Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Comment est perçue la victoire du Paris Saint-Germain chez nos voisins européens ? Que ce soit en Allemagne, Espagne, Angleterre et Italie, les Drôle De Dames analysent l'impact de ce succès parisien sur le vieux continent.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00La victoire du Paris Saint-Germain samedi soir, elle a forcément beaucoup fait parler par son score fleuve, par sa manière également.
00:07Quel symbole le PSG envoie à l'Europe ? Positif ? Très positif ? Mitigé ? Négatif ? Je commence avec Polo justement,
00:14pour qu'on évite de démarrer dans l'angélisme cette émission jusqu'à 22h.
00:18Mon cher Polo, comment est-elle commentée en Allemagne sur quoi on va appuyer chez les Allemands ?
00:23Il y a plusieurs sujets. La première évidemment c'est de reconnaître la supériorité sportive du PSG sur l'Inter,
00:29avec un PSG 2025, deuxième partie de saison, j'ai envie de dire qu'on n'attendait pas forcément à ce niveau-là.
00:37Si on se compare à ce qui s'est passé lors des phases de groupe, évidemment, avec un Liverpool que tout le monde voyait déjà gagnant, etc.
00:43et qu'à la fin c'est le PSG qui est sorti du chapeau. La finale a vraiment impressionné.
00:48Il y a des articles très dithyrambiques sur la production du PSG et surtout lorsqu'on va un petit peu plus loin,
00:55évidemment, tactiquement, on commence à dire que le football qu'on a connu il y a 10-15 ans est mort,
01:00c'est-à-dire le football des passes, pour ce football à l'ultra-vitesse,
01:04qui d'ailleurs est une évolution et encore une fois, je pense à, lorsque je parle non plus des footballeurs, mais des athlètes.
01:12Mais ce n'est pas un peu caricatural parce que, en l'occurrence, Polo, c'est ça, on est d'accord,
01:16c'est alchimie entre vitesse, intensité et passe également, précision, technique.
01:22Oui, mais il faut voir aussi ce que ça signifie dans la presse allemande et pas qu'allemande.
01:27Quand on commence à me faire, semaine après semaine, c'est-à-dire corps de vitesse battu par des ailiers, etc.,
01:33d'un moment, c'est la crétinerie des médias, il faut le dire très clairement.
01:36Donc, moi, que Bahoya fasse 37 km, j'en ai un peu, c'est totalement rien à faire.
01:46Mais ce n'est pas grave, parce que c'est une tendance globale.
01:49Donc, c'est intéressant de voir ça.
01:50La deuxième chose, évidemment, c'est ce que représente le PSG, non pas le club, évidemment.
01:55Moi, mon premier match au PSG, c'était en 81.
01:57Et quand j'étais étudiant, je passais mon temps au parc tous les 15 jours dans les années 90.
02:02Donc, c'est de montrer qu'est-ce que c'est que ce PSG version 2025,
02:06et évidemment, c'est le PSG version Qatar.
02:08Et là, en Allemagne, on appuie beaucoup là-dessus,
02:11avec un très beau papier, je ne sais plus si c'est dans la sud Deutsche
02:13ou si c'est dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung,
02:15qui précise qu'on aime ou qu'on n'aime pas le football d'aujourd'hui,
02:19c'est le football de demain.
02:20Donc, ça veut dire beaucoup l'idéologie.
02:22Ce n'est même pas la question du Qatar,
02:23parce que sinon, il faudrait se poser la question de Manchester City,
02:25il faudrait se poser la question de ce qu'on appelle en Allemagne
02:28les investisseurs ou les actionnaires invisibles,
02:31ce qu'on appelle ça en Allemagne, et pas forcément dans le monde du football.
02:33Moi, je le dis, faisons un référence.
02:36Il y a un référendum en Europe pour voir si on veut ce genre de pays
02:39dans l'Union européenne.
02:41Je ne suis pas persuadé qu'il y ait un vote positif.
