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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-06-18##
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:05Nous sommes en guerre.
00:00:06L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie
00:00:12commandent à tous les français libres de continuer le combat.
00:00:19Nous sommes le 18 juin, une date phare dans l'histoire de la radio et l'histoire de la France.
00:00:23J'invite tous les français qui veulent rester libres à m'écouter et à me suivre.
00:00:30Vive la France, libre, dans l'honneur et dans l'indépendant.
00:00:35Nous sommes en guerre.
00:00:37Et oui, oui, il n'est pas mauvais de rappeler, nous sommes le 18 juin 2025
00:00:42et un certain 10 juin 1940, un certain général prononçait l'appel,
00:00:48l'appel que vous connaissez, que tout le monde connaît effectivement.
00:00:51Il est bien de rappeler que de temps en temps, il ne m'essayait pas de sortir de sa zone de confort
00:00:57et de ne le pas penser parce que je dirais simplement une chose,
00:01:01s'il y avait IFOP, Sofras et autres sondages,
00:01:03à votre avis en 40-41, De Gaulle faisait quoi ?
00:01:060,5% des suffrages et Pétain faisait 98,9 ?
00:01:10Il faut quand même le rappeler un peu.
00:01:12Mais au-delà de ça, on va parler justement des zones à faible émission.
00:01:19Et oui, on s'attendait tous que ce projet de loi,
00:01:23puisqu'on avait introduit cet amendement,
00:01:26serait rejeté par une majorité, en tout cas des circonstances,
00:01:30parce qu'on sait qu'il n'y a plus de majorité à l'Assemblée nationale.
00:01:32Eh bien non, eh bien non, eh bien les zones à faible émission ont été rejetées.
00:01:40En tout cas, les détenteurs de voitures thermiques,
00:01:44les gueux comme les appelaient certains, peuvent pourront à nouveau...
00:01:47Attendez, ce n'est pas fini, il y a une course d'obstacles, rentrez.
00:01:50On va en parler avec le sénateur Vincent Louot
00:01:53et on va en parler avec Pierre Chasseret.
00:01:55Qu'est-ce que ça signifie ?
00:01:57À la fois, selon le côté des millions de Français qui ont des voitures thermiques
00:02:00et à qui il était interdit de rentrer dans certaines zones.
00:02:04Et politiquement, qu'est-ce que ça signifie politiquement ?
00:02:07On va en parler avec eux et techniquement,
00:02:09voilà, avec Vincent Louot et Pierre Chasseret,
00:02:11le délégué général, le porte-parole de 30 millions d'automobilistes.
00:02:14Et puis, un maire, justement,
00:02:17qui est intéressant parce qu'il n'y en a pas eu beaucoup,
00:02:19inaugure, c'est le maire de Cholet, Gilles Bourdoulex,
00:02:22qui inaugure une place Boilem Sans Salle.
00:02:25Oui, pour rappeler, parce qu'on en en parle pas beaucoup, Boilem Sans Salle.
00:02:28Ça fait six mois, huit mois, qu'il est en prison en Algérie.
00:02:32Il a 80 ans, je rappelle qu'il a un cancer
00:02:33et que, voilà, oui, il a eu beaucoup de gens qui ont protesté, etc.
00:02:39Mais pour le moment, sourde oreille totale.
00:02:41Donc, il n'est pas mauvais de rappeler
00:02:44qui est Boilem Sans Salle et qu'il est encore vivant.
00:02:47N'en déplaise à certains.
00:02:49Et puis, on va parler, effectivement,
00:02:52de l'émission de France 2 hier soir
00:02:53sur la France qui serait raciste, systémique.
00:02:56Et oui, il paraît qu'on est tous racistes, systémiques.
00:02:59En tout cas, c'est ce qui ressort de cette émission.
00:03:02Et on va parler de cela.
00:03:03Et puis, en seconde partie,
00:03:06nous allons recevoir
00:03:07Claude Janvier,
00:03:09qui parle de l'abandon français.
00:03:10L'abandon.
00:03:11Et oui, à certains 18 juin 40,
00:03:1418 juin 40,
00:03:15la France a été vraiment abandonnée,
00:03:18sauf par quelques-uns.
00:03:19A tout de suite.
00:03:20Les zones à faible émission,
00:03:2343 métropoles,
00:03:25concernées Paris-Lyon, Grenoble, Montpellier
00:03:27et toutes les autres.
00:03:29Il faut améliorer la qualité de l'air,
00:03:31comme on sait,
00:03:32en interdisant certaines zones
00:03:33aux véhicules jugés trop polluants.
00:03:35Polluants, le mot est lâché, bien sûr.
00:03:39Pollution, que de crimes,
00:03:41que d'arnaques,
00:03:43que de peut-être mauvais actes
00:03:45on commet en ton nom.
00:03:47On va en parler tout de suite.
00:03:48Sud Radio Bercov
00:03:51dans tous ses états,
00:03:52le fait du jour.
00:03:53Dans Paris, à Pélo,
00:03:55on dépasse les autos.
00:03:57Dans Pélo, dans Paris,
00:03:59on dépasse les taxis.
00:04:01Dans Paris, à Pélo,
00:04:03on dépasse les autos.
00:04:05Joe Dassin, Joe Dassin,
00:04:07oui, la complaine de l'heure de pointe,
00:04:09évidemment,
00:04:09mais le problème aujourd'hui
00:04:11n'est plus l'heure de pointe
00:04:12et de savoir
00:04:12qui pollue et qui ne pollue pas.
00:04:14Or, il y a en France
00:04:16des millions de gueux
00:04:17qu'encore des voitures thermiques.
00:04:19C'est incroyable.
00:04:19Oui, vous savez,
00:04:20il ne peut pas tous payer
00:04:21des voitures électriques.
00:04:22Oui, mais ce n'est pas important.
00:04:24On s'en fout.
00:04:25C'est pénalisant, voilà.
00:04:27Il n'y a pas de problème.
00:04:28Les zones à faible émission,
00:04:30eh bien, il s'est passé.
00:04:32Et bonjour, sénateur Vincent Louau.
00:04:33Bonjour, André Bercoff.
00:04:34Vous êtes sénateur Horizon.
00:04:36Vous êtes avec nous.
00:04:37Et bonjour, Pierre Chasseret.
00:04:39Bonjour, Pierre.
00:04:40Télégué général
00:04:40porte par le trampillon d'automobilistes.
00:04:42Alors, Vincent Louau.
00:04:4340.
00:04:4440, d'accord.
00:04:46Ah ben, dis donc,
00:04:48vous les accouchez en ce moment,
00:04:49Pierre, c'est bien.
00:04:52Vincent Louau,
00:04:53alors, qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
00:04:54Je voudrais qu'on le rappelle
00:04:55à nos auditeurs,
00:04:56parce que hier matin,
00:04:57on disait encore,
00:04:58non, non, non,
00:04:59la loi va être entièrement retoquée,
00:05:02et comme ça,
00:05:03il n'y aura pas de problème
00:05:06avec les ZFE.
00:05:07Les ZFE vont continuer à exister.
00:05:09Or, ça ne s'est pas du tout
00:05:10passé comme ça.
00:05:11Ça ne s'est pas passé comme ça, André,
00:05:14pour la simple et bonne raison
00:05:15que les parlementaires
00:05:17travaillaient sur un texte
00:05:18qui s'appelle
00:05:19la simplification de la vie économique,
00:05:21et que ce n'est pas
00:05:22un projet de loi
00:05:23sur ZFE.
00:05:26Et que quand vous pouvez...
00:05:28Oui, ça n'avait rien à voir
00:05:29avec les ZFE, normalement.
00:05:31Il y a eu un lien.
00:05:33C'est le transport
00:05:34dans ce projet de loi simplification.
00:05:36Mais quand le Premier ministre,
00:05:37Gabriel Attal,
00:05:38avec ses ministres,
00:05:39Casbarian et tous les ministres
00:05:41qui ont suivi,
00:05:42ont continué à travailler
00:05:43ce projet de loi,
00:05:44et avec Laurent Marc-Angeli
00:05:45qui a énormément travaillé
00:05:46ce projet de loi,
00:05:47on a essayé d'avancer
00:05:48pour simplifier
00:05:49la vie économique
00:05:50et la vie de nos concitoyens.
00:05:51Et aujourd'hui,
00:05:52on a cette petite agglomération
00:05:55sur la problématique ZFE,
00:05:56qui est une vraie problématique
00:05:58où les sondages nous disent
00:05:59que 80 ou 90%
00:06:01de nos habitants
00:06:03sont contre ZFE,
00:06:06quel que soit le parti politique.
00:06:07C'est quand même
00:06:07quelque chose de massif.
00:06:09Les députés,
00:06:12certains députés,
00:06:13ont décidé
00:06:14de parler de ce sujet-là
00:06:16dans ce projet de loi
00:06:17et ils ont trouvé
00:06:17une fenêtre législative,
00:06:19comme on l'appelle,
00:06:19pour rattacher
00:06:20ce sujet-là.
00:06:22Alors,
00:06:22c'est une fenêtre législative.
00:06:23Je vous rappelle
00:06:24que dans le fonctionnement
00:06:25de notre Parlement,
00:06:26de nos parlements,
00:06:28on a un cadre
00:06:29de la loi
00:06:29et dès qu'on dépasse du cadre,
00:06:31on est à l'article 45,
00:06:32c'est-à-dire
00:06:32c'est un cavalier législatif
00:06:33et certains aujourd'hui
00:06:35comptent sur le restant du travail.
00:06:37Alors,
00:06:37je vous rappelle,
00:06:38on a quand même
00:06:38la commission mixte paritaire,
00:06:407 députés,
00:06:407 sénateurs
00:06:41qui vont se réunir
00:06:42pour finaliser la loi.
00:06:44Il va y avoir déjà
00:06:44une discussion
00:06:45sur certains sujets
00:06:46qui désirritant,
00:06:48comme ZFE,
00:06:49pendant cette commission mixte paritaire.
00:06:50Puis après,
00:06:51vote de principe
00:06:53au Sénat.
00:06:53Il n'y a pas de limite de durée.
00:06:58Soit on décide
00:06:59qu'elle est conclusive,
00:07:01soit elle est non-conclusive.
00:07:02Si elle est conclusive,
00:07:03elle continue son chemin,
00:07:04c'est-à-dire vote au Sénat,
00:07:05vote à l'Assemblée nationale
00:07:07et à la fin,
00:07:08elle est promulguée
00:07:09et elle passe sous les fourches
00:07:10du contrôle
00:07:11du Conseil constitutionnel.
00:07:12Et c'est là
00:07:13où on a,
00:07:15et on est souvent censuré,
00:07:16je vous rappelle,
00:07:17le projet de loi immigration,
00:07:1842 articles
00:07:20ont été censurés
00:07:21par le Conseil constitutionnel.
00:07:2242 articles,
00:07:23c'est pareil.
00:07:23C'est pas rien,
00:07:2439 ou 42,
00:07:25qui ont mis en difficulté
00:07:26l'application par Gérald Darmanin
00:07:27parce que quand vous dévitalisez
00:07:29et que vous sortez tout d'une loi,
00:07:30à la fin,
00:07:30vous n'avez plus de cartouche
00:07:31pour appliquer
00:07:33la volonté du législateur.
00:07:35Alors,
00:07:35on peut le regretter,
00:07:36ce fonctionnement,
00:07:37mais c'est un fonctionnement
00:07:38qui s'est institué
00:07:39au fil des années.
00:07:41Pourquoi ?
00:07:41Parce que le législateur
00:07:42avait de sérieuses tendances
00:07:44à ouvrir le périmètre.
00:07:45On parlait d'un sujet
00:07:46et tout le monde voulait tirer.
00:07:47Et on mettait des tas de choses dedans.
00:07:48On mettait des tas de choses dedans.
00:07:49Donc,
00:07:49on a resserré,
00:07:50pour une question
00:07:52de principe de lisibilité
00:07:54du débat parlementaire,
00:07:55de temps aussi,
00:07:56parce qu'autrement,
00:07:56on se retrouve avec
00:07:57des milliers d'amendements.
00:07:58Donc là,
00:07:58on va avoir le Conseil constitutionnel
00:08:00qui va nous dire
00:08:00que c'est un beau cavalier
00:08:01parce que certains s'en vantent.
00:08:02Moi,
00:08:03j'en suis pas du tout fier
00:08:04parce que
00:08:05cette attente sociétale,
00:08:07vous savez,
00:08:07c'est la différence
00:08:08entre la réalité des choses
00:08:10et le ressenti
00:08:12de nos populations.
00:08:13Aujourd'hui,
00:08:13nos populations
00:08:14ressentent autre chose
00:08:16que de la technocratie
00:08:17et des choses très parisiennes
00:08:19qui sont assises
00:08:20en plus sur des grands mensonges.
00:08:22Des grands mensonges.
00:08:23C'est-à-dire qu'on nous fait culpabiliser.
00:08:25On sait très bien
00:08:26que les pollutions particules,
00:08:29c'est le chauffage
00:08:30à 50%.
00:08:31Dans 75%,
00:08:32les trois quarts,
00:08:34c'est le chauffage au bois.
00:08:35Alors,
00:08:35vous imaginez,
00:08:35le gouvernement,
00:08:36il a préféré taper
00:08:37sur l'automobiliste
00:08:38qui représentait
00:08:398 à 10%
00:08:40de la pollution
00:08:40que de se taper un arbre
00:08:42parce que les arbres,
00:08:43c'est cool.
00:08:45Sans se taper les bêtes
00:08:46ou sans se taper les métaniers,
00:08:47etc.
00:08:47Ils se prennent la bûche.
00:08:49Ils n'ont pas choisi
00:08:50entre l'automobiliste
00:08:51et la bûche.
00:08:52La bûche,
00:08:53elle ne vote pas.
00:08:53Mais par contre,
00:08:54les automobilistes,
00:08:55ils votent.
00:08:55Et ils ont tous dit
00:08:56qu'ils étaient contre.
00:08:57Donc,
00:08:58à un moment,
00:08:58c'est un retour
00:08:59à du pragmatisme
00:09:01et un retour
00:09:01à bonne fortune
00:09:02sur une chose.
00:09:04On peut avoir
00:09:05des ambitions.
00:09:05On peut avoir
00:09:06beaucoup de volonté
00:09:07pour changer les choses,
00:09:08vivre dans un monde meilleur
00:09:09où on aura une meilleure ère.
00:09:11mais on ne croit pas
00:09:13des vendeurs de peur.
00:09:15J'étais très désolé
00:09:16d'entendre certains ministres
00:09:17mentir carrément.
00:09:19Mentir.
00:09:20Les cancérologues,
00:09:22le docteur Barrière,
00:09:23nous a expliqué
00:09:24en fait
00:09:25que les chiffres
00:09:25étaient quand même
00:09:26plus que douteux
00:09:27sur 40 000 morts.
00:09:29Bien sûr.
00:09:29Même certains ont dit
00:09:30que c'est totalement imaginaire
00:09:32de ce chiffre.
00:09:33Si vous voulez,
00:09:34il faut qu'on sorte
00:09:35de cette surémotion
00:09:36et de cette caricature
00:09:37parce qu'on est en train
00:09:38de perdre nos Français
00:09:39et on est en train
00:09:40de tous passer
00:09:41pour des gentils crétins
00:09:43les parlementaires
00:09:44et à la fin,
00:09:45on pousse les gens
00:09:46vers du populisme.
00:09:47Alors,
00:09:48non mais justement,
00:09:49le populisme,
00:09:50c'est la réponse
00:09:50quand on va vers
00:09:51n'importe quoi.
00:09:52Justement,
00:09:53Pierre Chasseret,
00:09:54moi je voudrais
00:09:55qu'on parle techniquement.
00:09:56Techniquement,
00:09:57est-ce que vraiment
00:09:58ces millions d'automobilistes
00:10:00à qui on interdisait
00:10:01un certain nombre de,
00:10:02je rappelle,
00:10:0243 métropoles françaises,
00:10:05vous n'entrez pas là-bas
00:10:06parce que vous allez polluer.
00:10:08Il y a une chose quand même
00:10:08qu'on peut rappeler.
00:10:10La France est maillot jaune
00:10:11du point de vue pollution,
00:10:12c'est 0,9 de CO2
00:10:14par rapport,
00:10:15je ne ferai pas
00:10:16un truc mondial,
00:10:17mais enfin,
00:10:18la Chine,
00:10:19l'Inde,
00:10:19la Russie et Khopali,
00:10:20ils en sont à 70%
00:10:21d'émissions de gaz
00:10:23à effet de serre,
00:10:24mais c'est nous
00:10:24qui sommes à chaque fois
00:10:26traités
00:10:27comme des espèces
00:10:28de,
00:10:29mais vraiment,
00:10:29je ne sais pas à moi,
00:10:30de pelés,
00:10:31belés de galeux
00:10:32d'où vient tout le mal.
00:10:34La voiture là-dedans,
00:10:35quel rôle elle joue ?
00:10:37Pourquoi c'est devenu
00:10:38un variable d'ajustement,
00:10:40Pierre Chasseret ?
00:10:41Il y a deux réponses.
00:10:43Il y a une première réponse
00:10:44qui est politique,
00:10:44c'est que notre président
00:10:46de la République
00:10:47a décidé d'enfourcher
00:10:49le dernier cheval
00:10:50sur lequel il pensait
00:10:52pouvoir avoir
00:10:52un demi-résultat,
00:10:54c'est-à-dire l'écologie.
00:10:55Donc ça,
00:10:56c'est une raison purement politique.
00:10:58C'est le combat
00:10:59du président de la République,
00:11:00maintenant,
00:11:00on a bien vu
00:11:00ce que ça a donné
00:11:01à l'Assemblée nationale,
00:11:02plus personne ne le suit.
00:11:03Sa voix est devenue
00:11:04totalement inaudible.
00:11:05Ça, c'est l'enseignement
00:11:06de ce vote
00:11:07en faveur de la suppression
00:11:08des ZFE,
00:11:09parce qu'il a tout fait
00:11:10pour faire en sorte
00:11:11que ses propres députés
00:11:12s'abordent
00:11:13le propre texte gouvernemental.
00:11:15C'était un texte
00:11:16de Gabriel Attal.
00:11:17Et au final,
00:11:18au final,
00:11:18personne ne l'a écouté.
00:11:19Voilà.
00:11:20Donc ça,
00:11:20c'est le premier volet.
00:11:21C'est assez politique,
00:11:22c'est intéressant, oui,
00:11:23en tout cas.
00:11:23Le deuxième volet,
00:11:24le deuxième volet,
00:11:25là, c'est terrible,
00:11:27parce que c'est le bon sens.
00:11:29C'est-à-dire qu'on présente,
00:11:30et tous les journalistes,
00:11:31quasiment,
00:11:32quasiment,
00:11:33à 90%,
00:11:35ont présenté
00:11:35ce projet ZFE
00:11:37comme l'interdiction
00:11:38de circuler
00:11:39pour les véhicules
00:11:39les plus polluants.
