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  • 29/05/2025
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 28/05/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:00:19Tous les soirs je suis content.
00:00:20Il y a des soirs où je suis un peu plus content que d'habitude et ce soir, on en fait partie.
00:00:23Bah oui, puisque l'identité du président va vous être dévoilée dans, allez, dans
00:00:26quelques secondes.
00:00:27Maintenant, le président de l'équipe du soir est une vieille connaissance de l'équipe
00:00:31du soir.
00:00:32Manu Potti, bonsoir Président Potti.
00:00:33Bonsoir mes bébés, bonsoir tout le monde.
00:00:34Merci de m'accueillir.
00:00:35Et bah oui, et puis il y a quelques semaines on s'est eu au téléphone, il y avait Sébastien
00:00:40Chabal qui faisait parler de lui dans l'actualité, qui a oublié tout ça, qui arrête tout ça
00:00:44et vous m'avez dit bah moi j'ai un petit truc à vous proposer, j'ai une appli à
00:00:48vous proposer qui est un peu révolutionnaire, je dis banco Manu, on va en parler dans quelques
00:00:51minutes.
00:00:52Voilà, donc ancien chroniqueur de l'équipe du soir, on va vous demander aussi de commenter
00:00:55l'actualité, ce que vous faites à merveille du côté des RMC, donc je pense que vous allez
00:01:00vous balader.
00:01:01Je vous présente mon cher Manu, les chroniqueurs de l'équipe du soir, le poignard d'or de
00:01:05l'équipe du soir, Damien Degord.
00:01:06Bonsoir.
00:01:07Bonsoir Aimé, bonsoir Président.
00:01:08Bonsoir.
00:01:09Alors vous avez préparé cette émission en me disant, mais moi Manu Potti, je le connaissais
00:01:12même avant le début de sa carrière pro, j'ai vu son dernier match en Normandie, je
00:01:17me souviens plus du nom du club.
00:01:18Arc la Bataille.
00:01:19Arc la Bataille.
00:01:20C'est ça.
00:01:21À Saudeville-les-Rouens dans un tournoi de foot.
00:01:23J'étais petit, il jouait contre mon frère notamment et il faisait partie des petites
00:01:29stars locales qu'allait signer pro dans un grand club avec le Duc, c'est un tournoi.
00:01:36C'est un tournoi qu'on avait gagné d'ailleurs.
00:01:38Tout à fait, le lendemain il partait à Monaco.
00:01:41Et vous jouiez numéro 10.
00:01:43À l'époque oui.
00:01:44Combien de buts dans la saison ?
00:01:45Sur 101 buts, j'avais marqué 51 buts, mais si je peux me permettre Mémé, moi ça me
00:01:51fait plaisir d'être ici ce soir pour deux raisons.
00:01:53Après tu continueras.
00:01:54Non, ce n'est pas la peine.
00:01:55Après ce n'est pas très intéressant.
00:01:56Non, parce que ça me rappelle en fait les premières pierres qu'on avait posées à
00:02:00l'époque.
00:02:01En 2008, c'est ça ?
00:02:022008, exactement.
00:02:03Je travaillais à tes côtés et donc c'est émouvant pour moi ce soir d'être à la place
00:02:08de l'Indien.
00:02:09Oui.
00:02:10Du président ?
00:02:11Oui.
00:02:12Avis de l'équipe du soir ?
00:02:13Oui.
00:02:14Donc j'ai une pensée pour lui, pour sa famille, tous ses proches ce soir.
00:02:15Bah oui, de toute façon je vous vois, je pense toujours à Didier.
00:02:17Moi aussi.
00:02:18La hyène de l'équipe du soir est dans la place.
00:02:20Il avait déjà ce jingle, il mordait déjà les mollets Etienne Moiti.
00:02:23Bonsoir Etienne.
00:02:24Bonsoir.
00:02:25Oui, c'était une époque où il y avait des grands chroniqueurs à l'équipe du soir.
00:02:28Ah, des grands chroniqueurs.
00:02:29Parce qu'il en reste énormément, mais bon, il en reste.
00:02:31Ok.
00:02:32Quand il parle des autres, il parle surtout de lui.
00:02:34Philippe Sanfonche, le biker de l'équipe du soir.
00:02:36Bonsoir bikers.
00:02:37La grande voie d'Ayrtel.
00:02:38Bonsoir.
00:02:39Enchanté d'être à côté de Manu qui a un bon look de biker d'ailleurs.
00:02:42Oui, un petit look de biker.
00:02:44Ah, c'est le bon look de biker.
00:02:45Oui, en effet.
00:02:46C'est un truc de France.
00:02:47Et puis, sur l'actualité, il a des analyses parfois démentes.
00:02:51C'est le dément de l'équipe du soir.
00:02:52C'est pour ça que je l'ai dit.
00:02:53Ah, bonsoir.
00:02:54Oui.
00:02:55Je tenais à dire un petit mot aussi.
00:02:56La première fois que j'ai fait de l'équipe du soir, c'était en 2010.
00:02:59Je ne savais pas trop ce que je foutais là.
00:03:01Il y avait un champion du monde sur le plateau, c'était Emmanuel Petit avec Pierrot Salviac.
00:03:04Un champion du monde dans l'embrouille ?
00:03:05Oui.
00:03:06Non, mais il était…
00:03:07Et donc, j'étais quand même un peu dans les petits souliers.
00:03:09Et en fait, il avait été adorable.
00:03:11Il avait été vraiment…
00:03:12Comme Pierrot Salviac, d'ailleurs.
00:03:13Il avait été extrêmement gentil.
00:03:15Et ça, c'était une surprise.
00:03:16Parce que vous l'imaginez autrement.
00:03:17Non, mais je ne l'imaginez pas différemment.
00:03:19On va coller l'étiquette.
00:03:20Non, mais c'était la télé.
00:03:21Ça me foutait un peu la trouille à l'époque.
00:03:23Je trouvais ça bizarre et tout ça.
00:03:24Franchement, il avait été comme Pierrot Salviac.
00:03:27Donc, ce soir, vous lui rendez l'appareil.
00:03:28C'est vous qui l'accueillez ?
00:03:29Parce que vraiment, vous êtes un vieux chroniqueur.
00:03:30Je tenais à dire.
00:03:31Je m'en souvenais.
00:03:32Je n'arrête pas de me voyer depuis tout à l'heure.
00:03:33Oui, ça se passera comme ça.
00:03:34Oui, d'accord.
00:03:35Monsieur Petit, nous allons enchaîner, s'il vous plaît.
00:03:38Cléa Bricogne pour les infos.
00:03:39Bonsoir, ma chère Cléa.
00:03:40Bonsoir, mon cher Manu.
00:03:41Ça va ?
00:03:42Ça va super.
00:03:43Une info dans quelques minutes.
00:03:44Vous y avez fait référence, Manu, votre passage à l'équipe du soir.
00:03:47La première pierre, c'était 2008 jusqu'en 2012.
00:03:50Pour résumer le style Petit.
00:03:52Car on va regarder un replay.
00:03:53Le style Petit dans l'équipe du soir.
00:03:55C'est du franc-parler et un jingle.
00:03:58On y va.
00:03:59Pour présenter le président,
00:04:00je vais passer par la voix magnifique de José Garcia.
00:04:02C'est parti.
00:04:04Champion du monde !
00:04:05Et champion du monde !
00:04:06Et Manu !
00:04:07Champion du monde !
00:04:08Champion du monde, Manu !
00:04:09Physiquement, tu as vu des mecs qui étaient à la ramasse complète,
00:04:11des côtés bosniens.
00:04:12Tu crois vraiment que le mec, il l'a fait par plaisir ?
00:04:15Il l'a fait par dépit.
00:04:16Domènech a trop tardé pour changer des joueurs qui étaient cuits.
00:04:19Il continue à faire confiance toujours aux mêmes.
00:04:21Ceux qui sont sur le banc, ils se disent,
00:04:22mais attends, tu nous prends pour des cons, quoi.
00:04:24Il n'y en a aucun qui a les couilles.
00:04:26Et de prendre, de dire,
00:04:27maintenant, ça suffit, on va essayer de changer les choses.
00:04:29Que des suiveurs, ça m'étonnerait.
00:04:30Tu vois, ces mecs-là,
00:04:31ils n'ont rien à foutre en équipe de France.
00:04:32Ils m'excuseront.
00:04:33Un gros bâton dans la roue de l'équipe de France.
00:04:35C'est un bâton de merde, en tout cas.
00:04:36C'est un bâton de merde.
00:04:37Boum, boum, boum.
00:04:38Mais en même temps, moi, je me dis que
00:04:41chacun fait ce qu'il veut avec sa bite, tu vois.
00:04:43Je dis ce que je veux, d'accord ?
00:04:44Oui, mais d'accord.
00:04:47Et son couteau aussi.
00:04:48Non, non, non.
00:04:49C'était sur l'affaire Ribéry et Zaya.
00:04:50Chacun fait ce qu'il veut avec sa bite.
00:04:52Et le président de l'équipe du soir avait entamé cette chanson
00:04:54qui était magnifique.
00:04:57L'actualité sportive.
00:04:58On va changer de braquet.
00:04:59Nous rappelle malheureusement les risques pour la santé
00:05:02à des sportifs de très, très haut niveau.
00:05:04C'était le thème du dernier numéro de l'équipe enquête.
00:05:06Ça s'appelle Accord perdu.
00:05:08C'est évidemment réalisé par Sébastien Tarragot
00:05:10et Julien Rossa.
00:05:11On va regarder quelques extraits de sportifs de très haut niveau.
00:05:14Des exemples qui font un peu froid dans le dos.
00:05:16Regardez.
00:05:28Je fais la finale de Paris avec les croisés pétés.
00:05:30Avec un bandage, c'est un plâtre.
00:05:32Je peux courir comme tout droit.
00:05:39Avant de rentrer sur le terrain,
00:05:40moi je me faisais cloc, cloc, cloc.
00:05:44Je ne sais même pas comment j'ai pu faire 70 ou 80 minutes.
00:05:54La promotion a quand même un impact direct et réel
00:05:56sur le comportement.
00:05:58Et du jour au lendemain,
00:05:59on se retrouve avec quelqu'un d'autre dans sa tête.
00:06:03C'est un peu incompréhensible pour la personne qui est à côté.
00:06:06De mettre sa vie en danger, entre guillemets,
00:06:08pour du sport.
00:06:10C'était l'extrait de l'équipe enquête.
00:06:11Dernier exemple, vous l'avez vu,
00:06:12il témoigne, c'est Antoine Burban
00:06:14avec ce genre de stade français,
00:06:15souffrant de troubles neurologiques
00:06:17suite à plusieurs commotions cérébrales
00:06:21durant son activité de rugbyman professionnel.
00:06:24Et les commotions cérébrales,
00:06:25et les soucis de cerveau,
00:06:26les problèmes neurologiques,
00:06:27c'est au moment où vous m'avez appelé
00:06:29il y a à peu près trois semaines,
00:06:30suite aux déclarations de Sébastien Chabal.
