Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Bonjour et bienvenue en direct à la une tout d'abord cette information qu'on a appris il y a quelques instants, ce drame qui s'est déroulé dans un collège de Haute-Marne.
00:00:08Un élève a blessé très grièvement une surveillante avec un couteau.
00:00:13Les faits se sont déroulés à Nogent au collège Françoise Dolto dont vous voyez des images en ce moment lors d'un contrôle de sac qui était réalisé par les gendarmes.
00:00:22La victime, âgée de 31 ans, est en urgence absolue selon les premières informations que nous avons eues auprès de la préfecture.
00:00:30Le collégien a été placé en garde à vue. Les 300 élèves de l'établissement ont été confinés.
00:00:37Réaction à l'instant d'Elisabeth Borne qui déplore un drame terrible.
00:00:41« J'exprime tout mon soutien à la victime et à ses proches », écrit la ministre.
00:00:45« Je salue le sang-froid et l'engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l'agresseur et protéger les élèves et le personnel ».
00:00:53Elisabeth Borne qui annonce se rendre sur place immédiatement.
00:00:57On y revient longuement, bien évidemment, dès le début de Morandini Live.
00:01:01Dans la actualité également, cette vieille dame de 91 ans agressée hier à Leroy-sur-Marne par un homme et un enfant qui n'avait que 10 ans.
00:01:11L'homme et l'enfant sont entrés de fort chez elle et l'ont bousculé avant de s'emparer de ses bijoux.
00:01:17Mais la femme de 91 ans est toujours hospitalisée.
00:01:20Les volets sont fermés. La dame âgée de bientôt 92 ans, toujours hospitalisée, vient d'être opérée.
00:01:28Agressée chez elle, elle a vécu un enfer, loin des regards.
00:01:32Les deux suspects, un homme et un enfant d'une dizaine d'années, la nièce de la victime est sous le choc.
00:01:37Apparemment, le monsieur a demandé un verre d'eau pour son fils et elle lui a dit non.
00:01:42Et puis il a dit bah si, je vais aller me servir.
00:01:45Et il est rentré comme ça en fait.
00:01:46Ils ont dû voir qu'elle avait une petite chaîne autour de cou, une petite chaîne en or.
00:01:50Et ils lui ont retiré, ils lui ont arraché.
00:01:53Apparemment, c'était le gamin qui était dans les tiroirs en train de fouiner.
00:01:57Molestée et mise à terre, l'enfant s'est penché sur elle pour lui arracher son collier.
00:02:01Pendant ce temps, l'homme aurait mis la main sur d'autres bijoux.
00:02:05Les deux agresseurs ont ensuite pris la fuite.
00:02:08Son bras était ouvert, en fait, plein de sang.
00:02:09Elle a rampé jusqu'au salon, au niveau de la cheminée, pour pouvoir essayer d'attraper le téléphone, pour contacter sa sœur.
00:02:18Dans ce quartier pavillonnaire, les vols seraient fréquents selon ce voisin.
00:02:23J'ai acheté ici il y a deux ans.
00:02:25Justement, la dame qui était là avant moi, l'ancienne propriétaire, a été cambriolée deux fois.
00:02:28À côté, on a été cambriolées la semaine dernière.
00:02:30Et un peu plus loin dans la rue, on a été cambriolées six fois en 20 ans.
00:02:33Pour le moment, personne n'a été interpellé.
00:02:37Le montant du préjudice n'a pas encore été déterminé.
00:02:41Oui, cette violence touche aussi la Martinique, puisqu'hier, un homme de 25 ans a été tué par balle.
00:02:46Et un policier a été blessé à Saint-Puce, dans le sud de la Martinique.
00:02:50La victime a été visée par des tirs d'armes à feu alors qu'elle se trouvait sur sa moto.
00:02:54Un drame qui n'est pas isolé, car c'est le 16e mort cette année sur l'île, dans un contexte de flambée de violence.
00:03:01Le drame s'est produit sur le parking d'un restaurant.
00:03:05La victime de 25 ans a été visée par des tirs d'armes à feu alors qu'elle se trouvait sur sa moto.
00:03:10Un ou plusieurs tireurs ont quitté les lieux avec le deux-roues.
00:03:13Un policier de 37 ans, présent sur place par hasard, a été blessé à l'épaule par un projectile.
00:03:18Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique dénonce un désengagement de l'Etat.
00:03:27Si on a le sentiment que c'est un fait divers, on se trompe lourdement.
00:03:31Parce que ce n'est pas un fait divers, c'est structurel.
00:03:34Aujourd'hui, le pourrissement est généralisé et nous devons absolument réagir.
00:03:39Vendredi, le ministre des Outre-mer avait déjà condamné des actes ignobles et s'était engagé à renforcer l'action de l'exécutif si nécessaire.
00:03:47Un renforcement plus qu'attendu par les locaux.
00:03:49Il faut donc renforcer les mesures réglementaires légitatives, surtout pénales, et renforcer les services d'instruction judiciaire pour que les enquêtes aillent beaucoup plus loin.
00:04:00Pauvreté, précarité, droits de plus, armes, c'est un cocktail et une bombe.
00:04:06C'est pour ça qu'il y a une action d'avance.
00:04:07Entre le 11 mai et le 9 juin, 7 hommes, âgés de moins de 45 ans, ont été tués par balle en Martinique.
00:04:15Direction Paris maintenant et les Halles, même si vous n'habitez pas la capitale, vous connaissez forcément ce lieu qui est un lieu de passage, de commerce et de vie.
00:04:22Mais c'est aussi de plus en plus souvent un lieu de violence et de trafic de drogue, avec des toxicomanes qui polluent la vie des commerçants et des riverains.
00:04:30Et c'est en particulier un souterrain, aujourd'hui fermé à la circulation, qui est devenu un lieu de deal et d'insécurité.
00:04:36Et rien ne semble pouvoir arrêter la violence et le deal.
00:04:40Il y a de tout les bagages, il y a des coups de bouteilles, il y a de tout, vraiment de tout.
00:04:44Et quand vous rentrez vraiment là-dedans, le soir, il ne faut pas y aller tout seul.
00:04:48Il y a des problèmes d'ordures partout, des vélos qui sont brûlés en bas, des personnes qui vont remonter la nuit, qui vont être là, qui vont tourner autour du restaurant,
00:04:55qui vont venir demander des pièces, qui vont venir demander des cigarettes.
00:04:57Et moi, je pars du principe que les clients, quand ils viennent se poser en terrasse, ce n'est pas pour se la réinquiéter.
00:05:02Dans l'actualité également, quand on parle d'islamisation, on évoque souvent la situation en Belgique qui pourrait être un prélude à ce qui pourrait se passer en France.
00:05:10Alors que dans certaines villes belges, les islamistes semblent avoir pris le pouvoir.
00:05:14Éric Zemmour a tiré le signal d'alarme ce matin.
00:05:17Il était sur CNews face à Sonia Mabrouk.
00:05:19La Belgique étant petit, ce que la France prépare.
00:05:25Ça fait longtemps, vous savez, j'ai beaucoup d'amis belges.
00:05:28J'y vais régulièrement en Belgique parce que mes livres ont un certain succès là-bas et donc je suis souvent invité.
00:05:34De moins en moins maintenant, car la librairie qui me recevait a reçu des menaces de faire sauter sa librairie si on continuait à me recevoir.
00:05:42Vous voyez, c'est ça l'ambiance en Belgique depuis quelques années.
00:05:44La Belgique est une espèce de califat. Bruxelles est une espèce de califat.
00:05:49D'ailleurs, avec la complicité des autorités européennes, de la Commission européenne qui arrose tous ces gens de subventions à n'en plus savoir qu'en faire.
00:05:58Vous savez, la démographie, oui, la démographie, c'est le destin.
00:06:03Je vous le répète depuis 20 ans. Pardonnez-moi de radoter.
00:06:06Et la Belgique est tout petite. Donc la Belgique est très facilement une conquête affaile.
00:06:15Vous savez, en plus, dans l'histoire, je vais vous dire quelque chose.
00:06:18Quand vous lisez, par exemple, l'histoire de l'Europe d'Henri Pirenne, il vous explique très bien que depuis le Moyen-Âge, celui qui prend la Belgique en Europe prend l'Europe.
00:06:27C'est pour ça que les Français, les Anglais et les Allemands se sont disputés la Belgique pendant des siècles.
00:06:36Vous connaissez les guerres de Napoléon, les guerres de 1914, de 1940, etc. Et même avant.
00:06:41Donc aujourd'hui, on voit bien que l'islam a conquis la Belgique. Et que donc, ça veut dire qu'il va conquérir toute l'Europe.
00:06:48À force de prêcher la haine contre les journalistes, certains passent à l'action.
00:06:53Depuis des mois, les leaders de la France insoumise accusent la presse de tous les maux.
00:06:57Et certains esprits faibles finissent donc par passer à l'action physiquement et à s'en prendre aux journalistes sur le terrain qui font leur travail.
00:07:03Exemple hier soir avec la journaliste de France Info, Eléonore Bailly, qui a été violemment agressée en plein direct alors qu'elle était place de la République en train de couvrir le meeting pro-palestinien.
00:07:14Alors vous le voyez, la place s'est remplie. Il y a beaucoup de... Il y a actuellement des tambours, beaucoup de kétchiers, beaucoup de drapeaux palestiniens.
00:07:25Beaucoup de drapeaux palestiniens. Et puis pour le moment, une présence policière plutôt discrète. On a pu voir uniquement un compartiment de police qui était...
00:07:37Voilà, la journaliste qui a été agressée comme vous pouvez le voir. Autre journaliste agressée mais dans des circonstances très différentes puisque c'est aux Etats-Unis, lors des émeutes qui se déroulent en Californie.
00:07:49La journaliste Lorraine Tomasi, correspondante américaine de la chaîne australienne Nine News, a reçu une balle en caoutchouc dans la jambe tirée par la police de Los Angeles alors qu'elle couvrait en direct le troisième jour des manifs contre la politique migratoire de Donald Trump.
00:08:02Le journaliste blessé mais rien de grave. Et justement aux Etats-Unis, Donald Trump n'écoute pas les critiques contre sa loi anti-immigration.
00:08:25Il a décidé de muscler sa réponse et ceux qui protestent en Californie. Hier matin, plus de 2000 membres de la guerre nationale avaient été envoyés.
00:08:33Et cette nuit, le président Trump a annoncé envoyer dès aujourd'hui encore des renforts et en particulier des marines.
00:08:41À Los Angeles, la colère gronde toujours. Des milliers de manifestants continuent d'occuper la rue pour protester contre la vaste opération d'arrestation menée par les services de l'immigration.
00:08:52Pour calmer les foules, Donald Trump a annoncé hier le déploiement de 700 militaires des marines, ainsi que 2000 membres supplémentaires de la garde nationale de Californie, portant ainsi le nombre de militaires déployés à 4800 soldats.
00:09:08Je pense que nous maîtrisons très bien la situation. Je pense que ça aurait pu être pire. Cela allait dans la mauvaise direction. Les choses vont maintenant dans le bon sens.
00:09:17Depuis quatre jours, Los Angeles a sombré dans un véritable chaos. La ville vit au rythme des affrontements.
00:09:25Une partie des murs ont été tagués. Plusieurs taxis autonomes ont été incendiés. Les policiers attaqués.
00:09:33Aujourd'hui, l'heure est au nettoyage. Les quartiers sont toujours bouclés, alors que les appels à la mobilisation continuent de circuler sur les réseaux sociaux.
00:09:42Allez, dans un instant, on revient longuement sur ce qui vient de se passer à nos gens avec ce collégien qui a le blessé grièvement.
00:09:50Une surveillante avec un couteau. La surveillante est aujourd'hui, et à l'heure qu'il est, dans un état grave.
00:09:55On va vous donner les toutes dernières informations. Les élèves de ce collège sont pour l'instant d'ailleurs confinés.
00:10:01Nos équipes vous donnent les infos dans un instant.
00:10:04Tout de suite, les tops et les flops d'audience d'hier soir. C'est avec Mister Audience et YS-Kévin Vatan.
00:10:07Hier soir, le match était très serré entre TF1 et France 2, et c'est la 2 qui a gagné.
00:10:15Avec Meurtre au paradis, France 2 est donc arrivé en tête à 3,1 millions, mais suivi de très près par le retour de la série,
00:10:21le remplaçant sur TF1, incarné par Joe Estar.
00:10:24Sur M6, Mario, premier regard est troisième, mais avec un chiffre en baisse sous les 2 millions.
00:10:29France 3 a été boudé par les téléspectateurs. Le film Les Invisibles avec Audrey Lamy et Corine Massirot n'a attiré qu'un million trois cent mille personnes.
00:10:37Les autres chaînes sont loin derrière et sous le million.
00:10:41Arte est à la cinquième place du classement avec le film Le Grand Mike Lintock.
00:10:45A 876 000, quasiment égalité avec TMC qui diffusait Kingsman, le cercle d'or.
00:10:50W9 et France 5 sont également juste derrière et égalité autour des 740 000 avec le film Speed et le documentaire Une vie de chaton.
00:10:59Mister Audience vous dit à demain.
00:11:01– Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:05Mathieu Vallée, bonjour.
00:11:06– Bonjour à vous.
00:11:06– Merci d'être avec nous, député européen, porte-parole du Rassemblement National.
00:11:10Maître Anthony Ibem, bonjour.
00:11:11– Merci également d'être là.
00:11:12Jérôme Dubus, bonjour.
00:11:13– Bonjour.
00:11:13– De Horizon.
00:11:14– Et puis Cédric Saint-Sulpice, bonjour.
00:11:16– Bonjour.
00:11:16– Conseiller municipal sans étiquette à Villers-Côte-Rey.
00:11:19On commence donc avec cette information qui nous est parvenue il y a quelques instants.
00:11:23Ce collégien qui a gravement blessé une surveillante au couteau ce matin à nos gens
00:11:28alors que visiblement des gendarmes étaient en train d'effectuer des contrôles de sac.
00:11:31On retrouve tout de suite Sabrina Bialin-Bouillet en direct.
00:11:34Bonjour Sabrina, quelles informations avez-vous pu recueillir sur cette information et ce drame qui s'est produit ?
00:11:41– Bonjour Jean-Marc.
00:11:42Cela vient de se produire, oui, ce matin, vous l'avez dit, un peu avant 8h30.
00:11:46À l'entrée du collège Françoise Dolto de Nogent, c'est en Haute-Marne,
00:11:50une fouille de sacs était organisée ce matin par les gendarmes
00:11:53et c'est là qu'un élève, un collégien, a sorti un couteau
00:11:56et il a attaqué, blessé grièvement une assistante d'éducation.
00:12:00La victime, elle est âgée de 31 ans, elle est en urgence absolue à ce stade.
00:12:05Alors le collégien, l'agresseur, il a été aussitôt neutralisé par les gendarmes sur place.
00:12:09Un des militaires a été blessé, mais légèrement, pendant son interpellation.
00:12:13Cet agresseur, il est actuellement en garde à vue à la gendarmerie.
00:12:17Quant aux 342 élèves de ce collège, ils sont actuellement confinés.
00:12:22La préfète de la Haute-Marne vient de se rendre sur place.
00:12:26Elisabeth Borne, la ministre de l'Éducation, annonce aller sur place, elle aussi.
00:12:30Un gros dispositif de sécurité et d'enquête est installé sur les lieux.
00:12:34Et puis c'est le parquet de Chaumont qui est chargé de l'affaire
00:12:37avec les gendarmes de la brigade de recherche.
00:12:39Sabrina, bien évidemment, ces contrôles de sacs interviennent dans un cadre très particulier.
00:12:44On se souvient, il y a eu plusieurs agressions dans les collèges, dans les lycées.
00:12:47C'est justement la ministre de l'Éducation qui avait dit que des contrôles de sacs
00:12:51pouvaient désormais être réalisés à l'entrée de ces collèges.
00:12:55Tout à fait.
00:12:55Ce sont ces nouvelles mesures de sécurité qui sont un petit peu tentées partout sur le territoire
00:13:00pour justement neutraliser les armes blanches, les couteaux et les jeunes mineurs
00:13:05qui pourraient aller au lycée, au collège avec une arme blanche sur eux.
00:13:10On ne sait pas si les élèves étaient prévenus ou non de cette fouille des sacs ce matin.
00:13:16On ne connaît pas encore vraiment les circonstances,
00:13:18ni le profil actuellement de ce collégien qui a été l'agresseur.
00:13:22Donc on attend d'en savoir plus pour vous tenir informé.
00:13:24Et dernière question Sabrina, vous nous parliez du confinement des élèves.
00:13:27C'est une procédure régulière dans un cas comme celui-là de confiner les élèves dans un collège
00:13:32quand un tel drame survient ?
00:13:34Oui, vous savez, depuis les attaques terroristes et cette menace terroriste sur le territoire,
00:13:38il y a des protocoles de sécurité en cas d'attaque qui peuvent aussi être mis en place en cas d'attaque
00:13:43par arme blanche comme ça semble être le cas dans cette situation.
00:13:47Et donc le confinement fait partie de ce protocole.
00:13:50Maintenant, on va voir dans les minutes qui suivent, les heures qui suivent,
00:13:53qu'est-ce qui va être mis en place.
