[#LeCanapéRouge] Jean Rémy Yama, leader syndicale
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00:00Mesdames et messieurs, heureux de vous retrouver sur le canapé rouge de Gabon Media Time,
00:20votre rendez-vous incontournable pour décrypter les enjeux politiques et sociaux du Gabon.
00:24Aujourd'hui, nous recevons pour ce nouveau numéro M. Jean-Rémi Yama, enseignant-chercheur à l'Université des sciences et techniques de Masuku,
00:35ancien secrétaire général de cet établissement supérieur public jusqu'en 2015, figure incontournable du syndicalisme au Gabon.
00:45Vous avez été président de la Confédération syndicale dynamique unitaire et aussi du Syndicat national des enseignants-chercheurs.
00:56Sur le plan politique, vous êtes ancien candidat déclaré à la présidentielle d'avril 2025, dont la candidature n'avait malheureusement pas été retenue,
01:05et président du Parti national pour le travail et le progrès et surtout sénateur de la transition.
01:12M. Jean-Rémi Yama, bonjour.
01:15Bonjour.
01:16Et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:19C'est moi qui vous remercie.
01:20Alors, dans un contexte où l'actualité politique connaît de grands chamboulements,
01:25nous décrypterons avec notre invité les changements intervenus dans la gouvernance du pays au lendemain de l'élection présidentielle,
01:31les grands défis auxquels devra faire face le président de la République,
01:35les derniers événements qui ont émaillé le paysage politique,
01:38notamment l'exfiltration de l'ancien président Ali Bungo Ndimba et sa famille,
01:44l'arrêt de la Cour internationale de justice au sujet du contentieux frontalier entre le Gabon et la Guinée équatoriale,
01:50mais surtout l'adoption au Conseil des ministres récemment encore des avant-projets de loi sur les partis politiques et le redécoupage électoral.
01:59Comme il est de tradition dans notre émission, la première question que je vais vous poser est celle de savoir
02:06comment vous vous portez en cette période décisive pour l'avenir politique du pays.
02:11Comme vous pouvez le constater, vu de l'extérieur, je me porte bien.
02:15Vu de l'intérieur également, je me porte très bien.
02:19Ok, parfait.
02:21Alors, nous entrons dans le vif du sujet.
02:23Depuis votre mise à l'écart à la course présidentielle du 12 avril dernier,
02:27vous avez été quelque peu absent du paysage politique,
02:31ce, malgré une actualité nationale très dense.
02:34Qu'est-ce qui explique ce silence du président du Parti national pour le travail et le progrès ?
02:40Oui, merci.
02:42Ce n'est pas parce que les sujets n'étaient pas intéressants que nous n'avons pas intervenu, non, pas du tout.
02:49Mais nous privilégions plus maintenant l'action que la parlotte, en fait.
02:57Nous sommes dans une situation où les mots que nous décrions plutôt sont connus à l'avance
03:05et depuis longtemps on le dit.
03:08Mais on fait quoi exactement ?
03:10Et la question est celle-là.
03:12Mais qu'à cela ne tienne, oui, ce qui s'est passé nous interpelle tous
03:17et comme vous l'avez dit, on aura l'occasion d'y revenir avec l'exfiltration des anciens dirigeants du pays.
03:26Et puis, même si judiciairement, il y a toujours, comment dire ça,
03:34sur les 569 articles du Code pénal, il est toujours possible de trouver un justificatif à toute action.
03:44Mais ce que je peux retenir de cette exfiltration, c'est l'absence de séparation du pouvoir.
03:55Nous avons voté non à la Constitution, on n'a pas gagné, certes, au référendum, je veux dire, de la Constitution,
04:02entre autres pour prôner la séparation du pouvoir entre l'exécutif et le judiciaire.
04:09Et là, dans cette affaire, je pense qu'il y a des collisions.
04:15Et il était, comme disait son avocat Maître Mbembe, il était peu probable qu'il y ait un procès public sur cette affaire.
04:27Maintenant, la raison médicale qui a été trouvée, je veux bien, la justice, on n'est pas là pour contester les décisions de justice,
04:35mais que cet avis médical soit étendu à tous les autres prisonniers.
04:42Parce qu'en tant qu'ancien prisonnier, il existe deux quartiers de malades,
04:48isolés un, isolés deux, il me semble, et ce sont des quartiers de malades.
04:53Je voudrais souhaiter que notre justice gabonaise n'enferme plus les gens qui sont presque condamnés à mourir,
05:02mais qu'on les laisse auprès de leur famille pour se soigner.
05:05Donc, que cette mesure humanitaire s'étende à tous les prisonniers qui sont malades, parce qu'il y en a énormément.
05:12Alors, nous, nous aborderons ce sujet par la suite.
05:17Alors, nous allons revenir sur un peu l'actualité politique liée à la gouvernance du pays.
05:23Le 3 mai 2025, marqué un tournant décisif dans le processus de transition entamé le 30 août 2023,
05:30avec la prestation de serment du président élu Brice Clotère-Olivier Guéman.
05:34Quel a été votre sentiment lors de la tenue de cet événement que beaucoup de Gabonais qualifient d'historique ?
05:41Bon, déjà pour des raisons indépendantes de ma volonté.
05:44Je n'étais pas présent, même si en tant que sénateur de la transition, nous étions conviés.
05:51Et si j'étais là, je me serais rendu.
05:53Mais moi, je n'étais pas présent.
05:55Donc, je l'ai vu comme certains Gabonais à la télé.
06:00Bon, écoutez, pour des événements comme ceux-là, c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de s'éroponner de prestation de serment.
06:11Mais j'avoue qu'il y a eu beaucoup de spectacles et des choses inutiles, de mon point de vue.
06:17Mais qu'à cela ne tienne, c'est celui qui a gagné, qui choisit comment il veut sa prestation.
06:24Donc, ce n'est pas à nous de décider, puisqu'il n'y a pas un format en dehors de prêter serment la main sur la Constitution.
06:35Je crois qu'il n'y a pas un format institutionnel qui existe.
06:39Et peut-être que ce serait l'occasion, j'espère, pour définir un format institutionnel pour la prestation de serment du président de la République.
06:51Qu'on aille plus loin, qu'on encadre davantage pour éviter les dérapages.
06:57Alors, dans la foulée de cette prestation de serment, l'exécutif dévoilait la composition du tout premier gouvernement de la Ve République.
07:06Une équipe qui, conformément aux nouvelles dispositions de la Constitution, est dirigée par le président de la République.
07:13Vous qui étiez opposé à cette nouvelle loi fondamentale lors de l'élection référendaire, il faut le rappeler.
07:20Quel regard portez-vous sur cette nouvelle organisation ?
07:23Ben, écoutez, nous allons partir d'incohérence en incohérence.
07:30Déjà, on a vu l'incohérence de l'article 43 de la Constitution,
07:36qui a été, cet article qui a été repris dans le code électoral, l'article 170,
07:42qui, aujourd'hui, la Cour constitutionnelle n'a toujours pas répondu au docteur Itzana,
07:48qui avait demandé l'inéligibilité de tous les candidats au regard de cet article 43.
07:53Aucun candidat n'a respecté cet article. Aucun.
07:57Mais la Cour constitutionnelle, donc ce sont des incohérences.
08:00Et là, nous allons aussi aller vers une incohérence,
08:04c'est-à-dire un double emploi entre le vice-premier ministre,
08:09enfin, plutôt le vice-président du gouvernement,
08:13et le secrétaire général de la présidence.