00:06:33Vous me dites,
00:06:34j'ai une appli téléchargeable
00:06:35sur les smartphones
00:06:36qui permet une radio express
00:06:38qui va détecter d'éventuels problèmes neurologiques.
00:06:41Ça s'appelle BrainEye.
00:06:43On a un tuto.
00:06:44On a l'admoiselle,
00:06:45vous nous avez envoyé la vidéo,
00:06:46alors elle va parler.
00:06:47Mais en fait, c'est vachement simple.
00:06:50Est-ce qu'on peut envoyer les images ?
00:06:52Et on va avoir les commentaires de Manu.
00:06:55L'admoiselle parle,
00:06:56l'admoiselle est là,
00:06:57vous avez votre smartphone et tout ça.
00:06:58La suite, vous expliquez par Manu.
00:07:00Alors, c'est une application
00:07:01qui est téléchargeable rapidement
00:07:03et qui est présente sur différents supports,
00:07:05notamment Apple Store,
00:07:06pour ne pas le nommer.
00:07:07Et en fait, en 45 secondes,
00:07:09après avoir fait tout l'enregistrement
00:07:11au niveau oculaire,
00:07:12elle vous donnera pas un diagnostic,
00:07:15mais en fait, elle vous donnera
00:07:16si vous avez un dysfonctionnement
00:07:18neuro-oculaire en fait.
00:07:20Donc, c'est à l'image d'un thermomètre.
00:07:22Ça va vous donner la température,
00:07:25mais ça ne vous donnera pas
00:07:26les causes de votre fièvre.
00:07:28Donc, c'est un outil qui, pour moi,
00:07:30est indispensable à l'heure actuelle
00:07:32pour les sportifs,
00:07:33mais également les staffs médicaux
00:07:35pour donner déjà un premier élément.
00:07:38Et après, justement,
00:07:39ça ne remplace pas
00:07:40les protocoles existants
00:07:41où il faut aller voir
00:07:42des médecins compétents derrière.
00:07:43C'est un lanceur d'alerte.
00:07:44Voilà, c'est une première radio.
00:07:45Et puis, c'est extrêmement peu coûteux.
00:07:47Ça coûte aux environs
00:07:48de 3 dollars australiens.
00:07:49C'est une société australienne.
00:07:51Ça coûte donc environ,
00:07:53je ne connais pas le cours,
00:07:543 dollars australiens.
00:07:55Je crois que c'est à peu près
00:07:562 euros par mois.
00:07:57Donc, c'est à la fois,
00:07:59et pour simplifier les choses,
00:08:01parce que j'ai tellement
00:08:02de choses à dire
00:08:03sur cette application,
00:08:04ça a été fait depuis X années
00:08:06par des neurologues,
00:08:07notamment une qui sera présente
00:08:09la semaine prochaine
00:08:10pour l'événement avec Proval.
00:08:12Et il y a eu 3 prototypes.
00:08:14Et aujourd'hui,
00:08:15on a reçu la plus haute distinction
00:08:17au niveau médical en Australie.
00:08:19Donc, ça a été reconnu
00:08:20d'utilité publique.
00:08:22Et surtout,
00:08:23quand tu considères
00:08:24que plus on vieillit,
00:08:26et on sera tous sujet
00:08:27à des problèmes neurologiques,
00:08:28et qu'on considère
00:08:29qu'une personne sur trois
00:08:30sera touchée
00:08:31par des problèmes neurologiques
00:08:32durant sa vie.
00:08:33Donc, on considère
00:08:342 milliards et demi
00:08:35de personnes à l'heure actuelle.
00:08:36Et sur ces 2 milliards
00:08:37et demi de personnes,
00:08:38il y a à peu près 75 %
00:08:39qui vont voir des spécialistes
00:08:40lorsque les problèmes
00:08:41sont déclarés.
00:08:42Donc, ça, avec ça,
00:08:43on peut gagner du temps.
00:08:44On anticipe les problèmes.
00:08:45Et on peut gagner aussi,
00:08:46le temps, c'est de l'argent.
00:08:48Donc, on fait
00:08:49un coup double, en fait.
00:08:50Très bien.
00:08:51Vous avez une question
00:08:52à poser à Manu ?
00:08:53Oui, je voudrais...
00:08:54On parle de...
00:08:55Depuis peu,
00:08:56on parle quand même
00:08:57des commotions cérébrales
00:08:58dans le football.
00:08:59Mais on n'en a pas beaucoup
00:09:00parlé ces dernières années.
00:09:01On en parlait beaucoup
00:09:02dans le rugby.
00:09:03Est-ce que toi,
00:09:04tu as déjà été sujet à ça ?
00:09:06En tout cas,
00:09:07as-tu déjà eu des symptômes
00:09:09qui pouvaient laisser penser
00:09:10que tu étais...
00:09:11Moi, depuis que j'ai arrêté
00:09:12ma carrière,
00:09:13je fais très, très attention
00:09:14à ma santé.
00:09:15Mais avant,
00:09:16pendant ta carrière.
00:09:17Pendant ma carrière,
00:09:18on était suivi
00:09:20par un staff médical
00:09:21très compétent.
00:09:22Que ce soit en équipe de France
00:09:23ou dans différents clubs.
00:09:24Donc, on était
00:09:25comme des Formule 1.
00:09:26Mais c'est vrai
00:09:27que tout ce qui était
00:09:28commotions cérébrales,
00:09:29ce n'était pas vraiment
00:09:30à l'ordre du jour.
00:09:31Et je t'avouerais
00:09:32que quand j'ai vu
00:09:33le coming out
00:09:34entre guillemets
00:09:35de pas mal de sportifs
00:09:36dans différentes disciplines
00:09:37ces dernières semaines,
00:09:38ça m'a interpellé
00:09:39parce que moi,
00:09:40ça fait un an
00:09:41que je travaille
00:09:42en collaboration
00:09:43avec ce groupe
00:09:44qui est basé en Australie.
00:09:45On est présent aujourd'hui
00:09:46dans à peu près 16 pays.
00:09:47On a été accepté
00:09:48par différentes ligues.
00:09:49Ça s'adresse à la fois
00:09:50pour les joueurs
00:09:51mais aussi pour
00:09:52les staffs médicaux.
00:09:53On n'est pas là
00:09:54pour aller à l'encontre
00:09:55des autorités sportives.
00:09:56Ceux qui sont en charge
00:09:57du jeu,
00:09:58on est là
00:09:59pour amener un outil
00:10:00qui est performant,
00:10:01qui a été réalisé
00:10:02sur 120 000 tests
00:10:03avec 100% de réussite.
00:10:04Récemment,
00:10:05j'ai fait des tests
00:10:06avec le docteur Sherman
00:10:07qui est en charge
00:10:08du rugby français.
00:10:09C'est un célèbre neurologue
00:10:10et on aura un extra d'ailleurs.
00:10:11On a fait des tests cognitifs
00:10:12parce que c'est quelque chose
00:10:13qui m'interpelle.
00:10:14Pourquoi ?
00:10:15Parce qu'il y a
00:10:16des tests cognitifs
00:10:17et c'est quelque chose
00:10:18qui m'interpelle.
00:10:19Pourquoi ?
00:10:20Parce que,
00:10:21suite à la sortie
00:10:22de toutes ces personnes,
00:10:23ça fait quelques années
00:10:24que je n'ai rien.
00:10:25J'ai encore fait le test
00:10:26ce matin avec l'appli
00:10:27et je n'ai rien.
00:10:28Et vous vous testez
00:10:29tous les jours ?
00:10:30Une fois par mois.
00:10:31Une fois par mois ?
00:10:32Oui.
00:10:33Pourquoi ?
00:10:34Parce qu'en fait,
00:10:35je me teste souvent
00:10:36une fois par mois
00:10:37et des fois,
00:10:38c'est deux fois par mois
00:10:39lorsque j'ai des très fortes migraines
00:10:40qui m'imposent
00:10:41de rester quasiment…
00:10:42Des fois,
00:10:43c'est même arrivé
00:10:44de rester 24 heures
00:10:45dans le noir
00:10:46même en prenant
00:10:47des médicaments.
00:10:48Il n'y a rien
00:10:49qui fait partir la douleur.
00:10:50Je suis obligé
00:10:51de me mettre
00:10:52des paquets de glace
00:10:53sur la tête.
00:10:54Ça aussi,
00:10:55il y a d'autres procédés
00:10:56qui viennent aider,
00:10:57justement,
00:10:58tous ces problèmes-là.
00:10:59Mais je ne dis pas
00:11:00que c'est à cause
00:11:01de ma carrière.
00:11:02Peut-être que c'est
00:11:03la vieillesse,
00:11:04tout ça,
00:11:05mais je dirais
00:11:06que ce qui s'est passé
00:11:07récemment,
00:11:08c'est pour ça
00:11:09que j'ai eu mes mecs
00:11:10quand ils avaient été traités
00:11:11des commotions cérébrales
00:11:12avec la sortie de Chabal,
00:11:13de Raphaël Arbarane
00:11:14et d'autres sportifs
00:11:15Je me suis dit
00:11:16que ça fait quasiment
00:11:17un an
00:11:18que je bosse dessus
00:11:19et je me dis
00:11:20que ce n'est pas
00:11:21une coïncidence.
00:11:22– Vous êtes parfois
00:11:23sans réponse
00:11:24sur vos migraines
00:11:25mais nous,
00:11:26on a eu Emmanuel Laurent,
00:11:27enfin plutôt Sébastien Tarrago
00:11:28qui a piloté le documentaire
00:11:29dont on a passé l'extrait.
00:11:30Emmanuel Laurent
00:11:31est le directeur médical
00:11:32de la FFF.
00:11:33Il est cuisinier
00:11:34par Sébastien.
00:11:35Nos études à la FFF,
00:11:36nous dit Emmanuel Laurent,
00:11:37le doctorant,
00:11:38démontrent que les footballeurs
00:11:39ont entre 3 à 5 fois plus
00:11:40de risques de développer
00:11:41des maladies au cerveau.
00:11:42– On l'a contacté
00:11:43d'ailleurs la semaine dernière.
00:11:44– Il a répondu.
00:11:45Il avait été surpris
00:11:46qu'on le contacte
00:11:47aussi tardivement
00:11:48mais ce n'est pas moi
00:11:49qui l'ai contacté.
00:11:50– D'accord.
00:11:51– C'est Florent Duparchy.
00:11:52– Le gardien du Stade de Reims.
00:11:53– Le joueur du Stade de Reims,
00:11:54enfin ancien gardien
00:11:55du Stade de Reims.
00:11:56– Qui m'a demandé
00:11:57mon autorisation
00:11:58pour le contacter.
00:11:59D'ailleurs je m'en excuse
00:12:00auprès de la FFF
00:12:01mais ce n'est pas un secret.
00:12:02Je ne suis pas le bienvenu
00:12:03à la FFF.
