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  • il y a 7 mois
Les violences survenues en Ile-de-France en marge des célébrations du sacre européen du Paris-Saint-Germain ont donné lieu à quelque 570 interpellations et 323 gardes à vue, un bilan "totalement inédit", a déclaré lundi le préfet de police de Paris, qui a jugé le dispositif
policier "adapté"

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Transcription
00:00On ne peut pas célébrer une victoire à Paris sans casser ?
00:04Manifestement, oui, on ne peut pas.
00:07C'est un moment de joie, c'est un moment de fête.
00:09On était heureux.
00:10C'est une magnifique victoire pour l'histoire quand même.
00:12On l'a tant attendue, cette victoire.
00:15Et je pense aux supporters qui sont heureux.
00:18Nous sommes heureux, comme Parisiens, beaucoup de Français,
00:20beaucoup de supporters du club en Europe étaient heureux,
00:23et même dans le monde.
00:24Et là, il y a des voyous, il y a des délinquants,
00:26il y a des gens qui pillent, qui saccagent, qui cassent.
00:28Eh bien, il faut les traiter comme des délinquants et comme des voyous.
00:32Il faut les identifier et il faut les sanctionner.
00:34Oui, mais ça, c'est après coup.
00:35C'est après coup.
00:36Finalement, il faut des images de désolation, de cases, de pillages.
00:39Moi, je veux rendre hommage aux forces de l'ordre.
00:42Parce que les forces de l'ordre font un métier extrêmement difficile.
00:46Les forces de l'ordre...
00:46Vous êtes assez nombreuses, les forces de l'ordre ?
00:48Le dispositif de sécurité...
00:495400, c'est inédit.
00:52Inédit, mais ce qui s'est passé est assez inédit aussi.
00:55Oui, c'est assez inédit.
00:56Peut-être qu'il faut monter le curseur,
00:57mais pendant que ces forces de l'ordre
00:59s'occupent de la sécurité d'un certain nombre de quartiers,
01:02ils ne s'occupent pas de la sécurité d'autres Français.
01:04Il faut le comprendre.
01:05Donc, ces voyous et ces délinquants, malheureusement,
01:07pillent, saccagent et cassent.
01:09Des commerces, du mobilier urbain,
01:11des vélos, des voitures, des poubelles,
01:14c'était dans un état.
01:15Paris a été souillé et abîmé.
01:16C'est quand même très grave.
01:18Et je souhaite que la justice soit ferme,
01:20parce que je souhaite que les peines soient dissuasives pour l'avenir.
01:22Et puis, s'il faut monter le curseur de la sécurité
01:24dans ce type d'événement, il faut le faire.
01:27Pendant les JO, tout s'est bien passé,
01:28mais il y avait 10 000 policiers à Paris.
01:30C'est sûr.
01:30Et je fais confiance, bien sûr, au préfet de police,
01:32M. Nunes, qui est un grand commis de l'État.
01:34Et face à cette situation...
01:36Il n'a pas sous-estimé le risque ?
01:38Parce que, sincèrement, avant même...
01:39Il a au moins, ce matin...
01:40Avant même la victoire parisienne,
01:42tout le monde se posait la question,
01:44craignait des débordements.
01:46Il a, lui-même, ce matin, reconnu
01:48que peut-être tout n'avait pas été fait comme il faut.
01:51Et c'est rare d'entendre un préfet de police
01:53faire son maire culpap.
01:55Mais je tiens à dire que c'est un grand commis de l'État
01:56que les élus de gauche comme de droite au Conseil de Paris
01:59travaillent très bien avec lui,
02:00connaissent très bien les questions de sécurité et de renseignement.
02:02Simplement, là, il y avait un événement considérable
02:06avec des individus qui se sont infiltrés partout,
02:09qui ont tout cassé sans vergogne.
02:11Et maintenant, il faut réparer tout ça
02:13et il faut sanctionner très savèrement ces voyous.
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