08:15Parce que dans les régimes présidentiels, en général, il n'y a pas de vice-président du gouvernement.
08:21Parce que ce sont les collaborateurs immédiats du président,
08:25dont le secrétaire général,
08:26qui, normalement, assurent la coordination gouvernementale.
08:30Et donc, là aussi, nous allons aller vers une incohérence
08:33qui va faire en sorte qu'il y aura un double emploi
08:37entre le vice-président chargé du gouvernement
08:40et les collaborateurs immédiats du président,
08:43à savoir le secrétaire général ou le directeur du cabinet,
08:46et qui vont presque faire la même chose.
08:49Mais, moi, j'ai toujours dit que
08:52celui qui est aux commandes,
08:54c'est lui qui choisit avec qui
08:56il veut marcher.
08:59Celui qui choisit avec qui
09:00il est capable
09:03de faire aboutir son projet de société.
09:06Donc, je n'apporte jamais
09:07de commentaire sur la personnalité
09:10ou les personnalités des personnes nommées.
09:13Parce que ce n'est pas de mon ressort.
09:15Alors, au-delà de cette position,
09:19en regardant de près la composition du gouvernement,
09:21il semble que le président
09:22a fait le choix d'une sorte de continuité
09:25tout en lousseur,
09:27alors qu'il s'était engagé lui-même
09:29à débarrasser le pays
09:31du système Bongo-PDG
09:33avec un nouveau type de gouvernance.
09:37Comment analysez-vous
09:38la composition du gouvernement
09:39et les choix opérés par le chef de l'État ?
09:42De manière globale.
09:43Oui, on m'a souvent dit
09:45que les promesses politiques
09:48n'engagent que ceux qui y croient.
09:52Tout simplement.
09:54Les promesses politiques
09:55n'engagent que ceux qui y croient.
09:58Donc, c'est l'action.
09:59On juge quelqu'un sur son action,
10:03pas sur ses promesses.
10:05Alors, pour s'appuyer sur l'action dont vous parliez,
10:08dès la tenue du premier conseil des ministres,
10:10le chef du gouvernement,
10:11Brice Clotterre-Olé Gingéma,
10:13a décliné une feuille de route ambitieuse
10:16axée sur les thématiques
10:18telles que la gouvernance rationalisée,
10:20l'éthique renforcée
10:21et la rigueur dans les nominations.
10:25Un commentaire sur cette vision
10:27et surtout, quelles sont selon vous
10:29les grandes priorités
10:30auxquelles l'exécutif
10:32devra s'attaquer ?
10:34De mon point de vue,
10:37comme je disais,
10:40il a été élu
10:41sur la base d'un projet de société.
10:46Et il a choisi
10:47des personnes qui vont l'accompagner
10:50pour réaliser son projet de société.
10:55Les maçons,
10:56on les juge au pied du mur.
10:59Donc, pour l'instant,
11:01nous voyons ce qui se passe.
11:04Par exemple,
11:05les défis en eau,
11:08les défis en électricité.
11:11C'est-à-dire que la situation
11:12s'empire
11:14sur le problème d'électricité,
11:17sur le problème d'eau,
11:18sur le problème du mieux-vivre,
11:21c'est-à-dire le panier de la ménagère.
11:23Les gens souffrent.
11:25Ça, c'est une réalité.
11:26Donc, tant que la courbe
11:28sera descendante
11:29sur les problèmes sociaux,
11:32sur les problèmes,
11:33je veux dire,
11:34fondamentaux des Gabonais,
11:36eh bien,
11:37on dira que ça ne marche pas.
11:40Mais lorsque la courbe
11:41sera ascendante,
11:43c'est-à-dire,
11:44lorsqu'elle montera,
11:45on applaudira.
11:46Mais pour l'instant,
11:48je pense que
11:49par les éléments palpables,
11:53nous pouvons dire
11:54qu'il n'y a aucune amélioration
11:56jusqu'à présent.
11:57Au contraire,
11:58la situation est en train
11:59de s'empirer.
12:00Mais il n'y a pas
12:01un motif d'espoir
12:02lorsqu'on voit
12:04les premières mesures
12:05prises par le gouvernement,
12:06parlant par exemple
12:07de la suspension
12:09des bouts administratifs,
12:10l'interdiction prochaine
12:13de l'exportation de manganèse
12:15ou de poulet de chair.
12:16Est-ce que ce ne sont pas
12:16des mesures
12:17qui peuvent vous donner espoir ?
12:19Est-ce que vous vous rappelez
12:20de certaines mesures
12:21à l'époque d'Ali ?
12:23Interdiction
12:24d'importation du bois,
12:29transformation du bois.
12:32Dites comme ça,
12:34ces mesures
12:34donnent l'espoir.
12:36Mais c'est l'application.
12:37Comment ça va se faire
12:38concrètement ?
12:41Et j'aime souvent utiliser
12:42ce terme
12:43parce que je l'utilisais
12:44en syndicalisme.
12:46Ce n'est pas le flux
12:47entrant
12:47qui compte.
12:49C'est le flux
12:50sortant.
12:52Le Gabonais
12:52ne mange pas
12:53le flux entrant.
12:56Lui mange
12:56le flux
12:57sortant.
12:58Ce n'est pas
12:59ce qui rentre.
13:00Ce n'est pas la décision
13:01que les Gabonais
13:03mangent.
13:03C'est le résultat
13:04de la décision.
13:05Et donc,
13:06c'est ce résultat
13:07qu'on doit attendre.
13:09Ce ne sont pas
13:09les mesures.
13:10Les mesures,
13:11en général,
13:11au Gabon,
13:12on l'a toujours dit,
13:13nous avons de très bons textes.
13:15En général,
13:16on prend de très bonnes mesures.
13:19L'avenir en confiance,
13:21on a vu
13:22le changement,
13:24le nouvel élan.
13:25Il y a eu
13:26tellement de choses
13:27qui ont été
13:27dites.
13:29Mais,
13:30à la fin,
13:32souvent,
13:32les Gabonais
13:33sont dessus.
13:34Maintenant,
13:34on espère
13:35ça,
13:36je vous dis
13:36en toute sincérité,
13:38je lui souhaite
13:39bonne chance.
13:40Je ne mettrai
13:41jamais les bâtons
13:42dans les rôles
13:42pour qu'il échoue.
13:43Ça,
13:44jamais.
13:45Mais,
13:45je lui souhaite
13:45bonne chance,
13:46même si,
13:47ma présomption
13:48me dit que
13:49c'est peu probable
13:51puisque les mêmes causes
13:53produisent
13:54les mêmes effets.
13:55Et si on choisit
13:56les mêmes personnes,
13:58si on choisit
13:58la même façon
13:59de faire,
14:00on va arriver
14:01au même résultat.
14:03Mais,
14:03qu'à cela ne tienne,
14:04on espère.
14:05que ça changera.
14:06On espère
14:07que les mesures-là
14:07porteront leurs fruits.
14:09Alors,
14:10actualité oblige.
14:11Le 16 mai 2025,
14:13l'opinion nationale
14:14gabonaise
14:15apprenait,
14:16via un communiqué
14:17de la présidence
14:18de la République
14:19d'Angola,
14:20l'arrivée à Luanda
14:21de la famille Bongo
14:22avec à sa tête
14:23l'ancien président
14:24Ali Bongo Ndimba.