00:12:04– Pourquoi ?
00:12:05– Parce que ça fait des années
00:12:06que je prends position.
00:12:07D'une façon générale,
00:12:08je ne suis pas vraiment
00:12:09le bienvenu
00:12:10de toutes les organisations sportives
00:12:11parce que je suis assez critique
00:12:12envers ces organisations
00:12:13depuis pas mal d'années.
00:12:14– Oui mais là,
00:12:15il y a quelque chose
00:12:16de constructif.
00:12:17– En tout cas,
00:12:18c'est pour le bien-être
00:12:19des athlètes
00:12:20et pour donner un outil
00:12:21justement.
00:12:22Donc si le monsieur
00:12:23nous écoute,
00:12:24il est le bienvenu
00:12:25la semaine prochaine
00:12:26lors de l'événement
00:12:27qu'on organise avec Proval.
00:12:28– Mais maintenant Laurent
00:12:29continue son diagnostic
00:12:30donc auprès de Sébastien.
00:12:31Donc on l'a dit
00:12:32que les footballeurs
00:12:33qui ont fait carrière
00:12:34ont 3-4 ans
00:12:35de carrière
00:12:36et ils ne sont pas
00:12:37les meilleurs
00:12:38dans le monde.
00:12:39Donc les footballeurs
00:12:40qui ont fait carrière
00:12:41ont 3-4 fois
00:12:42ou 5 fois plus
00:12:43de risques
00:12:44de développer
00:12:45des maladies neurologiques
00:12:46que la population générale.
00:12:47En revanche,
00:12:48nous dit M. De Laurent,
00:12:49il est encore impossible
00:12:50d'en démontrer la cause.
00:12:51On ne peut pas savoir
00:12:52si c'est lié aux commotions,
00:12:53aux jeux de tête,
00:12:54aux ballons au cuir
00:12:55à une certaine époque
00:12:56mais c'est un fait.
00:12:57– Chez les jeunes,
00:12:58c'est de plus en plus restrictif
00:12:59aujourd'hui le jeu de tête.
00:13:00– En Écosse, c'est tout ?
00:13:01Même dans les écoles de foot ?
00:13:02– Dans les écoles
00:13:03d'amateurs aujourd'hui.
00:13:04J'ai vu un reportage
00:13:05encore la semaine dernière.
00:13:07On ne leur interdit pas
00:13:08de faire des têtes
00:13:09mais on leur préconise
00:13:10de ne pas utiliser la tête.
00:13:11– Ça dépend,
00:13:12on ne pense pas partout.
00:13:13– Moi je me rappelle
00:13:14à mon époque,
00:13:15quand on était gamin,
00:13:16il pleuvait,
00:13:17le ballon,
00:13:18il pleuvait.
00:13:19Donc tu prenais des chocs
00:13:20dans la tronche.
00:13:21Mais pour répondre
00:13:22à ta question,
00:13:23oui, je me rappelle
00:13:24de certains problèmes
00:13:25que j'ai eus
00:13:26au niveau de la tête,
00:13:27notamment le plus grave.
00:13:28Moi j'ai eu à peu près
00:13:2917 ouvertures à la tête,
00:13:30j'ai eu à peu près 8 fois
00:13:31les arcades ouvertes,
00:13:326 fois le nez cassé,
00:13:332 fois les pommettes écrasées
00:13:34et le plus grave,
00:13:35ça a été lors d'un match
00:13:36de Champions League
00:13:37avec Barcelone
00:13:38à San Siro
00:13:39contre le Milan AC
00:13:40où je finis à l'hosto
00:13:41et je me réveille
00:13:4224 heures après,
00:13:43je me dis
00:13:44qu'est-ce que je fous ici ?
00:13:45– Donc on m'a rasé la tête
00:13:46et on m'a fait
00:13:4713 points de suture ici.
00:13:48– J'avais eu un choc
00:13:49en plein air avec Cocu
00:13:50et j'étais resté
00:13:51sur le chaos.
00:13:52– Le chaos, ok.
00:13:53– Je ne me souviens
00:13:54de rien du tout.
00:13:55– Le président de Proval…
00:13:56– Malik hein ?
00:13:57– Ben oui, Malik Amadach
00:13:58qui nous écoute
00:13:59et qui nous attend.
00:14:00– Malik !
00:14:01– Bonsoir Malik !
00:14:02Ah ben le président,
00:14:05le président Proval.
00:14:06– Elle est top ma chérie.
00:14:07– Malik, rendez-vous
00:14:10donc le mercredi
00:14:11dans 7 jours,
00:14:12le 4 juin,
00:14:13il y a une table ronde
00:14:14sur la commotion cérébrale.
00:14:15L'autre président
00:14:16de l'équipe du soir,
00:14:17Manu Petit
00:14:18sera convié
00:14:19avec son appelé
00:14:20lanceur d'alerte
00:14:21de cette table ronde
00:14:22en commotion cérébrale.
00:14:23C'est quoi finalement
00:14:24l'objectif ?
00:14:25S'il y avait un objectif
00:14:26ce serait quoi ?
00:14:27– Déjà premièrement,
00:14:28cette première table ronde
00:14:31sur la commotion cérébrale
00:14:33qui a été en fait
00:14:34tout co-construit
00:14:35avec Emmanuel.
00:14:36On a tout co-construit ensemble
00:14:38parce que ça nous tenait à cœur
00:14:40et aujourd'hui,
00:14:41notre vrai but
00:14:42c'est déjà de démocratiser
00:14:44cette commotion cérébrale,
00:14:45le faire comprendre.
00:14:46C'est une blessure invisible
00:14:48à l'œil nu
00:14:49et surtout de faire comprendre
00:14:52que c'est bien
00:14:53de s'occuper des joueurs
00:14:54en carrière,
00:14:55c'est important.
00:14:56On a des outils
00:14:57qu'on essaie de développer
00:14:58de plus en plus
00:14:59et aussi,
00:15:00il faut faire comprendre
00:15:01qu'il y a ceux
00:15:02qui sont en fin de carrière,
00:15:03en après carrière
00:15:04qu'on laisse dans le monde
00:15:06seuls et dépourvus de solutions.
00:15:09C'est pour ça qu'avec
00:15:10notre commission médicale
00:15:11avec Proval,
00:15:12on essaie d'envoyer
00:15:13un signal fort
00:15:14et comprendre
00:15:15qu'ils ne sont plus seuls
00:15:16et qu'on essaie aujourd'hui
00:15:18d'amener un maximum
00:15:19d'outils pour eux
00:15:21et je suis vraiment content
00:15:23qu'avec Manu
00:15:24on ait pu échanger
00:15:25sur ces sujets-là.
00:15:26On est tombés totalement d'accord,
00:15:27on a la même vision
00:15:28et je suis heureux
00:15:30que le 4 juin
00:15:31on puisse faire
00:15:32ce premier événement.
00:15:35Il y a quelque chose
00:15:36sur lequel j'aimerais insister,
00:15:37vous l'avez un peu évoqué,
00:15:39c'est-à-dire qu'un joueur
00:15:40de rugby en carrière
00:15:42est suivi médicalement,
00:15:44mais le hic,
00:15:45c'est l'après carrière,
00:15:46c'est finalement
00:15:47lorsqu'il quitte
00:15:48le monde du rugby,
00:15:49lorsqu'il est
00:15:50entre guillemets
00:15:51lâché dans la nature.
00:15:52Totalement.
00:15:53Aujourd'hui,
00:15:54on sait très bien
00:15:55que le sportif
00:15:56et l'athlète en général
00:15:57est aujourd'hui
00:15:58une personne
00:15:59que du moment
00:16:00où il est rémunéré
00:16:01par un patron
00:16:02et bien sûr
00:16:03ont des obligations
00:16:04à cet égard-là
00:16:05et d'un contrat de travail
00:16:06par rapport
00:16:07aux droits du sport,
00:16:08les droits normaux,
00:16:09on va dire,
00:16:10de devoir s'occuper
00:16:11de la santé
00:16:12et du bien-être
00:16:13de leurs salariés.
00:16:14Mais quand on sort
00:16:15de ce dogme
00:16:16et de cet écosystème-là,
00:16:17finalement,
00:16:18on n'a plus accès
00:16:19à toute cette possibilité
00:16:20et cette gamme
00:16:21de soins,
00:16:22de spécialistes
00:16:23qui puissent
00:16:24nous accompagner
00:16:25et on est au dépourvu
00:16:26après cette pandémie
00:16:27et on n'a plus
00:16:28l'occasion
00:16:29de faire
00:16:30ce qu'on avait
00:16:31pourvu
00:16:32après cette carrière-là.
00:16:33Donc c'est ce qu'il faut
00:16:34réellement,
00:16:35je pense,
00:16:36envoyer comme signal fort
00:16:37qu'il faut
00:16:38qu'on travaille dessus
00:16:39et qu'on soit tous présents
00:16:40et unis dans ce sens-là
00:16:41pour pouvoir...
00:16:42Parce que pendant la carrière,
00:16:43c'est une certitude
00:16:44qu'il faut continuer
00:16:45le travail
00:16:46qui est effectué
00:16:47par les institutions
00:16:48mais l'après-carrière
00:16:49aussi est important
00:16:50parce qu'un ancien joueur
00:16:51reste un joueur
00:16:52avec des séquelles
00:16:53d'après-carrière.
00:16:54La table ronde,
00:16:55c'est le 4 juin
00:16:56avec tous les acteurs
00:16:57du rugby.
00:16:58La table ronde
00:16:59c'est le soir
00:17:00dans l'équipe du soir
00:17:01avec Etienne Moatti.
00:17:02Il y a eu
00:17:03le témoignage
00:17:04absolument sidérant
00:17:05de Sébastien Chabal.
00:17:06Est-ce que
00:17:07vous avez
00:17:08d'autres exemples
00:17:09comme ça
00:17:10de joueurs,
00:17:11d'ailleurs pas forcément
00:17:12des internationaux
00:17:13comme Sébastien Chabal
00:17:14qui ont
00:17:15les mêmes troubles
00:17:16aujourd'hui
00:17:17qu'il a exposés ?
00:17:18Oui,
00:17:19réellement.
00:17:20On a
00:17:21beaucoup de joueurs
00:17:22et par obligation
00:17:23du secret
00:17:24de ne pas
00:17:25les nommer
00:17:26mais
00:17:27aujourd'hui
00:17:28ces conséquences
00:17:29sont de plus en plus
00:17:30récurrentes
00:17:31et souvent
00:17:32sur une
00:17:33fin de carrière.
