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00:00Bon, champion mon frère, jour de gloire pour le PSG, nous sommes tous fiers, Paris, capitale de l'Europe.
00:03C'est bien que vous soyez là, Gauthier Lebré, parce que ça, ce tweet, il vous a énervé.
00:08Je sais que c'est une référence à Marquinhos qui disait en permanence, champion mon frère, dans ses vidéos.
00:13D'ailleurs, c'est mis entre guillemets.
00:14Mais voir un président de la République utiliser un...
00:17Est-ce que ça vous gêne ?
00:18Oui, ça me gêne. Au début, je n'avais pas la référence, donc après j'ai cherché à comprendre.
00:21J'ai compris que c'était une référence à Marquinhos, très bien.
00:24Et puis, cette manière de toujours vouloir s'accaparer l'événement,
00:27c'est comme quand il avait été réconcilié Kylian Mbappé au moment de la défaite face à l'Argentine
00:33en lui faisant des poutous et des petites claques, etc.
00:36Enfin, c'était parfaitement ridicule.
00:38Et donc là, il a voulu s'inviter à l'événement, les faire venir à l'Élysée très bien.
00:42Mais champion mon frère, qu'un président de la République mette ça dans un tweet,
00:46je ne trouve pas ça au niveau. Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:49Alors moi, je suis d'accord avec toi, mais partiellement.
00:52C'est-à-dire que moi, non plus, je n'avais pas la référence.
00:54Ça résume bien la saison.
00:54Oui, c'est vrai, exactement. Parfois, je suis d'accord avec toi, parfois non.
00:58Moi, je n'avais pas la référence, je ne suis pas une fan de football,
01:01donc je ne connais pas les références, etc.
01:03Donc, ma première réaction, la toute première, a été de dire
01:05« Mais qu'est-ce que c'est que ce tweet ? »
01:07« Mais franchement, c'est ridicule, ça n'a pas de sens, etc. »
01:10En revanche, et c'est là où je me sépare de toi, Gauthier,
01:13en revanche, lorsque j'ai compris qu'il s'agissait d'une référence
01:17et que là, il s'adressait à des supporters de foot
01:19qui avaient la référence et qui verraient le plein d'œil,
01:21ben là, j'ai compris et je me suis dit « Bon, ben d'accord, c'est moi qui me suis trompée. »
01:24J'étais passée à côté, voilà.
01:26Oui, mais bon, il faut avoir la référence, quoi.
01:28Oui, mais quand tu es fan du PSG, tu l'as.
01:30Oui, le tweet, il ne s'adresse pas à quoi ?
01:31Il ne s'exprime pas qu'aux fans du PSG.
01:34Non, mais il célèbre la victoire du PSG.
01:36Mais il peut le faire autrement champion, mon frère, honnêtement.
01:38Alors, je ne vais pas faire la grande phrase, tu vois le général de Gaulle.
01:42Oui, non, merci.
01:43Le niveau, quand même.
01:44Non, mais effectivement, c'est une vieille expression de Marquinhos et de Lucas
01:48qui a été reprise par le président Nasser.
01:51Donc, effectivement, moi, je trouve qu'en s'appropriant ça,
01:53il est à la fois sympathique et ridicule, en fait.
01:56Les deux en même temps.
01:57Voilà.
01:57Non, mais en fait, il est en même temps.
01:59Mais voilà, moi, je trouve que ce n'est pas non plus catastrophique.
02:02Après, ça donne un peu l'impression d'être une sorte de boomer.
02:04Tu vois, ça m'a donné un peu l'impression que c'est moi qui suis sur TikTok
02:06en train de faire des tutos maquillage.
02:08C'est-à-dire que j'ai un peu passé l'âge.
02:09Et je trouve qu'il a un peu passé l'âge de faire ça maintenant.
02:12Même si c'est un jeune président, je trouve que ça fait vieux de faire ça, bizarrement.
02:15Sur les réseaux sociaux.
02:17Et quand il avait fait la vidéo avec l'intelligence artificielle
02:19où il y avait la journaliste indienne qui lui avait dit que ce n'était pas drôle.
02:21Alors, je vais vous dire la vérité.
02:23Les réseaux sociaux, la télévision, la radio,
02:27ça peut être tout bon ou tout mauvais.
02:30Et c'est vrai que quand on est...
02:32Par exemple, je vois des gens faire des TikTok.
