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NewsTranscription
00:00Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30Nous sommes en guerre, a dit notre président favori, bien-aimé, le seul rire rouge de notre cœur Emmanuel Macron, nous sommes en guerre, il l'avait dit il y a 5 ans, et apparemment ça continue, on l'a dit, à bas bruit, à haut bruit, en soft, en hard, et hélas avec des morts.
01:00Et aussi avec un certain nombre de pollutions qui se cachent sous le masque bienfaisant de la dépollution. On va en parler, les éoliennes, ces intermittents du spectacle, il paraît que ça va sauver la planète.
01:16En attendant, ça fait quand même quelques troubles, j'allais dire quelques ravages, dans plusieurs régions de France, et on va en parler, on va en parler, parce que ça se passe dans le Champenois.
01:26Et voilà, il y a des gens qui ne sont pas tout à fait d'accord avec un certain nombre d'installations.
01:32Et puis, et puis, on va parler aussi, effectivement, de la tradition. De la tradition, c'est quoi ?
01:38Eh bien, le guide gaulois. Vous allez me dire, c'est quoi le guide gaulois ? Non, non, non, non, ce n'est pas l'iténaire d'Astérix, c'est quelqu'un qui a répertorié toutes les fêtes traditionnelles de France et de Navarre.
01:48Et vous savez qu'en ce moment, on a envie que ça disparaisse. Oui, certains ont envie que tout ce qui est français, gaulois, tout ça, non, non, ça doit disparaître,
01:56parce que ça doit se fondre dans la globalisation de notre petite planète.
02:01Eh bien, écoutez, il y en a qui ne sont pas d'accord. Et quand on voit certaines fêtes et quand on les assiste, on est assez d'accord avec eux.
02:07Et puis, on va parler, évidemment, d'un certain nombre de perles, de huées, bravo, François Bégaudot.
02:13On va parler de ce qui se passe avec la liberté d'expression entre Charlie Hebdo et la furia.
02:19On va parler aussi du bon sens de Mourad Boudjellal qui atomise un syndicaliste de Sudrail.
02:24Et puis, à 13h, la culture dans tous les états et avec Célène Lonzo, nous allons recevoir Pierre Réov et Stéphane Simon
02:34qui parlent de tout ce qui se passe, effectivement, au Proche-Orient, Gaza, Palestine, Israël, le 7 octobre 2023 et ses conséquences.
02:42Restez avec nous, accrochez et attachez vos ceintures, ça va être très, très, très bardant.
02:49Ici Sud Radio.
02:51Les Français parlent au français.
02:57Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:00Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:03Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:05Et qui aime les éoliennes ? Oui, il y en a un certain nombre, effectivement, nous ne prenons pas parti ici.
03:12Nous disons simplement qu'il y a un problème et depuis le temps qu'on en parle, notamment avec Fabien Bouglet et puis beaucoup d'autres.
03:19Et puis là, il y a quelque part en Champagne des habitants, des associations qui luttent contre l'implantation d'éoliennes dans leur commune.
03:26Pourquoi ? N'aime-t-il pas le grand vent de l'ouest ? N'aime-t-il pas, effectivement, autant l'emporte le vent ou le haut de le vent ? Pas vraiment.
03:34Eh bien, on va en parler avec eux.
03:36Les bons vivants, oui, les bons vivants. Écoutez, nous, évidemment, qui n'aime pas les bons vivants, qui n'est pas pour la vie.
04:00Eh bien, on va parler de ce qui se passe actuellement du côté du collectif Environnement Champenoir.
04:08Et on va parler, on va commencer à parler, il y en a trois, Marc Collard, Stéphane Dubois, Xavier Lechimi.
04:14Bonjour à vous.
04:15Bonjour.
04:15Alors, Marc Collard, vous êtes agriculteur, vous êtes un jeune agriculteur et vous êtes président de l'association Non aux éoliennes à Courtuau.
04:23Pourquoi Non aux éoliennes ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:26Parce que j'ai appris il y a quelques mois qu'un projet éolien allait être accepté proche de la commune.
04:34Courtuau, rappelez-nous, oui, Courtuau, exactement.
04:36Courtuau, donc, ça se situe dans l'Aube, dans l'Aube de Nogent-sur-Seine, limite Seine-et-Marne.
04:41D'accord.
04:41Et du coup, c'était un projet qui a été très peu médiatisé par les élus.
04:49Projet de combien d'éoliennes ?
04:50De 7 éoliennes.
04:517 éoliennes.
04:52De 7 éoliennes à proximité des habitations, donc à 7-8 ans.
04:55Approchez-moi du micro.
04:567-800 mètres des habitations, donc ça reste quand même très proche.
05:01Et puis, 7 éoliennes d'un coup, alors qu'on en a déjà, on en voit déjà au loin et sont déjà présentes dans le paysage.
05:06Et tout près des, enfin, pas très loin des maisons.
05:09Voilà, c'est ça, très près des maisons.
05:11D'accord.
05:11Et en faisant un peu le tour des habitants pour aussi comprendre si les gens aussi étaient informés,
05:16souvent, c'est les personnes les plus proches du projet qui ne sont pas informées et qui prennent ça un peu...
05:23Projet qui existe depuis quand, d'après ce projet ?
05:25Projet qui a été lancé en 2014.
05:27D'accord.
05:27Donc, on voit un peu des affiches quelques fois, mais quand on discute avec les gens,
05:33ils pensent que depuis ce temps-là, en fait, le projet a été abandonné.
05:36Sauf qu'en fait, il est bien en cours et c'est en cours un peu d'analyse de l'environnement.
05:41Et c'est prévu pour quand, en principe ? Enfin, l'installation de ces éoliennes ?
05:44L'installation, ce serait prévu si, du coup, tout se déroule dans leurs intérêts d'ici 3 ou 4 ans.
05:51D'accord. Alors, vous avez contacté, effectivement, vous, vous avez pris conscience avec un certain nombre de gens.
05:56Et vous, vous n'êtes pas... Pourquoi vous êtes contre ?
05:59Alors, moi, je suis contre parce que, déjà, en tant qu'agriculteur, on essaye de nourrir un maximum la planète,
06:04vu que ça a aussi la problématique.
06:05Et, du coup, on essaye de préserver nos surfaces pour produire un grand nombre,
06:11puisque c'est ça aussi ce que les personnes veulent.
06:13Et, du coup, réduire aussi cette surface-là pour produire de l'énergie,
06:17qui, à mon sens, n'est pas forcément si verte qu'on peut le penser,
06:21c'est un petit peu une erreur, quoi.
06:23Alors, vous avez contacté, donc, effectivement, le collectif Environnement Champenois,
06:27qui est évidemment près de chez vous.
06:29Le collectif Environnement Champenois, vous êtes président Stéphane Dubois, c'est ça ?
06:34Absolument.
06:35Vous êtes consultant informatique.
06:37Vous regroupez, si j'ai bien compris, 20 associations de protection de l'environnement.
06:42Tout à fait. Aujourd'hui, on rassemble 20 associations, donc, de la Marne et de l'Aube,
06:47des associations de protection de l'environnement,
06:49qui ont, effectivement, un regard critique sur cette industrialisation qu'on constate sur notre territoire.
