- il y a 3 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est quasiment 9h sur CNews, bonne fête à tous les papas bien sûr qui nous regardent ce dimanche matin à la une de l'heure des pros face à Donald Trump.
00:11Harvard peut respirer, la France est à son chevet.
00:14Nous sommes avec vous, lance Jean-Noël Barraud, le ministre des affaires étrangères, pas moins étranger à cette affaire.
00:20Nous sommes avec vous rien que ça et pourquoi pas avec votre esprit.
00:23Le génie de la diplomatie française résumé en un dossier, depuis 72 heures, le Moyen-Orient est une poudrière et nous trouvons le temps de faire la leçon à l'un de nos partenaires les plus importants.
00:34De quoi se mêle-t-on ? Sur 25 000 étudiants à Harvard, à peine 0,4% d'entre eux sont français.
00:41Walkisme, antisémitisme, Donald Trump vaut faire le ménage, lance une opération transparence pour des universitaires subventionnés à coups de milliards.
00:49Est-ce un crime de lèse-majesté ? Poursuivons. Imaginez G.D. Vance attaquer publiquement les universités françaises en disant qu'elles ressemblent parfois plus à des âdes qu'à des pôles de savoir.
00:59Ingérence, hurlerait la classe médiatico-politique en France.
01:03Et puis, gardons une certaine humilité sur le sujet.
01:06En 2021, l'audit voulue par Frédéric Vidal sur l'islamogogisme est restée l'être morte.
01:12On en voit les conséquences aujourd'hui.
01:14Enfin, n'y a-t-il pas plus urgent pour le Quai d'Orsay ? Demain, cela fera 7 mois.
01:187 mois que Boilem Sansal est détenu par le régime algérien.
01:22On attend toujours la riposte graduée, les sanctions contre Alger.
01:25Un petit effort, monsieur le ministre, ce n'est pas le bras de fer entre Donald Trump et Harvard qui nous intéresse, mais la libération de Boilem que la France attend.
01:34On en parlera bien sûr dans cette émission, mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
01:39Bonjour Elliot, bonjour à tous.
01:41En Israël, au moins 13 personnes ont été tuées depuis vendredi après des tirs de missiles iraniens, dont 10 depuis hier soir.
01:47Parmi les victimes, deux enfants de 10 et 8 ans.
01:51Pour la deuxième nuit consécutive, une nouvelle salve de missiles a été tirée depuis l'Iran.
01:55Israël, de son côté, annonce poursuivre les frappes contre les infrastructures iraniennes liées au projet d'armes nucléaires.
02:01L'avertissement de Donald Trump à l'Iran, l'armée américaine répliquera avec toute sa force si Téhéran attaque les Etats-Unis.
02:08Le président l'a dit sur son propre réseau social.
02:10Il assure que Washington n'a rien à voir avec les attaques israéliennes en cours contre l'Iran.
02:15Donald Trump se dit convaincu qu'un accord entre les deux pays peut même être trouvé facilement.
02:20Et puis cette chasse à l'homme en cours aux Etats-Unis après le meurtre d'une élue démocrate du Minnesota et de son mari.
02:26Les autorités parlent d'un acte délibéré de violence politique.
02:29L'individu a laissé dans sa voiture des tracts portant le nom des manifestations anti-Trump ainsi qu'un manifeste comportant une liste de nombreux élus dont ses deux victimes.
02:38Et puis n'oubliez pas, à 10h, l'heure du grand rendez-vous, Pierre Devineau reçoit sur CNews et sur Europe 1 Hervé Morin, président de la région Normandie et ancien ministre de la Défense.
02:48Merci Marine Sabourin pour le point sur l'information.
02:51On est avec Sarah Salman, Jean-Christophe Galliens, Nathan Devers et Arnaud Benedetti.
02:56Bonjour à tous les quatre.
02:57Bonjour. On a beaucoup de sujets à traiter, que ce soit évidemment au Moyen-Orient, mais également en France.
03:04Le bilan s'alourdit d'heure en heure du côté d'Israël.
03:0713 personnes tuées au moins dans les frappes iraniennes depuis vendredi.
03:11C'est un communiqué qui est tombé il y a quelques instants du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
03:16Il fait état depuis vendredi de 13 morts, dont 3 enfants, 9 blessés graves, 30 blessés monédérés et 341 blessés légers.
03:26La nuit a été extrêmement lourde, je le disais.
03:30C'est une nouvelle nuit sous les bombes iraniennes pour le peuple israélien.
03:33Une réplique sanglante.
03:35Le régime des Mollahs a lancé une pluie de missiles visant les civils.
03:37Le bilan, je viens de vous le donner, est lourd.
03:40On sera dans un instant avec Olivier Rafovitch qui va nous apporter quelques précisions, colonel et porte-parole de l'armée israélienne.
03:49On pense aussi évidemment à ce dôme de fer qui protège la population israélienne.
03:54Mais quand vous avez une pluie de missiles comme celle-ci, évidemment certains missiles ou roquettes passent au travers de ce dôme de fer.
04:03Voyez le sujet d'Alice Sommerer et on en parle juste après.
04:07Au lever du jour, les dégâts sont considérables.
04:13C'est une pluie de missiles iraniens qui s'est abattue cette nuit sur Israël.
04:17Ici, à Batyam, au sud de Tel Aviv, plusieurs immeubles ont été touchés.
04:22L'Iran, qui avait promis une réponse sans précédent, a lancé la deuxième vague de son opération Promesse au Net 3.
04:30Des tirs ont survolé Ramallah en Cisjordanie avant d'être interceptés par le dôme de fer israélien au-dessus de Tel Aviv et Jérusalem.
04:37D'autres localités n'ont pas eu cette chance, comme Batyam, Haïfa ou encore Tamra qui ont été frappés de plein fouet par les missiles.
04:45Partout ailleurs en Israël, les habitants ont de nouveau passé une nuit entrecoupés de bruits de sirènes et d'alarmes
04:50et les secours étaient mobilisés autour des immeubles effondrés.
04:54En représailles, deux dépôts de carburant à Téhéran ont notamment été visés par des tirs israéliens.
04:59Le président iranien l'a promis, la riposte sera longue et plus forte si l'armée israélienne décide de poursuivre son offensive.
05:07Et je le disais, on est en direct avec le porte-parole de l'armée israélienne.
05:14Colonel Olivier Rafovitch, merci d'être en direct avec nous dans l'heure des pros ce matin.
05:20Je donnais ce tout dernier bilan qui est tombé il y a exactement 6 minutes.
05:23Au moins 13 morts dont 3 enfants et 340 blessés légers dont 9 graves et 30 blessés modérés.
05:33Est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'est passé cette nuit ?
05:37Et on se disait à l'instant heureusement qu'il y a le dôme de fer qui protège la population civile israélienne
05:45parce que sans cela le bilan serait encore plus dramatique.
05:48Un bilan lourd, une matinée triste évidemment avec plus de 13 morts, des dizaines, des centaines de blessés dans un état très grave.
06:00Il y a encore 7 personnes disparues dans une région sud de Tel Aviv.
06:09Deux salves de 75 missiles balistiques de longue portée et des drones d'attaque ont été lancés par la République islamique d'Iran vers le territoire israélien.
06:18Le but, tuer, tuer des israéliens, tuer des civils puisque toutes ces victimes sont des civils.
06:25Je le répète dans les enfants, dans les femmes.
06:28Et ce n'est pas d'ôme de fer ici qui est activé, je m'excuse de rentrer dans les précisions.
06:34C'est un autre système anti-missiles de type Hetz, flèche en hébreu,
06:40qui est capable de neutraliser, d'intercepter des missiles balistiques.
06:44Donc, l'ôme de fer est un système extrêmement sophistiqué,
06:48mais qui est en charge de missiles de courte et de moyenne portée,
06:52ce qui n'est pas le cas évidemment avec ces armes qui font presque 20 tonnes
06:55et qui ont la volonté, avec une charge explosive, une tête explosive, pardon,
06:59de près d'une tonne, parfois plus même, de faire des dégâts terrifiants.
07:03Et en parlant de cela, évidemment, l'opération israélienne pour démanteler,
07:10pour détruire le projet nucléaire militaire iranien continue.
07:16Et nous allons continuer et même élargir les frappes et les cibles
07:25pour, encore une fois, empêcher l'Iran, l'Iran des Ayatollahs, l'Iran des Molas,
07:31de fabriquer et de mettre en place 15 bombes atomiques
07:35sur des missiles ou sur d'autres moyens pour toucher Israël, menacer Israël.
07:41Et d'ailleurs, bien au-delà d'Israël, menacer la région, l'Europe et le monde.
07:44Justement, il y a, et vous avez bien fait de préciser,
07:48que ce n'était pas le dôme de fer qui permettait de neutraliser certains de ces missiles,
07:53mais un autre système de défense.
07:57Hier et avant-hier, vous m'avez dit, c'est une opération militaire 100% israélienne.
08:05En revanche, du côté de vos alliés, des partenaires israéliens,
08:09on a pu entendre, par exemple, le président de la République français dire
08:13« Si Israël est attaqué, à ce moment-là, la France aidera Israël à se défendre. »
08:20Est-ce que ces 48 dernières heures, vous avez des partenaires étrangers
08:25qui vous ont aidé à neutraliser certains des missiles ?