02:44La troisième chose, évidemment, c'est ce qui s'est passé,
02:47non pas à Munich, mais c'est ce qui s'est passé à Paris,
02:49c'est-à-dire que tu as d'un côté la liesse,
02:51mais tu as aussi la violence et la mort aussi au virage.
02:56Et ça, on en a parlé en Allemagne aussi,
02:57parce qu'on ne comprend pas en fait ce que c'est de France de 2025,
03:00et on ne comprend pas quels sont ses supposés supporters.
03:03Je mets ça entre guillemets, évidemment,
03:05même si certains portaient le maillot d'après les images que j'ai vues, etc.
03:08Et donc, tu as tout ce discours.
03:10En fait, ce n'est même pas le PSG, c'est ce qu'il représente,
03:12et si c'est ce football de demain.
03:14Et les Allemands ayant toujours peur de se faire déclasser,
03:16comme en plus, on est dans une saison au niveau continental
03:19qui a été assez dramatique,
03:20puisqu'aucun club allemand n'a été en demi-finale d'une Coupe d'Europe.
03:23C'est la première fois depuis 2021.
03:24Ce n'était pas si loin que ça, d'ailleurs.
03:25On est typiquement, lorsqu'on fait le bilan,
03:28tu regardes qui a gagné,
03:29mais en même temps, c'est ton propre miroir que tu regardes
03:31pour savoir où on en est le football allemand en ce moment.
03:33Et toutes ces questions, en fait,
03:35c'est la question du modèle allemand,
03:37à l'aune de ce qu'a réalisé le PSG,
03:39encore une fois, sportivement,
03:40c'est impressionnant,
03:41mais c'est tout ce qu'il y a derrière.
03:43Et à titre personnel, sur les violences que j'ai vues,
03:45j'ai du mal à croire que ces gens-là
03:47soient des adeptes de la reprise individuelle,
03:49donc soient des robins des bois.
03:50Donc, pour parler dans un langage anarchiste.
03:53Donc, je ne comprends pas tout ce qui se passe.
03:56Je ne comprends pas les médias français,
03:58la façon dont ils écrivent,
03:59en disant que c'est formidable, etc.
04:00Je suis dans une logique post-1998,
04:05où on m'a sorti le fabuleux slogan Black Blamber,
04:07qui est déjà, je le dis, un slogan communautariste.
04:10Je crois que j'étais un des premiers sur les ondes
04:11en France à le dire.
04:13Mais ce n'est pas grave,
04:14ça a été défendu par certains médias.
04:17Et voilà.
04:18Donc, c'est un peu tout ça.
04:18Et c'est assez passionnant,
04:20parce que, je le rappelle,
04:20en Allemagne,
04:21il n'y a pas l'équivalent de l'équipe.
04:22Il n'y a pas un journal sportif.
04:25Ce sont des grands journaux,
04:26des grands quotidiennes.
04:27Qui traitent du football, exactement.
04:28Qui traitent du football.
04:29Et donc, l'aspect sociétal, politique, économique.
04:32Qui arrivent directement
04:33et de façon très importante.
04:34Comme tu l'as fait, Polo.
04:35Et puis, il y a un truc,
04:36je finis juste là-dessus.
04:37Ils ont dit,
04:38d'Aouam sans désirer.
04:39C'est-à-dire, d'Aouam,
04:39c'est évidemment la finale à domicile à Munich.
04:41Mais manque de bol, en fait,
04:43ça pose aussi la question
04:44de la puissance du Bayern.
04:45Qui aimerait bien avoir
04:46désiré doué dans son effectif,
04:48par exemple.
04:49Ils ont quand même
04:50quelques arguments
04:50dans leur effectif.
04:52Ouais, c'est Bayern.
04:53Julien,
04:54chez toi en Angleterre,
04:54est-ce que c'est éloge
04:55du Littier Rambic ?
04:56Ou est-ce qu'il y a des réserves ?
