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  • 11/06/2025
La région Casablanca-Settat veut incarner une métropole durable, inclusive et attractive d’ici 2030. Mais comment passer des discours aux actes ?
Mobilité verte, transition énergétique, tourisme durable, ruralité active, gouvernance accélérée : autant d’axes évoqués dans ce 1er panel du Forum Économique Régional. Une transformation qui repose sur des actions concrètes, des partenariats public-privé efficaces, et l’implication de l’ensemble des acteurs du territoire.

🎙️ Intervenants :
Othman Cherif Alami – Président -CRT
Abderrahim Ksiri – Expert en développement durable
Younes Bahhar – Directeur des opérations -Casa Event

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Transcription
00:00:00Le Forum économique régional de Casablanca-Stat et ses partenaires
00:00:06Monsieur le Président de la région, Monsieur le Président directeur général du groupe Ecomedia, Mesdames et Messieurs, chers invités, honorables assistances,
00:00:17C'est un honneur pour moi aujourd'hui de modérer cette nouvelle étape du Forum économique régional du groupe Ecomedia de la région Casablanca-Stat.
00:00:27Cette première région économique du Royaume, riche de ses contrastes territoriaux, de sa vitalité démographique et de son point industriel, logistique et universitaire.
00:00:39Territoire stratégique à l'échelle nationale, la région s'inscrit aujourd'hui au cœur des grandes ambitions du Maroc,
00:00:46notamment en perspective de la Coupe du Monde 2030, dont elle sera l'un des pôles majeurs d'accueil.
00:00:52Casablanca-Stat est appelé à jouer un rôle moteur dans les transitions écologiques, sociales et économiques du pays
00:00:59à travers une planification territoriale plus inclusive, durable et innovante.
00:01:04Sans plus tarder, Mesdames et Messieurs, je donne la parole au Président de la région, Monsieur Abdeltef Mezouz.
00:01:10Merci beaucoup d'abord, Mesdames et Messieurs, d'être venus tous, chacun en son nom et qualité.
00:01:23Je pense que le Forum économique régional n'a jamais aussi bien porté son nom qu'aujourd'hui,
00:01:28parce que vous êtes à la capitale de l'économie du Maroc et donc je pense qu'il y aura, incha'Allah, de la matière.
00:01:40La région Casablanca-Stat a, dès le départ, dans son programme de développement régional,
00:01:47pris un peu au fait le pari d'un développement durable, inclusif sur le plan économique et humain.
00:01:59Donc, on a tracé des objectifs et surtout, on s'est aligné sur des projets structurants.
00:02:08Lesquels projets ont été conçus, réfléchis, dans le cadre d'une concertation très, très, très élagie,
00:02:19qui a pris pratiquement une année pour l'élaboration du programme de développement régional.
00:02:26Et le temps nous a donné raison.
00:02:28Quand on a préparé nos projets, on ne savait pas que notre pays allait organiser la Coupe du Monde
00:02:40ou allait co-organiser la Coupe du Monde.
00:02:44Et lorsque cette heureuse annonce a été faite par Sa Majesté, le roi que Dieu l'assiste,
00:02:52on était très heureux parce qu'on avait envisagé des choses d'envergure.
00:02:58Et parmi ces choses-là, tout le schéma de mobilité dont on parle aujourd'hui
00:03:03et qui, dès le départ, était un des atouts pour notre pays, surtout pour notre région,
00:03:10pour accueillir non seulement la compétition, une partie de la compétition,
00:03:16mais surtout pour accueillir le plus grand stade du monde.
00:03:22Donc, toutes ces choses-là, je pense qu'on va en parler largement.
00:03:27cet après-midi, je ne vais pas vous en dire plus.
00:03:31Je pense qu'on en a beaucoup à dire à ce sujet.
00:03:36Je tiens à remercier infiniment le groupe Ecomedia pour cette initiative, d'ailleurs,
00:03:43qui accompagne la dynamique de régionalisation avancée du royaume.
00:03:47et que l'économiste a consacré aujourd'hui un très beau spécial pour notre région.
00:03:59Je pense que les débats d'aujourd'hui vont vous permettre d'enrichir davantage.
00:04:04Donc, sans plus tarder, je vous redonne le micro.
00:04:10On vous remercie infiniment pour l'initiative.
00:04:13On remercie toutes celles et tous ceux qui sont aujourd'hui avec nous
00:04:16et ceux qui vont contribuer à enrichir le débat et certainement à nous enrichir pour les deux années
00:04:24et quels qu'il nous reste pour qu'on puisse éventuellement compléter ce que nous sommes en train de faire.
00:04:31Merci et merci aux élus, à mes collègues du Conseil, à M. le vice-président,
00:04:36qui sont là aujourd'hui également pour nous accompagner.
00:04:38Merci à vous.
00:04:39Merci infiniment.
00:04:40Je vais reprendre votre micro.
00:04:42et merci de nous accueillir également dans ce lieu, je dirais, historique et magnifique.
00:04:48Merci infiniment pour votre accueil, M. le président de la région.
00:04:52Et tout de suite, mesdames et messieurs, je donne la parole à M. Khalid Beliazid,
00:04:57directeur de publication de l'Economiste.
00:05:03Merci, Rizlen, M. le président, mesdames et messieurs, M. le président de la région Kazakhstan.
00:05:09Je vous remercie d'abord de nous avoir offert ce beau lieu.
00:05:16Je vous souhaite la bienvenue, je nous souhaite la bienvenue dans ce lieu emblématique.
00:05:20Alors tout a été dit dans cette brève introduction sur la grandeur et les grands plans de Casablanca.
00:05:26Enfin, il n'y a pas que ça dans la ville, il y a aussi beaucoup de défis à relever.
00:05:29C'est pour ça que nous avons fait, nous avons organisé ce forum avec des panels très particuliers.
00:05:37Ce qui s'est passé, c'est que ce forum est un des forums parmi les autres.
00:05:42Nous avons déjà été à Tangier.
00:05:43Nous avons relevé dans d'autres villes.
00:05:46C'est vrai que Casablanca a une vocation économique par nature.
00:05:50Casablanca a été créée autour de son port.
00:05:53Et son port lui-même a été créé dans une grande région économique à l'époque agricole,
00:05:59qui est la Chauïa et les Ducolas.
00:06:00Donc la vocation économique de Casablanca ne fait pas défaut.
00:06:04En revanche, ce qui peut être challengé aujourd'hui, c'est son leadership.
00:06:08Donc quand nous avons organisé cette opération similaire à Tangier, par exemple,
00:06:13on s'est aperçu qu'il y avait d'autres régions qui avaient vocation à devenir un hub national et même un leader national.
00:06:20Tangier, par exemple, avec son port géant, avec son écosystème automobile.
00:06:23à Gadir, centre du Maroc aujourd'hui, avec ses trois activités de pêche, d'agro-industrie et d'autres choses.
00:06:34Nous allons y aller en juin à Oujda.
00:06:40Nador Ouest A est un grand projet qui aussi a des ambitions d'être un leader national et pas régional.
00:06:47Dakhla aussi a vocation grâce à son port.
00:06:51Nador Ouest, c'est grâce à son port.
00:06:53Dakhla, grâce à son port.
00:06:55On ira également à Fès.
00:06:56Fès n'a pas de port, mais il y a un grand wali quand même.
00:06:59Et donc toutes ces villes ont vocation, en tout cas, elles le posent à devenir des leaders nationaux.
00:07:06Et il n'y a pas que ces villes au niveau intérieur qui ont ces vocations à challenger, à titiller Casablanca.
00:07:12Et aussi les villes, ou les régions, pardon, parce que nous sommes dans une région aujourd'hui, ont des vocations à devenir des leaders et à venir challenger Casablanca.
00:07:22Nous allons aller probablement avec cette opération en Mauritanie et au Sénégal.
00:07:26Et on ne sait pas ce qu'on va trouver.
00:07:27Probablement, on va trouver des ambitions et des projets nationaux.
00:07:30Alors, cette opération s'inscrit dans le cadre de la vision atlantique de Sa Majesté, où il y a justement des grandes infrastructures africaines, comme le gazoduc Nigeria Europe, comme le désenclavement du Sahel via Dakhla et d'autres projets.
00:07:47Et donc, c'est pour ça que nous entamons toute cette tournée.
00:07:50Alors, comment nous avons fait ? Nous avons choisi les pannels.
00:07:53L'économie, c'est d'abord l'eau.
00:07:56Casablanca, aujourd'hui, a des problèmes d'eau.
00:07:58C'est très paradoxal.
00:07:59Nous avons toujours pensé que nous avions tout sauf des problèmes d'eau.
00:08:03Nous sommes aujourd'hui réceptifs des autoroutes de l'eau et nous le serons encore plus demain.
00:08:09L'industrie, c'est de l'eau, contrairement à ce qu'on croit.
00:08:11Le tourisme, c'est de l'eau.
00:08:13Et puis, la vie des gens, c'est de l'eau également.
00:08:16Il faut parler également de l'électricité.
00:08:18Parce qu'aujourd'hui, il faut avoir de l'électricité décarbonée si on veut avoir une industrie.
00:08:24On ne peut rien exporter si on n'a pas une électricité décarbonée et donc des produits verts.
00:08:32Pour cela, il faut beaucoup investir.
00:08:34Et donc, c'est pour ça que le premier panel est autour du développement durable.
00:08:38Le développement durable, comme l'a dit le président, monsieur Abdeltef Mazouz,
00:08:42c'est le développement des activités et également le développement des hommes par l'inclusion.
00:08:47L'inclusion, c'est d'abord la mobilité.
00:08:49La région organise la mobilité parce qu'il faut que les gens se déplacent.
00:08:53Il faut que les gens envoient leurs enfants à l'école.
00:08:55Il faut que les gens trouvent des loisirs.
00:08:57Sinon, il n'y a pas d'activité économique.
00:08:59Alors, le développement durable, inclusif, thème de notre premier panel,
00:09:03ce n'est pas qu'un slogan.
00:09:05C'est beaucoup d'innovation.
00:09:06Il faut trouver des solutions et également beaucoup d'investissement.
00:09:10Donc, c'est le thème du deuxième panel.
00:09:13Casablanca n'est pas seul à vouloir être une ville intelligente.
00:09:18Toutes les villes du monde, toutes les grandes villes du monde qui ont un nom,
00:09:21veulent devenir des smarts ici.
00:09:23Donc, quand on dit smarts ici, il ne faut pas croire qu'on est les seuls à vouloir devenir smarts ici.
00:09:27C'est vrai qu'on a commencé avec le Tepkno Park, avec Casani Airshore, avec CFC,
00:09:32avec des entreprises, de grosses entreprises ou des grosses fondations dans la santé,
00:09:42qui font actuellement de la recherche.
00:09:43Je pense qu'ils sont parmi nous, avec des cliniques qui font de la robotisation.
00:09:47Nous avons commencé, mais nous n'avons pas fini.
00:09:49Nous ne faisons que commencer.
00:09:50Je pense que ce sera, dans le deuxième panel, un thème important.
00:09:53Le troisième panel, ce sera la vocation continentale de Casablanca.
00:10:00L'aéroport, plutôt, nous avait donné cette mode.
00:10:04L'aéroport de Casablanca est la première infrastructure à avoir prononcé le mot de hub africain.
00:10:11Aujourd'hui, l'OCP, qui a son siège à Casablanca, est devenue une entreprise qui rayonne sur l'Afrique.
00:10:17Les grandes banques marocaines qui ont leur siège à Casablanca rayonnent sur l'Afrique.