06:55Et donc, on vient aider à informer le plus honnêtement possible,
06:58le plus exhaustivement possible, les habitants,
07:01sur le sujet des énergies renouvelables intermittentes, en particulier éoliens et photovoltaïques,
07:06qui, dans notre secteur, Xavier vous en parlera aussi,
07:09c'est absolument anarchique,
07:11et même, on pourrait dire, outrancier,
07:13à tel point des densités d'éoliennes.
07:15Là, je vous ai fait transmettre une carte,
07:17dans un rayon de 30 kilomètres,
07:18il y a près de 600 éoliennes,
07:20c'est-à-dire qu'on a des paysages...
07:21600 éoliennes dans un rayon de 30 kilomètres.
07:24Avec encore des éoliennes en instruction,
07:26c'est-à-dire des futurs projets qui sont en place d'être construits.
07:30Faites un tour dans cette plaine,
07:32et puis, on a la Somme,
07:33les Hauts-de-France aussi sont ravagés.
07:35Aujourd'hui, ça va être tous les littoraux,
07:37donc nous, on est très sensibles à notre cadre de vie,
07:40ce bien commun,
07:41qu'on essaie de préserver à tout prix,
07:43parce que les gens qui viennent à la campagne,
07:44je pense que c'est en particulier pour la quiétude,
07:48les paysages,
07:49et aujourd'hui, on a des secteurs véritablement ravagés.
07:52Alors, justement, ces secteurs ravagés,
07:54on va en parler.
07:56Xavier Lechimi, vous êtes...
07:57Bonjour, vous êtes ancien chef d'entreprise,
07:59vous êtes porte-parole du collectif
08:00et de l'association Don Quichotte,
08:03pas par hasard, les Moulins à Vent,
08:05on connaît ça depuis sa rentesse.
08:08Et dites-moi, alors, pourquoi...
08:09Alors, je vous entends, mais, au fond,
08:12si je suis, vous dites,
08:13mais qu'est-ce que vous reprochez aux éoliennes ?
08:15Je dis ça à tous les gens qui disent,
08:17oui, mais écoutez, c'est pas possible,
08:18les éoliennes, ça ne va pas.
08:19Bon, effectivement, ça tue des oiseaux, etc.
08:23Mais on vous dit, mais attendez,
08:25au moins, ça fonde électricité,
08:27au moins, ce n'est pas polluant, etc.
08:30Qu'est-ce que vous dites à tous les gens
08:32qui disent, mais attendez, les éoliennes,
08:34c'est quand même très bien ?
08:35Alors déjà, ce serait très dur
08:36pour vous expliquer tout ça.
08:38Vous avez des scientifiques qui vous l'expliquent,
08:40il y a eu des commissions d'enquête.
08:41Vous recevez M. Boulay régulièrement.
08:44Maintenant, pour notre parti, à nous,
08:47c'est vraiment, ce qui est spécifique,
08:50c'est l'atteinte sur les paysages,
08:51dans un premier lieu.
08:53Et aujourd'hui, quand vous avez des touristes
08:54qui viennent en Champagne
08:55et qui commencent à dire,
08:57c'est beau les paysages champenois,
08:59mais c'est dommage les éoliennes,
09:01il faut commencer à se poser des questions.
09:03Quand vous avez un rapport de l'UNESCO
09:05qui est accablant,
09:06et en particulier sur la région du Cézannet,
09:09il faut peut-être ouvrir les yeux
09:11et prendre des dispositions
09:13pour que ce massacre s'arrête.
09:15Mais alors, justement,
09:16que ce massacre s'arrête,
09:17vous dites donc,
09:18massacre environnemental,
09:19c'est vrai qu'on ne peut pas dire
09:21que les paysages d'éoliennes,
09:22ça je dois dire,
09:24sont vraiment à porte,
09:26ce n'est pas Cézannes
09:26qui perdraient des éoliennes
09:28ou le grand peintre qui ont fait...
09:30Bon, mais quand on vous dit,
09:32en coup, je reviens là-dessus,
09:33mais même en parlant du Champenois,
09:34en parlant du Courtu,
09:36ou en parlant de tout ça,
09:37vous dites, oui d'accord,
09:38mais écoutez, ça va vous apporter
09:39électricitable au marché,
09:41et que c'est bien pour l'économie,
09:44et que c'est bien pour l'économie,
09:46même des gens, des paysans,
09:48des citoyens qui vivent là.
09:51Vous leur dites quoi ?
09:52Déjà, quand vous regardez
09:53la hausse des factures d'électricité,
09:55vous pouvez voir que ce n'est pas forcément
09:57une énergie qui est peu coûteuse,
09:59ou comme on nous l'a vendu à l'époque,
10:01l'énergie du vent et du soleil,
10:02qui était soi-disant une énergie gratuite.
10:04Aujourd'hui, on commence à se rendre compte
10:05des coûts qui sont plus qu'astronomiques,
10:09et on en voit les conséquences.
10:12Les fermetures des commerces, etc.
10:14Alors justement, Marc Collard,
10:17vous avez parlé, vous dites,
10:18oui, nous on est là pour nourrir aussi
10:19les gens,
10:20et ça diminue le territoire,
10:25ça diminue en face du territoire.
10:26Mais est-ce que vous,
10:28très sincèrement,
10:29dans votre village,
10:30et un peu partout,
10:31est-ce que les gens ne vous disent pas,
10:32écoutez, bon, c'est bien gentil,
10:33tout ça, on comprend,
10:35oui, on ne dit pas que c'est très très beau,
10:37mais en même temps, regardez,
10:38on nous donne beaucoup d'argent
10:40pour, effectivement,
10:42pour installer,
10:44ça nourrit la commune,
10:46ça apporte,
10:47les compagnies nous subventionnent,
10:51ou en tout cas nous nourrissent,
10:53entre guillemets.
10:54Et les gens autour de vous,
10:56est-ce qu'ils sont conscients de ça ?
10:58Ils vous disent quoi ?
10:59Autour de moi,
11:00ils me disent surtout qu'en fait,
11:03ils restent quand même un avis négatif
11:04sur ce projet-là,
11:05parce qu'ils estiment que,
11:07bon,
11:07il n'y a pas de plus-value non plus
11:08trop pour la région,
11:10à part les subventions données
11:11pour la commune,
11:13et pour les propriétaires fonciers,
11:15mais en soi,
11:15il n'y a pas de création d'emplois,
11:17puisque les éoliennes viennent de l'étranger,
11:20de Chine surtout,
11:21donc porteur projet,
11:22dans ce cas précis,
11:24les Alsaciens,
11:25donc il n'y a pas non plus trop
11:26de valeur pour le territoire,
11:28et puis,
11:29c'est surtout aussi
11:30la problématique environnementale
11:32et aussi la problématique de santé,
11:34puisque voilà,
11:35selon la sensibilité des personnes,
11:36il y a aussi,
11:37il y a certains qui peuvent avoir
11:38des problèmes avec la proximité des éoliennes.
11:41Alors justement,
11:42Stéphane Dubois,
11:43vous a regroupé
11:44une vingtaine d'associations,
11:46c'est quoi vous,
11:47quand on vous dit
11:47oui d'accord,
11:48mais écoutez,
11:48économiquement c'est intéressant,
11:51on vous dit aussi,
11:52effectivement,
11:53les personnes ne parlent
11:56de l'intermittence du spectacle,
11:58parce que quand il n'y a pas de vent,
11:59qu'est-ce qu'on fait ?
12:00Et quand il n'y a pas de soleil,
12:01qu'est-ce qu'on fait ?
