IA, informations prédictives, low tech : l’innovation mobilité au service des territoires, par Transdev.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous voir aujourd'hui, d'autant plus que, si j'ai bien compris,
00:17notre objectif c'est de vous réveiller après une soirée frites, sauce au maroil et fricadelle.
00:24J'imagine que l'attache va être un peu ardu, mais en tout cas on va tenter de relever le défi.
00:32Tout d'abord quelques mots pour présenter Transdev, parce que peut-être que tout le monde ne connaît pas encore notre groupe.
00:41Nous sommes les leaders mondiaux de la mobilité, et en même temps ce qui compte c'est qu'on a un ancrage territorial très fort,
00:49c'est notre marque de fabrique. Quand on parle de ville moyenne, ça nous parle, à nous, puisque c'est clairement notre cœur d'activité,
00:59notre cœur de segment, comme on dit. Et on a à cœur d'accompagner ces villes moyennes dans la mise en place de leurs projets de mobilité,
01:10dans leurs projets territoriaux au sens large.
01:13Quand on parle d'innovation, pour nous, mes petits camarades de jeu vont vous parler avec beaucoup de talent d'IA, de data, de digital, etc.
01:26Mais moi je vais prendre un petit peu le contre-pied, puisque vous avez vu les termes low-tech qui apparaissaient dans notre intitulé.
01:33Tout ça, le digital, la data, l'IA, sont des outils extraordinaires, qui nous ouvrent un champ des possibles quasiment infini.
01:44Pour autant, quand on parle d'innovation dans la mobilité dans les villes moyennes, il faut se rappeler pourquoi on le fait,
01:51et au service de qui on le fait. Et effectivement, nous, l'innovation, ça doit être au service des collectivités, de nos clients AOM,
01:59c'est-à-dire qu'on les aide à construire leur schéma de mobilité, qu'on les aide à comprendre finalement comment fonctionnent les flux de mobilité sur leur territoire,
02:10les aider à formaliser, parce que la plupart du temps, ils ont l'intuition de ça, comment on les aide à formaliser ça,
02:15et puis comment on aide à rendre tout ça performant, transparent, et qu'on les aide à bien communiquer auprès de la population.
02:23L'innovation, c'est aussi évidemment l'impact sur le client voyageur, c'est-à-dire comment on est capable, grâce à des aspects innovants,
02:32que ce soit encore du digital, du low-tech, de la com, du nudge, de faire en sorte d'enchanter le voyage de nos clients,
02:41ou tout simplement le rendre plus performant, plus fluide, plus agréable.
02:45Et enfin, aussi l'innovation, il faut le dire, ça nous sert à nous, au sein de l'entreprise, pour nous rendre plus performants,
02:52mais aussi vis-à-vis de nos collaborateurs, pour nous aider à leur donner la bonne information au bon moment,
03:00pour travailler sur des organisations du travail plus performantes.
03:05La semaine, en quatre jours, on l'a fait avant l'intelligence artificielle,
03:08et aujourd'hui, on y travaille encore, sur des plannings assistés par l'intelligence artificielle,
03:12pour optimiser ça, en fonction des attentes personnelles de chaque collaborateur.
03:18Donc voilà, pour nous, c'est vraiment le sens de l'innovation,
03:21et Julien, notre directeur de l'innovation France,
03:25va vous expliquer un petit peu, finalement, comment on fonctionne,
03:29et sur la base de quel programme.
03:32Merci Laurent, et bonjour à tous.
03:34Alors, effectivement, en fait, ce qu'on peut retenir de ce qu'on va essayer de vous montrer,
03:41par des exemples concrets, juste après,
03:43c'est deux choses, deux idées à garder en tête.
03:46La première, c'est que, pour nous, l'innovation, c'est juste un moyen,
03:50et donc, ça peut être autant low-tech qu'high-tech.
03:53L'important, c'est le sujet, et c'est l'objectif.
03:56Et le deuxième point, c'est qu'on est capable, chez Transdev,
03:59de mettre de l'innovation dans tous les aspects de l'entreprise,
04:02et dans tous les éléments de la chaîne de valeur,
04:04et c'est pour ça que j'ai pris cette diapositive en illustration,
04:07parce qu'elle va directement avec la stratégie, la stratégie RSE de l'entreprise.
04:11Ce qu'on fait, c'est qu'on essaye de travailler pour, bien sûr, nos passagers,
04:15mais aussi pour nos clients, collectivités,
04:18mais aussi pour l'ensemble de nos collaborateurs,
04:20de manière plus générale, pour la planète,
04:22et puis globalement, pour créer une entreprise et une société plus inclusive.
04:26Et du coup, ça montre simplement qu'on est capable d'injecter de l'innovation
04:30dans tous ces aspects-là, donc on est vraiment très, très transversaux.
04:35Alors, pour rester à un niveau plutôt de survol,
04:39et puis montrer un peu ce qu'est aussi la spécificité du groupe Transdev,
04:43qui est donc le groupe qui est là, soutien du réseau d'Ecabus,
04:47que vous connaissez mieux sur le territoire,
04:48j'ai fait le choix de faire le zoom que sur trois éléments de différence
04:53que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans les entreprises de transport public.
04:59Trois aspects très différents,
05:00un qui cherche à travailler le plus fortement possible sur l'expérience voyageur,
05:04un autre sur la co-innovation avec nos clients collectivités,
05:08et un dernier sur la partie plus industrielle.
05:11Je vais vous montrer des exemples, mais très simples.
05:14On vient d'annoncer il y a quelques mois un partenariat avec Andilab,
05:17qui est le premier accélérateur dans le domaine du handicap et de l'inclusion,
05:20qui s'est ouvert à Paris juste après les Jeux Olympiques.
05:22Et par exemple, ça nous permet d'utiliser l'intelligence artificielle
05:25pour aider les malvoyants,
05:27à savoir utiliser le réseau de transport,
05:29à trouver la porte, le bon siège,
05:30et l'information temps réel à bord du réseau.
05:33Deuxième chose qui est vraiment très spécifique à Transdev,
05:38et d'ailleurs, si vous nous suivez sur les réseaux sociaux,
05:41notamment LinkedIn,
05:41vous verrez qu'on est en train de fêter les 10 ans de ce dispositif
05:44dont on est très fiers,
05:45qui est plein de bon sens,
05:46mais qui produit énormément de belles choses,
05:49et qui sera mieux expliqué encore par mon collègue de Tadao,
05:53Lens, Artois, Mobilité, Jean-Christophe à côté.
05:57C'est le laboratoire LEMON,
05:58laboratoire d'expérimentation des mobilités,
06:01le fameux LEM du coup,
06:02et le HON pour la collectivité,
06:04qui donne le top départ pour des projets très ambitieux.
