pourrait être approché, voire battu dans certaines grandes villes,
03:58sachant qu'on aurait probablement aussi battu des records de températures minimales ce matin.
04:04Par exemple, dans la Manche ou encore du côté de la Bretagne,
04:07où les températures ne sont pas redescendues en dessous des 20 degrés.
04:11On parle vraiment de nuit tropicale, mais il faudra attendre 20h pour qu'il soit validé.
04:15Merci beaucoup Virginie, et je renvoie nos téléspectateurs à vos interventions,
04:18moi aussi aux prévisions complètes qui nous permettent de prévoir ce qui va se passer.
04:21Alain Mazot, je rappelle que vous êtes climatologue au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement.
04:25On a toujours du mal, ou en tout cas on a beaucoup de remarques,
04:29sur le lien entre l'activité humaine et cette vague de chaleur.
04:33Comment vous pouvez l'analyser et le quantifier ?
04:36Alors, si vous voulez, le lien avec une vague donnée comme celle qui a lieu aujourd'hui,
04:41elle se voit simplement par le fait que cette vague de chaleur est quand même très marquée, très intense.
04:47Donc ce qui se passe, c'est que des vagues de chaleur comme ça, il y en a toujours eu.
04:51Mais le réchauffement climatique fait que ça peut apparaître plus tôt dans la saison,
04:55et là c'est relativement tôt, et l'intensité de la chaleur est plus importante.
05:00Donc davantage de vagues de chaleur et plus chaudes, parce que c'est de l'air du sud qui nous arrive,
05:06c'est de l'air plus chaud à cause du réchauffement climatique.
05:09J'ai regardé les chiffres, cette vague de chaleur, c'est la cinquantième depuis 1947,
05:14et 17 seulement avait eu l'an avant 2000, donc c'est l'accélération dont vous parlez.
05:18Oui, c'est ça, c'est exactement ça, c'est la tendance.
05:21Est-ce qu'on peut dire que l'exceptionnel va devenir la norme ?
05:23Oui, c'est vraiment en train de devenir la norme,
05:28et des événements qu'on ne voyait pas vont apparaître, voilà.
05:34Donc il y a vraiment un décalage de l'ensemble vers le plus chaud,
05:37et c'est quand même vraiment problématique.
05:39Avant de poursuivre les échanges, priorité à Milan Argelas.
05:42Bonjour Milan, vous êtes à Rennes, pardon,
05:46et je crois que vous êtes près des barrières, mène à la piscine,
05:49et j'imagine que la piscine c'est un peu le spot parfait pour cette journée.
05:54Totalement spot, comme vous dites, très prisé ici,
05:56cette piscine municipale de Rennes-Renald, elle vient d'ouvrir cette piscine à 10h.
06:01On voit les premières personnes qui sont en train d'entrer à l'intérieur.
06:04Ici, face aux fortes chaleurs, la ville s'est adaptée, 28 degrés déjà ici à 10h.
06:10Rendez-vous compte, on approche de cette barre des 30 degrés,
06:12alors la piscine a décidé de ne pas faire de pause aujourd'hui,
06:15tout simplement, habituellement il y a une pause entre 13h et 15h,
06:18mais aujourd'hui elle restera ouverte toute la journée de 10h à 19h.
06:21On est justement avec deux personnes qui sont venues se rafraîchir ici,
06:26Florence et sa fille.
06:27Florence, pour vous, venir à la piscine aujourd'hui, c'était une évidence ?
06:30Oui, c'est une évidence, parce qu'il fait trop chaud,
06:33et la canicule aussi, et puis comme on entend tout,
06:37ils ont 37 degrés, et ce n'est pas possible.
06:39Vous comptez rester toute la journée, quel est le programme ?
06:41Oui, on reste toute la journée, jusqu'à 12h, je pense à peu près,
06:45après on va.
06:46Stéphanie, toi, qu'est-ce que tu comptes faire à la piscine ?
06:49S'amuser ou jouer avec des trucs de piscine.
06:53Chaud là déjà ?
06:54Oui, il fait trop chaud, il fait la canicule quasiment,
06:57il fait trop chaud de goût, je voulais profiter de la piscine un peu,
06:59pour ça me rafraîchir.