02:36C'est catastrophique.
02:37Voilà, c'est catastrophique.
02:38Je vois des gens faire des tweets qui ne sont pas pour eux.
02:42À un moment, il faut rester dans son couloir.
02:44Il ne faut pas essayer de dire, je vais essayer de faire comme les autres.
02:47Et c'est insupportable ce truc sur les réseaux sociaux
02:49où vous avez des mecs qui n'ont rien à voir
02:51et qui doivent être conseillés par deux abrutis
02:54qui leur disent qu'il faut faire des trucs sur TikTok
02:55et qui sont ridicules.
02:57Il vaut mieux de rien faire.
02:59Il vaut mieux de rien faire.
02:59Vraiment, c'est catastrophique.
03:01Alors là, sur le tweet d'Emmanuel Macron,
03:04il y a quand même la référence.
03:05Voilà.
03:06C'est toujours dit par Nasser,
03:08donc forcément, il s'approprie ce truc-là.
03:10C'est pour ça que je disais que c'était entre guillemets,
03:10que ce n'était pas lui qui disait le terme de frère.
03:12S'il avait dit ex-Nihilo,
03:14il ne savait pas de rien,
03:15là, ça aurait été ridicule.
03:16Où ça ?
03:17Ex-Nihilo.
03:18C'est où ça ?
03:19C'est une ex.
03:20C'est une ex-Nihilo.
03:21Je ne sais pas.
03:21D'accord.
03:22Une jeune femme Nihilo.
03:23Elle est très sympa.
03:24Elle est très sympa de Nihilo.
03:26Merci.
03:27Alors, il y a Isabelle qui est avec nous en ligne sur Europe 1,
03:30qui voudrait agir, Isabelle Dopo,
03:32et elle trouve que le tweet d'Emmanuel Macron l'a choqué.
03:35Bonjour Isabelle, merci d'être avec nous sur Europe 1.
03:37J'aimerais qu'on ait d'autres auditeurs.
03:380181 20 39 21 là-dessus.
03:40Bonjour Isabelle.
03:41Bonjour, merci d'être avec nous, Isabelle.
03:46Vous marchez sans les pieds, vous.
03:49Oui, exactement.
03:52Oui, pardon, j'écoute.
03:55Oui, je vous entends mal, ma chérie.
03:56Il y a un petit souci.
03:59Pourquoi ?
04:00Dites-moi, cette fois-ci m'a choquée, pourquoi ?
04:04Parce qu'effectivement, je crois que c'est Lucas qui avait prononcé ça la première fois.
04:08Lucas.
04:09Le Brésilien.
04:09Allô ?
04:11Oui, c'est ça, c'est ça, oui, oui, oui.
04:13Attendez, je ne vous entends pas, moi.
04:15Non, je ne vous entends pas du tout.
04:16Il a comme un écho.
04:19Vous m'entendez bien, vous ?
04:20Oui, oui, très moyen, très moyen.
04:22Est-ce qu'on peut le rappeler, s'il vous plaît ?
04:23Merci.
04:24Merci, allez.
04:26On va le rappeler dans un instant.
04:27On peut prendre un autre auditeur,
04:30pendant le temps qu'on appelle Isabelle.
04:32Il y a Olivier d'Artigol qui voudrait réagir.
04:34Olivier d'Artigol qu'on appelle.
04:36Il est en Corse ?
04:36Il fallait le mettre en ligne déjà, on avance, merci.
04:39Oui, Olivier d'Artigol, bonjour.
04:41Oui, Cyril Hanouna.
04:42Oui, Olivier d'Artigol, qu'est-ce que vous avez pensé du tweet d'Emmanuel Macron ?
04:46Il ne m'a absolument pas gêné, on fait affaire de tout maintenant.
04:51Ça, il tweet, c'était une soirée positive sur les états sportifs.
04:56Pourquoi le président ne pouvait pas s'exprimer comme il le sent au moment où il écrit ?
05:00Je crois que le pays s'enflamme sur tout maintenant,
05:04et parfois sur n'importe quoi, alors qu'il y a de sujets sérieux pour s'enflammer.
05:07Moi, je vais vous dire la vérité de ce que je retiens.
05:09Je me demande si vous n'êtes pas meilleur en duplex.
05:14Est-ce qu'il ne faut pas se poser des bonnes questions ?
05:16On me l'a toujours dit, Cyril.