08:30Pour des raisons qui sont reliées à la fois au secret défense
08:33et également aux relations extrêmement privilégiées que nous avons avec des États amis, des partenaires.
08:40Je ne rentrerai dans aucun des détails, mais ce que je peux vous dire,
08:44c'est que nous sommes toujours extrêmement reconnaissants, le terme je crois,
08:52de la part de nos alliés, de nos amis, de prendre des positions dans ce sens-là.
08:59Et nous avons entendu en Israël la position de la France par la voix du président de la République française.
09:07Et effectivement, dans ce cadre-là, il est fondamental que les pays qui partagent les mêmes valeurs
09:14de démocratie, de liberté, face à des régimes voyous,
09:19comme le régime des Ayatollahs et des Molahs, qui veulent se doter de l'arme nucléaire,
09:22veuillent partager, en tout cas la défense d'un des membres de ces pays qui partagent les mêmes valeurs.
09:32Mais pour des raisons précises, je ne peux pas rentrer dans des détails sur qui fait quoi et de quelle manière.
09:38Et on le comprend tout à fait, colonel Rafovitch.
09:42Dernière question, on a parlé de la situation en Israël, de la protection des civils, bien sûr.
09:48On rappelle que l'opération israélienne est une opération sur des sites nucléaires et des sites militaires iraniens.
09:57Ça fait donc 48 heures qu'Israël a lancé cette offensive.
10:02Est-ce que 48 heures plus tard, vous considérez que ces premiers jours d'opération,
10:09ils sont une réussite ?
10:12Il faut être très prudent lorsqu'on mène ce type d'opération face à une puissance militaire
10:18qui est la République islamique d'Iran.
10:21C'est près de 100 millions d'habitants, c'est trois fois le territoire français,
10:25c'est une armée, ce sont les gardiens de la révolution,
10:27ce sont des programmes nucléaires qui ont depuis des années été planifiés, préparés,
10:32enfouis et cachés sous la terre pour justement cacher au monde la véritable intention
10:36et les véritables plans de guerre de l'Iran, entre autres, contre l'État d'Israël.
10:42Surnommés par l'Iran, n'oublions pas le petit diable, le petit Satan, le grand Satan étant les USA.
10:52Tous le réunis fait qu'aujourd'hui Israël, dans cette opération Kakhol Lavan,
10:56qui veut dire bleu et blanc, au couleur du drapeau de l'État d'Israël,
11:00nous faisons tout pour mettre en place ce plan d'élimination, de démantèlement de ce programme nucléaire militaire iranien,
11:10qui était tenu secret, qui a été dévoilé au monde il y a quelques jours par l'Agence des Nations Unies
11:16pour le contrôle des armes nucléaires.
11:18Enfin, je dis, même si beaucoup de pays savaient les intentions de l'Iran,
11:23et je voudrais quand même rappeler, avant de vous quitter, que l'Iran est la veille au seuil d'avoir 15 bombes atomiques.
11:3115 bombes atomiques, n'est-ce pas ? Ce n'est pas une petite chose.
11:34Et qu'un bombes atomiques dans les mains d'un régime qui veut se sanctuariser grâce à l'arme nucléaire,
11:41comme l'a fait la Corée du Nord, c'est un danger existentiel,
11:44existentiel, et je pèse les mots existentiel, pour l'État d'Israël,
11:48pour le peuple juif dans le monde entier,
11:51mais également pour l'Europe, pour d'autres pays dans la région, dont les pays arabes sunnites,
11:55qui aujourd'hui voient l'action israélienne contre le régime des Mollahs et des Yatollahs
12:00comme quelque chose d'extrêmement positif pour leur propre sécurité nationale,
12:04même si aucun d'entre eux, pour des raisons évidentes, ne prendra position officiellement et ouvertement.
12:09Et d'ailleurs, colonel Rafovitch, c'est très intéressant de lire les déclarations des États étrangers.
12:17Très peu condamnent l'action israélienne, appellent à la diplomatie et à la désescalade,
12:23mais en substance, je vais dire grossièrement, l'Israël fait le sale boulot pour tout le monde,
12:31et très peu applaudiraient dès demain que demain la République islamique d'Iran ait la bombe nucléaire.
12:38Un grand merci Olivier Rafovitch, et j'imagine qu'on pourra vous solliciter dans les prochaines heures
12:44pour faire un nouveau point sur la situation.
12:47Je le dis aux téléspectateurs, on sera avec Meyer Habib à 9h30.
12:51Avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on écoute Serge Bensoussan, qui était notre invité hier soir.
12:57Avec Georges, pardonnez-moi, Bensoussan, qui était notre invité hier soir.
13:02C'était une émission absolument passionnante avec Mathieu Bocoté.
13:04J'invite les téléspectateurs à revoir toute l'émission qui a duré une heure, vraiment passionnante,
13:11en replay, et qui parle de la terreur du régime des Mola.
13:16La répression, le niveau de répression en Irante, inimaginable pour un esprit occidental.
13:21La terreur, il faut l'entendre au premier sens du terme, la terreur est telle que personne n'ose bouger,
13:27n'ose parler, n'ose dire un mot.
13:29C'est quelque chose d'effrayant.
13:31Et c'est quelque chose que des esprits occidentaux qui ne savent pas ce qu'est la terreur au premier sens du terme,
13:37par exemple ce qu'elle a été dans l'Allemagne nazie ou dans l'Union soviétique des années 37-38,
13:41au moment de la grande extermination menée par Staline,
13:44ne peuvent pas s'imaginer et pensent que, effectivement, le régime est fragile
13:48et qu'avec un coup d'épaule ou une manifestation ici bien menée,
13:53ça pourrait demain le fragiliser et le faire tomber.
13:55Ça n'est pas si simple.
13:57Georges Bensoussan disait que ce que fait Israël aujourd'hui,
14:00c'est ce que n'a pas fait la France en 1936 pour arrêter le réarmement d'Adolf Hitler.
14:09Et on en connaît ensuite les conséquences dramatiques.
14:12Nathan de Versara Salman, vous allez régulièrement en Israël
14:15et donc évidemment on va vous donner la parole en priorité.
14:17Quel regard vous portez sur ce qui s'est passé ?
14:19Cette nuit, une nouvelle fois, le bilan était extrêmement lourd pour la population israélienne
14:25qui est visée directement par le régime iranien quand Israël vise des sites nucléaires, des sites militaires.
14:33Oui, vous avez raison.
14:34Cette disproportion, elle est flagrante aussi bien sur ce qui s'est passé cette nuit que la nuit précédente.
14:40L'offensive que Israël a lancée en Iran, c'est une offensive qui était vraiment d'une précision au millimètre près.
14:50Chirurgicale.
14:51Chirurgicale.
14:52Aussi bien dans les frappes contre des infrastructures militaires, contre des infrastructures nucléaires,
14:58contre aussi certaines personnes qui étaient importantes chez les gardiens de la révolution,
15:03dans l'armée de l'air, chez des scientifiques qui travaillaient sur le programme nucléaire.
15:08Et c'est une offensive qui a été faite, et c'est très important, moins par l'armée que par les services de renseignement.
15:14L'armée est venue, si vous voulez, après et avec les services de renseignement, mais c'est eux qui ont fait ce travail.
15:20Et c'est qui ont fait ce travail depuis des années et des années.
15:23Et en face, vous avez un régime complètement évidemment aveugle, aveugle vis-à-vis de son propre peuple,
15:29puisque cette stratégie de terreur qu'évoquait Georges Bensoussan, c'est avant tout une peur panique de son peuple.
15:37Et aujourd'hui, le régime est dans cette situation, et évidemment aveugle aussi vis-à-vis d'Israël,
15:42puisqu'on l'a vu, ce qui a été dit...
15:44Aveuglé par la haine.
15:45Aveuglé par la haine, et aveuglé par une impuissance qui transforme sa haine en rage et en barbarie frappant des civils.
15:54La vérité, je crois quand même, c'est que le régime iranien aujourd'hui est extrêmement faible,
15:58que quoi qu'il fasse, il prend des risques existentiels,
16:01parce que s'il réagit trop, il prend les risques qu'il y ait une sorte de révolte quand même qui naisse,
16:06et s'il ne réagit pas, évidemment, il acte une forme de défaite.
16:08Alors j'apporte évidemment mon soutien aux Israéliens, mais aussi aux Iraniens,
16:11et ce qu'il faut comprendre, enfin au peuple iranien bien sûr,
16:14c'est que c'est une guerre psychologique qui se joue.
16:16Parce que quand vous êtes en Israël et que vous savez qu'il va y avoir des attaques,
16:20vous êtes tout le temps dans un état d'hypervigilance, à attendre que le téléphone sonne,
16:24et quand vous vous endormez, vous savez que vous allez être réveillé avec des attaques,
16:28que vous avez 1 minute 30 pour courir dans les mamads, c'est ce qu'on appelle les abris,
16:33et donc c'est psychologiquement très difficile pour les Israéliens,
16:36même ceux qui sont là depuis toujours ou depuis plusieurs décennies,
16:39qui sont habitués, parce qu'à l'école par exemple, il y a le programme 6C,
16:43où on apprend les premiers réflexes de défense,
16:46même les Israéliens aujourd'hui ont peur,
16:48et quand les Israéliens ont peur, c'est vraiment que la situation est extrêmement anxiogène.