00:13:54En plus, bien sûr, de la cellule d'aide psychologique qui va être mise en place.
00:13:58Comment les élèves vont pouvoir retrouver leur famille ?
00:14:01Merci beaucoup Sabrina, on vous retrouve bien évidemment dès que vous avez du nouveau
00:14:03puisque pour CNews, vous êtes en train de suivre l'évolution de ce drame qui s'est déroulé ce matin.
00:14:08Je parle de drame puisqu'on a quand même une surveillante qui est entre la vie et la mort
00:14:12à l'heure qu'il est après avoir été poignardé.
00:14:15Et c'est vrai que ce sont des événements qui font froid dans le dos.
00:14:17Mathieu Vallée, je rappelle que vous êtes ancien policier,
00:14:19donc voilà, encore plus légitime j'ai envie de dire,
00:14:21pour parler d'un tel drame. Encore une fois, une attaque au couteau j'ai envie de dire.
00:14:25Et en plus, avec des élèves, un élève en tout cas qui est concerné,
00:14:28qui se serait jeté sur cette enseignante.
00:14:30D'abord, je m'associe à vos propos pour apporter mon soutien à cette assistante d'éducation
00:14:33de 31 ans du collège Françoise Dolto à Nogent en Haute-Marne.
00:14:36Effectivement, elle est grèvement blessée en urgence absolue.
00:14:40Et un mineur, dont certains médias locaux disent qu'il aurait 14 ou 15 ans,
00:14:43qu'il fait froid dans le dos, puisque avec un contrôle de sac opéré par des gendarmes,
00:14:46il a sorti visiblement le couteau des premières informations qui remontent de ses journaux.
00:14:50Et il a agressé cette assistante d'éducation.
00:14:51Et je porte aussi mon soutien à ce militaire de la gendarmerie
00:14:55qui a été blessé dans cette application.
00:14:57Et si on le dit légèrement, c'est toujours quelque chose qui ne doit pas être banalisé.
00:15:00Et donc, écoutez, nous, on est pour une législation très ferme.
00:15:03Il faut mettre en garde à vue et déférer dans la justice ceux qui portent des couteaux.
00:15:06Monsieur Dupond-Moretti voulait en faire une contravention.
00:15:08Comme s'il portait un couteau, c'était faire un feu rouge.
00:15:10Faire un feu rouge, c'est déjà pas anodin, c'est une contravention.
00:15:13Mais je suis désolé, dans un pays ensauvagé, on voit que le couteau est la première arme
00:15:16utilisée par les voyous, par les criminels, pour tuer, même aujourd'hui, par les terroristes.
00:15:19On voit que de plus en plus, le couteau est l'arme favorite de celles et ceux qui veulent tuer,
00:15:23de celles et ceux qui veulent blesser grèvement.
00:15:25Et donc, on en a encore une illustration aujourd'hui, en plus avec un mineur,
00:15:27qui, désormais, sont la surreprésentation de la délinquance de notre pays, les mineurs.
00:15:31Nous, c'est pour ça qu'on voulait abaisser la majorité à peine à la 16 ans,
00:15:33supprimer l'excuse de minorité et faire des centres éducatifs fermés un par département
00:15:37pour adapter les centres qui accueillent ces profils particuliers.
00:15:40Un collégien qui semble, visiblement, donc, qu'il avait l'intention de faire rentrer ce couteau
00:15:45dans le collège.
00:15:46On ne sait pas pourquoi faire, mais effectivement, le couteau a été surpris.
00:15:49Parce que l'enquête déterminera pourquoi il a le couteau.
00:15:51Bien évidemment. On est en direct avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:15:54Bonjour, Axel Ronde. Merci d'être en direct avec nous.
00:15:58Est-ce que vous avez des informations complémentaires sur ce qui s'est passé ce matin ?
00:16:02Écoutez, il y a eu, comme vous avez bien expliqué, un élève qui a sorti rapidement un couteau.
00:16:11C'est même extrêmement glaçant dans la façon dont il a été déterminé à poignarder cette assistante d'éducation de 31 ans,
00:16:22cette jeune femme qui est extrêmement blessée, grièvement, dans un état assez critique.
00:16:31On espère qu'elle va s'en sortir.
00:16:33Mais en tous les cas, la situation est encore une fois terrible.
00:16:38Terrible. Encore une fois, on voit que finalement, même s'il y a des opérations de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires,
00:16:47la rapidité d'action qu'a pu avoir cet élève pour poignarder cette personne fait vraiment froid dans le dos.
00:16:57On voit qu'il n'y a plus aucune émotion.
00:17:03C'est quand même un collégien, vous imaginez, qui va utiliser ce couteau alors qu'il y a des gendarmes à proximité.
00:17:13Donc, les collègues de gendarmerie ont tenté immédiatement d'interpeller l'individu qui a blessé un gendarme à la main,
00:17:20qui a pu être maîtrisé.
00:17:22Et actuellement, il est entendu en garde à vue par les enquêteurs pour savoir connaître ses motivations,
00:17:28s'il y en a réellement, finalement, puisque, encore une fois, c'était une opération de gendarmerie avec l'éducation nationale pour faire ses fouilles.
00:17:39Donc, on voit bien que ce n'est pas anodin de faire des fouilles de cartables, de sacs.
00:17:44On voit que, finalement, il faut mettre le paquet, il faut mettre du monde, puisque, même si elles sont réalisées avec l'aide des gendarmes,
00:17:53on voit que, malgré cela, on a affaire à des élèves qui vont immédiatement, en tout cas pour celui-là, porter des couteaux et planter réellement une personne.
00:18:06– Ce qui est assez affolant dans cette histoire, c'est qu'il faut rappeler comment les choses se sont déroulées.
00:18:13C'est-à-dire qu'on était à l'entrée du collège, il y avait des gendarmes qui étaient présents,
00:18:17qui étaient en train de réaliser ces fouilles, puisque ces fouilles ne peuvent pas être réalisées par tout le monde.
00:18:20Donc, c'est les gendarmes qui avaient été appelés pour réaliser ces fouilles.
00:18:24Et donc, c'est-à-dire que, devant les gendarmes, il ne va pas hésiter à attaquer cette surveillante.
00:18:30Enfin, ça montre, je ne sais pas si c'est un sang-froid, si c'est une folie, mais en tout cas, ça montre une détermination terrible.
00:18:37Il va, en plus, blesser l'un des gendarmes, comme vous nous l'avez rappelé.
00:18:40Donc, on est quand même dans une démarche qui est terrible, psychologiquement, y compris.
00:18:46– Oui, c'est ce que je suis en train d'essayer de vous expliquer.
00:18:49On est dans une situation terrible.
00:18:50On est en train de créer réellement des monstres, des enfants, des enfants assassins.
00:18:56Là, il n'y a aucune réelle raison.
00:18:59Enfin, en tous les cas, on va voir ce que ça va donner au niveau de l'enquête.
00:19:02Mais planter quelqu'un comme ça, gratuitement, alors même qu'on est en train d'essayer de…
00:19:06Enfin, on fait une opération de contrôle des sacs et on aurait pu, effectivement…
00:19:09Bon, il n'aurait pas reçu grand-chose.
00:19:11Il aurait été interpellé, interrogé et son couteau aurait été saisi.
00:19:16Mais là, absolument pas.
00:19:17On voit bien que cet élève a la haine en lui.
00:19:22Et il y en a, malheureusement, énormément.
00:19:25En tous les cas, nous, on constate une violence terrible des jeunes actuellement.
00:19:28Il faut apporter une réponse réelle, pénale.
00:19:31Je pense que les pouvoirs publics doivent prendre cela à bras-le-corps.
00:19:35C'est une urgence, une urgence nationale.
00:19:38On ne peut plus laisser des gamins s'entretuer et tuer autrui.
00:19:42Ce n'est pas possible.
00:19:43Il y a énormément d'armements qui circulent dans notre pays aussi parce que ce qui va nous exploser bientôt,
00:19:48c'est toutes ces armes qui circulent dans les cités, dans les banlieues où nous, policiers,
00:19:54on fait énormément de saisies d'armes à feu, de Kalashnikov, d'AR-15, de Beretta, de Glock.
00:20:01C'est quelque chose qui, quand même, doit nous interpeller plus que cela.
00:20:05Il y a une urgence dessus.
00:20:06Nous sommes malheureusement policiers, seuls, bien seuls, face à cette violence.
00:20:11Encore une fois, on va accuser mes collègues quand ils vont utiliser leurs armes,
00:20:15comme avec l'affaire Naël, où on va les carrément qualifier de meurtres
00:20:19parce que mon collègue a utilisé les moyens qui lui étaient remis par l'État et par la loi.
00:20:25Et au final, on va sacrifier des policiers.
00:20:28Donc oui, il y a un ras-le-bol généralisé aussi dans la police nationale par rapport à cette affaire.
00:20:32Mais on voit qu'il y a une explosion de la délinquance, de la délinquance des mineurs, des gamins, un collégien.
00:20:3914, 15 ans, vous vous imaginez ? On est où en France ?
00:20:43On a l'impression qu'on est en train de fabriquer des enfants soldats.
00:20:47C'est quelque chose qui devient de plus en plus difficile à contenir.
00:20:53Et nous, on appelle les pouvoirs publics à agir et ne pas faire que des beaux discours et des belles paroles.
00:20:59Nous, on veut des actes concrets. Maintenant, ça suffit.
00:21:02Merci beaucoup, Axel Ronde. Je retiens votre expression.
00:21:05Il y a urgence aujourd'hui à prendre des mesures. Il y a urgence à prendre des décisions.
00:21:08Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:21:10Cédric Saint-Sulpice, c'est vrai que cette affaire, elle est glaçante parce qu'on parle d'un collégien,
00:21:15donc un mineur qui sort un couteau, qui blesse à la fois la surveillante,
00:21:19qui s'en prend à des gendarmes puisqu'il a blessé un des gendarmes qui essayait d'intervenir.
00:21:22On a une surveillante qui est entre la vie et la mort alors qu'il est à l'hôpital.
00:21:26Tout ça, je vous le rappelle, si vous nous rejoignez, c'est produit ce matin au collège de Françoise Dolto,
00:21:32qui est à Nogent, en Haute-Marne.
00:21:34Ce qui est en train de se passer en France, et on voit quelques images de ce collège,
00:21:38ce qui est en train de se passer en France est glaçant aujourd'hui, glaçant.
00:21:41Oui, je rejoins parfaitement ce qu'a dit M. Ronde.
00:21:44Il y a vraiment urgence parce que la Maison France est en train de brûler et nous, on regarde ailleurs.
00:21:49Et là, en l'occurrence, nos jeunes, des collégiens, des lycéens,
00:21:52parce que là, ce n'est pas simplement un fait divers.
00:21:54On est quasiment, là, peut-être cette année, c'est la quatrième ou cinquième histoire
00:21:57où on entend que les enfants de la République qui sont à l'école sortent des couteaux pour régler leur compte.
00:22:02Et là, il y a encore une victime qui est entre la vie et la mort.
00:22:05Et c'est dramatique.
00:22:06Et encore une fois, effectivement, il y a urgence parce que les politiciens doivent prendre le problème à bras-le-corps.
00:22:10Et quand j'entends des ministres de l'Éducation nationale prioriser, par exemple, des cours d'éducation sexuelle ou autres,
00:22:17je pense que ce n'est pas la priorité.
00:22:18La priorité est de savoir et de reconnaître que les enfants, depuis maintenant trop longtemps,
00:22:22sont biberonnés aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo,
00:22:25et n'ont même plus conscience de la gravité de leurs actes de mettre un coup de couteau à une personne
00:22:29et que ça peut la tuer.
00:22:30Et quand on les entend, après, ils se justifient en étant victimes, on victimise trop les enfants.
00:22:35Et ce ne sont plus des enfants.
00:22:36Parce que maintenant, mettre un coup de couteau pour répondre et pour faire le beau,
00:22:42je trouve que maintenant, il faut absolument qu'on sanctionne et qu'on trouve des solutions
00:22:46et qu'on arrête de les victimiser.
00:22:48Ce ne sont plus des victimes.
00:22:49Alors, c'est intéressant, justement.
00:22:50On est avec Michel Lejoyeux, qui est psychiatre.
00:22:52Bonjour.
00:22:53Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:22:56C'est vrai que ce qui se passe pose des questions également sur cette jeunesse.
00:23:00Aujourd'hui, on avait un policier, vous l'avez peut-être entendu il y a quelques instants,
00:23:03qui disait qu'on est en train de créer des enfants soldats.
00:23:06C'est terrible, ces mots-là.
00:23:09Oui, ce qui est terrible, ce que nous voyons aujourd'hui, c'est que l'angoisse,
00:23:15les difficultés sont de plus en plus extériorisées.
00:23:18Vous savez, vous, vous avez ce que vous voyez là autour de la violence.
00:23:21Moi, ce que je vois autour des urgences, c'est aussi une violence que les adolescents
00:23:25s'infligent à eux-mêmes, plus de tentatives de suicide, plus d'automutilation,
00:23:30comme si, avec une sorte de désinhibition, quand on n'allait pas bien,
00:23:35il était plus facile de passer à l'acte, soit contre les autres,
00:23:38mais j'insiste aussi, soit contre soi-même.
00:23:41Nous voyons aussi des sortes d'épidémies de conduite suicidaire chez les jeunes.
00:23:45Mais alors, il y a l'épidémie de conduite suicidaire,
00:23:48et puis il y a cette notion.
00:23:49Alors, certains disent aujourd'hui, ils croient dans des jeux vidéo,
00:23:52ils n'ont plus la notion de la vie, de la mort, du danger, de ce que ça représente.
00:23:56Encore une fois, ce qui s'est passé ce matin, je le disais, c'est glaçant,
00:23:58parce que vous avez quand même des gendarmes qui sont devant un collège,
00:24:02vous avez des gendarmes qui sont en train de fouiller des sacs,
00:24:04et malgré tout, face à ça, ce collégien sort le couteau,
00:24:09blesse très grièvement cette surveillante, blesse un gendarme,
00:24:13comme si finalement, soit il n'a peur de rien, soit il y a une forme de folie dans tout ça.
00:24:17Ça interroge vraiment ?
00:24:19Ça interroge, et vous êtes légitime, et nous sommes légitimes en tant que parents,
00:24:24en tant que citoyens, à nous interroger, il faut faire très attention face à cette interrogation
00:24:29aux réponses trop générales qu'on pourrait donner.
00:24:31Ce sont toujours des histoires individuelles, avec des facteurs personnels,
00:24:35évidemment des facteurs collectifs.
00:24:37Vous savez, quand les médecins donnent des explications,
00:24:40alors les sociologues, les politiques peuvent en donner,
00:24:42les médecins sont toujours très prudents quand ils donnent des explications,
00:24:45parce que souvent, celles-ci sont un peu rapides ou un peu fausses.
00:24:49– À l'instant, information que me donne le service police-justice de CNews,
00:24:55la surveillante est décédée.
00:24:58Voilà, des terribles informations qu'on apprend à l'instant du service police-justice de CNews.
00:25:06C'est un drame terrible, docteur, ce qui vient de se passer.
00:25:10Terrible parce qu'aujourd'hui, on a un gamin qui devient tout à coup un meurtrier.
00:25:14– Bien sûr, évidemment, c'est totalement terrible et totalement épouvantable.
00:25:27Nous sommes avec nos outils médicaux, nos outils d'analyse du comportement,
00:25:33d'analyse des émotions individuelles, très désarmés face à ces situations,
00:25:38parce que je ne suis pas sûre que tout ça relève forcément du soin.
00:25:43Peut-être que oui, peut-être que non.
00:25:45Je ne m'aventurerai pas à faire dans ce moment de détresse
00:25:50une sorte d'expertise un peu sauvage à distance
00:25:53de l'état de ce jeune homme et de ce qui a pu le déclencher.
00:25:56– Merci beaucoup, docteur.
00:25:57Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:26:00Vous l'avez compris, on l'a appris il y a quelques instants, quelques secondes.
00:26:04La surveillante qui a été poignardée ce matin vient de décéder.
00:26:08C'est une information terrible.
00:26:10Elle avait été blessée quelques instants auparavant,
00:26:13grèvement blessée par ce collégien qui avait un couteau,
00:26:17un couteau qu'il avait sorti, il s'était jeté sur elle
00:26:19pendant le contrôle de gendarmes qui avait lieu.
00:26:23On continue à parler de ça dans un instant,
00:26:25on fait juste le CNews Info sur le reste de l'actu.
00:26:27Et bien évidemment, on revient sur cette information,
00:26:29qui est l'information la plus importante ce matin,
00:26:31cette agression d'une surveillante au couteau au collège.
00:26:33Françoise Dolto à Nojans.
00:26:35Le CNews Info, Sommayel Abidi.
00:26:40Vous en parliez à l'instant, Jean-Marc,
00:26:42la ministre de l'Éducation nationale,
00:26:44Elisabeth Borne, en route pour Nojans-sur-Marne,
00:26:47où une assistante d'éducation a été blessée ce matin en couteau
00:26:50par un collégien de 15 ans
00:26:51lors d'un contrôle de gendarmes devant l'établissement.
00:26:55L'élève a été arrêtée et placée en garde à vue.