07:01Génial, merci Florence, Stéphanie, allez profiter de ce grand bassin.
07:05Ici, il va faire très chaud, Stéphanie et Florence l'ont dit,
07:09jusqu'à 37 degrés attendus à Rennes ici aujourd'hui,
07:1214 degrés au-dessus des normales de saison,
07:14c'est tout simplement la journée la plus chaude de la semaine, ici à Rennes.
07:18Merci beaucoup, Mylène, avec Bastien Dufour à Rennes.
07:21Adrien Ponensignapayen, avant d'en venir aux conséquences globales
07:24de ce que ça peut dire, des conseils, aller à la piscine c'est bien,
07:28éviter l'alcool, boire beaucoup d'eau, se rafraîchir,
07:31qu'est-ce que vous pouvez nous aider, nous un petit peu à supporter cela ?
07:33Oui, les conseils de prévention, vous les avez rappelés,
07:35c'est vraiment s'hydrater dans ce contexte de fête de la musique
07:38qui est attendu pour la journée d'aujourd'hui,
07:40et puis surtout prendre soin des personnes les plus vulnérables,
07:43les personnes âgées, garder le contact avec elles,
07:46les personnes handicapées, les femmes enceintes,
07:48c'est vraiment un point d'attention pour la journée d'aujourd'hui,
07:51et peut-être ce petit coup de fil à son voisinage, à ses parents,
07:54pour rassurer et donner ses bons conseils de prévention, vous l'avez rappelé.
07:58Est-ce qu'il y a un signe avant-coureur, un signe précurseur,
08:01du fait qu'on va peut-être potentiellement se sentir mal ?
08:04Oui, il y a toujours ces petits signes qu'on connaît,
08:07c'est la prévention des malaises, la vue qui se trouble,
08:10la sensation de soif, il ne faut vraiment pas l'attendre,
08:12dans sa journée, 1,5 litre avec soi,
08:15et de boire de manière régulière, c'est vraiment important,
08:18pas seulement sur les 16 départements, vous l'avez rappelé,
08:20en vigilance orange, c'est bien sûr l'ensemble du pays.
08:25Alain Mazot, dans un instant, on va retrouver Patrick Legrain,
08:28qui est agriculteur, il est porte-parole de la coordination rurale,
08:32est-ce qu'aujourd'hui, on disait, ces phénomènes sont plus nombreux,
08:35plus intenses, plus précoces, plus tardifs dans la saison,
08:39est-ce qu'il faut revoir la façon dont nous vivons au quotidien,
08:43dont nous organisons notre quotidien, on parle évidemment
08:45de la période estivale, les vacances, les premiers jours de l'été,
08:47mais est-ce qu'il faut globalement revoir notre façon de travailler,
08:49notre rythme quotidien, on se levait plus tôt,
08:52ça peut avoir ce type de conséquences-là aussi ?
08:55Oui, oui, ça c'est de l'adaptation pour éviter les conséquences
08:57dont vous parliez, c'est-à-dire des problèmes de santé,
09:00disons, relativement immédiats, mais ce qu'il faut changer,
09:03c'est à plus long terme, c'est vraiment décarboner
09:06et réduire nos émissions de gaz à effet de serre,
09:08qui sont la cause première de ce réchauffement.
09:10Ce n'est pas trop tard ?
09:11Ce n'est jamais trop tard, c'est tard, mais ce n'est jamais trop tard,
09:14parce que si on ne fait rien, on essaiera effectivement de s'adapter,
09:19et ce sera une course sans fin entre l'adaptation et le réchauffement,
09:24qui va d'ailleurs en s'accélérant.
09:26Les chiffres les plus récents montrent que les choses ont vraiment tendance à s'accélérer.
09:30Est-ce qu'un comportement individuel que je peux avoir,
09:33que nous pouvons avoir en tant que citoyens,
09:35a des conséquences réelles,
09:37ou est-ce qu'il faut s'en remettre véritablement aux actions gouvernementales,
09:40aux actions internationales ?
09:41Ou est-ce que les deux vont de pair ?
09:42Est-ce que les deux sont si importants ?