00:10:22Il y a des entreprises industrielles, comme Angélet, qui est parmi nous aujourd'hui, comme Richemont, et tant d'autres, même dans l'immobilier, qui rayonnent sur l'Afrique.
00:10:31Donc, c'est une vocation africaine qui est objet du troisième panel.
00:10:36Et enfin, ce que je voudrais vous dire, c'est que partout, ces entreprises sont reçues parce que la marque Casablanca signifie l'entrain et le bonheur.
00:10:45Alors, comme cette conférence sera couverte par nos médias, donc l'Economist, Atlantique et Sabah, elle sera également filmée.
00:10:51Je vais demander, pour conclure, à tous les intervenants de garder ce dynamisme et de sourire et de garder ce mode positif.
00:11:00Je vous remercie.
00:11:01Merci, merci, monsieur Beliazide. En tout cas, on veut garder le sourire tout au long de cet après-midi parce que, voilà, maintenant, il y a moins de soleil.
00:11:13Ça va taper moins. Maintenant, on a un petit peu de chaleur, mais ça va taper moins et il va faire vraiment bon et dans cet endroit aussi magnifique.
00:11:23Et on va ouvrir tout de suite les débats, mesdames et messieurs, avec ce premier panel intitulé Casablanca-State vers un développement durable et inclusif,
00:11:31enjeux écologiques, sociaux et touristiques régionaux.
00:11:37Ce panel, mesdames et messieurs, nous invite à réfléchir aux défis concrets que pose la transition écologique à l'échelle territoriale,
00:11:45à la nécessité d'un développement social équitable ainsi qu'au potentiel touristique encore largement à structurer dans la région.
00:11:54Casablanca-State doit penser son avenir dans une logique d'équilibre entre dynamisme économique, inclusion sociale et respect de l'environnement.
00:12:04Nous allons entendre des actrices et des acteurs engagés qui oeuvrent au quotidien à faire émerger cette vision durable du territoire.
00:12:13Et j'appelle mes trois panélistes, mesdames et messieurs, pour venir sur scène.
00:12:17Monsieur Utman, Chérif Alami, président du Conseil régional du tourisme CRT de Casablanca.
00:12:22Monsieur Abdrahim Kseri, expert en développement durable.
00:12:33Enfin, monsieur Younes Bahar, directeur des opérations chez Casablanca Event et Animation.
00:12:40Merci messieurs, allez-y.
00:12:43Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
00:12:46Et on commence justement ce premier panel.
00:12:49Casablanca-State verra un développement durable et inclusif enjeux écologiques, sociaux et touristiques régionaux.
00:12:56Et qui dit tourisme, dit CRT.
00:12:59Monsieur Utman, Chérif Alami, président CRT, merci d'être là, merci d'être présent.
00:13:04Et on va commencer par une première question.
00:13:07Et on va aller direct.
00:13:08Quelles sont les priorités, aujourd'hui, du Conseil régional du tourisme pour positionner Casablanca-State, cette ville monstre, comme on dit, cette grande ville,
00:13:20comme une destination touristique, pourquoi pas, parce qu'on parle de Casablanca et région, justement, juste économie.
00:13:27Mais il y a le tourisme aussi qui s'instable, un tourisme, je dirais, durable aussi.
00:13:32Et pas que Casablanca, il ne faut pas oublier.
00:13:34Il y a aussi les préfectures à côté, les provinces.
00:13:38Il y a Ben Slimen, il y a Hitsoualim, il y a Jdida, il y a Azmour.
00:13:41Il y a tout ce...
00:13:42Il n'y a pas que Casablanca en tant que Casablanca et State.
00:13:46Et aujourd'hui, concrètement, qu'est-ce qui a été fait ?
00:13:51Qu'est-ce qu'on doit faire pour cette grande ville ?
00:13:53Allez-y.
00:13:54Écoutez, d'abord, le Conseil régional du tourisme de Casablanca-State est très honoré d'être parmi vous aujourd'hui.
00:14:02Un forum régional, c'est toujours très important pour débattre, pour faire des propositions,
00:14:07pour également noter les prérequis qui ne sont peut-être pas encore atteints.
00:14:12Il faut dire que le Conseil régional du tourisme de Casablanca est une association, finalement,
00:14:17où les trois collèges sont permanents dans la gouvernance.
00:14:24Bien sûr, les autorités régionales, la Wilaya et ses représentants.
00:14:30Bien sûr, le président de la région et ses élus, ainsi que la présidente de la ville de Casablanca.
00:14:37Aujourd'hui, nous avons les professionnels du tourisme.
00:14:41C'est un système, si vous voulez, de veille stratégique marketing pour toute la région.
00:14:46Et c'est une association qui pilote avec l'Office national marocain du tourisme, autant que possible,
00:14:53une promotion et un marketing territorial spécifique.
00:14:56Ce que je pourrais dire depuis ce mandat, ça fait 4-5 ans, c'est qu'on a pu peut-être commencer à installer
00:15:09la notion de développement industriel touristique dans la région de Casablanca-Stade
00:15:15en démontrant au fur et à mesure les énormes potentialités dont on n'a pas encore véritablement consommé
00:15:25et même pas encore envisagé.
00:15:28Pourtant, quand vous voyez le plan de développement régional jusqu'en 2026-2027, avec la zone bleue,
00:15:35avec toutes les infrastructures qui sont liées directement ou indirectement aux industries du tourisme,
00:15:41nous voyons que nous allons certainement faire un bond en avant.
00:15:45Quand vous voyez les plans communaux, donc Casablanca, avec tous les investissements qu'ils réalisent,
00:15:52on voit que ça va profiter aux touristes marocains, aux touristes nationaux, aux touristes régionaux
00:15:59et bien sûr aux touristes internationaux.
00:16:02Alors, aujourd'hui, nous avons des infrastructures à venir qui sont stratégiques.
00:16:11Une nouvelle gare exceptionnelle, Oasis, pour aller à Marrakech en 1h10.
00:16:17Et ne voyez pas que le départ des Casablanca vers Marrakech, mais voyez les touristes de Marrakech
00:16:23qui veulent venir visiter Casablanca.
00:16:26Ce beau lieu est exceptionnel.
00:16:29Tous les touristes rêvent de le visiter.
00:16:32Donc on a des potentiels de musées, de palais, bien sûr la mosquée Hassan II.
00:16:37Et aujourd'hui, nous voyons une nouvelle tendance, c'est que des touristes qui résident à Marrakech
00:16:44prennent l'excursion de Casablanca, ce qui n'était pas vraiment intéressant il y a 4-5 ans.
00:16:51Nous avons également ce grand aéroport.
00:16:54On ne peut pas dire le Terminal 3, mais on peut dire un nouvel aéroport,
00:16:58nouvelle dimension stratégique.
00:17:00Alors, ce qu'il reste à faire, c'est le palais des congrès et des expositions.
00:17:07Malheureusement, on n'a pas de chance.
00:17:09Je ne sais pas ce qui se passe.
00:17:10Ça fait presque 20 ans qu'on en parle.
00:17:13Des solutions sont à chaque fois proposées.
00:17:16Soit c'est le foncier qui n'est pas disponible,
00:17:19soit c'est le budget qui n'est pas au rendez-vous de l'investissement colossal à faire.
00:17:24Mais pour moi, le centre des congrès et des expositions, le palais des congrès,
00:17:30qu'il soit à côté de Noisseur ou qu'il soit à côté de Bouscoura ou ailleurs,
00:17:34c'est la stratégie gagnante d'ici 2030-2050.
00:17:40Nous ne pouvons pas être aujourd'hui, si on fait un benchmark,
00:17:43on est loin des disponibilités en infrastructure de Kigali, Dakar, Abidjan
00:17:49et d'autres belles capitales africaines.
00:17:52Donc être le hub africain à Casablanca, sans avoir un palais de congrès de 5000 places,
00:17:59ça ne fonctionne pas au niveau de l'image internationale.
00:18:02Et puis nous avons, à partir de l'année dernière,
00:18:05et sur les recommandations d'ailleurs de la région,
00:18:07nous sommes intéressés au territoire rural,
00:18:10qui représente pratiquement 70% du territoire de la région.
00:18:15Nous avons identifié 220 points d'intérêt touristique ouverts,
00:18:20à qui nous avons offert, grâce au budget que nous avons réuni,
00:18:27une digitalisation immédiate avec un site web réalisé,
00:18:32grâce d'ailleurs à l'intelligence artificielle,
00:18:34avec des pages sur Facebook et des budgets
00:18:38pour commencer à avoir les premiers clics d'informations.
00:18:41La vérité, un accueil exceptionnel de l'ensemble de ces opérateurs,
00:18:48entre parenthèses, opérateurs qui vivent des situations difficiles.
00:18:52Et c'est là où la gouvernance, d'une manière générale,
00:18:55tant du secteur privé que du secteur public,
00:18:57que du secteur des administrations,
00:19:00elle doit aller 10 fois plus vite aujourd'hui.
00:19:02Et Casablanca a besoin d'un TGV dans la gouvernance.
00:19:06On doit mettre le moteur.
00:19:08Alors évidemment qu'il y a des budgets,
00:19:09évidemment qu'il y a des limites au budget, aux ressources humaines.
00:19:13À ce moment-là, ça veut dire que nos ambitions sont peut-être trop grandes,
00:19:16parce qu'on ne va pas les réaliser dans le délai imparti.
00:19:19Et donc, il faut...
00:19:21Vous avez parlé, excusez-moi, parce que vous parlez du rural,
00:19:25et vous avez parlé aussi de la promotion.
00:19:28En tant que Casablanca, est-ce qu'on communique peu ?
00:19:32Est-ce qu'on communique et on ne le voit pas assez ?
00:19:34Parce que quand on entend Casablanca,
00:19:37on entend la région Casablanca-Stats,
00:19:39et c'est Casablanca qui est en premier lieu.
00:19:41Certes, c'est la plus grande région,
00:19:43mais tout ce qu'il y a autour n'est pas, je dirais, mis en avant.
00:19:46Alors il y a des programmes très intéressants.
00:19:48Il y a le fameux programme de promotion des barrages,
00:19:50pour faire des barrages, des sites touristiques de premier ordre.
00:19:56Malheureusement, avec les conséquences de la sécheresse,
00:19:59on va dire que c'est reporté à 2027-2030.
00:20:02Mais dans le territoire rural, il y a des visites, des excursions,
00:20:06qui ont d'ailleurs été découvertes par les régionaux et les Marocains
00:20:10pendant la période Covid, où on ne pouvait pas voyager très loin.
00:20:14Donc il y a un potentiel énorme.
00:20:16Si aujourd'hui, entre la taxe locale de séjour
00:20:19et la taxe de promotion touristique,
00:20:21ont réussi à reverser, grâce à la présence des clients
00:20:24dans les unités d'hébergement,
00:20:2640 à 45 millions de dirhams par an,
00:20:29nous, au Conseil régional du tourisme,
00:20:32avec l'aide de l'Office national marocain du tourisme,
00:20:34de la région, de la ville,
00:20:36on ne dépasse pas les 10 millions de dirhams
00:20:38en promotion et marketing.
00:20:40On va revenir.
00:20:40Donc c'est très peu.
00:20:42Maintenant, 2030, on parle de 3 à 6 millions de visiteurs à Casablanca
00:20:48avec au moins 2 nuits de séjour.
00:20:50Donc il y a un potentiel.
00:20:52Je ne parlerai pas des croisières,
00:20:54parce que les croisières, aujourd'hui,
00:20:55c'est peut-être 200 000 visiteurs.
00:20:58C'est 500 000 visiteurs à 2030.