00:11:41C'est faux.
00:11:43Il s'agissait
00:11:43de l'interdiction
00:11:44de circuler
00:11:45pour les véhicules
00:11:46les plus anciens,
00:11:47ce qui n'a,
00:11:49techniquement,
00:11:49rien à voir.
00:11:51En fait,
00:11:51je me suis retrouvé
00:11:52avec certains parlementaires
00:11:53face à moi
00:11:54à qui j'ai dû expliquer
00:11:55qu'un véhicule électrique
00:11:56récent
00:11:57émettait davantage
00:11:59de particules fines
00:12:00qu'une vieille voiture.
00:12:02Parce qu'en fait,
00:12:03il était plus lourd
00:12:04et qu'au freinage,
00:12:06maintenant,
00:12:06les émissions de particules
00:12:08se font quasi uniquement
00:12:10à l'abrasion des pneumatiques
00:12:12sur la route
00:12:12et au freinage.
00:12:14C'est-à-dire qu'en fait,
00:12:15le critère qu'il faut retenir aussi,
00:12:16c'est le poids.
00:12:17Donc,
00:12:17on se retrouvait
00:12:18avec M. Dupont
00:12:19qui voulait aller
00:12:20emmener ses gamins
00:12:21à l'école
00:12:22dans sa Renault Clio
00:12:23et qui ne pouvait plus
00:12:24au prétexte de l'écologie,
00:12:26ce qui n'avait plus aucun sens
00:12:27en termes d'émissions réelles.
00:12:29Et là,
00:12:30il y a un problème.
00:12:30Pardonne-moi,
00:12:32mais là,
00:12:33c'est quelque chose
00:12:34qui me fait bondir.
00:12:35La plupart des zones
00:12:35qui ont mis en place
00:12:36les ZFE
00:12:37avaient mis en place
00:12:38des dérogations
00:12:39pour les week-ends.
00:12:41C'est-à-dire qu'on disait aux gens
00:12:42« Mais vous pourrez rouler
00:12:43ce week-end avec vos voitures,
00:12:44mais pas en semaine. »
00:12:46Donc, en fait,
00:12:46c'était une mesure
00:12:47contre qui ?
00:12:48C'était une mesure
00:12:48contre la France
00:12:49qui bosse
00:12:49du lundi au vendredi.
00:12:52Et c'était une mesure
00:12:53qui incitait les Français
00:12:54à rester dans le canapé
00:12:56avec une zapette
00:12:57dans la main gauche
00:12:58et un paquet de Curly
00:12:59dans la main droite.
00:13:00C'était vraiment
00:13:00l'inverse de l'incitation
00:13:02à retourner au boulot.
00:13:04Donc,
00:13:04je suis ravi
00:13:05que les parlementaires
00:13:06de tous bords
00:13:06confondus,
00:13:07quasiment,
00:13:08pour certains,
00:13:08même y compris
00:13:09chez les macronistes,
00:13:11aient pris conscience
00:13:12de la débilité profonde
00:13:14au sens de la faiblesse
00:13:16de ce texte
00:13:17qui est sur les zones
00:13:18à faible émission.
00:13:19Merci au Sénat
00:13:20qui,
00:13:21avant les autres,
00:13:22avec un sénateur
00:13:23qui avait rendu
00:13:23un rapport
00:13:24que j'ai jugé parfait
00:13:25puisque je l'avais aussi
00:13:26avec lui.
00:13:27C'était Philippe Tabarro.
00:13:28T'es devenu
00:13:28ministre des Transports.
00:13:30Merci au Sénat
00:13:31d'avoir compris
00:13:31avant les autres
00:13:32que les ZFE
00:13:33étaient inapplicables
00:13:34en France.
00:13:35Et maintenant,
00:13:35j'entends les propos
00:13:36de M. le Sénateur.
00:13:38Mais,
00:13:38franchement,
00:13:39là,
00:13:39il y a
00:13:40les Français
00:13:41qui se sont exprimés.
00:13:4290% de Français
00:13:43disent non,
00:13:43on n'en veut pas
00:13:44des ZFE.
00:13:45Vous croyez sincèrement,
00:13:47M. le Sénateur,
00:13:47que dans ce contexte,
00:13:49ce contexte actuel,
00:13:51dans un contexte
00:13:51où,
00:13:51vous le savez,
00:13:52comme moi,
00:13:53j'avais pris ces mots,
00:13:54M. le Sénateur,
00:13:55ce sont des zones
00:13:56à forte exclusion.
00:13:57C'est une bombe
00:13:58en retardement social.
00:13:59Ça,
00:14:00c'était les mots
00:14:00de l'association
00:14:0140 millions d'automobilistes.
00:14:02Est-ce que vous croyez,
00:14:03M. le Sénateur,
00:14:04qu'il soit possible,
00:14:05même au sein
00:14:06du Conseil constitutionnel,
00:14:08de réanimer,
00:14:10de remettre en vie
00:14:11ces ZFE
00:14:11que tout le monde veut
00:14:13transformer en zones
00:14:14finies et enterées ?
00:14:15Alors,
00:14:15Pierre,
00:14:15on va en parler tout de suite.
00:14:17Effectivement,
00:14:17restez avec nous,
00:14:18Pierre Chasserey,
00:14:19et avec nous,
00:14:20Vincent Loureau,
00:14:20après cette petite pause.
00:14:22Vous allez répondre,
00:14:23Vincent Loureau,
00:14:23parce qu'effectivement,
00:14:24on voit très bien
00:14:25qu'il y a une majorité
00:14:26de Français,
00:14:27c'est battant,
00:14:29qui disent que
00:14:30cette espèce
00:14:31d'animal étrange,
00:14:34je ne sais pas,
00:14:35le monstre du Loch Ness,
00:14:36des ZFE,
00:14:38tout le monde n'en veut plus,
00:14:38en tout cas,
00:14:39beaucoup de gens
00:14:39n'en veulent plus,
00:14:40et on voit très bien,
00:14:41vous avez parlé vous-même
00:14:42des politiques
00:14:43qui mentent
00:14:45et qui savent très bien
00:14:46ce qu'il en est.
00:14:47Qu'est-ce qui va se passer ?
00:14:49Est-ce qu'on va encore
00:14:50avoir un tour de passe-passe,
00:14:51on peut le dire,
00:14:52pour revenir là-dessus ?
00:14:54On en parle tout de suite.
00:14:58Sud Radio,
00:14:59Bercov dans tous ses états.
00:15:02Alors,
00:15:02les zones à faible émission
00:15:04ou à forte éclusion,
00:15:06quand on parle Pierre Chasseret,
00:15:08Pierre Chasseret,
00:15:08est-ce qu'elles vont être
00:15:09vraiment supprimées ?
00:15:12Attention,
00:15:13ce n'est pas fait,
00:15:14les jeux ne sont pas faits
00:15:16du tout.
00:15:17Vincent Loureau,
00:15:18qu'est-ce que vous répondez
00:15:18à Pierre Chasseret
00:15:19quand il dit,
00:15:20écoutez,
00:15:21on sait très bien
00:15:21que les gens n'en peuvent plus
00:15:23avec ça,
00:15:23est-ce qu'on...
00:15:24Il dit,
00:15:25ce n'est pas possible
00:15:25qu'on envisage en vain
00:15:26de continuer comme ça.
00:15:28Sauf que,
00:15:28sauf que la Constitution
00:15:30et le Conseil constitutionnel
00:15:31peuvent en dire autrement.
00:15:34Alors,
00:15:34quand je viens vous voir
00:15:35la première fois,
00:15:36c'était le 19 mars,
00:15:37je venais de déposer
00:15:38un projet de loi
00:15:39de modification de ZFE
00:15:41où je disais,
00:15:41c'est au maire de choisir,
00:15:42ils porteront la responsabilité.
00:15:43Je dévitalisais lourdement
00:15:45les choses.
00:15:48Le gouvernement,
00:15:49on n'a rien eu à faire.
00:15:50Nous,
00:15:50on a tiré
00:15:51les sonnettes d'alarme
00:15:52avec beaucoup d'élus,
00:15:53autant des députés
00:15:54et des sénateurs,
00:15:55pour dire,
00:15:55attention,
00:15:56ZFE,
00:15:56il faut rectifier la trajectoire.
00:15:58C'est en train de bouillir,
00:15:59c'est en train de bouillonner,
00:16:00c'est en train de...
00:16:01La salle est en train
00:16:02de s'échauffer.
00:16:03Et là,
00:16:03qu'est-ce qu'on a ?
00:16:04On a la grande mouette
00:16:04et le gouvernement
00:16:05qui dit,
00:16:06circuler,
00:16:06il n'y a rien à voir,
00:16:07on continue la trajectoire
00:16:08d'Agnès Paré
00:16:09On continue la trajectoire
00:16:12de tous ceux
00:16:12qui ne veulent rien changer
00:16:13et qui ne veulent jamais
00:16:14faire marche arrière.
00:16:15Résultat des courses,
00:16:16on est face à un texte
00:16:17de projet de loi
00:16:18de simplification
00:16:19attendu par des chefs
00:16:20d'entreprise
00:16:20qui va passer en CMP
00:16:22où on va avoir
00:16:22un atterrissage
00:16:23même si on garde ZFE
00:16:24et qui va arriver
00:16:25dans le Conseil constitutionnel
00:16:26où le Conseil constitutionnel
00:16:28va avoir à réfléchir,
00:16:29se dire,
00:16:30est-ce que j'applique
00:16:31les règles
00:16:31que les parlementaires
00:16:32m'ont demandé de faire
00:16:34pour avoir moins de débats
00:16:36qui durent
00:16:36dans nos textes de loi
00:16:38ou est-ce que je laisse
00:16:39passer CEDFE
00:16:40parce que 80%
00:16:41de la population
00:16:42ou 90%
00:16:44est contre.
00:16:45Mais vous savez,
00:16:45le Conseil constitutionnel,
00:16:47c'est des juristes,
00:16:49ils font respecter le droit.
00:16:50C'est des juristes
00:16:51mais il y a beaucoup
00:16:51d'anciens présidents
00:16:52de la politique,
00:16:52beaucoup de politiques,
00:16:53vous le savez.
00:16:54Peut-être, mais ils ont
00:16:54une administration avec
00:16:55qui leur donne des conseils,
00:16:57qui leur donne
00:16:57des éléments factuels.
00:17:00Il y a une jurisprudence
00:17:01au Conseil constitutionnel,
00:17:02vous ne réveillez pas
00:17:03un matin
00:17:03quand vous êtes
00:17:04membre du Conseil constitutionnel,
00:17:06je ne connais pas
00:17:07assez l'institution,
00:17:08mais vous rêvez
00:17:09un matin
00:17:10en disant
00:17:10on va laisser passer
00:17:12un gros truc
00:17:12dans un projet de loi.
00:17:15Ça ne marche pas comme ça.
00:17:16Autrement,
00:17:16ça serait,
00:17:17justement,
00:17:18ça serait une atteinte
00:17:19aux parlementaires
00:17:21de dire
00:17:21le Conseil constitutionnel
00:17:23fait de la politique.
00:17:24Le Conseil constitutionnel
00:17:25fait du droit
00:17:26et fait respecter le droit.
00:17:28Donc si le droit
00:17:28appliqué par le Conseil constitutionnel
00:17:30ne nous plaît pas
00:17:31parce qu'on considère
00:17:31qu'il fait un peu trop de politique,
00:17:33il faut changer les règles.
00:17:34Mais j'ai envie de vous dire,
00:17:35il ne faut pas s'étonner
00:17:37sur ce qui va arriver.
00:17:39Juste un mot,
00:17:40juste un mot,
00:17:40précisons.
00:17:41Si le constitutionnel
00:17:43dit
00:17:43non,
00:17:44non,
00:17:44ça ne va pas,
00:17:44ce n'est pas conforme
00:17:46aux règles du droit
00:17:46ou de la constitution,
00:17:48etc.
00:17:48Enfin,
00:17:48à leurs règles,
00:17:50ils peuvent,
00:17:50eux,
00:17:51c'est définitif,
00:17:51c'est-à-dire que même
00:17:52si l'Assemblée nationale
00:17:53et le Sénat
00:17:54revotent
00:17:55après la commission paritaire,
00:17:56c'est fini.
00:17:57C'est fini.
00:17:57Les ZFE
00:17:58sont rétablies
00:18:00et on ne peut plus toucher.
00:18:01Les ZFE
00:18:02ne sont pas rétablies
00:18:03parce qu'elles ne sont pas
00:18:04encore supprimées du plan de loi
00:18:05pas été jusqu'au bout,
00:18:06mais les ZFE
00:18:07restent les ZFE.
00:18:08Et le projet de loi
00:18:09de simplification
00:18:09est promulgué
00:18:11et complètement effectif
00:18:13sauf les éléments
00:18:14qui sont censurés.
00:18:15S'il y a un seul élément
00:18:16de censuré ZFE,
00:18:17écoutez,
00:18:18ça fait,
00:18:20on aura tout
00:18:20sauf ZFE.
00:18:21Après,
00:18:21moi,
00:18:22je dis,
00:18:23là,
00:18:23on commence à toucher du doigt
00:18:25quelque chose
00:18:25qui est de l'ordre
00:18:27de l'émotion
00:18:27avec nos populations.
00:18:29C'est le même problème
00:18:30sur l'énergie,
00:18:31en fait.
00:18:32La trajectoire
00:18:33n'est jamais rectifiée.
00:18:34Nous,
00:18:34on porte les alertes
00:18:35avec des dizaines
00:18:36et des dizaines,
00:18:37voire des centaines
00:18:37de députés de sénateurs
00:18:38sur la PPE,
00:18:40sur le fait de mettre
00:18:40des éoliennes
00:18:41et du photovoltaïque partout.
00:18:42On demande d'y aller mollo.
00:18:44Personne ne veut écouter.
00:18:45On continue
00:18:45à fond,
00:18:47plein phare.
00:18:48Mais,
00:18:48vous avez raison.
00:18:50Le problème,
00:18:50c'est que,
00:18:51attendez,
00:18:51je croyais jusqu'à présent,
00:18:52mais dans ma naïveté première,
00:18:54que les députés
00:18:55et les sénateurs
00:18:55n'étaient pas seulement
00:18:56des lanceurs d'alerte,
00:18:57mais des législateurs.
00:18:58C'est vous
00:18:59qui faites la loi.
00:19:00Quand on veut faire
00:19:01une loi de programmation
00:19:04c'était hier,
00:19:05avant-hier,
00:19:06la loi Grémillet,
00:19:07de mon collègue Grémillet,
00:19:08qui n'était pas parfaite.
00:19:09Il n'en fait pas
00:19:09une question d'honneur.
00:19:10Elle arrive chez les députés
00:19:12à les dévitaliser
00:19:13et les députés
00:19:14font n'importe quoi
00:19:14avec cette loi.
00:19:16À cause de quoi ?
00:19:16À cause du gouvernement
00:19:17qui joue un double jeu.
00:19:19Parce qu'il se dit,
00:19:20en fait,
00:19:20la loi Grémillet,
00:19:21on n'a pas envie de la voter.
00:19:22Donc,
00:19:23il met de l'huile sur le feu.
00:19:25Il y avait beaucoup d'absents.
00:19:26Donc,
00:19:26on laisse les extrêmes
00:19:27se mettre d'accord
00:19:28sur le fait qu'on va rendre EDF.
00:19:29Le gouvernement pilote,
00:19:33on met bien Pierre Chasserey,
00:19:34justement.
00:19:34Quand vous entendez
00:19:35Vincent Louot,
00:19:36le sénateur Vincent Louot,
00:19:38dise,
00:19:38mais oui,
00:19:38le conseil constitutionnel
00:19:39peut parfaitement,
00:19:40enfin,
00:19:40on n'espère que pas,
00:19:41mais peut parfaitement dire,
00:19:42oui,
00:19:43écoutez,
00:19:43le projet de loi,
00:19:44beaucoup de choses,
00:19:44ça va,
00:19:45mais les ZFE,
00:19:46non,
00:19:46non,
00:19:46non,
00:19:46absolument pas.
00:19:47Elles ont absolument pas.
00:19:49Il faut qu'elles restent.
00:19:51Et puis,
00:19:51voilà.
00:19:52Quelle est votre réaction ?
00:19:53Je ne suis pas d'accord.
00:19:54Je ne suis pas d'accord.
00:19:54Parce qu'en fait,
00:19:55je ne vois pas pourquoi
00:19:57cette partie du texte
00:19:59serait un cavalier législatif
00:20:00parce qu'on est vraiment
00:20:01dans la simplification
00:20:02de la vie des Français.
00:20:04La simplification
00:20:04de la vie des Français,
00:20:05comme je vous l'ai expliqué
00:20:06tout à l'heure,
00:20:06elle touche quand même
00:20:07justement à cette France
00:20:09qui se lève,
00:20:09qui travaille.
00:20:10On l'empêche de travailler
00:20:11avec les ZFE.
00:20:12Donc,
00:20:12pour moi,
00:20:13je ne vois pas en quoi
00:20:14le conseil constitutionnel
00:20:15pourrait rejeter ce texte
00:20:17et au contraire,
00:20:18je me dis que si le conseil
00:20:19constitutionnel
00:20:20rejette le texte
00:20:22pour,
00:20:23entre guillemets,
00:20:23réinstaurer les ZFE
00:20:24qui sont en train de mourir,
00:20:26là,
00:20:27ce serait de la politique.
00:20:28Eh bien,
00:20:28ce serait grave.
00:20:29Attendez,
00:20:29Pierre Chasserey,
00:20:30Pierre Chasserey,
00:20:31vous savez très bien,
00:20:32oui,
00:20:32mais vous savez très bien,
00:20:33on ne va pas se raconter
00:20:34des histoires,
00:20:35que le conseil constitutionnel
00:20:36fait de la politique.
00:20:38Franchement.
00:20:38Non,
00:20:38le conseil constitutionnel
00:20:39fait respecter des lois
00:20:41sur un périmètre de la loi
00:20:43qui est défini
00:20:43à la première lecture.
00:20:45Les ZFE
00:20:45n'étaient pas
00:20:46à la première lecture.
00:20:47Moi,
00:20:47je suis désolé.
00:20:48Vous savez,
00:20:48je suis en colère
00:20:49après le conseil constitutionnel
00:20:50à chaque fois
00:20:51qu'on se fait censurer
00:20:52un amendement
00:20:52pendant notre travail
00:20:54parlementaire.
00:20:54Je suis le premier
00:20:55à être embêté
00:20:56par ce système
00:20:58où on nous dit
00:20:58c'est un cavalier législatif
00:21:00quand vous déposez
00:21:01un amendement
00:21:01et j'ai beaucoup
00:21:02de frustration.
00:21:03Et tous mes collègues
00:21:03ont des frustrations
00:21:04de parlementaires
00:21:05parce qu'on leur dit
00:21:06en permanence
00:21:07article 40,
00:21:08article 45,
00:21:09soit c'est une dépense nouvelle,
00:21:10soit c'est un cavalier législatif.