16:52– Téhéran qui dit avoir des solides preuves sur un soutien des forces américaines
16:57aux attaques israéliennes, ce qui a démenti Donald Trump,
17:01mais pour l'instant, seul Israël intervient officiellement,
17:05directement contre le régime iranien,
17:09si l'Iran commence à s'attaquer aux Etats-Unis,
17:13la situation, évidemment qu'ils ne peuvent pas,
17:15mais bon, vous savez, dans un périple meurtrier, quasi suicidaire,
17:19vous pouvez aller jusqu'au bout, donc soyons très prudents d'ailleurs sur les suites,
17:24moi c'est ce que je dis depuis le début,
17:26et sur la situation sur le terrain, la situation militaire,
17:29et sur les suites, parce qu'on ne sait pas ce que demain est fait.
17:32– Non, deux choses, moi je partage ce qui vient d'être dit,
17:34sur en fait, évidemment, le caractère tout à fait aveugle du régime des Mola,
17:39qui existe depuis 1979, et dont on connaît la réalité,
17:43malheureusement, depuis de trop nombreuses années.
17:45– Il y a quand même deux éléments qui sont importants,
17:49oui, c'est un régime qui est isolé, récemment,
17:52mais qui quand même continue malgré tout à avoir un soutien,
17:55et notamment un soutien international, qu'on le veuille ou non,
17:58c'est la vérité, c'est la réalité.
18:00Il y a quand même les Russes et les Chinois dans cette affaire.
18:03Moi ce que je vois, c'est que les Chinois, pour l'instant,
18:05ont condamné l'intervention israélienne, que les Russes également.
18:10– Vous auriez pu rajouter la Turquie.
18:13– Et la Turquie évidemment aussi.
18:14– Qui est juste membre de l'OTAN.
18:16– Donc ça veut dire quand même que…
18:17– Certains voulaient que la Turquie soit dans l'Union Européenne.
18:19– Ça veut dire que dans cette affaire, nous autres occidentaux,
18:23qui avons clairement quand même, alors avec des nuances,
18:27pris position pour Israël,
18:30nous ne faisons pas l'unanimité sur la scène internationale.
18:36Ça c'est une réalité.
18:37C'est un peu la même chose que ce qui se passe avec l'Ukraine, en l'occurrence.
18:41Donc il faut en tenir compte.
18:41Deuxième élément très important, il me semble, c'est la façon dont aujourd'hui,
18:51finalement, la société israélienne, autant il peut y avoir des désaccords
18:55sur ce qui se passe avec Gaza en Israël, autant sur la question…
19:00– Deuxième élément, c'est un conflit qui fait consensus, me semble-t-il,
19:05dans la société israélienne, parce que ça a été dit, c'est totalement existentiel.
19:08– Un dernier mot avec vous Jean-Christophe Gallien,
19:10et je le disais, à 9h30 nous serons avec Meyer Abdel.
19:12– Oui, il y a un consensus aussi, il faut le dire, régional, ce qui est très important.
19:16Effectivement, il y a deux gros soutiens.
19:18Un gros soutien principal, technologique, scientifique, militaire, qui est la Russie.
19:22C'est l'axe majeur de ces derniers mois.
19:24Maintenant, il faut revenir en Iran, et en Iran, il y a quelque chose qui s'est passé
19:28quand même à travers cette attaque, c'est-à-dire que vous savez,
19:30le principal pôle de pouvoir, c'est les gardiens de la révolution.
19:33Ce n'est pas l'armée, l'armée est toujours considérée, depuis toujours par les Mollahs,
19:36comme potentiellement un ennemi de l'intérieur,
19:38et il faut se rendre compte de ce qui s'est passé quand même, si vous voulez.
19:42Vous êtes un pays qui se sent fort, en tout cas sur le plan intérieur,
19:45et qui a été très déstabilisé, mais plus que déstabilisé par cette affaire
19:48qui vient après d'autres affaires.
19:49C'est-à-dire que vous savez que chez vous, à côté de vous,
19:52il y a quelqu'un avec qui vous travaillez, qui vous vivez,
19:55mais qui est celui ou celle qui, entre guillemets,
19:58si vous êtes gardien de la révolution, vous a trahi.
20:00Donc ça veut dire qu'en fait, il n'y a plus de tranquillité aujourd'hui.
20:02Vous pouvez être soutenu par les Russes, par les Chinois, par qui vous voulez,
20:06et vous savez qu'en plus, autour de vous, dans ce qui est en train de se passer,
20:09c'est-à-dire que les sunnites reprennent les places de marché chiites, partout.
20:13Il n'y a, en plus, les outils, nos amis du Hezbollah, et ainsi de suite,
20:18ont été très largement réduits, dans une incapacité aujourd'hui à participer.
20:22Sinon, ils l'auraient déjà fait.
20:23Il n'y a qu'une, quelques milices qui sont très actives en Irak,
20:27qui sont toujours très puissantes,
20:28qui d'ailleurs attaquent en permanence les Américains depuis des semaines et des semaines.
20:31Mais vous avez quelque chose qui est une bête blessée,
20:34une bête blessée isolée, c'est très vrai,
20:35qui est dangereuse parce que les gardiens de la révolution, aujourd'hui,
20:38se sont très menacés, et menacés même de l'intérieur, si vous voulez.
20:41Il y a quelque chose qui est en train de se jouer.
20:43L'opération israélienne, ça a été dit, entre les mots,
20:47par votre porte-parole tout à l'heure, le porte-parole de l'armée israélienne,
20:50il s'agit de quelque chose qui prélude, non pas simplement l'affaire du nucléaire,
20:55mais du changement de régime potentiel à l'intérieur de l'Iran.
20:59Et c'est là où on peut tirer un fil depuis le 7 octobre,
21:03c'est-à-dire qu'Israël, qui est un territoire qui est à peine plus grand
21:08que la région Île-de-France, s'est donc attaqué au Hamas,
21:13a réduit quasiment à néant le Hezbollah,
21:16avant désormais de s'attaquer à l'Iran.
21:20Et on dit assez souvent qu'Israël est la pointe avancée de l'Occident.
21:25Et si Israël intervient aussi,
21:27et c'est ce que disait le porte-parole de l'armée israélienne,
21:32c'est parce que l'Iran représente une menace,
21:35et pour Israël, et évidemment pour l'Occident.
21:40On reviendra évidemment sur cette actualité à 9h30,
21:42mais je voudrais qu'on revienne aussi à une actualité politique nationale.
21:45Vous savez que la phrase d'Emmanuel Macron la semaine dernière a provoqué un scandale,
21:50celle sur les dix faits divers.
21:52Certains préfèrent pendant ce temps-là, plutôt que de parler des océans,
21:55et bien Brainwashé opérait un lavage de cerveau sur l'invasion du pays
21:59et les derniers faits divers.
22:01Eh bien, son ministre de l'Intérieur n'a pas directement répondu à Emmanuel Macron,
22:07mais en quelque sorte l'a fait, puisqu'il dit
22:09« Mon rôle, c'est de rappeler que ces drames ne sont pas des faits divers,
22:12ce sont des faits de société. »
22:15C'est dans un entretien dans le JDD.
22:18Je vous propose de voir le sujet, puisqu'il revient sur ces barbares,
22:22en finir avec les barbares.
22:24Il considère que mai 68 a engendré en quelque sorte cette société
22:29où il est interdit d'interdire, et on en connaît les conséquences aujourd'hui.
22:33Vous voyez le sujet de Clara Bouvier-Denot,
22:36et vraiment j'ai mis en parallèle ces deux déclarations.
22:39Et en fait, un monde sépare le monde macroniste du monde rotailliste,
22:43et d'ailleurs les Français partagent à 70% la position de Bruno Retailleau.
22:48Une surveillante poignardée à mort par un adolescent.
22:53Un drame qui, pour Bruno Retailleau, n'a rien d'un simple fait divers.
22:56« Mon rôle, c'est de rappeler que ces drames ne sont pas des faits divers,
22:59ce sont des faits de société.
23:01Et ils appellent des réponses de fond, pas des coups de menton. »
23:03Le ministre de l'Intérieur cible ce qu'il appelle les racines de l'ensauvagement,
23:0740 ans d'idéologies permissives qui ont déconstruit nos repères.
23:10« Depuis des années, je dénonce les ravages de cette société permissive
23:13que les beaux esprits progressifs nous avaient vendus comme un progrès.
23:16Elle devait libérer, elle a enfanté des barbares.
23:19Ce que nous payons aujourd'hui, c'est la facture de mai 68. »
23:22Face à cet abandon de l'autorité et à la délinquance des mineurs,
23:25il entend prendre des mesures.
23:27« Dès le premier délit grave, des peines courtes,
23:29une ou deux semaines de prison peuvent avoir un effet dissuasif.