14:25Une exfiltration
14:27passée sous silence
14:28par les autorités
14:29gabonaises.
14:30Quel a été
14:31votre sentiment
14:31à l'annonce
14:32de cette nouvelle ?
14:33Comme je l'ai dit
14:35d'abord,
14:35j'ai anticipé.
14:37Ça ne m'a pas
14:38trop surpris
14:39parce que,
14:40comme son avocat
14:42l'avait dit,
14:42le procès
14:43est peu probable.
14:45Le procès
14:45était peu probable
14:47et que
14:47la transition,
14:49ils étaient en transition
14:50tout simplement.
14:52Nous avons tous
14:53subi la transition
14:53et aussi
14:54ils ont subi
14:54la transition
14:55à leur niveau
14:56et que
14:57la transition
14:59étant finie
15:00pour nous,
15:01pour eux aussi.
15:01Donc,
15:02le résultat
15:03ne me surprend pas.
15:04Mais moi,
15:05je dis,
15:05c'est plutôt
15:06les conséquences juridiques.
15:08C'est-à-dire
15:08nos magistrats
15:09que je salue,
15:10que je soutiens
15:11dans leurs actions.
15:13Mais,
15:13lorsqu'ils prennent
15:15des mesures,
15:16même s'il y a
15:17un soupçon
15:18de fond politique
15:20qui est derrière,
15:21mais lorsqu'ils
15:22prennent des mesures,
15:23nos magistrats,
15:24qu'ils essaient
15:24de les étendre
15:25à tous
15:26parce que
15:27sur le plan humanitaire,
15:28il y a beaucoup
15:29de prisonniers
15:30qui souffrent,
15:31il y a beaucoup
15:31de prisonniers
15:31qui sont malades.
15:33J'ai assisté
15:34aux décès
15:35de plusieurs prisonniers
15:36quand j'étais
15:37en prison,
15:38des décès
15:39pour cause
15:40de maladie.
15:42Donc,
15:42je ne suis pas sûr
15:45que ça s'est arrêté.
15:47Donc,
15:47vraiment que la justice
15:50s'intéresse
15:50au cadre
15:52de la santé
15:52des prisonniers
15:54et que les quartiers
15:55qu'on appelle
15:56isolés 1,
15:57isolés 2,
15:58les quartiers
15:58de malades,
15:59que ça n'existe plus.
16:00Que ces prisonniers
16:01soient en liberté
16:03provisoire
16:05ou humanitaire
16:06auprès de leur famille
16:07pour se soigner
16:08ou dans les hôpitaux
16:09pour se soigner
16:10parce que la prison,
16:12ce n'est pas un hôpital.
16:13Alors,
16:14pour approfondir
16:17un peu la question,
16:17pensez-vous
16:18aujourd'hui
16:18avec cette exfiltration
16:20qu'il y aura
16:21une suite
16:22au dossier
16:22que la famille ?
16:24Non,
16:28excusez-moi,
16:28je vais te rire,
16:29mais bon,
16:29s'il y a des gens
16:30qui pensent,
16:31c'est s'il y a des gens
16:31qui pensent,
16:31attend,
16:32quelqu'un qui est libre
16:33d'aller là où il veut,
16:34dans le pays
16:35qu'il veut,
16:36prendre l'avion,
16:37et vous pensez
16:38que quelles contraintes
16:39il aura
16:39pour revenir
16:40assister à un procès
16:41et qu'il va le condamner
16:43et le mettre en prison.
16:44Enfin,
16:45soyons quand même
16:47respectants
16:48les uns les autres.
16:49donc non,
16:50je pense que
16:51c'est fini,
16:52c'est fini.
16:53Il y a des libertés
16:54provisoires
16:54et il y en a
16:55énormément.
16:56Moi,
16:56je suis un exemple.
16:572016,
16:58liberté provisoire,
16:59je n'ai jamais été jugé.
17:012023,
17:03je suis en liberté
17:04provisoire,
17:06jamais jugé.
17:07Donc,
17:08au Gabon,
17:09il existe énormément
17:11de personnes
17:12en liberté provisoire
17:13et qui ne connaîtront
17:15jamais le jugement.
17:15donc ça ne me surprendra
17:18pas
17:18et je n'y crois pas.
17:20Alors,
17:20autre actualité
17:21et non des moindres,
17:23le 9 mai 2025,
17:24la Cour internationale
17:25de justice
17:26rendait un arrêt
17:27dans le contentieux
17:28frontalier
17:29opposant le Gabon
17:30à la Guinée équatoriale,
17:32ce contation
17:33qui existe
17:33depuis
17:34deux,
17:35trois décennies,
17:36un arrêt
17:37plus ou moins
17:37défavorable au Gabon
17:39car il perd
17:40par exemple
17:40sa souveraineté
17:42sur l'île Bagné.
17:43Quel commentaire
17:44faites-vous
17:44premièrement
17:45de cette décision ?
17:47Non,
17:48moi,
17:50je m'appuierais
17:51d'abord sur les faits.
17:53L'île Bagné
17:53a toujours été considéré
17:54comme
17:55un territoire
17:56d'abonnés
17:57puisque,
17:58jusqu'à preuve
17:59du contraire,
18:01nous avions
18:02des militaires
18:03là-bas.
18:04Et j'ai appris
18:05également
18:06que lors
18:06du coup
18:07d'État
18:07de 1964,
18:09les gens
18:11qui avaient été
18:11arrêtés
18:12et autres,
18:12certains,
18:13avaient été
18:13déportés
18:14là-bas.
18:15ils avaient été
18:16gardés
18:16en prison
18:16là-bas.
18:18Donc,
18:18c'est un endroit
18:18où nous étions
18:20présents.
18:21Bon,
18:22c'est vrai
18:22que la Guinée
18:24équatoriale,
18:25au fur et à mesure,
18:27a toujours
18:28eu de vérité
18:29sur cette île.
18:30vous savez,
18:33un procès,
18:34lorsque vous n'êtes
18:35pas sûr
18:35de le gagner,
18:37il y a des procédures
18:38d'abord
18:38pour renvoyer
18:40un procès,
18:41pour s'assurer
18:42qu'on a
18:42la papérasse
18:43qu'il faut
18:44pour aller
18:46gagner ce procès.
18:48Moi,
18:48je suis surpris
18:49que ce procès
18:49ait eu lieu
18:50même pendant
18:51la transition.
18:52Ça aurait été
18:53un motif
18:53même
18:54de renvoi
18:54du procès,
18:55de dire que,
18:56pour l'instant,
18:57le Gabon
18:57est en transition
18:59et qu'il n'y a pas
19:00de gouvernement
19:01légitime
19:03et que,
19:05par conséquent,
19:06je ne pense pas
19:06que la Cour
19:07internationale
19:08de justice
19:08aurait refusé
19:10ce renvoi.
19:11Ça,
19:11c'est la première chose.
19:13La deuxième chose,
19:14moi,
19:14je suis surpris
19:15de Marie-Madeleine
19:18Borantso
19:18qui a toujours
19:20été rigoureuse
19:21en matière
19:23de contentieux
19:24électoraux
19:24pour exiger
19:26au candidat
19:28de présenter
19:29les originaux
19:30des PV.
19:31Alors,
19:32comment peut-elle
19:32aller faire
19:33un prédoyer,
19:34soit disant,
19:35avec des photocopies
19:37au lieu d'amener
19:38les originaux ?