00:17:34C'est pour ça
00:17:35que c'est important
00:17:36que nous
00:17:37on est en train
00:17:38de créer
00:17:39un poste approval
00:17:40spécifiquement
00:17:41pour recenser
00:17:42tous les anciens joueurs,
00:17:43pour recenser
00:17:44toutes les problématiques
00:17:45qu'ils ont
00:17:46ou pas
00:17:47pour pouvoir
00:17:48être au mieux
00:17:49à répondre
00:17:50à leurs attentes
00:17:51et être vraiment
00:17:52à leur soutien
00:17:53parce que
00:17:54c'est pour ça
00:17:55qu'on a étoffé
00:17:56encore plus
00:17:57la demande
00:17:58médicale
00:17:59et qu'on va
00:18:00continuer à l'étoffer
00:18:01parce que
00:18:02on sait que la demande
00:18:03va continuer à grandir
00:18:04et il faut qu'on soit
00:18:05clairement présent pour eux
00:18:06sur notre mission
00:18:07et je ferai tout
00:18:08ce qui est à mon pouvoir
00:18:09pour pouvoir la réaliser.
00:18:10Malik,
00:18:11évidemment,
00:18:12vous êtes tenu
00:18:13par le secret médical
00:18:14mais ça représente
00:18:15on va dire
00:18:16combien de patients,
00:18:17combien de joueurs
00:18:18de rugby
00:18:19est-ce que vous
00:18:20peut-être pas forcément
00:18:21enregistre
00:18:22mais c'est de l'ordre
00:18:23de combien ?
00:18:24De 10 ?
00:18:25De 20 ?
00:18:26Non,
00:18:27aujourd'hui,
00:18:28vous dire que
00:18:29j'ai le registre total
00:18:30et vous alarmer
00:18:31sur un chiffre fort
00:18:32ce serait être menteur
00:18:33vis-à-vis de vous
00:18:34et non,
00:18:35aujourd'hui,
00:18:36je sais que
00:18:37à ma propre connaissance
00:18:38on est sur une dizaine
00:18:39voire une vingtaine de cas
00:18:40que je connais moi
00:18:41personnellement.
00:18:42Après vous dire
00:18:43que je suis à plus de 100,
00:18:44200 ou 1000,
00:18:45le recensement
00:18:46n'a pas été encore fait
00:18:47par mes équipes
00:18:48parce que le poste
00:18:49je l'ai créé
00:18:50il va démarrer
00:18:51normalement
00:18:52début juillet
00:18:53donc voilà,
00:18:54aujourd'hui,
00:18:55à ma propre connaissance
00:18:56j'en ai une vingtaine
00:18:57c'est une certitude.
00:18:58En 2021,
00:18:59il y a une étude
00:19:00de la Nouvelle-Galle du Sud
00:19:01en Australie
00:19:02qui s'intéressait
00:19:03non pas aux commotions
00:19:04mais aux chocs
00:19:05à répétition.
00:19:06Alors voilà,
00:19:07un rugbyman
00:19:08peut subir
00:19:09des petits chocs comme ça
00:19:10il peut en subir
00:19:1111 000 par saison.
00:19:12Cette étude
00:19:13a catégorisé
00:19:14ces chocs,
00:19:15ces micro-chocs
00:19:16comme des sous-commotions
00:19:17pourquoi ?
00:19:18Parce que l'accumulation
00:19:19de ces chocs
00:19:20et bien donc
00:19:21comme conséquence
00:19:22occasionne les mêmes troubles
00:19:23qu'une commotion
00:19:24trouvent de la concentration
00:19:25et perdent de mémoire.
00:19:26Les chocs en rugby
00:19:27je suis désolé Malik
00:19:28mais ça fait partie du rugby
00:19:29c'est un peu alarmant
00:19:30pour l'avenir
00:19:31de votre sport,
00:19:32non Malik ?
00:19:33Alarmant,
00:19:34oui et non.
00:19:35Après,
00:19:36il y a une certaine
00:19:37c'est...
00:19:38j'ai envie de dire
00:19:39que notre sport
00:19:40est encore
00:19:41une fois
00:19:42il faut le répéter
00:19:43c'est un sport
00:19:44de combat
00:19:45collectif
00:19:46alarmant
00:19:47dans un sens
00:19:48parce qu'on est
00:19:49aujourd'hui
00:19:50sur un aspect
00:19:51assez critique
00:19:52de notre sport
00:19:53et on a la vision
00:19:54certaine
00:19:55du choc à répétition
00:19:56c'est comme un
00:19:57plaquage à répétition
00:19:58on a l'usure
00:19:59de l'épaule
00:20:00et chaque chose
00:20:01a cette usure
00:20:02il faut
00:20:03aujourd'hui
00:20:04je pense que
00:20:05les institutions
00:20:06comme la Fédération
00:20:07Française de Rugby
00:20:08ou la Ligue Nationale
00:20:09de Rugby
00:20:10sont vraiment
00:20:11en train de traiter
00:20:12ces sujets-là
00:20:13amènent aujourd'hui
00:20:14de plus en plus
00:20:15d'outils
00:20:16et de solutions
00:20:17pour le bien-être
00:20:18des athlètes de haut niveau
00:20:19pour avoir échangé
00:20:20avec eux
00:20:21ils ont créé
00:20:22une commission
00:20:23médicale
00:20:24LNR
00:20:25et commission médicale
00:20:26FFR
00:20:27où il y a même
00:20:28des échanges
00:20:29entre les deux
00:20:30entre la Fédération
00:20:31et la Ligue
00:20:32pour pouvoir amener
00:20:33un supplément
00:20:34où on est souvent
00:20:35interrogé
00:20:36même si nous
00:20:37on aimerait être
00:20:38encore plus interrogé
00:20:39dans ces commissions-là
00:20:40par rapport au bien-être
00:20:41du joueur
00:20:42mais aujourd'hui
00:20:43nous avons déjà
00:20:44deux commissions fortes
00:20:45comme la Fédé
00:20:46et la Ligue Nationale
00:20:47qui travaillent
00:20:48sur ces sujets
00:20:49font à mon sens
00:20:50du bon travail
00:20:51de garantir
00:20:52et d'assurer
00:20:53de plus en plus
00:20:54de sécurité
00:20:55à nos joueurs
00:20:56Vous avez raison
00:20:57je me suis renseigné
00:20:58sur le protocole
00:20:59de la commotion
00:21:00dans le rugby
00:21:01l'étude a été lancée
00:21:02depuis 2014
00:21:03et depuis 2014
00:21:04chaque année
00:21:05il y a des critères
00:21:06d'exigences
00:21:07choses comme ça
00:21:08qui sont remis
00:21:09pour évidemment
00:21:10protéger les joueurs
00:21:11le dernier gadget
00:21:12mais qui n'est pas
00:21:13qu'un gadget
00:21:14c'est ce fameux
00:21:15protège-dents
00:21:16connecté
00:21:17qui permet
00:21:18tout de suite
00:21:19d'alerter
00:21:20et Philippe
00:21:21Oui
00:21:22bonsoir Malik
00:21:23moi j'ai une question
00:21:24à poser à Malik
00:21:25mais aussi à Manu
00:21:26parce que quelque part
00:21:27on est un petit peu
00:21:28au stade de la prise
00:21:29de conscience
00:21:30et on a face à nous
00:21:31des lanceurs d'alerte
00:21:32un peu
00:21:33et une fois qu'on a
00:21:34fait ce constat
00:21:35décennie après décennie
00:21:36là où les mecs faisaient
00:21:37110 kilos
00:21:38ils en font 120
00:21:39là où ils couraient
00:21:40le 100 mètres
00:21:41en 12 secondes
00:21:42ils le courent en 11
00:21:43en gros
00:21:44ça va plus vite
00:21:45c'est plus fort
00:21:46ça tape plus fort
00:21:47et c'est de plus en plus
00:21:48violent
00:21:50il y a plus de matchs aussi
00:21:51la finalité c'est quoi ?
00:21:52c'est à dire que
00:21:53vous êtes lanceur d'alerte
00:21:54mais derrière
00:21:55vous connaissez votre sport
00:21:56par coeur
00:21:57la finalité c'est quoi ?
00:21:58il faut changer
00:21:59la façon d'arbitrer
00:22:00il faut faire évoluer
00:22:01les règles des sports
00:22:02il faut aller où ?
00:22:03dans quelle direction ?