23:32Mais pour cela, il faut commencer par aburger la loi Belloubet de 2019
23:35qui empêche ces peines courtes. C'est une urgence. »
23:38Pour en finir avec cette fabrique de barbares,
23:40Bruno Retailleau plaide aussi pour des établissements dédiés aux mineurs violents,
23:44l'application des sanctions contre les parents défaillants
23:46et la fin de ce qu'il appelle les fausses excuses sociales.
23:49Selon lui, les Français payent aujourd'hui la facture de trois grandes illusions.
23:52L'idée que l'on peut travailler moins et vivre mieux,
23:55que l'immigration est une chance
23:56et le slogan de mai 68,
23:58« Il est interdit d'interdire. »
24:00Alors c'est intéressant dans cet entretien scud à Mme Belloubet
24:05et donc à M. Dupont-Moretti qui a validé la loi de Mme Belloubet,
24:09donc des deux anciens ministres de la Justice.
24:12Et puis, excusez-moi, c'est ce parallèle qu'on peut faire entre les deux phrases.
24:16Ce monde idéologique, Arnaud Benedetti, qui sépare Emmanuel Macron,
24:20qu'on considère pour beaucoup déconnecté des priorités des Français,
24:24et Bruno Retailleau.
24:25Il y en a un qui dit « Il faut arrêter de brainwacher »
24:28et l'autre qui dit « Ce ne sont pas des faits divers,
24:31ce sont des faits de société. »
24:32Vous avez raison.
24:33Mais le problème pour Bruno Retailleau,
24:35c'est comment je reste à l'intérieur d'une coalition gouvernementale
24:38où les macronistes sont majoritaires.
24:41Et quels sont les leviers dont je dispose
24:44pour finalement mener la politique que je souhaite mener ?
24:48Alors aujourd'hui, pour l'instant, si vous voulez,
24:50ceux qui soutiennent Bruno Retailleau dans l'opinion publique,
24:53ne lui tiennent pas rigueur de cette présence
24:56dans un gouvernement à majorité macroniste,
24:59mais jusqu'à 2027, si vous voulez une répétition
25:03de ces faits divers, comme le dit le président de la République,
25:08et ces faits de société, comme le pense Bruno Retailleau,
25:10il va y avoir un problème de cohérence qui se posera pour Bruno Retailleau.
25:13Peut-être que certains vous répondront
25:14« Heureusement que Bruno Retailleau est là dans ce gouvernement
25:17de brainwasher et de ministre de faits divers. »
25:21Vous avez peut-être raison, sauf que si les événements
25:23continuent à se reproduire,
25:25inévitablement, la question de l'efficacité politique
25:28se posera et c'est bien naturel.
25:30Il y en a un qui est là depuis six mois,
25:31il y en a un autre qui est là depuis huit ans.
25:33Il y a le grand chef et puis il y a le premier flic de France.
25:37La publicité, malheureusement, c'est la publicité.
25:41On revient dans un instant.
25:42On a encore plein de choses à traiter ensemble
25:43et je le disais, on sera avec Meyar Abiba à 9h30.
25:48A tout de suite.
25:529h30 sur CNews, on poursuit l'heure des pros ce matin.
25:56L'actualité principale de la matinée,
25:58ce sont ces frappes violentes et sanglantes
26:01de l'Iran sur la population civile israélienne.
26:06Et le bilan, on le donnait ce matin, qui est lourd.
26:0813 personnes tuées depuis vendredi,
26:119 blessés graves, 30 blessés modérés
26:14et 341 blessés légers.
26:18Depuis vendredi, on donne la parole
26:20à la population israélienne
26:22qui vit au rythme de ses salves
26:26de missiles iraniens.
26:29Je vous propose d'écouter l'un des témoignages
26:31qu'on a eu dans la matinale de CNews,
26:33un habitant de la banlieue de Tel Aviv.
26:35Alors, toutes les personnes que j'ai eues
26:39autour de moi récemment,
26:41que ce soit des Israéliens
26:43ou des francophones,
26:45ont dit tous la même chose.
26:46On va passer des moments difficiles
26:48dans les jours à venir
26:48parce qu'ils vont accentuer,
26:52c'est certain, l'Iran va accentuer sa riposte.
26:55On sait que ça va être compliqué,
26:57ça va être difficile,
26:58mais les moments que l'on va passer,
27:01c'est pour nos enfants, nos petits-enfants.
27:03Parce que si on avait laissé l'Iran
27:05obtenir la bombe atomique,
27:08c'est fini pour nous,
27:08il n'y aurait plus d'Israël.
27:10La première chose qu'ils veulent faire
27:11avec cette bombe atomique,
27:13c'est exterminer le peuple juif.
27:15Aujourd'hui, nous, juifs du monde entier,
27:17on n'a qu'un seul endroit où aller,
27:20une terre, c'est notre terre.
27:21Et on va se défendre jusqu'au dernier juif
27:23ici en Israël
27:24pour défendre ce chaque centimètre de terre
27:26qu'on a en Israël.
27:28Mais Yer Habib, vous êtes avec nous.
27:30Merci d'être en direct dans l'heure des pros.
27:31Ce matin, vous êtes un ancien député
27:34des Français de l'étranger à Israël.
27:38Vous êtes à Tel Aviv actuellement.
27:39Mais Yer Habib, est-ce que vous pouvez nous raconter
27:41ce que vous avez vécu ces 48 dernières heures ?
27:45Oui, je suis dans la banlieue nord de Tel Aviv,
27:48à Ertiliya, ce matin.
27:51Nous vivons au rythme des alarmes.
27:54On va dans les chambres protégées,
27:57on sort.
27:58Fait surtout attention aux enfants, aux familles.
28:00Comme vous le savez, une mère et ses trois filles
28:03ont été tuées cette nuit à Batiab.
28:06C'est un drame absolu.
28:06C'est la triste réalité du peuple juif
28:09qui est en guerre sur cette front.
28:11Après, en ce moment, en même temps,
28:14sur la bande de Gaza,
28:15où un soldat a été tué ce matin
28:16par un missile anti-char,
28:20avec les outils,
28:21et avec l'Iran simultanément.
28:24Mais Yer Debal,
28:25l'Iran, c'est la tête du serpent.
28:26L'Iran est responsable du mal principal dans cette région.
28:31Et on peut imaginer simplement,
28:33si le Hezbollah était là,
28:34et c'est le génie Netanyahou
28:36qui a d'abord fait liquider le Hamas,
28:39pratiquement,
28:40puis après le Hezbollah,
28:42c'est ce qu'il m'expliquait la semaine dernière,
28:44et maintenant,
28:45il peut se concentrer
28:46sur un pays qui est un danger,
28:49pas seulement pour Israël,
28:50ni pour les Juifs,
28:51mais pour la sécurité mondiale.
28:52Allez, on pourra, j'espère, après,
28:54voir des périodes beaucoup plus roses.
28:58Le peuple iranien est un immense peuple.
29:00La civilisation perse,
29:01c'est une immense civilisation
29:03qui sont dirigées par des mollas.
29:05Les mollas, c'est l'islamisme.
29:06L'islamisme, c'est le mal.
29:08Ces gens veulent appliquer la charia
29:09à travers le monde.
29:11Les gens qui ont tué en France,
29:12y compris par rapport à des causes islamiques,
29:15sont les mêmes qui veulent,
29:16aujourd'hui, détruire l'humanité,
29:18parce qu'ils pensent que c'est bien,
29:19pour X raisons.
29:21Et Israël fait ce travail aujourd'hui.
29:24Netanyahou, aujourd'hui,
29:25qui est au-delà de critiques à droite,
29:27à gauche,
29:28ça a été pendant des mois,
29:29vous le savez,
29:30il y a de val en France,
29:31le grand Satan,
29:32le grand diable,
29:33par surtout beaucoup de médias,
29:35beaucoup de politiques, etc.
29:37Et il est déterminé à aller jusqu'au bout.
29:40C'est une guerre existentielle
29:42pour l'État d'Israël.
29:43Je ne sais pas si vous imaginez,
29:44eux, les Iraniens frappent
29:46de façon aléatoire,
29:47et en plus,
29:49pour la première fois,
29:50ils ont des bombes guidées,
29:51extrêmement précises,
29:54avec des lasers qui arrivent
29:55à toucher extrêmement précisément.
29:58Pour vous donner une idée,
29:59ce matin,
30:00le porte-parole en arabe
30:01de l'armée israélienne
30:03prévient,
30:04lorsqu'ils essayent de prévenir,
30:05il y a forcément des morts civiles,
30:08mais il prévient les Iraniens,
30:09avant de toucher,
30:10de dégager certaines régions,
30:12parce qu'Israël va frapper.
30:13Et je peux vous dire
30:14qu'Israël va aller jusqu'au bout.
30:15Netanyahou va aller jusqu'au bout,
30:17il est totalement déterminé.
30:18Demain soir,
30:19c'est énormément le mariage
30:21de son fils.
30:22C'est une des raisons pour lesquelles
30:23j'étais en Israël.
30:25Bien évidemment,
30:25ça n'a strictement aucune importance,
30:28mais c'est-à-dire que le pays s'arrête.