12:02Qu'est-ce qu'on dit autour de vous ?
12:05Est-ce que vous arrivez
12:06à convaincre les gens
12:07et comment ça se passe ?
12:08Aujourd'hui,
12:09on a pu le constater,
12:10vous recevez,
12:10comme vous disiez régulièrement,
12:11Fabien Bouglet,
12:12et aujourd'hui,
12:13c'est de notoriété quand même,
12:15il y a eu une prise de conscience
12:16sur ces dernières années,
12:18sur ces énergies renouvelables,
12:20intermittentes,
12:20qui posent un gros problème
12:21sur notre réseau électrique,
12:22qui nous coûte un bras
12:24en termes d'interconnexion
12:25et de frais sur notre réseau,
12:27qui posent des problèmes aussi
12:28à notre énergie nucléaire.
12:31Donc en fait,
12:31c'est effectivement cette manne
12:33qui vient sur les communes,
12:35sur les collectivités
12:36et sur les propriétaires,
12:37c'est à quel prix
12:38on est prêt à sacrifier
12:39en fait notre cadre de vie.
12:41Pour une énergie
12:42qui aujourd'hui,
12:43on le sait,
12:43vous avez vu les sénateurs,
12:44vous avez reçu Vincent Louau,
12:45il y a cette fameuse
12:46programmation pluriannuelle
12:47qui a même été dénoncée
12:49par l'Académie des sciences
12:50en disant
12:50que cette copie donnée
12:51par le gouvernement
12:52est hors sol,
12:53en termes de prévision
12:54de notre modèle énergétique
12:56sur les dix prochaines années.
12:57Et les pertes de milliards,
12:59de dizaines de milliards.
13:00À l'heure où notre pays
13:01est surendetté,
13:02on cherche à faire des économies,
13:03on sait que ça nous coûte
13:04énormément.
13:06Voilà.
13:06Nous, on est pour un moratoire,
13:08littéralement,
13:09sur l'ensemble du territoire,
13:10pas que dans la Somme
13:11ou dans la Marne,
13:12qui sont pourtant
13:12les départements
13:13les plus ravagés.
13:14Vous voyez,
13:15là, ils veulent faire,
13:15je crois,
13:16je sais,
13:16l'éolien en mer,
13:17sur le littoral,
13:18c'est 37 fois
13:19où tout le littoral
13:21sera ravagé.
13:24Quand les éoliennes
13:25sont à moins de 20 kilomètres,
13:26vous êtes sûr
13:26que vous les verrez.
13:27La nuit,
13:28n'en parlons pas.
13:28Dans notre secteur,
13:29c'est absolument hallucinant.
13:31Donc, moi,
13:32je voudrais juste
13:32mettre le point aussi
13:33sur la schizophrénie
13:34de notre gouvernement
13:35qui a lancé
13:35une stratégie nationale
13:37sur la biodiversité.
13:39Madame Agnès Pannier-Renacher,
13:41on parle régulièrement,
13:43préserver la vie,
13:44préserver les espaces naturels.
13:46Et ça va passer
13:47en incohérence
13:48avec nous,
13:48l'industrialisation,
13:49parce que c'est
13:50une industrialisation
13:51qu'on constate
13:52sur nos territoires
13:53absolument aberrante.
13:54Voilà.
13:55C'est une industrie
13:56qui n'y emploie
13:57ni autre.
13:58Parce que la France
13:59a été désindustrialisée
14:01d'un côté
14:01et on veut remplacer ça
14:03par les éoliennes.
14:04C'est ça.
14:05Avec une énergie
14:05qui nous coûte très cher
14:06alors qu'on pourrait
14:07s'appuyer sur notre nucléaire,
14:08développer d'autres solutions
14:09si on n'est pas que
14:10des anti-éoliens.
14:11On propose aussi des choses
14:11dans nos cahiers d'acteurs
14:12comme d'autres sources
14:13d'énergie
14:14et on pourrait redonner
14:15une énergie compétitive,
14:17bon marché
14:18pour justement
14:18réindustrialiser,
14:19faire des économies
14:20que les Français
14:21payent moins cher
14:21leurs factures.
14:23Voilà.
14:24D'ailleurs,
14:24vous parliez d'argent.
14:26Excusez-moi de vous couper,
14:27mais vous parliez d'argent.
14:29Il y a un moment,
14:30il faut savoir pourquoi
14:30on a mis des éoliennes.
14:32À la base,
14:32on a mis des énergies
14:33renouvelables,
14:34intermittentes,
14:35pour lutter
14:36contre le réchauffement climatique
14:37et en aucun cas
14:39pour faire de l'argent.
14:40Aujourd'hui,
14:41le seul argument
14:41pour implanter des éoliennes
14:43n'est plus que l'argent.
14:44Ça tue les oiseaux,
14:46donc on défend plus
14:46les éoliennes
14:47que les oiseaux.
14:48Ça massacre nos paysages
14:50et on laisse faire.
14:51Aujourd'hui,
14:52il y a des gens
14:52qui sont dans l'immobilisme
14:53et dans l'inconscience
14:54le plus total.
14:55Vous avez des rapports
14:56qui sont accablants,
14:58en particulier
14:58des rapports de l'UNESCO.
15:00Il faudrait peut-être
15:00s'éveiller un petit peu
15:01parce que
15:02ceux qui ont un intérêt
15:03à agir
15:04le plus important
15:05ne bougent absolument pas.
15:07On va en parler
15:08justement après
15:09cette petite pause.
15:11On va essayer
15:11de voir s'il y a
15:12des solutions
15:13encore une fois
15:14à votre niveau
15:14et surtout de savoir
15:16si effectivement
15:17la plupart des gens
15:19autour de vous
15:19ont pris conscience
15:21ou pas
15:21de ce qui se passe
15:22et effectivement
15:24d'essayer de voir
15:26comment on peut avancer
15:27dans cette problématique.
15:30à tout de suite.
15:33Sud Radio Bercoff
15:34dans tous ses états
15:35midi 14h.
15:36André Bercoff.
15:38Comment se bat-on ?
15:40Comment affronte-t-on ?
15:42Comment fait-on
15:43au niveau de la ville,
15:45au niveau de la commune,
15:46au niveau de la région
15:48et au niveau du département
15:50quand on n'est pas d'accord
15:51avec un projet
15:52qui arrive d'en haut,
15:54qui arrive d'un peu partout,
15:57ou notamment effectivement
15:58ce qu'on appelle
15:59les intermittents du spectacle,
16:01c'est les éoliennes
16:02et éventuellement
16:03les panneaux solaires
16:04parce que ne rappelons plus
16:05encore une fois,
16:06on n'est pas contre,
16:07le problème n'est pas
16:07être contre.
16:08Mais qu'est-ce qu'on fait
16:09quand il n'y a pas de vent
16:10et qu'est-ce qu'on fait
16:10quand il n'y a pas de soleil ?
16:12Petit problème.
16:13Et nous sommes avec
16:14Marc Collard,
16:14Stéphane Dubois
16:15et Xavier Lechimi.
16:17Stéphane Dubois,
16:18justement,
16:19à propos du collectif,
16:21décrivez-nous un peu
16:22le labyrinthe.
16:23Comment on fait,
16:24par exemple,
16:24vous,
16:25mettons vous,
16:25Marc Collard,
16:27Stéphane Dubois,
16:27Xavier Lechimi,
16:28vous êtes tous bénévoles,
16:29je le rappelle,
16:30vous battez vraiment
16:31depuis des années,
16:33en tout cas,
16:34contre ce qui se passe
16:35de ce point de vue-là.