00:22:04moi je pense pas
00:22:05je suis pas compétent
00:22:06pour répondre
00:22:07à cette question là
00:22:08je pense au contraire
00:22:09que plus on amènera
00:22:10des outils
00:22:11pour pouvoir aider
00:22:12les staffs médicaux
00:22:13à aller dans le sens
00:22:14justement de l'athlète
00:22:15et de sa santé
00:22:16je pense que
00:22:17c'est un début
00:22:18de réponse aussi
00:22:19après en terme
00:22:20de compétition
00:22:21je suis pas décideur
00:22:22mais si on parle
00:22:23que du football
00:22:24tu vois le nombre
00:22:25la recrudescence
00:22:26des matchs également
00:22:27n'est pas là aussi
00:22:28pour aller dans le sens
00:22:29des joueurs
00:22:30donc il y a beaucoup
00:22:31de top joueurs
00:22:32qui ont pris position
00:22:33ces dernières années
00:22:34qui ne sont pas vraiment
00:22:35les écoutés
00:22:36puisqu'ils ne représentent
00:22:37que leur propre catégorie
00:22:38en fait
00:22:39je tiens à souligner
00:22:40aussi quand même une chose
00:22:41c'est que tout
00:22:42pour le football
00:22:43la FIFA
00:22:44l'UFA
00:22:45la Fédération de la Ligue
00:22:46ils font déjà
00:22:47un bon travail
00:22:48pour les joueurs
00:22:49mais je pense qu'on peut
00:22:50aller encore plus loin
00:22:51sur la réduction
00:22:52du calendrier
00:22:53Etienne Motti spécialise
00:22:54les instances
00:22:55déjà j'ai même pas besoin
00:22:56de questions
00:22:57on s'est compris
00:22:58la réduction du calendrier
00:22:59il va falloir encore attendre
00:23:00c'est pas pour cette saison
00:23:01parce qu'il y a cette
00:23:02coupe du monde des clubs
00:23:03qui arrive
00:23:04et ça devait être
00:23:05le grand marqueur
00:23:06c'est à dire
00:23:07tous les opposants
00:23:08donc à cette dérive incroyable
00:23:09donc du nombre de matchs
00:23:10qui s'accumulent
00:23:11devaient prendre position
00:23:12la FIFA
00:23:13le syndicat
00:23:14des joueurs
00:23:15devait aussi agir
00:23:16et finalement
00:23:17cette coupe du monde
00:23:18des clubs
00:23:19elle va démarrer
00:23:20et il s'est quand même
00:23:21finalement pas passé
00:23:22grand chose
00:23:23Malik Abadach
00:23:24Président de Proval
00:23:25je reprends
00:23:26la question
00:23:27qui a été tracée
00:23:28par Philippe Sanfourche
00:23:29on joue trop
00:23:30également dans l'hobby
00:23:31c'était dans
00:23:32une certaine catégorie
00:23:33de joueurs
00:23:34jouent trop
00:23:35c'est à dire
00:23:36les internationaux
00:23:37les stars
00:23:38qui cumulent
00:23:39la championnat
00:23:40la coupe d'Europe
00:23:41et puis matchs internationaux
00:23:42Oui on a eu ce retour
00:23:43notamment de
00:23:44cette gamme
00:23:45de joueurs
00:23:46comme on peut l'appeler
00:23:47l'élite
00:23:48les joueurs internationaux
00:23:49comme Antoine
00:23:50ou d'autres
00:23:51qui aujourd'hui
00:23:52ont une récurrence
00:23:53de matchs
00:23:54un peu trop élevés
00:23:55par rapport
00:23:56à l'exigence
00:23:57que les clubs
00:23:58ont envers eux
00:23:59ou l'équipe nationale
00:24:00quand on enchaîne
00:24:01tous les matchs
00:24:02plus la tournée
00:24:03ou avec
00:24:04peu de récupération
00:24:05après les 6 nations
00:24:06puis après encore
00:24:07peu de récupération
00:24:08la fin de saison
00:24:09les phases finales
00:24:10que ce soit
00:24:11en championnat
00:24:12que ce soit
00:24:13en championnat
00:24:14que ce soit
00:24:15en Champions Cup
00:24:16ou de Top 14
00:24:17c'est sûr qu'il faut
00:24:18essayer au maximum
00:24:19parce que je sais
00:24:20que Fabien Galtier
00:24:21fait très attention
00:24:22à ça
00:24:23et souhaite vraiment
00:24:24que les clubs
00:24:25respectent
00:24:26un peu
00:24:27les prérogatives
00:24:28mises par le sélectionneur
00:24:29pour au moins
00:24:30contrôler
00:24:31cette charge
00:24:32sur le joueur
00:24:33et le nombre
00:24:34de matchs
00:24:35Malik Amadache
00:24:36président de Proval
00:24:37une semaine avant
00:24:38la vraie table
00:24:39d'épreuve
00:24:40c'est-à-dire
00:24:41la table d'épreuve
00:24:42de l'équipe nationale
00:24:43une semaine avant
00:24:44la vraie table ronde
00:24:45sur les conventions cérébrales
00:24:46il y a une petite table ronde
00:24:47tranquille
00:24:48modeste ce soir
00:24:49en compagnie des chroniqueurs
00:24:50d'équipe du soir
00:24:51un président éclairé
00:24:52et un président de Proval
00:24:53qui était en direct
00:24:54avec nous
00:24:55Malik simplement
00:24:56je vais vous passer
00:24:57une dernière image
00:24:58c'est l'extrait également
00:24:59de l'équipe enquête
00:25:00et on va retrouver
00:25:01Antoine Burban
00:25:02vous savez
00:25:03juste au début
00:25:04de l'émission
00:25:05on vous l'avait mis
00:25:06victime de commotion
00:25:07une après-carrière
00:25:08on va dire douloureuse
00:25:09il se rend chez
00:25:10Jean-François Scherman
00:25:11le neurologue
00:25:12qui l'a fait l'objet
00:25:13on a l'impression
00:25:14de se retrouver
00:25:15dans un film
00:25:16de Schwarzenegger
00:25:17avec ce casque-là
00:25:18c'est un casque
00:25:20avec des ondes lumineuses
00:25:21Antoine Burban
00:25:22a confessé
00:25:23que ce protocole
00:25:24l'a beaucoup soulagé
00:25:25dans sa vie quotidienne
00:25:26donc le message
00:25:27c'est rien n'est figé
00:25:28le combat continue
00:25:29à tous les étages
00:25:30et je crois
00:25:31que Jean-François Scherman
00:25:32je crois que vous l'avez dit
00:25:33Manu
00:25:34sera présent
00:25:35le 4 juin
00:25:36mercredi
00:25:37à la table ronde
00:25:38Malik
00:25:39merci beaucoup président
00:25:40et passez une bonne soirée
00:25:41merci beaucoup
00:25:42au revoir à tous
00:25:43au revoir
00:25:44il y aura l'UNFP
00:25:45aussi également
00:25:46qui sera présent
00:25:47je pense que le CIF
00:25:48sera présent également
00:25:49ce jour-là
00:25:50j'ai eu
00:25:51la ministre des sports
00:25:52Marie Barzac
00:25:53au téléphone
00:25:54avant-hier
00:25:55elle ne pourra pas être présente
00:25:56parce qu'elle a
00:25:57une réunion
00:25:58entre ministres
00:25:59mercredi matin
00:26:00et elle envoie
00:26:01son délégué ministériel
00:26:02monsieur Vincent Roger
00:26:03donc il y aura quand même
00:26:04pas mal de gens
00:26:05présents ce jour-là
00:26:06donc encore une fois
00:26:07on n'est pas là
00:26:08pour être en opposition
00:26:09des instances
00:26:11on est là simplement
00:26:12pour les accompagner
00:26:13pour aider les athlètes
00:26:14et les staffs médicaux
00:26:15je veux faire une remarque
00:26:16par rapport à l'appli
00:26:17BrainRain
00:26:18tu dis que c'est
00:26:19100% efficace
00:26:20et je le crois
00:26:21et justement
00:26:22si c'est 100% efficace
00:26:23on a beaucoup parlé là
00:26:24du rugby
00:26:25et du milieu pro
00:26:26mais dans le sport amateur
00:26:27il y a aussi des commotions
00:26:28dans le foot amateur
00:26:29dans le rugby amateur
00:26:30ça ne s'adresse pas
00:26:31simplement aux sportifs
00:26:32mais justement
00:26:33ça peut être une aide
00:26:34pour ces sportifs-là
00:26:35qui n'ont pas forcément
00:26:36des accès
00:26:37aux soins médicaux
00:26:38de pointe
00:26:39pour détecter
00:26:40s'il y a un problème
00:26:41s'il y a un doute
00:26:42pour détecter
00:26:43ça s'adresse
00:26:44à monsieur tout le monde
00:26:45tu sors de la douche
00:26:46tu glisses
00:26:47tu te frappes la tête
00:26:48en tout cas
00:26:49pour le sport amateur
00:26:50c'est clair
00:26:51l'actualité dans une semaine
00:26:52c'est la table ronde
00:26:53ce soir
00:26:54l'actualité
00:26:55c'est Chelsea
00:26:56avec la Ligue Conférence
00:26:57Chelsea a tremblé
00:26:58mais Chelsea
00:26:59a enfin triomphé
00:27:00contre le Betis-Séville
00:27:01en Ligue Europe 1 Conférence
00:27:02c'est passé dans la
00:27:03seconde période
00:27:04pour le club
00:27:05en effet
00:27:06Chelsea qui devient
00:27:07le premier club européen
00:27:08en compétition européenne
00:27:09bien sûr
00:27:10ça a mal commencé
00:27:11puisque premier but
00:27:12pour le Betis
00:27:13à 9 minutes
00:27:14d'après le coup d'envoi
00:27:15but d'abdé
00:27:16tir croisé
00:27:17sur la gauche
00:27:18ensuite
00:27:19on va retrouver
00:27:20Enzo Fernandez
00:27:21avec un centre
00:27:22de Palmer
00:27:23un ballon qui arrive
00:27:24au point de pénalty
00:27:25et puis
00:27:26ça c'est pour
00:27:27l'égalisation
00:27:28on est à 65 minutes
00:27:29de jeu
00:27:3071 minutes de jeu
00:27:31c'est Jackson
00:27:32toujours Palmer
00:27:33pour le centre
00:27:34qui s'impose
00:27:35et puis le 3-1
00:27:36pour Sancho
00:27:37maintenant
00:27:38le stade
00:27:39déshanté
00:27:40et la bataille
00:27:41c'est Keysedo
00:27:42j'étais complètement dépassée
00:27:43moi aussi
00:27:44comme le Betis-Séville
00:27:45mais il n'y a pas de problèmes
00:27:46on a compris
00:27:47que Chelsea
00:27:48avait triomphé
00:27:49vous êtes toujours
00:27:50associés à Arsenal
00:27:51pas à Chelsea
00:27:52vous avez joué
00:27:53autant de temps
00:27:54à Chelsea
00:27:55qu'à Arsenal
00:27:56un peu de chose
00:27:57complète
00:27:58vous êtes plussier
00:27:59beaucoup
00:28:00plussier
00:28:01de Arsenal
00:28:02je suis beaucoup
00:28:03plus extempillé
00:28:04gunner
00:28:05mais j'ai
00:28:06J'ai pas de problème avec eux.
00:28:08Non, vous pouvez naviguer entre eux.
00:28:10Oui, d'ailleurs j'ai même dit en cours de saison que Chelsea remportera évidemment,
00:28:14c'était le favori de la Conférence League,
00:28:16mais qui se qualifiera également en Champions League
00:28:19et ça viendra valider au fait le projet qui a été initié il y a un an.
00:28:22Vous auriez pu jouer à Tottenham aussi pendant qu'on y est ?
00:28:24Non.
00:28:25Ah non, là c'est pas.
00:28:26Non, quand même pas.
00:28:27Faut pas abuser, non.
00:28:28Très bien.
00:28:29Damien voulait absolument parler de cette finale.
00:28:31Qu'est-ce qui vous a intéressé ?
00:28:33Donc avant et qu'est-ce qui vous a intéressé ce soir ?
00:28:35Ce qui m'intéressait c'est la saison de Chelsea quoi.
00:28:37Après avoir vécu des années à dépenser des millions et des millions sur des joueurs très moyens,
00:28:46on réussit quand même à se qualifier pour la Ligue des Champions
00:28:49et gagner une compétition européenne.
00:28:51Ce que j'aime bien, à chaque fois je me dis c'est ça avec Chelsea
00:28:56et c'est souvent des solutions par défaut,
00:28:58c'est qu'ils recrutent beaucoup mais ils ont aussi des joueurs du club, formés au club.
00:29:02Je pense notamment à Rhys James qui est rentré en deuxième mi-temps,
00:29:04mais il y en a d'autres.
00:29:05Il y a Chalobat que Chelsea avait prêté à Lorient.
00:29:07C'est marrant Damien parce que moi j'associe quand même Chelsea et de Todd Boehli,
00:29:12une voracité terrible sur le marché du mercato.
00:29:15Et c'est l'année où ils font peut-être jouer le plus de joueurs formés à Chelsea
00:29:20qu'ils retrouvent la Ligue des Champions, qu'ils gagnent un titre européen.
00:29:22Mais je suis convaincu qu'ils vont redépenser des tonnes d'euros,
00:29:25des millions d'euros cet été, que les jeunes du club vont les dégager
00:29:29et puis que l'année prochaine ça va être finale.
00:29:30Chelsea c'est vraiment le symbole de la dérive du foot business
00:29:33parce qu'ils font des transferts en veux-tu-en-voilà.
00:29:36Ils ont un nombre de joueurs sous contrat absolument délirant.
00:29:39Ça n'a strictement aucun sens.
00:29:41C'est la multipropriété.
00:29:42C'est à peu près tout ce qu'on n'aime pas dans le football.