30:30Les gens ne peuvent plus voyager,
30:31ni venir,
30:31ni entrer pour l'instant.
30:32Et vous le suivez,
30:35vous faites un travail aussi remarquable,
30:37journalistique,
30:38je tiens à le dire,
30:39parce que beaucoup de franco-israéliens
30:41vous suivent,
30:42et vivent au rythme de la France,
30:45un pays qu'ils aiment,
30:47s'ils sont français,
30:47mais aussi, hélas,
30:48d'Israël,
30:49aujourd'hui,
30:50qui vit des moments extrêmement difficiles.
30:51Eh bien, écoutez,
30:52merci Meyir Habib
30:53pour votre témoignage ce matin.
30:55Vous avez parlé du peuple iranien,
30:57et vous avez,
30:57à juste titre,
30:58dit que le peuple iranien
30:59était un grand peuple.
31:00On rêverait de donner la parole ce matin
31:03à ce peuple iranien
31:06qui combat le régime des Mollahs.
31:08Sauf que malheureusement,
31:10ils ne peuvent pas prendre la parole.
31:11S'ils la prenaient,
31:12ce serait au péril de leur vie.
31:15Nathan Devers,
31:15et vous m'avez précisé quelque chose
31:17pendant la publicité,
31:18de très intéressant,
31:20absolument pas relayé dans les médias.
31:22Je ne le savais pas raconter.
31:23Quelque chose de,
31:24oui, en effet, d'important.
31:25C'est que,
31:26évidemment que l'offensive israélienne,
31:29elle a pour but d'attaquer
31:30les zones nucléaires,
31:32mais aussi éventuellement
31:32de permettre d'aider,
31:35sinon un changement de régime,
31:37du moins un soulèvement
31:37de la population.
31:39La première réaction du régime iranien,
31:40ça a été de couper Internet,
31:42ce qui permet,
31:43un,
31:43aux citoyens
31:45de ne pas se concerter entre eux
31:46et de ne pas avoir accès
31:47à l'information,
31:49en tout cas mondiale.
31:50Et il est vrai
31:51qu'Elon Musk a mis,
31:52aurait mis Starlink
31:53à Téhéran,
31:54je ne sais pas si dans tout l'Iran,
31:55mais en tout cas,
31:56ce qui permet aux Iraniens
31:57et aux habitants de Téhéran
31:58d'avoir accès à Internet,
31:59ce qui peut avoir une importance,
32:01alors on suivra.
32:02Vous voulez dire
32:03que l'un des membres
32:03de l'international réactionnaire
32:05donnerait la possibilité
32:07à la population iranienne
32:08d'accéder à Internet ?
32:10Il faut le saluer sur ce point
32:12et il faut aussi avoir,
32:14surtout, je crois,
32:14une pensée
32:15pour la grandeur
32:16du peuple iranien
32:16qui,
32:17depuis des années et des années,
32:19dans des conditions
32:20absolument héroïques,
32:22se sacrifie pour sa liberté,
32:24on ne le salue pas assez en France,
32:25et on prie pour qu'ils puissent
32:26avoir cette liberté demain.
32:28Mais l'hypocrisie,
32:29c'est quoi ?
32:29Quand je parle
32:30de l'hypocrisie médiatique,
32:32sur le plateau de CNews,
32:34depuis des mois,
32:35on reçoit,
32:36et c'est Olivier Carenflech
32:37qui la reçoit régulièrement,
32:38Mona Jafarian,
32:39exilé d'Iran,
32:41qui n'a pas pu mettre un pied
32:42depuis 12 ans en Iran,
32:44qui, pour ses prises de position,
32:45est menacée de mort,
32:46placée sous sécurité.
32:47Son discours,
32:48il est exceptionnel.
32:49Mais en fait,
32:50les médias,
32:50ils se réveillent
32:51des mois trop tard.
32:52Là,
32:53elle fait la tournée des médias,
32:54elle est partout,
32:54sur toutes les chaînes
32:55d'information.
32:56Mais ils auraient pu l'inviter,
32:57mais à chaque fois.
32:59Ils auraient pu l'inviter
33:00depuis des mois.
33:01Hypocrisie médiatique.
33:02Dans l'actualité en France,
33:04mais qui rejoint aussi un peu,
33:05puisque c'est ces mobilisations
33:07islamo-wokistes
33:09qui se poursuivent
33:09sur notre sol.
33:11Et l'épicentre
33:12de l'islamo-wokisme,
33:14c'est devenu
33:14la place de la République.
33:15En fait,
33:16ce qui se passe,
33:16la place de la République,
33:17évidemment,
33:17le droit de manifester
33:18est un droit fondamental.
33:20Et vous pouvez vous mobiliser
33:22pour la population gazaoui,
33:23qui s'apparaît évident.
33:25Simplement,
33:26quel est l'intérêt dégradé ?
33:27Vous allez voir les images.
33:28C'est de la honte absolue.
33:31Ceux qui taguent
33:31la place de la République,
33:32la statue de la République,
33:34donc qui saccagent
33:35la République,
33:36en quelque sorte.
33:37Mais qu'on les prenne,
33:39qu'ils soient condamnés,
33:40et que pendant des mois,
33:42ils nettoient
33:43ce que ces militants
33:45d'extrême-gauche
33:46font chaque samedi matin.
33:48Mais vous allez voir
33:48les images.
33:50C'est de la folie.
33:51Et maintenant,
33:52ils veulent s'installer.
33:53C'est devenu une ZAD.
33:54C'est devenu Nuit Debout.
33:55Ils s'installent sur la place
33:56pour des raisons de sécurité.
33:57Ils ont été délogés
33:58par les policiers.
34:00Ils ont dû mettre
34:00des moyens XXL.
34:01Vous allez halluciner
34:02en voyant les images.
34:03C'est la honte.
34:04Les gars, c'est nos impôts.
34:34400 000 pour des activistes.
34:36C'est nos impôts.
34:37C'est nos impôts, les gars.
34:46Laurent Nognès qui a réagi.
34:48Je remercie les policiers
34:48de la brigade d'intervention,
34:49du groupe d'intervention
34:50et de protection
34:51de la préfecture de police
34:52pour leur intervention,
34:53avec l'aide des sapeurs-pompiers
34:54sur le monument de la République
34:55qui a permis l'interpellation
34:57de cet individu.
34:58Les 7 individus interpellés,
35:00ils payent,
35:00quitte à payer pendant des mois,
35:01et ils vont peindre.
35:03Ils vont s'occuper
35:04de réparer.
35:05Déjà qu'ils soient condamnés.
35:06Sinon, Jean-Christophe,
35:08ils seront condamnés.
35:09Ils seront de l'activité
35:09parce que c'est un sport hebdomadaire.
35:11En réalité, la statue
35:12de la place de la République,
35:13malheureusement pour elle,
35:14elle est peinte, taguée
35:16tous les week-ends,
35:17parfois en semaine
35:18et nettoyée, renettoyée,
35:19ainsi de suite.
35:20Il y avait quelqu'un
35:20qui le disait,
35:21c'est nos impôts.
35:21Vous entendiez derrière ?
35:22Oui, j'ai entendu.
35:23C'est nos impôts.
35:23Donc, c'est nos impôts.
35:24Alors, moi, je suis allé
35:26faire un tour hier
35:26pour voir qui était sur place.
35:28Il y avait des manifestants,
35:29évidemment,
35:29qui étaient très vite encadrés.
35:30Vous avez raison de dire
35:31que les forces de police
35:33mobilisées,
35:34c'était impressionnant.
35:35C'est-à-dire que ça coûte
35:35beaucoup d'argent,
35:36non seulement à nettoyer,
35:37mais à être présent
35:38en termes de sécurité.
35:38Par contre, là où je suis
35:39le plus inquiet,
35:40c'est que je vois autour
35:40de ces manifestations
35:41de ce plus en plus
35:42des jeunes, jeunes ou moins jeunes,
35:44qui viennent,
35:45non pas soutenir directement
35:46le propos des manifestants,
35:49mais qui seraient presque prêts.
35:50Celui-là, on le sent,
35:51en découdre aussi
35:51avec les forces de police.
35:52Mais ça a arrivé,
35:53donc on est dans quelque chose
35:55qui, petit à petit,
35:56est un gagne-terrain
35:57autour de ces idées-là.
35:58C'est-à-dire qu'on s'habitue à ça.
36:00Alors, un coup, c'est Gaza,
36:01mais le reste du temps,
36:02ça peut être d'autres causes.
36:03Ce stade,
36:04alors la place de la République,
36:05c'est pourtant,
36:06alors moi, je ne suis pas d'accord
36:06avec ce que vous aviez dit, Nathan,
36:08c'est quelque chose
36:08qui a été fait de manière
36:09assez positive,
36:10parce qu'avant,
36:11il fallait se rappeler
36:11ce que c'était.
36:12Maintenant, par contre,
36:12c'est devenu une agora,
36:14une agora totale
36:15pour toutes les manifestations
36:16de toutes les causes.
36:17Alors, parfois,
36:17il y en a d'excellentes,
36:18mais parfois,
36:19et très souvent, malheureusement,
36:20c'est quelque chose...
