«Il faut que notre société se donne les moyens de sanctionner», estime Éric Ciotti, Président de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, en évoquant un manque de places de prison.
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00:00Il y a plusieurs problèmes. Il y a la capacité carcérale. Il faut bien le dire, aujourd'hui, on manque cruellement de places de prison.
00:09J'avais été l'auteur, je le dis dans mon livre, d'un rapport sur l'exécution des peines en 2011.
00:15En 2011, j'étais allé voir Nicolas Sarkozy, je lui avais dit « ça ne va pas ».
00:19Aujourd'hui, la réponse pénale ne fonctionne plus.
00:23Et un des constats, c'est qu'on manquait cruellement de places de prison.
00:26Depuis, on n'en a quasiment pas construite sous Hollande et Macron, quasiment pas.
00:33Et donc aujourd'hui, on n'a pas de place, de placement pour les mineurs délinquants, pas de centre éducatif fermé.
00:41Donc c'est ce qui guide en partie, selon vous, les décisions des magistrats ?
00:44On n'a pas suffisamment de centre de rétention pour les êtres.
00:45C'est ce qui guide, selon vous, une partie de la décision des magistrats ?
00:47Il y a derrière un peu cette idée de dire « les prisons sont surpeuplées ».
00:52On a 130% d'occupation, mais ce n'est pas qu'elles sont surpeuplées.
00:56C'est qu'elles sont en sous-capacité carcérale.
01:00Il faut que notre société se donne les moyens de sanctionner.
01:05Moi, quand je vois ces peines, il y a quelque chose qui m'a choqué.
01:08Vous savez, au 1er mai, on a condamné un boulanger à 7500 euros d'amende
01:13parce qu'il a travaillé le 1er mai.
01:16Et hier, quelqu'un qui a lancé un mortier contre un policier,
01:20donc il aurait pu le tuer, 500 euros d'amende.
01:23Mais quand on voit ce déséquilibre,
01:27on se dit qu'on est dans un pays qui marche sur la tête.
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