00:29:44Vous n'aimez pas beaucoup la C4, cette petite Coupe d'Europe.
00:29:47Déjà la Ligue d'Europa vous la trouvez...
00:29:49C'est complètement ridicule.
00:29:50Après on peut toujours nous vendre ça comme une Coupe d'Europe.
00:29:52Du jour où tu siphones les cinq premiers des grands championnats
00:29:55pour les mettre en Ligue des Champions, tu dévalorises le reste.
00:29:57C'est le prix à payer pour la magnifique compétition qui est devenue la Ligue des Champions.
00:30:01On voit des matchs superbes mais le reste c'est...
00:30:03On va même dire que c'est la Coupe d'Europe.
00:30:05Dans ces cas-là, tu n'as qu'à en faire 4, 5, 6.
00:30:07Quand tu iras chercher le 11ème du championnat islandais
00:30:09et que tu le mettras contre le 35ème du championnat français...
00:30:12J'essaie de comprendre ta logique.
00:30:14Tu aimes mieux la Ligue d'Europa.
00:30:15Moi j'ai vu une finale de Ligue d'Europa qui était pathétique
00:30:18entre deux clubs anglais de fin de classement
00:30:20où c'était archi nul.
00:30:21Et là on a vu ce soir une très belle finale.
00:30:23Déjà ce n'est pas ce que j'ai dit.
00:30:25La Ligue d'Europa je la mets dans le même sac.
00:30:27La Ligue des Champions a tout dévoré.
00:30:29C'est le prix à payer, c'est comme ça.
00:30:31Mais pardonnez-moi, mais savoir ce que va faire
00:30:34le 7ème du championnat anglais dans une Coupe d'Europe
00:30:36ne me passionne pas à titre personnel.
00:30:38On regarde le parcours de Chelsea.
00:30:40Bien sûr.
00:30:41Les copains, on regarde le parcours de Chelsea dans cette...
00:30:43Oui, c'est vrai.
00:30:44Bon, la Gantoise, le Panna quand même.
00:30:46Mais Noah, Nelda, Marseillais...
00:30:48Ça nous fait progresser.
00:30:49Il faut comprendre la logique.
00:30:50En tout cas sur le plateau de l'équipe du soir
00:30:52quand on débat de match de Ligue d'Europa
00:30:55entre Lyon et Manchester United
00:30:58on estime que c'est quand même une superbe affiche.
00:31:00On est contents quand Lyon gagne.
00:31:03Nuance.
00:31:04Etienne, vous avez raison.
00:31:06Mais tout d'un coup, il y a un club français, on le suit.
00:31:10Un peu, je ne sais pas, côté cocardier.
00:31:12Mais dès que le club français n'est plus dans cette compétition...
00:31:17Ce débat-là sur le nombre de Coupes d'Europe
00:31:19ça a toujours existé.
00:31:20Il y avait trois Coupes d'Europe à l'époque
00:31:22pour les plus anciens.
00:31:23La Coupe des Clubs Champions, la Coupe des Coupes...
00:31:25C'était quand même vachement mieux dans les parties.
00:31:27La grande différence, c'est que tu vas en mettre 4 ou 5
00:31:30en Ligue des Champions.
00:31:33Avant, c'était jusqu'à la...
00:31:35Et quand on parle d'affiche, je trouve ça profondément injuste.
00:31:40Parce qu'on me dit, regardez, il y a Chelsea.
00:31:42Non, il y a le 7e du Championnat anglais.
00:31:44Le 3e du Championnat anglais a plus de valeur que celui-là.
00:31:47Ça peut être Chelsea, ça peut être Liverpool, ça peut être ce que vous voulez.
00:31:49T'as vu la finale de Ligue d'Europa ?
00:31:50C'était le 16e contre le 17e du Championnat anglais.
00:31:52Oui, ça prouve bien que c'est des équipes qui ne valent jamais que ce qu'elles valent.
00:31:55On ne débat plus sur les autres Coupes d'Europe que la Ligue des Champions.
00:31:58C'est-à-dire que la Coupe des Coupes, à l'époque, on s'en fout, ça n'a aucune valeur.
00:32:01Non, mais c'est tout le contraire.
00:32:03À l'époque, tu ne mets qu'un club en Ligue des Champions.
00:32:06C'est quand même pas difficile de comprendre ça.
00:32:08Maintenant, t'en mets 5.
00:32:09Il y a combien de clubs anglais l'année prochaine en Ligue des Champions ?
00:32:11Je crois qu'il y en a 6.
00:32:12Ce que je vois, ce sont des Coupes d'Europe qui permettent à des petites nations
00:32:16de disputer des compétitions européennes dont elles sont complètement privées.
00:32:19C'est le discours de l'UEFA.
00:32:22C'est d'une condescendance.
00:32:24C'est d'une condescendance envers ces pays-là que je trouve scandaleuse.
00:32:27Vous les virez de la Ligue des Champions, vous leur donnez une Coupe de Patapon,
00:32:29la fête du slip, et vous leur dites « Sois content ».
00:32:32Ça, ce n'est pas normal.
00:32:33Alors, ils seront contents, tous ces clubs-là, d'avoir gagné la fête du slip,
00:32:37parce qu'en tout cas, la France ne la gagne pas souvent, la fête du slip.
00:32:39Non, mais ils ne sont pas contents parce qu'ils ont été exclus.
00:32:41Ils n'ont pas la part du gros gâteau.
00:32:43Les Roumains, les Écossais, qui eux gagnaient des Ligues des Champions tout de même,
00:32:46les Yougoslaves.
00:32:47Mais on leur dit « Attends, ne t'inquiète pas, tu as une deuxième, une troisième, une quatrième,
00:32:50et va t'amuser avec ça ».
00:32:52C'est d'une condescendance absolument inadmissible.
00:32:54Pour les jeunes générations, qui aujourd'hui, ça peut paraître un peu dingue,
00:32:57mais c'est vrai que dans les années 80-90,
00:33:00parfois, par un jeu selon les transferts de l'année ou quoi que ce soit,
00:33:05tu avais parfois en C2 ou en C3 une compétition qui était aussi relevée,
00:33:09voire plus relevée que la sienne,
00:33:11parce qu'il suffisait que le champion d'Angleterre ou d'Espagne l'année suivante soit moins fort,
00:33:15et le Barça ou le Real se retrouvaient en C2 ou en C3,
00:33:18et tu te retrouvais avec des affiches de dingue.
00:33:20J'essaie de comprendre votre logique.
00:33:21Ça voudrait dire qu'il faudrait garder uniquement la Ligue des Champions
00:33:24et supprimer Ligue Europa et Ligue Conférence,
00:33:26c'est-à-dire avoir uniquement la Ligue des Champions, c'est ça ?
00:33:28Mais tout le monde s'en fout.
00:33:29Tout le monde s'en fout des deux autres.
00:33:30Vous pouvez raconter ce que vous voulez, tout le monde s'en fout des deux autres.
00:33:32C'était un échange qui a apprécié le président de l'équipe.
00:33:35Manu, comme quoi, tu vois qu'on dit toujours quelques conneries.
00:33:38Non, mais les arguments se valent les deux côtés.
00:33:42Moi, je viens d'une époque qui a connu la transition.
00:33:45J'ai connu l'époque où, pour jouer la Champions League, il fallait finir champion.
00:33:50On connaissait la difficulté.
00:33:52Les objectifs en début de saison, c'était beaucoup plus élevé qu'à l'heure actuelle.
00:33:56Aujourd'hui, il y a des clubs qui sont satisfaits lorsqu'ils finissent quatrième.
00:33:59Ils oublient qu'une compétition, il faut la gagner.
00:34:02Aujourd'hui, j'ai l'impression que le plus important, c'est de se qualifier pour la Champions League.
00:34:07En France, en tout cas.
00:34:09D'une façon générale.
00:34:13Ça, ça vaut surtout pour les clubs français.
00:34:15Le plus important, c'est d'être content.
00:34:17On est quatrième du championnat de France.
00:34:19On va jouer les barrages et on va se retaper.
00:34:23Il est l'heure, mon seigneur, de mettre nos présidents de l'équipe du soir sur le grill de l'équipe du soir.
00:34:29La musique !
00:34:31Ça va être tranquille.
00:34:33Tu peux y aller, j'ai l'habitude. J'ai une peau de crocodile.
00:34:36À 13 ans, vous êtes footballeur amateur dans le club de Hark-la-Bataille.
00:34:40Petit club normand.
00:34:42Est-il vrai qu'un grand club anglais voulait proposer 4 millions de livres Sterling à vos parents ?
00:34:49J'ai lu ça.
00:34:50T'as lu ça où ?
00:34:51J'ai lu ça.
00:34:52J'ai lu ça et je me suis dit, je reçois ma livre ce soir.
00:34:55À l'époque, 4 millions de livres ?
00:34:56Ouais.
00:34:57Tu sais ce que ça représentait, 4 millions de livres, à l'époque ?
00:34:59C'était inouï.
00:35:00C'était inouï, quoi.
00:35:01Non, donc non.
00:35:02Les parents ont accepté.
00:35:06Est-il vrai qu'en équipe de France, Eric Cantona vous avait hété une grosse blessure un jour à l'entraînement
00:35:12que voulait vous infliger l'un de vos coéquipiers ?
00:35:15C'est vrai.
00:35:16C'est vrai ?
00:35:17C'est qui ? Qui vous a taclé par derrière ?
00:35:19Je ne te dirai pas le nom.
00:35:21En tout cas, je me rappelle très bien qu'il était venu me voir dans ma chambre à Clairefontaine.
00:35:27Ça avait été complètement surréaliste ce soir-là.
00:35:32J'avais beaucoup apprécié justement son comportement.
00:35:34Moi, j'étais le seul jeune joueur de l'équipe de France.
00:35:37Et à l'époque, il y avait beaucoup de Marseillais parisiens dans l'équipe de France.
00:35:42C'était à l'époque de la rivalité avec Tapie, l'OM, etc.
00:35:45C'était un Marseillais ou un Parisien ?
00:35:47D'après toi.
00:35:50Moi aussi, c'est marrant.
00:35:52À l'époque, j'aurais dû fermer ma bouche.
00:35:57Je n'ai jamais appris à la fermer d'ailleurs.
00:35:59Avec le temps, ça ne s'est pas arrangé.
00:36:01Je me rappelle très bien, j'ai fait mon premier article avec France Football.
00:36:04J'étais au service militaire.
00:36:06J'avais dit à l'époque que sur une course de 100 mètres, il y avait 19 clubs qui faisaient 80 mètres.
00:36:10Non, 19 clubs qui faisaient 100 mètres et un club qui faisait 80 mètres.
00:36:13Donc, ça n'avait pas beaucoup plu à certains de mes coéquipiers.
00:36:17D'où la convocation à la sortie de Clairefontaine en marge du rassemblement.
00:36:22Ici, c'est nous les boss.