19:40Donc,
19:40il y a tellement
19:40de zones d'ombre,
19:42il y a tellement
19:43de zones d'ombre
19:43que,
19:44de mon point de vue,
19:46je pense,
19:49parce que je ne suis pas
19:49rentré dans les rumeurs,
19:51je ne suis pas un homme
19:52de la rumeur
19:53de toutes les façons,
19:55mais je crois
19:55qu'une enquête
19:56parlementaire,
19:58une véritable enquête
19:59parlementaire
20:00est nécessaire
20:01pour savoir
20:02exactement
20:03ce qui s'est passé
20:05sur ce procès,
20:07ce qui s'est passé
20:08sur l'île Mbani.
20:09C'est vraiment important.
20:12Alors,
20:13évidemment,
20:14dans trois ou quatre mois,
20:16on va renouer
20:17le Parlement.
20:18J'espère
20:19que les abonnés
20:20mettront au Parlement
20:22des hommes
20:22et des femmes
20:23et des femmes
20:23qui seront capables
20:24de dirigeanter
20:27une enquête parlementaire
20:28qui va définir
20:30les responsabilités
20:31des uns
20:32et des autres.
20:33Alors,
20:34lors de son déplacement
20:35à Malabo,
20:36le président de la République,
20:37Prisclotère,
20:37Olegi Guema,
20:39qui s'est entretenu
20:40avec son homologue
20:41équato-guinéen,
20:42Théonoro Guema-Mbazogo,
20:44a annoncé
20:44la mise en place
20:45d'une commission
20:46d'experts
20:47afin de trancher
20:48ce différent
20:48à l'amiable.
20:49Pensez-vous
20:50que le Gabon
20:51peut espérer
20:52renverser la vapeur
20:53et peut-être
20:54récupérer sa souveraineté
20:55sur Bani ?
20:57Bon,
20:57moi,
20:58je ne suis pas
20:59un homme de...
21:00Je ne suis pas
21:01un spécialiste
21:02de la justice,
21:03mais il me semble
21:05qu'en général,
21:07le règlement
21:08l'amiable
21:09précède
21:10une décision
21:11de justice.
21:12C'est-à-dire
21:12qu'on cherche
21:13d'abord
21:13le règlement
21:14l'amiable
21:14et une fois
21:15que le règlement
21:16l'amiable
21:17est trouvé,
21:19et il est maintenant
21:20encadré
21:21par une décision
21:24de justice.
21:25Il me semble
21:25que c'est dans
21:26ce sens-là,
21:27mais pas dans
21:28l'autre sens.
21:29C'est-à-dire
21:29qu'il y a d'abord
21:30une décision
21:31de justice
21:31et après
21:32on cherche
21:33un règlement
21:34l'amiable.
21:35Mais qu'à cela
21:36ne tienne.
21:37Si les deux parties
21:38sont d'accord
21:39pour que la décision
21:40de justice
21:41finalement
21:42qui est favorable
21:43à l'une partie
21:44et pas à l'autre,
21:46eh bien,
21:46si les deux parties
21:47conviennent que
21:48cette décision
21:50nous allons
21:51la piétiner
21:54et que
21:55nous allons
21:56convenir
21:56d'un accord
21:58qui va s'imposer
22:00à une nouvelle
22:01procédure judiciaire
22:02qu'à cela ne tienne,
22:04je ne dirais pas non.
22:05Donc,
22:06attendons de voir.
22:07Mais dans tous les cas,
22:08une enquête parlementaire
22:09est nécessaire.
22:10Parce qu'il y a eu
22:11tellement de choses
22:12dites là-dessus
22:13depuis même
22:14André Bourbard.
22:15vous avez sûrement
22:17des images
22:19là-dessus
22:20où il avait été
22:21accusé
22:21de beaucoup
22:22de choses.
22:23Et aujourd'hui,
22:24c'est les dirigeants
22:26actuels
22:26qui sont accusés
22:27de beaucoup
22:27de choses.
22:28Donc,
22:28pour éviter
22:29tout cet amalgame,
22:31je pense qu'une
22:32véritable enquête
22:33parlementaire
22:34d'un parlement
22:35indépendant
22:36est nécessaire.
22:37Le Conseil des ministres
22:39du 4 juin dernier
22:40a adopté
22:41le projet
22:42de loi
22:44sur les partis
22:44politiques.
22:46Les travaux
22:46en commission
22:47ont permis
22:47un certain nombre
22:48d'assouplissements
22:49sur les critères
22:50de maintien
22:51ou de création
22:52des partis politiques.
22:54Est-ce que vous êtes
22:55d'accord avec
22:55les critères
22:56qui ont finalement
22:57prévalu ?
22:59On parle par exemple
23:00de l'obligation
23:02de l'avoir
23:029000 adhérents,
23:03de disposer
23:04d'un siège
23:04ou d'un compte
23:05bancaire ?
23:06Bon,
23:08je ne vais pas
23:09mettre la charrie
23:10avant la paix
23:11parce que n'oubliez pas
23:11que je suis parlementaire
23:13et que donc
23:14ce document,
23:16cette proposition
23:18de loi
23:18viendra
23:19au Parlement.
23:21Là-bas,
23:22bon,
23:22j'aurai la veste
23:23de parlementaire
23:23mais bon,
23:24aujourd'hui,
23:24on va dire
23:25qu'on va endosser
23:27un peu la veste
23:28de...
23:29En tant que président
23:30du parti.
23:31De président du parti.
23:32On va endosser
23:33la veste
23:33de syndicali,
23:36ancien syndicaliste,
23:37ancien de la société
23:38civile.
23:39Donc,
23:39je vais parler
23:40peut-être
23:40sous ce couvert
23:42pour dire
23:43que
23:45nous faisons
23:46fausse route.
23:47Ça,
23:47je vous le dis.
23:49Nous confondons
23:50la légalité
23:53et la représentativité.
23:56Et cette confusion
23:57a existé
23:58et existe toujours
24:00au niveau des syndicats.
24:01Pendant 25 ans
24:02où je me suis battu.
24:04Entre autres,
24:04c'était pour ça.
24:06Parce qu'il y avait
24:06plein de syndicats.
24:08Mais l'État
24:09considère
24:10tous les syndicats
24:10au même niveau.
24:12Mais en réalité,
24:13ce n'est pas
24:13parce qu'il y a
24:14beaucoup de partis politiques.
24:17L'abondance,
24:18c'est bien,
24:19ne nuit pas.
24:20Ce n'est pas
24:20parce qu'il y a
24:21beaucoup de partis politiques.
24:22Mais c'est parce que
24:23l'État considère
24:24que tous les partis politiques
24:25sont pareils.
24:26doivent prétendre
24:31avoir la même chose.
24:32Mais non.
24:34Voilà pourquoi je dis
24:35qu'on confond
24:35la légalité
24:36et la représentativité.
24:38La légalité
24:39ne doit reposer
24:41que sur des fondamentaux.
24:44C'est-à-dire
24:45les organisations syndicales,
24:47politiques,
24:48associations
24:48s'organisent
24:50librement.
24:52On a besoin
24:52de savoir
24:53que
24:54le bureau,
24:58les dirigeants,
25:00le siège,
25:00parce qu'on doit
25:01venir éventuellement
25:02discuter avec vous.
25:04On doit savoir
25:05là où vous êtes situés
25:06géographiquement.
25:07On doit savoir
25:08quels sont les responsables.