16:37Et comment,
16:37je veux dire,
16:38comment ça se passe ?
16:39Par exemple,
16:40les gens arrivent,
16:41donnent un projet,
16:42qui décide du projet
16:43et comment,
16:44si on est opposé au projet,
16:45comment on peut se battre ?
16:48Tout va se passer
16:49au moment d'une enquête publique
16:50qui va être organisée
16:52sur là où les communes
16:53sont concernées,
16:54pendant laquelle
16:55les habitants
16:56viennent donner leur avis
16:58ou qu'on peut donner
16:59aussi par internet.
17:00Et cette enquête publique
17:02est supervisée
17:02parce qu'un commissaire enquêteur,
17:04voire plusieurs commissaires enquêteurs,
17:05une commission d'enquête,
17:06en fait,
17:07qui a pour but...
17:07Enquête publique au niveau
17:08de la ville,
17:09du département,
17:10etc.
17:10C'est ouvert à tout le monde.
17:12Plus vous donnez
17:13des avis locaux,
17:13plus ils sont pondérés,
17:15enfin,
17:15ils ont du poids dans l'enquête
17:16et ils sont pris en considération
17:17par les commissaires enquêteurs.
17:19À la suite de quoi,
17:20la commission d'enquête
17:21émet un avis favorable
17:22ou défavorable
17:23en fonction du retour
17:24du terrain
17:24qu'ils ont eu
17:25vis-à-vis de la population.
17:26Et ensuite,
17:27c'est au préfet,
17:28de toute façon,
17:28de décider.
17:29Nous, on a des cas de figure
17:30où, malgré la mobilisation,
17:32grâce à nos actions,
17:33qui sont donc, en fait,
17:34d'informer les gens,
17:35parce qu'être compte,
17:36c'est une chose,
17:36mais c'est surtout
17:37ce qu'on souhaite
17:37depuis le début,
17:38c'est plus d'honnêteté intellectuelle,
17:39c'est d'être informé
17:40le plus largement possible
17:42de tout,
17:43des aspects négatifs
17:44comme des positifs,
17:44en particulier des négatifs
17:46puisque vous pensez bien
17:46que les promoteurs
17:47se gardent d'en parler
17:49et donc, effectivement,
17:50d'essayer d'avoir
17:51un avis défavorable
17:51de cette commission d'enquête.
17:53Le problème,
17:54c'est que même
17:54avec une forte mobilisation,
17:55même avec un avis
17:56très défavorable
17:57de la commission d'enquête,
17:58le préfet peut donner
17:59une autorisation de construire.
18:00Oui, il peut absolument
18:02ne pas tenir compte
18:03des résultats
18:04de la commission d'enquête.
18:05Absolument, pas du tout.
18:07Et donc, à ce moment-là,
18:08nous, avec d'autres habitants,
18:09nos associations,
18:10nous portons recours
18:11contre cette autorisation
18:12préfectorale
18:13et là, c'est au tribunal
18:15administratif d'appel,
18:16donc tout de suite
18:16avec des frais d'avocat
18:17qui sont énormes,
18:19on ne va pas se le cacher,
18:20ça peut aller jusqu'à
18:2120 000 euros
18:21sur une procédure,
18:22donc c'est vraiment énorme.
18:24Bénévole que nous sommes,
18:24on ne fonctionne qu'avec des dons
18:26et ça marche aussi
18:27dans l'autre sens,
18:28c'est-à-dire qu'on a
18:29un refus du préfet
18:31et à ce moment-là,
18:32c'est le porteur de projet
18:33qui veut aussi défendre
18:34son projet
18:35et qui donc fait un recours
18:36contre le refus
18:39de la préfecture.
18:41Et à ce moment-là,
18:42nous nous portons aussi
18:43en appui
18:44de cette décision préfectorale
18:45pour faire en sorte
18:47que ce refus
18:48du préfet
18:49soit respecté.
18:49D'accord.
18:50Alors, Xavier Lichibi,
18:51justement,
18:52comment ça se passe ?
18:53Parce que vous m'avez parlé
18:53hors antenne
18:54des communications
18:56qu'il y a
18:57et de certaines propositions
19:00du préfet en l'occurrence.
19:01Oui,
19:02pour vous donner un exemple,
19:04en 2021,
19:06les élus marnais
19:07titraient dans la presse
19:08« Stop aux éoliennes ».
19:10Ils avaient donc
19:11écrit des lettres
19:13aux ministres,
19:13aux présidents
19:14et commençaient à faire
19:16un atlas des paysages
19:17qui était censé régler
19:20le problème
19:21du développement anarchique
19:21de l'éolien.
19:23Sauf que cet atlas
19:24des paysages
19:24est devenu
19:26quelque chose
19:27pour accélérer
19:28les énergies renouvelables
19:29et pour valider
19:31certains projets.
19:33Et ce qui s'est passé,
19:35c'est que là,
19:36on commençait à avoir
19:37des consultations
19:37pour avis,
19:38à l'époque,
19:39dans nos communes.
19:40et on a eu
19:41le préfet
19:42qui marquait
19:43« On déconseille
19:44aux élus
19:45de faire
19:46des consultations
19:46pour avis. »
19:47C'est-à-dire que...
19:48Vous voulez dire
19:48que c'était écrit ?
19:49C'était écrit
19:50dans l'atlas des paysages.
19:51On déconseille aux élus
19:52de faire des consultations.
19:53Et nous,
19:54on a trouvé ça
19:54un petit peu aberrant
19:55parce qu'on avait confiance
19:58en la parole
20:00de nos élus
20:00qui semblait
20:02de bonne volonté
20:03à vouloir faire.
20:03Je veux dire que
20:03si j'ai bien compris
20:04en vous écoutant,
20:05les élus ont transformé
20:06un projet
20:07d'opposition éolienne
20:08en un projet
20:08d'approbation
20:09des éoliennes.
20:10D'ailleurs,
20:10vous avez eu
20:10la loi d'accélération
20:11qu'on a appelée
20:12ZADER,
20:13ZAER,
20:14etc.
20:16En fin de compte,
20:17qui est venue
20:17juste après.
20:18On autorisait
20:19les projets éoliens
20:21et on validait
20:22même certains projets
20:23qui permettaient
20:23de détruire
20:24en fin de compte
20:25des espèces menacées.
20:27C'est-à-dire
20:27qu'on a remis
20:28des clauses
20:29qui devenaient
20:30de plus en plus
20:31imparables
20:32dans les enquêtes publiques.
20:34Marc Collard,
20:35quand vous écoutez
20:35tout cela,
20:36est-ce que vous ne vous sentez
20:37pas un peu...
20:38Dites-ce qu'est-ce qu'on peut faire
20:39? Est-ce que vous n'êtes pas
20:40frappé d'un sentiment
20:41de faiblesse ?
20:42J'allais dire
20:43d'impuissance.
20:44Est-ce que face à tout cela,
20:46est-ce que face à cette machine,
20:48il y a des recours ?
20:50Oui,
20:50c'est un peu compliqué
20:51au début
20:51puisqu'au début,
20:53on se retrouve tout seul.
20:54Moi,
20:54j'ai appris très tard
20:55qu'il allait y avoir
20:56un projet
20:56à proximité de chez moi.
