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  • il y a 2 mois
Lors de l'émission Punchline du 18/06, Édouard Tétreau, conseiller de dirigeants d'entreprises s'est demandé s'il était possible de s'inspirer du modèle de nos amis suisses. 

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Transcription
00:00Absolument. D'abord, on commençait par regarder quels sont les Suisses que l'on connaît,
00:05quels sont les Louis XIV, les Charles de Gaulle, les Napoléons Suisses.
00:09Il n'y en a pas.
00:11Quand on réfléchit, on pense à Guillaume Tell, mais c'est une légende.
00:16Il y a Henri Dunant, qui est le président de la Croix-Rouge.
00:18Il y a Roger Federer, mais après, des leaders suisses, on a du mal à les identifier.
00:24En fait, c'est normal, ils n'existent pas.
00:26Alors, les présidents des conseils fédéraux suisses sont là pour un an.
00:32En Suisse, et je pense que ma voisine de droite ne me contredira pas,
00:35en Suisse, on n'attend rien, on n'attend pas grand-chose de l'État.
00:39On n'attend pas grand-chose du sommet, sauf de faire une bonne gestion,
00:44et une gestion qui ne dure pas trop longtemps.
00:46Et cette absence de course au tout à l'égo, elle produit des résultats extraordinaires.
00:53Vous savez que j'aime bien les chiffres.
00:54Je ne peux pas vous abreuver de chiffres, mais quand même.
00:57Les Suisses sont 50% plus riches que nous en PIB.
01:01Ils ont deux fois moins de chômeurs que nous, notamment de chômage des jeunes.
01:05L'éducation, ils sont huitièmes au classement de PISA, on est vingt-sixièmes.
01:10Le service militaire, on n'en a pas.
01:12Eux, c'est 245 jours de service militaire.
01:15La dette sur le PIB, on est à 113%.
01:17Ils sont à 17%.
01:18Si on avait la dette sur PIB de la Suisse, on aurait 2 000 milliards d'euros de dette en moins.
01:24Et alors, comment est-ce que...
01:253 300, c'est pas mal, oui.
01:27Voilà.
01:28Comment est-ce qu'ils font ?
01:29Ils ont 50% de médecins de plus que nous.
01:31Alors, on a dit, est-ce qu'on peut devenir Suisse ?
01:34C'est compliqué, c'est pas simple, c'est un pays qui est six fois moins important que le nôtre.
01:40Mais ils ont une botte secrète qui est leur gouvernance.
01:43Et en fait, en Suisse, on vote beaucoup.
01:46On vote beaucoup sur tout ce qui concerne les sujets du peuple, c'est-à-dire tout.
01:50Donc on vote localement, on vote nationalement, les votations, les référendums.
01:55Et le résultat, c'est que, en fait, c'est pas seulement le peuple qui peut s'exprimer en Suisse,
02:02mais qui a le pouvoir, l'article 126, grâce auquel les Suisses ont une gestion impeccable.
02:09Il a été voté à 85% par le peuple, qui a dit, le plafond des dépenses est fixé en fonction des recettes.
02:16Si les dépenses dépassent le plafond, qu'est-ce qu'on fait ?
02:19Eh bien, les dépenses supplémentaires, elles sont compensées les années qui suivent.
02:23Fermez le banc.
02:24Ça peut tenir son budget, voilà.
02:26Voilà.
02:27Et donc, ma proposition, c'est qu'on ne va pas devenir Suisse du jour au lendemain.
02:30Alors, il y a quelques... Ça sera peut-être une transition avec l'Iran.
02:34La Suisse est neutre.
02:36On ne peut pas être neutre dans le monde actuel.
02:38Sur l'Iran, il faut prendre position.
02:42Je sors bientôt dans le Figaro une chronique qui explique que nous allons peut-être avoir un effet domino extraordinaire
02:48si le régime des Mollahs chute en Iran.
02:53Un effet domino sur les autres dictatures.
02:55Ferme la parenthèse.
02:56Ce que nous pouvons faire, en revanche, c'est élire en 2027 un président de la République
03:01qui va choisir sur quelques sujets référendaires clés
03:05et va donner aux Français la possibilité qu'ils reprennent le pouvoir,
03:09que nous reprenons le pouvoir sur nos frontières, notre économie, notre société et notre destin.
03:14Je termine sur la devise des Suisses.
03:17Un pour tous, tous pour un.
03:18Sous-titrage Société Radio-Canada
03:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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