00:21:12Donc attendez,
00:21:13vous ne pouvez pas
00:21:13nous faire passer
00:21:14pour des gens
00:21:15qui ne veulent pas
00:21:15faire la simplification
00:21:16et qui ne veulent pas
00:21:17respecter le but suprême.
00:21:20Le but suprême.
00:21:21Par contre,
00:21:22je suis désolé,
00:21:22on ne peut pas non plus
00:21:23faire du conseil constitutionnel
00:21:25bashing
00:21:25qui ne fait qu'appliquer
00:21:26des règles
00:21:27que nous-mêmes
00:21:27avons mis en place
00:21:29au fil des années.
00:21:30Oui,
00:21:31Pierre Chasseret.
00:21:31Ce n'est pas du tout
00:21:32ce que j'ai dit.
00:21:32Ce n'est pas du tout
00:21:33ce que j'ai dit.
00:21:34En aucun cas,
00:21:35j'ai rejeté la faute
00:21:36sur les sénateurs
00:21:37et les parlementaires.
00:21:38À aucun moment.
00:21:39Ce n'est pas du tout
00:21:40ce que je suis en train de dire.
00:21:41Ce que je suis en train de dire,
00:21:42c'est que le conseil constitutionnel,
00:21:43en voulant réinstaurer
00:21:44une ZFE,
00:21:46un principe de ZFE
00:21:47qui est en train de mourir,
00:21:48appuierait sur le bouton
00:21:49d'une bombe,
00:21:50une véritable bombe.
00:21:51Ah mais ça,
00:21:52je suis d'accord avec vous.
00:21:53Entièrement d'accord avec vous.
00:21:54Entièrement d'accord avec vous.
00:21:55Attendez.
00:21:56Oui,
00:21:56allez-y Pierre Chasseret.
00:21:57Ensuite,
00:21:58sur un point,
00:21:58j'ai entendu votre proposition
00:21:59de loi passer à l'époque.
00:22:02Je vais vous dire pourquoi.
00:22:03Alors,
00:22:03j'ai compris que vous aviez,
00:22:04vous essayez par tous les moyens
00:22:06à l'époque
00:22:06de tirer la scène d'alarme
00:22:07sur ce sujet
00:22:07à ZFE
00:22:08qui était une poudrière sociale.
00:22:09Ça,
00:22:10je l'ai bien entendu.
00:22:11Et c'est tout à votre honneur.
00:22:12En revanche,
00:22:13imaginez,
00:22:13là,
00:22:14vous voulez laisser
00:22:14le libre choix aux élus.
00:22:16Imaginez les gens
00:22:17qui habitent Paris,
00:22:18Lyon,
00:22:19Strasbourg,
00:22:20Grenoble,
00:22:22Nantes.
00:22:22Toutes ces villes
00:22:23qui sont gangrénées
00:22:25par une vision écolo
00:22:26poussée à l'extrême,
00:22:28eh bien,
00:22:28pour eux,
00:22:29tout ça,
00:22:29ça aurait été du pain béni
00:22:31pour les instaurer.
00:22:32Donc,
00:22:32il faut le faire
00:22:33pour tous les Français.
00:22:34On ne peut pas laisser
00:22:34des Français
00:22:35sur le bord de la route.
00:22:36La seule chose
00:22:37qu'on peut faire
00:22:37et qui me paraît
00:22:38très pertinente
00:22:38si le Conseil constitutionnel
00:22:41décidait de revitaliser
00:22:43ce projet de ZFE
00:22:45complètement nul
00:22:45et complètement stérile,
00:22:47la seule chose
00:22:48qui se passerait,
00:22:48et on l'a bien vu,
00:22:49ce projet de loi
00:22:50de simplification
00:22:51est devenu
00:22:53un projet
00:22:53pro ou anti-ZFE.
00:22:56Et c'est les anti-ZFE
00:22:57qui ont gagné.
00:22:58Donc,
00:22:58ça veut dire quoi ?
00:22:58Ça veut dire que
00:22:59ça serait reculé
00:23:00pour mieux sauter.
00:23:01Il y aurait forcément
00:23:02une proposition de loi
00:23:03qui serait déposée
00:23:04dans les semaines à venir
00:23:06qui serait étudiée
00:23:07pendant un moment
00:23:08de...
00:23:09Oui,
00:23:09on retarderait les séances.
00:23:12Et puis,
00:23:12qu'est-ce qui se passerait ?
00:23:13Eh bien,
00:23:14les ZFE sauront
00:23:15quoi qu'il arrive,
00:23:16quoi qu'il arrive
00:23:17supprimer,
00:23:18elles sont mortes,
00:23:19ces ZFE.
00:23:20Ce sont des zones
00:23:21finies et enterrées.
00:23:23C'est le nouveau slogan
00:23:24des ZFE.
00:23:25Alors,
00:23:25on proclame
00:23:26la marche funèbre
00:23:27des ZFE ?
00:23:28Non mais moi,
00:23:29vous savez,
00:23:29moi je suis pragmatique.
00:23:31j'y retrouvais pas du tout
00:23:33mon compte là-dedans.
00:23:34Donc,
00:23:34je suis légitimiste
00:23:35qu'un maire estime
00:23:37dans une ville
00:23:38où il y a un problématique,
00:23:39une rue de pollution,
00:23:41trop de trafic,
00:23:42qu'on puisse utiliser
00:23:43ces ZFE.
00:23:44Ça me paraissait normal.
00:23:45Le problème,
00:23:46c'est qu'aujourd'hui,
00:23:47on est parti
00:23:47dans un délire émotionnel
00:23:49tel qu'aujourd'hui,
00:23:50vous savez,
00:23:51on est typiquement
00:23:51dans la phrase de Sarkozy.
00:23:53C'est la différence
00:23:54entre le ressenti
00:23:55des populations
00:23:55et les réalités.
00:23:57Donc,
00:23:57c'est ça.
00:23:57Aujourd'hui,
00:23:58on est au pied du mur.
00:23:59Donc,
00:23:59la bombinette a fait boum
00:24:01et nous a pété au visage.
00:24:02Donc,
00:24:03c'est fini.
00:24:03J'ai envie de dire,
00:24:04c'est fini.
00:24:05Donc,
00:24:05on peut regretter,
00:24:06on peut dire on sait mal.
00:24:07Mais la rhétorique
00:24:09des énarques
00:24:09et de certains idéologues
00:24:12de nous réexpliquer
00:24:13à l'infini
00:24:14comme si on était des couillons
00:24:15et qu'on ne comprenait pas,
00:24:16non,
00:24:16on a bien compris
00:24:17que ZFE,
00:24:18et ce n'était pas le bon outil,
00:24:20qu'il valait mieux
00:24:20utiliser la prévention
00:24:21et faire changer
00:24:22les poils à bois
00:24:23dans Paris
00:24:23et avoir d'autres ambitions.
00:24:25Ce qu'il faut,
00:24:25c'est franchement,
00:24:27il faut qu'on arrive,
00:24:28nous,
00:24:28les politiques
00:24:29et les parlementaires,
00:24:30à avoir un discours
00:24:31qui tranche,
00:24:32un discours
00:24:33qui ne suit pas béatement
00:24:34des marchands de peur.
00:24:35Je suis agriculteur,
00:24:36vous savez,
00:24:37je subis en permanence
00:24:38les attaques.
00:24:40On a le sujet de l'énergie
00:24:41où on nous raconte
00:24:42un tas de bêtises
00:24:44en permanence
00:24:45ou sur l'énergie.
00:24:46Mon fameux rapport,
00:24:47vous savez que mon fameux rapport
00:24:48est toujours un peu bloqué.
00:24:50Je ne peux encore pas le publier
00:24:51sur les énergies décarbonées.
00:24:53Donc,
00:24:54à un moment,
00:24:54est-ce que le gouvernement
00:24:55et tous ces sachants
00:24:57énarques
00:24:58et hauts fonctionnaires
00:24:59retrouvent
00:25:00la bienséance
00:25:01de respecter
00:25:02les parlementaires ?
00:25:03Il va être temps
00:25:04que tout le monde
00:25:05fasse un retour
00:25:07à bonne fortune
00:25:08d'un vrai travail parlementaire
00:25:09qui se respecte
00:25:10avec un gouvernement
00:25:11qui fait autre chose
00:25:12que couper des rubans
00:25:13et distribuer de l'argent
00:25:14qu'on n'a plus.
00:25:14Donc,
00:25:15maintenant,
00:25:15tout le monde
00:25:15se remet au boulot,
00:25:16on refait de la simplification
00:25:17et on se remet au travail
00:25:19au service
00:25:20de nos concitoyens.
00:25:21Eh bien,
00:25:21écoutez,
00:25:21que le ciel vous entende,
00:25:22en tout cas,
00:25:23que le ciel de l'Elysée
00:25:24ou de Matignon
00:25:25vous entende,
00:25:26Pierre Chasseret,
00:25:27c'est vrai,
00:25:28c'est le retour quand même,
00:25:29enfin,
00:25:30espérons,
00:25:30mais vraiment espérons,
00:25:32tout en étant très lucide,
00:25:33le retour au bon sens.
00:25:34Ça.
00:25:35J'espère,
00:25:35j'espère véritablement
00:25:37parce que là,
00:25:38je pense que si on avait
00:25:39un retour des ZFE,
00:25:40pour les Français
00:25:40qui suivent les médias,
00:25:41pensent qu'elles sont enterrées,
00:25:43je pense que vraiment,
00:25:44c'est pire que tout.
00:25:45Ce ne sera même pas
00:25:45gilet jaune puissance 10,
00:25:46ce sera pire que ça.
00:25:47Il faut franchement
00:25:48que chacun comprenne
00:25:49que les ZFE
00:25:50n'ont qu'un seul avenir,
00:25:51celui de mourir.
00:25:51À suivre,
00:25:53à suivre messieurs,
00:25:53merci Vincent Louot,
00:25:54merci Pierre Chasseret.
00:25:56Sud Radio,
00:25:57André Bercov.
00:26:00Bercov dans tous ses états,
00:26:02ça balance pas mal
00:26:03sur Sud Radio.
00:26:04où est sa beauté ?
00:26:06Attention à ton pardon
00:26:08dynamique.
00:26:13Liberté.
00:26:19Liberté,
00:26:19liberté,
00:26:20chérie,
00:26:21les Stintors,
00:26:22puis le chant des partisans.
00:26:23Nous sommes le 18 juin,
00:26:26je rappelle,
00:26:272025,
00:26:28et oui,
00:26:28on ne va pas évoquer
00:26:29ce qui s'est passé
00:26:30il y a 85 ans.
00:26:31Tout le monde le sait,
00:26:32tout le monde le sait.
00:26:35Eh bien,
00:26:35il y a eu quelque chose
00:26:37et on tenait à le saluer,
00:26:40c'est que un maire
00:26:40a inauguré
00:26:41lundi dernier,
00:26:43lundi matin,
00:26:44là,
00:26:45et donc il y a deux jours,
00:26:46une place Boilem sans salle.
00:26:49C'est la ville de Cholet
00:26:50et c'est Gilles Bourdoulex,
00:26:52maire de Cholet.
00:26:53Bonjour,
00:26:53monsieur le maire.
00:26:55Bonjour,
00:26:55André Bercov.
00:26:56Alors écoutez,
00:26:58nous,
00:26:58quand on a appris la nouvelle
00:26:59et on était,
00:27:01évidemment,
00:27:02je sais très bien
00:27:02quelles sont les,
00:27:03la moindre chose
00:27:04et les parties prises,
00:27:05qu'est-ce qui vous a amené
00:27:06à dire qu'il fallait
00:27:08une place Boilem sans salle,
00:27:09justement,
00:27:09à Cholet ?
00:27:10Qu'est-ce qui vous a amené
00:27:11à prendre cette décision ?
00:27:12Ce qui m'a amené
00:27:14à prendre cette décision,
00:27:15c'est que je suis attentif
00:27:16à ce qui arrive
00:27:17à Boilem sans salle
00:27:18depuis plusieurs mois.
00:27:20Bien évidemment,
00:27:21ça justement fait
00:27:22sept mois exactement lundi,
00:27:23comme nous inaugurions la place,
00:27:24qu'il est emprisonné.
00:27:25C'est un éclat de talent
00:27:28dont j'ai eu l'occasion
00:27:29de lire plusieurs ouvrages
00:27:30et c'est surtout
00:27:31un combattant de la liberté,
00:27:33la liberté qu'il souhaite
00:27:35pour son pays d'origine,
00:27:36Algérie,
00:27:37la liberté d'expression
00:27:38qu'il voudrait pouvoir vivre,
00:27:42y compris en Algérie.
00:27:44Et ce sont des combats
00:27:46auxquels nous sommes sensibles.
00:27:47Ici à Cholet,
00:27:48vous savez,
00:27:48nous sommes voisins
00:27:50du ministre de l'Intérieur
00:27:51Bruno Rotaillot
00:27:52qui a défendu
00:27:53et défend avec force
00:27:54Boilem sans salle
00:27:55quand il m'adhèrent
00:27:56au gouvernement malheureusement.
00:27:58Et donc,
00:27:59nous sommes solidaires
00:28:00du soutien
00:28:01qu'on peut apporter
00:28:02à notre compatriote
00:28:03qui est aujourd'hui emprisonné
00:28:04et emprisonné
00:28:04dans des conditions terribles,
00:28:05d'autant qu'il souffre
00:28:07de problèmes de santé
00:28:08assez graves.
00:28:08Tout à fait.
00:28:09Et puis,
00:28:09il n'est plus à l'hôpital,
00:28:10il est dans sa cellule
00:28:11de 9 mètres carrés
00:28:12comme on sait.
00:28:13Je rappelle simplement
00:28:15lit,
00:28:16toilette turque
00:28:16séparée de la vaux
00:28:17par un muré,
00:28:18un téléviseur,
00:28:19une porte blindée
00:28:19avec une lucarne,
00:28:21un vacistas,
00:28:22un minuscule bout de ciel
00:28:23et une ampoule allumée
00:28:2424 heures sur 24.
00:28:25Telles sont les conditions
00:28:26de détention
00:28:27de Boilem sans salle.
00:28:28Je rappelle aussi
00:28:29qu'un autre maire,
00:28:31le maire de Cannes,
00:28:31David Lissnard,
00:28:32avait lancé
00:28:32avec le comité de soutien
00:28:33à l'écrivain franco-algérien
00:28:36une opération
00:28:36dite
00:28:37« Je lis Boilem sans salle ».
00:28:39Est-ce qu'on peut espérer,
00:28:41est-ce que vous espérez vous-même,
00:28:43Gilles Bourdulex,
00:28:44que d'autres maires,
00:28:46aussi,
00:28:47à votre exemple,
00:28:49peut-être inaugurent
00:28:49soit des rues,
00:28:50soit des places,
00:28:51encore une fois,
00:28:52il ne s'agit pas
00:28:52d'en faire un martyr,
00:28:53on espère qu'il vivra
00:28:54encore très longtemps,
00:28:56mais que justement,
00:28:56rappeler aux gens,
00:28:57parce que les choses,
00:28:58vous savez,
00:28:59un événement chasse l'autre,
00:29:00vous le savez aussi bien que moi,
00:29:02et rappeler le lutte
00:29:03contre l'oubli,
00:29:04parce que c'est ça le problème.
00:29:06Mais c'est pour ça
00:29:07que c'est important aussi
00:29:08de rappeler ce qui se passe
00:29:10pour Boilem sans salle,
00:29:12qui d'ailleurs,
00:29:13au-delà de l'homme
00:29:14emprisonné aujourd'hui,
00:29:15je le répète,
00:29:16est un grand écrivain
00:29:16qui a été
00:29:17écrivain de multiples fois,
00:29:20donc il n'y a rien de choquant
00:29:21à ce qu'un lieu
00:29:22dans une ville
00:29:23porte son nom.
00:29:24Il n'a jamais été
00:29:24qu'il fallait attendre
00:29:25que les gens soient morts
00:29:26pour donner leur nom
00:29:27quelque part.
00:29:28Donc,
00:29:29je pense que c'est une initiative
00:29:30qui pourrait être reprise
00:29:31par beaucoup d'élus
00:29:32pour marquer le soutien
00:29:34de la population française,
00:29:35de la nation française.
00:29:37Nous sommes dans une ville
00:29:38comme la nôtre,
00:29:39une petite partie
00:29:40de la nation française.
00:29:41Et je crois que cette petite partie,
00:29:43quand elle s'exprime
00:29:43en donnant le nom
00:29:44d'un lieu
00:29:45à un homme
00:29:46comme Boilem sans salle,
00:29:48exprime aussi
00:29:48le soutien
00:29:49de la nation française
00:29:50quand,
00:29:51face à ce soutien,
00:29:53on a quand même
00:29:53un silence assourdissant
00:29:55des pouvoirs publics,
00:29:56et notamment au plan
00:29:57présidentiel et gouvernemental.
00:29:58Alors,
00:29:58à l'exception,
00:29:59je le redis,
00:30:00de Bruno Retailleau,
00:30:01ministre intérieur,
00:30:02mais il y a quand même...
00:30:03Vous avez raison
00:30:04de parler
00:30:05d'un silence assourdissant,
00:30:06monsieur le maire.
00:30:07Je vous dis
00:30:07une information
00:30:10que nous avait donnée
00:30:11Jean-Marie Rouard
00:30:12de la canine française
00:30:13qui était venue
00:30:14à cette émission
00:30:14chez nous,
00:30:15à Bercov,
00:30:15dans tous ses états,
00:30:17et il avait lancé l'idée,
00:30:18je l'avais suggéré d'ailleurs,
00:30:20mais je crois
00:30:21qu'il l'avait eu avant moi,
00:30:22c'est de dire
00:30:23pourquoi
00:30:23les académiciens,
00:30:25les immortels,
00:30:26entre guillemets,
00:30:26n'élisent pas
00:30:27Boilem sans salle,
00:30:28comme vous dites,
00:30:28grand écrivain,
00:30:29à la canine française
00:30:30qui donnerait quand même,
00:30:32je ne dis pas
00:30:32une immunité,
00:30:33ce n'est pas une immunité
00:30:34parlementaire,
00:30:35mais quand même,
00:30:36il m'a dit
00:30:37ce que vous venez de me dire,
00:30:38beaucoup de silence
00:30:38assourdissant
00:30:39de la part aussi
00:30:41des collègues
00:30:42des académiciens,
00:30:43il y en a eu quelques-uns,
00:30:45et la question
00:30:45que je voulais vous poser,
00:30:46est-ce que vous avez rencontré
00:30:47chez vous,
00:30:49alors à Cholet,
00:30:50de l'opposition,
00:30:51soit de vos habitants,
00:30:54soit de certains,
00:30:55soit du conseil municipal,
00:30:56etc.
00:30:57Est-ce que ça a passé bien
00:30:58ou est-ce qu'il y a eu quand même
00:30:59des gens qui n'étaient pas d'accord ?
