00:00Il est 12h19 chaque jeudi, vous le savez, pour ceux qui sont des habitués, je l'espère de plus en plus nombreux de notre émission, c'est le coup de gueule du comte de Bordet.
00:09Oui, bonjour.
00:15Nous avons une petite musique pour signer d'abord l'aristocratie qui entre ici dans ce studio et pour saluer également l'homme que vous êtes
00:26et le punch que vous mettez à cette chronique puisque vous êtes en colère.
00:30Oui, absolument. Et alors aujourd'hui, je voulais saluer avec vous mon cher Pascal, une ministre, la ministre des Comptes Publics, Amélie de Montchalin.
00:39Je voulais la féliciter parce qu'on cherche 40 milliards d'euros d'économie comme vous le savez.
00:44D'ailleurs François Bayrou a promis qu'il allait dire dans les jours qui viennent qu'est-ce qu'on allait raboter concrètement.
00:49Et alors elle, elle insiste absolument pour raboter le crédit d'impôt pour les particuliers qui emploient des personnes à domicile
00:58pour faire du repassage, pour faire du jardinage, de la cuisine, etc.
01:03Alors il y a deux exceptions a priori dans ce qui va être présenté.
01:07Ça va être la garde d'enfants, alors là les particuliers pourront toujours faire appel aux aides à domicile,
01:12ou ça va être pour les personnes âgées.
01:14Alors c'est vrai qu'évidemment dans les deux cas, c'est un besoin absolu.
01:16Cela étant, je regrette, mais depuis maintenant une dizaine d'années,
01:22les services d'aide à domicile se sont beaucoup développés
01:25parce que les Français sont devenus en quelque sorte des petits chefs d'entreprise.
01:31Vous, moi, d'autres personnes, on utilise des aides à domicile
01:35pour effectivement nous aider à faire le ménage, à faire le jardin s'il y en a un,
01:41à repasser le cas échéant.
01:42Pourquoi ? On retombe dans le sujet précédent.
01:44Pardon, mais les Français, il y en a beaucoup qui travaillent,
01:48qui travaillent toute la journée, qui n'ont pas le temps de faire tout ce qu'ils devraient faire chez eux,
01:52et c'est quand même bien pratique.
01:53Il faut avoir les moyens.
01:53C'est quand même bien pratique.
01:54Il faut avoir les moyens.
01:55Oui, ben justement.
01:56Ah oui ?
01:57Ben justement, aujourd'hui...
01:58C'est bien pratique, évidemment.
01:59C'est bien pratique.
01:59Aujourd'hui, l'idée, c'est quoi ?
02:02On a quand même, pardon, mais on a quand même 4 millions de Français
02:05qui utilisent des aides à domicile.
02:07C'est pas rien, c'est quand même une vraie économie, je veux dire.
02:09C'est des entreprises qui fonctionnent grâce à ça.
02:13Bon, femme de ménage, c'est aide à domicile.
02:15Bien sûr.
02:16Et l'idée, c'est d'économiser, selon ce qu'elle dit en tout cas,
02:20près de 7 milliards d'euros.
02:22En faisant quoi ?
02:23Eh bien, tout simplement, en recadrant les choses,
02:26en rabotant ces aides à domicile,
02:29et en les utilisant que pour...
02:30Quelle aide on a ?
02:31Par exemple, ça serait pour les personnes âgées uniquement,
02:34si on a une personne âgée chez soi.
02:35Oui, mais quel aide on a aujourd'hui ?
02:36Alors, comment ça se passe ?
02:37On paye à l'heure.
02:39Oui.
02:39On paye à l'heure.
02:40Donc, en gros, moi, par exemple,
02:42je paye en net 12 euros de l'heure.
02:46À qui ?
02:46À la personne qui vient faire le ménage, etc.
02:49Ça fait une femme de ménage.
02:5012 euros de l'heure.
02:5112 euros de l'heure.
02:52Net.
02:52Mais ça me coûte, en réalité,
02:54étant donné que je passe par une entreprise,
02:5625 euros.
02:58Le double.
02:58Sur cette somme, j'ai droit à un crédit d'impôt de 50%.
03:03Voilà.
03:04Donc, aujourd'hui, effectivement,
03:05les impôts me remboursent deux fois par an.