20:58En plus,
20:58je l'ai appris finalement
20:59parce qu'on nous avait demandé
21:01si c'était possible
21:02de planter des arbres
21:03pour cacher la vue
21:05des éoliennes.
21:06Mais bon,
21:07j'imagine que quelques arbres
21:08devant cette éolienne,
21:09ça ne cache pas grand-chose.
21:11Cacher ce sein
21:11que le jeu ne saurait voir.
21:12C'est ça.
21:13C'est un petit peu ça.
21:14Tartu veut faire du vent.
21:15Oui.
21:15Et du coup,
21:17c'est au fur et à mesure
21:18qu'on commence à être tout seul
21:19puis on discute
21:20avec la population,
21:22avec les habitants,
21:22les voisins.
21:23On commence à être
21:23un petit groupe.
21:24Et ils sont conscients ?
21:26Et du coup,
21:26il y a une prise de conscience
21:27après ça.
21:29Du coup,
21:29après,
21:29j'ai échangé avec Xavier
21:30et Stéphane.
21:32Et du coup,
21:32là,
21:32on commence à prendre conscience
21:34de vraiment l'impact
21:35qu'a une éolienne
21:36sur nos territoires.
21:37Et c'est à partir
21:38de ce moment-là
21:39qu'on peut créer
21:39un peu une association
21:40et communiquer aussi
21:42de cet impact-là
21:44sur l'environnement.
21:47On communique aux élus,
21:48on communique aux politiques,
21:49à la presse, etc.
21:50On essaye aussi
21:51de renseigner tout le monde
21:53et montrer vraiment
21:56ce que vaut
21:56un projet comme ça.
21:58Alors justement,
21:59est-ce qu'aujourd'hui,
22:01à l'heure où on parle,
22:03Xavier Lechimi,
22:05Stéphane Dubois,
22:05est-ce que vous vous sentez
22:06optimiste dans cette lutte
22:08où le chemin se met
22:11dans le bûche
22:11ou le travail d'Hercule ?
22:12J'ai envie de dire,
22:13comme je vous disais
22:14tout à l'heure,
22:14c'est que la prise de conscience
22:16au plus haut niveau
22:17est en train de se faire
22:19manifestement.
22:21Par contre,
22:22dans le concret,
22:22sur le terrain,
22:23les projets continuent,
22:25les instructions continuent,
22:26les prospections
22:27des promoteurs continuent.
22:28Vous continuez sur le terrain,
22:29oui, je parle du terrain.
22:30Oui, mais ça continue.
22:31Donc moi,
22:31j'en profite là
22:32pour alerter aussi
22:33les propriétaires
22:34qui sont quand même
22:34les premiers intéressés
22:36et premiers responsables
22:37de ce qu'on peut voir.
22:39C'est-à-dire qu'il faut
22:39d'abord avoir
22:40des autorisations,
22:41des promesses
22:41de bail
22:42ou de convention
22:44avec les propriétaires.
22:45Donc, je les invite
22:47à se renseigner
22:47sur les contrats
22:49que les porteurs de projets
22:50sont susceptibles
22:50de les faire signer,
22:51de bien faire étudier ça
22:53par un notaire
22:53ou même des avocats
22:54spécialisés sur les contrats
22:55parce que c'est
22:56beaucoup plus complexe
22:57qu'il n'y paraît.
22:58Alors évidemment,
22:58on vous fait mirouater
22:59des sommes quand même
23:00très intéressantes.
23:01Pas besoin d'arroser
23:02une éolienne,
23:03il n'y a besoin
23:03de rien faire
23:03pour toucher près
23:04de 20 000 euros
23:05par an
23:05épargéolienne
23:06aujourd'hui.
23:07C'est 20 000 euros
23:07à peu près
23:08sur les modèles.
23:10C'est à peu près.
23:1120 000, 25 000
23:12épargéoliennes.
23:13Après, c'est négociable,
23:15c'est un peu
23:15à la tête du client.
23:16C'est négociable.
23:18Donc, moi je crois
23:20en cette prise de conscience
23:21et l'Académie des sciences,
23:23vous avez vu,
23:23je le répète,
23:25toutes les commissions
23:26d'enquête
23:26qui ont montré
23:26que déjà d'une part
23:28dans notre pays,
23:28cette énergie intermittente
23:30nous pose plus de problèmes
23:31qu'elle nous apporte
23:31de bénéfices.
23:33C'est montré,
23:34c'est expliqué
23:35par les plus grands spécialistes.
23:36En tout cas,
23:36un certain nombre de gens
23:37l'ont dit absolument.
23:38Mais est-ce que les élus,
23:40alors que vous avez les chimistes,
23:41que les élus,
23:41vos élus,
23:42parce que restons dans votre région,
23:44mais enfin c'est valable évidemment,
23:45au-delà de votre région,
23:47est-ce qu'ils ont pris conscience
23:48ou pas ?
23:49Ils ont pris conscience
23:50de l'opposition,
23:50mais ils sont dans le déni.
23:51Parce que quelque part,
23:52ils ont leur part de responsabilité
23:54dans le développement
23:54anarchique de l'éolien.
23:55Et dernièrement,
23:57vous avez M. Franck Leroy
23:59qui a participé à une émission.
24:01Qui est M. Franck Leroy ?
24:02C'est le président du Grand Est.
24:04D'accord.
24:04Qui dit clairement
24:06qu'il n'a jamais entendu parler
24:08d'opposition à l'éolien.
24:11Alors que vous avez,
24:12il était quand même
24:13maire d'Épernay,
24:15le berceau du Champagne,
24:17et vous avez quand même
24:18l'UNESCO
24:18qui donne des conséquences
24:20dans son rapport
24:21dramatique
24:22pour certains
24:24coteaux champenois.
24:25Donc aujourd'hui,
24:26on est dans un espèce
24:27de déni,
24:28on évite de parler
24:29de nous
24:29et des éoliennes,
24:32et on vous montre
24:33toujours des belles photos
24:33des éoliennes,
24:34mais on ne vous montre
24:35pas les mauvaises.
24:37Oui,
24:37sauf quelques massacres
24:38d'oiseaux
24:39qui ont été dénoncés
24:40et qui ont été dénoncés
24:41avec la victoire
24:42des partisans
24:44des animaux.
24:44Mais pas partout.
24:45Pas partout,
24:46oui, c'est clair.
24:47Il y a cette réalité
24:48d'impact sur la biosphère
24:49qu'on ne peut pas nier,
24:51que la mission régionale
24:52de l'autorité environnementale
24:53dans ses rapports
24:54lors des enquêtes publiques
24:55montre bien
24:56qu'il faut,
24:56et c'est dans le code
24:57de l'environnement,
24:58prendre en compte
24:59la globalité des projets,
25:00pas juste des projets spécifiques,
25:02parce que ça amoindrit
25:02nettement les impacts.
25:03Aujourd'hui,
25:03il y en a tellement
25:04et que je pense
25:05que si on prenait
25:06vraiment l'ampleur
25:07de ce que ça peut,
25:09l'impact sur la vie faune,
25:11les couloirs de migration,
25:13évidemment,
25:13quand vous voyez
25:14les cartes
25:14qu'on vous a transmises
25:15dans ces secteurs-là,
25:16évidemment qu'il y a
25:16un impact sur la...
25:18et la santé des habitants.