00:21:00Encore prérequis, faudrait-il que le quai des croisières,
00:21:02qui est terminé depuis mars 2024,
00:21:05soient ouverts.
00:21:07Très bien.
00:21:08De toute façon, on y reviendra pour la question du budget.
00:21:11Et c'est Abdrahim Ksiri,
00:21:13expert en développement durable,
00:21:15à votre avis,
00:21:16parce que vous avez entendu qu'il s'agit aussi
00:21:18d'un développement durable autour d'une bonne gouvernance aussi.
00:21:22Est-ce qu'il y a justement aujourd'hui
00:21:24des urgences aussi écologiques,
00:21:26spécifiques à la région Casablanca-Stats
00:21:28et comment justement y répondre efficacement ?
00:21:31Oui, vraiment, ça a été cité tout à l'heure.
00:21:35L'un des grands problèmes actuels,
00:21:38c'est de rendre le territoire compétitif, attractif,
00:21:42aussi bien pour la population
00:21:43que pour les investisseurs,
00:21:46que pour les visiteurs et les touristes.
00:21:48Et donc, c'est la règle d'or.
00:21:50Et pour être attractif,
00:21:52déjà, il y a des orientations
00:21:55qu'il ne faut pas rater.
00:21:56On peut se tromper d'un projet ou deux,
00:21:58mais si on se trompe d'une approche,
00:22:00là, c'est vraiment difficile
00:22:02parce qu'on peut réussir 5, 10 projets
00:22:05et on va débourser les budgets qu'il faut,
00:22:08mais le résultat n'est pas là.
00:22:11Malheureusement, dans un certain nombre
00:22:12d'orientations, de choix qu'on a fait,
00:22:15on est toujours dans ce sens-là.
00:22:17Et on appelle ça la politique de rattrapage.
00:22:20Toutes les régions du Maroc,
00:22:22toutes les villes,
00:22:23ils sont certains qu'ils ont du retard
00:22:25dans tel ou tel secteur.
00:22:27Mais malheureusement, jusqu'à présent,
00:22:28on est en train d'investir
00:22:30pour rattraper ce retard
00:22:32avec des approches anciennes,
00:22:33parfois même dépassées.
00:22:35Et c'est là où il faut recadrer les choses.
00:22:37Je commencerai par l'urbanisme
00:22:39et l'aménagement territoire
00:22:40parce que là, les erreurs sont difficiles à changer
00:22:43et ils coûtent trop cher.
00:22:45Et il y en a des experts qui disent
00:22:48que la meilleure manière d'aménager le territoire,
00:22:51c'est de prendre et utiliser l'œil
00:22:53d'un acteur de tourisme.
00:22:56Parce que l'acteur de tourisme,
00:22:58il va tout faire pour avoir un bon cadre de vie
00:23:00et pour la population et pour les investisseurs.
00:23:03Donc l'attractivité, par le cadre de vie,
00:23:06ça passe par l'équilibre
00:23:07entre l'économique, le social et l'écologique.
00:23:10On ne peut pas avoir une ville
00:23:11qui peut être compétitive
00:23:13si la qualité de l'air est mauvaise.
00:23:16On ne peut pas l'avoir
00:23:17s'il n'y a que du béton partout,
00:23:19s'il n'y a pas de parc naturel
00:23:21à l'intérieur de la ville,
00:23:23mais surtout des ceintures autour.
00:23:26Et pourquoi on n'a pas réussi ?
00:23:26Justement, on avait parlé de cette ceinture verte
00:23:28quand on avait fait l'étape Rabat-Salé-Ténétra.
00:23:32Pourquoi on n'a pas réussi ?
00:23:33La seule qui a réussi, c'est Rabat.
00:23:35Pourquoi on n'a réussi ?
00:23:36C'est parce que tout simplement,
00:23:37peut-être,
00:23:38ce n'est pas le problème de la ceinture,
00:23:39mais l'ongle d'entrée,
00:23:41c'est de faire une ceinture avec une forêt
00:23:44qui est juste avec des arbres forestiers
00:23:46qui ne sont utilisés par personne.
00:23:48C'est juste pour le passage ou pour le loisir.
00:23:50Alors que normalement, maintenant, actuellement,
00:23:52les ceintures vertes, c'est quoi ?
00:23:54C'est l'agroécologie,
00:23:56c'est les fermes qui existent déjà.
00:23:57Mais ces fermes, il faut les transformer.
00:23:59Les transformer en espaces, vraiment,
00:24:02où vous pouvez trouver une piscine,
00:24:03des arbres d'oliviers.
00:24:05C'est ça, le tourisme.
00:24:06Et ce tourisme, ça va vous permettre
00:24:08de régler trois problèmes.
00:24:10Le premier, c'est d'abord l'économie du bien-être
00:24:12de la population.
00:24:13Ils auront à leur proximité
00:24:15des espaces où ils peuvent passer
00:24:17une demi-journée, manger.
00:24:18et c'est affreux que, maintenant,
00:24:20les Casablanquais,
00:24:22pour inviter quelqu'un,
00:24:23on va à une station de service
00:24:24qui est trop polluée,
00:24:26qui est utilisée uniquement,
00:24:27qui doit être utilisée pour les passagers
00:24:28et non pas pour les résidents.
00:24:30Ça, c'est un renversement
00:24:32de la notion d'orientation
00:24:34vers ce qui est écologique.
00:24:36Deuxième chose, c'est lorsqu'on va créer
00:24:38au niveau de la ceinture
00:24:40des fermes, des forêts,
00:24:41mais qui sont exploitables
00:24:43en tant qu'ASVT,
00:24:45en tant qu'AMCDE,
00:24:45mais surtout aussi
00:24:46en tant que conseil économique social,
00:24:50on a initié un rapport,
00:24:51je suis le rapporteur sur la biodiversité,
00:24:53on avait toute une journée hier
00:24:54avec les eaux et forêts.
00:24:56Alors, qu'est-ce qu'on a dit ?
00:24:57C'est bien de faire des forêts,
00:24:58mais quel est le retour économique financier
00:25:00et le retour d'emploi
00:25:01par rapport à la population ?
00:25:03Au niveau mondial,
00:25:0420% des recettes mondiales,
00:25:07c'est grâce au tourisme responsable écologique.
00:25:11Chez nous, c'est 5%.
00:25:12C'est aussi le bien-être
00:25:14qui est important.
00:25:15Mais bien sûr.
00:25:16Lorsqu'on parle de l'aménagement territoire,
00:25:18on a déjà une lutte
00:25:19contre les îlots de chaleur
00:25:21qui sont maintenant inconstantes.
00:25:23On a eu 30 jours,
00:25:25on va s'orienter vers 100 jours
00:25:26jusqu'à 150 jours par an.
00:25:29Et donc ça, c'est clair, c'est net,
00:25:32le GIEC est très clair.
00:25:33Deuxième chose,
00:25:34on a aussi un vrai problème
00:25:36d'inondation possible.
00:25:38S'il n'y a pas de possible
00:25:40d'absorber l'eau,
00:25:41combien il faut goûter
00:25:43pour avoir des possibilités
00:25:45de chercher à l'eau canalisée.
00:25:47Et c'est une perte.
00:25:48Lorsque la nappe n'est pas bien rechargée,
00:25:53c'est vraiment toute la plantation
00:25:55qui dépérisse.
00:25:57C'est pourquoi le choix écologique,
00:25:59deuxième chose,
00:26:00c'est le lien entre la ville
00:26:01et les autres villes satellites.
00:26:04On a un problème,
00:26:05un vrai problème.
00:26:06Pourquoi ?
00:26:07Parce que l'extension urbaine
00:26:08de Casablanca,
00:26:09personne ne sait où elle va s'arrêter.
00:26:11Et c'est catastrophique
00:26:12lorsque de grandes villes se rencontrent.
00:26:14Parce que tous les déplacements
00:26:16coûtent trop cher,
00:26:17la sécurité devient trop chère
00:26:19et la capacité de régler les problèmes,
00:26:21c'est pourquoi
00:26:22toutes les villes doivent être entourées.
00:26:25Mais pour régler le problème
00:26:26de foncier
00:26:27et de possibilités aussi
00:26:29pour les industriels
00:26:30que pour les résidences,
00:26:31il faut renforcer
00:26:33la mobilité.
00:26:35Vous pensez que c'est encore rattrapable ?
00:26:37Oui, c'est possible toujours.
00:26:39On peut toujours avoir
00:26:40entre Noix,
00:26:41Sarnedion,
00:26:41etc.,
00:26:4220 à 30 minutes,
00:26:4340 minutes
00:26:44pour arriver au centre
00:26:45de Casablanca
00:26:46avec une servitude
00:26:47de 5,
00:26:4810 minutes.
00:26:49Et ça,
00:26:49ça va permettre d'abord
00:26:50d'ouvrir le foncier
00:26:52autour de Casablanca
00:26:53qui est un vrai problème
00:26:54à Casablanca,
00:26:55c'est trop cher
00:26:55et en plus
00:26:56d'utiliser
00:26:58les nouvelles normes
00:26:59ISO 37101,
00:26:59les nouvelles normes
00:27:01des villes durables.
00:27:02Et là,
00:27:03on aura
00:27:03un espace
00:27:05beaucoup plus attractif
00:27:06autour de Casablanca
00:27:07et pour la classe moyenne aussi
00:27:08et non pas uniquement
00:27:09pour la classe aisée.
00:27:10Et ça va régler
00:27:11le problème des inégalités
00:27:13et ça va vraiment
00:27:15faire respirer Casablanca.
00:27:17Et ces choix d'aménagement,
00:27:19ils permettront
00:27:20de donner la vie
00:27:21autour de Casablanca
00:27:22mais surtout
00:27:23d'avoir les nouvelles normes.
00:27:24C'est ça,
00:27:24le grand problème.
00:27:25Mais il faut innover
00:27:26dans les solutions
00:27:27par rapport à l'existant
00:27:28qui est déjà bétonné.
00:27:29Et là,
00:27:30il y a tellement
00:27:31d'expérience internationale
00:27:32où on transforme
00:27:34progressivement
00:27:35les rues,
00:27:35les quartiers
00:27:36en espaces piétants
00:27:38et on interdit la voiture.
00:27:39La voiture,
00:27:40maintenant,
00:27:40elle est maudite
00:27:41dans les grandes villes
00:27:42parce que la voiture individuelle,
00:27:44elle coûte trop cher
00:27:44en investissement routier
00:27:46mais aussi,
00:27:47elle a tellement de problèmes,
00:27:48surtout lorsqu'il n'y a pas
00:27:49d'usine,
00:27:50il n'y a rien
00:27:51et parfois même,
00:27:52la commune,
00:27:52elle peut avoir
00:27:53un service gratuit électrique
00:27:56pour aller vers
00:27:57les grandes places,
00:27:58etc.,
00:27:59qu'on n'a pas assez
00:28:00mais pour ne pas
00:28:02obliger tout le monde
00:28:04à creuser encore
00:28:05avec des investissements
00:28:05très lourds
00:28:06des parkings
00:28:07ou avoir toujours
00:28:08à chercher sa place
00:28:09au milieu de la vie.
00:28:10Il y a des solutions
00:28:11et qui ont réussi partout.
00:28:13Il faut maintenant
00:28:14les revoir
00:28:15et ce qui a été
00:28:16sur la décarbonation,
00:28:18ce n'est pas un choix.
00:28:19On a maintenant
00:28:20la SNPC 2050,
00:28:22stratégie nationale
00:28:22bas carbone 2050
00:28:24qui a été très bien faite
00:28:25avec les mêmes normes
00:28:26des Etats-Unis,
00:28:28de l'Union européenne
00:28:29et d'autres pays.