06:07Il vous parlera des projets qui sont faits en voisin, à Lens,
06:11mais j'ai mis en illustration un projet qui s'appelle Terra,
06:14qui cherche à adapter le réseau de transport au réchauffement climatique,
06:17et à l'expérience en situation de forte chaleur.
06:19Et puis, enfin, je voulais vous citer le partenariat industriel.
06:23En tout premier lieu, ici à Dunkerque,
06:25notre premier partenaire serait le Digital Lab d'ArcelorMittal,
06:29avec lequel nous pouvons partager des solutions technologiques de pointe.
06:33Et de manière plus globale,
06:35on a un partenariat avec un accélérateur dans le monde de la logistique,
06:38qui s'appelle The Box.
06:39Et je suis à côté de Claire de Passway,
06:42qui vous présentera tout à l'heure ce qu'on a fait exactement ici à Dunkerque.
06:45C'est l'illustration de ce partenariat, puisque nous sommes connus grâce à ces accélérateurs,
06:51qui est constitué de grands champions du monde de la route et de la logistique.
06:56Vous voyez CMA CGM, CEVA Logistique, Vinci,
06:59le port de Virginie, Bureau Veritas, Transdev,
07:01à travers des hubs à travers le monde.
07:03Et ce qui est intéressant, c'est de pouvoir jouer justement cette synergie entre le global,
07:07c'est-à-dire aller chercher les meilleures solutions à travers le monde,
07:09et l'adaptation locale de ces solutions sur le territoire.
07:13Voilà, c'est vraiment ça qu'on cherche à faire.
07:15Et à travers cette carte, vous voyez qu'effectivement,
07:18on est capable d'aller attraper beaucoup de sujets intéressants.
07:21Peut-être un petit focus avant d'aller sur les exemples concrets,
07:23un peu les grandes tendances technologiques
07:25qui animent les feuilles de route innovation du groupe Transdev.
07:28C'est globalement la décarbonation et la gestion de l'énergie,
07:32quand même les fondamentaux de ce qu'on consomme
07:34et ce qu'on fait au quotidien dans l'accompagnement des collectivités.
07:38Et puis l'intelligence artificielle dans toutes ses formes.
07:40Alors bien sûr, vous verrez, vous verrez à travers le stand,
07:42vous verrez aussi à travers les démonstrations,
07:45l'analyse d'images, les assistants, l'optimisation et le prédictif.
07:49Et quand je dis prédictif, je retombe sur Passouet à mes côtés,
07:52qui vous présentera ça tout à l'heure.
07:54Ce qui est fort, c'est de se dire qu'en un an,
07:57on a identifié 50 entreprises très intéressantes
07:59avec lesquelles on est capable d'apporter vraiment de la valeur ajoutée
08:01assez rapidement, mais tout ça dans un esprit de transport public humain,
08:06c'est-à-dire la technologie qui sert des intérêts vraiment humains
08:09des uns et des autres, et pas la technologie pour la technologie.
08:12Voilà, c'est un peu le message que je voulais transmettre aujourd'hui.
08:15Mais je te laisse peut-être passer aux exemples concrets.
08:18Oui, alors les exemples concrets, on va prendre un exemple
08:21que je connais bien et qui me tient particulièrement d'accord,
08:24à cœur qui est le réseau de Dunkerque sur lequel on est.
08:29Comme tu l'as dit, l'idée, c'est d'être impactant avant tout
08:33pour l'humain et pour les voyageurs.
08:36Il ne s'agit pas de faire de l'innovation gadget,
08:39des déclinaisons locales de produits nationaux
08:42sans chercher à l'adapter.
08:45Le partenariat, on peut le dire, avec The Box,
08:48il a pris corps à Dunkerque.
08:49On peut le dire aussi, c'est clairement...
08:53Parlons effectivement du port, parlons de l'adaptation portuaire, effectivement.
08:58Donc c'est aussi comme ça qu'on fonctionne.
09:02Si j'en reviens quelques instants à Dunkerque
09:04pour illustrer notre mode de fonctionnement,
09:07il y a une première révolution qui s'est passée à Dunkerque
09:10qui était la gratuité et le réseau de transport à haut niveau de service
09:14qui a été lancé en 2018.
09:15Nul doute que la gratuité était évidemment une décision et une ambition politique.
09:22Néanmoins, en tant qu'opérateur, on a su et on a dû naturellement
09:28venir apporter les innovations pour renforcer cette attractivité de la gratuité
09:33et faire en sorte, finalement, que passer l'intérêt
09:39que peut susciter le fait d'être transporté gratuitement,
09:42et bien le voyageur revienne vers les transports en commun
09:46parce qu'il y a de la qualité de service,
09:47parce qu'il y a une offre pertinente, adaptée,
09:50et parce que globalement, on réussit à faire de son moment dans le bus
09:55un moment agréable.
09:57Et donc, effectivement, on va retrouver dans ces innovations du digital
10:03avec une nouvelle appli, avec de la charge en temps réel,
10:07en sortie de Covid, pour permettre aux gens de choisir comment se déplacer,
10:13avec de l'information, une première en France, européenne même,
10:17avec de l'information sur les écrans qui était finalement enrichie,
10:22puisqu'on avait des offres d'emploi géolocalisées, etc.
10:25Donc, des tas d'innovations numériques,
10:26mais des tas d'innovations aussi, complètement low-tech.
10:30Vous voyez en bas de la planche des illustrations de nos bus de vie
10:36qui sont finalement des moments, des occasions
10:40pour enchanter le voyage des habitants,
10:45que ce soit en mettant des bornes d'arcade dans les bus,
10:47que ce soit en communiquant autour des événements du territoire,
10:52ou tout simplement pour expliquer, par exemple,
10:55les 20 000 emplois qui sont créés sur le territoire,
10:57vers quelles formations il faut s'orienter,
11:00ou vers quelles entreprises il faut postuler.
11:02Donc, tout ça, c'est une démarche finalement globale
11:04qui est mise en place sur le territoire,
11:08et plutôt que de parler d'innovation
11:11en termes d'intelligence artificielle, de data ou de digital,
11:15effectivement, on a plutôt tendance, nous,
11:17à parler d'innovation environnementale, sociétale ou territoriale
11:20pour accompagner les projets de nos clients AOM.
11:28Et finalement, on a parlé de digital, on a parlé de low-tech,
11:34et moi, ce qui m'intéresse à mettre en avant,
11:38c'est cette dimension d'écosystème partenarial
11:41qui est vraiment notre marque de fabrique.
11:43On en parle avec The Box, qui est un écosystème un peu plus large,
11:46mais tout se fait en local.
11:48Il faut le dire, c'est qu'il n'y a pas de solution clé en main qui arrive.
11:53Tout se fait en local, tout se co-construit finalement
11:56avec les élus, avec les techniciens, avec les collectivités,
12:00avec les voyageurs, pour permettre d'avoir la bonne innovation,
12:04adaptée, y compris en termes de coût.
