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  • il y a 14 heures
François Bayrou s'est plié ce dimanche 31 août au jeu de l'interview croisée. À cette occasion, il a répondu aux questions de Darius Rochebin (LCI), de Myriam Encaoua (Franceinfo), de Marc Fauvelle (BFMTV) et de Sonia Mabrouk pour CNews. «Je ne suis pas d'accord qu'on fasse de l'immigration la cause de la situation du pays», a-t-il lancé, revenant sur la situation en France ainsi que sur sa politique migratoire

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Transcription
00:00Alors, je n'aime pas qu'on présente la situation du pays comme étant la conséquence de la présence des immigrés.
00:10Qui le fait ? Moi, j'ai pris les chiffres de l'Observatoire de l'immigration, ça coûte 3,4 points de PIB.
00:14Oui, mais je ne suis pas sûr que l'Observatoire de l'immigration n'est pas une...
00:19Je suis d'accord...
00:20Et quel est votre organisme de référence ?
00:21Je suis d'accord pour qu'on regarde.
00:23Je suis d'accord s'il y a pour des étrangers des avantages, comme le dit le Rassemblement national, dont les Français ne profiteraient pas.
00:41Ça ne serait pas juste et je suis d'accord pour qu'on les regarde.
00:45Mais je ne suis pas d'accord pour qu'on fasse de l'immigration la cause de la situation du pays.
00:49Parce que, quand le pays va bien, alors l'immigration, c'est une machine à intégrer et ça marche mieux.
00:56Ou à assimiler.
00:57Et je vais vous dire, je suis absolument persuadé qu'il faut que notre politique de l'immigration évolue.
01:03C'est-à-dire ?
01:03Évolue dans deux directions.
01:04La première, une capacité à maîtriser les entrées sur le territoire.
01:11Une capacité à maîtriser la sortie du territoire.
01:14Parce que notre question principale aujourd'hui, avec l'immigration, c'est que ceux qui sont indésirables,
01:21qui sont frappés d'une obligation de quitter le territoire français, décision juridique au QTF,
01:29ne sont pas exécutés pour un certain nombre de pays.
01:31Sous-titrage Société Radio-Canada

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