00:26:59Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics,
00:27:01assure ce matin que le gouvernement
00:27:03ne supprimera pas l'avantage fiscal
00:27:05pour la garde d'enfants
00:27:06ou l'accompagnement des personnes âgées.
00:27:09Un avantage fiscal qui ne sera donc pas sacrifié
00:27:11dans le cadre des 40 milliards d'euros d'économies
00:27:13à trouver pour le budget 2026.
00:27:16Et puis, 5 des 6 ressortissants français
00:27:18qui étaient à bord du Madeleine,
00:27:20navire qui faisait route vers Gaza
00:27:21et dérouté hier par Israël,
00:27:23refusent de signer leur formulaire d'expulsion.
00:27:25En conséquence, ils vont être présentés à un juge
00:27:28avant leur éventuel rapatriement en France.
00:27:31Quant à la militante écologiste Greta Thunberg,
00:27:33qui faisait elle aussi partie du voyage,
00:27:36elle est en cours de rapatriement vers Paris.
00:27:3811h05 sur CNews.
00:27:42Merci d'être en direct avec nous.
00:27:44On continue bien évidemment
00:27:45à parler de ce drame
00:27:47qui s'est déroulé ce matin
00:27:48dans ce collège de Haute-Marne.
00:27:49Un élève qui a tout d'abord
00:27:50blessé grièvement une surveillante au couteau.
00:27:52Et on a appris il y a quelques instants
00:27:54avec le service police-justice de CNews
00:27:56que cette surveillante est hélas décédée.
00:27:59Elle avait été admise à l'hôpital
00:28:01dans un état très grave
00:28:02entre la vie et la mort.
00:28:03Et hélas, les médecins n'ont pas réussi à la sauver.
00:28:06Cette surveillante est décédée.
00:28:08Les faits s'étaient déroulés à nos gens
00:28:09dans ce collège lors d'un contrôle de sac.
00:28:11La victime âgée de 31 ans
00:28:13était en urgence absolue.
00:28:15Selon les premières infos,
00:28:16le collégien a été placé en garde à vue.
00:28:18Les 300 élèves de l'établissement
00:28:20ont été confinés.
00:28:21On est en train de récupérer
00:28:23des informations complémentaires,
00:28:25bien évidemment,
00:28:25sur ce qui s'est passé sur place.
00:28:27On est en direct avec Maxime Repère
00:28:30qui est avec nous.
00:28:31Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:28:33La nouvelle est tragique
00:28:34et on l'a appris il y a quelques instants.
00:28:36Donc la mort de cette surveillante,
00:28:38ça fait partie des informations
00:28:40qui nous bouleversent tous
00:28:41parce qu'on se dit que ça peut arriver n'importe où.
00:28:44Et cette femme qui n'avait que 31 ans
00:28:46faisait simplement son travail
00:28:47quand elle a été poignardée
00:28:49et visiblement avec une violence absolue
00:28:52parce que pour mourir
00:28:53avec cette agression de couteau
00:28:56et pour mourir aussi vite,
00:28:57c'est que l'agression a forcément été très violente.
00:28:59Oui, oui, c'est une très grosse émotion
00:29:04que d'apprendre effectivement
00:29:06le décès de notre collègue.
00:29:0831 ans, c'est absolument terrible.
00:29:11C'est terrible.
00:29:13Malheureusement, j'ai envie de vous dire,
00:29:14un drame de plus qui frappe l'école.
00:29:17On voit très bien cette violence
00:29:19qui frappe tous les établissements.
00:29:23Personne n'est à l'abri.
00:29:25Et aujourd'hui, ce n'est pas un lycéen
00:29:27mais un collégien qui a tué quelqu'un.
00:29:30Voilà.
00:29:31Donc pendant un contrôle,
00:29:33un contrôle aléatoire
00:29:34voulu par Mme Borne
00:29:37qui montre bien d'ailleurs
00:29:38que ça n'évite pas,
00:29:43ça n'empêche pas justement
00:29:44la violence de se produire
00:29:46et le sang de couler.
00:29:48Donc beaucoup de tristesse,
00:29:49beaucoup de colère,
00:29:50pas de surprise malheureusement.
00:29:53Je l'avais dit à votre antenne
00:29:54il y a peu de temps
00:29:56que malheureusement,
00:29:58la violence frappera à nouveau
00:29:59et elle a frappé aujourd'hui
00:30:01et c'est toute une communauté
00:30:02qui est endeuillée.
00:30:04C'est toute une communauté
00:30:05qui est endeuillée
00:30:05et puis des questions qui se posent
00:30:06sur ce collégien
00:30:08qui doit avoir autour
00:30:09d'une quinzaine d'années bien évidemment
00:30:11et qui n'hésite pas
00:30:11à sortir un couteau,
00:30:12qui n'hésite pas
00:30:13à faire preuve d'une violence terrible.
00:30:16Ça interroge vraiment aujourd'hui
00:30:17à la fois sur cette jeunesse
00:30:19et puis sur les dangers
00:30:19qui sont courus
00:30:20par les enseignants,
00:30:21par les surveillants,
00:30:22par tous ceux
00:30:23qui sont dans les collèges
00:30:24et c'est vrai que si ces fouilles
00:30:25au fond n'empêchent pas
00:30:27de tel drame,
00:30:28en tout cas dans le cas présent
00:30:29ça empêchait peut-être
00:30:30le couteau d'entrer
00:30:31à l'intérieur de l'établissement
00:30:33et peut-être d'avoir
00:30:33même encore plus de victimes
00:30:35parce qu'on ne sait pas
00:30:35ce que voulait faire
00:30:36ce jeune avec ce couteau.
00:30:39Exactement,
00:30:39on ne savait pas
00:30:40ce que voulait faire le jeune.
00:30:41Après si vous voulez
00:30:42au niveau du SNALC
00:30:43nous sommes quand même
00:30:44assez réticents
00:30:45sur ces fouilles aléatoires
00:30:47parce qu'elles n'empêchent pas
00:30:48quelque part
00:30:50les armes de circuler.
00:30:51On ne peut pas mettre
00:30:52un policier devant
00:30:53chaque établissement scolaire
00:30:54et surtout
00:30:55on a beau imaginer
00:30:56tous les dispositifs
00:30:57que ce soit des portiques,
00:30:59des vidéosurveillances
00:31:00ou alors des contrôles aléatoires
00:31:03la réalité elle est très simple
00:31:05il faut s'atteler
00:31:07au comportement des jeunes
00:31:08et pour s'atteler
00:31:09au comportement des jeunes
00:31:10vous avez deux pistes
00:31:13à creuser,
00:31:14à étudier,
00:31:14à s'emparer.
00:31:15Vous avez d'une part
00:31:16la question de la santé mentale
00:31:17et d'autre part
00:31:19la question de l'éducation
00:31:20parce que pour qu'un jeune
00:31:21vienne avec un couteau,
00:31:23pour qu'un jeune
00:31:24je veux dire
00:31:25fasse preuve
00:31:26d'une telle violence
00:31:27il faut s'interroger
00:31:29sur son environnement,
00:31:31il faut s'interroger
00:31:32sur beaucoup de choses
00:31:33mais ce ne sont pas
00:31:35ces contrôles
00:31:35qui peuvent éviter
00:31:38encore une fois
00:31:39cette violence
00:31:41de se produire
00:31:42on a quand même
00:31:43lors d'un contrôle
00:31:44de gendarmes
00:31:45on a une collègue
00:31:45qui est décédée
00:31:46donc ça montre bien
00:31:48qu'il y a des limites
00:31:50par rapport à ce type
00:31:51de contrôle
00:31:51et comme vous l'avez dit
00:31:53ce sont des contrôles
00:31:54aléatoires
00:31:54donc quelque part
00:31:56ça n'empêche pas
00:31:57au niveau du quotidien
00:31:59pour des jeunes
00:32:00de faire entrer des armes
00:32:02voilà
00:32:04quelle qu'elle soit
00:32:04donc il faut
00:32:05enfin je pense
00:32:07au-delà de l'émoi
00:32:08de la tristesse
00:32:11de la colère
00:32:12il faut que cela cesse
00:32:13on ne peut pas
00:32:14simplement
00:32:15assister chaque semaine
00:32:17à des actes
00:32:18de violence
00:32:19et qui peuvent aboutir
00:32:22à des décès
00:32:23dramatiques
00:32:24comme celui d'aujourd'hui
00:32:26Merci beaucoup
00:32:27Maxime Repère
00:32:28merci d'avoir réagi
00:32:29en direct
00:32:30à l'annonce
00:32:30de la mort
00:32:31de cette surveillante
00:32:32Maître Anthony Bem
00:32:33on se demande finalement
00:32:35aujourd'hui
00:32:35si tout n'est pas dépassé
00:32:36c'est-à-dire qu'à la fois
00:32:37les structures sont dépassées
00:32:39on ne sait pas
00:32:40comment gérer ça
00:32:40dans les collèges
00:32:41on a l'impression
00:32:42que le système judiciaire
00:32:43est dépassé
00:32:44que même les gendarmes
00:32:46vous vous rendez compte
00:32:46enfin moi
00:32:46ça fait partie des choses
00:32:48qui sont surprenantes
00:32:49dans cette affaire quand même
00:32:50c'est qu'on est avec
00:32:50des gendarmes
00:32:51devant le collège
00:32:52et on a quelqu'un
00:32:53qui n'hésite pas
00:32:54un jeune
00:32:54qui n'hésite pas
00:32:55à frapper pour autant
00:32:56C'est pour ça qu'on parlait
00:32:57à l'instant
00:32:57de santé mentale
00:32:58qu'est-ce qui fait
00:32:58qu'un individu
00:32:59alors même qu'il y a
00:33:00des gendarmes
00:33:01va attenter à l'avis
00:33:02d'un surveillant du collège
00:33:03en présence de gendarmes
00:33:06ça dépasse l'entendement
00:33:07et nous pourrions
00:33:08débattre pendant des heures
00:33:09nous ne trouverons pas
00:33:10la réponse
00:33:11car c'est tellement
00:33:12la réponse
00:33:12et chez l'auteur
00:33:14de ce crime
00:33:15qui peut certainement
00:33:17a des problèmes
00:33:17alors c'est trop facile
00:33:19de dire
00:33:19parce qu'il a des problèmes
00:33:20il passe à l'acte
00:33:21c'est trop facile
00:33:22les experts psychiatres
00:33:23devront l'établir
00:33:25mais néanmoins
00:33:26pour nous
00:33:27oui mais
00:33:28excusez-moi
00:33:29ça c'est un peu
00:33:31la tarte à la crème
00:33:31excusez-moi
00:33:32les problèmes psychologiques
00:33:33au bout d'un moment
00:33:33c'est un peu fatigant
00:33:34parce que
00:33:34les problèmes psychologiques
00:33:36ont existé de tout temps
00:33:37toujours
00:33:37c'est pas nouveau
00:33:38non
00:33:39mais ces actes
00:33:40qu'on voit aujourd'hui
00:33:41excusez-moi
00:33:41mais ça n'arrivait jamais
00:33:42excusez-moi
00:33:43des enfants
00:33:45qui ont 14 ans
00:33:47qui poignardent
00:33:47à l'entrée d'un collège
00:33:48moi j'ai jamais entendu
00:33:49parler de ça
00:33:50quand j'étais au collège
00:33:51il faudra qu'on reprenne
00:33:52les annales
00:33:52néanmoins
00:33:53ça a toujours existé
00:33:54les crimes commis
00:33:55par des enfants
00:33:56ont toujours existé
00:33:57c'est simplement
00:33:58les médias
00:33:59en parlent davantage
00:34:00et il est vrai
00:34:01qu'aujourd'hui
00:34:01et depuis
00:34:02et depuis un certain temps
00:34:03c'est systématique
00:34:05toutes les semaines
00:34:06il y a des agressions
00:34:06dans des collèges
00:34:07on se croirait
00:34:08aux Etats-Unis
00:34:09où à l'époque
00:34:10il y avait systématiquement
00:34:11chaque semaine
00:34:12des attaques
00:34:13au couteau
00:34:14au fusil
00:34:15au pistolet
00:34:15dans les collèges américains
00:34:17monsieur est-ce que je peux vous
00:34:17dire sur les troupes psychologiques
00:34:19bien sûr
00:34:19moi j'ai fait du droit
00:34:21et je vais vous montrer
00:34:22quelque chose
00:34:22qui me rend dingue
00:34:23et qui rend dingue
00:34:23tous les français
00:34:24vous prenez ce petit Matisse
00:34:25de 15 ans
00:34:26à Châteauroux
00:34:26qui a été massacré
00:34:28à coup de couteau
00:34:28par un afghan
00:34:29et dont le procès
00:34:30aux Assy
00:34:30vient de se terminer
00:34:31il a été déclaré
00:34:32à terre de troubles psychiques
00:34:33lors de l'acte
00:34:34déjà excuse de minorité
00:34:35celui qui a tué Matisse
00:34:37il risquait 30 ans
00:34:38divisé par deux
00:34:3915 ans
00:34:39et parce qu'il avait
00:34:40des troubles psychiques
00:34:41à nouveau divisé par deux
00:34:42heureusement que j'ai pas fait ma dessus
00:34:43parce qu'on en devient fou
00:34:44c'est une peine de 8 ans
00:34:46mais il va pas en prison
00:34:46mais attendez
00:34:47vous imaginez
00:34:48mais vous imaginez
00:34:49que dans le société
00:34:49on est en train de dire
00:34:50on va libérer plutôt
00:34:52un criminel
00:34:53un barbare
00:34:53qui a tué un enfant
00:34:54gratuitement dans la rue
00:34:55en plein jour
00:34:55dans un centre-ville de Châteauroux
00:34:57plutôt que de le dire
00:34:57on va le garder plus longtemps
00:34:58en prison
00:34:59pour qu'on ait
00:35:00de sorte de pas avoir
00:35:01des victimes supplémentaires
00:35:03dans la rue
00:35:03moi je préfère qu'on garde plus longtemps
00:35:04dans des unités psychiatriques
00:35:05en prison
00:35:06derrière des barreaux
00:35:07surveiller
00:35:07quelqu'un qui peut récidiver
00:35:09plutôt que de le dire
00:35:09parce qu'il a des troubles psychiques
00:35:10on le libère plutôt
00:35:11au risque de refaire des victimes nouvelles
00:35:12mais ça rend dingue les français ça
00:35:14il faut garder les gens
00:35:15plus longtemps
00:35:16qui ont des troubles psychiatriques
00:35:16plutôt que de les remettre
00:35:17plus vite dehors
00:35:17et avoir des victimes en plus
00:35:19je comprends plus
00:35:19on peut rassurer
00:35:20on peut rassurer
00:35:20on partage ça
00:35:22lorsqu'on est condamné
00:35:24c'est parce qu'on a son discernement
00:35:26lorsque notre discernement
00:35:28a été aboli
00:35:29ou altéré
00:35:31on n'est pas enclin
00:35:32à une sanction pénale
00:35:34c'est ce qui est prévu
00:35:35c'est la question
00:35:35de la responsabilité pénale
00:35:37mais il y a quand même
00:35:38des sanctions
00:35:39lorsqu'on est atteint
00:35:41psychiatriquement
00:35:42on est enfermé
00:35:43dans un hôpital psychiatrique
00:35:45sans notre consentement
00:35:46non, la durée de la peine
00:35:48est faite non pas en prison
00:35:49mais dans un hôpital psychiatrique
00:35:51où vous ne pouvez pas sortir
00:35:53c'est une autorisation
00:35:54il n'y a pas de durée de peine
00:35:55excusez-moi maître
00:35:56vous connaissez mieux le droit que moi
00:35:57mais j'ai pas mal bossé
00:35:59sur un fil divers
00:35:59cela dépend des psychiatres
00:36:00cela dépend des psychiatres
00:36:01de vous laisser sortir
00:36:02donc il n'y a pas de peine imposée
00:36:03dans ces cas-là
00:36:03c'est d'ailleurs que la personne
00:36:05même si elle a fait un meurtre
00:36:05elle peut sortir au bout d'un mois
00:36:06quand même elle peut sortir
00:36:07au bout de dix ans
00:36:08parce qu'on n'est pas accessible
00:36:08à l'action pénale
00:36:09parce que j'ai pas encore pris la parole
00:36:10parce qu'on n'est pas accessible
00:36:12à l'action
00:36:13Jérôme Dubus
00:36:13parce que là on est en train
00:36:14de divaguer un petit peu
00:36:15sur les affaires psychiques
00:36:17non on divague pas
00:36:18on est en plein dans le sujet
00:36:18excusez-moi
00:36:19non on n'est pas du tout
00:36:20dans le sujet
00:36:20le sujet d'abord
00:36:21moi je voudrais dire
00:36:22toute ma compassion
00:36:22évidemment pour cette famille
00:36:23qui vient d'être frappée
00:36:24terriblement par ce drame
00:36:26c'est un drame épouvantable
00:36:28et moi je ne qualifierais pas
00:36:29ce jeune de jeune soldat
00:36:32je ne sais pas quelle est
00:36:33l'expression qui a été employée
00:36:35enfant soldat
00:36:36non
00:36:36c'est un barbare
00:36:38c'est un barbare
00:36:39et le ministre de l'Intérieur
00:36:40a eu raison de qualifier
00:36:42lors des incidents
00:36:43du PSG
00:36:46ces individus de barbare
00:36:47et là il est encore plus barbare
00:36:49voilà
00:36:49donc c'est un peu écœurant
00:36:51de considérer
00:36:52qu'il y a encore des gens
00:36:52qui considèrent
00:36:53que ces jeunes
00:36:54sont des soldats
00:36:54non ce n'est pas un soldat
00:36:55c'est un criminel
00:36:57c'est un enfant criminel
00:36:58qui a frappé