12:06Ça ne sert parfois à rien de dépenser des centaines de milliers d'euros.
12:10On trouve la bonne solution, adaptée à la problématique locale.
12:13C'est ce qui nous permet d'avoir un accompagnement de la gratuité à Dunkerque
12:18qui soit pertinent, qui enchante le voyage.
12:20C'est ce qui nous permet de travailler sur la mobilité inclusive,
12:24sur le beau réseau de Taddao.
12:27Et c'est ce qui nous permet, tu l'as mentionné tout à l'heure,
12:29de créer un abribus résilient à la canicule sur le réseau de Montpellier.
12:35Voilà en quelques mots ce que je voulais vous dire.
12:37C'est-à-dire, l'innovation digitale d'intelligence artificielle,
12:41oui, évidemment, c'est indispensable et on y travaille,
12:46mais n'oublions pas que l'innovation doit toujours se faire au service de l'humain.
12:51Comme on m'a confié le rôle de maître de cérémonie,
12:56j'ai présenté mes petits camarades, j'aurais peut-être même dû commencer par là.
13:00Claire, que Julien a déjà présenté, de la start-up Passway,
13:04qui est une référence dans son domaine.
13:06Jean-Christophe Gien, qui est le directeur du beau grand réseau du bassin minier,
13:12le réseau Taddao, et mon camarade Arnaud Hallas,
13:15le directeur des systèmes d'information de la France,
13:17qui va nous parler, lui, justement, de data
13:21et comment on travaille chez nous la data,
13:23les traces de téléphones mobiles, notamment,
13:26pour aider les collectivités, finalement,
13:28à mieux appréhender les flux de mobilité sur les territoires
13:31et à projeter des réseaux de transport grâce à ces simulations.
13:36Je repasse la parole à Julien pour Passway.
13:39Je vais te dire un mot pour vous dire que maintenant,
13:42on va passer dans la partie de la révélation
13:44de l'intelligence artificielle dans le réseau des cabus.
13:48On a la chance, et je remercie Claire Nouet d'être avec nous aujourd'hui,
13:51on a la chance de pouvoir vous présenter aujourd'hui
13:54ce qu'on vient de réaliser pour le réseau
13:56et sur lequel vous allez pouvoir tester,
13:58juste après cette présentation.
14:00Claire va nous présenter Passway,
14:03et puis on reviendra après sur ce qu'on a mis en place ici,
14:06ce que vous allez pouvoir découvrir sur le stand
14:08Transdev des cabus, juste en sortant.
14:13Merci beaucoup, bonjour à toutes et tous.
14:16Rapidement, Passway, en quelques mots,
14:18c'est une société qui a été créée il y a 5 ans,
14:21plutôt une solution à destination des développeurs initialement.
14:26Aujourd'hui, il y a plus de 50 000 développeurs
14:28qui utilisent Passway et une version existe en open source sur Internet
14:32pour ceux qui voudraient creuser le sujet.
14:36Aujourd'hui, Passway, on nous identifie comme une solution de premier plan,
14:40à la fois pour du traitement de données,
14:42notamment en temps réel,
14:44et pour des sujets d'IA et d'IA générative
14:48sur lesquels on pourra revenir ensemble.
14:51Et pour le petit contexte,
14:53donc nous, notre premier client, c'était CMACGM,
14:56donc un des membres fondateurs de The Box,
14:58le réseau dont Julien vient de parler.
15:00Après, on travaille aussi avec un certain nombre
15:02d'organisations majeures,
15:05l'OTAN notamment,
15:07mais également le groupe La Poste,
15:09en France, sur lequel on reviendra rapidement.
15:12Intel, une écurie de Formule 1
15:14et d'autres acteurs qui ont des sujets
15:16de traitement de données temps réel.
15:21Pour le petit contexte,
15:23le contexte dans lequel on s'inscrit,
15:26c'est le fait qu'aujourd'hui,
15:28travailler avec des données statiques,
15:30ça correspond à des opportunités manquées.
15:32C'est une phrase qui est assez évidente
15:34quand on parle de réseau de bus
15:35qui est ultra dynamique, change en continu.
15:38On peut avoir des déviations,
15:39des incidents sur le réseau.
15:41Tout simplement, le réseau évolue au fil du temps.
15:44Et un constat qu'on a pu faire,
15:46c'est que la plupart des applications
15:48data et IA sont construites encore
15:51de manière statique.
15:52C'est-à-dire qu'on va regarder des données
15:53de manière statique,
15:55on va construire une application,
15:56puis ensuite, on va la mettre en production.
15:58S'il y a un certain nombre de choses
15:59qui évoluent dans le réseau,
16:01dans les données, etc.,
16:02potentiellement, il faut redéployer
16:04cette application pour pouvoir
16:05prendre en compte ces changements.
16:08Ce qui, évidemment, cause
16:09un certain nombre de problèmes
16:11en termes de ressources.
16:12On y passe du temps,
16:13on y dépense de l'argent.
16:15Et puis, surtout, parfois,
16:16la qualité finale des résultats
16:18n'est pas au rendez-vous.
16:21Un exemple, ça va être
16:22la prise en compte de déviation
16:24dans un système de mobilité.
16:26On travaille aussi avec le milieu de la banque,
16:27par exemple.
16:28Quand on a une...
16:29Ou avec Vinci,
16:30qui a le même sujet
16:31dans la détection de fraude.
16:32Aujourd'hui, on a certaines données,
16:34on a certains modèles qui disent
16:35aujourd'hui, la fraude, ça ressemble à ça.
16:38Et donc, on conclut
16:39que telle opération est suspicieuse.
16:45Or, les fraudeurs continuent d'innover, eux aussi.
16:48C'est vraiment...
16:48Tout le monde innove.
16:51Et donc, on passe à côté, en fait,
16:52de nouveaux comportements
16:55qui indiqueraient
16:56qu'il y a des pratiques frauduleuses.
16:59Et donc, aujourd'hui,
17:02étant donné le sujet de la conférence,
17:05l'idée, c'est de voir
17:06comment on peut s'insérer
17:07dans une nouvelle chaîne de valeurs
17:09que nous, on va appeler l'AEVA
17:11ou IA temps réel,
17:12qui, en fait, est un processus continu
17:15où on va commencer à travailler
17:16avec des flux de données temps réels.
17:18Donc, on va pouvoir combiner
17:19à la fois les données historiques
17:21qui amènent énormément de valeurs
17:22et toutes ces données temps réelles
17:24de manière unifiée.
17:25Puis ensuite, construire par-dessus
17:27des applications.
17:27On parle d'IA,
17:28mais ça peut être des algorithmes
17:29plus classiques,
17:31du machine learning.
17:32Il faut juste adapter
17:33la technologie aux besoins.
17:37Ça ne sert à rien d'en faire trop.
