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Les 4 vérités - Éric Lombard
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il y a 6 mois
Aujourd'hui, dans « Les 4V », Julien Arnaud revient sur les questions qui font l’actualité avec Éric Lombard, ministre de l'Économie, des finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
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00:00
Et c'est vrai que votre parole est attendue, Monsieur le Ministre, bonjour.
00:03
Bonjour, Julien Arnaud.
00:05
Quel teasing !
00:06
Bah oui, vous voyez, mais parce que, encore une fois, on a envie d'avoir des réponses,
00:10
parce que c'est vrai qu'il n'y a plus beaucoup d'argent dans les caisses, on vient de le voir,
00:12
vous travaillez sur le budget pour 2026, et François Bayrou donnera les pistes avant le 14 juillet,
00:17
mais on a vu ce que dit Le Monde sur la préparation des esprits à une hausse des impôts,
00:24
est-ce que vous assumez cette phrase ou pas ? C'est ce que dit l'article, Bercy assume.
00:28
Alors, il n'y a pas de guillemets, je n'assume pas cette phrase, c'est pas ce que nous avons en tête,
00:32
nous voulons la stabilité fiscale, nous voulons la stabilité des prélèvements obligatoires,
00:36
dont je rappelle d'ailleurs qu'ils sont redescendus en France au niveau où ils étaient en 2012.
00:40
Donc en fait, ce que nous avons en France, c'est pas un problème de prélèvements obligatoires,
00:43
de niveau d'impôts, il ne s'agit pas de les augmenter, c'est un problème de dépenses publiques,
00:48
vous l'avez dit vous-même, 1700 milliards, et ce qu'il faut effectivement, c'est stabiliser la dépense publique.
00:53
Alors, Axel de Tarlet a été très clair, ça ne peut pas être uniforme.
00:57
Par exemple, en matière de défense, il y a une loi de programmation militaire,
01:01
vous voyez bien que le monde devient plus dangereux, et donc la loi de programmation militaire sera respectée,
01:05
elle le sera aussi dans les affaires de souveraineté, de sécurité, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Justice.
01:11
Mais donc ce matin, vous nous dites, non, il n'y aura pas de hausse d'impôts dans le budget 2026, point final.
01:16
Il n'y aura pas de hausse d'impôts d'ensemble.
01:18
Donc pas de TVA sociale ?
01:21
Alors j'y viens, c'est un autre sujet.
01:24
C'est le Parlement qui fait la loi, donc le Parlement pourra après faire évoluer la copie.
01:30
Ce qu'on appelle la TVA sociale, je rappelle que la TVA sociale n'a été proposée par personne,
01:36
ni par le Président de la République, ni par le gouvernement.
01:38
Le Président de la République a dit, nous avons un sujet sur le financement de la sécurité sociale,
01:44
qui repose très largement sur le travail, c'est-à-dire que c'est les cotisations versées par les entreprises et par les salariés.
01:50
Et pas assez sur la consommation.
01:52
Et il y a d'autres supports, et donc le Président de la République a souhaité qu'avec les partenaires sociaux,
01:59
on ouvre une réflexion pour qu'une partie des charges qui reposent sur le travail puisse porter sur autre chose.
02:06
Mais pas forcément la consommation.
02:07
Pas forcément la consommation.
02:08
Et le sujet est complètement ouvert.
02:10
Et moi, je fais partie de ceux qui pensent que quand on ouvre une concertation,
02:13
il faut d'abord écouter ceux qui sont les premiers concernés.
02:16
Donc, qu'en pensent les syndicats de salariés ?
02:17
Qu'en pensent les présentants des entreprises ?
02:19
Moi, je vous le dis, à leur place, même les autres parties, la TVA, la hausse de la TVA, sociale ou pas, ils sont contre.
02:24
Eh bien, s'il n'y a pas d'accord dans ces cas-là, on n'ira pas très loin sur cette piste-là.