36:22Non, non, mais de beaucoup de choses.
36:23On est passé de janvier 2015,
36:25on faisait une aide-honneur
36:28avec un million et demi de personnes
36:30face de la République.
36:30Et on dégradait pas.
36:31Une aide-honneur pour les policiers
36:32assez violente.
36:34Oui, oui, oui,
36:34mais vous l'avez tout dit,
36:35Arnaud, Arnaud,
36:36de temps en temps,
36:36vous avez des gens
36:37qui soutiennent votre combat
36:39sur Boilem sans salle
36:40contre le régime de M. Pebou.
36:41Donc, c'est à ce moment-là
36:42qu'il y a quelque chose d'intéressant.
36:43On n'est pas obligé de dégrader.
36:44Les bobos qui sont présents
36:48pour taguer place de la République,
36:49qui ne sont pas là
36:50pour soutenir Boilem sans salle,
36:51bien au contraire.
36:52Certainement pas.
36:52Et je ne suis pas sûr
36:53ni les Éraliens,
36:53ni les Éraliens,
36:54et l'Iniens, exemple.
36:54Ah bah bien sûr.
36:56Et je ne suis pas sûr
36:56qu'ils aient la culture historique
36:58pour savoir ce que c'est
36:59la statue de la République.
37:00Ah, ça, c'est évident.
37:01Il n'y a parlé.
37:02Exactement.
37:02Et les pompiers risquent leur vie
37:03quand ils sont quelqu'un.
37:04Non, mais est-ce que vous êtes
37:06d'accord avec moi ?
37:07Ces individus-là,
37:08les 7,
37:08ils prennent pour tous les autres
37:10et pendant 6-8 mois,
37:13tous les samedis,
37:14ils vont venir laver.
37:14Il ne faut pas avoir du boulot.
37:15Parce qu'en fait,
37:15les agents d'entretien,
37:16et on remercie les agents d'entretien,
37:18ils ont autre chose à faire.
37:20Ils auront du boulot,
37:20sauf s'il y a une manifestation
37:21un jour pour Boilem sans salle.
37:23Là, il n'y aura pas grand-chose.
37:23Ah oui.
37:24Là, il n'y aura pas de tag.
37:25Mais juste entre parenthèses,
37:27je crois que les gens
37:28qui sont dans ce genre de manif
37:30et puis aussi à la France Insoumise
37:32depuis le 7 octobre,
37:33là, ils vont traverser
37:34des heures assez difficiles.
37:35Parce qu'en fait,
37:36jusqu'alors,
37:37leur ambiguïté sur le Hamas,
37:39c'était une chose.
37:40Mais quand ils vont,
37:41et ils sont déjà en train,
37:43d'avoir cette ambiguïté
37:44sur la République islamique d'Iran,
37:46là, ça devient une toute autre affaire.
37:47Et je pense qu'ils vont rentrer
37:48dans une forme de suicide politique
37:50parce que c'est absolument indéfendable.
37:51La déclaration du week-end,
37:53elle nous vient de Jérôme Gage
37:54qui a été exfiltré
37:56d'une manifestation
37:57Place de la République
37:58parce que juif.
37:59Parce que juif.
38:01Pas seulement parce qu'il vient du PS.
38:03Parce que juif.
38:04Et rappelez-vous,
38:05à ce moment-là,
38:06du peu de condamnation
38:08du côté de certains cadres
38:11de la gauche radicale.
38:13Jean-Luc Mélenchon,
38:15Jérôme Gage,
38:16a interpellé Jean-Luc Mélenchon.
38:18Alors, je préviens l'Arcom,
38:19ce n'est pas moi qui le dis,
38:20c'est Jérôme Gage.
38:21Et Jérôme Gage, il dit,
38:23Jean-Luc Mélenchon est devenu
38:24un salopard antisémite.
38:26Donc, on écoute.
38:27Il n'est pas possible
38:30et souhaitable
38:31de défendre
38:32la revendication
38:33de la Palestine
38:34de la mer à la rivière.
38:35Je défends
38:36la position historique
38:37des socialistes,
38:38notamment celle
38:39de François Mitterrand
38:40à la Knesset
38:41en 1982,
38:43qui est celui
38:43de la solution
38:44à deux États,
38:45de la sécurité d'Israël
38:47et de la reconnaissance
38:48de l'État palestinien.
38:49et qu'à ce moment-là,
38:51à ce moment-là,
38:53je deviens
38:53le sioniste génocidaire
38:55pour Jean-Luc Mélenchon
38:56et les siens.
38:57Et que j'ai
38:57une meurtrissure terrible
38:59à dire devant ce congrès
39:00que pour la première fois
39:01de ma vie,
39:02j'ai dû dire de l'homme
39:03que j'ai aimé profondément
39:04qu'il est devenu
39:05un salopard antisémite
39:06avec des propos
39:07qui sont pour nous
39:08absolument insupportables.
39:10Il est devenu
39:11un salopard antisémite.
39:12Il parle avec ses tripes.
39:13Il parle avec ses tripes
39:14et ce qu'il dit,
39:15je pense que beaucoup
39:15de personnes de gauche
39:16le pensent
39:17c'est finalement
39:17il retrace,
39:18il ouvre une voie
39:19pour la gauche
39:20traditionnelle et historique.
39:22Moi, je pense
39:22que c'est très positif
39:23ce qu'il a fait.
39:23Moi, concrètement,
39:24je pense qu'il est très isolé.
39:26Pour le coup,
39:26très isolé.
39:27Non pas à l'intérieur
39:28du partiociste en totalité.
39:30Pour celle qui prend la ligne
39:31et qui va organiser
39:33les associations,
39:34les alliances des municipales
39:35et encore mieux
39:35celle législative
39:36et présidentielle
39:37dans deux ans.
39:38Donc, c'est évidemment
39:39un cri qui retentit.
39:41Mais malheureusement,
39:42si vous voyez
39:42la ligne officielle
39:43sur le terrain,
39:44des accords
39:44qui sont passés
39:45avec Alephi
39:45et les Verts
39:46en particulier pour les municipales
39:47multipliés aujourd'hui
39:48et de l'autre côté
39:50qui se prépare
39:51pour législatives
39:52et surtout présidentielles,
39:53Jérôme Gage,
39:54malheureusement,
39:54est très minoritaire.
39:55Oui, mais il est cohérent
39:56parce que déjà
39:57entre les deux tours,
39:57il a...
39:58Olivier Fort,
39:58silence radio.
39:59Olivier Fort,
40:00la silence radio.
40:01C'est intéressant,
40:01c'est quand même la salle.
40:02Vous entendez
40:03qu'il n'est pas approuillé.
40:04Ils sont 35 dans la salle.
40:07Au Parti Socialiste,
40:08il n'y a personne.
40:08C'est le partage qui est dit.
40:12C'est-à-dire que malheureusement,
40:13à gauche,
40:14la ligne qui domine aujourd'hui,
40:15c'est la ligne de l'alliance
40:16avec Alafi
40:17pour des raisons
40:18qui sont des raisons
40:18d'intérêt électoraux.
40:19Oui, mais Jérôme Gage,
40:20déjà, il avait fait
40:21un pas de côté
40:21pendant l'entre-deux tours.
40:23Mais Gage est très seul.
40:24Ça, c'est la réalité.
40:24Mais il arrive à être élu.
40:25Dernier sujet.
40:26C'est la raison, malheureusement.
40:27Avant de recevoir
40:28Hervé Morin
40:29pour le grand rendez-vous.
40:30Alors, quand j'ai vu ça hier,
40:32quand j'ai lu la DFP,
40:33j'ai pensé à deux choses.
40:35Déjà,
40:35de quoi se mêle Jean-Louis Noël?
40:37De quoi il se mêle ?
40:39Et ensuite,
40:40est-ce qu'il n'a pas
40:41plus important
40:42à gérer
40:43et surtout
40:44quand vous êtes chef
40:45de la diplomatie
40:45que vous avez le Proche
40:47et le Moyen-Orient
40:47qui est une poudrière
40:49et qui s'embrase.
40:50Qu'est-ce que vous allez
40:51faire une petite déclaration
40:52pour tacler
40:53l'administration Trump
40:54et Donald Trump
40:55alors que vous avez besoin
40:57des États-Unis
40:57et pour la question ukrainienne
40:59et pour la situation
41:00en Israël ?
41:03Quel est l'intérêt ?
41:04Et que vous êtes incapable
41:05de ramener
41:06Boalem Sansal
41:07qui est dans les jôles
41:08algériennes
41:09depuis sept mois ?
41:10Quel intérêt ?
41:11Alors,
41:11pourquoi je dis ça ?
41:12Parce que Jean-Noël Barraud
41:14s'est permis
41:14d'apporter son soutien
41:19à Harvard.
41:19Je soutiens,
41:20la France soutient Harvard
41:21et les universités américaines
41:23qui font face
41:24à la menace
41:25d'un contrôle gouvernemental
41:27de la restriction
41:28de leur financement,
41:29des contraintes
41:29sur leur programme
41:30et leur projet de recherche.