25:09Et on doit savoir aussi,
25:11on doit connaître
25:12aussi vos statuts
25:13parce que vos statuts
25:14ne doivent pas être
25:15en contradiction
25:15avec la loi fondamentale
25:17ou bien les lois organiques.
25:19Voilà les éléments
25:20de base
25:20qui peuvent justifier
25:22la création
25:23d'une association.
25:25En France,
25:26on ne fait même pas
25:26la différence.
25:27C'est la loi 1901.
25:29Et c'est dans l'objet
25:30qu'on fait la différence
25:31entre une association
25:33politique
25:34ou apolitique.
25:35C'est dans l'objet seulement.
25:36Mais les conditions
25:37sont les mêmes
25:38de création.
25:40Mais une fois
25:40que vous êtes créé,
25:42ça ne suffit pas.
25:43Après, maintenant,
25:43c'est la représentativité.
25:45Et c'est dans la représentativité
25:46que le gouvernement
25:47met en place
25:48des critères
25:49pour dire
25:50« D'accord, il y a
25:51mille partis politiques,
25:52je veux bien,
25:53mais moi,
25:55je ne donne
25:55des subventions
25:56qu'aux partis politiques
25:58qui ont tant d'élus. »
26:02Par exemple,
26:03puisqu'on n'a que
26:04deux types d'élus,
26:06je mets de côté
26:07les présidentielles.
26:09On a les élus nationaux,
26:11on a les élus locaux.
26:13On affecte
26:14un coefficient
26:14aux élus nationaux.
26:17On affecte
26:17un coefficient
26:18aux élus locaux.
26:19Par exemple,
26:20coefficient 6,
26:21élus nationaux,
26:22coefficient 1,
26:24élus locaux.
26:25Et on donne
26:26une moyenne.
26:28En disant
26:28les partis politiques
26:29qui atteignent
26:30tel moyen,
26:32comme on passe
26:33les examens,
26:34vous êtes admis
26:35ou vous êtes échoués.
26:37Et donc,
26:38à partir de cette moyenne,
26:41on saura
26:42que,
26:43alors,
26:44on n'aura que
26:44cinq partis politiques,
26:46dix partis politiques
26:46qui rempliront
26:47les conditions
26:48de représentativité.
26:50C'est-à-dire
26:50qu'ils représentent
26:52une grande majorité
26:54des Gabonais
26:55parce qu'on doit
26:56y participer
26:57à l'exercice politique
27:00et ainsi de suite.
27:01Donc,
27:01on doit aller vers ça.
27:03Ce n'est pas
27:04demander
27:05neuf mille.
27:05Pourquoi neuf mille ?
27:06Pourquoi pas mille ?
27:08Quel est
27:09l'argument scientifique
27:11qui a été mis en avant
27:13pour dire que c'est neuf mille ?
27:14Mais pourquoi pas trente mille ?
27:16Pourquoi pas cent mille ?
27:18Pourquoi pas mille ?
27:19Pourquoi pas cent ?
27:20Donc,
27:21c'est la raison pour laquelle
27:22il n'y a aucune objectivité
27:23à donner un chiffre
27:25pour avoir
27:27la légalisation
27:29d'un parti politique.
27:30On n'a pas besoin
27:31de donner un chiffre
27:33de militants
27:33qu'on doit donner.
27:35Et puis,
27:35c'est contraire
27:36au principe de liberté.
27:38Pourquoi est-ce que
27:39le vote
27:40se fait
27:40à bulletin secret ?
27:43Parce que sinon,
27:43on va dire aussi un jour
27:45qu'on n'a plus besoin
27:47d'isoloir,
27:48que chaque citoyen
27:49vienne dire
27:50pour quel parti
27:51il vote
27:52ou pour quel candidat
27:53il vote
27:53devant les commissaires.
27:56Parce que moi,
27:57si j'envoie la liste
27:58de mes adhérents
28:01au gouvernement
28:01et si je suis un parti
28:04de l'opposition,
28:05j'expose mes adhérents
28:06s'il y a des fonctionnaires
28:09là-dedans,
28:09s'il y a des gens
28:10qui ont envie
28:12d'avoir des carrières.
28:12Donc, moi,
28:13je pense sincèrement
28:14que le bon sens
28:16doit nous guider.
28:17Faisons la différence
28:18entre la légalité
28:19et la représentativité.
28:23Corsons
28:24les conditions
28:26de représentativité,
28:27c'est-à-dire
28:27pouvoir droit
28:28à la subvention,
28:30pour être appelé
28:32à la table
28:32des négociations,
28:34pour des discussions.
28:35oui,
28:36cochons les conditions
28:37de représentativité,
28:39mais laissons
28:40la légalité
28:42se mettre
28:43en place
28:44librement.
28:46Parce que sinon,
28:47on va revenir
28:47dans le cadre
28:48des syndicats,
28:48je ne terminerai pas là,
28:49excusez-moi d'avoir été
28:50un peu trop long,
28:51parce que sinon,
28:52le parallèle aussi sera fait
28:53chez les syndicats.
28:55Parce que sinon,
28:56on va dire,
28:56pour créer un syndicat aussi,
28:57il faut
28:571 000 adhérents
28:59ou 5,
29:0050 adhérents.
29:01Bon,
29:02là encore,
29:03chez les syndicats,
29:04il y a les conventions
29:05de l'OIT
29:05qui protègent
29:07les syndicalistes,
29:08c'est-à-dire qu'il est interdit
29:09d'envoyer la liste
29:10des membres du syndicat
29:11au gouvernement.
29:12C'est interdit.
29:13Mais c'est la même chose.
29:16De la même façon
29:16qu'il est interdit
29:17d'envoyer la liste
29:18des membres
29:19du syndicat
29:20au gouvernement,
29:22c'est la même chose aussi
29:23qu'il doit être interdit
29:24pour les partis politiques
29:26d'envoyer la liste
29:27des membres
29:27au gouvernement.
29:29Ça relève
29:30du bon sens.
29:30de mon point de vue.
29:32Là,
29:32je parle en tant que
29:33responsable
29:35d'un parti politique.
29:36Maintenant,
29:37lorsque ce texte
29:38viendra au Sénat
29:40avec mes collègues
29:41sénataires,
29:42on va regarder
29:43dans les détails.
29:45Ok, parfait.
29:46M. Jean-Rémi Lillama,
29:47les partis politiques
29:48ont souvent fait
29:48le procès
29:50au gouvernement
29:50de les écarter
29:51dans les réformes
29:52qui sont engagées.
29:54C'était le cas
29:54lors du dialogue
29:55national inclusif.
29:57Est-ce que pour cette fois,
29:58c'est-à-dire
29:58sur la loi
29:59sur les partis,
30:00avez-vous le sentiment
30:01que le gouvernement
30:03a joué la carte
30:03de l'inclusivité ?
30:06Non.
30:07Bon,
30:07c'est vrai
30:08qu'on a associé
30:09les partis
30:09pour l'élaboration
30:11de l'avant-projet.
30:15Mais,
30:16c'est cette confusion
30:17qu'il faut mettre,
30:19enfin,
30:20il faut mettre fin
30:20à cette confusion.
30:21le gouvernement.
30:22Le gouvernement
30:23ne doit discuter
30:25qu'avec
30:26les partis politiques
30:29les plus représentatifs.