04:57Non, mais alors,
04:58moi, il y a un peu de tout
04:58comme Polo.
04:59Mais alors, moi,
05:00en Angleterre,
05:01il y a un lien particulier
05:02avec le PSG
05:02parce qu'ils ont éliminé
05:03la moitié de la première ligue
05:04quasiment cette saison
05:05en Ligue des Champions.
05:07Donc, ils les ont vus beaucoup.
05:08Ils les ont...
05:09Tout le monde regardait
05:09ces matchs-là
05:10contre Liverpool,
05:10contre City,
05:11contre Arsenal,
05:12contre Arsenal.
05:12Ça fait quand même
05:13beaucoup de matchs
05:14contre Colo Anglais
05:15pour le PSG.
05:17Donc, je pense qu'ils ont
05:17un rapport un petit peu
05:18différent ou légèrement différent
05:20on va dire
05:20que dans les autres pays
05:22parce qu'ils ont...
05:24T'as l'impression
05:24sur cette deuxième partie
05:25de saison
05:25qu'ils ont suivi
05:26cette équipe.
05:27C'est la 21e équipe
05:28de première ligue.
05:29Donc, t'as peut-être
05:30beaucoup plus qu'en Allemagne
05:31le côté...
05:32Cette équipe,
05:32elle est magnifique.
05:33On l'a vu.
05:34Elle a éliminé
05:35notre équipe
05:35qui a fini première
05:36de première ligue.
05:37Elle a battu celle
05:37et éliminé celle
05:39qui était 2e,
05:39celle qui était 6e
05:40et battu celle
05:40qui était 3e aussi.
05:42Donc, il y a plus le côté
05:43c'est une équipe incroyable
05:44que l'architecte
05:46Luis Enriquez
05:47qui l'a construit
05:48avec Luis Campos,
05:49ces joueurs-là.
05:49Même s'ils ont souligné
05:50aussi le gros investissement
05:52et le prix de ces joueurs-là.
05:53Mais il y a eu
05:54beaucoup plus ce côté
05:55équipe fantastique,
05:56la meilleure équipe du monde.
05:57Il n'y a rien à dire
05:57sur 2025.
05:58Ousmane Dembele,
05:59Désiré Douai,
06:00ils prennent des cas particuliers
06:01aussi.
06:01Vitignac a quand même
06:02joué à Wolverhampton
06:03sans que les Anglais
06:04le sachent
06:05puisqu'il avait très peu
06:05joué à cette époque-là.
06:06Il était plus jeune quand même.
06:07Donc, de le voir aujourd'hui
06:08jouer comme il a fait
06:09en finale par exemple
06:10ou à Liverpool
06:11et de se rappeler
06:12le joueur qu'il était
06:13à Wolverhampton,
06:13ça a beaucoup marqué
06:14les Anglais aussi.
06:15C'est pour ça
06:16qu'ils ont peut-être
06:17plus encore
06:18mis en valeur
06:22le côté
06:22cette équipe
06:23elle est fantastique
06:24et on aimerait bien aussi
06:25qu'il y ait des équipes
06:25qui jouent comme ça
06:26ici en Angleterre.
06:27Après, oui,
06:27on a parlé du Qatar bien sûr
06:29et on a parlé
06:29des débordements
06:31lors des célébrations
06:32à Paris.
06:33Fred ?
06:34Bien entendu,
06:35en Espagne,
06:36il y a la Catalogne
06:37et puis après,
06:37il y a l'est de l'Espagne.
06:38En Catalogne,
06:38ça a été vécu
06:39comme une victoire catalane
06:40automatiquement.
06:42Mais c'est logique
06:42puisque Lucien Riquet
06:44a été un joueur
06:45emblématique
06:45de cette équipe
06:46et un entraîneur emblématique.
06:47Il n'est pas catalan pour autant.
06:49Non, il est asturien.
06:50Mais il vit en Catalogne
06:51depuis très longtemps.