00:28:30Elle a été faite
00:28:31par un bureau d'études
00:28:32de Washington,
00:28:33de Stockholm
00:28:33et du Maroc
00:28:34et ça a été très bien fait
00:28:35sur trois ans de travail.
00:28:37Maintenant,
00:28:37la région,
00:28:37la première chose à faire
00:28:38c'est de se questionner.
00:28:39Il y a eu une réunion
00:28:40avec le ministère
00:28:41il y a, je crois,
00:28:43un mois.
00:28:44Il n'y avait pas
00:28:45cette réunion
00:28:45parce que moi,
00:28:46j'ai participé
00:28:47à cette construction
00:28:49de la stratégie
00:28:49mais elle n'est pas déclinée.
00:28:52Et même les projets
00:28:52qu'on est en train
00:28:53de proposer
00:28:54dans les indices,
00:28:55les contributions déterminées
00:28:57pour 2025-2035,
00:28:58on n'a pas inclus
00:28:59les projets des territoires
00:29:01ni des régions
00:29:01ni des communes,
00:29:02ce qui n'est pas normal
00:29:03parce que pour chercher
00:29:05les financements après,
00:29:06c'est beaucoup moins coûteux
00:29:07et beaucoup plus facile
00:29:08lorsqu'il est déjà inscrit
00:29:10dans un choix étatique
00:29:11et qui est déposé
00:29:12au niveau du CNUC,
00:29:13au niveau des Nations Unies.
00:29:14Donc,
00:29:14il y a des choses à faire
00:29:16au niveau très simple
00:29:18mais il faut changer
00:29:19le logiciel,
00:29:20le paradigme
00:29:21qui n'est pas encore...
00:29:22pour changer le béton
00:29:23en verdure en tout cas.
00:29:25Merci.
00:29:26Merci à vous.
00:29:26Monsieur Younes Bahar,
00:29:27directeur des opérations
00:29:28chez Casablanca,
00:29:30Event et Animation,
00:29:31merci d'être avec nous
00:29:32et parmi nous aujourd'hui aussi.
00:29:34On a entendu justement,
00:29:35je dirais,
00:29:35un petit coup de gueule aussi,
00:29:37il faut le faire,
00:29:38pour changer également
00:29:39cette nature,
00:29:40je dirais,
00:29:41ou bien ce béton,
00:29:43puisqu'on parle justement
00:29:44de Casablanca,
00:29:45on dit toujours
00:29:46que cette ville monstre,
00:29:47elle est bétonnée.
00:29:48comment justement,
00:29:50si on parle tourisme,
00:29:51si on parle justement
00:29:52de développement durable,
00:29:54comment les grands événements
00:29:55culturels et sportifs
00:29:58peuvent-ils contribuer aussi
00:30:00à une dynamique
00:30:01de développement durable
00:30:02à l'échelle régionale
00:30:03et avec le Maroc
00:30:05qui accueille aussi
00:30:06la Coupe du Monde 2030
00:30:07et comment on peut changer
00:30:09justement ce regard
00:30:10de Casablanca et région ?
00:30:12Je vous remercie
00:30:13pour cette invitation.
00:30:15En fait,
00:30:16moi je vais dire
00:30:17quelque chose
00:30:17qui était un dénominateur commun
00:30:19à toutes les interventions.
00:30:21Tout le monde,
00:30:21quand on a parlé,
00:30:22c'est une convergence
00:30:23vers laquelle on y va tous.
00:30:25C'est aujourd'hui
00:30:25ce qui a ramené
00:30:26les grands événements
00:30:26parce que tout le temps
00:30:27aujourd'hui,
00:30:28pour le tourisme,
00:30:29on est motivé
00:30:30par rapport à ce qu'on va
00:30:31nous ramener
00:30:31la manne des touristes
00:30:32qui va nous ramener
00:30:33la Coupe du Monde.
00:30:35Là, on parle aussi
00:30:36de ramener
00:30:37et d'upgrader nos normes
00:30:38parce qu'on vient
00:30:38de parler de normes
00:30:39puisqu'on s'ouvre aujourd'hui plus,
00:30:41on est surexposé,
00:30:41donc il y a un grand événement.
00:30:43Par défaut,
00:30:43il ramène l'exposition
00:30:44des médias
00:30:45et donc on ramène les gens
00:30:47pour qu'on puisse parler.
00:30:48Déjà, la première des choses,
00:30:49c'est une prise de conscience
00:30:50et cette prise de conscience
00:30:51pour qu'on puisse,
00:30:53nous, la cascader aujourd'hui
00:30:54et pour enlever
00:30:55cette notion
00:30:56de bétonnage
00:30:59ou la notion
00:31:00de bétonner
00:31:01en accent
00:31:02que tient
00:31:03la ville de Casablanca.
00:31:04Aujourd'hui,
00:31:05cette incidence
00:31:06nous a permis aussi,
00:31:07nous,
00:31:08de faire ressortir
00:31:08et découvrir la métropole.
00:31:10Déjà,
00:31:10via les événements
00:31:11en faisant découvrir
00:31:12qu'à la ville de Casablanca,
00:31:13il y en a à peu près 16 parcs
00:31:15qui sont dans la ville
00:31:17de Casablanca.
00:31:18Les gens doivent les connaître,
00:31:19ils sont d'une certaine norme.
00:31:20Il y a une reconversion
00:31:21de tous les parcs
00:31:22et donc nous,
00:31:23par ricochet,
00:31:24on en profite
00:31:25pour organiser des événements
00:31:26pour la sensibilisation.
00:31:29Aujourd'hui,
00:31:30je vous dis
00:31:30que sur le parc
00:31:31de la Ligue arabe,
00:31:32nous,
00:31:32on va l'investir
00:31:33pendant 8 mois
00:31:35pour créer cette dynamique
00:31:37pour que les gens
00:31:38viennent ressortir.
00:31:39Il y a aussi
00:31:39tout,
00:31:40je dirais,
00:31:41le professionnalisme
00:31:42dans l'événementiel
00:31:43parce que qui dit
00:31:44développement durable
00:31:45dit aussi
00:31:46la durabilité.
00:31:48Il y a le développement,
00:31:49il y a la durabilité aussi.
00:31:50Et donc,
00:31:50dans notre secteur
00:31:51qui est l'événementiel
00:31:52aujourd'hui,
00:31:53ce qui nous a ramené,
00:31:54c'est qu'avec cette
00:31:55grande attractivité
00:31:56et grande traction en avant
00:31:57qu'a ramené
00:31:58la co-organisation
00:32:00de la Coupe du Monde
00:32:00aujourd'hui,
00:32:01on arrive à créer
00:32:02une dynamique
00:32:02qui s'installe aujourd'hui
00:32:04et qu'on arrive.
00:32:05On a commencé
00:32:05par des petites choses,
00:32:06c'est qu'on essaie
00:32:07dans nos événements
00:32:08à nous
00:32:08d'intéresser,
00:32:10de fédérer les gens
00:32:11à ça.
00:32:12Pas loin de la semaine
00:32:14avant la dernière,
00:32:15nous avons tenu
00:32:15le Smart City Casablanca,
00:32:17c'est un événement
00:32:17que nous tenons
00:32:18depuis bientôt
00:32:199 éditions.
00:32:21Et cette année,
00:32:22on a parlé
00:32:23et on a accentué
00:32:24sur la mobilité verte,
00:32:26une nouvelle mobilité.
00:32:27Et qu'on parlait
00:32:28d'une nouvelle mobilité,
00:32:28c'est une mobilité intelligente,
00:32:30on ne parle pas
00:32:31d'une mobilité technologique
00:32:32parce qu'être intelligent,
00:32:34c'est juste rendre
00:32:35un service
00:32:35avec les mêmes ressources
00:32:36mais de manière
00:32:37plus efficace.
00:32:37et là,
00:32:38dans cet aspect-là,
00:32:39c'est un événement,
00:32:41c'est en préparation
00:32:42parce que l'événement,
00:32:43le claim général,
00:32:44c'était préparer
00:32:45la ville à 2030
00:32:46et donc nous avons
00:32:48cascadé
00:32:48cette notion
00:32:50d'environnement
00:32:52et cette notion
00:32:52de durabilité
00:32:53pour la mobilité.
00:32:54C'est là où je rejoins
00:32:55ce professeur Creseré
00:32:57parce que ça,
00:32:58c'est la chose
00:32:58la plus importante
00:32:59à faire.
00:33:01Autre chose
00:33:01est dans cet esprit-là
00:33:03et pour vous dire
00:33:04la sensibilité
00:33:06de toutes les collectivités,
00:33:07nous-mêmes,
00:33:08dans chaque action,
00:33:09nous représentons
00:33:10parce que là,
00:33:11on est chez notre actionnaire
00:33:13majoritaire
00:33:14qui est la région
00:33:15de Casablanca-Stade
00:33:15et donc l'action
00:33:17en elle-même
00:33:18que nous faisons,
00:33:19c'est l'action
00:33:19elle-même
00:33:20des collectivités
00:33:21pour pouvoir
00:33:22subvenir à ça.
00:33:23si nous arrivons
00:33:25à schématiser,
00:33:26les grands événements,
00:33:27c'est comme partout,
00:33:28servent aussi
00:33:29à prendre,
00:33:30à se sensibiliser,
00:33:31à avoir des...
00:33:32parce qu'on doit
00:33:33travailler avec des deadlines
00:33:34ou avec des objectifs
00:33:35avec ça,
00:33:36et ça nous permet aussi
00:33:37de ramener de l'expertise
00:33:38et aussi de faire
00:33:39un parallèle
00:33:40par rapport aux expériences
00:33:41qui ont été faites ailleurs
00:33:42pour pouvoir penser
00:33:43à l'après.
00:33:44Parce qu'aujourd'hui,
00:33:44on parle d'une durabilité
00:33:46par rapport à ces événements-là,
00:33:47par rapport à une échéance
00:33:50qui est courte
00:33:50à l'échelle d'un être humain
00:33:51qui est dans bientôt 5 ans
00:33:54et ça nous permet...
00:33:55c'est ça.
00:33:56Et ces événements aussi
00:33:57permettent aussi
00:33:57de créer un nouveau...
00:34:00un nouvel écosystème
00:34:02qui est aujourd'hui sensible
00:34:05et ça nous permet aussi
00:34:06d'apprendre
00:34:07à la génération future
00:34:10de se ramener,
00:34:11de s'adapter,
00:34:12de s'aligner
00:34:12à cette nouvelle tendance.
00:34:15Donc,
00:34:15les grands événements
00:34:16ramènent aussi
00:34:17chose qui est très importante
00:34:19dans le développement durable.
00:34:21Je le prends le mot
00:34:21dans sa définition littéraire basique.
00:34:25C'est un développement
00:34:26qui va dans la durée.
00:34:27Aujourd'hui,
00:34:27je prends comment
00:34:28les événements ont évolué
00:34:29depuis 3 ans ou 4 ans,
00:34:31depuis qu'on a su
00:34:32qu'on a plus ou moins
00:34:33on est dans cette optique-là.
00:34:34Aujourd'hui,
00:34:35même l'attractivité
00:34:36de la ville de Casablanca
00:34:38pour rejoindre
00:34:38le secteur touristique,
00:34:40on a plus d'événements
00:34:41qui s'installent.
00:34:42Et ça ne serait-ce que
00:34:43dans ce mois-ci,
00:34:44nous avons,
00:34:44dans les deux mois
00:34:45qui arrivent,
00:34:46nous avons des événements
00:34:47vraiment à l'échelle internationale
00:34:48avec des têtes à fiches
00:34:49importantes,
00:34:50mais aussi qui prennent
00:34:51en considération
00:34:52l'utilisation
00:34:52de nouveaux matériaux
00:34:53et qui s'installent
00:34:55dans des environnements
00:34:55qui sont plus ou moins
00:34:57vertes.