17:39Ce qui, ensuite, laisse la place
17:41à des modèles de langage
17:44plus ou moins intelligents.
17:46Donc, la première génération qu'on a
17:48est Nourdine
17:50et pourra peut-être faire une démo
17:52sur le stand de Janet
17:54de comment, aujourd'hui,
17:55on intègre des modèles de langage
17:56dans l'expérience client
17:58et l'information voyageur.
18:02Rapidement, avant de venir
18:04sur le cadre d'Unkerk,
18:06on voulait vous parler de La Poste,
18:08qui est quelque chose
18:09qui est assez familier,
18:10a priori, avec la plupart
18:11des gens dans la salle.
18:13La Poste, quand on les a rencontrés
18:15pour la première fois,
18:16ils collectaient 16 millions
18:18de points de données par an.
18:19et ça donnait à peu près
18:21ce que vous voyez à gauche,
18:23c'est-à-dire un réseau
18:24où on distingue des axes routiers.
18:26On se doute qu'il y a quelque chose,
18:27on se doute qu'il y a un maillage.
18:29Pour autant,
18:30c'était encore extrêmement manuel
18:31avec des gens business
18:33et des gens techniques
18:35de se mettre côte à côte
18:36et de se dire
18:36ça, c'est un entrepôt,
18:38ça, c'est un réseau,
18:39ça, c'est ce qui nous intéresse.
18:41Et la première étape
18:42qu'on est capable
18:43de faire automatiquement
18:44avec Passway
18:44et qui se traduit ensuite
18:46dans la mobilité
18:47avec Transdev,
18:48c'est la création automatique
18:50d'un jumeau numérique
18:51en temps réel,
18:53uniquement sur la base
18:54de données GPS.
18:55Donc, avec Transdev,
18:56on a la chance
18:57d'avoir un réseau
18:58et donc on peut aligner
18:59entre guillemets
19:00ce qu'on voit avec un réseau
19:01quand on est dans le cadre
19:01de la Poste,
19:02notamment sur le transport postal,
19:05donc les conteneurs postaux.
19:07Il n'y a pas d'obligation
19:08de suivre un itinéraire précis.
19:09Tout ce qui compte,
19:10c'est d'arriver
19:10d'un point A à un point B
19:12et donc il y a plein
19:13de sous-optimisations
19:15qui ont eu lieu
19:16à ce niveau-là.
19:17Et donc, une fois
19:18qu'on a créé
19:19ce jumeau numérique,
19:20ça va permettre ensuite
19:21de faire un certain nombre
19:22de requêtes,
19:23d'optimisations,
19:25de prédictions
19:25sur la base
19:27de ce qu'on appelle
19:27ce modèle de données.
19:29Et donc,
19:30dans le cas de la Poste,
19:32un des exemples
19:33qui est en fait
19:33assez similaire
19:34à ce qu'il fait ici
19:35à Dunkerque,
19:37c'est la prédiction
19:38des temps estimés d'arrivée,
19:40donc des ETA,
19:41qui n'est aujourd'hui
19:42pas une information
19:43qui est communiquée facilement.
19:45Donc, il faut appeler
19:45le chauffeur,
19:47lui dire
19:47est-ce que tu es là
19:47dans 30 minutes
19:48pour qu'on mette
19:49les équipes
19:49sur le quai, etc.
19:51Aujourd'hui,
19:51automatiquement,
19:52on arrive à envoyer
19:53des alertes
19:54pour que les équipes
19:54puissent se préparer
19:55et évite d'attendre
19:56sur le quai
19:57alors même qu'il y a eu
19:58un incident de transport
19:59et qu'il y aura
20:00un retard.
20:01En termes de résultats,
20:04avoir des statistiques
20:05en temps réel,
20:06pour eux,
20:06c'est un vrai gain de temps,
20:07c'est une réduction
20:08des coûts opérationnels
20:09avec une optimisation
20:11du réseau.
20:12La Poste travaille
20:13avec un certain nombre
20:14de sous-traitants.
20:14Les sous-traitants sont malins
20:15et font plein d'optimisations
20:16que la Poste n'avait pas forcément
20:18l'opportunité de voir
20:19et donc ça permet ensuite
20:20de pouvoir renégocier
20:22les contrats,
20:23d'aller voir le département achat
20:24et de comprendre
20:25comment le réseau
20:26est véritablement opéré,
20:28mais aussi l'amélioration
20:30de l'utilisation des actifs,
20:31par exemple,
20:32quand on se pose la question
20:33de est-ce qu'il faut acheter
20:34un nouveau semi-remorque,
20:37etc.,
20:38en se disant
20:38qu'on voit des actifs
20:39qui sont sous-utilisés
20:40sur le réseau,
20:41comment de manière dynamique
20:43on peut optimiser ça ?
20:45Donc pour la Poste,
20:46c'est pour eux
20:47un vrai changement
20:48de paradigme.
20:51Pour rentrer
20:52dans le contexte local,
20:54donc à Décabus,
20:55c'est un peu la même logique
20:56qui a été appliquée.
20:58où on va combiner
21:00des données historiques
21:01et les données temps réelles
21:02pour ensuite pouvoir
21:04faire un certain nombre
21:06de requêtes
21:06qui correspondent
21:07au cas d'usage.
21:08Ici, le cahier des charges
21:09était lié à la prédiction
21:11des temps estimés d'arrivée
21:13en prenant en compte
21:14les déviations
21:15qui peuvent exister
21:16sur le réseau
21:17à des fins d'amélioration
21:19de l'information voyageur.
21:21C'est là où on va passer
21:26toutes les étapes techniques
21:27entre les deux
21:27qui sont très bien passées
21:29pour arriver directement
21:30au résultat.
21:30C'est ça qu'on voulait
21:31vous montrer aujourd'hui
21:32de manière assez synthétique.
21:34On s'est dit
21:34que si on remplaçait
21:35le postier
21:35qui attendait le camion
21:36sur le quai de chargement
21:38et que ça devenait
21:39un voyageur
21:40qui attendait un bus
21:41à un arrêt de bus,
21:42qu'est-ce que ça pouvait donner ?
21:43C'est exactement
21:45ce qui a été fait
21:45sur le réseau des cabus
21:47et qui va être mis
21:47et ouvert
21:48à des bêta-testeurs
21:49sur le réseau
21:51puis à l'ensemble du public.
21:52C'est de se dire
21:53est-ce qu'on est capable
21:53de faire et de prédire
21:55l'arrivée du véhicule
21:56à partir de plusieurs
21:58types d'informations.
21:59Pour faire simple
22:00et pour essayer
22:01de caractériser
22:01les résultats
22:02de cette expérimentation,
22:04on a décomposé
22:05en trois parties
22:06c'est quoi une bonne
22:06information voyageur
22:07à un arrêt.