25:19Nous,
25:19on a des gens
25:20qui nous témoignent,
25:20même à plus d'un kilomètre
25:21d'une éolienne,
25:22ça les empêche de dormir.
25:24Il y a une réalité aussi
25:25de ce côté-là
25:25qui n'est pas abordée.
25:28En tout cas,
25:29soyons clairs
25:29tous les trois,
25:30vous n'abandonnez pas
25:31le combat,
25:31au contraire.
25:32Exactement.
25:33Même si c'est compliqué.
25:34Même si c'est compliqué, oui.
25:35Merci à vous trois.
25:37Merci,
25:37mais vous voyez,
25:38il y a des endroits,
25:39des lieux et des radios
25:40où vous pouvez vous exprimer
25:41et on suivra en tout cas
25:43votre lutte.
25:44C'est clair.
25:44Merci beaucoup.
25:44Quiconque est passé par Bayonne
25:47a entendu sa merveilleuse chanson.
25:49Et pourquoi ?
25:50Parce que justement,
25:51et heureusement,
25:53dans ces temps difficiles,
25:54on fait la fête
25:55et on fait plus que jamais la fête.
25:57Et ce qui est formidable,
25:58ce sont les fêtes traditionnelles,
25:59les plus belles fêtes.
26:00Vous le savez très bien.
26:02Où que vous viviez en France,
26:05vous avez entendu
26:06et vous avez participé,
26:07bien sûr,
26:08aux fêtes du village,
26:09de la ville,
26:10ces traditions
26:11qui sont formidables.
26:12Juste, je rappellerai,
26:13parce que c'est lié
26:14nous avons reçu
26:16donc
26:16ces oppositions
26:18aux éoliennes
26:19là,
26:19dans le Champenoir.
26:21Si vous voulez faire des dons,
26:22si vous voulez les contacter,
26:24vous allez sur le site internet
26:25de ECEP,
26:27c'est
26:28environnementchampenoir
26:31en péril,
26:31ecep51.fr.
26:35Voilà.
26:35Et puis,
26:36vous les contactez
26:36et vous faites des dons.
26:37Ce sont des gens
26:38qui se battent
26:39et il faut toujours
26:40faire des dons
26:41aux gens qui se battent.
26:42En tout cas,
26:43pour des causes,
26:43si cette cause
26:44vous semble bonne.
26:47Quentin de Loire,
26:47bonjour.
26:49Bonjour.
26:49Alors vous,
26:50vous êtes influenceur
26:51et puis vous avez fondé,
26:53alors c'est intéressant
26:54que j'ai entendu parler,
26:54le guide gaulois.
26:56Alors c'est quoi ?
26:58Vous avez suivi Astérix
26:59dans toutes les régions
26:59de France et de Navarre
27:00ou quoi ?
27:01Le guide gaulois,
27:02déjà gaulois
27:02parce qu'on a tous
27:03des souvenirs
27:04avec Astérix et Obélix
27:05de convivialité
27:07lors de leur banquet
27:08par exemple.
27:09Et le guide gaulois,
27:10c'était...
27:11C'est une potion magique.
27:13Exactement.
27:13Mais ça,
27:14on essaye de ne pas trop
27:15en boire.
27:17C'est parti d'un constat,
27:18c'est qu'on parle
27:18beaucoup de notre patrimoine
27:20bâti,
27:21par exemple,
27:22notre gastronomie,
27:23mais notre patrimoine vivant,
27:25que sont les fêtes
27:26et les traditions,
27:27on en parle assez peu.
27:28Et c'est à ce moment-là
27:30que j'ai lancé
27:30mon tour de France
27:31où je suis parti
27:33visiter les villages
27:34et leurs fêtes.
27:34Vous êtes parti un peu partout.
27:36J'ai fait un vrai tour de France.
27:37Un vrai tour de France
27:38et qui continue.
27:39Je suis bientôt
27:40à 100 fêtes
27:41de filmer
27:42parce qu'on filme
27:43pour les offices de tourisme,
27:45pour les comités des fêtes
27:47qui ont un besoin
27:48aussi en communication.
27:49C'était aussi ça l'idée.
27:50Oui, c'est bien.
27:50De dire que souvent,
27:52on a une affiche
27:52qui est placardée
27:53devant le village
27:55avec des couleurs criardes
27:57un peu passées,
27:59on va dire.
27:59Et aujourd'hui,
28:00c'est aussi de dire
28:00de remettre en lumière
28:02de manière un peu plus actuelle
28:04nos fêtes
28:05et de donner envie
28:06aussi aux gens
28:07d'y retourner.
28:08Alors, est-ce qu'elles sont vivantes
28:09les fêtes
28:09puisque vous avez fait un tour ?
28:10Est-ce que les gens y vont ?
28:12Est-ce qu'il y a toujours
28:13ce même engouement
28:14pour les fêtes
28:14parce qu'on dit toujours maintenant
28:15oui, la télé,
28:17le portable,
28:18l'internet,
28:18etc.
28:20Est-ce qu'il y a toujours
28:21et ou pas
28:23dans ce que vous avez vu,
28:25dans les villages
28:27que vous avez traversés
28:27ou les villes,
28:28il y a toujours
28:29cette envie
28:30de faire la fête
28:30traditionnelle, je parle.
28:32Alors, je pense que oui,
28:34il y a quand même
28:34même un retour
28:35aux fêtes.
28:38Il y a des difficultés
28:39de manière locale,
28:42par exemple,
28:42sur les financements
28:43ou sur les bénévoles,
28:45mais vu qu'elles sont ancrées
28:48sur des territoires
28:49et les gens ont quand même
28:50une certaine volonté
28:51de les vivre
28:52parce que leurs parents
28:53y étaient.
28:54Je pourrais citer
28:55la fête de l'ours
28:55où en fait,
28:57c'est un jeune
28:57qui va être déguisé
28:59en ours
28:59et souvent,
29:00le père l'a fait
29:01ou le grand-père l'a fait.
29:02C'est où ça ?
29:03C'est en Catalogne française,
29:06dans le Val-Espire,
29:07plus précisément,
29:08c'est dans trois villages
29:08différents,
29:09Prats de Moyo
29:10en particulier.
29:11Il y a un jeune
29:11qui se déguise en ours
29:12et quoi ?
29:13Il l'habille en ours
29:14et c'est lui
29:15qui vient poursuivre
29:16dans le village
29:17les gens présents
29:20et il vient les mâchurer.
29:22Il est peint en noir
29:23et il vient les tâcher.
29:26Et c'est une vraie fierté
29:26pour ces jeunes-là
29:28et surtout,
29:29c'est une fête
29:30qui se passe
29:31sur une semaine
29:32mais en fait,
29:32qui se passe
29:33sur plusieurs mois
29:34parce qu'il y a la préparation,
29:35il va y avoir
29:35l'élection de l'ours.
29:37En fait,
29:37ça fait vivre un village
29:38sur une longue période
29:40et vous pouvez citer
29:42d'autres fêtes
29:42comme ça
29:43que vous avez vues ?
29:43Moi,
29:44la première que j'ai faite
29:45et qui m'a fait
29:46un peu rentrer dedans,
29:47c'est à côté de l'île,
29:48c'est la fête des louches
29:50à Comines
29:50et c'est tiré
29:52d'une histoire
29:52où dans le Beffroi,
29:55le roi,
29:56je crois,
29:57aurait été enfermé
29:58et il aurait lancé
29:59une de ses louches
30:00avec ses armoiries
30:01et c'est comme ça
30:01qu'on l'aurait retrouvée.