00:34:57C'est dans les parcs
00:34:58pour le citer
00:34:59qu'on fait un parc,
00:35:00la Casa Blancaise,
00:35:02le parc de la Lique Arabe.
00:35:03Donc,
00:35:03cette cascade
00:35:04de tous ces événements-là,
00:35:05ça nous a ramené,
00:35:06si je peux en faire un résumé,
00:35:10de prendre conscience
00:35:11de la notion
00:35:13de la durabilité,
00:35:14mais à 360 degrés,
00:35:16pas que la notion,
00:35:17ça,
00:35:17de professionnaliser,
00:35:19nous,
00:35:19en tant dans l'événementiel,
00:35:21mais aussi de créer
00:35:22une durabilité
00:35:23parce qu'on ne peut pas
00:35:26créer de la durabilité
00:35:26sans créer du business
00:35:27parce que c'est le business
00:35:28qui va faire
00:35:29mouvementer ça.
00:35:30Alors,
00:35:30durabilité et business,
00:35:31est-ce que vous avez pensé
00:35:32aussi autour ?
00:35:33Parce que,
00:35:33comme j'ai dit tout à l'heure,
00:35:34il n'y a pas que Casablanca,
00:35:36cette grande ville,
00:35:36mais il y a aussi
00:35:37tout ce qui est autour
00:35:38et il y a la région,
00:35:39la grande région Casablanca-Stats.
00:35:41Est-ce qu'il y a
00:35:41de l'animation,
00:35:42de l'événementiel,
00:35:43de l'événement autour ?
00:35:44Alors,
00:35:45j'en profite parce que
00:35:45le président avec nous,
00:35:47il y a dans le PDR,
00:35:48il y a tout un tas
00:35:50d'événements qui se passent
00:35:52aux alentours de la ville.
00:35:55Je prendrai un le plus connu,
00:35:56c'est le festival de l'Aïta
00:35:57qui est inscrit
00:35:59et ça,
00:35:59il est porté
00:36:00par le conseil de la région.
00:36:02Avec la concurrence
00:36:03ou avec le concours
00:36:04de la direction régionale
00:36:06du ministère de la Culture,
00:36:09il y a des événements
00:36:10qui se passent
00:36:10et c'est des événements
00:36:11vraiment qui sont aujourd'hui
00:36:12des événements
00:36:13à l'échelle nationale
00:36:14qui ont un aura national
00:36:16et qui aspirent aussi
00:36:17à un aura international.
00:36:18Aujourd'hui,
00:36:18peut-être,
00:36:19probablement,
00:36:19ce qui va manquer,
00:36:20et c'est pour ça
00:36:21qu'on ne parle que de Casablanca
00:36:22parce que Casablanca,
00:36:24une fois qu'on a eu
00:36:24le locomotive
00:36:24qui va très, très vite,
00:36:26derrière,
00:36:26on peut facilement...
00:36:28Elle attire.
00:36:29Bien sûr.
00:36:30C'est toujours la ville pilote.
00:36:32Bien sûr.
00:36:33Merci beaucoup.
00:36:34Monsieur Edmène Scheriff
00:36:34et Al-Ami,
00:36:36justement,
00:36:36qui dit
00:36:37tourisme,
00:36:38développement durable,
00:36:40événements,
00:36:41c'est de l'investissement
00:36:41touristique.
00:36:42Alors,
00:36:43comment attirer
00:36:44justement
00:36:44les investissements privés
00:36:46dans le tourisme
00:36:47tout en respectant
00:36:48les équilibres écologiques
00:36:50de la région ?
00:36:53Alors,
00:36:53tout d'abord,
00:36:54il faut que l'investisseur
00:36:55soit rassuré à l'avance
00:36:57que les opérateurs
00:37:00qui existent
00:37:01réalisent une bonne rentabilité.
00:37:03Si on prend les unités
00:37:05d'hébergement,
00:37:06à Casablanca,
00:37:07on est à peine à 50%,
00:37:08avec un prix moyen
00:37:10de 1 350 dirhams
00:37:12par nuit
00:37:13jusqu'à 650 dirhams
00:37:16pour les 3 et 4 étoiles.
00:37:18C'est une moyenne
00:37:19qui est honorable,
00:37:21mais à Marrakech,
00:37:21ils sont déjà
00:37:22à 2 500 dirhams.
00:37:24Beaucoup plus.
00:37:25Oui,
00:37:25deux fois plus.
00:37:26Donc,
00:37:27le foncier
00:37:27à Casablanca
00:37:29a atteint
00:37:30un tel prix
00:37:31que les investissements
00:37:33sont rares.
00:37:34D'ailleurs,
00:37:35l'on voit
00:37:36que les investisseurs étrangers,
00:37:38quand vous entendez
00:37:39toutes ces marques
00:37:39qui sont annoncées,
00:37:41ce n'est pas eux
00:37:42qui investissent.
00:37:44C'est le family office marocain,
00:37:46c'est l'entreprise marocaine,
00:37:49c'est les institutions financières marocaines
00:37:52qui investissent.
00:37:53Ça,
00:37:54c'est un point important.
00:37:57Peut-être qu'il faudrait,
00:37:58à l'avenir,
00:37:58penser,
00:37:59comme on fait
00:38:00pour des réserves foncières industrielles,
00:38:03penser à des réserves foncières
00:38:05hôtelières,
00:38:06touristiques,
00:38:07avec leurs parcs
00:38:09et leurs unités d'hébergement.
00:38:11On peut dire
00:38:13qu'il y a plus de 3 millions
00:38:14de nuitées à Casablanca,
00:38:16mais il y en a au moins 1 million,
00:38:19peut-être dans l'informel,
00:38:21parce que c'est Airbnb,
00:38:23c'est le logement meublé
00:38:25et qui n'a toujours pas
00:38:26son décret d'application.
00:38:28Vous voyez,
00:38:28il y a beaucoup de choses
00:38:29qui touchent le tourisme,
00:38:31qui freinent
00:38:31le développement du tourisme,
00:38:33parce que les décrets d'application
00:38:34ne sont pas sortis.
00:38:35C'est peut-être aussi
00:38:36le prix qui freine également ?
00:38:38Non, non, d'abord,
00:38:39c'est le décret d'application.
00:38:41Oui, c'est sûr.
00:38:42Parce que quand vous me parlez
00:38:42du tourisme rural,
00:38:44sachez que dans le tourisme rural,
00:38:46vous n'avez pas le droit
00:38:47de faire une auberge
00:38:48si vous n'avez pas 5 hectares.
00:38:51Donc,
00:38:51ceux qui ont un demi-hectare,
00:38:53un hectare,
00:38:53on les autorise
00:38:54à faire de la gastronomie
00:38:55et de lui dire
00:38:57tu te débrouilles
00:38:57pour accepter le logement
00:38:59le week-end
00:39:00avec la gendarmerie,
00:39:01prendre les cartes nationales.
00:39:03Donc,
00:39:03on est dans l'informel organisé.
00:39:06Et ça,
00:39:06c'est terrible.
00:39:07C'est terrible.
00:39:08Et donc,
00:39:09il faut qu'on ait
00:39:10des réserves foncières
00:39:11avec,
00:39:14effectivement,
00:39:15des décrets d'application.
00:39:16Les nouvelles lois
00:39:17sur les nombres d'étoiles
00:39:19dans les hôtels
00:39:20n'ont pas sorti
00:39:22le décret d'application.
00:39:23Ça fait 8 ans.
00:39:24Il a été testé,
00:39:26il a été organisé,
00:39:27il a été revu,
00:39:28il a été corrigé.
00:39:30Ce qui fait que le jour
00:39:31où il va sortir,
00:39:31ça ne servira à rien
00:39:32parce qu'il y a
00:39:33toutes les plateformes
00:39:34internationales
00:39:34qui vous donnent
00:39:35l'information
00:39:36sur les millions d'hôtels
00:39:37qui existent
00:39:38mieux que l'administration locale.
00:39:41Donc,
00:39:41on a des décalages.
00:39:42Comme il disait,
00:39:43ça va très vite.
00:39:44C'est le monde
00:39:45qui va très vite.
00:39:46Et nous,
00:39:46dans l'industrie du tourisme,
00:39:47on n'est pas seuls.
00:39:48Pour revenir donc
00:39:49aux investissements,
00:39:52nous pensons
00:39:54qu'une sérieuse réflexion
00:39:56doit être menée
00:39:57pour que Casablanca
00:39:58soit connectée
00:39:59au low cost.
00:40:01La fulgurante croissance
00:40:03de Marrakech
00:40:03et d'Agadir
00:40:05et de Rabat
00:40:06cette année,
00:40:07vous allez voir
00:40:07les résultats
00:40:08de Rabat cette année
00:40:09qui a obtenu
00:40:1040% de plus
00:40:12de siège low cost
00:40:13en 2025.
00:40:15Nous,
00:40:15au Casablanca,
00:40:16on est à Casaberlin
00:40:178 500 dirhams,
00:40:19Marrakech-Berlin
00:40:202 000 dirhams
00:40:21à les retours.
00:40:23Donc,
00:40:23il y a un grave problème
00:40:24de compétitivité
00:40:25qui touche
00:40:26le tourisme d'affaires
00:40:28de Casablanca également.
00:40:30Donc,
00:40:30il y a l'aéroport
00:40:31de Ben Slimane
00:40:32qui peut être
00:40:32une solution low cost
00:40:34comme dans toutes
00:40:34les capitales du monde.
00:40:36Il y a les longs courriers,
00:40:37il y a les réguliers,
00:40:38il y a les low cost.
00:40:39Chacun y trouve son prix
00:40:41comme pour le transport terrestre.
00:40:43Il y en a qui partent
00:40:43à Rabat
00:40:44en Borat
00:40:44première classe,
00:40:45il y en a qui partent
00:40:46encore avec un autocar
00:40:47à 45 dirhams.
00:40:49Donc,
00:40:49vous voyez,
00:40:50le low cost
00:40:51est pour moi
00:40:51un déclencheur automatique.
00:40:54qu'il faudrait
00:40:54que d'ici 2030,
00:40:56il y ait
00:40:56une véritable installation
00:40:57de possibilités
00:40:59de connexion internationale
00:41:00à bas prix.
00:41:03Après,
00:41:04on reviendra
00:41:05sur les centres
00:41:06de congrès
00:41:06et d'exposition,
00:41:07sur le palais
00:41:09des congrès
00:41:09et des expositions
00:41:11qui va donner
00:41:12à Casablanca
00:41:13sa véritable
00:41:14dénomination
00:41:15Casablanca
00:41:17capitale
00:41:17contemporaine
00:41:18mondiale.
00:41:20Et on le mérite.
00:41:21Et tout est fait pour.
00:41:22maintenant,
00:41:24il faut qu'il y ait
00:41:24ce déclencheur.
00:41:26C'est le parc
00:41:27des expositions
00:41:28et des congrès.
00:41:29Enfin,
00:41:30on a cette action
00:41:31pour le loisir,
00:41:33la culture,
00:41:34le sport,
00:41:35la santé,
00:41:36le shopping,
00:41:37traditionnel
00:41:38et moderne,
00:41:40le week-end.
00:41:41Le week-end,
00:41:41les hôtels
00:41:42à Casablanca,
00:41:43ils sont à 10,
00:41:4315,
00:41:4420 %
00:41:44de remplissage.