05:17Est-ce qu'il ne faut pas se poser des bonnes questions, Olivier d'Artigol ?
05:20Vous êtes où, là ? Vous êtes dans les bureaux d'Europe 1 ?
05:24Oui, je suis juste derrière le studio.
05:28Au coin !
05:29Vous êtes au frais ?
05:31Vous êtes au frais ?
05:33Ça va.
05:33Bon, très bien, merci.
05:34Moi, je vous fais des bisous.
05:36Mais je reste là.
05:38Comme vous voulez, vous pouvez venir dans le studio.
05:40Vous voulez nous parler ?
05:41J'arrive.
05:41Merci, salut.
05:42Allez, à tout à l'heure.
05:43Cyril, j'ai une question pour Gauthier.
05:44Parce qu'il a trouvé le tweet d'Emmanuel Macron un peu ridicule et un peu grotesque.
05:48Je ne joue pas la fausse indignation.
05:50Non, bien sûr.
05:50Ce n'est pas le scandale de l'année non plus.
05:52On a eu bien pire.
05:52Qu'est-ce que tu veux ?
05:53J'adore cette petite question.
05:54Non, une petite question un peu sportive.
05:57Elle arrive.
05:57T'inquiète pas, elle arrive.
05:59De là-bas, je la vois.
06:00Un peu sportive et footballistique.
06:02Quand Jacques Chirac scandait le nom des joueurs de foot et qu'il n'en connaissait aucun.
06:07Donc, tu trouves ça drôle, ridicule, pathétique.
06:09Parce que lui aussi, il veut rattraper.
06:10En fait, toujours les hommes politiques et en particulier les présidents vont lui rattraper.
06:14Ils confondent la Coupe de France avec la Coupe du monde.
06:15Et donc, ridicule, pas ridicule.
06:16On a beaucoup raillé Jacques Chirac et ses extraits repassent encore aujourd'hui.
06:20Oui, mais pour autant, je suis sûre que tu trouvais ça sympathique.
06:23Même si tu n'étais pas né, peut-être.
06:24Tu es trop petit.
06:2798, j'étais né.
06:28Je te remercie.
06:28J'avais 3 ans.
06:29Mais tu n'avais pas une conscience politique encore, peut-être ?
06:31Non, à 3 ans.
06:32Oh, t'étrompes-toi.
06:34Mais si tu veux m'attaquer sur mon âge, tu peux.
06:37Non, au contraire.
06:37C'est un atout.
06:38Tu as de la chance.
06:39J'aimerais bien avoir ton âge.
06:40C'est gentil.
06:40Non, mais voilà, on a beaucoup moqué Jacques Chirac sur ses séquences qui peuvent repasser
06:45en boucle.
06:46Ce n'est pas très grave.
06:46On s'est juste moqué de lui parce qu'il n'y connaissait rien au foot.
06:49Mais tu sais, puisque tu parles de Jacques Chirac...
06:51Emmanuel Macron s'y connaît au foot, en fait.
06:51Puisque tu parles de Jacques Chirac...
06:52C'est un peu supporteur de l'OM, il s'y connaît comme ça.
06:54Puisque tu parles de Jacques Chirac...
06:56Jacques Chirac, quand il était dans un stade et qu'on sifflait la Marseillaise,
07:01il partait.
07:02Il partait.
07:03Et c'était une certaine vision de l'autorité.
07:05Et je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, quand on manque de respect à la France, Emmanuel
07:09Macron s'en aille.
07:10Lui, Chirac, on siffle la Marseillaise, il se barre.
07:13Emmanuel Macron est redescendu sur la pelouse là où François Hollande avait renoncé,
07:17par exemple.
07:18Il part redescendu sur la Coupe de France.
07:19Ah non, il fait ça dans les vestiaires.
07:20Il fait ça dans les vestiaires.
07:21Oui.
07:22Dernière fois, il ne l'a pas fait ?
07:23Non, il ne l'a pas fait.
07:24Coupe de France, il n'est pas descendu.
07:25C'est triste.
07:26Il n'est pas descendu.
07:27Donc ça, c'est sûr et certain.
07:29Je vous le confirme, Géraldine Maïas.
07:31Il y a Grégory, horticulteur.
07:34Bonjour Grégory, merci d'être avec nous.
07:36Bonjour.
07:37Horticulteur, bien entendu, la culture des orties.
07:42Il y en a beaucoup sur Paris en ce moment.