41:32En fait,
41:32je vais vous dire,
41:33il est tellement déconnecté
41:34parce que les Français
41:35par rapport aux universités françaises,
41:37ils n'attendent que ça ?
41:38Qui a un contrôle gouvernemental ?
41:40La liberté académique,
41:41bien sûr,
41:42mais qu'il y ait la transparence
41:43sur la lutte
41:44contre l'antisémitisme,
41:45sur l'islamo-gauchisme,
41:47c'est ce que voulait faire
41:47Madame Vidal,
41:49sur les subventions
41:51qui sont accordées,
41:53sur les cours
41:53qui sont donnés.
41:55On peut avoir
41:56un droit de regard quand même,
41:57surtout quand on subventionne.
41:59Les Français,
41:59ils disent ras-le-bol,
42:00par exemple,
42:00des universités en France
42:01qui sont des ZAD.
42:03Alors,
42:04là,
42:05il y a deux questions en une
42:05et il ne nous reste que trois minutes.
42:07Mais c'est passionnant
42:07comme sujet.
42:08C'est un sujet passionnant.
42:09Je ne partage pas
42:10votre analyse sur ce point
42:12parce que je pense
42:13que Donald Trump
42:14est engagé,
42:16clairement,
42:16dans une guerre
42:17contre le savoir,
42:18que ce qu'il fait Harvard,
42:19c'est qu'il interdit,
42:19par exemple...
42:20Guerre contre le wokisme.
42:21Non, non,
42:21pas le wokisme.
42:22Harvard,
42:23c'est une université
42:24qui s'est toujours grandi
42:25de gens qui venaient
42:26du monde entier,
42:27qui ont eu des prix Nobel,
42:28qui ont fait de la recherche
42:29dans plein de domaines.
42:30Par exemple,
42:31ça c'est ce que Donald Trump
42:31veut arrêter.
42:32Il perd beaucoup de place
42:32dans les plus grandes
42:34universités au monde.
42:35ils ne veulent pas forcément...
42:36Ah bah,
42:36quand même,
42:37Nathan,
42:38c'est pas contre le Shanghai.
42:39Pardonnez-moi
42:40de vous interrompre,
42:41c'est pas contre le savoir.
42:42C'est simplement
42:43que dans ces universités,
42:44elles sont gangrénées
42:45par le wokisme
42:46et par l'antisémitisme.
42:47Vous avez une ancienne
42:48présidente d'Harvard
42:49qui refusait de dire
42:50que le 7 octobre,
42:51c'était un pogrom.
42:52Que y ait des problèmes,
42:53c'est une chose.
42:53Mais c'est plus qu'un problème.
42:54Interdire par exemple
42:55les étudiants internationaux,
42:56ce que voulait faire
42:57Donald Trump,
42:57c'est quelque chose
42:58qui est extrêmement grave
43:00au regard même
43:02qui est académique
43:03des Etats-Unis
43:03et de Harvard.
43:04Mais pourquoi il dit
43:05qu'on interdit
43:05les étudiants étrangers ?
43:07C'est parce qu'il y a
43:07des subventions
43:08d'Etat,
43:12merci,
43:13des subventions fédérales
43:14et qu'il demande juste
43:15de faire un peu
43:16de la transparence
43:17dans l'université
43:18et que l'université,
43:18elle leur dit
43:19on fait ce qu'on veut.
43:20Bah non,
43:20en fait,
43:20vous ne faites pas
43:21ce que vous voulez.
43:21C'est intéressant
43:22et je pense à son père,
43:23à Jean-Noël Barraud,
43:23je pense qu'il ne rit pas
43:26quand il voit
43:27l'intervention de son fils
43:28pour quelqu'un
43:28qui a été vice-prise
43:29dans la Commission européenne
43:30que je connaissais très bien
43:31qui était quelqu'un
43:31très, non pas mesuré
43:32mais qui savait
43:33ce qu'était la diplomatie.
43:34Là, pour le coup,
43:34c'est notre ministre
43:35des Affaires étrangères.
43:36C'est-à-dire se tromper
43:37à ce point-là
43:38à la fois de combat,
43:39je ne parle même pas
43:40du contexte américain
43:41où on peut effectivement
43:41discuter.
43:42Il est surtout
43:43le porte-parole
43:43d'Emmanuel Macron
43:44en l'occurrence.
43:46Il n'est pas seulement
43:47le porte-parole
43:48d'Emmanuel Macron,
43:48il est le ministre
43:49des Affaires étrangères
43:49de ce pays,
43:50donc d'un gouvernement
43:51dont lequel le Premier ministre
43:54est M. Bérou.
43:55Et donc,
43:56il engage notre pays.
43:58Ce n'est pas une parole
43:58comme une autre.
43:59En réalité,
44:00ce type-là se trompe totalement
44:02mais il se trompe
44:02sur tous les terrains
44:03quasiment de bataille.
44:04Donc, on a un vrai problème
44:05aujourd'hui,
44:06c'est que notre représentation
44:07diplomatique,
44:07non pas du terrain
44:08mais celle du ministre
44:09est à côté,
44:11à l'ouest.
44:11Mais on n'attend pas
44:12qu'il soutienne Harvard
44:13et qu'il soutienne Boilem Sansal.
44:14Ça fait sept mois
44:15qu'il est dans les joies irasmières.
44:17Je vais préférer
44:18qu'en effet,
44:18il soit beaucoup plus clair
44:20vis-à-vis de la demande
44:21de protection consulaire
44:22de Boilem Sansal.
44:23Il n'en a jamais parlé
44:24aux autorités algériennes
44:25que celle de Mme Hassan
44:26qui était en Israël.
44:28J'ai noté qu'en tout cas,
44:29là en l'occurrence,
44:30il n'avait pas de difficulté
44:31à demander haut et fort
44:32la demande de protection consulaire
44:34pour Mme Rima Hassan.
44:35Donc, si vous voulez,
44:36il y a un deux poids de mesure
44:37dans les positions en effet
44:38de Jean-Noël Barreau
44:40qui posent problème.
44:40Mais encore une fois,
44:41Jean-Noël Barreau,
44:42il est le ministre
44:42des Affaires étrangères
44:43d'Emmanuel Macron
44:44et c'est Emmanuel Macron
44:45qui donne le lard.
44:47Et qui prépare son virage.
44:48Non, très simplement
44:48pour rebondir ce que vous disiez,
44:49Nathan, effectivement,
44:50on peut lutter contre l'antisémitisme,
44:52faire du ménage chez les profs
44:53sans pour autant
44:53exclure tous les étudiants étrangers.
44:55Je trouve que ça,
44:56en revanche,
44:57exclure tous les étudiants étrangers,
44:59ça ne va rien changer
45:00sur l'antisémitisme, a priori.
45:02Mais évidemment,
45:03et encore une fois,
45:04vous faites la leçon aux Américains
45:07quand vous êtes incapable
45:08en France
45:09de gérer les universités en France.
45:10Oui, ça, je suis d'accord.
45:11Donc, moi, je veux...
45:12Attendez,
45:12la liberté académique,
45:14évidemment, d'accord.
45:15Mais allez dire ça,
45:17M. Balanche aussi,
45:17la liberté académique.
45:18Non, mais occupons-nous de chez nous.
45:19Non, mais c'est vrai.
45:20Ça, c'est vrai.
45:20Jean-Noël Barraud,
45:21ce n'est pas le ministre
45:22des Affaires étrangères,
45:23c'est le ministre
45:24qui est étranger aux affaires
45:25qui concernent la France.
45:26C'est ça, le problème.
45:27Et au demeurant...
45:28Il est étranger aux affaires
45:29qui nous concernent.
45:30Je ne suis pas sûr
45:30qu'aujourd'hui,
45:31les États-Unis,
45:32Donald Trump,
45:32vous avez dit partenaires,
45:33ils sont évidemment des partenaires,
45:35il y a une grande histoire,
45:36mais quand on les écoute,
45:37quand on les prend au sérieux,
45:38quand on lit J.D. Evans
45:39et quand on l'écoute,
45:40il ne pense pas du bien
45:41ni de l'Europe,
45:42ni de la France,
45:42ni de notre modèle.
45:43Ce n'est pas vrai.
45:43Il ne nous tient pas
45:44pour des grands partenaires.
45:45Aujourd'hui,
45:45il dit, aujourd'hui,
45:46J.D. Evans, par exemple,
45:47il dit qu'il y a un recul
45:48de la liberté d'expression
45:49en Europe.
45:50Vrai ou faux ?
45:50Non, mais...
45:51Il est très mal placé
45:52pour dire ça.
45:53Non, non.
45:53Lui, il est mal placé pour dire ça.
45:54La question factuelle,
45:56c'est est-ce qu'il y a un recul
45:57de la liberté d'expression
45:58en Europe ?
45:59Vrai ou faux ?
46:00C'est factuellement vrai.
46:01On a fermé la première chaîne
46:02de la TNT de France
46:03il y a six mois.
46:04Même pas, trois mois.
46:06Donc, c'est vrai.
46:06Je ne pense pas que J.D. Evans
46:07soit le remède
46:09à la question de la liberté d'expression.