30:02Et aujourd'hui,
30:03tous les ans,
30:04du haut de la mairie,
30:06on jette des louches
30:08qui parfois font
30:0980 centimètres
30:10si je ne dis pas de bêtises.
30:11De vraies louches.
30:12Les gens se chamaillent
30:14en bas pour les récupérer
30:15et c'est une vraie fierté.
30:16Il y en a qui m'ont montré,
30:17ils ont des louches
30:18depuis 20 ans
30:19au-dessus de leur cheminée.
30:21C'est-à-dire qu'il y a
30:22une vraie envie
30:23de garder ces traditions ?
30:25Il y a une envie
30:26et surtout un retour
30:28de l'envie,
30:28je pense.
30:29On a un peu perdu ça.
30:31Il y a eu quand même
30:32pas mal de fêtes
30:33qui ont disparu
30:33mais je pense que
30:36les gens ont un peu marre,
30:37ont un peu assez
30:38de cette standardisation
30:39de leur soirée
30:40parce qu'au final
30:41on va toujours
30:42au même endroit,
30:43on vit la même chose
30:43et on a de moins en moins
30:44d'histoires à raconter
30:45et en fait
30:46venir découvrir
30:47une fête
30:48qui parfois
30:49sont à quelques minutes
30:51de chez nous
30:51et c'est pour ça aussi
30:53qu'on a du coup
30:54créé cette application
30:55du Guide Gaulois.
30:56Il faut aller sur
30:57le guidegaulois.fr ?
30:59Comment c'est-à-dire ?
30:59Nous,
31:00pendant ce temps
31:01on est sur les réseaux sociaux,
31:02on est aussi sur Internet
31:03et surtout
31:04on peut télécharger
31:04notre application.
31:06Le Guide Gaulois ?
31:06Le Guide Gaulois
31:07sur toutes les plateformes
31:08et on va recenser
31:10aujourd'hui
31:113000 fêtes
31:11de manière interactive
31:13et on attend aussi
31:15que les gens
31:16s'ils ont une fête
31:17qui leur est chère
31:18qu'ils peuvent nous
31:19la partager
31:20sur l'application.
31:21Dis ça aux auditeurs
31:22de Sud Radio,
31:23aux résistants de Sud Radio
31:24si vous avez des fêtes
31:24près de chez vous
31:25appelez le Guide Gaulois
31:26entrez en contact avec
31:28et dites-leur.
31:29Mais au fond
31:30ces 3000 fêtes
31:31ne se ressemblent pas
31:32chacune à sa spécificité ?
31:34Enfin, celle que vous avez
31:36vue ?
31:38Sur ces 3000 fêtes
31:39cette application
31:41pour retracer son histoire
31:42c'est avec mon associé
31:44Thibaut
31:45qui lui aussi
31:45est un amoureux des fêtes
31:47et qui lui a travaillé
31:48sur le développement
31:49de l'application
31:49qui lui est breton
31:50et par exemple
31:51en Bretagne
31:52on va retrouver
31:52les fêtes nozes
31:53qui vont être
31:56bien différentes
31:56d'une fête votive
31:57parce que chacun
31:58a sa tradition
31:59et en fait
31:59sur les 3000 fêtes
32:00on a une richesse
32:01qui est incroyable
32:01que ce soit
32:02les fêtes votives
32:03les férias
32:04les fêtes gastronomiques
32:05parce que chaque
32:06en fait
32:07tout est une raison
32:07de faire la fête
32:08aujourd'hui
32:08Non mais c'est vrai
32:10que c'est le patrimoine
32:11la fête
32:11c'est un patrimoine
32:13vraiment de l'humanité
32:14alors il faudrait peut-être
32:15demander un classement
32:16à l'UNESCO
32:17je ne sais pas si ça servirait
32:18Certaines fêtes l'ont fait
32:18par exemple
32:19la fête de l'ours
32:19que je vous ai citée
32:20a été classée récemment
32:22au patrimoine immatériel
32:24de l'UNESCO
32:25et ce qui lui permet
32:27aussi aujourd'hui
32:27de pouvoir
32:28rester ancré
32:29dans ce qu'elle est
32:30et on ne peut plus
32:32la bouger
32:33on ne peut plus dire
32:33qu'on ne fera plus
32:34cette fête
32:35Et c'est pour ça
32:36qu'il faudrait vraiment
32:36patrimoniser
32:38toutes ces fêtes là
32:39Je suis bien d'accord
32:39Merci
32:40Merci Quentin Méloir
32:42écoutez
32:42on va suivre ça
32:44et puis
32:44quand il y a des fêtes
32:46intéressantes
32:46appelez-nous
32:47et on dira
32:48aux éditoires
32:49de Sud Radio
32:49allez-y
32:50festoyez
32:51festoyez
32:52faites la fête
32:52c'est la plus grande
32:54résistance
32:55aux mortifères
32:56et aux causes mortifères
32:58bien sûr
32:58Sud Radio
33:00Bercov
33:01dans tous ses états
33:02les perles du jour
33:04Quand on est con
33:05on est con
33:07qu'on est vingt ans
33:09qu'on soit grand-père
33:11quand on est con
33:12on est con
33:14Oui je ne sais pas
33:15si c'est de la connerie
33:16ou pas
33:16mais vous savez
33:17quelquefois
33:17on entend comme ça
33:18quelques intellectuels
33:19bobos
33:20gauchos
33:21mais c'est intéressant
33:22parce que
33:23c'est tellement significatif
33:25écoutez
33:25ce que disait
33:26un écrivain
33:27François Bégaudeau
33:28qui parlait
33:30effectivement
33:30de
33:31féminisme
33:33racisé
33:34etc
33:35écoutez-le
33:37parce que
33:37vraiment
33:38enregistrez-le
33:39écoutez-le
33:39parce que
33:40c'était tellement
33:41significatif
33:42des caricatures
33:43que l'on a
33:45aujourd'hui
33:45écoutez
33:46l'emblème de ça
33:47ayant été
33:47par exemple
33:48les viols de
33:48colonne
33:48les fameux
33:49viols de
33:49colonne
33:50parce que
33:50les viols de
33:50colonne
33:51dans cette
33:51fameuse nuit
33:52de la Saint-Sylvestre
33:53de je ne sais plus
33:54quelle année
33:54une dizaine d'années
33:55je pense
33:55concernaient peut-être
33:57sensément
33:58enfin semble-t-il
33:59d'un certain nombre
34:00de migrants
34:00qui étaient là
34:01et qui avaient
34:02malmené
34:03au bas mot
34:03quelques femmes blanches
34:05et donc il y a eu
34:05un certain silence
34:06des féministes occidentales
34:07sur ce truc
34:08évidemment que c'est
34:09compliqué à arbitrer
34:10il y a quand même
34:11une parade à ça
34:12possible
34:12qui est que
34:13ce qu'on entend
34:14parfois
34:14chez certains
34:15ou certaines
34:16intellectuelles
34:17un petit peu
34:18denses
34:19à savoir que
34:20le patriarcat
34:22qui peut régner
34:23ou l'oppression
34:24qui est imposée
34:25aux femmes
34:25dans certaines
34:27configurations
34:28musulmanes
34:29ou dans la culture
34:30musulmane
34:31ou en tout cas
34:31dans certaines
34:32de ces exceptions
34:33ça peut être aussi
34:35un contre-coup
34:37d'une oppression
34:39coloniale
34:39ou d'une domination
34:41que subissent
