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  • il y a 7 mois
À la suite des violences survenues lors des célébrations de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs personnes ont été jugées en comparution immédiate. Les premiers condamnés ont écopé de peines de prison avec sursis

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Transcription
00:00Ces quatre hommes sont jugés pour tir de mortier ou jet de projectile en direction des forces de l'ordre.
00:05Tous sont primo-délinquants, leurs casiers judiciaires sont vierges.
00:09Le premier à comparaître hier, Aurélien P, 20 ans, il a acheté des mortiers la semaine dernière.
00:14D'une voix très timide, il s'excuse à la barre en face de la présidente.
00:18Je regrette ce que j'ai fait, je ne suis pas quelqu'un de violent.
00:21On peut fêter une victoire sans mortier, non ? On ne vous l'a pas mis entre les mains, vous l'avez acheté en amont sur Snapchat.
00:25C'est la bêtise, la bêtise humaine. Il s'est rendu compte après coup de la gravité des effets qu'il venait de commettre.
00:31A la barre, Bayo Air, 22 ans, reconnaît avoir fait une grossière erreur.
00:35Il a utilisé un mortier retrouvé, dit-il, dans un buisson.
00:39Son ami de longue date, Lucas, est venu le soutenir.
00:42Il n'y a eu aucunement l'intention de blesser un fonctionnaire de police, ni même qui que ce soit.
00:47C'est dangereux et il est clair que c'était stupide de faire ça, mais je ne pense pas que c'est quelqu'un de méchant.
00:51Finalement, je pense que lui-même, il a pu en retirer des leçons, évidemment.
00:54Dans la salle d'audience, Sarah écoute son fils s'excuser, installé sur le banc des accusés.
00:59Brahim Day, 21 ans, avoue avoir été influencé par d'autres personnes qui lui ont donné un mortier.
01:04Sa mère témoigne hors caméra.
01:06Je pense qu'il n'a pas pensé aux conséquences, comme il a dit.
01:09C'est après qu'il a réalisé la gravité. Je pense que ça lui servira aussi des leçons.
01:15La quatrième personne, Ali A, est jugée pour avoir lancé une bombe lacrymogène sur des policiers.
01:20Comme pour leur offrir une seconde chance, tous ont été condamnés à du sursis.
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