00:36:59et il a frappé
00:37:00c'est d'autant plus écœurant
00:37:02que c'est une femme
00:37:03qui était au service
00:37:04de ses collégiens
00:37:05c'est pas un ennemi
00:37:06c'est pas quelqu'un
00:37:07qui était contre
00:37:08je termine
00:37:09c'est pas quelqu'un
00:37:10qui était contre
00:37:10qui a menacé
00:37:11non
00:37:12c'est une femme
00:37:12qui était au quotidien
00:37:14au service
00:37:15de ses collégiens
00:37:16c'est d'autant plus écœurant
00:37:17alors ça pose plusieurs questions
00:37:19ça pose le problème
00:37:20de l'exception de minorité
00:37:22j'ai été moi
00:37:23le premier
00:37:23l'excuse de minorité
00:37:24j'étais moi
00:37:25l'un des premiers
00:37:26à dire qu'il fallait baisser
00:37:27la minorité peinage
00:37:29je le dis quasiment
00:37:30à chaque fois que je viens ici
00:37:31deuxième lent
00:37:31le port d'armes
00:37:32le port d'armes blanches
00:37:33n'est pas puni
00:37:35vous avez 500 euros d'amende
00:37:37qu'est-ce que c'est
00:37:37que 500 euros d'amende
00:37:38c'est rien
00:37:38et ça circule partout
00:37:40c'est là où on s'aperçoit
00:37:41qu'il y a ce décalage
00:37:42entre finalement
00:37:43la justice et la réalité
00:37:44mais les policiers
00:37:45les gendarmes
00:37:46vous le disent
00:37:47tous les jours
00:37:48le port d'armes d'un couteau
00:37:49c'est un délire
00:37:50c'est pas une contravention
00:37:51le port d'armes d'un couteau
00:37:52c'est classé catégorie D
00:37:54non non non
00:37:54c'est un délit
00:37:55passé d'une peine en prison
00:37:56dans un an
00:37:56avec une garde à vue
00:37:57pour les policiers et les gendarmes
00:37:58le problème c'est pas
00:37:58que ça soit pas prévu
00:37:59par la loi
00:37:59le problème c'est que la loi
00:38:00n'est pas appliquée
00:38:01elle n'est jamais appliquée
00:38:03donc il y a plusieurs choses
00:38:05qui ne sont pas appliquées
00:38:06il y a un certain nombre
00:38:07de choses qu'il faut réformer
00:38:08moi je ne sais pas
00:38:09ce qu'on attend
00:38:09c'est ça les vraies questions
00:38:11alors on va faire
00:38:12un nouveau point
00:38:12sur ce qui s'est passé
00:38:13parce qu'on est avec
00:38:14Frédéric Cheneau
00:38:16qui est délégué
00:38:16Alliance Police Nationale
00:38:17de la Marne
00:38:18bonjour
00:38:19merci beaucoup
00:38:19d'être en direct
00:38:20avec nous
00:38:21vous avez des informations
00:38:22sur ce qui s'est passé
00:38:24ce matin
00:38:24des détails
00:38:25alors qu'on a appris
00:38:26il y a donc quelques instants
00:38:27que la surveillante
00:38:28qui avait été poignardée
00:38:29est décédée
00:38:30bonjour à tous
00:38:32écoutez malheureusement
00:38:33je ne pourrais pas
00:38:34vous en dire plus
00:38:35ce qui s'est passé
00:38:37c'est suite
00:38:38à un contrôle
00:38:39de sac
00:38:40dans un collège
00:38:41de la Haute-Marne
00:38:42et l'individu
00:38:44a sorti un couteau
00:38:46et s'en est pris
00:38:46donc à cette surveillante
00:38:48ainsi qu'aux collègues
00:38:50gendarmes
00:38:50qui sont intervenus
00:38:52aujourd'hui
00:38:53c'est clair
00:38:54que ces contrôles
00:38:55doivent être réalisés
00:38:56par des policiers
00:38:57doivent être réalisés
00:38:58par des gendarmes
00:38:58c'est Elisabeth Borne
00:38:59qui avait mis ça en place
00:39:01mais on s'aperçoit
00:39:02qu'il y a une vraie utilité
00:39:03quand même
00:39:03de ces contrôles
00:39:04oui bien sûr
00:39:06on est là pour essayer
00:39:09de sécuriser
00:39:10les collégiens
00:39:13et là maintenant
00:39:15on se rend compte
00:39:15qu'il va falloir aussi
00:39:16sécuriser le personnel enseignant
00:39:18bon malheureusement
00:39:19on s'est déjà vu
00:39:20il y a quelques semaines
00:39:21pour des faits similaires
00:39:23j'espère qu'un jour
00:39:24ça va vraiment s'arrêter
00:39:25mais qu'est-ce qui pourrait faire
00:39:26que ça s'arrête
00:39:27parce qu'à chaque fois
00:39:28on nous parle
00:39:29de déséquilibre psychique
00:39:31chez ces jeunes
00:39:32on nous explique
00:39:32qu'aujourd'hui
00:39:34finalement
00:39:34il y a toute une structure
00:39:36il y a tout un environnement
00:39:37qui fait que ces jeunes
00:39:38passent à l'acte
00:39:39vous en tant que policier
00:39:40quel est votre regard
00:39:41sur ces jeunes
00:39:42qui sont de plus en plus
00:39:43violents
00:39:43de plus en plus barbares
00:39:45en fait ce qu'on voudrait
00:39:48c'est qu'ils prennent conscience
00:39:49que quand on se balade
00:39:51dans la rue
00:39:52ou on va à l'école
00:39:53avec une arme blanche
00:39:54qu'on va être punis
00:39:56parce que c'est un délit
00:39:57voilà
00:39:57il faut vraiment
00:39:58un choc d'autorité
00:39:59un choc
00:40:01qu'on puisse
00:40:01que les jeunes
00:40:03sachent que
00:40:04quand on a quelque chose
00:40:05de dangereux sur soi
00:40:06on va être punis
00:40:07on veut une vraie réponse pénale
00:40:08et aujourd'hui
00:40:09c'est ce qui manque
00:40:09et aujourd'hui
00:40:10c'est pour ça
00:40:10que ce type d'actes
00:40:11se multiplie selon vous
00:40:12entre autres
00:40:15vous savez
00:40:16la dernière fois
00:40:17qu'on s'est vus
00:40:17il y avait un petit jeune
00:40:19qui avait été interpellé
00:40:20pour des faits de violence
00:40:21la fois
00:40:23quelques jours après
00:40:24rebelote
00:40:24il a encore été interpellé
00:40:26une nouvelle fois
00:40:26donc il y a un moment
00:40:27il faut vraiment
00:40:29qu'il sache
00:40:29qu'il risque
00:40:31vraiment une peine
00:40:33en adéquation
00:40:33avec les faits
00:40:35qui sont constatés
00:40:36Aujourd'hui
00:40:37qu'est-ce qu'il risque
00:40:38un jeune avec un couteau
00:40:39précisément
00:40:39parce qu'on avait ce débat
00:40:40il y a un instant
00:40:42est-ce que vraiment
00:40:42il y a une vraie sanction
00:40:44ou c'est 500 euros d'amende
00:40:45En fait
00:40:47c'est souvent
00:40:47des alternatives
00:40:48aux poursuites
00:40:49c'est une convocation
00:40:50devant le délégué
00:40:51du procureur
00:40:52mais bon
00:40:53ça va jamais
00:40:54plus loin
00:40:55Merci beaucoup
00:40:56merci beaucoup
00:40:58d'avoir été
00:40:59en direct avec nous
00:40:59on va faire un point
00:41:00avec Sabrina
00:41:01Bialin-Bouillet
00:41:01dans un instant
00:41:02pour avoir
00:41:03les toutes dernières
00:41:04informations
00:41:04sur ce qui s'est passé
00:41:05Maître Anthony Bem
00:41:06que dit la loi
00:41:07sur le port du couteau ?
00:41:10La loi c'est une chose
00:41:11l'application de la loi
00:41:12c'est autre chose
00:41:12Mais qu'est-ce qu'elle dit
00:41:13la loi ?
00:41:13Elle dit en effet
00:41:13que c'est un délit
00:41:14le fait de porter
00:41:15une arme sur soi
00:41:17en fonction des catégories
00:41:18nous fait encourir
00:41:19une peine de prison
00:41:20et une peine d'amende
00:41:21néanmoins
00:41:22comme on l'a dit
00:41:23il y a quelques instants
00:41:24comme ce sont des délits
00:41:25considérés politiquement
00:41:26comme mineurs
00:41:27on passe par une procédure
00:41:29light
00:41:29de comparution
00:41:30sur reconnaissance
00:41:31préalable de culpabilité
00:41:32et on encourt
00:41:33par un délégué
00:41:34du procureur
00:41:35quelques centaines
00:41:36d'euros d'amende
00:41:36parfois même du sursis
00:41:38pour nous rappeler à l'ordre
00:41:39parfois
00:41:39qu'il ne faut pas porter
00:41:41une arme sur soi
00:41:42On sait très bien que
00:41:43un, il n'y a pas de condamnation
00:41:44vous l'avez dit
00:41:44juste au titre
00:41:45condamnation ferme
00:41:47et deuxièmement
00:41:47l'amende n'est jamais payée
00:41:48enfin on le sait très bien
00:41:49l'amende n'est jamais récupérée
00:41:51on le sait
00:41:52ça ne sert à rien
00:41:53c'est vrai qu'il y a peu
00:41:54de recours pour récupérer
00:41:55les amendes
00:41:56regardez un peu
00:41:57le nombre d'amendes
00:41:58qui sont à payer
00:41:58pour les amendes
00:41:59forfaitaires délectuelles
00:42:00par exemple
00:42:01c'est 40% d'amendes
00:42:02souvent qui sont recouvrées
00:42:03c'est la moitié
00:42:04qui ne sont pas recouvrées
00:42:06en tout cas
00:42:06le drame qui s'est produit
00:42:07ce matin dans ces collèges
00:42:08est intervenu
00:42:10on le sait
00:42:11après une fouille
00:42:11qui avait été décidée
00:42:13une fouille de la gendarmerie
00:42:14on va revoir justement
00:42:15pourquoi ces fouilles sont décidées
00:42:17parce que c'est assez récent
00:42:17ces fouilles devant les collèges
00:42:19ça avait été décidé
00:42:20par Elisabeth Borne
00:42:21on regarde ce reportage
00:42:23qui explique
00:42:23comment les fouilles
00:42:25ont été mises en place
00:42:26il y a quelques semaines
00:42:27seulement
00:42:27regardez
00:42:28des couteaux de cuisine
00:42:31au milieu des trousses
00:42:32et autres manuels scolaires
00:42:33entre 2023 et 2024
00:42:3574 agressions
00:42:37à l'arme blanche
00:42:38se sont produites
00:42:39dans des établissements
00:42:40scolaires parisiens
00:42:41à l'échelle nationale
00:42:43pour lutter contre ce fléau
00:42:44la ministre de l'éducation
00:42:46Elisabeth Borne
00:42:47a annoncé début février
00:42:48vouloir modifier
00:42:49le code de l'éducation
00:42:51le but
00:42:52y ajouter le passage
00:42:53systématique
00:42:54en conseil de discipline
00:42:55de tout élève
00:42:56possédant une arme blanche
00:42:57la préfecture de police
00:42:59de Paris
00:42:59a quant à elle
00:43:00présenté un plan
00:43:01de prévention
00:43:02parmi les mesures avancées
00:43:04des actions
00:43:04de sensibilisation
00:43:06dans les classes
00:43:06de 4e et de 3e
00:43:08une présence policière
00:43:10accrue
00:43:10autour des collèges
00:43:11et lycées
00:43:12ou encore
00:43:13des contrôles inopinés
00:43:14le sénateur
00:43:15les républicains
00:43:16Laurent Laffont
00:43:16suggère lui
00:43:17une autre solution
00:43:18celle d'autoriser
00:43:20les chefs d'établissement
00:43:21à fouiller
00:43:21les effets personnels
00:43:22des élèves
00:43:23avec leur accord
00:43:24ou celui
00:43:25de leurs parents
00:43:25autant de mesures
00:43:27dont le but commun
00:43:28est de dissuader
00:43:29des agresseurs
00:43:29toujours plus jeunes
00:43:30dans les Vosges
00:43:31le 12 mars dernier
00:43:32un garçon de 10 ans
00:43:34a été exclu
00:43:34définitivement
00:43:35de son école
00:43:36après avoir menacé
00:43:37des camarades
00:43:38munis d'un couteau suisse
00:43:40voilà donc
00:43:41pourquoi aujourd'hui
00:43:42ces fouilles
00:43:43sont mises en place
00:43:44Mathieu Vallée
00:43:45c'est important quand même
00:43:46ces fouilles dans les écoles
00:43:46parce qu'on entend
00:43:47j'ai vu
00:43:48je me souviens encore
00:43:49il y a quelques jours
00:43:49on en parlait dans cette émission
00:43:50la CGT par exemple
00:43:51a dit qu'il fallait arrêter
00:43:53ces fouilles devant les établissements
00:43:54parce que ça stressait
00:43:55les collégiens
00:43:56et les lycéens
00:43:57c'est le communiqué
00:43:58qu'avait fait la CGT
00:43:59je suis moins optimiste que vous
00:44:01moi je pense que la CGT
00:44:01elle est perdue pour la France
00:44:02quand on voit
00:44:03les combats qu'ils mènent
00:44:04honnêtement c'est important
00:44:05qu'il y ait des contrôles aléatoires
00:44:06et d'ailleurs
00:44:07grâce à l'action héroïque
00:44:09de ces gendarmes
00:44:09qui font des contrôles
00:44:10on a peut-être évité
00:44:11un bain de sang
00:44:11un massacre
00:44:11tel qu'on a connu
00:44:12avec cette jeune fille
00:44:13qui avait été tuée
00:44:14dans un lycée à Nantes
00:44:15de mémoire
00:44:16et donc je leur rends hommage
00:44:18et cette assistante d'éducation
00:44:19de 31 ans
00:44:20c'est des emplois jeunes
00:44:20dans l'éducation nationale
00:44:21qui permet souvent
00:44:22d'avoir une première expérience
00:44:23dans le monde du travail
00:44:24d'avoir une expérience
00:44:24dans le monde scolaire
00:44:25et souvent après ça débouche
00:44:26sur des méchets d'enseignement
00:44:27donc je rejoins les propos
00:44:28qui ont été tenus
00:44:29je pense à sa famille
00:44:30et effectivement
00:44:31on a un gendarme
00:44:32légèrement blessé
00:44:32mais on voit
00:44:32qu'ils sont prêts à nouveau
00:44:33à sacrifier leur vie
00:44:34pour protéger les nôtres
00:44:35et malheureusement
00:44:36il n'y a pas de risque zéro
00:44:37comme Stéphanie de Montfermé
00:44:38cette policière
00:44:39qui avait été tuée
00:44:39par un terroriste islamiste
00:44:40à Rambouillet
00:44:41où le sas était fait
00:44:42pour protéger les policiers
00:44:43c'est le fait d'être bloqué
00:44:44dans ce sas
00:44:44qui a visiblement facilité
00:44:46l'individu à l'égorger
00:44:47comme là
00:44:48les contrôles
00:44:49qui ont démarré
00:44:49finalement cette action
00:44:50donc on voit bien
00:44:51qu'il faut mettre tout en oeuvre
00:44:52et la réponse pénale
00:44:53et la réponse policière
00:44:54pour le faire
00:44:54mais pardon de vous le dire
00:44:55en ce moment donné
00:44:55mais la société prend l'eau
00:44:56et malheureusement
00:44:57les policiers et les gendarmes
00:44:58épongent cet ensauvagement
00:45:00de notre société
00:45:00et désormais nos enseignants
00:45:01nos personnels d'éducation
00:45:03et nos personnels
00:45:03qui aujourd'hui
00:45:04sont censés transmettre des savoirs
00:45:06et sans l'école
00:45:06on est foutu
00:45:07on peut mettre toutes les prisons
00:45:08les commissaires et les gendarmeries
00:45:09si l'école aujourd'hui
00:45:10n'est plus préservée
00:45:11la société est foutue
00:45:12ces contrôles ont été mis en place
00:45:15par Elisabeth Borne
00:45:15il n'y a pas très longtemps
00:45:16il y a 3-4 mois
00:45:17donc il est difficile
00:45:18d'avoir déjà un bilan
00:45:19premier point
00:45:20deuxième point
00:45:21lorsqu'il a été mis en place
00:45:22lorsqu'ils ont été mis en place
00:45:24ils ont été fortement contestés
00:45:25tout à fait
00:45:26c'est ce que je disais
00:45:26tout à l'heure
00:45:27le vice-président
00:45:28du syndicat des surveillants
00:45:30dit qu'il faut les remettre en cause
00:45:32et ça a toujours été
00:45:33le leitmotiv
00:45:34il n'y avait pas que la CGT
00:45:34il y avait un certain nombre de gens
00:45:35qui les ont contestés
00:45:36je considère
00:45:37ce drame absolu
00:45:40ne doit pas remettre en cause
00:45:41cette bonne mesure
00:45:42je considère que c'est une bonne mesure
00:45:44et je pense qu'elle donnera
00:45:45des résultats
00:45:46alors là effectivement
00:45:47c'est un résultat
00:45:48qui est absolument catastrophique
00:45:50mais je pense que ça donnera
00:45:51à terme de bons résultats
00:45:52donc il faut absolument la maintenir
00:45:54Sabrina Bialin-Bouillet
00:45:55du service police-justice
00:45:57de CNews
00:45:58me communique à l'instant
00:45:58les premières informations
00:45:59que l'on obtient
00:46:01concernant ce jeune
00:46:02ce jeune a 15 ans
00:46:03information qu'on a à l'instant
00:46:06il a 15 ans
00:46:06il est inconnu
00:46:07des services de police
00:46:08maître Anthony Bem
00:46:10comment vous voulez être connu ?
