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00:00Alors effectivement il est difficile de prédire ce que l'avenir nous réserve, simplement ce qu'on pourrait aussi signaler c'est que le gouvernement actuel a du mal à traduire si vous voulez par des réformes concrètes ces déclarations en faveur effectivement d'une politique progressiste.
00:18Alors je donne quelques exemples, la loi qui était censée donc dépénaliser l'accès à l'IVG a échoué à la diète polonaise, c'est-à-dire au Parlement et non pas en vertu d'un veto du président de la Pologne, c'est-à-dire qu'il a manqué de voix au sein de cette coalition gouvernementale.
00:38Et donc il faut aussi signaler que le président en Pologne n'a pas tout à fait les mêmes prérogatives que le président de la République française, ce qui veut dire qu'il ne peut pas mener une politique à lui tout seul évidemment.
00:52Il a un droit de veto, c'est ça ?
00:53Alors il a un droit de veto mais dont il n'abuse pas, dont il ne peut pas abuser parce qu'il y a un équilibre qui s'instaure et qui va également influer sur cette possibilité.
01:09Quoi qu'il en soit, effectivement il y a des appréhensions, des craintes quant à l'inscription de la Pologne au sein de l'Union Européenne.
01:18Cela dit, y compris Karol Nawrotsky, c'est quelqu'un qui n'imagine pas par exemple que la Pologne puisse quitter l'Europe.
01:29Le polexite est une thèse reléguée aux oubliettes, si vous voulez, elle ne fait pas vraiment partie du débat.
01:36Donc ce n'est pas à l'ordre du jour et je crois que les uns comme les autres pensent que de toute façon, même s'il y a une fierté blessée chez certains et ce désir de réparation,
01:48l'avenir de la Pologne ne peut se jouer qu'en Europe et par elle.