00:41:45Il y en a même
00:41:46qui,
00:41:47par les nouvelles
00:41:47tendances
00:41:48de gestion
00:41:49des ressources
00:41:50humaines,
00:41:51le vendredi matin,
00:41:52il y a 40 %
00:41:53des employés
00:41:54qui sont en chômage
00:41:55technique.
00:41:56Vous voyez ?
00:41:57Pourquoi ?
00:41:57Parce que l'hôtelier,
00:41:58le week-end,
00:41:59il n'a personne.
00:42:00Donc,
00:42:01cette année,
00:42:01on va commencer
00:42:02à faire de la promotion.
00:42:04Parce qu'ils préfèrent
00:42:05partir à Marrakech,
00:42:06à Gadir,
00:42:07à Angers aussi ?
00:42:08Parce qu'il n'y a pas
00:42:10d'animation.
00:42:11Voilà.
00:42:11Il n'y a rien
00:42:12qui se passe le week-end.
00:42:13Vous me parlez
00:42:14du festival de l'Aïta.
00:42:16Moi,
00:42:17j'aimerais que le festival
00:42:18de l'Aïta,
00:42:19il reçoive 400,
00:42:20500 000 spectateurs.
00:42:22Quand vous avez
00:42:22Genoa qui reçoit
00:42:23300 000,
00:42:24j'ai bien le droit,
00:42:25moi,
00:42:25à Casablanca,
00:42:26d'exiger un million.
00:42:28Donc,
00:42:28c'est un vrai festival
00:42:29avec la fusion,
00:42:31avec toutes les musiques
00:42:32du monde.
00:42:32Nous sommes une capitale
00:42:33incroyable.
00:42:35Dernièrement,
00:42:36le président a bien
00:42:37voulu les recevoir,
00:42:38des Anglais sont venus
00:42:39ici même
00:42:40en octobre 2024
00:42:41et ils ont trouvé
00:42:44ces détours opérateurs.
00:42:46On les invite toujours
00:42:47à Marrakech,
00:42:49à Gadir,
00:42:50à Marrakech,
00:42:50à Gadir,
00:42:51de temps en temps,
00:42:51de Tangier.
00:42:52C'était la première fois
00:42:53à Casablanca.
00:42:54Vous voyez ?
00:42:55Même en 2024,
00:42:57c'était la première fois.
00:42:58Ils ont trouvé Casablanca
00:43:00comme une ville
00:43:01exotique,
00:43:02exceptionnelle.
00:43:04Il y en a même un
00:43:04qui a dit
00:43:05pourquoi j'envoie
00:43:06mes gros clients anglais
00:43:07jusqu'à Dubaï
00:43:07pour trouver
00:43:09les restaurants,
00:43:10le soleil
00:43:12et le casino.
00:43:13Alors Casablanca,
00:43:15j'ai tout ça
00:43:15et à El Jadita,
00:43:16j'ai un casino.
00:43:17Peut-être faut-il vendre
00:43:18de cette manière aussi ?
00:43:20Là,
00:43:21je peux ramener
00:43:2320 000,
00:43:2350 000,
00:43:24100 000 clients
00:43:25à une condition
00:43:26que le Londres,
00:43:28Casablanca,
00:43:28Londres,
00:43:29soit à 150,
00:43:30200 euros
00:43:30aller-retour.
00:43:31C'est normal.
00:43:33Quand vous allez
00:43:33au départ de Londres
00:43:34à New York
00:43:35aller-retour
00:43:35à 500 dollars,
00:43:37vous ne pouvez pas
00:43:38venir à Casablanca.
00:43:38C'est une question de prix.
00:43:39Oui,
00:43:39c'est une question de prix.
00:43:41Ça, c'est très important.
00:43:42En fait,
00:43:43je voudrais parler
00:43:43du développement rural.
00:43:45Franchement,
00:43:46c'est un territoire
00:43:46qui mériterait
00:43:47à lui seul
00:43:48une agence de promotion
00:43:50du tourisme rural.
00:43:51Et la région d'Agadir
00:43:53l'a fait.
00:43:54Ils ont une société
00:43:55de développement régional
00:43:56du tourisme rural.
00:43:59Et sincèrement,
00:44:01toutes mes félicitations,
00:44:02un travail exceptionnel
00:44:03est en train de prendre.
00:44:05C'est du long terme.
00:44:07Il faut du temps.
00:44:08Mais ça prend.
00:44:09Et les touristes
00:44:10utilisent maintenant
00:44:11le chemin du miel,
00:44:13le Paradise Cascade
00:44:16de l'autre côté,
00:44:18les produits du terroir.
00:44:20Nous avons également...
00:44:21Ici, on a
00:44:22le parc.
00:44:24Voilà.
00:44:25Il faut juste en profiter
00:44:26et savoir en profiter.
00:44:27Il faut les promouvoir,
00:44:28il faut les faire connaître,
00:44:30il faut les réguler
00:44:31et il faut le fameux
00:44:32décret d'application
00:44:33pour les autoriser.
00:44:35Voilà.
00:44:36À bon entendeur,
00:44:37le décret d'application,
00:44:39c'est Abraham Ksere,
00:44:40expert en développement.
00:44:42Justement,
00:44:42on parle du rural,
00:44:43on va parler aussi
00:44:44des collectivités locales.
00:44:46Est-ce qu'ils peuvent
00:44:46être impliqués davantage ?
00:44:48La société civile aussi,
00:44:51les jeunes,
00:44:51dans cette transition
00:44:52écologique durable ?
00:44:54Oui.
00:44:56Toujours,
00:44:56la grande difficulté,
00:44:58c'est de travailler
00:44:59sur quelque chose
00:45:00qui est systémique.
00:45:02Systémique,
00:45:02ça veut dire
00:45:03c'est multi-acteurs,
00:45:04multi-dimensions
00:45:05et multi-niveaux.
00:45:06Et vous ne pouvez pas
00:45:07concentrer les efforts
00:45:08sur un niveau
00:45:09et dire,
00:45:09les autres,
00:45:10c'est après.
00:45:11C'est ça la priorité.
00:45:12Malheureusement,
00:45:12ça se passe comme ça.
00:45:14Et c'est pourquoi
00:45:14les jeunes,
00:45:15ils se trouvent toujours...
00:45:15à la fin,
00:45:16on se dit
00:45:17mais où sont les jeunes ?
00:45:19Comment créer
00:45:19l'emploi pour les jeunes ?
00:45:21Et c'est l'un
00:45:21des vrais problèmes
00:45:22maintenant,
00:45:23actuels,
00:45:24dans plusieurs pays,
00:45:25mais au Maroc aussi.
00:45:27Et donc,
00:45:28c'est à cause
00:45:29d'une politique
00:45:30qui a toujours été
00:45:30surdimensionnée
00:45:32pour les grands projets.
00:45:33Et c'est une nécessité
00:45:35pour être compétitif
00:45:37avec les grandes villes
00:45:38et avoir les grands rendements.
00:45:40Mais les grands projets,
00:45:42le Maroc,
00:45:42il les maîtrise.
00:45:43Surtout avec le PPP,
00:45:45partenariat public-privé,
00:45:46on peut construire
00:45:47ce qu'on veut maintenant,
00:45:48les aéroports,
00:45:49les routes, etc.
00:45:50Où est notre problème ?
00:45:52Même pour l'eau,
00:45:52l'énergie,
00:45:53vous le voyez,
00:45:54on fait la plus grande
00:45:55station d'énergie solaire,
00:45:57on fait les grandes barrages,
00:45:58on est parmi les meilleurs.
00:46:00Mais lorsqu'on parle
00:46:00d'efficacité énergétique,
00:46:03lorsqu'on parle
00:46:03d'efficacité hédrique,
00:46:05on est trop faible.
00:46:06Pourquoi ?
00:46:07Parce que,
00:46:07pour construire
00:46:08un grand terrain,
00:46:09un grand autoroute,
00:46:10c'est juste
00:46:11un bureau d'études
00:46:12avec un bouclage financier,
00:46:14une planification
00:46:15et une entreprise.
00:46:17C'est presque limité,
00:46:18c'est une dizaine.
00:46:19Lorsque vous dites
00:46:20économie de l'eau,
00:46:21c'est tous les industriels
00:46:22touristiques
00:46:23qui doivent le faire,
00:46:24c'est tous les agriculteurs
00:46:25qui doivent le faire.
00:46:26Et nous,
00:46:26on n'a pas encore
00:46:27trouvé les mécanismes
00:46:28de travailler
00:46:30avec les réseaux.
00:46:31Et si on ne travaille
00:46:31pas avec ça,
00:46:32on laisse beaucoup
00:46:33de populations en marge
00:46:35et surtout les jeunes
00:46:36et les femmes.
00:46:36et donc c'est
00:46:37en apprenant ça.
00:46:39Et comment apprendre ça ?
00:46:40En réalité,
00:46:41le système démocratique
00:46:42a été construit
00:46:43pour avoir un conseiller
00:46:44par territoire.
00:46:46Mais tous les conseillers,
00:46:47ils s'oublient,
00:46:48ils oublient leur mission
00:46:49et ils travaillent
00:46:50sur le conseil
00:46:52comme s'ils sont
00:46:53une seule entité
00:46:54et non pas
00:46:54des acteurs de territoire.
00:46:56normalement pour faire bouger
00:46:58la société civile,
00:46:59pour faire bouger
00:47:00les jeunes,
00:47:00c'est avec ce représentant
00:47:02des conseillers
00:47:03et surtout lorsque
00:47:05le conseil travaille
00:47:06avec les services
00:47:07déconcentrés,
00:47:08avec les partis financiers,
00:47:10les acteurs privés.
00:47:11C'est comme ça
00:47:11que se doit avoir
00:47:12un maillage.
00:47:14Malheureusement,
00:47:15ça ne se passe pas comme ça.
00:47:16Et donc,
00:47:16on cherche toujours
00:47:17la facilité,
00:47:19il faut le dire,
00:47:20la difficulté,
00:47:21la complexité,
00:47:21c'est travailler
00:47:22avec tout le monde
00:47:22et travailler à la base.
00:47:24Et là,
00:47:25vraiment,
00:47:25il y a,
00:47:26comme j'ai dit toujours,
00:47:27il y a toujours
00:47:28des bonnes pratiques
00:47:29qui ont réussi.
00:47:31Il faut absolument
00:47:32avoir d'abord
00:47:33un pourcentage
00:47:34de chaque budget,
00:47:36chaque budget,
00:47:37un pourcentage
00:47:37pour les petits projets
00:47:39et pour les jeunes
00:47:40parce que l'entrée financière,
00:47:42c'est la première entrée
00:47:43sur laquelle
00:47:44on peut construire.
00:47:45Lorsqu'il y a
00:47:45déjà ce projet,
00:47:47on peut réfléchir
00:47:49pour tous les types
00:47:50de construction
00:47:51qu'on veut.
00:47:52C'est vrai,
00:47:52on a des parcs,
00:47:54mais il faut savoir
00:47:55les normes actuelles.
00:47:56Ce n'est pas
00:47:56à 15 mètres par habitant
00:47:58alors qu'à Casablanca,
00:48:00vous pouvez trouver
00:48:00les mètres carrés
00:48:01à 11 kilomètres.
00:48:02Ça ne marche plus.
00:48:03Il est totalement dépassé.
00:48:05Il faut 2 hectares
00:48:06à 300 mètres
00:48:07et 20 hectares
00:48:08à 2 kilomètres.
00:48:09Et si vous ne les avez pas,
00:48:11il faut que les quartiers
00:48:12soient intérêts
00:48:13de voiture
00:48:13pour les transformer
00:48:14avec les pots,
00:48:16avec tout ça,
00:48:17pour que la ville respire.