00:31:03Alors c'est l'unanimité,
00:31:04je le précise,
00:31:06mais on a eu une proposition
00:31:07assez étonnante
00:31:08d'un opposant de gauche,
00:31:10proche d'Aléfi,
00:31:11pour le préciser,
00:31:13qui a proposé parallèlement
00:31:16qu'on donne une rue
00:31:17au nom de Georges Ibrahim Abdallah,
00:31:20alors les plus jeunes
00:31:20peut-être ne se souviennent pas,
00:31:22il s'agit quand même
00:31:23d'un anco-libanais
00:31:24pro-palestinien,
00:31:26emprisonné à vie
00:31:27depuis maintenant
00:31:28une quarantaine d'années,
00:31:29c'est vrai,
00:31:29ça fait longtemps,
00:31:30pour avoir assassiné
00:31:31cinq personnes,
00:31:32c'est à quoi il a été condamné,
00:31:33je ne veux pas les juger
00:31:34si c'est vrai ou pas vrai,
00:31:35mais en tout cas,
00:31:35il a été condamné pour ça,
00:31:36donc ça doit être vrai.
00:31:37Divers attentats,
00:31:39c'est quand même
00:31:39assez étonnant.
00:31:41Je vois que je lui posais
00:31:42la question
00:31:42de lui passer par la tête.
00:31:44De la même façon,
00:31:45il y a un membre,
00:31:46alors là,
00:31:46c'est plus curieux,
00:31:47un membre
00:31:48qui a été candidat
00:31:49sous l'étiquette LR
00:31:50des législatives,
00:31:52qui a dit
00:31:52que c'était assez inutile
00:31:53et qu'il fallait plutôt
00:31:54faire une rue
00:31:55Alexei Navalny,
00:31:56dissident de Poutine.
00:31:57Alors moi,
00:31:57je soutiens évidemment
00:31:58les dissidents de Poutine,
00:31:59ce n'est pas le problème,
00:32:00mais ne mélangeons pas
00:32:01les questions.
00:32:04Pour soutenir,
00:32:05apporter notre solidarité,
00:32:07notre appui
00:32:08à Boualem Sansal,
00:32:10encore une fois,
00:32:10à un compatriote,
00:32:11franco-algérien,
00:32:12grand écrivain,
00:32:13et qui est emprisonné
00:32:14par un pouvoir dictatorial,
00:32:16on le sait,
00:32:17et qui plus est,
00:32:18méprise totalement la France.
00:32:20Et cela depuis des décennies,
00:32:21parce qu'aussi la France
00:32:22et dans la repentance permanente,
00:32:24comme si elle est motivée
00:32:26de ce que l'Algérie
00:32:27a fait que décennies.
00:32:28Soyons sérieux,
00:32:29on dirait que
00:32:30quand un candidat
00:32:30à la présidentielle
00:32:31nous dit que la colonisation
00:32:34était un crime
00:32:34contre l'humanité,
00:32:35on peut s'attendre au pied.
00:32:36L'exemple d'en haut
00:32:38est arrivé.
00:32:39Ce qui est intéressant
00:32:39de renvoyer dos à dos
00:32:40un Boualem Sansal
00:32:41et un Georges Ibrahim
00:32:42d'Abdallah,
00:32:43ça c'est déjà pas mal,
00:32:44manquerait plus
00:32:45qu'une rue Rima Hassan
00:32:46ou autre.
00:32:48Mais ce qui est extraordinaire,
00:32:50c'est vrai,
00:32:50c'est que
00:32:51cette espèce de
00:32:52en fonction,
00:32:53ça n'a rien à voir,
00:32:54quelqu'un est emprisonné,
00:32:55un écrivain est emprisonné,
00:32:56un écrivain franco-algérien
00:32:57est emprisonné,
00:32:58et vous,
00:32:58vous avez réagi,
00:32:59enfin,
00:33:00en tout cas,
00:33:00nous le pensons
00:33:01comme il fallait.
00:33:02Merci à vous
00:33:03et on va suivre tout ça.
00:33:04A bientôt.
00:33:05Et je rappellerai juste
00:33:27pour Boualem Sansal,
00:33:29dont je rappelle
00:33:29qu'une place a été inaugurée
00:33:31à Cholet,
00:33:32dans la ville de Cholet,
00:33:34ce que disait Sandrine Rousseau,
00:33:35il faut toujours citer Sandrine Rousseau,
00:33:37en tout cas pour nous,
00:33:38c'est presque un dogme.
00:33:40Il est scandaleux
00:33:41qu'ils sont emprisonnés,
00:33:42reconnaît Sandrine Rousseau,
00:33:43il est scandaleux
00:33:43que son avocat
00:33:44n'ait pas le droit
00:33:44d'entrer en Algérie,
00:33:45il n'y a pas de doute là-dessus.
00:33:47Mais,
00:33:47ajoute Sandrine Rousseau,
00:33:49je voudrais aussi poser
00:33:49que les propositions tenues
00:33:54par Boualem Sansal
00:33:54sont des propos relevant
00:33:55de l'extrême droite,
00:33:57relevant d'une forme
00:33:57de suprémacisme,
00:33:59elle dit pas blanc là,
00:34:00évidemment c'est un peu embêtant,
00:34:01et qu'à un moment,
00:34:02il faudrait poser les deux,
00:34:03rappelons quand même,
00:34:05quand même,
00:34:05que ce n'est pas un ange,
00:34:06Boualem Sansal.
00:34:07Voilà.
00:34:08Nos comments là-dessus,
00:34:09c'était Sandrine Rousseau.
00:34:12Sud Radio Bercov,
00:34:13dans tous ses états,
00:34:15les perles du jour.
00:34:16Amstrong,
00:34:17je ne suis pas noir,
00:34:20je suis blanc de peau,
00:34:25quand on veut chanter...
00:34:27Et le immense Claude Nougaro.
00:34:29Alors,
00:34:30Maud Coffler,
00:34:31hier soir,
00:34:32vous étiez devant
00:34:33votre poste de télévision
00:34:35et vous avez regardé
00:34:36l'émission de France 2
00:34:38pendant 1h30.
00:34:39Alors,
00:34:39l'émission était attribuée,
00:34:41déjà c'est intéressant,
00:34:42sommes-nous tous racistes ?
00:34:45Vraie question,
00:34:45métaphysique.
00:34:47Alors,
00:34:47dites-moi,
00:34:47moi je ne l'ai pas vu,
00:34:48j'ai vu des extraits.
00:34:49Alors,
00:34:50c'était quoi cette émission ?
00:34:52Déjà,
00:34:52est-ce que vous vous êtes déjà
00:34:53vous-même posé la question,
00:34:54André Bercoff,
00:34:55êtes-vous raciste ?
00:34:56Écoutez,
00:34:57moi j'ai l'impression
00:34:57que je n'ai jamais été raciste,
00:34:58mais peut-être
00:34:59que d'autres le pensent,
00:35:01mais moi vraiment...
00:35:02France 2 s'est posé la question
00:35:03pour vous
00:35:03et spoiler,
00:35:04vous l'êtes en fait,
00:35:05André.
00:35:05Pendant 1h30,
00:35:06l'émission intitulée
00:35:07Sommes-nous tous racistes ?
00:35:08visaient à comprendre
00:35:09les mécanismes inconscients
00:35:10à l'origine de stéréotypes
00:35:11et de préjugés
00:35:12conduisant à des comportements
00:35:13discriminants.
00:35:14Ah déjà,
00:35:14j'adore le jargon.
00:35:15C'est très très bien.
00:35:16C'est le communiqué de la chaîne.
00:35:17Alors,
00:35:18pour répondre à cette question,
00:35:19sommes-nous tous racistes ?
00:35:2050 volontaires ont participé
00:35:21à différentes expériences
00:35:23sans connaître
00:35:23le but réel de l'émission.
00:35:25Je vous en cite juste deux,
00:35:26parce qu'il y en a eu de nombreux.
00:35:28Dans l'un d'entre eux,
00:35:29les participants vont simplement
00:35:30devoir entrer dans une salle d'attente
00:35:31qui possède 4 places assises.
00:35:34Les deux chaises du milieu
00:35:35sont occupées par un homme blanc
00:35:36et un homme noir,
00:35:37habillés de la même manière.
00:35:39Donc,
00:35:39vous l'avez compris,
00:35:39cette mise en scène doit permettre
00:35:40de déterminer de quel côté
00:35:42vont s'asseoir
00:35:42et pourquoi ils ont fait ce choix.
00:35:44Petit détail,
00:35:45la chaise vide qui se trouve
00:35:46devant la porte,
00:35:47la plus accessible donc,
00:35:48correspond à la place du raciste
00:35:49puisqu'elle est installée
00:35:50à côté de l'homme blanc.
00:35:51Et lorsque les participants entrent,
00:35:53c'est aussi cette chaise
00:35:54qu'on leur montre du doigt
00:35:55pour s'asseoir.
00:35:55Donc,
00:35:55l'expérience est déjà un peu bancale.
00:35:57Oui,
00:35:57légèrement.
00:35:58Deuxième exemple,
00:35:59un vol de vélo à Paris.
00:36:00En fait,
00:36:03regarde,
00:36:04s'interroge une demi-seconde
00:36:05mais passe leur chemin.
00:36:06Ensuite,
00:36:06c'est un comédien maghrébin
00:36:07de scier le cadenas
00:36:08et là,
00:36:09les passants s'arrêtent,
00:36:10l'interrogent
00:36:10puis appellent carrément la police.
00:36:13Alors,
00:36:13je ne nie pas
00:36:13qu'il puisse y avoir du racisme
00:36:15dans cette intervention.
00:36:16On n'est pas dans la tête des gens
00:36:17à part France 2 apparemment.
00:36:18Mais ce que l'émission
00:36:19ne prend pas en compte,
00:36:20ce sont maintenant
00:36:20les vrais chiffres
00:36:21du ministère de l'Intérieur
00:36:22puisqu'en 2022,
00:36:23les 70% des vols
00:36:25commis en Ile-de-France
00:36:26l'étaient par des étrangers.
00:36:27Alors,
00:36:27je vous laisse libre
00:36:28d'en tirer la conclusion
00:36:29que vous voulez
00:36:29mais je ne suis pas sûre
00:36:30que les équipes de l'émission
00:36:31aient intégré cette information
00:36:32dans leur logiciel
00:36:33donc si on peut les aider
00:36:34entre confrères,
00:36:35André.
00:36:35Pour terminer,
00:36:36même s'il y aurait
00:36:37mille choses à dire
00:36:38sur cette émission,
00:36:39France 2 a fait intervenir
00:36:40Maboula Soumaoro,
00:36:41une militante antiraciste
00:36:43qui a participé
00:36:43au camp décolonial
00:36:44interdit aux blancs
00:36:45en 2017.
00:36:46Est-ce que vous vous en souvenez,
00:36:47André ?
00:36:47Oui, tout à fait.
00:36:48Il était effectivement
00:36:49et s'était mis
00:36:50interdit aux blancs.
00:36:51Exactement
00:36:52et elle y disait ceci.
00:36:53Mais cette incapacité
00:36:54pour lui
00:36:55de comprendre
00:36:55qu'à un moment,
00:36:57cet homme blanc
00:36:58ne peut pas incarner,
00:37:00incarner mais au sens littéral,
00:37:02ne peut pas incarner,
00:37:03ne peut pas représenter,
00:37:05ne peut pas porter
00:37:05dans son corps
00:37:06et ne peut pas porter
00:37:07dans sa chair
00:37:07et là je reviens vraiment
00:37:08au corps et à la chair,
00:37:10pas au gène,
00:37:10au corps et à la chair.
00:37:11Ce n'est pas lui
00:37:12l'antiraciste.
00:37:13Il ne peut pas
00:37:14être l'antiraciste
00:37:14et à mes yeux
00:37:15il ne peut pas
00:37:16avoir raison
00:37:17contre une noire
00:37:18et une arabe.
00:37:19Il ne peut pas,
00:37:19ce n'est pas possible
00:37:20et ça,
00:37:21il va vraiment falloir
00:37:22que la France
00:37:22s'en rende compte.
00:37:24Il va vraiment
00:37:24falloir que la France
00:37:25s'en rende compte.
00:37:26Voilà,
00:37:26donc sommes-nous tous
00:37:27racistes ?
00:37:28Non et heureusement,
00:37:29sommes-nous tous
00:37:29des imbéciles ?
00:37:30Ça mériterait largement
00:37:30une seconde émission
00:37:31et je voudrais juste
00:37:32conclure en disant
00:37:33que le sujet du racisme
00:37:34est bien trop important
00:37:34pour être traité
00:37:35avec ce genre de mise en scène.
00:37:36Je disais ce matin
00:37:37un internaute qui disait
00:37:38oui mais l'émission
00:37:38n'en tire aucune conclusion.
00:37:40Si, parce qu'ils misent
00:37:41tous sur l'inconscient
00:37:41collectif du début à la fin
00:37:42et qu'à la fin précisément
00:37:44on se demande
00:37:45si le fait de préférer
00:37:46les dragibus roses
00:37:46aux dragibus noirs
00:37:47c'est du racisme.
00:37:54Maud,
00:37:56c'est vrai qu'il y a
00:37:57un véritable problème
00:37:58de jouer
00:37:59sur des choses
00:38:00qui on le sait
00:38:01participent de l'émotion
00:38:03beaucoup plus
00:38:04que de la raison
00:38:04et dire que la France
00:38:06est raciste systémique
00:38:07comme disent
00:38:08un certain nombre
00:38:09d'intellectuels
00:38:09ou de faux intellectuels
00:38:10peu importe.
00:38:11Attendez,
00:38:12il y a des racismes
00:38:12partout,
00:38:13ça suffit.
00:38:14Il y a le racisme anti-noir,
00:38:15le racisme anti-juif,
00:38:17le sexisme anti-arabe,
00:38:18le racisme anti-blanc.
00:38:20La dimension raciste
00:38:21doit être combattue
00:38:22partout et pour tout.
00:38:23Il faut arrêter.
00:38:24Mais vous savez,
00:38:25je vais vous dire
00:38:25une chose très simple.
00:38:27Comment on sait,
00:38:27comment on distingue
00:38:28quelqu'un ?
00:38:29Moi,
00:38:30si un juif,
00:38:31un noir ou un arabe
00:38:32a fait des saloperies,
00:38:33il faut qu'il soit
00:38:34juif arabe ou noir
00:38:36ou chrétien ou français,
00:38:37je dis,
00:38:38mais qu'est-ce que c'est
00:38:39que le racisme ?
00:38:40De dire,
00:38:40ah oui,
00:38:40ce type a fait une saloperie,
00:38:42ah mais c'est normal,
00:38:43il est juif,
00:38:44il est arabe,
00:38:44il est français,
00:38:45il est chrétien.
00:38:46Ça,
00:38:46c'est le racisme
00:38:47quand on généralise,
00:38:48quand on chosifie
00:38:49et là,
00:38:50c'est pas possible
00:38:50et je ne crois pas
00:38:51que l'émission de France 2,
00:38:52d'après ce que vous dites,
00:38:53a vraiment fait avancer
00:38:54le chemin de bling.
00:38:55Sud Radio Bercov,
00:38:56dans tous ses états,
00:38:59le face-à-face.
00:39:00Je voudrais juste
00:39:03vous faire entendre
00:39:04un petit sonore
00:39:05avant de commencer
00:39:06l'émission
00:39:07avec Claude Janvier.
00:39:09Écoutez,
00:39:10le général.
00:39:11Le bon sens,
00:39:13l'intérêt supérieur
00:39:15de la patrie
00:39:16commande
00:39:18à tous les Français
00:39:19libres
00:39:19de continuer
00:39:21le combat
00:39:22là où ils seront
00:39:24et comme ils pourront.
00:39:26J'invite
00:39:26tous les Français
00:39:28qui veulent rester libres
00:39:30à m'écouter
00:39:31et à me suivre.
00:39:34Vive la France
00:39:35libre
00:39:36dans l'honneur
00:39:38et dans l'indépendance.
00:39:41Alors,
00:39:43vive la France libre
00:39:44dans l'honneur
00:39:45et dans l'indépendance
00:39:45c'était un certain
00:39:4618 juin 1940.
00:39:50Ça fait 85 ans
00:39:51de me rappeler.
00:39:53Eh bien,
00:39:53je crois que
00:39:54personne n'ignore
00:39:55cet appel.
00:39:56D'ailleurs,
00:39:57juste par l'anecdote,
00:39:58ce n'est pas l'appel
00:39:59le 18 juin,
00:40:00ça a été réenregistré
00:40:01le lendemain
00:40:02parce qu'ils avaient
00:40:03oublié de l'enregistrer
00:40:04le 18 juin.
00:40:05C'est passé à Radio Londres
00:40:06mais voilà.
00:40:07Et pourquoi j'en parle ?
00:40:09Parce qu'on va parler
00:40:10de deux livres.
00:40:12D'abord,
00:40:12L'abandon français
00:40:13de Jean-Louis Amber
00:40:15et de Claude Janvier.
00:40:16Quelque chose est pourri
00:40:17dans mon royaume de France.
00:40:19Vous prenez pour Shakespeare
00:40:20Claude Janvier,
00:40:20bravo.
00:40:21Il y a quelque chose
00:40:22de Hamlet,
00:40:23il est déjà là.
00:40:24Mais,
00:40:25livre passionnant
00:40:26parce que justement,
00:40:28l'abandon français,
00:40:29on voit d'ailleurs
00:40:29l'image du livre,
00:40:31on voit très très bien
00:40:32à quoi ça fait.
00:40:34Justement,
00:40:34l'indépendance,
00:40:35alors est-ce qu'on peut
00:40:36encore parler
00:40:37d'indépendance
00:40:37et de quelle indépendance ?
00:40:39Et puis,
00:40:39un opuscule qui vient
00:40:41de sortir de vous,
00:40:42Claude Janvier,
00:40:42toujours le nouvel
00:40:43empire européen,
00:40:45ce que l'on vous cache.
00:40:46On va parler de tout cela.
00:40:48Et en fait,
00:40:49cet abandon français,
00:40:51français,
00:40:52effectivement,
00:40:5385 ans après
00:40:55un certain appel
00:40:56d'un certain général,
00:40:58qu'est-ce que ça veut dire
00:40:59aujourd'hui ?
00:40:59Qu'est-ce que ça signifie
00:41:00aujourd'hui ?
00:41:02Eh bien,
00:41:03déjà,
00:41:03bonjour et merci beaucoup
00:41:04pour l'invitation.
00:41:08Déjà,
00:41:08ce magistral discours,
00:41:10effectivement,
00:41:11du général de Gaulle
00:41:11du 18 juin,
00:41:12mérite effectivement
00:41:14d'être souligné.