06:53Il est...
06:54Alors, il se sent très asturien
06:55c'est de l'autre côté
06:55du pays,
06:56c'est du côté ouest
06:57mais c'est quelqu'un
06:59qui est très intégré
07:00à la culture catalane.
07:01Il a gagné des champions
07:01avec le Barça quand même aussi.
07:03Donc, de le voir gagner
07:04avec une autre équipe,
07:05ça, ça a beaucoup plu.
07:06Ce qui a plu également,
07:07c'est le défaut
07:07des supporters du PSG.
07:08Oui, lui et sa fiche à l'art.
07:10Oui, bien sûr.
07:11Non, non, mais tout ça a été...
07:12Il y a une vision.
07:14Alors, la vision catalane,
07:15elle est très propre.
07:16Et puis, en Espagne,
07:18c'est quand même
07:18un entraîneur espagnol
07:19qui était sélectionneur
07:20il n'y a pas si longtemps.
07:21On a beaucoup souligné
07:22le message du Real Madrid
07:23qui a félicité le PSG.
07:25Alors, on sait que les relations
07:26entre les deux clubs
07:27n'ont pas toujours été très faciles
07:28avec un message
07:29pour notre cher
07:31Luis Enrique
07:31en hommage à sa fille aussi.
07:33Donc, ça a été très souligné
07:34parce que c'est vrai
07:35que le message du Real Madrid
07:36a été, on va dire,
07:37très tendre
07:37par rapport au sentiment
07:40habituel de Luis Enrique
07:41par rapport au Real,
07:42club où il a joué
07:44et dont il est très, très mal parti.
07:46Non, alors après,
07:47il faut savoir que le PSG,
07:48c'est un club
07:48qui est très, très suivi
07:49en Espagne depuis le début.
07:51Déjà parce qu'il y a eu
07:52des grands matchs,
07:52les premiers grands matchs
07:53européens
07:54du PSG
07:56avec le fameux but de Comboiré,
07:57le 4-1,
07:58du Tantinola, etc.
07:59Ça, on a toujours suivi
08:00la carrière du PSG.
08:02Puis, il y a une certaine fascination
08:03pour Paris,
08:03la ville en Espagne,
08:04pour la France
08:05et pour la ville.
08:06Donc, que le club de la capitale
08:07soit à ce niveau-là,
08:08le phénomène Qatar
08:09et puis de ces dernières années,
08:10Mbappé.
08:11Mbappé, c'est-à-dire
08:11qu'il y avait des chroniques
08:12sur les matchs d'Mbappé
08:13et du PSG
08:14quasiment aussi grandes
08:15que sur un autre club
08:17de première division
08:18que le Real, le Barça
08:18ou l'Atletico.
08:20Donc, il y a un intérêt
08:21très grand pour cela.
08:23Je sais que demain,
08:23As fait un édito
08:24sur les violences.
08:26Voilà.
08:27Parce que ça aussi,
08:29on en a parlé.
08:30Je l'ai évoqué aujourd'hui
08:31chez Estelle.
08:32Moi, j'ai vécu
08:33beaucoup, beaucoup
08:33de titres de Ligue des Champions.
08:34qui n'a jamais vu ça en Espagne.
08:36Bah non.
08:36Et puis moi,
08:37j'ai même vécu à Lisbonne
08:38le Real Atletico.
08:39C'était la première fois
08:40de l'histoire
08:40que deux clubs d'une même ville,
08:42en plus deux clubs
08:43avec une vraie rivalité,
08:44se rencontraient en finale
08:45de la Ligue des Champions
08:45et il y avait eu
08:46zéro incident.
08:47Donc, voilà.
08:48Alors, bien sûr,
08:48il y a toujours des débordements,
08:49il y a toujours
08:50la police qui charge, etc.
08:51Mais Madrid ne s'est jamais
08:52barricadé,
08:57le mot me n'est pas
08:59dans l'espagnol,
08:59barricadé,
09:00un jour de finale
09:01de Ligue des Champions
09:02comme Paris a dû se barricader.