09:43Bien sûr que les deux vont de pair.
09:44Il faut jouer à tous les niveaux,
09:46et le niveau individuel compte aussi.
09:49Il faut réfléchir aussi,
09:50finalement, sans se restreindre,
09:53ne plus rien faire,
09:55mais réfléchir aux déplacements qu'on peut faire,
09:57quel est leur impact en termes d'évisions ?
10:00Le Premier ministre qui va pour un rendez-vous en Falcon,
10:03pour une intervention de 30 minutes,
10:04justement, sur ces thématiques-là,
10:06et qui va en Falcon,
10:07ce n'est pas la bonne solution ?
10:08Honnêtement, ce n'est pas un très bon exemple.
10:10D'accord.
10:11Bonjour Patrick Legrain.
10:12Merci d'être avec nous.
10:12Vous êtes porte-parole de la coordination rurale.
10:14Vous êtes producteur de pommes de terre,
10:16de betteraves, de céréales,
10:17et de l'un à Beauval.
10:18C'est dans la somme.
10:21J'ai deux questions.
10:22Une question en tant qu'agriculteur, producteur,
10:26c'est-à-dire comment vous gérez-vous humainement
10:28ce rythme, cette chaleur,
10:31et plus largement,
10:33quelles conséquences,
10:34quel type de conséquences ça a sur votre activité ?
10:37Premièrement, je vous écoute depuis 10 minutes, 15 heures.
10:40Les agriculteurs sont tout à fait d'accord
10:42avec ce que vous dites,
10:44à part sur le dernier point
10:46où lorsque l'on dit qu'il faut s'adapter,
10:48évidemment qu'il faut s'adapter.
10:50Les plantes, ils ont un problème
10:52par rapport à l'anticipation et l'adaptation,
10:54c'est qu'elles ne peuvent pas bouger.
10:56Donc les plantes, pour s'en sortir,
10:58il faut qu'elles aient de l'eau de deux manières.
11:00Soit, comme nous, on a de la chance dans le Nord,
11:02puisque là, nous, il fait encore 24, 25
11:03et il va faire maximum 31.
11:05La chance aussi, c'est qu'on est en campagne.
11:09Donc en campagne, on gagne déjà 2, 3 degrés
11:10sur tous les chiffres que vous avez donné.
11:12Et ça, vous savez très bien que ça,
11:14c'est la construction,
11:16c'est la bétonisation.
11:18Ça, c'est pas dû aux agriculteurs
11:20et ça, c'est très compliqué
11:21parce que ça n'a pas été anticipé.
11:23Et on sait que d'ailleurs, dans les villes,
11:24pour faire écho,
11:25on sait que dans les villes,
11:26il y a aussi de plus en plus de politiques
11:27pour reboiser les villes
11:29parce que ça permet de faire tomber la température.
11:32Pardon, je vous ai interrompu, allez-y.
11:33Quand vous avez des arbres et des routes,
11:35pour mettre des arbres,
11:36quand vous avez des routes
11:37et des maisons ou des immeubles,
11:39vous pouvez mettre quelques arbres,
11:40mais ça ne va pas changer le système.
11:41Donc là, vous voyez,
11:42je suis derrière chez moi,
11:43j'ai de l'orge qui ne souffre pas
11:46parce qu'on a la chance
11:47d'avoir des sols profonds
11:49et on aura, voilà,
11:50là, maximum, j'ai regardé,
11:51on m'annonce 30, 31
11:53et demain, ça redescend à 23 et 20 lundi.
11:55Donc vous voyez, c'est une journée.
11:57Et la plante, cette adaptation,
11:58elle a parce qu'on a des terres profondes.
12:01Où je voulais venir,
12:01c'est que c'est comme un peu les humains.
12:03Il y a des personnes âgées,
12:04il y a des personnes souffrantes
12:05et pareil pour les plantes.
12:06Aujourd'hui, quand vous avez des plantes
12:07qui sont au sud de la Loire,
12:09dans des sables,
12:10dans des sols superficiels,
12:11si elles n'ont pas de ressources d'eau,
12:14elles vont crever.
12:16C'est un peu comme les personnes.