30:32Selon les critères
30:34qu'il définit
30:36lui-même,
30:38et ça,
30:38je serai d'accord
30:39avec lui,
30:40quels sont les critères
30:41de représentativité,
30:42j'ai dit bien
30:42de représentativité,
30:44que le gouvernement
30:45donnera,
30:46moi,
30:47je serai a priori
30:47d'accord.
30:48mais pas les critères
30:49de l'égalité.
30:51Il ne doit y avoir
30:51aucun critère
30:52en dehors
30:52de ce dont j'ai cité.
30:54Le siège.
30:55Déjà,
30:56regardez,
30:56par exemple,
30:57le compte bancaire.
30:59Mais aujourd'hui,
31:00vous ne pouvez pas
31:00ouvrir un compte bancaire
31:01si vous n'êtes pas légal.
31:05Eh oui,
31:05il faut avoir
31:06la légalité
31:06pour ouvrir
31:07un compte bancaire.
31:08Or,
31:09dans leur mesure,
31:10ils disent
31:10qu'il faut avoir
31:10un compte bancaire.
31:12Mais il faut
31:13que je sois légal
31:13parce que je veux ouvrir
31:14si ma structure
31:16n'a aucune légalité.
31:18Comment est-ce que
31:18je veux ouvrir
31:19un compte bancaire ?
31:21Parce qu'on va
31:21m'exiger
31:22le récipitier
31:23qui montre
31:24que je suis légal
31:25en tant qu'association.
31:28Donc,
31:28vous voyez bien
31:29que les comptes bancaires,
31:30tout ça,
31:31ça,
31:31c'est maintenant après.
31:32Ça,
31:33c'est au niveau
31:33maintenant de la représentativité
31:35pour les organisations
31:37représentatives
31:38qui vont bénéficier
31:40des subventions
31:41de l'État,
31:42qui vont bénéficier
31:43d'un certain nombre.
31:44Oui,
31:45il faut
31:45que ces organisations
31:46aient un compte.
31:48mais puisqu'elles ont
31:49déjà bénéficié
31:50de la légalité,
31:51donc il sera facile
31:52pour ces organisations
31:53d'ouvrir un compte
31:54bancaire.
31:56Mais on ne peut pas
31:57mettre la charrue
31:57avant les deux.
31:58Donc,
31:59oui,
31:59le gouvernement
32:00doit discuter
32:00avec les partis politiques
32:02pour des réformes
32:03importantes.
32:04C'est une bonne chose.
32:06Mais avec
32:06quels partis politiques ?
32:08Avec les plus
32:08représentatifs.
32:09Donc,
32:10il faut des critères
32:10de représentativité
32:11assez clairs
32:12pour qu'il n'y ait pas
32:14d'ambiguïté.
32:15Et faire la même chose
32:16aussi pour les organisations
32:17syndicales.
32:18Parce que là-bas,
32:19il y a à manger et à boire.
32:21Parce qu'aussi,
32:22il n'y a pas de critères
32:23de représentativité.
32:25Pourquoi ?
32:25Parce qu'il n'y a pas
32:26d'élection professionnelle.
32:28Les partis politiques,
32:29il n'y a que les élections
32:30politiques qui doivent définir
32:32les critères de représentativité.
32:35Pour les organisations
32:35syndicales,
32:36il n'y a que les élections
32:37professionnelles qui doivent
32:39définir les critères
32:40de représentativité.
32:42Et c'est ce à quoi
32:43le gouvernement doit s'atteler.
32:45À définir tout simplement
32:46ces critères.
32:48C'est tout.
32:49Alors,
32:49un aspect assez important aussi,
32:51c'est la question
32:51de la répartition
32:53des sièges électoraux.
32:54Est-ce que vous pensez
32:55que,
32:56comme d'autres,
32:56que le gouvernement
32:57aurait pu aller loin
32:58en engageant directement
33:00une réforme globale
33:01qui intègre
33:02le redécoupage
33:03des circonscriptions ?
33:05Bon, là,
33:06je crois qu'ils ont été
33:07confrontés à un problème.
33:08Je crois qu'ils avaient
33:09l'intention
33:10d'un véritable redécoupage.
33:12Il faut le dire quand même.
33:13Mais,
33:14il y a des lois
33:16qui,
33:16malheureusement,
33:17des dispositions
33:18qui disent
33:18qu'en année électorale,
33:20on ne peut pas...
33:21Parce qu'il faut,
33:22avant le redécoupage,
33:23il faut recenser.
33:24On ne peut pas faire
33:25un redécoupage
33:25si vous ne savez pas
33:26combien il y a
33:28des gens
33:29dans le secteur.
33:32Donc,
33:32il y a des opérations
33:34préalables
33:34qu'il faut faire
33:35et qui,
33:36malheureusement,
33:37par rapport au calendrier
33:38qui a été fait,
33:39ne peuvent plus se faire.
33:41Mais,
33:41on espère,
33:42on espère que,
33:45après ces élections-là,
33:47la loi sur le redécoupage,
33:50le véritable redécoupage,
33:52sans calcul politique,
33:54je dis bien,
33:55sans calcul politique,
33:56en tenant compte
33:57des critères objectifs,
33:59soit la démographie
34:00et la géographie,
34:03c'est-à-dire,
34:04voilà,
34:04en regardant
34:05seulement ces critères,
34:07j'espère qu'on arrivera
34:09à un véritable découpage
34:10électoral équilibré.
34:13Alors,
34:13les dates des élections
34:14législatives et locales
34:16ont été fixées
34:16à septembre et octobre
34:18de cette année.
34:19Quels sont,
34:20selon vous,
34:20les défis majeurs
34:22à relever
34:22pour garantir
34:23la transparence
34:24et la crédibilité
34:25de ce processus électoral ?
34:27Bon,
34:28là,
34:28je ne sais pas
34:28si j'aurai
34:29beaucoup de temps,
34:30mais c'est une question
34:31très importante.
34:32On a le temps.
34:33On a le temps.
34:34Vraiment,
34:34c'est une question
34:35très importante.
34:36Pourquoi ?
34:38Parce que
34:38nous avons
34:40une nouvelle constitution,
34:43un nouveau code électoral,
34:45un nouveau système politique,
34:47mais les gens raisonnent
34:47toujours comme si
34:48nous étions
34:49dans l'ancien système.
34:51Je voudrais rappeler
34:52que l'ancien système
34:54était un système
34:55semi-présidentiel
34:56ou semi-parlementaire
34:58qui était équivalent.
35:01Si on élisait
35:01un président de la République,
35:03c'est comme,
35:04je vais prendre vraiment
35:04l'exemple terre à terre,
35:06je m'excuse auprès
35:07des gens qui luttent
35:08contre les animaux
35:08ou quoi,
35:09ou quoi,
35:09c'est l'exemple
35:10d'un chasseur.
35:13Le président de la République
35:14était considéré
35:15par l'ancien système
35:16comme un chasseur
35:17à qui on donnait
35:19un fusil.
35:21Mais les cartouches
35:22relévaient
35:24de l'Assemblée nationale.
35:26C'est-à-dire,
35:28celui qui a la majorité
35:29à l'Assemblée nationale
35:30était le détenteur
35:31de la cartouchière.
35:33Et donc,
35:33le président venait dire,
35:35vous m'avez lu,
35:38donnez-moi
35:38aussi la majorité
35:40au Parlement
35:40pour que
35:42celui qui aura
35:44la cartouchière,
35:45nous soyons
35:47du même bord politique.