00:36:24Et toi, tu fermes ta gueule.
00:36:25C'est ce qu'ils t'ont dit, c'est ça ?
00:36:27Il y a la prescription.
00:36:29Je parle même à certains des gars aujourd'hui.
00:36:31C'est de l'histoire ancienne.
00:36:32A Monaco, vous êtes un jour convoqué alors que vous êtes jeune joueur par Arsène Wenger dans son bureau.
00:36:38Il voulait vous montrer...
00:36:39Ce n'est pas un jour.
00:36:40C'est un jour en particulier.
00:36:42Un jour en particulier.
00:36:43Vous avez précisé.
00:36:44C'est le lendemain de la défaite contre Marseille à domicile.
00:36:49On venait de se qualifier pour la finale de la Coupe d'Europe.
00:36:52Un truc qui ne compte pas selon Grégory Schneider.
00:36:56Trois jours après, on joue le titre contre Marseille à domicile et on perd 3-0 à domicile.
00:37:03Le lendemain, il me convoque au stade.
00:37:04Arsène Wenger vous convoque dans son bureau.
00:37:06Il convoque quatre autres joueurs.
00:37:07Je n'ai jamais su le nom des joueurs.
00:37:09Il voulait vous montrer un drôle de but encaissé par Monaco.
00:37:12Arsène Wenger appuie sur son magnétoscope.
00:37:14L'image de l'action en question qui l'intrigue se déroule.
00:37:17Racontez-nous la suite.
00:37:19Il m'a fait voir pas mal d'actions.
00:37:22Je me suis retrouvé devant une télé avec un magnétoscope VHS.
00:37:26Il m'a dit qu'il n'y avait personne dans les bureaux.
00:37:28C'était un dimanche.
00:37:29Il m'a dit qu'il avait confiance en moi et qu'il avait besoin de savoir mon ressenti sur ce que j'allais voir.
00:37:36Je pensais que j'allais m'en prendre plein la tronche.
00:37:39On est 33-0.
00:37:40Tu vois ce que je veux dire ?
00:37:42Je vais en défense centrale.
00:37:43Je me suis dit qu'il allait me démontrer.
00:37:46Je regarde les images.
00:37:48Il me les fait voir à nouveau.
00:37:50Il me regarde.
00:37:51Il me pose la question.
00:37:52Alors, qu'est-ce que tu penses sur les images que tu viens de voir ?
00:37:56Qu'est-ce que tu penses de quoi ?
00:37:57Du comportement de qui ?
00:37:58Non, de vos coéquipiers ?
00:37:59En fait, il me demande d'analyser les actions et de donner mon ressenti.
00:38:03Sur vous ou sur d'autres joueurs ?
00:38:05Sur l'action.
00:38:06C'est comme mon rôle de consultant à l'heure actuelle.
00:38:07C'est quand j'analyse une action.
00:38:08En fait, il me demande la même chose.
00:38:10Mais moi, au début, je le regarde.
00:38:12Je lui fais coach.
00:38:13Moi, je ne suis pas une balance.
00:38:15Donc, il me dit que ça reste entre toi et moi.
00:38:18Il y a prescription maintenant.
00:38:20Donc, il y avait des joueurs de Monaco qui avaient des comportements adverses.
00:38:22Et je lui ai dit ce que je pensais.
00:38:23Et j'ai dit effectivement, il y a des choses bizarres.
00:38:27Et comment c'est réglé, en fait, après ?
00:38:29C'est resté comme ça ou pas ?
00:38:30Les joueurs en question sont partis, ont été transférés ?
00:38:33Tu regardes l'équipe, l'effectif à cette époque-là.
00:38:36Et tu regardes en fin de saison, au début de saison, l'après.
00:38:38Et tu verras qui est parti.
00:38:39Ok.
00:38:40Très bien.
00:38:41Question de Philippe Sanfour.
00:38:43Je tiens à dire qu'il y avait une question sur l'Euro 2000.
00:38:45Ah oui.
00:38:46Sur l'Euro 2000, en fait, je voulais savoir.
00:38:48C'est plus philosophiquement.
00:38:50En fait, je ne trouve pas beaucoup d'exemples à ce très haut niveau
00:38:53d'équipes qui réussissent à faire une transition et de gagner deux compétitions,
00:38:56donc 98 et 2000, avec à la fois un changement d'entraîneur,
00:39:00des préceptes de jeu qui n'avaient pas complètement changé,
00:39:02mais quand même, je veux dire, il y avait l'arrivée des Américains.
00:39:04On était meilleur en 2000.
00:39:05Oui.
00:39:06Et en tant que milieu de terrain, alors que vous étiez quand même très souvent à 3,
00:39:10là, vous aviez démarré à 2.
00:39:11En plus, je revoyais le match contre le Danemark avec le but de Laurent Blanc.
00:39:15C'est vulnaire dans le foot moderne.
00:39:16Je veux dire, Laurent Blanc, il part de derrière.
00:39:18Et puis, il finit.
00:39:19Il est avançant.
00:39:20Et je voulais savoir, est-ce que tactiquement, ça a été compliqué d'appréhender tout ça ?
00:39:25Sachant qu'en plus, il y avait Deschamps.
00:39:27Il y avait l'arrivée de Vieira.
00:39:28Enfin, il y avait un maestro dingo.
00:39:30Il y avait des super joueurs.
00:39:32Non, ce n'était pas compliqué dans la mesure où Zizou était au sommet de son art.
00:39:37L'Euro 2000, il est exceptionnel.
00:39:40Je me rappelle même d'un match contre la Tchéquie où je lui donne un ballon.
00:39:44Je suis à 4 mètres de lui.
00:39:45Il me fait ce qu'il fait toujours.
00:39:47Il n'y a que lui qui peut faire ça.
00:39:49Il a ça dans le sang, dans ses gènes.
00:39:51C'est instinctif.
00:39:52Et en fait, il y a deux joueurs derrière qui tombent sur le cul.
00:39:57Et je m'arrête de jouer.
00:39:59Je me retrouve en position de spectateur.
00:40:03Et à un moment donné, ça dure une fraction de seconde.
00:40:06Mais j'ai juste le temps de réaliser qu'en fait, Manu, tu joues.
00:40:10Tu n'es pas là en train de regarder Zizou jouer.
00:40:13Pour répondre à ta question, quand tu as Zizou qui est au sommet de son art
00:40:17et que tu as cette dynamique qui était en nous depuis l'Euro 1996,
00:40:22on se sentait imbattable, invincible.
00:40:26On avait notre maestro qui était là à la baguette.
00:40:30Et nous, on se défonçait sans compter pour lui.
00:40:33Parce qu'en fait, il était tellement magnifique à voir jouer.
00:40:37Il était imprenable pour les adversaires.
00:40:39En 1990, ce n'était pas du tout le cas.
00:40:42C'était devenu un Mondial 98 compliqué.
00:40:45Mais en 2000, je pense que ça a été une très belle revanche.
00:40:48Et vraiment, il était au sommet de son art.
00:40:50Donc, quand tu as un joueur hors normes comme ça,
00:40:52qui te guide et qui est ton leader,
00:40:55c'est évident que ça draine tout le monde derrière.
00:40:57Et on avait quand même une équipe qui était composée de bonhommes
00:41:00et des joueurs très talentueux.
00:41:02Je posais la question sur l'Euro 2000,
00:41:04parce que c'est la première compétition que j'ai couverte
00:41:06quand je suis rentré dans le métier.
00:41:08Et je me souviens, en fait, que la plupart des entraînements étaient ouverts.
00:41:11Et je me souviens...
00:41:13Du niveau des entraînements ?
00:41:14Sur le site internet, je faisais le résumé des entraînements
00:41:17avec le geste du jour, le truc.
00:41:19Et le niveau technique des entraînements à l'Euro 2000,
00:41:22c'était à lui.
00:41:24Il n'y avait pas une perte de balle.
00:41:26Quand tu regardes individuellement tous les joueurs...
00:41:28Iuri aussi était...
00:41:30Il y avait quand même des joueurs costauds.
00:41:32On parle de l'équipe de France,
00:41:33on parle du probable futur sélectionneur.
00:41:35C'est Zidane, donc en bleu.
00:41:37Réussir à prédire Deschamps.
00:41:39Est-ce que ça va être facile ou difficile pour Zizou ?
00:41:41Il passe après Deschamps.
00:41:43C'est un héritage qui va être compliqué à gérer.
00:41:45Pourquoi ?
00:41:46Pourquoi ? Parce que...
00:41:48Tu as le défi entre les pragmatiques et les romantiques.
00:41:52L'héritage que va laisser quand même Dédé,
00:41:56il est quand même énorme.
00:41:58À la tête de l'équipe de France, il a fait...
00:42:02Il a redonné, en fait...
00:42:04Il a redonné le blason des bleus, quand même.
00:42:07Et donc, quand tu suis derrière,
00:42:10en sachant quand même que...
00:42:12Cette génération actuelle,
00:42:14il y a quand même pas mal de très bons joueurs.
00:42:17Je pense que Zizou, avec son charisme,
00:42:19peut amener aussi une autre façon de jouer.
00:42:22Un autre style et une autre préparation mentale également,
00:42:25comme il l'a fait avec le Real Madrid.
00:42:26On a l'impression que tout ce que touche Zizou
00:42:28se transforme en or.
00:42:30En plus, en termes d'image également,
00:42:33même si Dédé bénéficie d'une grande image auprès du public,
00:42:36auprès des médias, des sponsors également,
00:42:38je pense qu'il y a un côté irrationnel avec Zizou.
00:42:42On n'arrive pas à l'expliquer.
00:42:44On n'expliquera jamais parce que ça ne concerne
00:42:47que ceux qui ont été élus, en fait.
00:42:50Et je pense qu'il peut être amené,
00:42:53même si l'héritage est très lourd,
00:42:55il peut peut-être amener quelque chose de supplémentaire
00:42:58à l'équipe de France.
00:42:59Et tu trouves que c'est un romantique,
00:43:01Zidane, comme entraîneur ?
00:43:02Non, dans la façon dont a joué le Real Madrid,
00:43:05je n'ai pas trouvé le Real Madrid exceptionnel,
00:43:08mais il gagnait.
00:43:10Il gagnait trois Champions League d'affilée.
00:43:13Après, il avait les joueurs aussi,
00:43:15qui étaient énormes, notamment au milieu de terrain,
00:43:17mais pas qu'eux.
00:43:18Mais je pense qu'il a cette capacité-là aussi.
00:43:21Il n'a pas besoin...
00:43:22Je veux dire, il a un charisme incroyable, Zizou.
00:43:24Quand il va quelque part, il irradie la pièce.
00:43:27Et en fait, il a cette espèce de côté gourou
00:43:30où il peut entraîner tout le monde avec lui
00:43:32dans son sillage.
00:43:34Dans quelques minutes, Manu,
00:43:35je vous emmène à Roland-Garros.
00:43:36Petite partie de tennis.