22:09En trois,
22:09on va faire très simple.
22:11Niveau 1,
22:12c'est que déjà
22:12quand on me dit
22:13que le bus passe,
22:14est-ce qu'il passe réellement
22:15et est-ce que l'information
22:15est vraiment en temps réel ?
22:17Le niveau 2,
22:18c'est quelle est la qualité
22:19de la prédiction,
22:20c'est-à-dire en nombre de minutes,
22:21est-ce que ça correspond vraiment ?
22:23On peut s'autoriser
22:23trois minutes d'écart
22:24quand on est à 15 minutes,
22:26par contre on ne s'autorise
22:26aucune minute d'écart
22:27quand on est à deux minutes.
22:29C'est cette grille-là
22:30qui nous permet
22:30d'évaluer
22:31la qualité de la prédiction.
22:33Et puis en niveau 3,
22:34est-ce qu'on ne pourrait pas
22:35informer les voyageurs
22:36qui sont sur les déviations,
22:38même si le poteau d'arrêt
22:40au départ
22:40il est fait pour telle ligne,
22:41si la ligne est déviée,
22:42autant donner l'information.
22:44Et donc je vais directement
22:45au résultat
22:46pour vous montrer
22:46qu'on a fait un comparatif
22:48sur des dizaines d'arrêts
22:50qui ont été monitorés
22:51toutes les 9 secondes
22:52pendant plusieurs mois.
22:54Donc on a toute la méthodologie
22:55derrière d'évaluation
22:56qui est assez rigoureuse
22:57pour montrer que
22:58avec l'algorithme de Passway,
23:01on a des résultats
23:02bien meilleurs
23:03qui vont vraiment
23:04redessiner,
23:06j'irais dire,
23:06les standards du métier.
23:09Quand on voit
23:09ces chiffres
23:10de qualité de prédiction
23:12et ces chiffres
23:13où on est capable
23:14d'apporter réellement
23:15une information correcte
23:16à tous les arrêts,
23:18on se dit que ça y est,
23:18on a réussi à monitorer
23:19quelque chose
23:20qui était intéressant
23:21et on a un vrai saut qualitatif
23:23de qualité de service
23:24pour le voyageur
23:25qui se traduit
23:26par des chiffres là,
23:27qui va se traduire
23:28par des prédictions
23:29en minutes plus fiables,
23:31mais qui va se traduire aussi
23:32et grâce à la qualité
23:33du travail
23:34de mise en forme
23:36de l'équipe des cabus
23:37par l'affichage
23:39en temps réel
23:40des déviations
23:41sur les cartes.
23:41Et vous voyez la carte à gauche,
23:43vous voyez les pointillés,
23:44vous voyez les bus
23:45qui bougent déjà en temps réel
23:46comme des petites bulles
23:47sur les arrêts,
23:47mais vous allez voir aussi
23:48les arrêts non desservis,
23:50les arrêts desservis
23:51avec des couleurs
23:51et les pointillés
23:52pour indiquer les déviations.
23:53Donc vous allez voir
23:53les bus qui vont vraiment
23:54suivre les pointillés.
23:55Ce niveau de représentation
23:57est extrêmement intéressant
23:59et c'est ça qu'on vous propose
24:00de venir
24:01voir et découvrir.
24:04D'une part,
24:05sur notre stand,
24:06donc C4, C5,
24:08venez nous voir
24:09et on va vous le montrer,
24:10les coulisses de ce projet.
24:12Vous pouvez aussi participer
24:13et directement tester
24:14à partir d'aujourd'hui
24:15et vivre votre expérience
24:16sur le réseau des cabus
24:17en vous inscrivant
24:18sur le Décabus Lab
24:20annoncé aujourd'hui
24:22pour pouvoir faire partie
24:23des heureux bêta-testeurs
24:25de cette solution
24:26qui va être ensuite déployée
24:28sur les arrêts,
24:28qu'ils soient les arrêts standards,
24:30mais aussi les tout nouveaux
24:31arrêts totems
24:31qui sont placés
24:32dans des lieux
24:33importants du territoire.
24:34L'exemple ici
24:35d'un tout nouveau totem
24:36qui est installé à l'hôpital
24:37et qui va bénéficier aussi
24:39de ces nouvelles informations
24:40voyageurs.
24:41Voilà comment on rend.
24:42On est parti
24:42de quelque chose
24:43au départ un peu conceptuel
24:44qui a été appliqué
24:45dans le monde de la logistique
24:45et qui est traduit
24:46de manière très concrète
24:47sur le réseau des cabus
24:49grâce à l'appui technologique
24:51de Passway
24:53et vous pouvez même utiliser
24:55ce QR code
24:55pour déjà recevoir
24:57les informations
24:57sur votre téléphone
24:58pour tester directement.
25:02Je te rends la parole
25:03pour la suite.
25:04Merci à toi
25:06et merci à Claire.
25:07C'est toujours aussi impressionnant.
25:09Peut-être que ça ne vous parle pas
25:11et que le 99%
25:12vous semble encore insuffisant
25:14en tant que voyageur
25:14et pour autant
25:15c'est une vraie prouesse
25:16et on est vraiment
25:17les tout meilleurs
25:17aujourd'hui
25:18en termes d'informations
25:21voyageurs
25:21grâce à cette solution.
25:24Je me tourne maintenant
25:25vers Jean-Christophe
25:26qui lui va nous parler
25:27d'une démarche
25:28un peu différente
25:29un peu moins techno
25:31quoique
25:31mais tout aussi intéressante
25:34et encore une fois
25:35très concrète
25:36pour les habitants
25:37du bassin minier.
25:41Merci Laurent.
25:42Bonjour à toutes
25:43et à tous.