35:49Parce que sinon,
35:50quand j'aurai besoin
35:50d'un type de cartouche,
35:52lui peut me donner
35:52une autre cartouche
35:53et puis je vais
35:54foigner mon tir.
35:55Vraiment schématisé
35:57comme ça.
35:57Donc j'ai besoin
35:58d'un des miens.
36:00Donc le président
36:00pouvait dire
36:01que je veux
36:02la majorité présidentielle.
36:04Aujourd'hui,
36:04il n'y a plus ça.
36:05Le nouveau système,
36:07il est tel que
36:08le président
36:10de la République,
36:12considéré comme chasseur,
36:15a le fusil
36:15et la cartouchière.
36:17Il a même
36:18les piles,
36:19les lampes torches,
36:20tout ce qu'il faut
36:21pour faire la chasse
36:23et ramener
36:24du gibier
36:25au village.
36:27Donc il ne peut plus
36:28dire,
36:31les gens ne peuvent plus
36:32dire
36:32que donnons
36:34une majorité
36:35au président.
36:36Il n'en a pas besoin.
36:39Et je souhaiterais
36:40même
36:40vraiment,
36:42si notre président
36:43peut
36:44asseoir davantage
36:46la démocratie,
36:49je souhaiterais
36:49même
36:50qu'il conseille
36:52aux Gabonais
36:53aux élections
36:54législatives
36:55et locales
36:57de lui envoyer
36:57au Parlement
36:58des gens
36:59capables
37:00de le contrôler.
37:02Parce que le seul
37:03enjeu
37:03des prochaines élections,
37:05ce sera
37:05seulement le contrôle.
37:08Parce qu'il n'y aura
37:09aucune action
37:10qui sera posée
37:11pour l'empêcher
37:12d'exercer,
37:14enfin,
37:14de développer
37:15son projet de société.
37:17Il aura
37:17toutes les cartouches.
37:18il aura
37:20tous les moyens.
37:21Et même
37:22à l'Assemblée,
37:23même s'il y a
37:24une Assemblée
37:24qui veut
37:25l'embêter,
37:27il a la possibilité
37:28de faire
37:30en deuxième lecture,
37:33faire passer
37:33les textes
37:34en deuxième lecture
37:34et si ça persiste,
37:37il demande
37:37l'arbitrage
37:38de la Cour
37:39constitutionnelle
37:39où il est
37:40majoritaire.
37:41Et oui,
37:42sur neuf membres,
37:43il en a cinq.
37:44Donc,
37:45il n'a aucun risque.
37:46Au contraire,
37:48s'il est démocrate,
37:49il appellera même
37:50à ce que les Gabonais
37:53votent
37:53des gens
37:54capables
37:55de mieux
37:56le contrôler
37:56pour qu'ils
37:59ne fassent pas
38:00des déviations.
38:02Pour qu'on ne lui dise pas
38:04qu'il a tué
38:04quatre sangliers
38:05et puis les gens
38:06vont le murmurer
38:07non,
38:07il faut aller déclarer
38:08que tu n'en as tué
38:09que deux.
38:11Et les deux autres,
38:12on va se les partager
38:13ou bien on va les envoyer
38:14dans un paradis fiscal.
38:17Non.
38:19Le Gabon aura besoin
38:20pour ces élections-là
38:22des hommes
38:23et des femmes
38:24capables
38:24de contrôler
38:27l'action
38:28du président.
38:30Et c'est la raison
38:30pour laquelle
38:31moi je peux me permettre
38:32que démocratiquement
38:34ce serait
38:35contre-productif.
38:36Je dis bien
38:37si je peux me permettre
38:38par rapport
38:39à...
38:41puisque c'est en relation
38:42avec le futur des élections
38:45la création
38:47de son parti politique
38:48si je peux me permettre.
38:50Mais ce serait
38:51contre-productif
38:52sur le plan
38:52la démocratie.
38:56Pourquoi ?
38:57Parce qu'il y a des gens
38:58qui veulent se réfugier
38:59dans ce parti politique
39:01pour se faire
39:02une nouvelle santé.
39:04Pour aller sur le terrain
39:05pour dire
39:05c'est le président
39:06qui nous envoie
39:07pour être élu.
39:08Mais le président
39:08n'a pas besoin de ça
39:09normalement.
39:10Il serait même souhaitable
39:12si c'était possible
39:13mais qui ne crée pas
39:14de parti politique
39:15parce qu'aujourd'hui
39:16ils n'en ont pas besoin.
39:18Le système politique
39:19actuel
39:19c'est un système
39:21présidentiel
39:24à la gabonaise.
39:25Ce n'est pas
39:26un système présidentiel
39:27comme aux Etats-Unis
39:29ou bien comme au Ghana.
39:31Il ne peut pas être
39:33embêté
39:33par le Parlement
39:34puisqu'il a même
39:36la possibilité
39:36de dissoudre
39:37le Parlement.
39:38donc
39:40quel est l'intérêt
39:41du président
39:43de l'exécutif
39:44d'avoir
39:45un parti politique
39:46en réalité ?
39:48Quel est l'intérêt ?
39:49Il n'en a aucun
39:50tout simplement
39:51parce qu'il y a des gens
39:52qui veulent se réfugier
39:53derrière ce parti politique
39:55pour aller
39:56pour leurs besoins personnels
39:59et pour induire
40:00une fois de plus
40:02le président en erreur.
40:03Donc
40:03moi je crois
40:04que c'est un enjeu important
40:05les prochaines échéances
40:08j'espère aussi
40:09que la date
40:10sera maintenue
40:11plus ou moins
40:11mais qu'à cela ne tienne
40:12mais il faut
40:14qu'elle soit maintenue
40:15pour mettre fin
40:15à la transition.
40:18On a des
40:18il faut que la transition
40:20s'achève
40:20et elle s'achèvera
40:22que lorsque
40:22toutes les institutions
40:23seront renouvelées.