02:29
Moi, je n'entends pas forcément les mêmes commentaires.
02:31
D'ailleurs, tout à l'heure à Bercy, on reçoit pour la même fois le Conseil des entreprises,
02:35
qu'on a voulu assituer avec les ministres de Bercy.
02:37
On va recevoir les représentants de toutes les entreprises, les grandes, les petites.
02:40
Puis, on va recevoir bientôt aussi les représentants des salariés.
02:43
Et puis, on écoutera ce qu'ils nous disent.
02:45
Alors, c'est vrai que le MEDEF, évidemment, de son côté, est pour.
02:47
L'année blanche, on l'a vu, c'est en une de la presse matin, les échos, l'opinion, on a expliqué, on ne va pas revenir dessus.
02:53
Ça rapporterait entre 15 et 25 milliards, en gros.
02:56
Est-ce qu'effectivement, c'est une piste que vous pourriez retenir ?
02:59
Alors, on ne va pas jouer au jeu de quelles pistes on va retenir, parce qu'on est en phase de concertation.
03:06
Hier soir, j'avais un dîner avec des députés.
03:08
J'ai été interrogé par la Commission des affaires économiques du Sénat.
03:12
Et on est toujours dans une phase de construction.
03:14
Et le Premier ministre, sur la base de ce qui sera proposé par les uns et par les autres, rendra ses arbitrages mi-juillet.
03:20
Donc, vous ne retenez pas, mais vous n'écartez pas non plus ?
03:23
Aujourd'hui, nous regardons la façon dont nous pouvons faire baisser le déficit.
03:29
Et il y a plusieurs façons pour cela.
03:30
Mais la question a été posée, pourquoi est-ce que c'est important ?
03:33
Et malgré l'encouragement de Bruxelles, que je remercie, c'est important, mais ça n'est pas facile.
03:38
Parce que le déficit, c'est de la dette supplémentaire.
03:42
Et la dette, on la paye cette année, 67 milliards d'euros versés à nos créanciers.
03:48
C'est plus que le budget de la Défense.
03:51
Et si on y prend garde, dans trois ans, ce sera 100 milliards d'euros plus que le budget de l'Éducation nationale.
03:56
Donc, il faut absolument maîtriser notre dette.
03:57
C'est une question de souveraineté pour l'ensemble des Françaises et des Français.
04:00
Et c'est ça qui redonnera des marges de manœuvre pour faire d'autres choses dans les années qui viennent.
04:04
Maîtriser la dette sans augmenter les impôts.
04:06
Le taux de prélèvement, il est à 43,5% du PIB.
04:10
C'était moins l'année dernière, 42,8%.
04:13
Est-ce que ce sera plus l'année prochaine ou pas ?
04:15
Alors, je l'ai dit tout à l'heure, nous souhaitons le maintenir autour de 43%.
04:19
Il ne faut pas que le niveau de prélèvement obligatoire soit trop élevé.
04:23
Il faut que l'argent soit dans l'économie et puis aille aussi aux Françaises et aux Français.
04:29
Ça doit se coupler avec des économies.
04:31
On dit que vous pourriez supprimer ou fusionner un tiers des opérateurs ou des agences de l'État.
04:35
C'est vrai ou pas ?
04:35
C'est un bon objectif que vous confirmez ce matin ?
04:37
Ça me paraît un objectif élevé.
04:39
Je vais rappeler que ces opérateurs ont un rôle utile.
04:42
Regardez France Travail, l'ADEME qui est décriée mais qui fait beaucoup sur la transformation écologique.
04:50
Donc effectivement, il y a des simplifications, il y a des rapprochements.
04:53
On y travaille.
04:55
Encore une fois, un tiers me paraît un objectif ambitieux.
04:56
D'accord.
04:57
Plutôt un cinquième ?
04:59
Nous verrons.
05:00
C'est du cas par cas.