46:10Ce n'est pas ce que je vous dis.
46:11C'est vrai.
46:12Mais quand il dit ça, c'est bon.
46:12Nathan, deuxième question.
46:14Pardonnez-moi, cher Nathan.
46:15Est-ce que...
46:16Vous m'avez fait oublier ma question.
46:18Est-ce que si J.D. Evans,
46:19justement...
46:20Si J.D. Evans, il dit franchement
46:22les universités en France
46:23c'est des ZAD.
46:25C'est des ZAD
46:25et en plus c'est islamo-gauchiste.
46:27Enfin, c'est vraiment
46:27c'est n'importe quoi.
46:28Avant, la Sorbonne
46:29c'était une grande université.
46:31Aujourd'hui, c'est n'importe quoi.
46:33Est-ce que vous n'entendrez pas...
46:35Il n'y aurait pas tous les médias
46:35qui diraient...
46:36Mais les politiques.
46:38Ingérence !
46:38Ingérence !
46:39Scandale !
46:40Vrai ou faux ?
46:41Il l'a déjà plus ou moins dit.
46:42C'était son discours à...
46:43Et donc, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
46:45Vrai, c'était exactement ça.
46:46Il n'a pas insulté
46:46que les universités...
46:47Et donc, Jean-Noël Barraud
46:47c'est de l'ingérence ou pas ?
46:49Donc, Jean-Noël Barraud
46:49c'est de l'ingérence ou pas ?
46:50De quoi il se mêle ?
46:52C'est surtout une très bonne technique diplomatique.
46:54Ingérence ou pas ?
46:54Et en effet, ça peut être défini comme tel.
46:56Je crois que c'est une question majeure.
46:59C'est la manière dont nos démocraties
47:00se décomposent par le savoir.
47:02Le savoir, c'est ce qui permet
47:03une démocratie commune.
47:04Ah, ça je suis d'accord avec vous.
47:05La seule difficulté pour nous,
47:06c'est que quand on fait le rapport
47:07entre le poids médiatique et diplomatique
47:09de J.D. Evans
47:10parce qu'il l'émet depuis les Etats-Unis
47:11et qu'il critique très au-delà
47:13de l'universitaire et de l'académique
47:14effectivement, beaucoup plus loin
47:16et que Jean-Noël Barraud
47:17qui émet depuis la France
47:19en tant que ministre d'Affaires étrangères
47:20de Emmanuel Macron
47:22va faire le poids et l'impact.
47:24Sincèrement, il n'y aura pas de scandale
47:25aux Etats-Unis sur cette déclaration.
47:26Non, certainement pas.
47:27Non, mais évidemment, c'est pas...
47:28Attendez, aux Etats-Unis,
47:30je ne suis pas sûr que, évidemment,
47:32ça soit un séisme
47:34que Jean-Noël Barraud apporte
47:35son soutien à Harvard.
47:37Bien sûr.
47:38Mais moi, c'est ça qui m'a...
47:39Le sens du timing.
47:41Pareil.
47:41Emmanuel Macron, la semaine dernière,
47:43quand il dit qu'il faut arrêter
47:43avec l'effet d'hiver,
47:45on brainwash.
47:4648 heures plus tard,
47:47il y a une enseignante
47:49qui est poignardée.
47:50Le sens du timing.
47:51Vous avez une situation en Ukraine
47:53qui est catastrophique.
47:54Vous avez une situation
47:55au Moyen-Orient
47:56qui est catastrophique
47:57et vous allez envoyer des pics
47:59à votre allié américain.
48:00Vous savez, parfois,
48:01se taire, c'est un bon moyen
48:02de communiquer.
48:03Vous ne voulez pas lui envoyer
48:05un message, Jean-Noël Barraud ?
48:06Je n'ai pas son contact.
48:07Je pense que c'est grand
48:07pour savoir ce qu'il a fait.
48:08Pour aller dans votre sens.
48:09On attend.
48:10Pour aller dans votre sens
48:11sur Harvard, sur un point,
48:12il est vrai que...
48:13Bon, moi, j'ai critique
48:14ce que fait Donald Trump
48:16aujourd'hui de vouloir
48:17casser cette machine.
48:19Mais il faut voir aussi
48:20que la France
48:20n'est pas capable
48:22de garder ses savants.
48:23Et que les grands chercheurs,
48:24les grands universitaires,
48:26au regard aujourd'hui
48:27du statut d'un universitaire
48:29en France,
48:30de sa rémunération
48:31qui n'est pas du tout
48:32à la hauteur
48:33de ce qu'elle est à l'étonnement,
48:35de la précarité de ce métier,
48:36etc.,
48:36les gens se barrent
48:37et les prix Nobel,
48:38il y a beaucoup
48:38de prix Nobel français,
48:39qui sont obtenus
48:40par des universités étrangères
48:41parce que les gens...
48:42Mais vous savez ce que dit...
48:42Mais alors attendez...
48:42Ça, c'est un énorme sujet.
48:43Quand Emmanuel Macron a dit
48:45on va accueillir
48:45tous les chercheurs en France,
48:47ceux qui sont contre
48:48Donald Trump, etc.,
48:49les chercheurs français,
48:50ils disent non mais attendez,
48:51c'est un scandale.
48:52Donnez-nous de l'argent déjà.
48:54Respectez les règles,
48:55vous qui ne parlez que de l'Europe,
48:56respectez les règles européennes.
48:58Sur le budget, par exemple,
48:59on ne respecte même pas
49:00l'injonction bruxelloise
49:03sur le budget qui doit être alloué
49:05à la recherche et au développement.
49:06On ne respecte même pas ça.
49:08Donc donner déjà de l'argent
49:09aux chercheurs français
49:10qui sont exceptionnels,
49:11plutôt que d'aller chercher
49:12les uns et les autres
49:13qui sont contre Donald Trump.
49:14Il nous reste deux minutes.
49:15Finalement, on a prolongé
49:16un tout petit peu
49:17parce que cet échange est passionnant.
49:19Je voulais terminer
49:19avec cette sanction rarissime,
49:22quasi historique,
49:23pour le président Nicolas Sarkozy
49:26qui a été exclu
49:27de la Légion d'honneur
49:28après sa condamnation
49:29devenue définitive
49:30à un an de prison
49:31pour corruption
49:32dans l'affaire des écoutes
49:33selon un arrêté publié
49:34dimanche au journal officiel.
49:36Pardonnez-moi,
49:37c'est scandaleux.
49:38C'est le deuxième chef d'État
49:40après Philippe Pétain.
49:41Mais vous vous rendez compte.
49:42C'est en créant
49:43sur notre relativisme.
49:44C'est-à-dire qu'il y a deux semaines,
49:46on est incapable...
49:47Alors là,
49:47quand on veut sanctionner
49:48jusqu'au bout une personne,
49:50on y va.
49:50Et là, on est ferme.
49:52On est incapable
49:52de mettre derrière les barreaux
49:53les émeutiers
49:55qui ont tout saccagé
49:56à Paris
49:57au soir de la finale.
49:59Et là,
49:59alors là,
50:00jusqu'au dernier clou,
50:02on y va.
50:03Surtout que l'affaire des écoutes
50:04en elle-même
50:04est particulièrement discutable.
50:06L'affaire en elle-même
50:07est scandaleuse
50:08et au lieu d'apporter
50:09un soutien,
50:10ne serait-ce
50:11même pour les avocats,
50:12je pense qu'on peut aussi
50:13en parler,
50:14on l'exclut de la Légion d'honneur.
50:15Moi, je trouve que c'est
50:16parfaitement scandaleux.
50:17Et puis...
50:17Il a suivi les affaires européennes.
50:19Il faut voir...
50:19Oui, la pro-opéenne européenne...
50:22Surtout pas en retard,
50:23Monytonia.
50:24En 10 secondes,
50:25Philippe Pétain,
50:26collaboration avec l'ennemi,
50:28trahison de la nation,
50:29la politique sur les juifs,
50:31etc.
50:31Et l'affaire des écoutes.
50:33Tout ça mis sur le même plan
50:34de la même sanction.
50:35Et ça, c'est un problème
50:36que je trouve assez grave.
50:39Mais la pro-opéenne
50:39au droit de l'homme
50:40lui donnera probablement raison
50:41sur l'affaire des époux téléphoniques.
50:42Justement,
50:42c'est pas une sanction
50:43puisque j'ai dit sanction définitive.
50:44C'est pas définitif, en fait.
50:45C'est pas définitif.
50:46Mais ça, c'est écrit dans l'AFP.
50:47Oui.
50:48Merci à tous les quatre.
50:49C'est passionnant
50:50d'être avec vous ce matin.
50:52Dans un instant,
50:52c'est le grand rendez-vous.
50:53Et je remercie
50:53toutes les équipes en régie.
50:57Merci.
50:58Merci.
Recommandations
44:37
|
À suivre
1:14:26
50:42
1:09:53
43:47
1:08:56
1:07:41
1:05:29
1:11:47
1:06:15
45:56
44:10
44:39
1:54:57
44:43
44:27
1:09:25
44:34
1:08:33
1:09:33
46:10
1:32:37
1:12:09
25:53
45:10