00:48:19C'est comme ça
00:48:20que vous entrez à Strasbourg,
00:48:21au centre de la ville,
00:48:22il n'y a ni voiture
00:48:23ni rien.
00:48:23C'est comme ça
00:48:24que maintenant,
00:48:25dans les pays scandinaves,
00:48:26ils sont à 2025
00:48:27avec zéro voiture diesel,
00:48:28zéro voiture essence.
00:48:30Le monde,
00:48:30il change
00:48:31et rapidement ailleurs.
00:48:32Il faut absolument
00:48:33qu'on change.
00:48:34Et lorsqu'on dit
00:48:35les petits projets
00:48:36autour de la ville,
00:48:37c'est dès demain
00:48:38on peut les avoir réussis
00:48:39parce que l'économie
00:48:41du bien-être
00:48:41est une demande
00:48:44essentielle
00:48:44pour toute la population.
00:48:46Pourquoi les gens
00:48:46se déplacent
00:48:46à Marrakech,
00:48:47à Gadir,
00:48:48même le week-end ?
00:48:49Parce qu'ils ont besoin
00:48:50de ce repos.
00:48:51S'ils trouvent ça
00:48:52autour de Gaza,
00:48:53ça le croque,
00:48:54surtout pour la classe moyenne,
00:48:55surtout pour les jeunes
00:48:56qui n'ont pas les moyens.
00:48:57Si Gaza pense mobilité
00:48:59avec les jeunes,
00:49:00on a 120 000 jeunes
00:49:01qui sont universitaires,
00:49:03il n'y a pas
00:49:03de plan vélo.
00:49:04Il n'y a aucun soutien
00:49:05au vélo.
00:49:05Il faut voir
00:49:06les soutiens
00:49:06qui existent
00:49:07dans les pays
00:49:08qui sont en compétition,
00:49:09les villes
00:49:10qui sont en compétition
00:49:10avec le Maroc.
00:49:12On avait une rencontre
00:49:13avec la SVT,
00:49:15le VVF
00:49:16au niveau de Ben Slimane
00:49:17le 17 mai.
00:49:18Ben Slimane,
00:49:20c'est une vraiment...
00:49:21C'est effrène
00:49:22de la région.
00:49:24Mais où est l'investissement ?
00:49:26Est-ce que l'investissement,
00:49:27puisque maintenant
00:49:28il sera desservi,
00:49:29il faut absolument
00:49:30instaurer un système
00:49:32qui permet à tous les jeunes
00:49:33de visiter,
00:49:34de passer au moins
00:49:35une journée en forêt
00:49:37durant toute l'année ?
00:49:38Mais on ne se demande pas
00:49:39dans des communes ailleurs,
00:49:41ils se demandent
00:49:42qui sont les jeunes
00:49:43qui ne savent pas nager.
00:49:44Il ne faut pas parler
00:49:45en général,
00:49:46j'ai fait ça pour ça.
00:49:47Il faut chercher
00:49:48combien de bénéficiaires
00:49:49dans votre population.
00:49:51C'est ça l'indicateur.
00:49:51Il n'y a pas que la forêt,
00:49:53il y a aussi toute l'animation
00:49:54qui est autour
00:49:55parce que les jeunes
00:49:56sont attirés
00:49:57par un tas de choses.
00:49:58Il y a la forêt,
00:49:59il y a tout ce qui est événements,
00:50:00il y a aussi
00:50:01tout ce qui est mobilisation,
00:50:02parcs et autre chose.
00:50:03Est-ce que si vous trouvez...
00:50:05Ben Slimane,
00:50:06Hed Swellem,
00:50:06Jdida,
00:50:08je dirais toute la région,
00:50:10elle est capable
00:50:11d'attirer cette jeunesse
00:50:12et d'attirer...
00:50:13Il y a deux manières
00:50:14d'investir.
00:50:17Soit il y a un besoin
00:50:19et vous répondez
00:50:20à un besoin,
00:50:22soit vous créez le besoin.
00:50:23Il n'y a pas trois manières.
00:50:25L'exemple
00:50:26qu'on peut connaître facilement,
00:50:28c'est le TGV.
00:50:29Est-ce que les gens
00:50:30pensaient avant
00:50:31aller à Tangier
00:50:33en train ou en autocar ?
00:50:35Jamais.
00:50:36Mais lorsqu'ils ont vu
00:50:37la qualité,
00:50:39tout le monde
00:50:39a vraiment compris
00:50:41qu'on a perdu
00:50:42beaucoup de temps
00:50:42pour avoir cette décision.
00:50:45Beaucoup de décideurs,
00:50:46de personnes
00:50:47et d'acteurs
00:50:47étaient totalement contre.
00:50:49La même chose
00:50:49pour le choix
00:50:50de Sa Majesté
00:50:51pour Tangier Med.
00:50:52Il y avait des ports,
00:50:53on a eu toujours des ports,
00:50:55mais peut-être
00:50:55qu'avec cet investissement,
00:50:56on pourrait le donner
00:50:57à un latissement industriel
00:50:58ou quelque chose comme ça
00:50:59pour l'emploi.
00:51:01Mais rien que
00:51:02Tangier Med,
00:51:03il a changé complètement
00:51:04la face du Nord.
00:51:05Il a créé
00:51:06les lotissements industriels,
00:51:08l'emploi et tout.
00:51:09Donc, parfois,
00:51:10on croit
00:51:11qu'on est en train
00:51:12de faire la bonne chose,
00:51:13mais peut-être
00:51:14ce qu'on doit faire,
00:51:15on ne le fait pas.
00:51:16Et ce qu'on n'a pas fait
00:51:16dans cette mobilité,
00:51:18on ne l'a pas fait encore
00:51:20dans les autres types
00:51:20de mobilité.
00:51:21On ne l'a pas fait
00:51:22pour créer
00:51:23l'économie du bien-être.
00:51:24Est-ce que
00:51:24si je peux manger
00:51:26avec ma famille
00:51:27en pleine forêt
00:51:28de Slimen
00:51:28et le transport,
00:51:29il est là,
00:51:30et lorsque je vais là-bas,
00:51:31je trouve l'animation,
00:51:32est-ce que je vais
00:51:33à une station de service ?
00:51:34Est-ce que je vais inviter
00:51:35les gens
00:51:36à une station de service ?
00:51:37Je ne le fais pas.
00:51:38Mais maintenant,
00:51:39je le fais parce
00:51:39qu'il n'y a pas l'offre.
00:51:40Et même s'il y a l'offre,
00:51:42c'est beaucoup de difficultés.
00:51:43Rien que pour aller à Bouscoura,
00:51:44vous devrez avoir une voiture,
00:51:46vous devrez accepter
00:51:47d'aller.
00:51:48Donc, il faut
00:51:48la même chose
00:51:49qu'on a dit
00:51:50pour les espaces verts
00:51:51de la région.
00:51:52Il y a pas mal
00:51:53d'espaces extraordinaires
00:51:55ruraux,
00:51:56que ce soit pour
00:51:57les fermes
00:51:58touristiques,
00:51:59agricoles,
00:52:00c'est le tourisme rural,
00:52:02et il y a aussi
00:52:02le tourisme forestier.
00:52:04Il y a aussi
00:52:05ce qui est marin.
00:52:06On ne s'est jamais demandé
00:52:08les casablanqués,
00:52:10combien de jeunes,
00:52:11ils ont fait
00:52:11une tournée
00:52:13dans la mer.
00:52:14Est-ce que je peux
00:52:15prendre un café
00:52:16avec un ami
00:52:17dans l'océan atlantique ?
00:52:18On a 1 500 kilomètres,
00:52:20les deux tiers
00:52:21de la superficie marocaine
00:52:23et les marins.
00:52:24Mais la plupart
00:52:25n'ont pas su ça.
00:52:26Ils n'ont pas fait
00:52:27la plongée sous-marine.
00:52:28Ce n'est pas parce
00:52:28qu'ils ne veulent pas,
00:52:29c'est parce qu'il n'y a pas
00:52:30un système
00:52:31d'accompagnement,
00:52:32de financement,
00:52:33mais surtout,
00:52:33ça a été dit,
00:52:35d'agrément
00:52:35ou d'autorisation.
00:52:36Ça doit être donné
00:52:37en même temps.
00:52:39C'est pourquoi
00:52:39les jeunes ne réussissent pas
00:52:40dans leur emploi,
00:52:42parce qu'on les met
00:52:43dans des secteurs
00:52:44compétitifs.
00:52:46Et là où il y a
00:52:46des agréments,
00:52:47c'est donné
00:52:48à d'autres.
00:52:49Il faut préparer
00:52:50toute une panoplie
00:52:52avec la planification,
00:52:53avec les autorisations,
00:52:54avec l'accompagnement financier
00:52:55et l'accompagnement technique
00:52:56sur une certaine durée
00:52:58pour que la machine marche.
00:53:00Et on va voir vraiment
00:53:01qu'on va découvrir
00:53:02qu'on a perdu beaucoup de temps.
00:53:04On espère
00:53:04que cette machine
00:53:05marchera bien.
00:53:07Si vous avez
00:53:08quelque chose à rajouter,
00:53:09je vais passer
00:53:09à une dernière question.
00:53:11Allez-y.
00:53:12Moi, ce que je voulais dire,
00:53:13c'est que
00:53:14le potentiel est là.
00:53:15Très bien.
00:53:16La jeunesse est là.
00:53:17les bonnes volontés
00:53:19sont là.
00:53:19Que les décrets ?
00:53:21Il faut des décrets
00:53:21d'application.
00:53:22On l'a bien compris.
00:53:24On l'a bien compris.
00:53:24Je dis
00:53:24que c'est l'égal
00:53:25le professeur.
00:53:26Mais pour avoir
00:53:29une autorisation
00:53:30de louer
00:53:31des vélos
00:53:31Indiab,
00:53:32il faut une autorisation
00:53:33de la maire,
00:53:34la commune.
00:53:35Une fois que vous avez
00:53:36l'autorisation
00:53:36de la commune,
00:53:37il faut le ministère
00:53:37de l'Intérieur.
00:53:38Une fois que vous avez
00:53:39le ministère
00:53:40de l'Intérieur,
00:53:40il faut le ministère
00:53:42de l'Industrie.
00:53:45C'est catastrophique.
00:53:46C'est le circuit.
00:53:47C'est très lourd.
00:53:47C'est très lourd.
00:53:48Et c'est là où on appelle
00:53:49à avoir une convergence.
00:53:50Vous voulez le week-end
00:53:51ouvrir une petite
00:53:53charrette
00:53:55et offrir
00:53:56de l'alimentation
00:53:57à Bouskoura.
00:53:57Il vous faut un agrément.
00:53:59Il faut passer par
00:53:59le Qaïd,
00:54:00il faut passer par
00:54:00le Moukadam,
00:54:01il faut passer par
00:54:02l'Intérieur,
00:54:02il faut passer par
00:54:03la commune.
00:54:04C'est très compliqué.
00:54:05C'est très compliqué.
00:54:07Je me permets de le dire
00:54:08devant cette honorable
00:54:09assistance.
00:54:11Parce que moi,
00:54:11très sincèrement,
00:54:13c'est comme quand je vois
00:54:14un terrain qui est vide
00:54:15depuis 20 ans
00:54:16dans le centre de Khazan,
00:54:18qu'en Goulade,
00:54:18le terrain reçoit
00:54:19un million de dirhams
00:54:20de taxes,
00:54:21terrain nus
00:54:22par mètre carré.
00:54:23Il spécule avec moi.