00:41:15Vous avez bien fait
00:41:16de le passer en préambule,
00:41:17d'ailleurs,
00:41:18de notre entrevue,
00:41:20parce que 85 ans
00:41:22en arrière,
00:41:23c'est aussi le début
00:41:25où Washington
00:41:26prend secrètement
00:41:28contact
00:41:29avec le gouvernement
00:41:30de Vichy
00:41:30pour établir
00:41:32à la fin de la guerre
00:41:34parce que Washington
00:41:34avait déjà prévu
00:41:36qu'il y aurait
00:41:37une fin de guerre
00:41:38et voulait...
00:41:39Vous pouvez espérer,
00:41:40oui, merci.
00:41:41Et oui,
00:41:41mais il voulait aussi,
00:41:43il savait qu'ils allaient
00:41:44et qu'ils voulaient
00:41:45établir un protectorat
00:41:47en France
00:41:48et même dans
00:41:49les pays européens.
00:41:51Donc,
00:41:52à la fin de la guerre
00:41:5339-45,
00:41:56les Américains
00:41:57sont donc arrivés
00:41:58avec leur valise
00:41:59pleine de fausses monnaies.
00:42:01C'était ce fameux
00:42:02franc-dollar
00:42:03à cette fameuse
00:42:04opération
00:42:05AMGOT
00:42:05qui est en fait
00:42:07un acronyme.
00:42:09Et ils sont arrivés
00:42:09avec leur valise
00:42:10et ils ont dit
00:42:11bon bah écoutez,
00:42:11bonjour,
00:42:12voilà,
00:42:12nous sommes arrivés
00:42:13et nous allons faire
00:42:15de votre pays
00:42:15un protectorat.
00:42:16Ils ne disaient pas ça
00:42:18comme ça quand même.
00:42:19ils ne l'ont pas dit
00:42:20comme ça,
00:42:20je synthétise.
00:42:21Mais Claude,
00:42:22je voudrais juste
00:42:23d'emblée dire quelque chose.
00:42:25Il ne faut pas oublier
00:42:26aussi qu'il n'est pas mal
00:42:28que les Américains
00:42:28soient arrivés
00:42:29à débarquer en Normandie.
00:42:30Oui, oui, tout à fait.
00:42:31Non, parce qu'on a tendance
00:42:33et moi je vous suis,
00:42:34on va en parler longuement,
00:42:35mais on a tendance
00:42:36à dire
00:42:36ceux qui prennent
00:42:38une telle ou thèse
00:42:40disent oui,
00:42:40mais ça n'avait pas
00:42:41beaucoup d'importance.
00:42:42C'est-à-dire,
00:42:42on minimise
00:42:43selon son camp là.
00:42:44Je crois que
00:42:45c'était important
00:42:46parce que je ne dis pas
00:42:47les Russes,
00:42:47on sait le rôle
00:42:48qu'ils ont joué
00:42:48est essentiel,
00:42:50mais les Américains aussi.
00:42:51Si les Américains
00:42:52n'étaient pas là,
00:42:53on serait tous en Germanie.
00:42:55Non, non, mais
00:42:56absolument,
00:42:57mais il est vrai
00:42:58que derrière,
00:42:59il y avait toujours
00:43:00cette idée quand même
00:43:01d'établir...
00:43:02Un protectorat,
00:43:03ça veut dire quoi
00:43:04pour eux ?
00:43:04Ça veut dire quoi ?
00:43:05Ça voulait dire
00:43:06en fait s'établir en France
00:43:07et commencer à piller
00:43:08un peu les richesses
00:43:09industrielles,
00:43:10commerciales,
00:43:11mais pas que de la France,
00:43:12c'était aussi l'Europe.
00:43:14Alors,
00:43:15le général de Gaulle,
00:43:16quand il est arrivé
00:43:16au pouvoir,
00:43:18avec aidé
00:43:18par quelques commissaires,
00:43:20tout d'un coup,
00:43:21a dit aux Américains
00:43:22non,
00:43:22il est hors de question
00:43:23que vous établissiez
00:43:25un protecteur en France
00:43:26et votre monnaie,
00:43:29non,
00:43:29vous la reprenez.
00:43:31Et le général de Gaulle
00:43:32a enfoncé le clou
00:43:33puisque en 1966,
00:43:35il sortait la France
00:43:36donc de l'OTAN.
00:43:37Tout à fait.
00:43:38On se rappelle.
00:43:39Tout à fait, bien sûr.
00:43:39alors que Nicolas Sarkozy
00:43:41nous l'a remis,
00:43:42etc.
00:43:43Enfin, voilà,
00:43:44on reconnaît malheureusement
00:43:45l'histoire.
00:43:46Alors,
00:43:47ce qu'il faut souligner quand même,
00:43:48c'est que le général de Gaulle
00:43:50a été le seul président
00:43:51non-atlantiste
00:43:53de la France.
00:43:54Le seul.
00:43:55Ah, le seul.
00:43:56Le seul.
00:43:56Après son départ,
00:43:57tous les présidents...
00:43:58Même Pompidou.
00:43:59Ah, même Pompidou
00:44:00puisque Pompidou,
00:44:01rappelez-vous,
00:44:02la loi 1973
00:44:04qui a permis...
00:44:06Avant cette loi de 1973,
00:44:09la France pouvait emprunter
00:44:10à la Banque de France
00:44:11quasiment à taux zéro.
00:44:12Et rappelez-vous,
00:44:14quand cette loi inique
00:44:15a été passée,
00:44:17promulguée,
00:44:18la France a commencé
00:44:19à emprunter de plus en plus
00:44:20à des taux d'intérêt
00:44:21de plus en plus forts.
00:44:22Et ça a été le début
00:44:23de la fin,
00:44:25je dirais.
00:44:25Donc, le seul président
00:44:26non-atlantiste
00:44:27c'était de Gaulle.
00:44:27Le général de Gaulle.
00:44:28Depuis droite et gauche
00:44:30confondus.
00:44:30Depuis, droite et gauche
00:44:32confondus,
00:44:33ils ont tous été
00:44:34plus ou moins,
00:44:35alors plus ou moins,
00:44:36pro-américain,
00:44:37mais même François Mitran
00:44:38qui s'en défendait,
00:44:40il était quand même
00:44:41pro-atlantiste.
00:44:43Voilà,
00:44:43ils ont tous été tournés.
00:44:44Alors évidemment,
00:44:45le problème,
00:44:46c'est que depuis le départ
00:44:47de Jacques Chirac,
00:44:49on a eu donc
00:44:50le triumvirat,
00:44:51je qualifierais
00:44:52presque d'infernal,
00:44:53c'est-à-dire Nicolas Sarkozy,
00:44:55François Hollande
00:44:56et pour arriver
00:44:56à Emmanuel Macron
00:44:57aujourd'hui.
00:44:58Et le problème,
00:44:59c'est que
00:45:00ça a pris un tour de clé,
00:45:02vraiment,
00:45:03c'est-à-dire qu'on voit bien
00:45:04cette spirale descendante
00:45:05parce que vous savez,
00:45:06le grand problème,
00:45:07c'est le pillage.
00:45:08Mais quand on parle de pillage,
00:45:09on a tendance peut-être
00:45:10à ne pas tout à fait cerner
00:45:11les tenants et les aboutissants.
00:45:13Justement.
00:45:14C'est vrai qu'on l'explique
00:45:14dans notre livre,
00:45:15le pillage,
00:45:16ça se fait
00:45:17de tout un tas de façons
00:45:19qui n'est pas forcément visible.
00:45:22Je fais référence ici
00:45:23au pillage industriel.
00:45:24Alors,
00:45:25parlons-en concrètement.
00:45:26Donnez-nous des exemples.
00:45:27Vous dites le pillage.
00:45:28pour vous dire,
00:45:28mais quel pillage ?
00:45:30Pourquoi ?
00:45:30C'est quoi ?
00:45:31Donnez-nous des exemples,
00:45:32par exemple,
00:45:33depuis des décennies ?
00:45:34Concrètement,
00:45:35par exemple,
00:45:35tous les cadres supérieurs
00:45:37des grandes sociétés
00:45:38du CAC 40,
00:45:39les données personnelles
00:45:40intimes des cadres,
00:45:42des hauts cadres,
00:45:43partent directement
00:45:44chez Microsoft
00:45:45pour y être analysés,
00:45:47répertoriés,
00:45:47informés.
00:45:49Après,
00:45:50tout le côté
00:45:52pillage industriel,
00:45:54c'est-à-dire
00:45:55de la technologie,
00:45:56de notre technologie.
00:45:58N'oublions pas
00:45:59que la France
00:45:59a toujours été
00:46:00beaucoup à la pointe
00:46:02de beaucoup de technologies.
00:46:03Bien sûr.
00:46:03On se rappelle Alcatel.
00:46:05Le TGV,
00:46:06enfin,
00:46:07toi Alcatel,
00:46:07Alstom,
00:46:08on va pas parler.
00:46:09Rappelez-vous le Concorde.
00:46:11Le Concorde,
00:46:12c'était une merveille technologique.
00:46:14C'était quand même
00:46:14le supersonique à l'époque.
00:46:16À l'époque,
00:46:17quand même,
00:46:17là,
00:46:18c'est loin déjà.
00:46:19C'est vrai.
00:46:19qui ralliait quand même
00:46:21Paris-New York
00:46:21en trois heures.
00:46:23Tout à fait.
00:46:23Mais,
00:46:24bon,
00:46:24ça ne faisait pas l'affaire,
00:46:25effectivement,
00:46:26très certainement,
00:46:27de Boeing
00:46:28ou de Washington.
00:46:30Et donc,
00:46:31les projets,
00:46:31le projet,
00:46:32donc,
00:46:33c'est complètement écroulé.
00:46:34Alors,
00:46:35aujourd'hui,
00:46:36eh bien,
00:46:37on s'aperçoit
00:46:38qu'il y a eu
00:46:38un bradage énorme
00:46:39de nos technologies.
00:46:40Bon,
00:46:41je vais parvenir
00:46:41sur l'affaire Alstom,
00:46:42que tout le monde a en tête.
00:46:44Il y a eu Rodia,
00:46:45Alcatel,
00:46:47il y a eu plein d'exemples
00:46:48comme ça,
00:46:48où,
00:46:49malheureusement,
00:46:49notre technologie
00:46:50a été vendue
00:46:51à l'encamp
00:46:51et malheureusement...
00:46:54Alors,
00:46:55Claude Janvier,
00:46:56justement,
00:46:56mais qui vend
00:46:57les bijoux de famille ?
00:46:58Ce sont quand même
00:46:58les Français,
00:46:59enfin,
00:46:59les gouvernements,
00:47:00les élites au pouvoir,
00:47:01etc.
00:47:02Oui.
00:47:02C'est pas...
00:47:03Ils ne viennent pas piller,
00:47:04je veux dire.
00:47:05Ils ne se sont pas vus
00:47:05dans nos villes
00:47:06et nos campagnes égorgés.
00:47:08Mais,
00:47:08mais,
00:47:08mais,
00:47:08effectivement,
00:47:09comment ça se passe ?
00:47:10Moi,
00:47:10ce qui m'intéresse,
00:47:11et vous en parlez très bien
00:47:12dans votre livre,
00:47:13c'est le mécanisme.
00:47:14Parce que cet abandon français,
00:47:16ce que c'est l'abandon
00:47:17de la France
00:47:18par certains Français.
00:47:19C'est quoi ?
00:47:20C'est surtout
00:47:20l'abandon de la France
00:47:22par nos dirigeants,
00:47:23par le dirigeant,
00:47:24par l'establishment,
00:47:25si je peux prononcer
00:47:26le mot anglais,
00:47:27français,
00:47:29qui est quand même...
00:47:30Et quand je parlais
00:47:30de Nicolas Sarkozy,
00:47:31c'est à cette époque
00:47:32où ça a pris vraiment
00:47:33un tour de clé
00:47:34qui nous entraîne
00:47:35de plus en plus
00:47:36vers le bas.
00:47:37Il faut comprendre
00:47:38que, par exemple,
00:47:39le PDG de BlackRock,
00:47:41Larry Fink,
00:47:41n'était jamais venu en France
00:47:43avant l'élection
00:47:45d'Emmanuel Macron
00:47:46en 2017.
00:47:46Depuis que
00:47:48M. Emmanuel Macron
00:47:49a été élu,
00:47:50Larry Fink a dû venir
00:47:51en France
00:47:51entre 15 et 20 fois
00:47:53avec son jet privé.
00:47:55Ce qu'il faut comprendre,
00:47:56c'est que...
00:47:56Il faut rappeler que BlackRock,
00:47:57c'est un des plus grands
00:47:58faux de pension
00:47:58des milliers de milliards
00:47:59de dollars.
00:48:0010 000 milliards d'actifs.
00:48:02Vous savez,
00:48:02à l'époque où j'avais écrit
00:48:04mon livre,
00:48:05Les démasqués,
00:48:05où vous m'aviez
00:48:06gentiment interviewé,
00:48:07d'ailleurs,
00:48:08à l'époque,
00:48:09j'avais écrit
00:48:09que BlackRock gérait
00:48:11à peu près
00:48:11entre 8 et 9 000 milliards
00:48:13d'actifs,
00:48:14ce qui était énorme.
00:48:14Ce qui veut dire qu'en l'espace
00:48:15d'un an et demi de temps,
00:48:16à peine deux ans,
00:48:18BlackRock a déjà augmenté
00:48:19de 1 000 milliards d'actifs
00:48:21sa capacité de gestion.
00:48:24Mais j'ai récemment,
00:48:26Édouard Philippe,
00:48:26pour ne pas le nommer,
00:48:29notre ancien Premier ministre,
00:48:31avec son ami
00:48:32Jean-François Cyrelli,
00:48:33qui, je rappelle,
00:48:34est le patron
00:48:34de BlackRock France,
00:48:36vient de faire passer
00:48:38un projet
00:48:38comme quoi
00:48:39la retraite à points
00:48:40en France
00:48:41devrait être instaurée,
00:48:43retraite par capitalisation,
00:48:45et comme par magie,
00:48:47il y a le patron
00:48:48de BlackRock France
00:48:49derrière.
00:48:51Vous voyez,
00:48:52c'est là
00:48:52où on peut parler
00:48:54du pillage,
00:48:54parce que tout d'un coup,
00:48:55on a une ingérence étrangère
00:48:57de la plus haute,
00:49:00quand même,
00:49:00finance internationale,
00:49:02parce que BlackRock...
00:49:03Vous n'êtes pas contre
00:49:05la retraite par capitalisation,
00:49:08mais pas que ce soit
00:49:09possédé par BlackRock
00:49:11ou autre, quoi.
00:49:12Voilà.
00:49:12Et c'est là
00:49:13qu'on s'aperçoit
00:49:14de l'ingérence
00:49:15d'une puissance étrangère
00:49:17chez nous.
00:49:18Vous savez,
00:49:19la France est un pays riche.
00:49:21Bon, elle l'était,
00:49:22elle l'est peut-être
00:49:22de moins en moins,
00:49:23mais elle l'est encore.
00:49:25Mais Bercy
00:49:26est le centre d'attention,
00:49:28bien entendu,
00:49:29de tout un tas
00:49:30d'ingérences
00:49:31éventuellement étrangères,
00:49:33notamment,
00:49:33malheureusement,
00:49:35des Etats-Unis,
00:49:36en fait,
00:49:36de cette puissance économique
00:49:38et industrielle
00:49:38que représentent les Etats-Unis.
00:49:40Mais alors que l'autre janvier,
00:49:41c'est intéressant,
00:49:41mais que répondez-vous
00:49:42sans jouer l'avocat du diable ?
00:49:45D'ailleurs,
00:49:46il n'est pas la question de diable,
00:49:47mais quand même,
00:49:48que répondez-vous aux gens
00:49:49qui disent,
00:49:49oui, mais regardez,
00:49:50si on n'avait pas
00:49:50des investisseurs étrangers
00:49:51aujourd'hui,
00:49:52nous serions dans un état
00:49:53de faillite totale,
00:49:54puisque,
00:49:54comme vous le savez,
00:49:5552% des investissements
00:49:56sont étrangers,
00:49:58ne sont pas français aujourd'hui.
00:49:59Alors,
00:49:59est-ce qu'il n'y a pas,
00:50:00puisqu'on est dans une ère,
00:50:02on peut le regretter,
00:50:03ou s'en réjouir,
00:50:04de mondialisation,
00:50:05en tout cas financière,
00:50:06qu'est-ce qui fait
00:50:07que la France s'est rendue
00:50:08et comment ?
00:50:09Avec,
00:50:09vous parlez de 1974,
00:50:11c'est vrai,
00:50:11c'est votre date 1974,
00:50:14le budget est en équilibre,
00:50:15aujourd'hui,
00:50:16on sait de combien
00:50:16de milliers,
00:50:17de milliards de dollars
00:50:18nous sommes endettés.
00:50:19Et,
00:50:20justement,
00:50:21qu'est-ce qui a fait ça ?
00:50:23Enfin,
00:50:23parce qu'il faut voir ça
00:50:24sur fond
00:50:25de cette espèce
00:50:26de chute vertigineuse
00:50:29de tous les équilibres.
00:50:31Il y a plusieurs facteurs.
00:50:32Déjà,
00:50:34l'euro.
00:50:34L'euro,
00:50:35en soi,
00:50:35est une monnaie,
00:50:37bon,
00:50:38à l'Europe,
00:50:38d'accord,
00:50:39mais qui a été très vite
00:50:40une monnaie spéculative.
00:50:42Ce qu'il faut comprendre,
00:50:43vous savez,
00:50:44moi,
00:50:44j'essaye toujours
00:50:45de faire le parallèle,
00:50:46j'appartiens à une génération
00:50:47où,
00:50:47quand même,
00:50:48j'ai fait ma vie
00:50:49avec les trois quarts
00:50:49en francs,
00:50:51M. Bercoff,
00:50:53vous aussi.
00:50:55Et,
00:50:55souvenez-vous,
00:50:56souvenez-vous,
00:50:57à l'époque du franc,
00:50:59avant que ça passe à l'euro,
00:51:01avec un million de francs,
00:51:02vous étiez considéré
00:51:03comme riche,
00:51:04rappelez-vous,
00:51:05vous pouviez,
00:51:05avec un million de francs,
00:51:06acheter un petit château.
00:51:09Aujourd'hui,
00:51:10un million de francs,
00:51:10c'est quoi ?
00:51:11C'est 150 000 euros,
00:51:12peu ou prou,
00:51:13qu'est-ce que vous achetez
00:51:14avec 150 000 euros ?
00:51:15Vous achetez éventuellement
00:51:16une chambre de bonne
00:51:17à Paris,
00:51:18et encore,
00:51:19et encore,
00:51:20où vous achetez
00:51:21une petite maison phénix,
00:51:22et encore,
00:51:23et encore.
00:51:24Donc,
00:51:24on voit bien
00:51:25qu'il y a eu
00:51:26un appauvrissement
00:51:27voulu
00:51:29et progressif
00:51:31de par cette Europe,
00:51:32mais cette Europe,
00:51:33je le rappelle,
00:51:34est quand même
00:51:34inféodée
00:51:35au dictat
00:51:37de l'oligarchie
00:51:39financière mondiale
00:51:40anglo-saxonne.