00:46:11certains le font
00:46:12il y en a 15 ans
00:46:12il y en a qui ont
00:46:13toujours des casiers
00:46:14l'ont donné
00:46:15vous seriez étonné
00:46:16de jeunes
00:46:16ceux qui ont suspecté
00:46:18d'avoir tué Elias
00:46:19dans le 14ème arrondissement
00:46:20c'est 15 et 16 ans
00:46:21ils avaient un âge
00:46:23un désertage
00:46:24long comme la muraille de Chine
00:46:25on va parler d'Elias
00:46:26dans un instant d'ailleurs
00:46:27parce qu'il y a sa maman
00:46:28qui a pris la parole
00:46:30Anthony Bem
00:46:3115 ans
00:46:32et il n'hésite pas
00:46:33à passer à l'action
00:46:34il n'hésite pas
00:46:35à tuer
00:46:36parce qu'aujourd'hui
00:46:37puisque cette surveillante
00:46:38est décédée
00:46:38il faut le dire
00:46:39je pense que le garçon
00:46:40n'hésite pas à tuer
00:46:40le pire à Nogent
00:46:41Nogent est une banlieue
00:46:43parisienne
00:46:44relativement cossue
00:46:45il n'y a pas de danger
00:46:47particulier
00:46:47à Nogent
00:46:48c'est pas une banlieue
00:46:51comme on pourrait
00:46:51de manière péjorative
00:46:53l'appeler la banlieue
00:46:54c'est encore plus tranquille
00:46:59alors peut-être
00:47:00néanmoins
00:47:02aujourd'hui
00:47:03on a un vrai problème
00:47:04parce que toutes les semaines
00:47:05ce sont dans les collèges
00:47:07où on a affaire
00:47:08à des drames
00:47:08donc à un moment donné
00:47:10l'éducation
00:47:11il faut la protéger
00:47:11même si le corps enseignant
00:47:12est protégé
00:47:13dans les dispositions
00:47:13de la loi
00:47:14lorsqu'on porte atteinte
00:47:16un membre du corps enseignant
00:47:18comme un policier
00:47:19ou un gendarme
00:47:19on encourt une sanction
00:47:20plus importante
00:47:21ce jeune n'avait pas peur
00:47:22de la sanction
00:47:23les gendarmes étaient là
00:47:24on a évité le pire
00:47:25parce que
00:47:26c'était malheureusement
00:47:27cette surveillante
00:47:28qui est décédée
00:47:29mais si les gendarmes
00:47:30n'avaient pas été là
00:47:30qu'est-ce qu'il serait
00:47:31advenu des autres
00:47:32pourquoi avait-il un couteau
00:47:33ce jour-là
00:47:33qu'est-ce qu'il souhaitait
00:47:34il voulait passer à l'acte
00:47:36il voulait passer à l'acte
00:47:37visiblement il voulait frapper
00:47:38exactement c'est ça
00:47:39il voulait frapper
00:47:40peut-être faire un attentat terroriste
00:47:41alors ça on sait
00:47:42terroriste on en sait rien
00:47:43terroriste je sais pas
00:47:44mais en tout cas
00:47:44il voulait frapper
00:47:45ça c'est sûr
00:47:46vous parliez de la maman d'Elias
00:47:48il y a quelques instants
00:47:49la maman d'Elias
00:47:50qui était ce matin
00:47:51chez nos confrères de BFM
00:47:52Elias on s'en souvient
00:47:53c'est ce jeune garçon
00:47:54qui a été tué
00:47:55à coups de machette
00:47:57je vous propose
00:47:58d'écouter sa maman
00:47:59justement
00:47:59qui était bouleversante
00:48:00ce matin
00:48:01et qui est revenue
00:48:01sur l'ensauvagement
00:48:03de la société
00:48:04cette barbarie
00:48:05finalement au quotidien
00:48:06en fait ce qu'il va falloir
00:48:08mettre en lumière
00:48:08c'est le travail
00:48:11des policiers
00:48:13le travail de la BAC
00:48:14le travail de la police judiciaire
00:48:16qui écopent
00:48:18eux ils écopent
00:48:19une société
00:48:19qui est en train
00:48:20de prendre l'eau
00:48:20c'est à dire
00:48:21qu'ils les connaissent
00:48:22les délinquants
00:48:22ils passent leur temps
00:48:24à les attraper
00:48:25à les mettre en détention
00:48:27et il y a des jugements
00:48:29qui sont rendus
00:48:30qui font
00:48:31que ces délinquants
00:48:33sont remis
00:48:33en liberté
00:48:34voilà
00:48:35maman d'Elias
00:48:36et ce qu'elle dit
00:48:36Mathieu Vallée
00:48:37c'est terrible au fond
00:48:38parce qu'elle dit
00:48:39ils sont attrapés
00:48:40il y a des jugements
00:48:41ils sont remis
00:48:42en liberté
00:48:43c'est le désespoir
00:48:44d'une mère
00:48:44oui moi j'ai été
00:48:45très bouleversé
00:48:46par le témoignage
00:48:47de Stéphanie
00:48:47qui est sa mère
00:48:48elle avait fait une tribune
00:48:49dans le Figaro
00:48:49pardon pour la publicité
00:48:50qui s'appelait
00:48:51qui s'est moqué d'Elias
00:48:52cette femme
00:48:53elle est courageuse
00:48:54elle est digne
00:48:54il y a un moment
00:48:54dans l'extrait
00:48:55qu'évidemment
00:48:55on ne peut pas tout passer
00:48:56elle a dit
00:48:57qu'elle avait apaisé
00:48:58accompagné son fils
00:48:59dans ses derniers moments
00:49:00et qu'elle lui avait expliqué
00:49:00que son père
00:49:01et toute sa famille
00:49:01allaient arriver
00:49:02pour lui donner
00:49:02toute la force
00:49:03de rester parmi eux
00:49:04et malgré l'acharnement
00:49:05positif évidemment
00:49:06du personnel soignant
00:49:07pour lui rester en vie
00:49:08il est décédé
00:49:08et elle salue
00:49:10l'action de la police
00:49:10on a les enquêteurs
00:49:11du 3ème district
00:49:12de police judicia
00:49:13dans le 14ème arrondissement
00:49:13et la BAC
00:49:14que l'extrême gauche
00:49:15veut supprimer
00:49:15qui parce qu'elle connaît
00:49:16ses clients
00:49:17trop fidèles
00:49:17puisque là ils sont
00:49:18ultra connus
00:49:18comme elle le dit
00:49:19ont réussi à faire le lien
00:49:20entre le mobile
00:49:21la description
00:49:21et l'acte
00:49:22c'est-à-dire un gamin
00:49:23qui rentrait
00:49:23d'un gymnase
00:49:24de son cours de sport
00:49:26et qui s'est fait mettre
00:49:27sa craque à coup de couteau
00:49:27parce qu'il a résisté
00:49:29à ses agresseurs
00:49:29et moi je me souviens
00:49:30de l'AFP
00:49:31qui disait que c'était
00:49:31un couteau
00:49:31alors que c'était une machette
00:49:32et la mère
00:49:33elle a dit
00:49:36que c'était quelque chose
00:49:37d'ignome
00:49:37que de ne pas nommer
00:49:38les choses telles qu'il était
00:49:39et elle a raison
00:49:39je vous reprends
00:49:41si il a voulu
00:49:42en fait faire face
00:49:43à ses agresseurs
00:49:44il n'a pas voulu courber
00:49:45les chines
00:49:45il n'a pas voulu
00:49:46se laisser finalement
00:49:47soumettre
00:49:47et il a raison
00:49:48il faut arrêter
00:49:48de culpabiliser les victimes
00:49:49il y en a marre
00:49:50de baisser le regard
00:49:51il y en a marre
00:49:51de baisser la garde
00:49:52il y en a marre
00:49:52de devoir faire
00:49:54ce que les voyous
00:49:54vous demandent de faire
00:49:55et le fait est de dire
00:49:56que certains gens
00:49:57ont dit oui
00:49:57parce qu'il a résisté
00:49:58il est mort
00:49:59et s'il n'avait pas résisté
00:50:00il ne serait pas mort
00:50:00et bien non
00:50:01il a utilisé
00:50:02le dur labeur de son travail
00:50:03et celui de ses parents
00:50:04pour avoir son portable
00:50:05il s'est bougé
00:50:06pour avoir son portable
00:50:07et ceux qui bougent
00:50:07et qui ne font rien
00:50:08pour avoir finalement
00:50:09ce que les gens ont honnêtement
00:50:11il y en a marre
00:50:12les français honnêtes
00:50:13en ont ras-le-bol
00:50:13et les barbares
00:50:14et les sauvages
00:50:16que nous
00:50:16on n'a pas entendu
00:50:17Bruno Rétalio pour le dire
00:50:18ça fait longtemps
00:50:18qu'on l'a décrit
00:50:19cette France sauvagée
00:50:20d'essayer d'agir
00:50:21surtout M. Dubus
00:50:22et quand je vous entends
00:50:24dire qu'il faut
00:50:25abaisser l'excuse de minorité
00:50:27et qu'il faut abaisser
00:50:27la majorité pénale
00:50:28il faut la supprimer
00:50:29je suis complètement d'accord
00:50:30avec vous
00:50:30mais il faut que ça soit fait avant
00:50:32et je termine
00:50:32vous avez vu
00:50:33M. Dubus peut-être
00:50:35moi j'ai été effaré
00:50:36on a aujourd'hui une justice
00:50:37qui est en train de perdre
00:50:38complètement les français
00:50:39c'est plus un fossé
00:50:40c'est des chutes du Niagara
00:50:41on a aujourd'hui
00:50:42attendez je termine juste sur ça
00:50:43on a aujourd'hui
00:50:44le procureur général
00:50:45de la Constitution
00:50:46M. S. qui est venu
00:50:47nous expliquer
00:50:48qu'il n'y avait pas de laxisme
00:50:49suite aux émeutes
00:50:49après la victoire du PSG
00:50:50on a un BQO
00:50:51qui nous expliquait
00:50:55des individus
00:50:56qui saccagent
00:50:57les forces
00:50:58si on prend le cas
00:50:58de la mosquée
00:51:00avec Aboubacar
00:51:0157 couteaux
00:51:02c'est la même chose
00:51:02je peux terminer ou pas ?
00:51:04vous pouvez terminer
00:51:05mais c'est toute la société
00:51:06qui est gangrénée
00:51:07par la violence
00:51:07et l'ensauvagement
00:51:08c'est pas que la banlieue
00:51:10on a eu Crépaule
00:51:11Crépaule c'est pas dans la banlieue
00:51:12mais je peux terminer ou pas ?
00:51:13non mais allez-y
00:51:13c'est hors sujet
00:51:14il parle de la violence
00:51:17il parle de la violence
00:51:18c'est toute la société
00:51:19je suis pas
00:51:19je suis pas sur la banlieue
00:51:22je vous explique simplement
00:51:23qu'aujourd'hui
00:51:24on a une justice
00:51:25qui se protège
00:51:26et qui pense qu'on est anti-jeu
00:51:27mais nous on est contre l'injustice
00:51:28et pas contre les juges
00:51:29et pour terminer mon propos
00:51:30simplement
00:51:31quand je vois
00:51:32les réactions
00:51:33de la hiérarchie judiciaire
00:51:34donc je reprends Rémi Hêtre
00:51:35le procureur général
00:51:36de la Cour de cassation
00:51:36même BQO
00:51:37la procureure de Paris
00:51:38je me dis qu'ils sont à côté de la plaque
00:51:39et ce serait ce qu'il propose
00:51:41et ce serait ce qu'il y a
00:51:42dans la réglise
00:51:43il y a un ensauvagement
00:51:44attendez s'il vous plaît
00:51:46dans la réglise
00:51:46elle est d'autant plus terrible
00:51:50qu'il y a un certain nombre de gens
00:51:51et notamment des élus
00:51:52et notamment la maire
00:51:53du 14ème arrondissement
00:51:54qui a contesté
00:51:56qui a défendu
00:51:57quasiment
00:51:58les auteurs
00:51:59de ces crimes épouvantables
00:52:00qui n'auraient jamais dû sortir
00:52:02jamais
00:52:03vous vous rendez compte
00:52:04ce casier judiciaire
00:52:05c'est que ces deux gamins
00:52:07c'est que ces deux gamins
00:52:08on va revenir
00:52:08à ce qui s'est passé à nos gens
00:52:09on va revenir
00:52:10juste c'est loupé
00:52:10un instant
00:52:11c'est terrible
00:52:11on n'entend rien
00:52:13ce qui est terrible
00:52:14sur ces deux gamins
00:52:14c'est qu'ils étaient déjà
00:52:15interdits de se côtoyer
00:52:16et que la magistrate
00:52:17qui a rendu cette ordonnance
00:52:18mais ils ont un casier judiciaire
00:52:20long comme ça
00:52:20enfin
00:52:21qui était dans le même immeuble
00:52:22Vous avez la maire
00:52:23du 14ème arrondissement
00:52:24qui l'est d'accord
00:52:25Oui vous l'avez dit
00:52:25on revient à ce qui s'est passé
00:52:27ce matin
00:52:28à nos gens
00:52:29bien évidemment
00:52:30en Haute-Marne
00:52:31avec cette surveillante
00:52:33donc de 31 ans
00:52:34qui est décédée
00:52:35on sait que l'élève
00:52:35qui l'a blessé
00:52:36avec un couteau
00:52:37avait 15 ans
00:52:38et il était inconnu
00:52:40des services de justice
00:52:42l'attaque s'est produite
00:52:43alors que des gendarmes
00:52:44étaient en train
00:52:44de procéder
00:52:45à un contrôle de sac
00:52:46à l'entrée
00:52:47de l'établissement
00:52:48on est au collège
00:52:48Françoise Dolto
00:52:50c'était lors d'un contrôle
00:52:51aujourd'hui
00:52:52on tente de comprendre
00:52:53ce qui s'est passé
00:52:54pourquoi cette élève
00:52:55avait ce couteau
00:52:56dans son sac
00:52:57il y a la ministre
00:52:58de l'éducation
00:52:58qui a annoncé
00:52:59qu'elle allait se rendre
00:53:00sur place immédiatement
00:53:02pour essayer de comprendre
00:53:04et pour apporter
00:53:05son soutien
00:53:05bien évidemment
00:53:06au corps professoral
00:53:07mais également aux élèves
00:53:08on est avec
00:53:08Lisa Kamen-Hirzig
00:53:09qui est enseignante
00:53:10et essayiste
00:53:12elle sera avec nous
00:53:12dans un instant
00:53:13pour tenter
00:53:14de faire le point
00:53:15sur ce qui s'est passé
00:53:17mais il est clair
00:53:18aujourd'hui
00:53:19qu'il y a ce fameux
00:53:20ensauvagement
00:53:20on en parlait justement
00:53:21quel que soit le cas
00:53:22quelle que soit la société
00:53:24on est dans des situations
00:53:25tragiques
00:53:26et quand on essaie
00:53:26d'apporter
00:53:27moi ce qui me choque
00:53:27c'est que quand on essaie
00:53:28d'apporter des solutions
00:53:29à tout ça
00:53:29vous avez toujours
00:53:30des gens qui vous disent
00:53:31non
00:53:31quand on dit
00:53:32il faut à un moment
00:53:33contrôler les sacs
00:53:34à l'entrée des écoles
00:53:35vous avez des gens
00:53:35qui vous disent
00:53:36ah bah non
00:53:36c'est pas une priorité
00:53:37on va regarder par exemple
00:53:38on avait fait un petit
00:53:39micro-trottoir de jeunes
00:53:40qui tentaient de comprendre
00:53:42et de réagir
00:53:44après l'annonce
00:53:44de ce contrôle de sacs
00:53:47et vous allez voir