25:44Effectivement
25:45je dirige le réseau
25:46TADAO
25:47depuis 2017
25:48avec grand plaisir
25:50après avoir passé
25:52quelques années
25:52à Dunkerque
25:53c'était il y a longtemps
25:53et on est là-bas
25:57sur
25:57on travaille pour une collectivité
25:59d'abord
25:59donc c'est déjà ça
26:00qui est important
26:00de préciser
26:01qui s'appelle
26:01Artois Mobilité
26:02qui est la réunion
26:03de trois agglomérations
26:05donc on a là
26:05un vaste territoire
26:06composé de trois
26:07communautés d'agglomérations
26:09différentes
26:09qui ont choisi
26:10de mettre ensemble
26:11la question de la mobilité
26:14et de la gérer
26:15en commun
26:15donc c'est déjà
26:16une particularité
26:17et puis c'est tout un ensemble
26:18de villes moyennes
26:19c'est le cas de le dire
26:21puisque la plus grande
26:22du périmètre
26:23c'est Lens
26:23qui a un peu plus
26:24de 30 000 habitants
26:25avec Liévin
26:26et ensuite Béthune
26:27à peu près 25 000
26:28voilà
26:29on est dans ce réseau
26:30de villes moyennes
26:30mais qui sont finalement
26:31très proches
26:32les unes des autres
26:33quand même
26:34et donc en 2017
26:38enfin avant qu'on arrive
26:39mais bon
26:40on a eu à le gérer
26:41une collectivité
26:43qui avait décidé
26:44donc d'investir
26:45fortement
26:45dans une mobilité
26:46quand même de pointe
26:48en faisant du BHNS
26:51par exemple
26:52et avec bon
26:53des idées phares
26:55d'innovation
26:56la volonté
26:57d'être par exemple
26:57le premier réseau
26:58à faire circuler
26:59une bus
27:00une ligne de bus
27:01à hydrogène
27:02et nous
27:04en tant que Transdev
27:06on apporte bien sûr
27:07nos idées
27:07d'innovation
27:08qui peuvent être
27:09technologiques
27:10qui sont
27:10dans le domaine
27:11du management
27:12de la gestion
27:13tout un tas de choses
27:13que je ne vais pas
27:14expliquer ici
27:15mais qui peuvent être
27:16aussi dans le service
27:17aux clients
27:17avec de la tech
27:18comme par exemple
27:19l'open paiement
27:20était parmi les premiers
27:21à faire
27:22un vrai open paiement
27:23complet
27:24donc un open paiement
27:25c'est quand on paye
27:26directement avec sa carte bleue
27:27sur le valideur
27:28donc quelque chose
27:29qui est très utile
27:30aux voyageurs occasionnels
27:31un des rares réseaux
27:33où on peut faire
27:33plusieurs personnes
27:34avec une seule carte bleue
27:35chez nous
27:36c'est particulier
27:37et puis à un moment
27:39on se dit
27:39on regarde avec la collectivité
27:41comment utiliser
27:42quelque chose de plus
27:44le système Lemon
27:45cette volonté
27:46d'une certaine façon
27:48en collaborant
27:49avec d'autres réseaux français
27:51d'autres collectivités
27:53en essayant de se motiver
27:55les uns les autres
27:56et de s'aider
27:57par la technique
27:58par les échanges
27:59quels sujets
28:01on doit attaquer
28:01spécifiquement
28:02sur le bassin minier
28:03dans d'autres domaines
28:04et là vraiment
28:05très low tech
28:05dans le système
28:08de mobilité inclusive
28:10parce que évidemment
28:11on est sur un territoire
28:12qui a des difficultés sociales
28:14je crois que c'est connu
28:15et donc on attaque
28:16particulièrement
28:18par la question
28:18des quartiers prioritaires
28:20pour la politique
28:21de la ville
28:21donc sur l'ensemble
28:22du périmètre Tadao
28:23il y a 46 quartiers prioritaires
28:25ça représente
28:25100 000 habitants
28:2715% de la population
28:28et on voit bien
28:30que ces quartiers
28:31ont forcément
28:32des difficultés spécifiques
28:34d'accès à la mobilité
28:35on a besoin
28:36d'aller voir
28:37comment on peut
28:38les aider
28:38on a d'abord
28:40une culture
28:40qui est celle
28:41du puits de mine
28:41donc la ville
28:43s'est développée
28:44autour de ces puits de mine
28:45et donc on a
28:46une culture
28:48qui fait que
28:49les habitants
28:49ont tendance
28:50à rester
28:50très ancrés
28:52dans des périmètres
28:53de mobilité
28:54assez étroits
28:55si vous demandez
28:56à des gens de Liévin
28:57on est surpris
28:58qu'ils nous répondent
28:59souvent
29:00qu'est-ce que vous voulez
29:00que j'aille faire à Lens
29:01qui est à peu près
29:02à 2 ou 3 kilomètres
29:03qu'est-ce qu'il y a à Lens
29:04au moins il y a
29:05le stade Bollard
29:06quand même
29:06ça vaut le coup d'y aller
29:07ah oui mais non
29:07c'est loin
29:08c'est compliqué
29:09donc on choisit
29:11d'abord
29:11de développer
29:13une technique
29:15tout un ensemble
29:16de solutions
29:17pour
29:18regarder comment
29:20on peut aider
29:21dans les quartiers
29:22le développement
29:23de la mobilité
29:24avec 2 idées
29:26qu'on découvre
29:27au fur et à mesure
29:27qu'on travaille
29:28la première idée
29:30c'est que
29:30il y a
29:31ce que je viens de dire
29:32par rapport à la culture
29:33c'est-à-dire
29:34la nécessité
29:35de développer
29:36une espèce
29:36de désir
29:37de mobilité
29:38donc il faut
29:38démystifier
29:40la question
29:41de la mobilité
29:41aider les gens
29:42à aller voir
29:44comment ça se passe ailleurs
29:45à montrer que
29:46somme toute
29:47la mobilité
29:47c'est possible
29:48et c'est intéressant
29:50et puis la deuxième idée
29:51c'est
29:52l'apprentissage
29:53évidemment
29:54la mobilité
29:55ça s'apprend
29:56ça nécessite
29:58tout un ensemble
29:59de compétences
30:00très diverses
30:02alors je ne sais plus
30:02exactement combien
30:03presque 200 compétences
30:05je crois
30:06sont identifiées
30:07pour permettre
30:09d'utiliser
30:10les systèmes
30:12de mobilité
30:12en général
30:13et donc
30:14on développe
30:15dans ces quartiers
30:16alors évidemment
30:17comme on doit
30:17avoir de la présence humaine
30:19il faut aussi
30:20travailler avec
30:20beaucoup de relais
30:21sur le terrain
30:22eux-mêmes
30:23leur expliquer
30:24comment ça fonctionne
30:25voilà
30:26c'est tout
30:26le système
30:27de mobilité
30:28inclusive
30:29qu'on développe
30:30dans les quartiers
30:32prioritaires
30:32et avec aussi
30:33un petit peu de tech
30:34puisqu'on utilise
30:35quand même des casques
30:35de réalité virtuelle
30:37pour aller apprendre
30:38la mobilité
30:40aux enfants
30:41dans les collèges
30:42donc on a
30:44parmi l'ensemble
30:45des actions
30:45on a développé
30:46un jeu
30:47sur casques
30:48de réalité virtuelle
30:49avec MobyDeep
30:50pour se mettre
30:53en situation réelle
30:55de mobilité
30:56comment on fait
30:56pour accéder
30:58à son bus
30:59acheter son titre
30:59de transport
31:00regarder les informations
31:01etc