00:51:41on peut le prendre
00:51:43dans tous les sens
00:51:44que l'on veut.
00:51:45Et d'ailleurs,
00:51:45si on pousse
00:51:47l'analyse
00:51:48un peu plus loin,
00:51:49le Parlement européen
00:51:50est quand même
00:51:51dirigé aujourd'hui
00:51:51plus par des commissaires
00:51:53qui ne sont pas élus
00:51:55par le peuple,
00:51:55d'ailleurs,
00:51:56et d'ailleurs,
00:51:57dont madame
00:51:58et le scandale
00:52:01du Pfizer,
00:52:03des commandes de doses.
00:52:05On va en parler
00:52:05après cette petite pause.
00:52:07Et si vous voulez intervenir,
00:52:090826 300 300,
00:52:100826 300 300
00:52:12pour poser des questions
00:52:13à Claude Janvier.
00:52:14Et on va inventorier,
00:52:15justement,
00:52:16cet empire européen
00:52:17et ce qui n'est pas
00:52:18le seul empire
00:52:19à ne pas se présenter
00:52:20sous les meilleurs auspices.
00:52:22On en parle tout de suite.
00:52:28Jean-Louis Zambert
00:52:30et Claude Janvier
00:52:31pour l'abandon français
00:52:33aux éditions
00:52:33Jean-Cyril Godefroy.
00:52:34Quelque chose est pourri
00:52:35dans mon royaume de France.
00:52:38Quelque chose
00:52:38ou plusieurs choses.
00:52:39On est en train
00:52:40d'en parler.
00:52:41Et puis,
00:52:42de Claude Janvier,
00:52:43le nouvel empire européen,
00:52:44effectivement.
00:52:46D'ailleurs,
00:52:46votre couverture
00:52:47est très parlante.
00:52:48Le drapeau est très,
00:52:50très, très
00:52:50en très mauvais état.
00:52:51C'est le moins
00:52:52que l'on puisse dire.
00:52:53Ce drapeau européen,
00:52:56je ne sais pas.
00:52:56Ursula von der Leyen
00:52:57ne va pas être content
00:52:58du tout.
00:52:58Elle ne va pas aimer.
00:52:59Mais revenons à l'inventaire.
00:53:02Vous parliez
00:53:02du pillage
00:53:04des bijoux de famille.
00:53:06On peut en parler
00:53:07pendant des heures,
00:53:08d'ailleurs.
00:53:09Mais est-ce que
00:53:10la stratégie,
00:53:11comment ça se passe ?
00:53:12C'est-à-dire
00:53:12que les cadres supérieurs,
00:53:15les élites
00:53:15qui sont
00:53:16soit la tête
00:53:18de certaines grandes compagnies,
00:53:19soit à Bercy,
00:53:20soit effectivement
00:53:21dans les allées gouvernementales
00:53:24et les bureaux,
00:53:25etc.,
00:53:26sont tous,
00:53:27on peut dire,
00:53:27formés au même moule ?
00:53:29C'est un peu ça ?
00:53:30Et oui,
00:53:31ils sont formés
00:53:31au même moule
00:53:32puisque tous les politiciens
00:53:33de notre pays déjà
00:53:35sont passés
00:53:36ou sont en train
00:53:37de passer
00:53:38par le fameux programme
00:53:39des Global Young Leaders,
00:53:41programme qui a été
00:53:42élaboré et créé
00:53:43par Kloch Schwab
00:53:44en 2004.
00:53:452004, il y a plus de 20 ans.
00:53:47Il y a plus de 20 ans.
00:53:49Alors, c'est quoi l'air ?
00:53:50Expliquez-nous,
00:53:50parce que c'est un peu
00:53:51pour les gens.
00:53:52C'est quoi les Young Global Leaders ?
00:53:53Comment ils sont formés ?
00:53:54C'est un programme
00:53:55de formatage
00:53:56qui va dans
00:53:57un certain sens,
00:53:59c'est-à-dire
00:53:59dans le sens
00:54:00de cette fameuse
00:54:02économie globaliste
00:54:03mondiale
00:54:04financière.
00:54:05Et on voit bien...
00:54:07Il y a des études,
00:54:08il y a quoi ?
00:54:08Il y a des cours ?
00:54:10Comment ça se passe ?
00:54:10Non mais, concrètement...
00:54:11Ce sont des formations.
00:54:13Alors, après,
00:54:13des cours, effectivement,
00:54:14là, je ne peux pas
00:54:15parler du cours vraiment
00:54:16parce que je ne l'ai pas...
00:54:18Non mais, je veux dire,
00:54:19ils participent
00:54:21à des séminaires,
00:54:22c'est un peu ça.
00:54:22Ah ben, c'est régulier,
00:54:23c'est un programme
00:54:25de formation régulier.
00:54:28Et d'ailleurs,
00:54:29c'est étonnant
00:54:29parce que quand
00:54:30j'avais regardé
00:54:31la liste en France
00:54:33des politiciens
00:54:34qui sont passés
00:54:35par ce programme,
00:54:36on retrouve sans surprise
00:54:37M. Emmanuel Macron,
00:54:38M. Gabriel Attal,
00:54:39et j'ai même retrouvé
00:54:40Marlène Schiappa.
00:54:41Ah ben, j'ai dit,
00:54:42tiens, même Marlène Schiappa
00:54:44est passée...
00:54:45Et il y en a beaucoup,
00:54:46il y en a beaucoup de Français,
00:54:48enfin, notamment,
00:54:49quasiment toute la haute classe.
00:54:51Et droite et gauche confondus ?
00:54:52Ah, droite et gauche confondus.
00:54:53C'est intéressant de rappeler ça.
00:54:55Oui, oui, droite et gauche confondus.
00:54:56C'est rare, aujourd'hui,
00:54:58de trouver un politicien
00:55:00qui ait échappé
00:55:01à ce programme de formatage.
00:55:03Le grand problème...
00:55:03À ce point, oui.
00:55:04Ah oui, oui.
00:55:05Mais le grand problème,
00:55:06vous savez,
00:55:06ça a été élaboré
00:55:07par Klaus Schwab,
00:55:09ça n'a pas été juste
00:55:12élaboré comme ça.
00:55:14Ça a été élaboré
00:55:14pour suivre une ligne directrice.
00:55:16Et la ligne directrice,
00:55:17c'est de permettre
00:55:19à cette oligarchie financière mondiale,
00:55:21donc telle que BlackRock Vanguard,
00:55:22de continuer à établir
00:55:24donc ses bases
00:55:25en Europe occidentale
00:55:26et, j'allais dire,
00:55:28de tirer de cette Europe
00:55:30sa substantifique moelle.
00:55:32Parce que c'est cela, le problème.
00:55:34Tant au niveau industriel
00:55:35que culturel, d'ailleurs,
00:55:37que même social.
00:55:39Parce qu'on regarde
00:55:40toute la dégénérescence,
00:55:42en fait,
00:55:43de notre pays.
00:55:44Là, je reviens à la France.
00:55:45Mais quand vous regardez
00:55:47ce que la France était
00:55:48il y a, à la fin,
00:55:50dans les années 50,
00:55:52rien que dans les arts,
00:55:53par exemple,
00:55:54et d'ailleurs,
00:55:55on en parle dans notre livre.
00:55:56Oui, justement.
00:55:57En 1956,
00:55:58Jean Lursa,
00:55:59qui nous fait des très belles tapisseries
00:56:00avec la colombe de la paix,
00:56:02et on en arrive,
00:56:02et on met l'exemple
00:56:03dans notre livre,
00:56:04on en arrive à 2001,
00:56:05un artiste, entre guillemets,
00:56:07qui s'appelle Claude Lévesque.
00:56:09Vous savez,
00:56:09celui qui s'était procuré
00:56:12des groupes neutres tracteurs
00:56:13qu'il les avait dorés
00:56:14à leur faim,
00:56:15et ça avait exposé
00:56:17ces pneus de tracteurs
00:56:18des deux côtés
00:56:20de l'escalier monumental
00:56:21de l'Opéra Garnier.
00:56:22Donc déjà,
00:56:23on peut se dire
00:56:23est-ce que des pneus de tracteurs
00:56:25dorés à leur faim,
00:56:26est-ce de l'art ?
00:56:26On peut poser la question.
00:56:28Mais ce qu'il nous avait interpellé
00:56:29avec Jean-Louis Enmer,
00:56:31c'est son autoportrait
00:56:32paru en 2001,
00:56:34et là, je le cite,
00:56:34excusez-moi,
00:56:36pour l'expression,
00:56:37et le titre de son autoportrait,
00:56:38c'est
00:56:38Je suis une merde.
00:56:40Donc,
00:56:41c'est quand même incroyable,
00:56:42si vous voulez...
00:56:42Écrit par lui-même.
00:56:44Ah, mais dit par lui-même.
00:56:44Non, je n'invente rien.
00:56:46Alors,
00:56:46on est donc passé
00:56:48de Jean-Louis Orsin
00:56:49ou d'autres artistes
00:56:51des époques 50-60
00:56:54à effectivement
00:56:55ce genre d'artistes,
00:56:57ce genre,
00:56:58je me demande même
00:56:58si je peux les qualifier d'artistes,
00:57:00mais c'est comme ça
00:57:01qu'on avait eu,
00:57:01vous savez,
00:57:02rappelez-vous,
00:57:03l'espèce de phallus
00:57:05exposée,
00:57:06je ne sais plus,
00:57:07place...
00:57:08Oui, oui,
00:57:09place Vendôme.
00:57:11Voilà, place Vendôme,
00:57:12le vagin de la reine,
00:57:13à Versailles,
00:57:14à Liche Capour.
00:57:16Et ça,
00:57:16on le cite dans notre livre
00:57:17et on en est arrivé aussi.
00:57:18Et tout ça,
00:57:19ce qui est grave,
00:57:20c'est que c'est subventionné
00:57:21par le ministère de la Culture.
00:57:24Par nous,
00:57:24par nous.
00:57:25C'est subventionné par nous.
00:57:26Voilà.
00:57:27Et là,
00:57:29on se dit,
00:57:30on a raté une marche
00:57:31ou...
00:57:32Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:57:33Et d'ailleurs,
00:57:33dans notre livre,
00:57:34on parle aussi des WC,
00:57:35excusez-moi,
00:57:36de Marilène.
00:57:37Marilène,
00:57:38une artiste en Bourgogne
00:57:39qui se fait subventionnée
00:57:41par la FRAC.
00:57:42La FRAC,
00:57:42c'est le fonds régional
00:57:44pour les artistes.
00:57:45Alors,
00:57:45qu'est-ce qu'elle fait,
00:57:46cette chère Marilène ?
00:57:47Elle a fait une vidéo
00:57:48de son intérieur
00:57:50et elle s'est apesantie
00:57:51sur ses toilettes.
00:57:53Ah !
00:57:53Alors,
00:57:54en disant,
00:57:55vous voyez,
00:57:55la couche de rouge
00:57:55sur le rivet,
00:57:56là,
00:57:57en dessous.
00:57:58Et ça,
00:57:59c'est subventionné.
00:57:59Et ça,
00:58:00c'est subventionné
00:58:00par la FRAC.
00:58:01Et vous vous dites,
00:58:02non,
00:58:03et bien si.
00:58:04Alors,
00:58:04et tout cela,
00:58:07c'est quand même
00:58:08de la spéculation
00:58:09parce que ça vient aussi
00:58:11que nous,
00:58:12on l'a baptisé
00:58:12l'art contemporain.
00:58:14En fait,
00:58:15c'est pas de nous l'expression,
00:58:16c'est d'un humoriste,
00:58:17j'ai malheureusement
00:58:18zappé un peu son nom
00:58:19mais je crois qu'on l'a cité
00:58:21dans notre livre,
00:58:21de l'art contemporain.
00:58:22Mais c'est directement issu
00:58:24quand même
00:58:24de cette culture américaine
00:58:26qui,
00:58:27alors je n'ai rien
00:58:28contre une certaine culture américaine,
00:58:30le rock,
00:58:30le jazz,
00:58:31je trouve ça très bien
00:58:32et le blues,
00:58:32mais il y a beaucoup
00:58:34d'autres côtés
00:58:35de la culture américaine
00:58:36où je ne vais pas
00:58:37être spécifiquement
00:58:38en accord.
00:58:39Mais alors,
00:58:40l'autre janvier,
00:58:40est-ce qu'on va vous dire
00:58:41là-là,
00:58:42qu'est-ce qu'il est réactionnaire,
00:58:44qu'est-ce qu'il est ringard,
00:58:45qu'est-ce qu'il oublie
00:58:46l'avant-garde,
00:58:47c'est quoi ?
00:58:47Non,
00:58:48je crois qu'on ne peut pas
00:58:48généraliser
00:58:49parce que ce que vous citez,
00:58:51là je suis d'accord
00:58:52avec vous complètement,
00:58:53mais tant,
00:58:53il y a aussi des oeuvres
00:58:54tout à fait remarquables
00:58:55qui ne passent pas
00:58:57par les toilettes
00:58:57et les bidets.
00:58:58Mais je voudrais,
00:59:02dire ça,
00:59:03parce que vous dites
00:59:03que c'est un espèce
00:59:06de mondialisme général,
00:59:09de la marchandise généralisée
00:59:10qui n'a plus rien à voir
00:59:12avec les quelconques valeurs,
00:59:15etc.
00:59:16C'est la marchandise.
00:59:17C'est la spéculation
00:59:18sur quelque chose
00:59:20qui n'est pas de l'art.
00:59:22Enfin,
00:59:23j'ai du mal
00:59:24à appeler ça de l'art.
00:59:25Mais,
00:59:26vous savez,
00:59:26au-delà de ça,
00:59:28plus grave aussi,
00:59:29si vous le permettez,
00:59:30j'ai encore en mémoire
00:59:32Myriam Scham,
00:59:33une artiste,
00:59:35peintre suisse.
00:59:36Et ce qui m'a navré,
00:59:38c'est qu'elle est
00:59:38de ma génération.
00:59:39Je me suis dit,
00:59:40quand même,
00:59:40vous savez,
00:59:41qui a peint ce tableau
00:59:44qui a eu quand même,
00:59:46qui a provoqué
00:59:47un espèce de tollé,
00:59:48heureusement.
00:59:48Au musée de Tokyo.
00:59:50Voilà.
00:59:50Au palais de Tokyo.
00:59:52Et j'avais moi-même
00:59:53interpellé la directrice
00:59:55du palais de Tokyo.
00:59:56Je lui ai proposé
00:59:57la question par mail.
00:59:59J'avais dit,
00:59:59mais attendez,
01:00:00vous cautionnez
01:00:01d'exposer une oeuvre
01:00:02qui, quand même,
01:00:03ne devraient pas être exposée.
01:00:05Et elle m'avait fait,
01:00:06cette dame...
01:00:07Oui, il y avait des petits-enfants,
01:00:08un petit-enfant,
01:00:08on ne va pas décrire cela,
01:00:10mais c'était pour le moins...
01:00:12C'était pour le moins...
01:00:12C'était pour le moins...
01:00:13C'était pour la liberté d'expression.
01:00:15Oui, mais...
01:00:16C'était pour le moins...
01:00:16C'était pour le moins...
01:00:17Mais ça,
01:00:18est-ce que ce n'est pas...
01:00:20Je veux bien,
01:00:20est-ce que ce n'est pas
01:00:21les mauvais arbustes
01:00:23qui cachent la forêt ?
01:00:24Je voudrais revenir
01:00:24à cette forêt.
01:00:26C'est-à-dire que,
01:00:27qu'est-ce qui fait
01:00:27qu'au fond,
01:00:28ce que vous dites,
01:00:29d'ailleurs,
01:00:29ce que vous dites,
01:00:30et c'est pas seulement
01:00:31dans ce livre,
01:00:32dans les autres livres,
01:00:33vous dites, au fond,
01:00:35il y a eu une espèce
01:00:36de tentation d'imposition
01:00:39du mondialisme globalisé
01:00:40pour tout le monde.
01:00:42C'est ça.
01:00:43D'ailleurs,
01:00:43ce n'est pas seulement en France.
01:00:44Oui, oui.
01:00:45Mais on voit très bien
01:00:46qu'avec l'au de janvier,
01:00:47et ça devrait vous réjouir,
01:00:48que beaucoup de pays
01:00:49de l'Argentine
01:00:50à même une partie
01:00:52des États-Unis,
01:00:53on voit bien,
01:00:53regardez avec le WOC
01:00:54et les réactions
01:00:55sur le WOC, etc.,
01:00:56les gens, quand même,
01:00:57il y a un retour de balancier
01:00:59en tout cas un peu partout.
01:01:00Donc, il y a de quoi aussi
01:01:02se dire que ce n'est pas fini,
01:01:04que ce n'est pas mort.
01:01:05Ah ben non,
01:01:06de toute façon,
01:01:06je pense que rien n'est écrit.
01:01:09C'est-à-dire que le futur
01:01:10n'est pas écrit.
01:01:11C'est-à-dire que tout peut changer.
01:01:12Et c'est vrai que depuis
01:01:14que Donald Trump est au pouvoir,
01:01:16on peut ne pas être d'accord
01:01:18avec lui sur de multiples points.
01:01:20En revanche,
01:01:21force est de constater,
01:01:22et là,
01:01:23ça m'a réjoui,
01:01:24effectivement,
01:01:25qu'il a mis quand même
01:01:26un grand coup de pied
01:01:26dans le financement
01:01:28de l'USAID.
01:01:29Et les financements,
01:01:30lequel financement de l'USAID ?
01:01:31On s'est aperçu avec effroi
01:01:33que l'USAID finançait des ONG,
01:01:37soi-disant,
01:01:37mais des ONG
01:01:38qui étaient plutôt
01:01:39plus des ONG,
01:01:40enfin, etc.
01:01:40Effectivement,
01:01:42Donald Trump a mis un coup de pied
01:01:43et continue à mettre un coup de pied
01:01:45dans tout ce lobby
01:01:47outrancier woke et LGBTQ+.
01:01:51Et on voit bien
01:01:54que Donald Trump,
01:01:55il essaye de contrecarrer
01:01:57les plans,
01:01:57effectivement,
01:01:58du deep state américain
01:02:03qui est quand même tenu
01:02:04de l'autre côté
01:02:05par, malheureusement,
01:02:06tout un aéropage
01:02:08donné aux conservateurs
01:02:10qui ne...
01:02:10Et ce n'est pas facile,
01:02:11je ne voudrais pas être à sa place
01:02:13parce que,
01:02:13très honnêtement,
01:02:15les Etats-Unis,
01:02:16c'est quand même
01:02:16un pays de
01:02:17378 millions d'habitants,
01:02:19ce n'est pas rien,
01:02:20il y a à peu près
01:02:21100 millions de pauvres
01:02:22aujourd'hui aux Etats-Unis.