00:53:48finalement il n'y a pas
00:53:49d'unanimité là-dessus
00:53:50c'est ça qui est assez fou
00:53:51regardez
00:53:51fouiller les sacs
00:53:54des élèves
00:53:54à l'entrée
00:53:55des établissements scolaires
00:53:56la mesure séduit
00:53:57certains collégiens
00:53:58et lycéens
00:53:59ils se disent
00:54:00inquiets des comportements
00:54:01à risque
00:54:01de leurs camarades
00:54:02je sais qu'il y a
00:54:03de nombreuses personnes
00:54:04qui rentrent
00:54:04dans des établissements
00:54:05scolaires
00:54:05avec des objets
00:54:07qui peuvent
00:54:08potentiellement servir d'armes
00:54:10donc moi je trouve
00:54:10que oui
00:54:10c'est une bonne chose
00:54:11il y a déjà eu
00:54:12des couteaux
00:54:13qui ont été ramenés
00:54:13en cours et tout
00:54:14donc il faut toujours
00:54:14faire attention
00:54:15quand on va à l'école
00:54:16on ne veut pas
00:54:16que ce genre de choses
00:54:17ça arrive
00:54:17donc on veut être
00:54:18en sécurité
00:54:19donc c'est la meilleure
00:54:19chose pour se sentir
00:54:20en sécurité
00:54:21d'autres en revanche
00:54:22sont davantage sceptiques
00:54:24ils pointent du doigt
00:54:25une mesure disproportionnée
00:54:26et inefficace
00:54:27on n'est pas tous fous
00:54:28à ramener des couteaux
00:54:29ou je ne sais quoi
00:54:30je pense que ça nous fait
00:54:32juste perdre du temps
00:54:33en rentrant en cours
00:54:35ça ne va pas arrêter
00:54:36la personne qui veut
00:54:37vraiment arriver
00:54:38à son objectif
00:54:39en fait je pense que
00:54:40c'est une bonne idée
00:54:40mais que ce serait bien
00:54:41que ce soit que par
00:54:41des membres du lycée
00:54:43ou des personnes
00:54:43qui travaillent
00:54:44dans l'établissement
00:54:45qu'on connaît
00:54:45et à qui on fait confiance
00:54:46etc
00:54:47la mesure entrera en vigueur
00:54:48à partir du printemps
00:54:50et si un élève
00:54:50est contrôlé
00:54:51en possession
00:54:51d'une arme blanche
00:54:52la ministre de l'éducation
00:54:54souhaite qu'il passe
00:54:55systématiquement
00:54:56devant un conseil
00:54:57de discipline
00:54:58Cédric Saint-Sulpice
00:54:59est-ce que vous avez
00:54:59le sentiment aujourd'hui
00:55:00que ces contrôles
00:55:01sont nécessaires
00:55:02sont indispensables
00:55:03ou alors finalement
00:55:03ça ne réglera pas le problème
00:55:04oui
00:55:05pour moi ils sont indispensables
00:55:07et c'est pour garantir
00:55:07la sécurité
00:55:08de tous ces élèves
00:55:09qu'ils soient collégiens
00:55:10ou lycéens
00:55:10parce qu'on remarque
00:55:11et on constate encore une fois
00:55:12que ces enfants sont baignés
00:55:15dans l'ultra-violence
00:55:16comment l'expliquer
00:55:17ce sera à tous les politiciens
00:55:19de définir les règles
00:55:21pour les prochaines années
00:55:22mais oui
00:55:23les contrôles sont obligatoires
00:55:25et c'est à l'état
00:55:26de les imposer
00:55:27et de les garantir
00:55:27et pour le coup
00:55:28l'avis des élèves
00:55:30moi il ne faut pas
00:55:31le prendre en compte
00:55:31parce qu'il y en a
00:55:32qui sont dangereux
00:55:33là en l'occurrence
00:55:34sur le premier cas
00:55:35qu'on a parlé
00:55:35il n'était pas connu
00:55:37des services de police
00:55:38sur un simple contrôle
00:55:39il arrive à assassiner
00:55:41il arrive à assassiner
00:55:44une surveillante
00:55:45qui est un magnifique métier
00:55:47moi j'ai le souvenir
00:55:48de surveillants
00:55:49qui nous ont accompagnés
00:55:50tout au long de notre scolarité
00:55:51et là en l'occurrence
00:55:52elle perd la vie
00:55:53à 31 ans
00:55:53elle doit avoir
00:55:54à peu près le même âge
00:55:54que moi
00:55:55peut-être des années 93
00:55:56et effectivement
00:55:57l'état doit absolument
00:55:58résoudre ce problème
00:55:59qui est un véritable problème
00:56:00et comme le disait
00:56:01si bien le général de Gaulle
00:56:02les français sont responsables
00:56:03de la France
00:56:04et quand on voit
00:56:05l'ensauvagement
00:56:05de la société aujourd'hui
00:56:06où les politiciens
00:56:07n'arrivent plus à répondre
00:56:08à comment garantir
00:56:10la sécurité des français
00:56:11parce que c'est toute la société
00:56:12qui est touchée
00:56:13on a eu le drame à Crépole
00:56:14on a eu le drame
00:56:15dans cette mosquée
00:56:16on a eu le drame d'Elias
00:56:17moi je pense que
00:56:18j'en ai assez d'entendre
00:56:19qu'il faut absolument
00:56:20victimiser ces enfants-là
00:56:21il va encore avoir
00:56:23des marches blanches
00:56:23stop
00:56:24on est avec Lisa Kamenersig
00:56:26enseignante et séise
00:56:27bonjour
00:56:28merci beaucoup
00:56:28d'être en direct
00:56:29avec nous
00:56:29l'annonce de cette
00:56:30surveillante
00:56:31qui est décédée
00:56:32finalement c'est un choc
00:56:34pour tout le monde
00:56:34y compris pour le milieu
00:56:36enseignant bien évidemment
00:56:37mais pour tous les français
00:56:38aujourd'hui
00:56:38d'imaginer qu'une surveillante
00:56:40de 31 ans
00:56:40puisse se faire tuer
00:56:41simplement
00:56:42en allant travailler le matin
00:56:43se faire tuer
00:56:44par un élève
00:56:45de son collège
00:56:46c'est un choc terrible
00:56:48bien sûr
00:56:50et puis les enseignants
00:56:53ce ne sont pas
00:56:54les surveillants
00:56:55je veux dire
00:56:55un surveillant
00:56:56c'est souvent des gens
00:56:58qui viennent là
00:56:59pour travailler
00:56:59quelques heures
00:57:00dans la semaine
00:57:00ce sont souvent
00:57:01des contrats d'appoint
00:57:03donc évidemment
00:57:04le matin en arrivant
00:57:05on n'est pas préparé à ça
00:57:07donc c'est terrible
00:57:08effectivement
00:57:09mais ce qui se passe
00:57:10aujourd'hui dans notre société
00:57:11il y a le mot
00:57:12qui revient sur ce plateau
00:57:13depuis tout à l'heure
00:57:13ce mot d'en sauvagement
00:57:14est-ce que vous-même
00:57:16vous le ressentez aussi ?
00:57:18En fait
00:57:20ce qui se passe
00:57:21dans les écoles
00:57:22qui depuis longtemps
00:57:23ne sont plus
00:57:24des sanctuaires
00:57:25comme on aime
00:57:26pourtant le répéter
00:57:27c'est-à-dire que
00:57:28l'éducation nationale
00:57:29n'arrête pas
00:57:30de nous seriner
00:57:31qu'il faut que l'école
00:57:32soit en sanctuaire
00:57:32mais ça fait bien longtemps
00:57:33qu'elle ne l'est plus
00:57:34dans les écoles
00:57:35est entrée
00:57:36la sauvagerie
00:57:37la violence
00:57:38qu'on a dans la rue
00:57:39ne serait-ce que parce que
00:57:41on oblige
00:57:43les enfants
00:57:44à être à l'école
00:57:44de 3 à 16 ans
00:57:46en France
00:57:46qui est une
00:57:48durée de scolarité
00:57:48obligatoire
00:57:49qui est complètement
00:57:50délirante
00:57:50de nombreux pays
00:57:51autour de nous
00:57:52ne font pas ça
00:57:52il y a beaucoup de pays
00:57:54les pays dans lesquels
00:57:54ça fonctionne bien
00:57:55les enfants vont à l'école
00:57:56à 7 ans
00:57:57et la quittent
00:57:58à 14 ou 15 ans
00:57:59quand ils n'ont pas
00:58:00la vocation
00:58:00à faire des études
00:58:02supérieures
00:58:02on met
00:58:04c'est un bouillon
00:58:05c'est un bouillon
00:58:05de culture
00:58:05l'école
00:58:06aujourd'hui
00:58:06on met ensemble
00:58:07des gens
00:58:08qui ont envie
00:58:09d'être là
00:58:10et puis d'autres
00:58:10qui n'ont rien
00:58:11à y faire
00:58:12par ailleurs
00:58:13l'école n'est plus
00:58:14du tout un sanctuaire
00:58:15on ne peut pas
00:58:16partout
00:58:17mettre des portiques
00:58:18mettre des policiers
00:58:20on ne peut pas
00:58:21armer les professeurs
00:58:22à un moment
00:58:22je me souviens
00:58:22qu'il était question
00:58:23d'armer les professeurs
00:58:25et de les former
00:58:26à l'autodéfense
00:58:27mais pardon
00:58:28moi je n'ai pas
00:58:30choisi ce métier
00:58:30pour me battre
00:58:31contre des élèves
00:58:32qui viennent
00:58:32armer à l'école
00:58:33Vous parlez
00:58:35de cette sauvagerie
00:58:35de cette barbarie
00:58:37disent certains
00:58:37qui est entrée
00:58:38à l'école
00:58:38la faute à qui
00:58:39et est-ce que vous avez
00:58:40senti un moment
00:58:41de bascule
00:58:41est-ce qu'il y a
00:58:42un moment donné
00:58:42où finalement
00:58:43l'école
00:58:45qui était jusque-là
00:58:45un sanctuaire
00:58:46a perdu pied
00:58:47C'est multifactoriel
00:58:50il n'y a pas
00:58:51une faute
00:58:51c'est pas la faute
00:58:53à une personne
00:58:53en particulier
00:58:54ou à une institution
00:58:55en particulier
00:58:56il se trouve que
00:58:57depuis de nombreuses années
00:58:59le but
00:59:00de l'éducation nationale
00:59:02et c'est comme ça
00:59:02qu'elle l'affirme
00:59:03sur son site
00:59:04vous pouvez aller vérifier
00:59:05n'est plus d'instruire
00:59:07mais de lutter
00:59:07contre les inégalités
00:59:08donc l'école
00:59:09est devenue
00:59:10un creuset
00:59:11dans lequel
00:59:12on est censé
00:59:13égaliser
00:59:13les élèves
00:59:16leurs conditions
00:59:17et c'est pas
00:59:18l'égalité de droit
00:59:19parce que moi
00:59:19je suis évidemment
00:59:20pour l'égalité de droit
00:59:21mais là
00:59:21il s'agit
00:59:22de rendre
00:59:22les gens égaux
00:59:23et pour ce faire
00:59:25et bien
00:59:25on utilise une arme
00:59:26qui est évidemment
00:59:28très efficace
00:59:29qui est l'excuse sociale
00:59:30c'est-à-dire que
00:59:31quand on est
00:59:31moins bon à l'école
00:59:32ou quand on se comporte pas
00:59:34comme il faudrait
00:59:34quand on ne respecte pas
00:59:36les règles
00:59:37en général
00:59:37on invoque
00:59:38le milieu social
00:59:40de l'élève
00:59:40pour dire que
00:59:41le pauvre
00:59:41il ne peut pas se comporter
00:59:43comme on lui demande
00:59:44puisqu'il n'a pas été éduqué
00:59:46par sa propre famille
00:59:47parce qu'il est issu
00:59:48d'un milieu modeste
00:59:49parce qu'à la maison
00:59:51on n'a pas les mêmes valeurs
00:59:53qu'à l'école
00:59:54le problème
00:59:54de cette excuse sociale
00:59:57c'est que ça ne fait pas
00:59:58progresser les gens
00:59:59ça ne fait pas progresser
01:00:00les élèves
01:00:01les enseignants
01:00:02n'attendent plus rien
01:00:03de ces élèves-là
01:00:04d'autres que finalement
01:00:05d'être assis sur une chaise
01:00:07et de faire semblant
01:00:08d'écouter
01:00:08il n'y a plus
01:00:10d'autorité
01:00:11et l'autorité
01:00:11c'est d'abord l'exemple
01:00:12l'autorité
01:00:12c'est pas à taper du poing
01:00:13sur la table
01:00:14arriver justement
01:00:16armé
01:00:17c'est pas ça l'autorité
01:00:18quand on entend
01:00:19les ministres successifs
01:00:21clamer
01:00:21qu'ils vont
01:00:22rétablir l'autorité
01:00:23on ne rétablit pas
01:00:25l'autorité
01:00:25c'est comme la confiance
01:00:27si vous voulez
01:00:27ça se gagne
01:00:28or même les enseignants
01:00:30n'en sont pas forcément
01:00:31exemplaires
01:00:32il faut voir aussi
01:00:33qu'il y a de nombreux élèves
01:00:34qui s'ennuient
01:00:35à l'école
01:00:35c'est tout à fait multifactoriel
01:00:38c'est-à-dire qu'il y a
01:00:39l'excuse sociale
01:00:42il y a le fait
01:00:43que l'école soit devenue
01:00:44une grande garderie
01:00:45c'est d'ailleurs le titre
01:00:46de mon livre
01:00:47qu'on n'y va pas forcément
01:00:49pour apprendre
01:00:49ou pour passer des diplômes
01:00:50mais juste parce que
01:00:52il faut y aller
01:00:53c'est une obligation
01:00:53et on y reste
01:00:55de 3 à 16 ans
01:00:56encore une fois
01:00:56c'est très long
01:00:57je pense qu'il y a
01:00:58plein de pistes
01:00:59à explorer
01:00:59comme par exemple
01:01:01l'apprentissage
01:01:02pourquoi garder des enfants
01:01:03à l'école jusqu'à 16 ans
01:01:05alors qu'ils ont
01:01:05sans doute bien mieux
01:01:06à faire
01:01:07comme apprendre un métier
01:01:08par exemple
01:01:08il y a aussi le fait
01:01:09qu'on ne puisse pas expulser
01:01:11exclure les élèves
01:01:13fauteurs de troubles
01:01:14quand vous voulez
01:01:15exclure un élève
01:01:16de l'école
01:01:16il faut que vous lui
01:01:17trouviez un autre établissement
01:01:19ce qui se passe
01:01:20c'est forcément
01:01:21que les établissements
01:01:22s'échangent
01:01:23les fauteurs de troubles
01:01:24il y a un moment
01:01:25où vous dites
01:01:25moi je te prends machin
01:01:26t'as qu'un filet bidule
01:01:27et c'est comme ça
01:01:28que ça se termine
01:01:29donc en fait
01:01:29il n'y a pas
01:01:30une personne
01:01:31ou une institution
01:01:32qui soit responsable
01:01:33de tout ça
01:01:34c'est toute la société
01:01:35qui a changé
01:01:36depuis on va dire
01:01:37une quarantaine
01:01:38et cinquantaine d'années
01:01:39et on aboutit
01:01:40à un résultat
01:01:41absolument catastrophique
01:01:42et à des meurtres
01:01:43de surveillants
01:01:45d'enseignants
01:01:46des menaces
01:01:47de la circulation
01:01:48de couteaux
01:01:49on ne sait pas
01:01:51où ça va s'arrêter
01:01:51moi je comprends
01:01:52les gens
01:01:53qui veulent aujourd'hui
01:01:54instruire leurs enfants