09:03Donc, voilà.
09:04Ça, ça a quand même
09:05un petit peu étonné.
09:06Mais beaucoup de,
09:08comment dire,
09:09sportivement,
09:09beaucoup de respect
09:10et même d'admiration.
09:11Personne n'a ri de Mbappé
09:13qui, dès lors qu'il quitte le PSG,
09:15voit son ancien club
09:16vainqueur des Champions.
09:17C'est pas massif.
09:19C'est plutôt en France, ça.
09:20Oui.
09:21Mbappé, il vient terminer
09:22souillé d'Europe européen
09:23puis chichi de la Liga.
09:24On ne peut pas dire que,
09:25tu vois,
09:25on ne va pas lui dire
09:26« Ah, ben, t'as pas gagné. »
09:26Ben non.
09:27Est-ce qu'on a commencé
09:28à en parler avec toi aussi,
09:29Paulo Thaler,
09:30parlons du plan tactique aussi,
09:32ce qu'a fait Louis-Henriquet,
09:34le jeu qu'il a développé,
09:35la gestion de l'effectif,
09:36les contours de l'effectif,
09:37les profils.
09:38On en parlait tout à l'heure,
09:39les milieux de terrain,
09:40moins de puissance peut-être,
09:42de la vitesse,
09:43de la légèreté
09:43et avec une finesse technique.
09:45Mais la puissance,
09:46elle est mise ailleurs.
09:47Elle n'est pas au milieu de terrain,
09:47mais elle n'est pas au milieu de terrain.
09:48Elle est mise sur les côtés,
09:49la puissance.
09:50Est-ce qu'on dit
09:51« Voilà, c'est ce qu'il faut faire désormais. »
09:53Est-ce que chez vous,
09:53est-ce que vous l'avez lu,
09:54vous ?
09:54Est-ce que toi,
09:55Johan,
09:55tu l'as lu en Italie ?
09:56Non, mais pas pour le moment.
09:57C'est trop court pour l'instant.
09:58C'est une victoire éclatante
10:00et nous,
10:00ça a un retentissement important
10:01puisque l'Inter était en finale
10:02et même si on a beaucoup appuyé
10:06sur la défaite honteuse de l'Inter
10:09et le visage offert
10:10en finale de Ligue des Champions,
10:12un peu sur le PSG quand même aussi
10:13parce qu'on avait aussi eu
10:15des versions différentes
10:15du PSG contre Milan,
10:18contre la Juve,
10:18contre la Talenta
10:19ces dernières années
10:20et ça n'avait pas du tout
10:21impressionné comme ça.
10:22Il y avait toujours le truc de
10:23oui, ils ont des joueurs formidables
10:24mais collectivement,
10:25on n'avait pas cette dimension-là.
10:28Et donc,
10:28on l'a évidemment beaucoup souligné.
10:30Après,
10:30moi,
10:31ce que je disais
10:31dans l'après-match
10:32samedi soir,
10:34c'est que je trouve
10:35que dans la construction
10:35de l'effectif,
10:36au-delà de star,
10:37pas star
10:38qui m'intéresse
10:38assez moyennement,
10:39sincèrement,
10:40et même de la jeunesse
10:42où ça m'intéresse
10:42assez moyennement,
10:43je trouve que
10:44la diversité des profils
10:47qu'a aujourd'hui
10:48le PSG
10:49est très intéressante
10:50parce que tu as à la fois
10:51des joueurs de conservation
10:52de ballon,
10:53donc des joueurs
10:53qui peuvent faire courir
10:54à l'adversaire,
10:55tu as des joueurs
10:55qui sont capables
10:56de faire courir,
10:59de sortir les joueurs
11:01de leur arc habituel,
11:03de leur tactique habituelle
11:04qui sont capables
11:05de simplement conserver
11:07jusqu'à l'étincelle
11:08et tu as aussi
11:09une capacité en transition
11:11qui est phénoménale
11:11justement où la puissance
11:12fait la différence.