05:01
Moi, je n'oublie pas que derrière chacun de ces opérateurs, il y a des fonctionnaires, il y a des contractuels.
05:06
Il faut aussi faire ça dans le respect des personnes.
05:08
Les rentrées d'argent vont dépendre évidemment de la croissance.
05:10
On est à 0,7% officiellement mais l'OCDE vient de passer à 0,6%.
05:14
Est-ce que vous vous alignez sur ce chiffre ou pas ?
05:16
Ça dépendra beaucoup d'une discussion importante qui a lieu en ce moment sur les tarifs douaniers avec les États-Unis.
05:22
En réalité, je trouve que l'économie française résiste très bien.
05:24
Le moral des entrepreneurs d'ailleurs est bon.
05:27
Ce qui prouve que quand il y a une politique économique qui s'engage à ne pas augmenter les prénumés obligatoires, ça favorise l'investissement.
05:32
Simplement, il y a une grande incertitude sur les tarifs.
05:35
La négociation est enfin nouée entre la Commission européenne et les autorités américaines.
05:39
Elle avance bien, vous êtes optimiste ?
05:40
Parce que la pause se termine courant juillet.
05:44
Oui, absolument.
05:45
Et donc, on a encore quelques semaines.
05:47
Et le représentant pour le commerce américain, Jameson Greer, est en Europe.
05:51
Il a vu notre représentant, Maros Stefkovic.
05:53
Ils ont tous les deux émis un communiqué disant que ça avançait.
05:58
Et si on peut résoudre cette question, ça va franchement dégager le terrain.
06:02
Parce que pour le reste, il y a beaucoup de nouvelles positives.
06:04
Et si on réussit à se mettre d'accord dans ces cas-là, je suis confiant sur la croissance.
06:07
Et donc, ça sera bon pour les recettes.
06:09
Sinon, effectivement, ça sera une difficulté supplémentaire.
06:12
Dans ce contexte, vous cherchez un moyen de convaincre les Français et l'ensemble des Européens
06:15
de privilégier les placements européens pour financer l'économie européenne.
06:20
Et vous lancez avec d'autres pays, d'ailleurs, un label européen.
06:23
Expliquez-nous ce matin le principe de ce label.
06:25
Oui, c'est une belle journée pour l'Europe.
06:26
Parce que beaucoup de mes collègues européens viennent à Paris pour lancer ce label.
06:29
Il y a 35 000 milliards d'euros d'épargne en Europe.
06:35
Et tenez-vous bien, un tiers va financer les États-Unis d'Amérique.
06:39
Ça, ça ne va pas du tout.
06:40
Il faut que notre épargne finance notre économie.
06:43
Et donc, nous lançons avec les autres pays européens,
06:45
et on y travaille à Beaucelle depuis plusieurs semaines.
06:48
C'est une initiative entre la France et l'Espagne au départ.
06:51
Un label européen pour que dans tous les pays d'Europe,
06:54
les épargnants sachent que s'ils achètent un produit d'épargne
06:58
qui peut être de l'assurance-vie,
06:59
qui peut être une SICAV,
07:01
qui a ce label épargne européenne, finance européenne,
07:05
eh bien, dans ces cas-là,
07:06
ce seront des produits qui sont majoritairement investis en Europe
07:09
pour le soutien de la croissance européenne.
07:12
Vous avez dit le chiffre, 35 000 milliards,
07:14
vous cherchez des ressources.
07:15
Vous pourriez éventuellement taxer l'épargne des Français davantage ou pas ?
07:19
Non, ce n'est pas du tout...
07:20
Ce n'est pas d'actualité.
07:21
Ce n'est pas du tout l'idée.
07:22
Encore une fois, l'idée n'est pas d'augmenter les impôts.
07:25
Non, non, bien sûr, bien sûr.
07:25
Je veux maintenir les prélèvements obligatoires.
07:27
Donc, le label européen de l'épargne,
07:31
ce sera vraiment une avancée importante.