01:01:54à la maison
01:01:55parce que non seulement
01:01:56l'école n'instruit plus
01:01:57mais vous n'êtes même pas sûr
01:01:59de récupérer votre enfant
01:02:00j'allais dire
01:02:01en bon état
01:02:02donc moi je comprends
01:02:03qu'il y a de nombreuses familles
01:02:04qui fassent des demandes
01:02:05pour faire ce qu'on appelle
01:02:06l'instruction en famille
01:02:06c'est terrible
01:02:07le constat qu'on fait aujourd'hui
01:02:09est terrible
01:02:09merci Lisa Kamann-Hircik
01:02:10d'avoir été avec nous
01:02:11enseignante
01:02:11et c'est Yves Mathieu Vallée
01:02:13quand on entend
01:02:13un constat comme celui-là
01:02:14en fait c'est terrible
01:02:16parce que c'est un constat
01:02:17d'échec à la fois
01:02:17des institutions
01:02:18c'est un constat d'échec
01:02:19des politiques
01:02:20et puis c'est aussi
01:02:21pour beaucoup
01:02:21quand même
01:02:22un constat d'échec
01:02:23de l'éducation
01:02:24oui et puis je repensais
01:02:26à Samuel Paty
01:02:26ce professeur
01:02:27de conférence à Tonorine
01:02:28assassiné par la barbarie
01:02:29islamiste
01:02:29à coups de couteau
01:02:30égorgé, décapité
01:02:31je pense à Dominique Bernard
01:02:33ce professeur d'arras
01:02:33qui a été aussi égorgé
01:02:34alors qu'il allait
01:02:35à son établissement scolaire
01:02:36et là on a cette
01:02:37aide et l'assure d'éducation
01:02:39qui a été
01:02:40l'ensauvagement de l'éducation
01:02:42si je peux juste
01:02:43faire une phrase
01:02:43monsieur
01:02:44vous êtes toujours impatient
01:02:44mais qui a été
01:02:45tué
01:02:46parce que vous qui avez
01:02:48parlé tout à l'heure
01:02:48peut-être d'un problème
01:02:48de l'actualité terroriste
01:02:49vous savez la voix courte
01:02:50mais simplement
01:02:51je dis simplement
01:02:51qu'entre la barbarie islamiste
01:02:53qui a fauché ses professeurs
01:02:54et la barbarie de l'ensauvagement
01:02:55qui fauche
01:02:57cet assistant d'éducation
01:02:58c'est même pas connu
01:02:59des services de police
01:03:00et donc oui monsieur
01:03:01le problème c'est
01:03:02qu'ils soient primodernacans
01:03:03ou mineurs
01:03:04multirécidivistes
01:03:05le sujet est le même
01:03:06il faut qu'on puisse protéger
01:03:08nos enseignants
01:03:09nos assistants d'éducation
01:03:10bah oui parce qu'ils sont tous morts
01:03:11pardon de vous dire
01:03:12le mobilier est différent
01:03:13mais la finalité est la même
01:03:15et donc je dis ça
01:03:16je dis simplement
01:03:18non mais
01:03:18je pense qu'on doit se retrouver
01:03:19sur l'essentiel monsieur
01:03:20moi je ne sais pas
01:03:20je n'ai pas de temps politique
01:03:21j'ai l'impression que vous voulez
01:03:22faire une temps politique
01:03:23sur un sujet
01:03:23qui doit se rassembler
01:03:24je dis simplement
01:03:25qu'un mort par le terrorisme
01:03:27ou un mort par l'ensauvagement
01:03:28d'un jeune primodernac
01:03:29c'est la même chose
01:03:30mais monsieur
01:03:31arrêtez de dire
01:03:32ce sont des gamins
01:03:33qu'ils soient gamins
01:03:34ou pas
01:03:34ils se comportent
01:03:35comme des adultes
01:03:36votre logiciel
01:03:37il est en 1945
01:03:40on est en 2025
01:03:41et on a une association
01:03:42qui a perdu
01:03:42on a un personnel
01:03:45d'assentiel d'éducation
01:03:46qui est mort
01:03:46alors attendez
01:03:47c'est l'extension de Pissarmo
01:03:48allez-y vous répondez
01:03:49là ce sont des cas graves
01:03:50on parle de
01:03:50mais c'est plus des gamins
01:03:51oui
01:03:51ce sont plus des gamins
01:03:53il faut justement
01:03:54là je change d'avis
01:03:54très bien
01:03:55mais là
01:03:56vous avez fait le lien
01:03:57avec le terrorisme
01:03:58je dis qu'on a des professeurs
01:04:00d'assentiel d'éducation
01:04:00qui tombent
01:04:01de coup de couteau
01:04:02peu importe le mobile
01:04:02et qui meurent
01:04:03alors qu'ils ne se font
01:04:04des savoirs à l'école
01:04:05et l'émotion est vive
01:04:08aujourd'hui
01:04:08dans le milieu
01:04:09de l'éducation
01:04:10on l'entend
01:04:11avec les témoignages
01:04:12sur CNews
01:04:12bien évidemment
01:04:13il est vif également
01:04:13dans le milieu
01:04:14des politiques
01:04:15Yael Brunpivet
01:04:16par exemple
01:04:16qui vient de tweeter
01:04:18comme maire
01:04:18comme citoyenne
01:04:19je sais ce que l'on attend
01:04:20de l'école
01:04:20qu'elles soient
01:04:21les lieux exigeants
01:04:21et protecteurs
01:04:22aucun mot n'est à la hauteur
01:04:23de l'horreur
01:04:24de la mort
01:04:24de la surveillante
01:04:25poignardée par un élève
01:04:26à Haute-Marne
01:04:27j'adresse mes condoléances
01:04:28à ses proches
01:04:29et à toute la communauté
01:04:30autre réaction
01:04:31Jordan Bardella
01:04:31la surveillante
01:04:32d'un collège
01:04:33de Haute-Marne
01:04:33a été poignardée
01:04:34j'adresse mes condoléances
01:04:35chaque jour
01:04:36la France subit
01:04:37une sauvagerie
01:04:37sans précédent
01:04:38qui n'épargne aucun lieu
01:04:39et aucun territoire
01:04:40l'heure n'est plus au constat
01:04:43il faut agir
01:04:44de manière implacable
01:04:45on est en direct
01:04:45avec Reda Bellage
01:04:46porte-parole du syndicat
01:04:48Unité Île-de-France
01:04:49Reda Bellage
01:04:50bonjour
01:04:50merci d'être en direct
01:04:51avec tout
01:04:52pour rebondir peut-être
01:04:53à ce qu'on vient d'entendre
01:04:54de la part de Jordan Bardella
01:04:55il dit que l'heure
01:04:56est à l'action
01:04:56que faut-il faire aujourd'hui
01:04:57pour éviter
01:04:58que ce type de drame
01:04:59ne se reproduise
01:05:00encore et encore
01:05:01et encore
01:05:01écoutez
01:05:03il faut je pense déjà
01:05:05les peines elles exigent
01:05:06je ne comprends pas
01:05:07qu'elles ne soient pas appliquées
01:05:07je ne sais pas
01:05:08combien il faut de morts
01:05:09combien il faut de faits divers
01:05:11de faits de société
01:05:12pour que ça bouge
01:05:13mais en tout cas
01:05:14on paye
01:05:15on paye les graines
01:05:16qu'on a semées
01:05:17c'est-à-dire qu'on a essayé
01:05:18de prévenir
01:05:19prévenir
01:05:19la prévention
01:05:20ça n'a pas fonctionné
01:05:21aujourd'hui il faut être
01:05:22beaucoup plus répressif
01:05:23il faut dissuader
01:05:25et pour dissuader
01:05:26il faut être répressif
01:05:27tout simplement
01:05:28on ne peut pas mettre
01:05:29un policier
01:05:30ou un gendarme
01:05:31derrière chaque lycéen
01:05:32et aujourd'hui
01:05:33on voit le résultat
01:05:35donc il faut
01:05:35il faut que ces jeunes
01:05:37quand ils ont un couteau sur eux
01:05:38ces délinquants
01:05:39il faut qu'ils sachent
01:05:40qu'ils risquent d'aller en prison
01:05:41aujourd'hui
01:05:42ce n'est pas le cas
01:05:42donc comme ils savent
01:05:43qu'ils ne risquent absolument rien
01:05:44quand je vous dis absolument rien
01:05:45c'est vraiment absolument rien
01:05:47et bien du coup
01:05:48ils continuent à avoir un couteau
01:05:49et voilà
01:05:49on se retrouve avec ce type de drame
01:05:51il est clair
01:05:53également
01:05:54aujourd'hui
01:05:54qu'on a le sentiment
01:05:56que cette jeunesse
01:05:57n'a pas peur de grand chose
01:05:58en fait
01:05:58parce que je le rappelais
01:05:59à plusieurs reprises
01:06:00depuis le début
01:06:01de cette édition spéciale
01:06:02sur la mort
01:06:02de cette surveillante
01:06:04quand même
01:06:05ce gamin
01:06:07de 15 ans
01:06:08est passé à l'acte
01:06:09alors qu'il y avait
01:06:10des gendarmes
01:06:10alors que les fouilles
01:06:11à l'entrée de l'établissement
01:06:12étaient en train
01:06:13d'être faits
01:06:14par des gendarmes
01:06:15ce qui veut dire
01:06:16qu'il n'a peur de rien
01:06:16devant les gendarmes
01:06:17il sort le couteau
01:06:18il agresse
01:06:19cette surveillante
01:06:20et puis il se débat
01:06:21et il se défend
01:06:22quand un gendarme vient vers lui
01:06:23il blesse ce gendarme
01:06:24à la main
01:06:24donc c'est-à-dire
01:06:26qu'ils n'ont peur de rien
01:06:27et c'est là
01:06:27où c'est glaçant aussi
01:06:28j'aime dire
01:06:32depuis quelques semaines
01:06:33je ne dis pas
01:06:34qu'ils n'ont pas peur
01:06:35des policiers
01:06:35en fait
01:06:35ils n'ont pas peur
01:06:36du système
01:06:37et à contrario
01:06:38les policiers
01:06:39je pense qu'ils ont peur
01:06:40du système
01:06:40voilà
01:06:41on l'a vu
01:06:41dans le cadre
01:06:42de l'affaire Naël
01:06:42j'en ai parlé l'autre jour
01:06:43sur plateau
01:06:44en fait
01:06:45aujourd'hui
01:06:45quand vous faites le bien
01:06:46vous risquez plus
01:06:47que quand vous faites le mal
01:06:48moi ce que je n'arrive pas
01:06:49à comprendre
01:06:50c'est qu'aujourd'hui
01:06:50quand on donne
01:06:51les instructions
01:06:52à un policier
01:06:52de faire un contrôle routier
01:06:53une personne qui brûle
01:06:54un feu rouge
01:06:55elle prend son amende
01:06:56et elle prend
01:06:57ses points sur son permis
01:06:58aujourd'hui
01:06:59vous interpellez
01:06:59un jeune mineur
01:07:00ou un jeune adulte
01:07:02avec un couteau
01:07:03il ne va pas en prison
01:07:04voilà
01:07:05c'est ça
01:07:06même une peine courte
01:07:07alors justement
01:07:08je voudrais que vous réagissiez
01:07:09peut-être
01:07:09et alors ça intervient à l'instant
01:07:10donc vous n'êtes pas au courant
01:07:11bien évidemment
01:07:12mais Emmanuel Macron
01:07:13vient de réagir
01:07:14et dans son tweet
01:07:15il dit
01:07:16la nation est en deuil
01:07:17et le gouvernement
01:07:18est mobilisé
01:07:19pour faire reculer
01:07:20le crime
01:07:20c'est cette dernière phrase
01:07:21qui m'intéresse
01:07:22est-ce que vous
01:07:23vous avez le sentiment
01:07:24qu'il y a une mobilisation
01:07:25aujourd'hui
01:07:26pour faire reculer
01:07:26le crime
01:07:27ou qu'on n'en fait pas assez
01:07:28non je pense
01:07:30qu'il y a une mobilisation
01:07:31pour faire reculer
01:07:33le crime
01:07:33mais le problème
01:07:34c'est qu'aujourd'hui
01:07:35on n'a plus les moyens
01:07:36c'est-à-dire que la violence
01:07:37elle a un temps d'avance
01:07:38sur nous les policiers
01:07:39aujourd'hui
01:07:40on n'a plus les moyens
01:07:41on ne peut pas être
01:07:42comme je vous l'ai dit
01:07:42on ne peut pas mettre
01:07:43parce que ce qui va se passer
01:07:44c'est qu'il va y avoir
01:07:45un télégramme
01:07:46qui va tomber
01:07:46dans les minutes qui viennent
01:07:47on va nous dire
01:07:48allez devant chaque établissement
01:07:49multiplier
01:07:50les vérifications
01:07:53de sac à dos
01:07:53ceci, cela
01:07:55mais au final
01:07:55sur le fond
01:07:56il n'y a pas vraiment
01:07:57de changement
01:07:58sur le fond
01:07:58aujourd'hui
01:07:59ok j'interpelle un jeune
01:08:00devant cet établissement scolaire
01:08:02je trouve un couteau
01:08:03il se passe quoi ?
01:08:04il ne se passera rien
01:08:05il faut qu'il se passe
01:08:06quelque chose aujourd'hui
01:08:07il faut qu'il se passe
01:08:07quelque chose
01:08:08parce que
01:08:09le seul sanctuaire
01:08:11auquel on n'avait pas touché
01:08:13si je puis dire
01:08:13à part en matière de terrorisme
01:08:15malheureusement
01:08:16c'était l'éducation nationale
01:08:18l'école était un sanctuaire imprenable
01:08:20et aujourd'hui
01:08:21ce n'est plus le cas
01:08:21donc il faut de l'action
01:08:23et il faut donner des moyens
01:08:24aux policiers justement
01:08:25de pouvoir faire
01:08:27parce que nous
01:08:27le boulot
01:08:27on le fait
01:08:28aujourd'hui
01:08:29mes camarades gendarmes
01:08:30le boulot
01:08:30ils l'ont fait
01:08:31mais après
01:08:32est-ce qu'au niveau
01:08:33de la réponse pénale
01:08:34ça va suivre derrière
01:08:35je ne pense pas
01:08:36merci beaucoup
01:08:36Ed Abelage
01:08:37merci d'avoir été en direct
01:08:39avec nous pour réagir
01:08:40je vais vous lire en entier
01:08:41le message
01:08:42le tweet
01:08:42d'Emmanuel Macron
01:08:43bien évidemment
01:08:44parce que c'est un tweet important
01:08:45on note la vitesse de réaction
01:08:46d'ailleurs
01:08:46c'est très bien
01:08:47Emmanuel Macron
01:08:48réagit très vite
01:08:49à ce drame
01:08:50qui s'est produit ce matin
01:08:51mais il sent sans doute
01:08:52que la France
01:08:53est aujourd'hui bouleversée
01:08:54par ce qui est en train
01:08:54de se passer
01:08:55Emmanuel Macron écrit
01:08:57alors qu'elle veillait
01:08:58sur nos enfants
01:08:58à nos gens
01:08:59une assistante d'éducation
01:09:01a perdu la vie
01:09:02victime d'un déferlement
01:09:03de violences insensées
01:09:05tous nous sommes
01:09:06aux côtés de sa famille
01:09:07de ses proches
01:09:08de ses collègues
01:09:09et de l'ensemble
01:09:10de la communauté éducative
01:09:11la nation est en deuil
01:09:13et le gouvernement
01:09:14est mobilisé
01:09:15pour faire reculer
01:09:16le crime
01:09:17tweet d'Emmanuel Macron
01:09:18Mathieu Vallée
01:09:19est-ce que le gouvernement
01:09:20est mobilisé
01:09:20pour faire reculer le crime ?