01:02:23Je pense que,
01:02:24peut-être,
01:02:25il y a des auditeurs
01:02:26qui pensent encore
01:02:27que les Etats-Unis,
01:02:28c'est le rêve.
01:02:29Le rêve,
01:02:30moi,
01:02:30j'y suis allé
01:02:31quelquefois aux Etats-Unis,
01:02:32je n'avais jamais vu
01:02:34autant de gens
01:02:35qui tombent sur le trottoir
01:02:36et aux Etats-Unis,
01:02:37aujourd'hui,
01:02:37il y a une grave crise.
01:02:37Oui,
01:02:37surtout avec l'histoire
01:02:38de la drogue,
01:02:39etc.
01:02:41On va en parler,
01:02:42mais surtout,
01:02:43moi,
01:02:43je voudrais,
01:02:44justement,
01:02:44qu'on parle après
01:02:45cette petite pause
01:02:46de l'Etat profond.
01:02:48Qu'est-ce que c'est
01:02:48que l'Etat profond ?
01:02:49Et je voudrais
01:02:49qu'on en parle en France.
01:02:51Non pas pour citer
01:02:52tel ou tel nom,
01:02:53enfin,
01:02:53on peut en citer,
01:02:53mais ce n'est pas le problème,
01:02:54c'est comment ça fonctionne.
01:02:56Parce que,
01:02:56notre problème à nous,
01:02:58il y a d'ailleurs
01:02:58comment on fait
01:03:00pour couper
01:03:01dans cet état profond
01:03:02si on peut
01:03:03et comment ?
01:03:04Puisque c'est aussi ça,
01:03:05l'abandon.
01:03:06On en parle tout de suite
01:03:07après cette petite pause.
01:03:09A tout de suite.
01:03:12Sud Radio,
01:03:13Bercov dans tous ses Etats.
01:03:16Un livre sulfureux
01:03:17écrit par deux Gaulois
01:03:18réfractaires.
01:03:19Eh oui,
01:03:20il y en a encore,
01:03:21il y en a encore.
01:03:22Pas mal de les entendre,
01:03:23donc Jean-Louis Amber
01:03:24et Claude Janvier,
01:03:25l'abandon français
01:03:26aux éditions
01:03:27Jean-Céril Godefroy.
01:03:28Je vous le recommande
01:03:29et le nouvel empire européen
01:03:31de Claude Janvier,
01:03:32ce que l'on vous cache,
01:03:32on va continuer à en parler,
01:03:34mais je voudrais citer
01:03:35votre dernier,
01:03:36le dernier paragraphe
01:03:37de votre dernier chapitre,
01:03:38quand même,
01:03:39il dit bien ce qu'il veut dire,
01:03:40écoutez bien.
01:03:41Dans cette France
01:03:42où maman peut s'appeler
01:03:43Gabriel Mohamed
01:03:45et où un couple homosexuel
01:03:46peut acheter à l'enfant
01:03:47en louant de ventre
01:03:49une femme,
01:03:50où des individus
01:03:51penchés sur leur nombril
01:03:52recherchent désesparément
01:03:54leur sexe,
01:03:55où les minorités
01:03:56sont érigées en exemple,
01:03:57tandis que les hétérosexuels
01:03:59qui roulent en voiture diesel
01:04:00et apprécient la bonne cuisine
01:04:02française traditionnelle
01:04:03deviennent presque
01:04:04des has-beens,
01:04:05vous n'avez plus
01:04:06de mode de vie
01:04:07mais un lifestyle
01:04:08au planning surbooké,
01:04:10vraiment very hard,
01:04:11un compte
01:04:12à la French Bank Postale,
01:04:14un autre sur Facebook,
01:04:16un autre sur WhatsApp,
01:04:17un autre sur Instagram
01:04:18ou X
01:04:19et just a drive
01:04:20pour le lunch,
01:04:21pause,
01:04:22ou pourquoi pas
01:04:23un moment veggie
01:04:24avec votre date,
01:04:26coup de food assuré.
01:04:28Non sans rire,
01:04:29vous êtes encore français.
01:04:30Mais alors vous imaginez,
01:04:32mais à fin de l'eau de janvier
01:04:32vous allez vous attirer,
01:04:33mais qu'est-ce que c'est
01:04:34que ce type ?
01:04:35Mais complètement
01:04:36has-been total,
01:04:37etc.
01:04:38Ça va pas.
01:04:39En un paragraphe,
01:04:40allez,
01:04:41vous démolissez tout le monde.
01:04:43Mais alors moi,
01:04:43il y a une phrase
01:04:44que je voudrais revenir,
01:04:45c'est le deep state justement.
01:04:46parce qu'on en parle beaucoup,
01:04:48du deep state,
01:04:49on l'entend,
01:04:50les gens...
01:04:50Pour vous c'est quoi ?
01:04:51Et pour parler de la France,
01:04:53mais ça existe évidemment ailleurs,
01:04:54un peu partout.
01:04:56Mais comment définir ce deep state
01:04:58qui a fait le pouvoir ?
01:05:00Le deep state,
01:05:01en fait,
01:05:01c'est ce qu'on ne voit pas.
01:05:03En réalité...
01:05:04C'est la partie immergée de l'iceberg.
01:05:06C'est la partie immergée de l'iceberg.
01:05:07C'est en général
01:05:08la haute fonction publique
01:05:10et la haute sphère du privé.
01:05:12Alors,
01:05:13ce qu'il faut comprendre,
01:05:14c'est qu'un état profond
01:05:15existe dans tous les pays.
01:05:16Je veux dire,
01:05:17je ne connais aucun pays
01:05:19où il n'y a pas d'état profond,
01:05:20où ça n'existe pas.
01:05:21En revanche,
01:05:22la grande différence,
01:05:23c'est,
01:05:24est-ce qu'un état profond
01:05:25va dans le sens
01:05:25du bien-être du peuple ?
01:05:27Il faut un état profond,
01:05:28mais lequel ?
01:05:29Voilà, lequel.
01:05:30Est-ce que c'est un état profond
01:05:32qui va aller contre
01:05:33les intérêts du peuple
01:05:34ou est-ce qu'on a un état profond
01:05:35qui va aller dans le sens
01:05:36de l'intérêt du bien-être
01:05:38du peuple
01:05:39ou des peuples,
01:05:41du bien commun ?
01:05:42Et force est de constater
01:05:44qu'en ce qui concerne
01:05:44la France,
01:05:45puisqu'on peut revenir
01:05:47à la France,
01:05:47l'état profond français
01:05:49va de moins en moins
01:05:51dans le sens
01:05:52du bien-être
01:05:52du peuple français.
01:05:55Et il y a une collusion
01:05:56de plus en plus
01:05:57entre la haute sphère publique
01:05:58et la haute sphère privée.
01:06:00Et d'ailleurs...
01:06:01On passe de l'un à l'autre,
01:06:02c'est les portes tournantes,
01:06:03c'est ça ?
01:06:03Oui, ils passent de l'un à l'autre.
01:06:04Et d'ailleurs,
01:06:05quand un haut fonctionnaire
01:06:06d'État passe dans
01:06:07la sphère du privé,
01:06:08ça s'appelle du pantouflage.
01:06:10Et quand un haut dignitaire
01:06:13du secteur privé
01:06:15passe dans la haute fonction publique,
01:06:17ça s'appelle du rétro-pantouflage.
01:06:18Mais on peut citer,
01:06:20je peux peut-être citer
01:06:21un exemple
01:06:21pour que nos amis internautes
01:06:24saisissent bien
01:06:25qu'est-ce que cela veut dire ?
01:06:27Par exemple,
01:06:28les sociétés d'autoroutes.
01:06:30On se rappelle Dominique de Villepin
01:06:32ayant bradé nos...
01:06:34ayant fait cadeau
01:06:35de nos sociétés autoroutières
01:06:37nationalisées à l'époque
01:06:38à des entreprises privées.
01:06:40Tout à fait, oui.
01:06:40Donc comme ça,
01:06:41chacun le sait,
01:06:42elles sont toujours privées.
01:06:44Oui, les autoroutes
01:06:45sont aujourd'hui privées.
01:06:46Toutes.
01:06:47Toutes.
01:06:47C'est un problème, oui.
01:06:48Et ce qui nous a étonnés
01:06:51avec mon ami Jean-Loup,
01:06:52c'est que par trois fois,
01:06:54ces sociétés privées
01:06:55ne pouvant soi-disant pas
01:06:57assurer les travaux de rénovation.
01:06:59Déjà, on se dit, tiens,
01:07:00c'est un peu étrange,
01:07:01vu quand même
01:07:02les millions d'euros
01:07:03qu'elles enganchent.
01:07:04Parce que quand même,
01:07:05bon, soyons clairs,
01:07:07et par trois fois,
01:07:08ces sociétés privées
01:07:09ont demandé des plans
01:07:10de relance à l'État.
01:07:11Le dernier en date...
01:07:12Financé par l'État,
01:07:13ça veut dire.
01:07:14Financé par l'État.
01:07:15Le dernier en date,
01:07:16d'ailleurs,
01:07:16n'est pas si ancien que ça,
01:07:18puisque ça date
01:07:18du gouvernement
01:07:20de Mme Elisabeth Borne.
01:07:22Ah oui, là.
01:07:23Oui, d'accord.
01:07:23Par trois fois,
01:07:24trois plans de relance acceptés,
01:07:25et c'est inadmissible.
01:07:28Et à combien ?
01:07:29Des milliards.
01:07:30Ah bah, c'est des milliards, là.
01:07:31J'ai pas les chiffres
01:07:32exacts en tête,
01:07:33mais c'est facilement trouvable
01:07:34sur Internet.
01:07:36Et là, il s'agit de milliards.
01:07:37Et donc,
01:07:38comment on peut accepter
01:07:40que des sociétés privées
01:07:41aient recours
01:07:42à un plan de financement
01:07:45de l'État,
01:07:47du service public,
01:07:48et qui, en fait,
01:07:49c'est nous qui payons.
01:07:50Alors, si vous voulez,
01:07:52c'est le double peine.
01:07:53Vous payez le péage
01:07:54quand vous passez
01:07:56à un péage,
01:07:58peu importe lequel,
01:07:59et en plus,
01:07:59une partie de votre argent
01:08:01sert à financer
01:08:02les travaux.
01:08:02Donc, il y a eu trois plans
01:08:03qui ont été acceptés
01:08:04et financés par l'État.
01:08:06Voilà.
01:08:06Donc, par nous.
01:08:07Ah oui.
01:08:08Donc, c'est un parfait exemple
01:08:09du pouvoir
01:08:10de l'État profond.
01:08:11Oui, oui.
01:08:11Vous voyez ?
01:08:13Et c'est quand même
01:08:15très étonnant.
01:08:18Enfin, moi,
01:08:18quand on a découvert ça,
01:08:21quand on a commencé
01:08:21à puiser un peu
01:08:22et aller jusqu'au bout
01:08:24de cette information,
01:08:27on s'est dit
01:08:27mais c'est pas possible.
01:08:29Eh bien, si, c'est possible.
01:08:30Voilà.
01:08:30Ça, c'est une collusion
01:08:31publique-privé
01:08:32qui ne devrait absolument pas
01:08:34avoir lieu
01:08:34et qui, malheureusement,
01:08:35a lieu.
01:08:36Et est-ce qu'il n'y a pas
01:08:37l'autre chose
01:08:38qu'on pourrait
01:08:38assez facilement faire ?
01:08:40Est-ce qu'il n'y a pas
01:08:41une loi qui précise
01:08:42que quand vous avez
01:08:43travaillé tant
01:08:43dans le service public,
01:08:44vous ne pouvez pas
01:08:45immédiatement passer
01:08:46dans le privé ?
01:08:47Non.
01:08:47On passe tout de suite.
01:08:48Il n'y a aucun problème.
01:08:51Apparemment pas.
01:08:52Et je ne parlerai pas
01:08:53de gens du ministère
01:08:53des Finances
01:08:54qui sont devenus
01:08:54avocats fiscalistes.
01:08:56Oui.
01:08:56Ça aussi.
01:08:57Je crois qu'on ne citera
01:08:59pas de nom,
01:09:00mais...
01:09:01Ah oui, oui,
01:09:02tout à fait.
01:09:02Oui, oui, tout à fait.
01:09:03Donc voilà.
01:09:04Et ça, ça ne colle pas.
01:09:06Ça ne colle pas
01:09:07avec une bonne gestion
01:09:09qu'un État profond
01:09:10devrait avoir
01:09:11envers le peuple de France.
01:09:14Et ça ne colle
01:09:15absolument pas.
01:09:15Alors, le problème,
01:09:17c'est qu'on a affaire
01:09:18aujourd'hui à une justice
01:09:19de plus en plus,
01:09:20je dirais,
01:09:21inexistante et déliquescente.
01:09:23Je ne dis pas
01:09:23que tous les magistrats
01:09:24sont en cause.
01:09:25Non, bien sûr.
01:09:26Mais il faut quand même
01:09:27constater qu'aujourd'hui,
01:09:30déjà, est-ce que
01:09:31l'État de droit
01:09:32aujourd'hui en France
01:09:32existe réellement ?
01:09:34On peut se poser la question
01:09:35parce que normalement,
01:09:36un État de droit,
01:09:37qu'est-ce que c'est ?
01:09:38C'est une indépendance
01:09:39des pouvoirs,
01:09:40une indépendance
01:09:41du législatif,
01:09:42une indépendance
01:09:43de l'exécutif
01:09:43et une indépendance
01:09:44du judiciaire.
01:09:45Aujourd'hui,
01:09:46est-ce que ces trois pouvoirs
01:09:47sont indépendants ?
01:09:48T'allais la question.
01:09:49Ne répondez pas
01:09:50tous à la fois.
01:09:51Voilà.
01:09:52Donc,
01:09:53on voit bien
01:09:54qu'il y a quand même
01:09:55quelque chose
01:09:55qui ne colle pas.
01:09:56Et en fait,
01:09:57si nous voulions en France
01:09:59rétablir un État de droit,
01:10:01il faudrait que la justice
01:10:02tout d'un coup
01:10:03redevienne réellement indépendante,
01:10:06que les magistrats
01:10:07puissent être rémunérés
01:10:09de façon conséquente,
01:10:11de façon à pouvoir
01:10:12exercer une justice
01:10:13je dirais intègre,
01:10:16le plus près
01:10:17d'une intégrité
01:10:18et d'une éthique.
01:10:20Voyez ce que je veux dire.
01:10:21Et Claude Janvier,
01:10:21vous savez très bien,
01:10:22le premier problème
01:10:23à régler,
01:10:24qui n'est pas simple,
01:10:24et encore une fois,
01:10:25effectivement,
01:10:26il ne s'agit pas de mettre
01:10:27où les juges,
01:10:27les avocats ou les magistrats
01:10:28en tout cas dans le même sac,
01:10:30mais il faudrait
01:10:31qu'une partie magistrats
01:10:32ne doivent pas
01:10:32leur carrière
01:10:33et leur avancement de carrière
01:10:34au ministère de la Justice
01:10:35et au gouvernement.
01:10:37Absolument.
01:10:37Je veux dire,
01:10:37à partir du moment
01:10:38où vous avez ça,
01:10:39quel qu'on soit,
01:10:39vous, moi, etc.,
01:10:41si on sait qu'on dépend
01:10:42de telle ou telle hiérarchie,
01:10:44bon, ben voilà,
01:10:45ça règle le problème.
01:10:46Et c'est tout à fait cela.
01:10:47Mais vous avez
01:10:48d'autres exemples,
01:10:49par exemple,
01:10:50d'autres exemples,
01:10:51vous avez parlé
01:10:51des autoroutes.
01:10:52Intéressant.
01:10:53Est-ce qu'il y a
01:10:53d'autres exemples,
01:10:54je ne sais pas,
01:10:54industriels ou autres,
01:10:55on voit un peu
01:10:56comment cet état profond
01:10:57fonctionne de façon...
01:11:00Parce que vous parlez
01:11:00dans votre livre,
01:11:01vous donnez
01:11:01beaucoup d'exemples,
01:11:03mais même,
01:11:05par exemple,
01:11:06quelque chose
01:11:06qui m'a frappé,
01:11:07c'est l'écologie,
01:11:09le poids de l'écologie
01:11:11dans la politique
01:11:12au nom...
01:11:13Regardez les ZFE,
01:11:14c'est ça.
01:11:14On a créé les ZFE
01:11:15au nom de la non-polition.
01:11:17Mais,
01:11:18qu'est-ce qui fait
01:11:20que nos, justement,
01:11:22nos young global leaders,
01:11:23pour ne parler que d'eux,
01:11:25comment se fait
01:11:25la hiérarchie
01:11:26des priorités
01:11:27et des préférences
01:11:28au nom de quoi ?
01:11:29On a l'impression
01:11:29que ce n'est pas du tout
01:11:30l'utilité,
01:11:31c'est l'idéologie,
01:11:32telle idéologie
01:11:33climatique ou autre.
01:11:35Je pense qu'il faut
01:11:37toujours chercher
01:11:37où va l'argent,
01:11:38à qui ça profite.
01:11:39En réalité,
01:11:40toutes les éoliennes
01:11:41qui sont installées
01:11:42en France,
01:11:43qu'elles soient terrestres
01:11:44ou malheureusement
01:11:44au large
01:11:45des côtes marines,
01:11:50à qui cela rapporte ?
01:11:51Cela rapporte
01:11:52à des sociétés
01:11:52qui les installent.
01:11:54Après,
01:11:54est-ce que c'est utile
01:11:55d'avoir aujourd'hui
01:11:56en France
01:11:57un parc éolien
01:11:58aussi conséquent ?
01:11:59La réponse est non,
01:12:00puisque de toute façon,
01:12:01nous avons une surproduction
01:12:02de courant.
01:12:03Aujourd'hui,
01:12:04ce qui n'a fait absolument
01:12:05pas baisser,
01:12:05d'ailleurs,
01:12:06les facteurs
01:12:07cités.
01:12:10Chose encore plus incroyable,
01:12:12c'est-à-dire,
01:12:13l'éolien,
01:12:14c'est une chose,
01:12:14mais je pense que
01:12:16pas beaucoup de gens
01:12:16sont vraiment au courant
01:12:17aujourd'hui qu'il y a
01:12:18à peu près 1500 usines
01:12:19de méthanisation en France.
01:12:221500 usines,
01:12:23oui.
01:12:23A peu près.
01:12:24Ces méthaniseurs,
01:12:25de plus en plus,
01:12:26là où il y a un problème,
01:12:27c'est que les agriculteurs
01:12:29sont incités
01:12:30à planter
01:12:32des céréales,
01:12:34mais qui ne seront pas
01:12:35consommables par l'homme,
01:12:36style colza,
01:12:37etc.,
01:12:38de façon à alimenter
01:12:39uniquement ces méthaniseurs
01:12:41pour produire du biogaz.