00:54:25Vous calculez en marchand,
00:54:27monsieur Etemel.
00:54:28Vous calculez en marchand.
00:54:29Oui,
00:54:30vous calculez en marchand.
00:54:32Je suis à Elie.
00:54:33Pour donner rapidement
00:54:34un exemple concret.
00:54:35Rapidement,
00:54:36parce que j'ai une dernière
00:54:36question et un deuxième
00:54:37panel aussi.
00:54:38Allez-y.
00:54:39C'est vraiment
00:54:39un exemple concret.
00:54:41On a eu,
00:54:42avec la SVT,
00:54:43un projet,
00:54:43avec le PNUD,
00:54:44pour faire la mobilité douce
00:54:46avec des vélos électriques,
00:54:47des motos électriques.
00:54:49On a formé les jeunes.
00:54:49On a acheté
00:54:51le matériel,
00:54:53mais tout a été bloqué
00:54:54parce qu'il n'y a pas
00:54:54d'autorisation.
00:54:55Et donc,
00:54:56ça fait...
00:54:56Il faudrait aussi
00:54:57les passages spécials
00:54:59pour les vélos.
00:55:01Parce que l'agence urbaine,
00:55:03la ville,
00:55:03ils ne pensent pas ça.
00:55:04Et donc,
00:55:05vous pouvez faire ce que vous voulez.
00:55:07C'est pourquoi
00:55:07la planification,
00:55:09l'investissement,
00:55:10ça commence par la vision
00:55:11et les principaux acteurs
00:55:13qui donnent les agréments,
00:55:14qui planifient,
00:55:15c'est eux qui peuvent
00:55:16créer l'emploi
00:55:17ou ne pas le créer.
00:55:18Et on lance un appel.
00:55:20Monsieur Younes Bahar,
00:55:21des opérations
00:55:23Casablanca Event,
00:55:25je ne vais pas vous poser
00:55:26une question,
00:55:27mais peut-être rebondir,
00:55:28parce que si je vous pose
00:55:29une question,
00:55:29je dirais cerner.
00:55:32Mais là,
00:55:32allez-y,
00:55:32si vous avez
00:55:33quelque chose à rajouter,
00:55:35surtout aussi
00:55:35pour cette genèse,
00:55:36surtout pour cette belle région
00:55:38Casablanca-Stat.
00:55:41Alors,
00:55:42moi,
00:55:42je voudrais rebondir
00:55:44par rapport à ce qu'on a dit
00:55:45sur l'environnement
00:55:47et sur intégrer tout le territoire.
00:55:49Il y a une notion
00:55:49qui est chère
00:55:50à nos administrateurs
00:55:53et aux élus
00:55:54de la région de Casablanca,
00:55:55c'est l'équité territoriale.
00:55:57Et donc,
00:55:57c'était quelque chose
00:55:59dans ça
00:55:59pour pouvoir inclure
00:56:00tout le monde.
00:56:01Parce que,
00:56:01comme on a dit tout à l'heure,
00:56:03cette dynamique
00:56:03qui est créée aujourd'hui,
00:56:05ça peut ramener,
00:56:06ça peut constituer
00:56:08une traction vers l'avant.
00:56:09Et cette traction,
00:56:10elle est ramenée,
00:56:11comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:56:12par une prise de conscience,
00:56:13mais aussi pour pouvoir
00:56:14inclure tout le monde.
00:56:15Parce que tout à l'heure,
00:56:15on a parlé des territoires.
00:56:17Donc,
00:56:17l'idée,
00:56:17c'était aujourd'hui,
00:56:18on le fait sur le territoire
00:56:19de la commune de Casablanca,
00:56:21en fait,
00:56:22communement appelée
00:56:23la ville de Casablanca,
00:56:24c'est qu'on a
00:56:26tous nos événements
00:56:27sensibilités qu'on fait
00:56:28ou les événements,
00:56:29que ce soit culturel,
00:56:30sportif ou parfois
00:56:31même d'ordre corporé,
00:56:32on les fait sur
00:56:33les 16 arrondissements.
00:56:34Et on a découvert
00:56:35pas mal de potentiel
00:56:37et de potentialité.
00:56:38Et pour revenir
00:56:38sur l'expérience
00:56:39qu'avait dit le professeur,
00:56:42on avait fait un 4 ans
00:56:42sur la partie durabilité
00:56:44et sur la partie mobilité.
00:56:45Et effectivement,
00:56:46nous avons, eux,
00:56:47ces expériences-là
00:56:51pour que les jeunes
00:56:52se sentent vraiment conscients.
00:56:54Il y a eu des start-upers,
00:56:55que ce soit des start-upers
00:56:56en tant que professionnels
00:56:58ou en tant que tubers,
00:56:58qui ont parlé
00:56:59de cette ambition-là.
00:57:01Et donc,
00:57:01les idées sont là.
00:57:02Le problème,
00:57:03je vais dire,
00:57:04moi, je vais le voir
00:57:04sous un autre prisme.
00:57:07Aujourd'hui,
00:57:07ces jeunes ont plus besoin
00:57:09d'être accompagnés.
00:57:10Aujourd'hui,
00:57:10le trait d'union
00:57:11qui se fait
00:57:11avec les collectivités
00:57:13via ces événements-là
00:57:14permet de les cadrer.
00:57:15Et peut-être,
00:57:16la solution,
00:57:17en attendant des agréments,
00:57:18peut-être,
00:57:18en attendant ça,
00:57:19la solution viendra
00:57:20d'un accord
00:57:21et on trouvera
00:57:22une solution
00:57:22qui va émerger
00:57:23d'elle-même.
00:57:24En fait,
00:57:24aujourd'hui,
00:57:25ce qu'on a besoin
00:57:27quand on parle
00:57:28de développement durable,
00:57:31c'est cher à mon cœur.
00:57:32C'est le parallèle
00:57:33quand on parle
00:57:34d'une smart city.
00:57:35Quand on parle
00:57:35d'une smart city,
00:57:36on parle de technologie
00:57:37et c'est faux.
00:57:37Quand on parle
00:57:38d'environnement durable,
00:57:39on parle que de l'environnement
00:57:40en lui-même
00:57:40et c'est restrictif.
00:57:42La durabilité,
00:57:43pour moi,
00:57:44d'un territoire
00:57:44et pour que ça soit
00:57:45attractif,
00:57:45pour qu'on crée ça,
00:57:46c'est qu'on crée
00:57:47quelque chose
00:57:47qui va durer déjà
00:57:48dans le temps.
00:57:49On respecte le mot
00:57:49durer, durable,
00:57:51et puis on le voit
00:57:52comme quoi
00:57:52on va le faire
00:57:53le peindre en vert,
00:57:55en bleu et tout ça.
00:57:56Et donc,
00:57:57pour nous,
00:57:57aujourd'hui,
00:57:58moi,
00:57:58je pense qu'aujourd'hui,
00:57:59nous,
00:58:00comme les grandes notions
00:58:01d'océan bleu,
00:58:02océan rouge,
00:58:03nous,
00:58:04avec ça,
00:58:05avec cette nouvelle
00:58:06Coupe du Monde,
00:58:07on va créer
00:58:08un nouveau océan
00:58:10bleu pour nous
00:58:11dans lequel on va faire
00:58:13notre propre durabilité
00:58:15et notre propre environnement.
00:58:16Je reviens aujourd'hui
00:58:17vers les parcs.
00:58:18Aujourd'hui,
00:58:18je pense que Casablanca,
00:58:19les gens ne connaissent pas
00:58:20réellement Casablanca
00:58:21parce que Casablanca,
00:58:22il y a plein de parcs.
00:58:23Il y a plein de parcs.
00:58:24Peut-être qu'on n'est pas
00:58:24arrivé à la notion
00:58:26ou les normes de métrage
00:58:28par rapport au mètre carré,
00:58:30mais en tant que Casablanca
00:58:31très chauvin,
00:58:32ça n'existe pas en français,
00:58:33mais bon,
00:58:33acceptez-le quand même.
00:58:34Très chauvin,
00:58:35je vous dis,
00:58:36c'est juste que si on avait
00:58:37étendu le périmètre
00:58:40de Casablanca
00:58:41sur Bouscora
00:58:41comme un peu
00:58:42le bois de Bologne
00:58:43sur Paris,
00:58:45nous serons déjà
00:58:46sur les normes.
00:58:48Juste comment notre angle
00:58:50d'attaque.
00:58:50Parce que cette vision
00:58:51qu'on veut, nous,
00:58:52c'est comme un allogramme.
00:58:53Moi, je peux le voir
00:58:54de cet angle-là,
00:58:55de cet angle-là.
00:58:56Moi, je vous dis que...
00:58:57C'est le verre à moitié vide.
00:58:59Oui.
00:59:00C'est l'esprit.
00:59:00C'est l'esprit.
00:59:01Moi, quand on parle de Casablanca,
00:59:03je le vois à la moitié plein.
00:59:05Aujourd'hui,
00:59:06la dynamique qu'il est créée,
00:59:07la preuve,
00:59:07c'est qu'on est là.
00:59:08Déjà, c'est extraordinaire.
00:59:11Et donc, je vous dis qu'aujourd'hui,
00:59:12pour revenir dans mon secteur
00:59:13de prédilection,
00:59:14c'est l'attractivité
00:59:18le premier territoire,
00:59:19Casablanca est aussi sa région,
00:59:21c'est le premier territoire africain
00:59:22à créer sa propre marque territoriale.
00:59:24Et donc, dans l'ADN de cette marque,
00:59:26il y a cette notion de durabilité,
00:59:28une notion d'environnement,
00:59:29mais une notion d'inclusivité.
00:59:31C'est-à-dire,
00:59:32tout ce qu'on veut faire,
00:59:33c'est inclusif.
00:59:34Probablement,
00:59:35on va prendre plus de temps,
00:59:36mais on n'a pas cette...
00:59:38Peut-être que ce n'est pas
00:59:38la vitesse dont on a besoin,
00:59:40mais on essaie en train,
00:59:41avec la notion d'équité territoriale,
00:59:43de le ramener
00:59:44pour trouver
00:59:45ces différents potentiels
00:59:46pour pouvoir les matcher
00:59:47avec nos donneurs d'ordre
00:59:48qui sont là aujourd'hui.
00:59:49Merci beaucoup,
00:59:50en tout cas,
00:59:51merci à tous mes intervenants,
00:59:53merci à toutes et à tous
00:59:54pour ces échanges,
00:59:55je dirais,
00:59:56riches et inspirants
00:59:57qui montrent
00:59:58à quel point
00:59:58la région de Casablanca-Stat
01:00:00porte en elle
01:00:01les leviers
01:00:01d'un développement
01:00:02plus durable,
01:00:03plus inclusif
01:00:04et plus ambitieux.
01:00:06Les idées partagées aujourd'hui
01:00:07confirment que l'écologie,
01:00:09le social et le tourisme
01:00:10ne sont pas des sujets secondaires,
01:00:12mais bien des piliers stratégiques
01:00:14de la transformation régionale.
01:00:16La réussite de cette transition
01:00:17passera par l'action collective,
01:00:20la mobilisation des territoires
01:00:22et des talents aussi,
01:00:23et par des partenariats publics,
01:00:25privés, concrets.
01:00:26Nous poursuivons notre forum,
01:00:28mesdames et messieurs,
01:00:29avec un deuxième panel
01:00:30consacré à un autre grand défi
01:00:32de la région,
01:00:33l'innovation et l'investissement.
01:00:35Merci.
01:00:35Le forum économique régional
01:00:42de Casablanca-Stat
01:00:44et ses partenaires.

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