07:45Oui, oui, il y en a, on en voit quand même.
07:48Mais bon, avec les orties, on fait plein de choses.
07:50On peut faire de la soupe d'ortie.
07:51Bien sûr, exactement.
07:52Bien sûr.
07:53Il y a même une d'ortigole.
07:56Ah bah, monsieur d'ortigole, toujours là.
07:58Toujours là.
07:59Alors, Grégory.
07:59Un petit corps comme les orties.
08:01Qu'est-ce que vous avez pensé du tweet d'Emmanuel Macron ?
08:04Alors, bah non, moi, justement, je ne suis pas d'accord avec Olivier d'ortigole
08:08parce qu'il semblait, enfin, il a le droit de dire son opinion,
08:10mais il semblait être d'accord, être d'accord avec le tweet d'Emmanuel Macron.
08:16Moi, je trouve que ça ne fait pas classe.
08:17Ça ne fait pas, ce n'est pas sa fonction présidentielle.
08:21Ça n'a rien à voir dans sa fonction présidentielle.
08:24On ne dit pas, oh, champion mon frère.
08:27Non, non, ça ne fait pas bien.
08:28Ça ne fait pas beau.
08:29Ça fait un peu représenter...
08:33Je ne vais pas dire que ça fait style racaille, quand même pas.
08:36Mais il n'y a rien de beau.
08:39Il est quand même le président de la République.
08:41Donc, président de la République, il faut quand même avoir...
08:43Moi, je ne vois pas...
08:45Même François Hollande, pourtant que je n'aimais pas, je ne le vois pas dire ça.
08:47Ni Sarkozy.
08:48Et alors, encore moins les Pompidou, les De Gaulle, etc.
08:51Même le clin d'œil et la référence, vous passez outre ça ?
08:56Non, moi, ce que je n'aime pas, c'est la façon de faire.
09:01La façon de faire...
09:03Ouais, champion mon frère.
09:04Non, mais on est où, là ?
09:06On est où ?
09:06On est où, quand même ?
09:08Président de la République, quoi.
09:09En tout cas, c'est mon opinion.
09:11Charlie non plus n'est pas trop d'accord avec moi.
09:13Bon, on a trois.
09:14Vous savez, c'est elle qui a volé la statue d'Emmanuel Macron.
09:15Par contre, voilà, je pense comme Gauthier.
09:20Je pense comme Gauthier, ouais.
09:21Mais bon, maintenant, voilà, on est là, on est libres.
09:25On est là pour parler, pour débattre.
09:27C'est pas de souci.
09:28Mais non, moi, j'aime pas ça.
09:33C'est pas...
09:33Et moi, je trouve que ça représente bien, justement, ce qu'il fait de la France.
09:39Parce que, pour moi, en tout cas, il est en train de détruire petit à petit la France.
09:43Il est en train de détruire petit à petit la France.
09:45Et justement, avec son tweet, là, ouais, mon frère, c'est un peu ça.
09:51Ça veut dire que je m'en fous de la France.
09:53Je m'en fous de la France.
09:54J'exagère un peu, mais...
09:56Non, mais c'est pas ça.
09:58Je vais vous dire la vérité, moi, de ce que je pense.
10:00Et je suis un peu d'accord avec vous, Grégory, là-dessus.
10:02C'est qu'aujourd'hui, je le disais hier, il y a un énorme manque d'autorité en France.
10:07Et aujourd'hui, le président, il peut pas, en fait, jouer le copinage comme ça.
10:11Si la France, tout allait bien, et s'il avait une énorme autorité,
10:15il peut le faire.
10:16Mais là, étant donné qu'il a un manque, quand même, criant d'autorité,
10:20on a vu ce qui s'est passé samedi soir, on voit ce qui se passe toujours.
10:23Le problème, c'est que là, c'est pas le moment.
10:24C'est qu'à un moment, il faut qu'il montre que c'est lui le patron.
10:27C'est lui le taulier.
10:28Mais là, on se dit que c'est n'importe quoi.
10:31Alors, on va en parler dans un instant.
10:32Grégory reste avec nous.
10:34Isabelle reste avec nous.
10:35On va en reparler dans un instant.
10:37Et Gauthier va nous dire ce qu'il en pense,
10:38qu'il veut rajouter un petit truc.
10:4001-90-20-39-21 sur Europe 1.
10:42A tout de suite.