01:12:42Donc,
01:12:43vous voyez un peu...
01:12:46Les agriculteurs travaillent
01:12:48pour le biogaz.
01:12:49De plus en plus.
01:12:50Et c'est subventionné
01:12:51par l'État.
01:12:52Donc,
01:12:53déjà,
01:12:53on se dit,
01:12:54c'est quand même étrange.
01:12:55En plus,
01:12:56ces méthaniseurs
01:12:56produisent très peu
01:12:57de biogaz.
01:12:58En revanche,
01:12:59il y a à peu près
01:13:00entre 80%
01:13:01et 90%
01:13:02de rejets,
01:13:03de résidus
01:13:04qui pompeusement
01:13:05sont appelés
01:13:06digestables.
01:13:07Et ça sert à quoi,
01:13:08ces résidus ?
01:13:09Ce résidus ne sert à rien
01:13:10puisque ce sont
01:13:11les déchets
01:13:12générés
01:13:12par les usines
01:13:13de méthanisation,
01:13:14mais c'est bourré
01:13:15d'ammoniaque
01:13:15et c'est bourré
01:13:16de nitrate.
01:13:18Ce qui fait qu'après,
01:13:19c'est épendu dans les champs,
01:13:20ça fait mourir
01:13:20les verres de terre.
01:13:21Alors,
01:13:23on est dans une...
01:13:24on est dans une aberration
01:13:26quelque part.
01:13:27C'est-à-dire que...
01:13:28on nous vend
01:13:30des usines
01:13:32de méthanisation
01:13:33censées produire du biogaz.
01:13:34Moi,
01:13:34je vois des fois
01:13:35des bus
01:13:36qui fonctionnent,
01:13:36je fonctionne au biogaz.
01:13:38Mais d'un autre côté,
01:13:39ce biogaz
01:13:40est produit
01:13:40par des usines
01:13:41qui,
01:13:41avec leurs résidus,
01:13:42polluent encore plus
01:13:43et incitent
01:13:44des agriculteurs
01:13:46à ne plus produire
01:13:47des plantes nourricières
01:13:48mais à produire des plantes
01:13:49qui vont aller
01:13:49juste alimenter
01:13:50les usines
01:13:51de méthanisation.
01:13:52Donc,
01:13:52on marche sur la tête.
01:13:55Et alors que nous avons
01:13:56un parc quand même
01:13:57de centrales nucléaires
01:13:58en France
01:13:58qui produisent du courant
01:13:59suffisamment,
01:14:00donc pourquoi,
01:14:02tout d'un coup,
01:14:03s'ingénier
01:14:04à vouloir absolument
01:14:05nous bombarder,
01:14:07entre guillemets,
01:14:08d'énergie,
01:14:10soi-disant,
01:14:10renouvelable ?
01:14:12C'est comme
01:14:13je me suis promené
01:14:14en France
01:14:15il n'y a pas si longtemps,
01:14:16tout d'un coup,
01:14:17l'autoroute
01:14:18entre Paris-Lyon,
01:14:19tout d'un coup,
01:14:19j'ai vu des champs
01:14:20entiers
01:14:21de panneaux solaires.
01:14:22Je me dis,
01:14:22mais il y a eu
01:14:23une déforestation.
01:14:24C'est-à-dire,
01:14:24ils ont coupé les arbres
01:14:25pour établir
01:14:28un champ de panneaux solaires.
01:14:30Il faudrait m'expliquer.
01:14:31Il faudrait m'expliquer.
01:14:33Alors,
01:14:33on peut être contre le nucléaire,
01:14:34on peut me dire,
01:14:35oui, mais attendez,
01:14:36vous êtes gentils,
01:14:37janvier,
01:14:38mais,
01:14:38l'autre janvier,
01:14:39vous êtes gentils,
01:14:39mais les usines,
01:14:42enfin,
01:14:42les centrales nucléaires,
01:14:44ça peut être fait.
01:14:45Il y a des résidus.
01:14:46Oui, plus maintenant,
01:14:47puisque maintenant,
01:14:48normalement,
01:14:49tout le problème
01:14:49des résidus radioactifs
01:14:51a été plus ou moins réglé.
01:14:54Sont réglés
01:14:54avec la nouvelle génération
01:14:56de centrales nucléaires.
01:14:58C'était vrai.
01:14:59Ce problème
01:14:59des résidus radioactifs
01:15:00était vrai
01:15:01il y a à peu près
01:15:0230 ou 40 ans.
01:15:03Ce n'est plus vrai aujourd'hui.
01:15:04Donc,
01:15:05pourquoi
01:15:05les écologistes
01:15:07ne vont pas
01:15:08dans ce sens-là
01:15:09de rester
01:15:10et de pousser
01:15:11pour produire
01:15:12une énergie nucléaire
01:15:13propre ?
01:15:14C'est faisable aujourd'hui
01:15:15avec les moyens techniques.
01:15:16Ils ne le font pas.
01:15:17Donc,
01:15:17il faut toujours chercher
01:15:18où va l'argent,
01:15:19à qui ça profite.
01:15:20C'est toujours le même.
01:15:21Follow the money.
01:15:22C'est intéressant
01:15:22parce que
01:15:23l'Allemagne
01:15:25qui a fermé
01:15:26sa dernière centrale nucléaire
01:15:28nous inonde
01:15:29des centrales à charbon
01:15:30qui,
01:15:31comme chacun sait,
01:15:32passent quand même
01:15:32la frontière,
01:15:33hélas.
01:15:33Oui,
01:15:34ce n'est pas comme
01:15:34je ne sais plus
01:15:35qui l'avait déclaré
01:15:36de Chernobyl.
01:15:37Rassurez-vous,
01:15:37les radiations
01:15:38vont se stopper
01:15:39à la frontière.
01:15:39Ce que vous dites
01:15:40un peu,
01:15:41et on revient à ça,
01:15:42c'est qu'il y a quand même
01:15:42au-delà de la France
01:15:44ou l'Amérique et autres,
01:15:45il y a quand même
01:15:46une absurdité hallucinante
01:15:47qui ne peut se compendre
01:15:49par le conflit d'intérêts.
01:15:50c'est l'argent.
01:15:52Ce n'est malheureusement
01:15:53que ça.
01:15:54C'est la cupidité.
01:15:55Et moi,
01:15:55ce qui me désole,
01:15:56c'est que la cupidité
01:15:57mène le monde,
01:15:57en fait.
01:15:58On se rend compte
01:15:58qu'au détriment
01:16:00de la santé
01:16:01de tout un chacun,
01:16:03on arrive
01:16:04à des plans
01:16:06qui ne vont pas du tout
01:16:08dans le sens
01:16:08d'améliorer
01:16:09quoi que ce soit
01:16:10au niveau
01:16:10de la société
01:16:12et des peuples.
01:16:13Mais,
01:16:13vous voyez,
01:16:14on nous a vendu l'Europe.
01:16:15On nous a vendu l'Europe.
01:16:16Alors,
01:16:16ce n'est pas en soi
01:16:17que je trouve
01:16:17que la coopération
01:16:18avec les pays européens
01:16:19est une mauvaise chose.
01:16:20Au contraire,
01:16:20c'est très bien
01:16:21de coopérer
01:16:22avec ses voisins.
01:16:23Mais là où ça ne va plus,
01:16:24c'est quand cette coopération
01:16:26n'en est plus une.
01:16:27C'est-à-dire qu'elle a été
01:16:28noyautée
01:16:29par de la spéculation.
01:16:31Et on voit bien
01:16:32qu'aujourd'hui,
01:16:33Bruxelles,
01:16:33en tant que capitale politique,
01:16:35est tout à fait
01:16:35sous le joug étatsunien
01:16:37et sous le joug
01:16:38de cette oligarchie
01:16:39financière.
01:16:40On va en parler justement
01:16:42du nouvel empire européen
01:16:43après cette petite pause
01:16:45avec vous,
01:16:46Claude Janvier.
01:16:47Ce qu'on vous cache
01:16:48et c'est très intéressant
01:16:48cet obuscule.
01:16:50Ces états.
01:16:52Le nouvel empire européen.
01:16:54Je voudrais pour cette fin
01:16:55d'émission
01:16:56que l'on parle
01:16:57de ce court texte
01:16:59mais très dense
01:17:00de Claude Janvier.
01:17:01Ce qu'on vous cache
01:17:02et je rappelle encore une fois
01:17:04la couverture,
01:17:04vous voyez,
01:17:05c'est pas...
01:17:06Ah, je ne sais pas,
01:17:07ça ne va pas plaire
01:17:08aux soldats von der Leyen.
01:17:09Ça, c'est le moins
01:17:10que l'on puisse dire.
01:17:12Alors,
01:17:13qu'est-ce que vous avez voulu dire
01:17:15dans ce...
01:17:16C'était pour montrer
01:17:17montrer, désigner quoi,
01:17:20Claude Janvier ?
01:17:20C'est montrer
01:17:21ce vers quoi
01:17:24ils veulent,
01:17:25et quand je dis ils,
01:17:26c'est-à-dire
01:17:27M. Emmanuel Macron,
01:17:28M. Kerstarmer,
01:17:30M. Frédéric Schmerz,
01:17:32Mme Ursula von der Leyen
01:17:33et récemment
01:17:34le petit dernier
01:17:35Donald Tusk,
01:17:37le polonais,
01:17:39vers ce sur quoi
01:17:40ils veulent nous emmener,
01:17:41c'est-à-dire
01:17:41de plus en plus
01:17:42vers un État fédéral européen,
01:17:44c'est-à-dire
01:17:45un espèce
01:17:46de mélange
01:17:48donc de tous
01:17:48les pays
01:17:49avec une...
01:17:51ayant de plus en plus
01:17:52une consistance
01:17:53diluée,
01:17:54mais avec un budget
01:17:55pharaonique
01:17:56d'armement,
01:17:58puisque quand même
01:17:59Ursula von der Leyen
01:18:00avait quand même
01:18:01déclaré
01:18:02800 milliards
01:18:03donc de budget
01:18:04pour réarmer
01:18:06l'Europe.
01:18:08Et ce qui est intéressant,
01:18:10c'est que j'essaye
01:18:11de tenir une chronologie
01:18:12de tout ce qui se passe
01:18:12au niveau européen.
01:18:14Et par exemple,
01:18:16ce que j'ai relaté
01:18:16très vite
01:18:17dans mon fascicule,
01:18:18c'est le 20 mars 2025
01:18:22qu'il y a eu la création
01:18:22de Safe Security
01:18:24Action for Europe.
01:18:26Et d'Ixit,
01:18:27les dirigeants européens,
01:18:29cette espèce
01:18:29de groupement
01:18:30va dans le sens
01:18:32de l'innovation militaire,
01:18:34donc d'engranger
01:18:34de plus en plus
01:18:35des fonds
01:18:36pour réarmer l'Europe,
01:18:37etc.
01:18:37Ah oui,
01:18:38c'est vraiment militaire,
01:18:39c'est l'armement,
01:18:39c'est la défense.
01:18:40C'est vraiment que ça.
01:18:41D'accord.
01:18:42Et le 30 mai,
01:18:43donc ça vient récemment,
01:18:45il y a eu une création...
01:18:46Le 30 mai dernier,
01:18:47il y a 3 semaines,
01:18:48même pas 15 jours.
01:18:49Oui, c'est ça.
01:18:50Il y a la création
01:18:51d'une banque
01:18:52de défense européenne,
01:18:54tenez-vous bien,
01:18:55créée et initiée
01:18:56par le Royaume-Uni,
01:18:57qui ne fait plus
01:18:58partie de l'Europe,
01:18:59comme on sait normalement.
01:19:00A une banque européenne
01:19:01de défense.
01:19:02Banque européenne
01:19:03de défense,
01:19:04créée par le Royaume-Uni,
01:19:05auquel tous les pays
01:19:06l'eux ont adhéré,
01:19:08bien évidemment,
01:19:08au capital quand même
01:19:10initial de départ
01:19:10de 100 milliards
01:19:11de livres sterling.
01:19:13Quand même.
01:19:14Pas mal.
01:19:14Il n'est quand même
01:19:15pas rien.
01:19:16Donc en réalité,
01:19:18ils veulent nous emmener
01:19:19vers cet État fédéral
01:19:21où malheureusement
01:19:22un maximum d'argent
01:19:23va aller pour la défense
01:19:25et l'armement,
01:19:25mais on se demande bien
01:19:26contre qui,
01:19:27s'armer pour défendre
01:19:28contre qui ?
01:19:30Contre la Russie bien sûr.
01:19:31Oui, contre la Russie,
01:19:32mais de toute façon,
01:19:33on ne sera pas de taille
01:19:34de lutter contre la Russie
01:19:35si vraiment la Russie
01:19:36voulait.
01:19:37Je pense qu'on n'est
01:19:38de toute façon pas de taille.
01:19:40Mais le problème,
01:19:40c'est qu'il n'y a toujours
01:19:41pas un seul euro
01:19:42pour aller rehausser
01:19:43notre système de santé publique
01:19:45qui malheureusement
01:19:46part à volo.
01:19:47C'est dramatique.
01:19:49Il n'y a toujours pas
01:19:49un euro pour augmenter
01:19:51nos retraites
01:19:51et toujours pas un euro
01:19:52pour augmenter en France
01:19:53le salaire moyen.
01:19:56Mais en revanche,
01:19:57moi ce qui m'étonne
01:19:58et ce que j'ai voulu montrer aussi
01:20:00avec ce manuel,
01:20:01c'est que cette idéologie nazie
01:20:04que l'on croyait,
01:20:05moi quand j'étais gamin,
01:20:06on m'a toujours enseigné,
01:20:07elle a disparu en 1945.
01:20:10Je trouvais ça très bien.
01:20:12Et en réalité,
01:20:13malheureusement,
01:20:13force est de constater
01:20:14que depuis 1945,
01:20:15cette idéologie nazie
01:20:16que l'on croyait disparue
01:20:19n'a jamais disparu.
01:20:21Elle a même été protégée,
01:20:23elle a même été
01:20:23consciencieusement,
01:20:25même presque,
01:20:26je dirais cultivée
01:20:27par certains.
01:20:29Jusqu'à la retrouver
01:20:30en Ukraine aujourd'hui,
01:20:31et c'est quand même
01:20:31pas une vue de l'esprit,
01:20:33quand on regarde
01:20:34des photos
01:20:35des bataillons Azov
01:20:36ou des bataillons
01:20:37Bravi-Sector,
01:20:38on se rend bien compte
01:20:39qu'il y a quelque chose
01:20:40qui ne colle pas.
01:20:40C'est vrai,
01:20:41mais Claude Jervier,
01:20:41on va vous dire,
01:20:42attendez,
01:20:42est-ce que vous n'amalgamez pas,
01:20:44est-ce qu'on peut vous dire
01:20:45que Zelensky,
01:20:46souverainement Zelensky,
01:20:47ce ne sont pas des nazis,
01:20:48ils n'ont pas cette idéologie-là ?
01:20:50Même s'il y a effectivement
01:20:52Bandera et Azov
01:20:53qui posent problème.
01:20:54Bandera,
01:20:55vous avez raison
01:20:56de le souligner,
01:20:56il y a quand même
01:20:57toujours le héros
01:20:58national ukrainien,
01:20:59c'est Stéphane Bandera,
01:21:00il a toujours sa rue
01:21:01à Kiev,
01:21:01il a toujours sa statue,
01:21:03pour rappeler
01:21:03qui était Stéphane Bandera,
01:21:05c'est quand même
01:21:05quelqu'un qui collabora
01:21:06avec le 3ème Reich,
01:21:07qui a tué des Juifs,
01:21:08qui a exterminé
01:21:10aussi d'autres personnes.
01:21:12Donc,
01:21:12on se dit,
01:21:13mais pourquoi
01:21:14cette idéologie nazie
01:21:16est toujours...
01:21:17Et moi,
01:21:17ce qui m'épate,
01:21:19c'est que personne
01:21:19n'en parle.
01:21:21Que cette idéologie
01:21:22néo-nazie
01:21:22a perduré
01:21:23depuis 1945.
01:21:24Mais ce qui m'épate
01:21:24encore plus
01:21:25de ce que vous dites,
01:21:25parce que ça a été voté,
01:21:27cette banque de défense,
01:21:28etc.,
01:21:28c'est en action.
01:21:30C'est ça.
01:21:31C'est en action.
01:21:32Déjà,
01:21:32très peu de gens
01:21:33en parlent,
01:21:33on ne sait pas,
01:21:35cette banque de défense
01:21:36que vous avez dit
01:21:36il y a 3 semaines,
01:21:37qui en a parlé ?
01:21:38Qui en a parlé ?
01:21:40Très peu de gens,
01:21:41effectivement,
01:21:41parce que vous savez,
01:21:42le problème des informations,
01:21:44c'est que les informations,
01:21:45ça sont piles.
01:21:47Vous connaissez ça
01:21:48encore mieux que moi,
01:21:49puisque vous êtes
01:21:50plus au cœur
01:21:50encore de l'actualité
01:21:52que moi,
01:21:52et il est vrai
01:21:53qu'au bout d'un moment,
01:21:54il y a tellement
01:21:54d'informations
01:21:55et tellement d'actualités
01:21:56que malheureusement,
01:21:57il y a des choses
01:21:58qui passent inappliquées.
01:21:59Donc,
01:21:59si je veux résumer
01:22:00et conclure
01:22:00ce que vous dites,
01:22:02c'est que l'Europe
01:22:02actuellement travaille
01:22:03beaucoup plus
01:22:04à la défense
01:22:04et aux militaires
01:22:05qu'à ses propres
01:22:08infrastructures,
01:22:09qu'elles soient économiques,
01:22:10santé et autres.
01:22:12C'est ça ?
01:22:13C'est un grand malheur.
01:22:13Vous savez,
01:22:14on nous a dit
01:22:15en Europe,
01:22:16on fait l'Europe
01:22:17et vous verrez,
01:22:18il y aura moins de pauvres.
01:22:19Je rappelle un chiffre
01:22:20très vite
01:22:20qui est vérifiable
01:22:21sur Internet.
01:22:231996,
01:22:24en Europe,
01:22:2426 millions de pauvres
01:22:25à peu près.
01:22:26Aujourd'hui,
01:22:272025,
01:22:28on en est à plus
01:22:28de 120 millions de pauvres
01:22:29en Europe occidentale.
01:22:30Donc,
01:22:31on nous a vendu
01:22:32une Europe de la paix
01:22:33avec moins de paupérisation
01:22:35et force est de constater
01:22:36que malheureusement,
01:22:37nous n'y sommes pas.
01:22:38Merci,
01:22:39Claude Janvier.
01:22:40Le nouvel empire européen
01:22:41à lire
01:22:42et puis l'abandon français,
01:22:44tout ça est à lire.
01:22:45Et oui,
01:22:45les lanceurs d'alerte,
01:22:46on en a besoin
01:22:47même s'ils font cassandre.
01:22:49Merci à vous.
Recommandations
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À suivre
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