34:43ces populations-là
34:44par exemple
34:44en France
34:44ou par exemple
34:45en Occident
34:45le survirilisme
34:47qu'on peut trouver
34:47dans certains
34:49quartiers populaires
34:50à forte densité
34:51migratoire
34:52je ne sais pas
34:52comment l'appeler
34:53en tout cas
34:53où on trouve
34:53beaucoup de racisés
34:54et donc
34:55beaucoup de musulmans
34:56vient de la fragilisation
34:59de ces hommes
35:00par le pouvoir
35:02policier
35:02qui les harcèle
35:03depuis quand même
35:04un certain nombre
35:04de décennies
35:04voilà
35:06c'est formidable
35:07vous savez pourquoi
35:08je l'ai choisi
35:08parce que c'est
35:09emblématique
35:10des trafiquants
35:11d'excuses
35:12formidable
35:12je veux dire
35:13qu'il chosifie
35:14d'abord
35:15il chosifie
35:16les musulmans
35:16si c'est pas du racisme
35:17je ne sais pas
35:18comment on peut l'appeler
35:19c'est-à-dire
35:20qu'il dit
35:21oui vous comprenez
35:21oui il y a eu
35:22des viols à Cologne
35:23etc
35:23des soi-disant viols
35:25on ne sait pas
35:25si c'était des viols
35:26etc
35:26de femmes blanches
35:27mais il faut comprendre
35:28il faut comprendre quoi
35:29il faut comprendre
35:30que
35:31et ben c'est
35:32ce patriarcat
35:34est le contre-coup
35:35du colonialisme
35:36c'est-à-dire
35:36il n'y a aucune
35:37culture spécifique
35:38il n'y a aucun
35:39harcèlement spécifique
35:40il n'y a pas
35:41de milliers
35:41de livres
35:42et de traités
35:42conclus sur le sujet
35:43non non non
35:44s'il y a racisé
35:45s'il y a viol
35:46s'il y a
35:47survirilisation
35:49c'est uniquement
35:50à cause
35:51d'un côté
35:52des policiers
35:52évidemment des policiers
35:53blancs occidentaux
35:54et de l'autre côté
35:55à cause du colonialisme
35:56c'est extraordinaire
35:58c'est-à-dire
35:59que ces braves
36:00bobos gauchos
36:01soi-disant
36:01intellos
36:02et
36:03essentialisent
36:05une population entière
36:06en disant
36:06oui mais vous comprenez
36:07c'est pas leur faute
36:08ben oui ce sont
36:09des enfants
36:09on les a opprimés
36:11donc c'est normal
36:12voilà
36:13ça s'appelle
36:13la marchandise
36:15de l'excuse
36:15et c'est profilé
36:18vraiment
36:18on entend encore ça
36:19dans certains réseaux
36:20c'est assez terrifiant
36:22enfin c'est comme ça
36:23passons
36:24passons
36:25mais méditez là-dessus
36:27pour voir jusqu'où
36:28ça peut aller
36:28dans l'enfumage
36:30Sud Radio Bercov
36:32dans tous ses états
36:33voilà
36:37après l'enfumage
36:39du bobo gauchisme
36:40le bon sens
36:41le bon sens
36:42de Mourad Boudjellal
36:43Boudjellal
36:44pardon
36:45Mourad Boudjellal
36:45a été effectivement
36:46à un moment donné
36:47et on le sait
36:48il a
36:49il a dirigé
36:50une grande équipe sportive
36:52il est entrepreneur
36:53et il était
36:54au grand de gueule
36:55de
36:55de RMC
36:57et puis
36:58il était face
37:00à un syndicaliste
37:01de Sud Rail
37:03et écoutez
37:04écoutez
37:05ce que veut dire
37:06vraiment le bon sens
37:07après les élucubrations
37:09excusatoires
37:11de
37:12du bobo gaucho
37:14écoutez
37:15j'ai rien contre vous
37:17je vous connais pas
37:17vous avez même plutôt
37:18l'air sympa
37:18vous avez un bon look
37:19mais vous êtes le symbole
37:20de pourquoi ce pays
37:21part en couille
37:22vous en rendez même pas compte
37:24vous en rendez même pas compte
37:25moi le train
37:26je le prends toutes les semaines
37:27c'est l'endroit où je suis
37:28le plus croyant
37:29parce que dans le train
37:29je prie pour qu'il arrive à l'heure
37:30je prie pour qu'il y ait
37:31de l'eau dans les toilettes
37:32je fais que prier dans le train
37:34ça c'est mon premier problème
37:35et je prie pour que
37:36les prix du billet
37:36n'augmentent pas
37:37vous dites qu'on a
37:381,6 milliard de résultats
37:39oui bien sûr
37:40l'état envoie 20 milliards
37:41c'est facile de faire des résultats
37:42quand l'état envoie 20 milliards
37:45c'est le rapport
37:45de la cour régionale
37:46voilà
37:47alors c'est facile
37:48de faire du bénéfice
37:49quand le billet
37:50de train coûte
37:50à chaque français
37:51je vais
37:52vous allez me répondre
37:53parce que je ne vais pas être gentil
37:54et vous aurez envie de me répondre
37:55vous êtes représentant
37:57non je ne vais pas être gentil
37:58avec vous
37:58parce que vous êtes le symbole
38:00de pourquoi ce pays
38:01ne marche pas
38:01vous êtes payé par la SNCF
38:03je suis certain
38:04que j'ai vu plus de TGV
38:05que vous dans ma vie
38:05c'est certain
38:06les TGV vous n'en voyez pas
38:07vous êtes payé
38:08vous êtes des milliers
38:09de syndicalistes
38:09vous pensez sincèrement
38:11que dans le pays aujourd'hui
38:12dans le bordel où nous sommes
38:13dans la merde où nous sommes
38:15la SNCF
38:16la priorité nationale
38:17si on trouve un euro
38:18dans les caisses de l'état
38:19vous le croyez vraiment
38:20par rapport à d'autres
38:20mais vous êtes qui pour ça
38:22et deux
38:22je vais vous dire
38:23vous n'avez pas de courage
38:24parce que moi je fais partie
38:25d'une génération
38:25où quand je ne suis pas content
38:26je me casse
38:27mais vous ne vous cassez pas
38:28et vous en êtes incapable
38:29parce que vous êtes trop bien
38:30à la SNCF
38:31vous êtes trop bien
38:32et ça vous permet
38:33de faire chier tous les français
38:34en demandant
38:35et en revendiquant sans arrêt
38:36mais vous êtes incapable
38:38de quitter votre poste
38:39et si vous ne le quittez pas
38:39ça veut bien dire quelque chose
38:41ça veut bien dire
38:42que vous avez peur
38:42du monde extérieur
38:43et que vous êtes dans
38:44un certain confort
38:44que vous voulez conserver
38:46et améliorer
38:47par rapport aux autres
38:47et voilà
38:49et voilà
38:49vous avez entendu
38:50le bon sens
38:51de Mourad Boudjellaz
38:52le bon sens
38:53de Mourad Boudjellaz
38:53face aux merveilleuses
38:57enluminures
38:59sémantiques
39:00de François Bégodot
39:01entre les deux
39:02votre cœur balance
39:04ou votre raison balance
39:05dites-le nous