03:07C'est plafonné.
03:08C'est plafonné à combien ?
03:09Je ne sais plus.
03:10Mais enfin, c'est moins de 30 000 euros par an,
03:12de toute façon.
03:13Parce qu'il y a des gens qui vont jusqu'à 30 000 euros.
03:15Mais c'est beaucoup moins.
03:15Mais c'est beaucoup moins.
03:17C'est plafonné à 9 000 euros.
03:18Oui, voilà.
03:199 000 euros.
03:20Enfin, 30 000 euros.
03:21Non, non, mais il y a des gens...
03:22Moi, je connais des personnes âgées, pardon,
03:24je connais des personnes âgées
03:25qui ont besoin d'aide à domicile
03:28par jour.
03:295 heures par jour.
03:30Ça leur coûte 30 000 euros par an.
03:31La nuit aussi.
03:32Et effectivement, c'est plafonné à 9 000 euros.
03:36Oui, je crois.
03:37Laurent Tessier va vérifier
03:38ou Olivier Guenegg va vérifier.
03:40C'est dommage que vous ne vérifiez pas avant, quand même.
03:42Non, non, ce n'est pas ça le sujet.
03:43C'est le principe de la bâtonique.
03:44Non, mais ce n'est pas ça le sujet.
03:46C'est génant.
03:46Le sujet, c'est quoi ?
03:49C'est que quand on est une entreprise
03:51et qu'on emploie des gens,
03:52on a droit à une aide pour employer des gens.
03:55Moi, je suis chef d'entreprise à mon petit niveau
03:57et je ne vois pas pourquoi on me couperait une aide
03:59à laquelle, jusque-là, j'avais droit.
04:01Parce que dans le même temps,
04:03moi, je veux bien qu'on rabote tout ce qu'on veut,
04:04mais dans le même temps, il faut être juste.
04:07Donc, on va raboter, une fois pour toutes,
04:09l'aide médicale d'État pour les étrangers
04:11qui sont en situation irrégulière dans ce pays.
04:13Ah, ça, on n'y touche pas.
04:15Ça, par contre, on n'y touche pas.
04:16On va raboter, bien évidemment, d'autres choses
04:19comme les agences d'État
04:20qui ne servent à rien, qui font des rapports,
04:22qui restent dans des tiroirs, etc.
04:23Nous sommes d'accord.
04:23Ah, ça, on n'y touche pas.
04:24Ou, en tout cas, très peu.
04:26On va raboter, disons-le.
04:28On a des présidents de la République,
04:30des premiers ministres qui continuent...
04:32Non, non, non, non, je vous vois venir.
04:34Moi, je ne suis pas de ce pain-là.
04:35Non, mais le gars, l'AME, je veux bien, mais...
04:37Je suis désolé, je suis désolé.
04:40La voiture de l'ancien président de la République...
04:41Quand vous avez un président de la République
04:42comme le nôtre, qui pendant, admettons, 40 ans,
04:45va bénéficier, parce qu'il est jeune, hein, Macron.
04:47Bon, demain, il n'est plus président de la République.
04:49Il va bénéficier tout au long de l'année,
04:54qui va couvrantes ou 40 ans.
04:56Mais ça, quand on le dit, visiblement,
04:57ça gêne les journalistes.
05:00Moi, je ne suis pas gêné pour le dire.
05:01Moi, je suis un citoyen, je paye des impôts.
05:03Mais vous savez ce que j'ai appris sur les journalistes ?
05:05Vous savez ce que j'ai appris sur les journalistes ?
05:07Parce que, bon, c'est nos confrères,
05:09et puis c'est nous,
05:10et puis je ne peux pas, évidemment,
05:13jouer contre mon camp.
05:15Mais la fameuse clause de cession,
05:17parce qu'il y a plein de journalistes
05:18qui sont en train de quitter,
05:19comme vous le savez, BFM.
05:20Ça, c'est la grande mode, la clause de cession.
05:22La clause de cession.
05:23Alors, évidemment, le prétexte,
05:25c'est de dire, je ne m'entends pas
05:26avec le nouvel actionnaire,
05:27mais bon, je pense que le nouvel actionnaire,
Écris le tout premier commentaire