07:33
Ça permettra aux gens de savoir aussi où éfléchir leur argent
07:35
parce qu'ils ne le savent pas forcément.
07:36
C'est un peu ça l'idée, on imagine.
07:37
Alors, normalement, il y a beaucoup d'informations
07:39
puisque les intermédiaires financiers doivent m'informer.
07:42
Mais effectivement, ce sera un fléchage très simple.
07:44
Si on achète ce produit européen,
07:46
il finance l'économie européenne.
07:48
Deux autres questions d'actualité, si vous le voulez bien.
07:50
D'abord, vous avez suspendu le système MaPrimeRénov'
07:51
et vous dites que vous allez le reprendre d'ici à la fin de l'année.
07:54
Mais en changeant quoi ?
07:56
En fait, la question, c'est que MaPrimeRénov' est victime de deux choses.
08:00
D'abord, on a eu la censure.
08:02
Pendant la censure, les guichets étaient fermés.
08:05
Et donc, quand on a rouvert parce que le budget a été voté,
08:07
il y a eu une avalanche de demandes.
08:09
Donc, les agents qui s'en occupent sont simplement débordés.
08:11
Il y a vraiment un encombrement.
08:13
Et puis, un deuxième sujet, c'est qu'on a vu
08:15
que le niveau des fraudes augmentait.
08:17
Il y a 16 000 dossiers.
08:18
Donc, il faut vraiment qu'on remette ça au clair.
08:22
Quand un vélo a une pédale cassée,
08:24
on répare la pédale et après, on repart.
08:26
Donc, la ministre du Logement, Valérie Létard,
08:28
prend ça très au sérieux.
08:30
Elle met toute son énergie pour que cette période
08:33
où on remet le fonctionnement au carré
08:35
soit la plus brève possible.
08:37
Et on espère le plus vite possible
08:38
qu'on pourra réouvrir ce guichet
08:40
parce que c'est très utile, la rénovation thermique des bâtiments.
08:42
– Et vous avez parlé de la censure.
08:43
Vous êtes optimiste pour échapper à la censure
08:46
parce que les pistes qui sont mises sur la table,
08:48
pour l'instant, que ce soit ORN ou Parti Socialiste,
08:51
dont vous avez besoin de l'un ou de l'autre,
08:53
ils disent, si à ça, ce sera la censure.
08:54
– Nous sommes dans la co-construction.
08:57
Nous sommes dans la co-construction.
08:59
– Oui, mais est-ce que les autres le sont ?
09:00
– On invite, d'ailleurs, hier à l'Assemblée nationale,
09:04
j'ai invité tous les partis, à partir de maintenant,
09:06
à la demande du Premier ministre,
09:08
de venir rencontrer les ministres de Bercy en charge,
09:11
Amélie de Montchalin et moi-même,
09:14
pour construire ce budget,
09:15
afin qu'il puisse être voté par la majorité qui nous soutient.
09:19
Et effectivement, espérons-nous, comme l'année dernière,
09:24
ne pas être censuré par le Parti Socialiste.
09:25
Mais moi, j'espère aller au-delà,
09:27
parce qu'on a eu l'année dernière des discussions
09:29
qui ont été fécondes avec le Parti communiste,
09:32
avec les Verts.
09:33
On invite tous les partis à venir élaborer ce budget avec nous,
09:37
pour que ce soit le budget de la nation.
09:39
Et dans la difficulté de la situation internationale,
09:42
je pense que c'est important qu'on puisse le faire passer.
09:45
– Le niveau moyen de prélèvement n'augmentera pas,
09:48
c'est l'engagement pris et répété ce matin
09:49
par le ministre de l'Économie dans les cas de V.
09:51
Merci beaucoup, Eric Lombard.
09:51
Merci à vous.
09:52
– Sous-titrage ST' 501
09:52
– Sous-titrage ST' 501
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