31:02là on est dans tout
31:04le domaine social
31:05qui est notre premier
31:06ensemble d'action
31:08avec TADAO
31:10sur la mobilité
31:11inclusive
31:11et puis un peu plus tard
31:13toujours dans le même esprit
31:15toujours en collaboration
31:17avec
31:18les partenaires locaux
31:21de toutes sortes
31:23on se rend compte
31:24qu'il faut absolument
31:24qu'on travaille
31:26avec la collectivité
31:27toujours un projet commun
31:29toujours le même esprit
31:30Les Moines
31:30ensemble
31:31on voit qu'on doit
31:33attaquer vraiment
31:33spécifiquement
31:34la question du handicap
31:35pour deux raisons
31:38d'abord
31:38parce que la loi
31:39la LOM
31:42va entraîner
31:44des différences
31:46d'organisation
31:48dans l'accès
31:48aux services palliatifs
31:50donc on sait
31:50qu'on a des véhicules
31:52spécifiques
31:52pour transporter
31:53les personnes
31:54en fauteuil roulant
31:55donc ce service
31:57a forcément ses limites
31:59et donc il n'est pas
32:00extensible à l'infini
32:01donc il faut qu'on fasse
32:03face à la demande
32:05qui va augmenter
32:06et par ailleurs
32:07comme la collectivité
32:08on le voit là
32:09a investi fortement
32:10pour que le système
32:11devienne accessible
32:12particulièrement
32:13aux fauteuils roulants
32:14parce que ça
32:14c'est les sites
32:15de l'infrastructure
32:15mais on se rend compte
32:17aussi que toutes les personnes
32:18en situation de handicap
32:19qui sont très nombreuses
32:21et parfois pour de très
32:22nombreux handicaps
32:23qui ne sont pas
32:23spécifiquement visibles
32:25ressentent tout un ensemble
32:27de difficultés
32:28pour accéder
32:29au transport public
32:30et donc là
32:31on a décidé
32:31donc d'initier
32:33une démarche spécifique
32:34en travaillant
32:35d'abord avec l'association
32:37signe de sens
32:37et puis ensuite
32:38directement sur le terrain
32:40avec les gens
32:42qui sont
32:43les professionnels
32:44du handicap
32:45dans les foyers
32:46ou avec les associations
32:47locales
32:48pour développer
32:49une démarche
32:50là encore
32:50d'apprentissage
32:52et de démystification
32:53de toute la question
32:55de la mobilité publique
32:56et donc voilà
32:59il y a tout un ensemble
33:00d'outils
33:01de kits d'apprentissage
33:03de méthodes d'animation
33:04qu'on utilise
33:06et qu'on voit là
33:06en vidéo
33:08de façon à ce que
33:10les personnes
33:13en situation
33:13de handicap
33:14à la fin
33:15puissent
33:16organiser
33:17leurs déplacements
33:18et avoir moins peur
33:20être moins réticents
33:21d'une part
33:22à la mobilité
33:23et d'autre part
33:25plus loin
33:26à utiliser
33:27les bus
33:27comme outils
33:29de cette mobilité
33:30voilà
33:32donc ça c'est
33:33les deux
33:33programmes spécifiques
33:34et puis encore une fois
33:35ce qui est intéressant
33:36en vous quittant
33:37je vais me rendre
33:39à Mulhouse
33:39où on réunit
33:40le Cercle Lemon
33:41donc l'ensemble
33:42des réseaux
33:43Transdev
33:43qui abordent
33:46cette démarche
33:47depuis 10 ans
33:47donc
33:48tous les ans
33:50s'obliger
33:51et à innover
33:52dans un domaine
33:53spécifique
33:53qui aide
33:54les voyageurs
33:56à mieux s'approprier
33:57et à ressentir
33:58plus de confort
33:59dans l'utilisation
34:02des transports publics
34:03bien merci
34:06on va passer
34:07maintenant
34:07sur la partie
34:08sur la partie
34:10data
34:10avec Arnaud
34:11merci Laurent
34:14bonjour
34:15à toutes
34:15et à tous
34:16ravis
34:17d'être également
34:20ici
34:20à Dunkerque
34:21aujourd'hui
34:23avec vous
34:23pour vous présenter
34:24GeoNexio
34:25c'est notre
34:27SYNC
34:27et
34:28DoTank
34:29Transdev
34:30pour mieux comprendre
34:30les mobilités
34:31au sein des
34:32territoires
34:33comme l'énoncé
34:34Laurent
34:34en introduction
34:35je vais vous présenter
34:36l'approche
34:37des premiers résultats
34:39des exemples
34:40de création de valeur
34:41à partir de la data
34:43à partir de la donnée
34:44dans le cadre
34:45de notre dynamique
34:46innovation Transdev
34:47alors pour mieux
34:48je vais essayer
34:51pour mieux comprendre
34:51je vous propose
34:53d'écouter
34:53Edouard Reynaud
34:54le directeur général
34:55de Transdev France
34:56pour une introduction
34:57de GeoNexio
34:58avec le son
35:08s'il vous plaît
35:09il n'y a pas de son
35:11donc c'est sous-titré
35:13il n'y a pas de son
35:30Merci.
36:00Merci.
36:30Merci.
37:00Merci.
37:30Merci.
38:00Alors, nous travaillons avec notre partenaire Orange, qui est le premier opérateur mobile en France, avec près d'un tiers du marché. Et cela commence par la collecte des données brutes à partir de la couverture des antennes du réseau mobile d'Orange. Et en fait, on collecte des milliards d'événements techniques traités chaque jour en temps réel.
38:23Ensuite, ces données sont anonymisées, transformées, redressées en indicateurs statistiques que nous exploitons. Alors, quels sont les indicateurs qu'on obtient avec ce travail ?
38:36D'une part, la présence par intervalle, soit de jour, deux heures jusqu'à 30 minutes, les déplacements, les zones d'activité, les zones de nuité, la matrice origine, les matrices origine destination et même les modes, les modes de transport.
38:54Désinformations sur les profils aussi avec l'étrange d'âge, les gens, les résidences et même les nationalités. Et puis, les typologies de déplacement aussi avec les durées de présence dans les zones, les déplacements nationaux ou internationaux, la récurrence des déplacements, que ce soit occasionnel ou des déplacements domicile, domicile travail, travail.
39:19Alors, nous passons donc, je parlais du statique au dynamique, de l'ère de l'étude à celle de la data. Jusqu'à présent, on travaillait avec des données enquête, ménage, déplacement ou différentes données d'études qui étaient intéressantes parce que précises, mais limitées et restreintes, donc statiques, je dirais.
39:44Maintenant, nous avons aussi en plus accès à des données temps réelles, donc dynamiques sur les flux de déplacement à l'échelle nationale, régionale, périurbaine et urbaine selon les heures, les jours, les mois et les années.
40:00Donc, vous voyez, on continue temps réel, 40% de la population avec la couverture orange.
40:05À niveau de précision et de granularité, au niveau des zones iris, beaucoup plus précis.
40:10Alors, qu'est-ce qu'on en fait de ces données-là ?
40:14D'abord, cela nous permet d'adapter notre stratégie de mobilité aux évolutions sociétales en suivant l'évolution des comportements et des modes de vie.