01:09:22c'est bien qu'Emmanuel Macron
01:09:23considère qu'il n'y a plus
01:09:24de lavage de cerveau
01:09:25et que ce ne sont pas
01:09:25des faits divers
01:09:26mais bien des faits de société
01:09:27des faits d'ensauvagement
01:09:28qui le poussent à réagir
01:09:29immédiatement d'ailleurs
01:09:29alors qu'il faut rappeler
01:09:30effectivement
01:09:31il faut le rappeler
01:09:33ce qu'il a dit hier
01:09:34parce qu'hier
01:09:34Emmanuel Macron
01:09:35a quand même expliqué
01:09:36que tous ces faits divers
01:09:37dont on parlait
01:09:38c'était une façon
01:09:39de laver le cerveau
01:09:40des gens
01:09:41et aujourd'hui
01:09:42il y a un drame
01:09:44qui se produit
01:09:44et tout à coup
01:09:45c'est plus un fait divers
01:09:46et il comprend ce qu'est
01:09:46un fait de société peut-être
01:09:47si le gouvernement
01:09:48est à l'action
01:09:49nous ça fait
01:09:49et M. Dubus
01:09:50on se rejoint sur ça
01:09:51peut-être vous tardivement
01:09:52sur les peines minimales
01:09:53quand on touche à un professeur
01:09:54un sapeur-pompier
01:09:54un police
01:09:55ou un professeur
01:09:56ou un personnel de l'éducation
01:09:57il faut une peine minimale
01:09:58d'un an
01:09:58parce qu'en dessous d'un an
01:09:59on ne va pas en prison
01:10:00et pardon de le dire
01:10:01parce que vos deux interlocuteurs
01:10:01syndicalistes
01:10:03police et dans sa télépanne planchée
01:10:04vous confondez
01:10:10de redablage
01:10:11unité des GP police
01:10:12c'est que
01:10:13Mélanie Lemay
01:10:14c'est le gendarme
01:10:14de Port-Sat-Marie
01:10:15qui est le 4 juillet 2021
01:10:16a été traîné comme un chien
01:10:17par un récidiviste
01:10:18tué
01:10:18et l'individu est dehors
01:10:20sous contrôle judiciaire
01:10:20il a fallu 5 ans
01:10:21pour qu'il y ait un procès
01:10:22aux assises en juin 2025
01:10:23pour Naël
01:10:24que ces policiers évoquent
01:10:25il y a moins de 3 ans
01:10:26le policier va comparaître
01:10:27au 1er 1626
01:10:28devant une cour d'assises
01:10:29il y a 2 points de mesure
01:10:30il y a une justice
01:10:31à géométrie valable
01:10:32selon que vous soyez fort
01:10:33ou faible
01:10:33et aujourd'hui
01:10:34les forts
01:10:35c'est les voyous
01:10:35c'est les criminels
01:10:36et les faibles
01:10:36c'est les policiers d'armes
01:10:37tels que la justice
01:10:38les traite et les considère
01:10:39donc moi j'aimerais
01:10:40qu'on soit aussi rapide
01:10:41pour les criminels
01:10:42les voyous
01:10:42les délinquants
01:10:42qui sont l'ensauvagement du pays
01:10:44plutôt que la justice
01:10:45s'acharne sur des policiers
01:10:46qui avec les armes
01:10:46que l'état leur donne
01:10:47et l'information
01:10:48qu'elle leur dispense
01:10:49puissent nous protéger
01:10:50parce que sans les gendarmes
01:10:51ce matin
01:10:51pas d'intercètes
01:10:52mais ça on est tous d'accord
01:10:53d'ailleurs
01:10:54mais moi ce que je trouve terrible
01:10:57aujourd'hui
01:10:57c'est comment la réalité
01:10:58rattrape Emmanuel Macron
01:10:59hier il nous parlait
01:11:00de brainwashing
01:11:01en parlant de ce qui se passait
01:11:03et aujourd'hui
01:11:04la réalité le rattrape
01:11:05mais de façon flagrante
01:11:06elle fait exploser
01:11:06tous ses arguments
01:11:07Marion Marchal
01:11:08elle fait exploser
01:11:09ses arguments
01:11:10bien évidemment
01:11:11il nous parlait
01:11:11de brainwashing
01:11:12déjà personne
01:11:13sait ce que c'est
01:11:14si quelqu'un a renforcé
01:11:15les forces de police
01:11:16en matière d'effectifs
01:11:17en matière de personnel
01:11:18c'est bien lui
01:11:19on voit le résultat
01:11:20le résultat est dramatique
01:11:21ben oui
01:11:21ça sert à rien
01:11:22de renforcer
01:11:23mais non
01:11:24mais non
01:11:24vous savez très bien
01:11:27que le
01:11:27attendez
01:11:27on va y revenir
01:11:28ne parlez pas
01:11:29dans le but
01:11:29je ne vous ai pas donné la parole
01:11:30je ne peux pas parler
01:11:31oui bien sûr
01:11:31on a l'habitude
01:11:32c'est bon
01:11:33je crois que le sujet
01:11:34est assez grave
01:11:35pour ne pas faire
01:11:35ce genre de vannes
01:11:37Marion Maréchal
01:11:38qui dit
01:11:39quand nos dirigeants
01:11:40brainwashing
01:11:40entendront-ils enfin
01:11:41le cri des familles
01:11:43des victimes
01:11:44donc référence directe
01:11:45à ce qu'on dit
01:11:46à l'instant
01:11:46Laurent Wauquiez
01:11:47qui dit
01:11:48terrible drame
01:11:49une fois de plus
01:11:49voilà où mène
01:11:50le laxisme
01:11:51et l'absence
01:11:52de fermeté
01:11:53les tweets
01:11:55s'enchaînent
01:11:56Nicolas Dupont-Aignan
01:11:57qui parle de l'ultra-violence
01:11:59qui est un cancer
01:12:00qui gangrène notre pays
01:12:01Valérie Boyer
01:12:02ce n'est pas du brainwashing
01:12:04c'est hélas la réalité
01:12:05vécue par beaucoup trop
01:12:07de français
01:12:07les témoignages
01:12:08ça c'est Valérie Boyer
01:12:09je recommande Valérie
01:12:10Valérie Boyer
01:12:12on ne sait plus où elle est
01:12:13on va refaire un point
01:12:17on va refaire un point précis
01:12:20sur ce qui s'est passé
01:12:20à nos gens
01:12:21ce matin
01:12:22en prenant le chose
01:12:22depuis le début
01:12:23Sabrina Bialin-Bouillet
01:12:24est avec nous
01:12:24journaliste police
01:12:25justice de CNews
01:12:27Sabrina
01:12:27est-ce qu'on peut reprendre
01:12:29dans le détail
01:12:29le déroulement
01:12:30des faits
01:12:31qui a mené
01:12:31à ce drame terrible
01:12:32la mort de cette surveillante
01:12:34oui tout à fait
01:12:35les faits
01:12:36ce sont ceux-là
01:12:37tout commence ce matin
01:12:39avant 8h30
01:12:40très tôt
01:12:41à l'entrée du collège
01:12:42Françoise Dolto
01:12:43de Nogent
01:12:44c'est en Haute-Marne
01:12:45une opération
01:12:46de fouille de sac
01:12:47qui était organisée
01:12:48ce matin par les gendarmes
01:12:49et c'est là
01:12:50qu'un élève
01:12:50un collégien
01:12:51sort un couteau
01:12:52et il attaque
01:12:53il poignarde
01:12:54une assistante d'éducation
01:12:55la victime
01:12:56elle est âgée de 31 ans
01:12:57elle était en urgence absolue
01:12:59avant
01:12:59vous l'avez dit
01:13:00de succomber
01:13:01à ses blessures
01:13:02alors le collégien
01:13:03l'agresseur
01:13:04il a été aussitôt
01:13:04neutralisé
01:13:05par les gendarmes
01:13:06sur place
01:13:06un des militaires
01:13:07a d'ailleurs été blessé
01:13:08légèrement
01:13:09pendant son interpellation
01:13:10cet agresseur
01:13:11il est actuellement
01:13:12en garde à vue
01:13:12à la gendarmerie
01:13:13de Nogent
01:13:13selon nos informations
01:13:15il est âgé de 15 ans
01:13:16et il n'est pas connu
01:13:17des services de police
01:13:18ni de gendarmerie
01:13:19alors sur place
01:13:20les 342 élèves
01:13:22eux sont actuellement
01:13:23confinés
01:13:24la préfète
01:13:25d'Haute-Marne
01:13:26elle est sur place
01:13:27elle va le tenir
01:13:27un point presse
01:13:29bientôt
01:13:29Elisabeth Borne
01:13:30la ministre de l'éducation
01:13:32et Bruno Retailleau
01:13:33le ministre de l'Intérieur
01:13:35sont aussi attendus
01:13:36dans la journée
01:13:36il y a sur place
01:13:38un gros dispositif
01:13:39de sécurité
01:13:40avec de nombreux enquêteurs
01:13:41et des services
01:13:41d'identification criminelle
01:13:43également
01:13:44c'est le parquet de Chaumont
01:13:45qui s'est saisi de l'affaire
01:13:47aidé de la gendarmerie
01:13:48de la brigade de recherche
01:13:49merci beaucoup Sabrina
01:13:51pour ce point précis
01:13:52on poursuit cette édition spéciale
01:13:54bien évidemment
01:13:54sur CNews
01:13:55après ce drame
01:13:56qui on le voit
01:13:57est en train de prendre
01:13:58une tournure politique
01:13:59également
01:14:00parce que
01:14:00encore une fois
01:14:01je le dis
01:14:01même Jérôme Dubus
01:14:02même si ça ne vous plaît pas
01:14:03mais je suis désolé
01:14:04ça vient percuter
01:14:06quoi que ce soit
01:14:06vous allez parler
01:14:07je suis en train
01:14:08de vous donner la parole
01:14:09si vous vous taisez
01:14:11si vous vous taisez
01:14:1330 secondes
01:14:13pour râler
01:14:15ça ne sert à rien
01:14:16non mais si c'est pour râler
01:14:17ça ne sert à rien
01:14:17écoutez
01:14:18je suis en train
01:14:18de vous poser une question
01:14:19donc si vous l'écoutez
01:14:19vous pourrez répondre
01:14:20je vous demande simplement
01:14:22si est-ce qu'aujourd'hui
01:14:23tout ça n'est pas en train
01:14:24de devenir politique
01:14:25à cause d'Emmanuel Macron
01:14:26qui parlait de brainwashing
01:14:28en ce qui concerne
01:14:28l'effet divers
01:14:29et la réalité
01:14:30vient le percuter
01:14:31c'est assez bon journaliste
01:14:32pour savoir
01:14:33qu'Emmanuel Macron
01:14:34n'a pas été percuté
01:14:36ça fait 40-50 ans
01:14:38que ça dure
01:14:38vous le savez très bien
01:14:39tout le monde le dit
01:14:39mais je ne sais pas
01:14:40s'il n'a rien compris
01:14:41en tout cas
01:14:42il a mis en place
01:14:43un certain nombre
01:14:44de renforcement
01:14:44des effectifs de police
01:14:45je pars sous le contrôle
01:14:46d'un ancien policier
01:14:48qui avait été supprimé
01:14:49par M. Sarkozy
01:14:50lorsqu'il était
01:14:51président de la République
01:14:53il y a 10 000
01:14:54forces de police
01:14:55et de gendarmerie
01:14:56qui ont été recrutées
01:14:57ça c'est pas rien
01:14:57alors maintenant ça ne suffit pas
01:14:59parce qu'effectivement
01:14:59ça fait 40 à 50 ans
01:15:01que ça dure
01:15:01démission M. Dubus
01:15:02d'ailleurs le ministère
01:15:03de l'intérieur actuel
01:15:04le ministre de l'intérieur actuel
01:15:07M. Rotaillot
01:15:08l'a reconnu
01:15:09et a rendu hommage
01:15:10à ce renforcement
01:15:11des effectifs
01:15:12mais faites les comptes
01:15:12aujourd'hui M. Dubus
01:15:13voilà le problème
01:15:14vous savez tout le monde l'a dit
01:15:15le problème tout le monde l'a dit
01:15:16c'est et tout le monde
01:15:17est à peu près d'accord
01:15:18sauf eux
01:15:19c'est le axis de la justice
01:15:21voilà c'est le point faible
01:15:22c'est le maillon faible
01:15:23de la chaîne
01:15:23tout le monde le sait
01:15:24vous l'avez dit tout à l'heure
01:15:25vous l'avez dit tout à l'heure
01:15:26vous l'avez dit tout à l'heure
01:15:27Jérôme Dubus
01:15:27Jérôme Dubus
01:15:29la question que je vous posais
01:15:30concernait les propos
01:15:31d'Emmanuel Macron
01:15:32quand il parlait de brainwashing
01:15:33sur les faits divers
01:15:33aujourd'hui on s'aperçoit
01:15:35que c'est pas du brainwashing
01:15:36sur les faits divers
01:15:36les faits divers c'est la réalité
01:15:38bien sûr
01:15:39donc vous êtes en désaccord
01:15:40avec Emmanuel Macron
01:15:40je suis en désaccord
01:15:41donc vous dites ce que je disais
01:15:42la phrase n'est pas bonne
01:15:42exactement
01:15:43non parce que vous vous remettez
01:15:44en cause l'action
01:15:45moi je rappelle l'action
01:15:46je remette en cause
01:15:46les propos d'Emmanuel Macron
01:15:48Marine Le Pen réagit à l'instant
01:15:50pas une semaine
01:15:51sans qu'un drame frappe l'école
01:15:52désacralisation de la vie
01:15:53banalisation de l'ultra-violence
01:15:55encouragée par l'apathie
01:15:56des pouvoirs publics
01:15:57à y mettre fin
01:15:58explosion du port d'armes blanches
01:16:00les français n'en peuvent plus
01:16:01et attendent une réponse politique
01:16:03ferme
01:16:03implacable
01:16:04et déterminée
01:16:05face au fléau de la violence
01:16:07des mineurs
01:16:07nos pensées vont à la famille
01:16:08de cette surveillante
01:16:09et à la communauté enseignante
01:16:11Cédric Saint-Sulpice
01:16:11vous vouliez réagir
01:16:12oui moi je trouve que
01:16:13encore une fois
01:16:14le tweet d'Emmanuel Macron
01:16:15est indécent
01:16:16parce qu'aujourd'hui
01:16:16on est en un drame
01:16:17il y a une surveillante
01:16:18qui est décédée
01:16:18et la priorité quand même
01:16:20c'est de
01:16:20d'appeler la famille
01:16:23présenter ses condoléances
01:16:24oui ce que vous disiez
01:16:26tout à l'heure monsieur Dubus
01:16:26c'est qu'effectivement
01:16:27il y a eu des créations
01:16:28de postes de police
01:16:28mais là c'est un enfant
01:16:30qui ramène une arme blanche
01:16:31malgré le contrôle de police
01:16:33de la gendarmerie
01:16:33il passe à l'acte
01:16:35donc on peut
01:16:35créer des postes de police
01:16:37autant qu'on veut
01:16:37c'est tout de même pas
01:16:38à faute du président de la république
01:16:39si un gamin de l'instant
01:16:41passe à l'acte
01:16:41ça fait 8 ans qu'il est aux manettes
01:16:42et l'ensauvagement de nos jeunes
01:16:44est de plus en plus important
01:16:45il faut quand même prendre un peu de recul
01:16:45et arrêter l'exploitation politique
01:16:46non mais je ne parle pas
01:16:47arrêter l'exploitation politique
01:16:52mais si les politiques
01:16:53ne se saisissent pas
01:16:55de sujets comme cela
01:16:56les politiques peuvent aller se coucher
01:16:58c'est le quotidien des français
01:16:59c'est ce que vivent le quotidien
01:17:01et c'est pour ça que les français
01:17:02en ont marre aussi
01:17:03ils en ont marre de ces faits divers
01:17:04qui les percutent tous les jours
01:17:05et quand vous avez le président de la république
01:17:07excusez-moi d'y revenir encore
01:17:08qui vous explique que c'est que des faits divers
01:17:10que c'est pas très important finalement
01:17:12et que ça sert à prévoicher
01:17:13le cerveau des français
01:17:14excusez-moi vous avez un président de la république
01:17:16qui est déconnecté
01:17:17qui est plus en phase
01:17:18avec la volonté
01:17:19et avec la réalité des français
01:17:20la formule de bref-moy-fing
01:17:22n'est pas bonne
01:17:22ce que je trouve indécent
01:17:24d'Emmanuel Macron
01:17:25c'est qu'il dit
01:17:25qu'il y a un lavage de cerveau
01:17:26par des faits divers
01:17:26mais c'est des faits d'insécurité
01:17:27quand vous avez le petit Matisse
01:17:29à Châteauroux
01:17:29quand vous avez le petit Hassan
01:17:31à nos gens
01:17:31quand vous avez Thomas
01:17:32à Crépa
01:17:33quand vous avez le gaz
01:17:33je suis convaincu
01:17:34je suis convaincu
01:17:34que ce sont des faits de société
01:17:36d'ailleurs
01:17:37d'ailleurs
01:17:38l'école n'est que le reflet
01:17:40de la société
01:17:41je ne sais pas vous avez la même technique
01:17:43laissez terminer vos interlocuteurs
01:17:45parce que vous n'êtes pas d'accord
01:17:45donc je dis simplement
01:17:46que ces jeunes
01:17:48que je viens de citer
01:17:48ce sont des familles
01:17:49ce sont des victimes
01:17:50et elles méritent respect
01:17:51considération
01:17:52et faire en sorte que oui
01:17:53le risque zéro n'existe pas
01:17:55mais que oui
01:17:56merci
01:17:56mais que oui
01:17:57il faut avoir des mesures d'agir
01:17:59et je dis simplement
01:18:00et j'en termine là
01:18:01sur les effectifs
01:18:02des 10 000 policiers et gendarmes
01:18:03vous avez plus de 5 000 gendarmes
01:18:04qui ont démissionné
01:18:05plus de 11 000 policiers et gendarmes
01:18:06qui ont démissionné
01:18:06depuis plusieurs années
01:18:07parce qu'ils n'en peuvent plus
01:18:08ils sont lâchés par la justice
01:18:09ils sont lâchés par la politique
01:18:11ils sont lâchés
01:18:11par la justice et les politiques
01:18:13et qu'au-delà de donner des effectifs
01:18:14il faut des actes
01:18:15et c'est bien beau
01:18:15de renforcer le bleu sur la public
01:18:16si dans les services de police
01:18:18d'enquête et de judiciaire
01:18:19et de police judiciaire
01:18:20ils sont désossés
01:18:21et démantelés
01:18:21avec une procédure pénale
01:18:22qui les assomme
01:18:23avec une justice
01:18:24qui ne répond pas à la hauteur
01:18:24de nos concitoyens
01:18:2580% des gens estiment
01:18:26que la justice est laxiste
01:18:27oui la société prend l'eau
01:18:28et on n'y arrivera pas
01:18:30c'est pour ça que nous on propose
01:18:30une police judiciaire forte
01:18:31des policiers et des gendarmes
01:18:32avec une présomption
01:18:33de légitime défense
01:18:33et pas simplement
01:18:34mettre du bleu
01:18:35mettre du bleu
01:18:36ça ne sert plus à rien
01:18:37il faut une réponse pénale
01:18:38il faut des enquêtes
01:18:39et des services d'enquête
01:18:40et des officiers de policiers
01:18:40pour instruire les dossiers
01:18:41parce que sinon
01:18:42on retrouve les mêmes voyous
01:18:43et les mêmes criminels
01:18:43que les policiers
01:18:44arrêtent déjà si souvent
01:18:45sur la main
01:18:46donc c'est la réponse
01:18:46non on est bien d'accord
01:18:47mais non mais la réponse
01:18:48policière aussi monsieur Dubus
01:18:50monsieur Macron
01:18:51dès que ça sent le roussi
01:18:52dès que les policiers
01:18:53ont les mains dans le cambouis
01:18:53avec la bouche
01:18:54il va se cacher
01:18:55il va les lyncher
01:18:56je ne dis pas que le gouvernement
01:18:57actuel lynche les policiers
01:18:58non mais monsieur Macron
01:18:59il l'a toujours fait
01:18:59sur l'affaire Zéclaire
01:19:00l'affaire Naël
01:19:01il n'a pas brillé
01:19:02parce qu'il soutient un policier
01:19:03lequel