12:17Donc ça, je tenais à vous en parler,
12:18ça c'est pour vous expliquer sur l'affaire.
12:20Mais nous, on va dire
12:21qu'au Nord-Seine aujourd'hui,
12:22on n'a pas de gros problèmes
12:24parce que malgré qu'on en parle beaucoup,
12:26les coups de chaleur
12:26sont relativement atténués par deux choses.
12:29Comme on dit, la qualité de nos sols,
12:31la deuxième chose,
12:32c'est que les nuits sont fraîches.
12:33Donc une nuite fraîche,
12:34c'est un peu comme un humain.
12:35Quand il fait frais,
12:36il se retape la nuit
12:37pour mieux lutter dans la journée.
12:39Par contre, je vous dis,
12:40on va dire que c'est un cinquième,
12:43un sixième de notre cher territoire.
12:47Et sur le reste,
12:48pour résister, les plantes,
12:49elles ont besoin d'eau.
12:50Malgré ce que peuvent dire certains écolos,
12:52la plante, quelle qu'elle soit,
12:53qu'elle soit bio ou non bio,
12:55elles ont besoin d'eau
12:55pour vivre et survivre.
12:57Merci beaucoup Patrick Legras.
12:58Je vous laisse retourner
12:59à vos travaux du jour
13:00sous cette chaleur.
13:01Merci d'avoir été avec nous
13:01pour réagir,
13:02pour évoquer l'ensemble
13:03des problématiques.
13:06Adrien,
13:06ce qui est intéressant,
13:07c'est qu'il faut protéger
13:08les cultures,
13:08alors évidemment de la canicule,
13:10mais aussi des incendies.
13:11On pense aussi aux feux de forêt
13:12qui sont des conséquences
13:13parce qu'on me dit
13:14canicule, c'est l'été,
13:15il fait chaud, c'est normal.
13:16Mais ça a aussi des conséquences
13:16qui peuvent être beaucoup plus larges.
13:17Oui, on est vraiment rentrés
13:18dans cette campagne
13:19feu de forêt
13:20pour la sécurité civile
13:21depuis 15 jours
13:22où nous sommes en alerte
13:23tous les jours
13:23avec nos conseils météorologiques
13:25du jour
13:26où on analyse
13:27l'ensemble des enjeux.
13:28On a pu le voir
13:29ce matin de Bonheur
13:29où on prépositionne
13:30nos moyens de renfort.
13:31On a des colonnes feu de forêt
13:32qui remontent sur l'ouest
13:34en prépositionnement
13:38ce qu'on redoute
13:39comme on l'a vu
13:39en Charente-Maritime,
13:41en Charente jusqu'à la vallée
13:42de la Loire,
13:42dans le Loire-et-Cher par exemple,
13:44hier,
13:44ces feux de végétation
13:45qui vont pouvoir
13:46représenter un risque supplémentaire.
13:48Les conseils,
13:49c'est vraiment d'écraser
13:51ces cigarettes
13:51dans les cendriers.
13:52C'est vraiment important
13:53parce que 9 feux sur 10
13:55sont d'origine eux-mêmes.
13:57Donc il faut vraiment
13:57éviter ces travaux extérieurs.
13:59Les barbecues
13:59à proximité de la végétation,
14:01on martèle
14:01ces messages de prévention.
14:03Et si ça peut faire peur,
14:03on rappelle qu'on peut aussi
14:04retrouver des mégots de cigarettes
14:05après les incendies gigantesques.
14:07Ça m'a aussi une façon
14:08de responsabiliser comme ça.
14:09Oui, très rapidement.
14:11Là, on est en début de saison.
14:12La végétation n'est pas encore
14:14asséchée.
14:15Mais avec des canicules comme ça,
14:16elle va s'assécher très vite.
14:18Et le risque va devenir important.
14:20Et ça concerne évidemment
14:21pas que la France.
14:23Si vous avez regardé,
14:24au Canada,
14:25il y a déjà des feux
14:26qui sont partis
14:26et qui sont importants.
14:28Donc le risque des incendies
14:31est augmenté
14:32par le réchauffement
14:33via l'assèchement
14:35des plantes.
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