40:24Deuxièmement, avoir une meilleure compréhension des déplacements des personnes au-delà des passagers dans les transports en commun.
40:33Enfin, proposer des offres de mobilité alternatives à la voiture individuelle pour le report modal et enfin, ajuster notre offre de mobilité aux besoins réels grâce à des observatoires de mobilité.
40:50Alors, voici maintenant quelques exemples.
40:52Je ne pouvais pas ne pas parler de Dunkerque.
40:57Nous avons...
40:58Alors, si je projette les données ancien mode, entre guillemets, enquête, ménage, déplacement, donc origine des déplacements, voilà ce qu'on obtient.
41:08Vous voyez que c'est difficile d'en tirer une offre de transport réellement.
41:13Par contre, maintenant, avec la nouvelle approche, voilà, c'est beaucoup plus simple, c'est beaucoup plus dense, mais ce n'est pas directement exploitable.
41:23Alors, on va réfléchir un peu.
41:25Et en fait, on s'est dit, voilà, quand on projette ces données, ces flux de mobiles sur le réseau routier et la voirie de Dunkerque,
41:33vous allez voir, on obtient les itinéraires empruntés avec la fréquence.
41:38Vous allez voir, voilà, on a projeté ces données mobiles sur la voirie et on a, voilà, la fréquence, les flux, le nombre de personnes par heure.
41:48Donc là, c'est entre 6h et 10h du matin, je crois, sur l'ensemble des tracés.
41:54Et ça, ça nous apporte énormément de valeur.
41:58Bien entendu, je vous laisse aller au bout.
42:01Voilà, ces travaux permettent d'avoir une première approche sur le réseau idéal, en fait, et d'enrichir l'offre en fonction des besoins réels,
42:13avec une augmentation de la fréquence, des créations de nouvelles lignes et autres.
42:18Deuxième exemple, deux derniers exemples, en fait, avec des couvertures d'événements.
42:23Je vais vous montrer l'observation de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet l'année dernière.
42:30Et puis, une autre couverture qu'on a faite sur l'événement UTMB, l'Ultra Trail du Mont-Blanc, dans la vallée de Chamonix.
42:39Alors, sur les JO, voilà, vous reconnaissez Paris, la région parisienne.
42:45Et là, on a projeté les volumes de présence de personnes qui possèdent des téléphones mobiles avec un abonnement orange.
42:54Donc là, je vais lancer l'animation.
42:56Et vous voyez, les volumes, en fait, c'est les nombres de présence.
42:58Vous avez reconnu Charles de Gaulle en haut, qui va monter, là, je crois.
43:02Donc, les arrivées, c'était une journée travaillée.
43:04Donc, vous voyez les gens où ils travaillent.
43:08Et puis, voilà, vous voyez Charles de Gaulle qui a explosé.
43:11Donc, beaucoup d'arrivées le matin de la cérémonie.
43:14Et tout ce petit monde, vous voyez, s'est dirigé sur le lieu de la cérémonie, à côté de la Seine,
43:21où ça a explosé.
43:22Il y a eu un pic en fin de journée pendant la cérémonie.
43:25Donc, c'est intéressant pour pouvoir mieux comprendre les flux.
43:31Alors, un exemple un peu plus précis et le dernier, c'est sur l'événement sportif UTMB avec une période d'observation qu'on a mis en place avant l'événement,
43:42pendant l'événement et après l'événement.
43:43Et on a essayé de comprendre ce qui se passait, quel est l'impact.
43:48Et avec l'augmentation, vous voyez, significative de la présence dans la vallée de Chamonix,
43:53entre 15 et 20 000 personnes supplémentaires pendant la période par rapport à l'été,
44:00où on est déjà avec les vacanciers au-dessus du nominal, je dirais.
44:10Une présence importante avant l'été, un accroissement important pendant l'événement avec un pic le 31 août,
44:20qui est la fin de l'événement.
44:22Et puis, on voit ensuite une chute importante, double chute, je dirais, suite à l'événement.
44:28Et puis, à la fin de l'été, avec probablement la rentrée scolaire, le début septembre, le départ des vacanciers et des participants à l'UTMB.
44:37Et puis, ce qui est intéressant, c'est qu'on voit ensuite que cette augmentation, en fait, elle est due essentiellement à la population étrangère.
44:47C'est la courbe rouge.
44:48On voit que les autres courbes, qui sont des populations régionales, en pointillé, vous avez le cumul français,
44:57qui reste constant pendant l'événement, qui prolonge probablement leur présence dans la vallée de Chamonix pour participer à l'événement,
45:07et qui quitte ensuite la vallée.
45:09Or, Haute-Savoie, dans toutes les régions françaises, vous voyez que c'est de la même manière.
45:15Et puis, on voit que les locaux, les populations de la région de la Haute-Savoie, et résidents même de la vallée,
45:25restent conçants et évidemment, quittent pas la vallée à la suite de l'événement.
45:29Donc, ce qui n'était pas visible, bien entendu, sans ces données-là, c'est que la population étrangère représente le pic.
45:39De la présentation, donc, de la participation, ce qui nous permet d'adapter nos offres de transport sur...
45:47Alors, j'ai plein d'autres slides, je n'ai pas le temps de les montrer,
45:51mais ce qui permet de montrer qu'il faut renforcer des offres entre les gares, les aéroports et le lieu de l'événement.
45:58Voilà, ces techniques peuvent être appliquées à tout type d'événement.
46:04Par exemple, ici à Dunkerque, il y a bientôt les voiles de légende.
46:09C'est quelque chose qu'on peut faire, par exemple, ou le carnaval, lorsque tu m'inviteras, Laurent, avec grand plaisir.
46:14Ton invitation sur Dunkerque est permanente, mais effectivement, entraîne-toi un peu avant.
46:21Donc, quoi qu'il en soit, écoutez, merci à vous tous, en tout cas, pour cette attention.
46:26On a essayé de balayer cette thématique innovation, vous l'aurez compris, au travers de prismes assez différents.
46:32L'objectif, ce n'était pas forcément de vous vendre quoi que ce soit, évidemment, mais plutôt d'ouvrir un petit peu les perspectives,
46:43les horizons sur comment on travaille et comment on a envie finalement de s'insérer sur les territoires
46:49et d'aider, que ce soit les collectivités, les élus, les techniciens, à enrichir leur champ d'action
47:00pour finalement impacter favorablement le développement des transports en commun
47:04et impacter le voyage de nos clients.
47:08Je ne sais pas s'il y avait des temps de questions-réponses à avoir.
47:12Il n'y en a pas.
47:12Bon, écoutez, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée à toutes et à tous.
47:19Et puis à vous inviter à nous retrouver sur le stand C4, C5.
47:24Très bonne journée à tous. Au revoir.