40:25Donc
40:25c'est une date importante
40:27c'est un enjeu important
40:28mais on aura l'occasion
40:29d'y revenir
40:31et
40:32si vous posez
40:33déjà la question
40:34pour le PNTP
40:35ça viendra
40:37ça viendra
40:37écoutez
40:38nous on va
40:40nous on aborde
40:41toutes les élections
40:42de la même manière
40:42on a abordé
40:43l'élection présidentielle
40:44ça n'a pas
40:45marché pour nous
40:47parce que
40:47notre candidature
40:48a été rejetée
40:49les prochaines échéances
40:50politiques
40:51nous les aborderons
40:52aussi
40:52de la même manière
40:53peut-être
40:54déjà en préparation
40:55mais un parti
40:57doit toujours
40:57être en préparation
40:58toujours
40:59alors
41:02il est indéniable
41:04comme on le disait
41:05précédemment
41:05que ces joutes électorales
41:07constitueront
41:07une étape clé
41:10dans la reconfiguration
41:12du paysage politique
41:13comment aujourd'hui
41:15appréhendez-vous
41:15cette éventualité
41:17avec
41:17les nouveaux acteurs
41:19les anciens
41:21acteurs du PDG
41:22et
41:23bon
41:24oui
41:25il y aura
41:26un en fait
41:27pas un rédécoupage
41:29en tant que tel
41:30mais
41:31oui
41:32en tout cas
41:33l'offre politique
41:35va changer
41:36c'est vrai
41:38il y a des
41:38on voit
41:39les anciens
41:40pédégistes
41:40autres qui quittent
41:42le bateau
41:42qui s'en vont
41:43d'autres
41:45qui se maintiennent
41:47d'autres
41:48qui s'accrochent
41:49à la décision
41:51de
41:51enfin
41:52décision
41:53de l'avis
41:54du dialogue
41:55sur la suspension
41:57du PDG
41:58et tout le reste
41:59bon
41:59il y a beaucoup
42:01de choses
42:01qui se disent
42:02et qui se font
42:03mais
42:04moi j'ai
42:05tout simplement
42:05envie de dire
42:06sur
42:07la manière
42:08dont les choses
42:09vont se faire
42:10il faut que
42:12les Gabonais
42:12comprennent
42:13que le système
42:15pour lequel
42:18nous disons
42:19qu'il a l'origine
42:21de tous nos problèmes
42:22ce système
42:24n'est pas matériel
42:26ce système
42:27c'est pas un homme
42:28c'est faux
42:31les gens qui le considèrent
42:32c'est comme
42:33la sorcellerie
42:34est-ce que la sorcellerie
42:35est matérielle
42:36non
42:37ce système
42:38il se nourrit
42:39de toute
42:41notre négativité
42:42ce système
42:44se nourrit
42:44de toutes
42:45les valeurs
42:46qui sont
42:46contraires
42:47à ce que
42:48Dieu nous a
42:49instauré
42:50à la création
42:52c'est un système
42:53qui prône
42:54l'égoïsme
42:55donc toutes
42:57les valeurs
42:57négatives
42:58de l'homme
42:58sont exploitées
43:01et c'est ça
43:02le système
43:02et pour lutter
43:04contre ce système
43:05c'est comme
43:07pour les chrétiens
43:08pour lutter
43:09contre l'influence
43:10du diable
43:11on fait quoi
43:12on prie
43:13et
43:14on
43:16dans sa vie
43:17quotidienne
43:18on exerce
43:20des valeurs
43:20d'intégrité
43:21de justice
43:22et ensuite
43:24après
43:24on adhère
43:26à une communauté
43:27c'est la même chose
43:30dans les partis politiques
43:31lorsque les gens
43:33je comprends maintenant
43:34lorsque les gens disent
43:35oh les partis politiques
43:36ne m'intéressent pas
43:37je suis neutre
43:37non
43:38il n'y a pas de neutralité
43:39celui qui est neutre
43:42encourage le système
43:43parce que
43:45dans nos actions
43:46nous devons savoir
43:47où
43:48nous affaiblissons
43:50le système
43:51où
43:52nous élevons
43:53le système
43:54il n'y a que ces
43:54deux possibilités
43:55et pour affaiblir
43:57le système
43:57chacun de nous
43:59doit défendre
44:01les valeurs
44:02de justice
44:03d'intégrité
44:04d'honnêteté
44:05et d'amour
44:07ce sont ces valeurs là
44:09que nous
44:10nous devons défendre
44:12individuellement
44:13et lorsque nous allons
44:14les défendre
44:15individuellement
44:16nous allons affaiblir
44:17le système
44:18on ne le tuera jamais
44:19il sera affaibli
44:22et lorsque
44:23nous sommes dans ce
44:24cadre là
44:25nous devons aussi
44:26appartenir
44:27à une
44:28communauté
44:29c'est à dire
44:31un parti politique
44:32il ne faut pas avoir peur
44:32donc il faut appartenir
44:36à un parti politique
44:36qui défend
44:37ces valeurs là
44:38et aujourd'hui
44:40le PNTP
44:41sûrement
44:42n'est pas le seul
44:43mais le PNTP
44:44se met dans ce cadre
44:46voilà pourquoi
44:46nous l'avons dit
44:47nous sommes un parti
44:48de la lumière
44:48pour détruire
44:50les ténèbres
44:51et ces enjeux
44:54futurs
44:56seront ceux-là
44:58seront ceux-là
44:58pardon
44:59donc
45:00l'enjeu
45:01futur
45:02ce sera la démarcation
45:04de ces deux camps
45:05un camp de la lumière
45:07et un camp
45:09des ténèbres
45:10de l'obscurité
45:11j'en suis persuadé
45:12tous ceux qui vont chercher
45:14à graviter autour
45:15non
45:15il n'y aura pas de neutralité
45:17la neutralité
45:18n'existe pas
45:19si tu es juste
45:21et tu te tais
45:22tu encourages
45:23l'injustice
45:24donc chacun de nous
45:26doit prendre position
45:27où on est avec la lumière
45:30où on est avec
45:31les ténèbres
45:32c'est tout
45:32alors nous arrivons
45:34au terme
45:34du notre entretien
45:35qui fut tellement riche
45:37peut-être un dernier message
45:38à vos concitoyens
45:40oui
45:41bon le message
45:43je crois que j'ai plus
45:44la veste du
45:45du PNTP
45:47c'est
45:48de dire
45:49à mes compatriotes
45:51affranchissons-nous
45:53de la peur
45:54les prochaines élections
45:56qui vont arriver
45:57et qui sont déjà là
46:00venez nous rejoindre
46:03pour qu'ensemble
46:05nous redessinons
46:06un nouveau
46:06contour politique
46:08pour ce pays
46:09qui va réellement
46:11se débarrasser
46:12de toutes les tares
46:14qui ont enrichi
46:16ou qui continuent
46:18à enrichir
46:18le système
46:19parce que ceux
46:21qui sortent
46:22de gauche à droite
46:23pour aller
46:24avec un nouvel habit
46:26mais leur cœur
46:28n'a pas changé
46:30ils sont restés
46:31les mêmes
46:32donc
46:34affranchissons-nous
46:35de la peur
46:36venez nous rejoindre
46:38parce que
46:39au PNTP
46:40nous serons
46:41prêts
46:42je dis bien
46:43prêts
46:44avec des personnes
46:46neuves
46:47à
46:48occuper
46:50le maximum
46:50de terrain
46:51possible
46:51pour que les élections
46:53qui arrivent
46:54soient
46:55vraiment
46:56un nouveau
46:56départ
46:57pour notre pays
46:59sur le plan
46:59politique
47:00surtout
47:01les enjeux
47:03de contrôle
47:04il n'y a que nous
47:05qui pouvons bien
47:06les faire
47:06je dis bien
47:08les enjeux
47:08de contrôle
47:09ces élections
47:10c'est pour le contrôle
47:11de l'action
47:12de l'exécutif
47:14c'est pas pour
47:15sanctionner
47:16l'exécutif
47:17on n'aura
47:17aucun moyen
47:18pour sanctionner
47:19l'exécutif
47:20mais au moins
47:21le contrôler
47:22pour que s'il va
47:24sur une mauvaise voie
47:25on dira
47:26que c'est une mauvaise voie
47:28et ça
47:29c'est notre responsabilité
47:30et j'invite
47:31les Gabonais
47:32à venir nous rejoindre
47:33pour qu'ensemble
47:34nous soyons forts
47:36merci
47:37M. Jean-Rémi Yama
47:38nous vous remercions
47:39pour cet échange
47:40éclairant
47:41sur les enjeux
47:41politiques actuelles
47:42du Gabon
47:42nous suivrons
47:43de très près
47:44votre actualité
47:44et espérons
47:45vous avoir
47:46lors de notre
47:47prochain numéro
47:48merci
47:48merci
47:49merci
47:49merci
47:50merci
47:51merci
47:52merci
47:53merci
47:54merci