11:13Alors,
11:13souvent,
11:14tu as le passeur
11:14qui est le joueur technique
11:15et le receveur
11:16qui est le joueur athlétique
11:18capable de gagner
11:18des 1 contre 1
11:19sur des courses
11:20plus ou moins longues,
11:21plus ou moins brèves,
11:22plus ou moins explosives,
11:23avec plus ou moins
11:23de dribbles
11:24et donc là,
11:25on a tout un éventail
11:26de possibilités.
11:27D'ailleurs,
11:27les ailiers ne se ressemblent
11:28pas du tout.
11:28Que vous preniez un Kvara,
11:29un Désiré Douai,
11:30un Barcola,
11:31là encore,
11:31dans les ailiers,
11:32on a des profils
11:32qui sont différents.
11:34Vous rajoutez un Ousmane Dembele,
11:35vous rajoutez un Ramos
11:36même quand il entre en jeu,
11:37des jeunes joueurs aussi
11:38du centre de formation
11:39qui sont intéressants.
11:40Vous avez des latéraux
11:41qui sont très offensifs
11:42mais qui sont en capacité
11:44de répéter les efforts
11:45quand même de manière globale.
11:46C'est plus les contours
11:47de l'effectif.
11:47Moi, je trouve qu'il est
11:48extrêmement bien construit
11:51par rapport à l'évolution
11:51du foot.
11:52C'est ce qu'a commencé
11:52à dire Polo
11:53sur répétition des efforts,
11:55capacité à presser
11:55sans ballon.
11:56Après,
11:57il y a tout
11:57comment ça a été chapoté
11:59et modelé mentalement
12:00par l'entraîneur
12:00qui est très intéressante
12:01et qui est pour moi
12:03fondamentale
12:04parce que tu peux avoir
12:04les meilleurs profils du monde
12:05si ces mecs-là
12:06ne défendent pas.
12:07Je veux dire,
12:08Kvara,
12:08on a un exemple tout à l'heure,
12:09on en parlait
12:09avant l'antenne.
12:11Moi, Kvara,
12:12je l'ai vu à Naples.
12:14Contexte différent,
12:14situation différente,
12:15il n'était pas content,
12:16il a payé sur une augmentation
12:17de contrat qui était promise.
12:18Ok, très bien.
12:19Mais j'ai vu Rudi Garcia
12:19lui demander pendant six mois
12:20de défendre.
12:21Il ne voulait pas défendre.
12:22Et quand il était remplacé
12:24parce qu'il ne défendait pas,
12:25il envoyait Petr,
12:26son entraîneur.
12:29Le voir un an après
12:30défendre comme un mort de fin
12:32à la 78e
12:34alors que tu mènes 4-0
12:35ou à la 80e minute
12:37que tu mènes 4-0,
12:38ça fait un peu sourire.
12:40Tu sais,
12:40Lucien Riquet,
12:41que j'ai quand même
12:42beaucoup fréquenté,
12:42moi je l'ai vu jouer au Real déjà,
12:44je l'ai vu jouer au Barça,
12:44etc.
12:45Il a toujours eu
12:45une vraie,
12:46forte personnalité.
12:47Je pense que c'est quelqu'un
12:48qui t'impressionne
12:49quand tu es dans le vestiaire.
12:50Quand il te parle,
12:51tu l'écoutes.
12:51C'est comme ce que disait
12:52Audiard,
12:54quand les mecs de 90 kg
12:55regardent les mecs de 60 kg,
12:56en général,
12:57les mecs de 60 kg
12:57écoutent.
12:58Là,
12:59c'est un peu
12:59quand Lucien Riquet te parle,
13:00tu écoutes.
13:00quoi ?
13:01Sous-titrage Société Radio-Canada
13:03C'est parti.

Recommandations