00:43:37C'est la quatrième journée des Internationaux de France.
00:43:39A tout de suite.
00:43:49On retourne sur le plateau de l'équipe du soir
00:43:51en compagnie d'un président que nous connaissons bien,
00:43:53que nous chérissons, Manu Petit.
00:43:55Le ville-peuple est là, sous le charme,
00:43:57même Etienne Moatti, Damien Degas,
00:43:59Grégory Schneider et Philippe Sansfourge.
00:44:01Pour les infos, c'est Claire Bricogne.
00:44:03Et pour Roland-Garros, c'est Camille Macalli.
00:44:07Alors...
00:44:09Bonsoir, bonsoir.
00:44:10Bonsoir, ma chère Camille.
00:44:12On commence par la bonne surprise.
00:44:14C'est Quentin Lys, un Français,
00:44:15qui fera le troisième tour.
00:44:16Cocorico.
00:44:17Vous vouliez en profiter, en fait.
00:44:19Eh bien oui, parce qu'en plus, c'est une surprise déjà
00:44:21parce que sur ses cinq tournois de préparation
00:44:23sur terre battue,
00:44:24il n'avait gagné que deux petits matchs.
00:44:26Et puis à Roland, sur ses quatre dernières apparitions,
00:44:28il a manqué deux fois le tableau principal.
00:44:31Et sinon, c'était deux petits premiers tours.
00:44:34Donc là, c'est tout simplement énorme.
00:44:36Et j'ai perdu mémé.
00:44:38Non, mais il n'y a pas du tout.
00:44:39Mais continuez la rubrique.
00:44:41Il n'y a pas de prompteur.
00:44:42Je vais disparaître au fur et à mesure.
00:44:45J'ai retenu deux séquences, justement,
00:44:47face à Keikmanovic, plus expérimenté que lui,
00:44:50en grand chelem.
00:44:51Le Français qui a débuté timidement,
00:44:53perdu premier.
00:44:54Mais là, il se reprend
00:44:55et il prend le contrôle du jeu.
00:44:57C'était assez impressionnant.
00:44:58Alice, en haut de votre écran,
00:45:00se jette plein fer dans la balle
00:45:02pour aller chercher ce tail break capital
00:45:05au troisième set et mener 2-7-1.
00:45:08Toujours dans un bras de fer,
00:45:09il ne panique pas et il retourne à 6-5 dans le quatrième.
00:45:12Il saisit sa chance et il est récompensé.
00:45:15Mais surtout, là où il a été énorme quant à Alice,
00:45:18c'est sur ses balles de break.
00:45:19Il y en a eu 15, il en a sauvé 14.
00:45:22Et de quelle façon ?
00:45:23Avec son énorme service,
00:45:25là aussi, il en a mis un petit peu plus.
00:45:28Il a poussé plus sur les jantes,
00:45:29c'est ce qu'il a expliqué.
00:45:3022 aces claqués au total.
00:45:33Et ils étaient là, bienvenus,
00:45:34pour sauver les balles de break.
00:45:35Donc, beaucoup de chapeaux.
00:45:37Au prochain tour, quand Alice affrontera
00:45:38Olguer Rouneux,
00:45:39quelles sont ses chances de survie, Camille ?
00:45:41On n'en parle pas trop.
00:45:42D'accord.
00:45:43Ok, très bien.
00:45:44Merci beaucoup.
00:45:45Le French baromètre,
00:45:46un géant français,
00:45:47est tombé aujourd'hui.
00:45:48Giovanni Beppucci Pericard,
00:45:49qui cède en quatre manches contre le Bosnien,
00:45:52Damir Dzumour.
00:45:54Du coup, ça nous fait un français sur deux
00:45:56qualifié pour le troisième tour.
00:45:58Et puis demain, neuf engagés,
00:46:00dont Richard Gasquet, évidemment,
00:46:02aux défis immenses.
00:46:04Yannick Siner, Corentin Moutet,
00:46:05face à Novak Djokovic.
00:46:07Mon fils, drapeur.
00:46:09Bref, on refera un petit compte demain soir.
00:46:11Y aura-t-il un French baromètre demain soir ?
00:46:14Ou après demain soir ?
00:46:15On n'en est pas sûr.
00:46:17La polémique du jour,
00:46:18collision de calendrier sportif
00:46:20entre le match du samedi soir,
00:46:23la session de nuit à Roland-Garros
00:46:25et la fameuse finale de Ligue des Champions.
00:46:27Expliquez-nous le tracas.
00:46:29Déjà, on rappelle que le deal de la night session
00:46:31chez nos confrères de Prime Vidéo,
00:46:33c'est l'affiche du jour.
00:46:35C'est censé être le match le plus sexy
00:46:37sur les 11 premières journées
00:46:39jusqu'à la fin des quarts de finale.
00:46:41Sur les 8 16e de finale potentielles
00:46:43de samedi soir,
00:46:45il y en a quatre qui posent problème.
00:46:47Celui d'Arthur Fyss potentiellement
00:46:50très sexy sur le papier.
00:46:51Mais là, le français, il a été très clair.
00:46:53Samedi, je serai devant la télé.
00:46:56Si je ne suis plus en course ici,
00:46:58direction Munich, dans tous les cas,
00:47:00je regarderai le match.
00:47:02Autre français, Hugo Humbert,
00:47:06qui ne veut pas rater cette finale.
00:47:08En plus, Hugo Humbert,
00:47:09il a son joueur de foot préféré,
00:47:11Ousmane Dembélé,
00:47:12qui est venu le voir de sa journée lundi,
00:47:15qui lui a offert son maillot.
00:47:18Il est prêt pour suivre la finale
00:47:20et pousser à fond derrière Ousmane Dembélé.
00:47:22Il a glissé en conférence de presse.
00:47:24Mon match, plutôt en début de journée,
00:47:26le temps de faire la récup à 11h du mat,
00:47:28ce serait très bien.
00:47:30Yannick Siner, très pote avec Gigio Donnarumma,
00:47:33qui est venu le voir, lui aussi,
00:47:35lundi lors de la night session
00:47:36face à Rinderknecht,
00:47:38il veut voir son compatriote.
00:47:40Il a envie de l'encourager,
00:47:41de pousser derrière lui.
00:47:42Sans parler de mon fils,
00:47:44s'il réussit un exploit demain
00:47:45face à un rappeur pur parisien
00:47:47qui a déjà dit, samedi soir,
00:47:49moi, je sais où je serai,
00:47:51sous-entendu, évidemment, muni.
00:47:53C'est quoi le truc ?
00:47:55C'est le fait que les sportifs
00:47:57soient des grands fans de sport
00:47:59ou c'est le fait que c'est quand même leur métier ?
00:48:01Pourquoi est-ce que Dembélé,
00:48:03pourquoi il ne déclare pas fourfait
00:48:04pour voir jouer Arthur Fyss ?
00:48:06Je ne vois pas pourquoi.
00:48:07Le mec était un huitième à Roland-Garros.
00:48:09Ça semble absurde.
00:48:10Peut-être parce que c'est le plus grand match
00:48:12de la carrière de Dembélé, non ?
00:48:13Oui, mais s'il peut tirer un quart de finale
00:48:15à Roland-Garros à l'échelle d'un…
00:48:17Que Dembélé ne fasse pas ça,
00:48:19effectivement.
00:48:20Mais je suis comme toi,
00:48:21je ne comprends pas du tout.
00:48:23Alors là, je suis…
00:48:24Ahuri ?
00:48:25Sur les fesses, quoi.
00:48:26Que des sportifs de haut niveau disent
00:48:28« Non, je ne veux pas jouer là parce que… »
00:48:29Sur un grand chelm, à Paris ?
00:48:30« J'ai foot avec les copains. »
00:48:32Ah ouais, c'est Roland-Garros.
00:48:34C'est Roland-Garros, je ne sais pas si…
00:48:36Est-ce que Prime Video, le diffuseur,
00:48:37a son mot à dire sur le match
00:48:39et sur l'affliction ?
00:48:40Alors, habituellement,
00:48:41Prime Video fait une shortlist
00:48:43de 2-3 matchs qui les intéressent.
00:48:45Mais là encore, ça se corse cette année.
00:48:47Pourquoi ?
00:48:48Parce qu'il y a un nouveau diffuseur
00:48:49qui est entré dans la danse
00:48:50avec l'organisation.
00:48:52C'est TNT Sport, diffuseur américain,
00:48:54qui a un contrat de 10 ans
00:48:55pour 65 millions de dollars.
00:48:57Et là aussi, ça pèse dans le deal.
00:48:59Typiquement, c'est eux
00:49:00qui ont eu la première next session.
00:49:01Ils voulaient Ben Shelton.
00:49:02Ils ont eu Ben Shelton.
00:49:03Américain.
00:49:04Voilà, ils ont fait pencher la balance.
00:49:07Mais ça pourrait peut-être sauver
00:49:09les affaires de nos joueurs français
00:49:11puisque, évidemment, les Américains
00:49:13ont envie de voir Coco Goff
00:49:15qui est dans cette partie de tableau là aussi.
00:49:17Donc, ils pourraient mettre la pression
00:49:19pour avoir cette affiche.
00:49:20Mais en revanche,
00:49:21ça ne fait pas du tout
00:49:22les affaires de nos organisateurs,
00:49:24de la billetterie.
00:49:25On a peur des reventes de billets
00:49:26pour une next session féminine.
00:49:28Dans quelques minutes,
00:49:29la suite de l'équipe du soir.
00:49:31Alors, c'est la pub d'avant-minuit.
00:49:33Je ne peux pas décaler.
00:49:34Non, mais oui, Coco Goff,
00:49:36il y a la pub d'abord.
00:49:37Dans quelques minutes,
00:49:38la suite.
00:49:39Il y a un des favoris de Camille
00:49:40qui est tombé aux oubliettes aujourd'hui.
00:49:42Marie.
00:49:43Allez, à tout de suite, mes amis.
00:49:52Retour sur le plateau de l'équipe du soir
00:49:53en compagnie de Manny Petit.
00:49:55On est en train d'analyser
00:49:56le quatrième jour de la quinzaine
00:49:57à Roland-Garros
00:49:58avec ma chère Camille,
00:50:01l'un de vos favoris.
00:50:02En tout cas, l'un de ceux
00:50:03que vous avez programmé
00:50:04pour une éventuelle victoire finale
00:50:05qui est passée à la trappe aujourd'hui.
00:50:06C'est Kasper Ruhn.
00:50:07Il a ébattu en 4-7 face à un Portugais
00:50:09dont je découvre, on va dire,
00:50:10un peu l'existence.
00:50:11Mais le tennis,
00:50:12ce n'est pas mon premier sport.
00:50:13Il s'appelle Lulo Borges.
00:50:14Le fait que ce double finaliste
00:50:16à Roland-Garros se fasse taper,
00:50:17il y a un loup, non ?
00:50:19Un petit peu.
00:50:20Déjà, on va dire
00:50:21que je me suis plantée
00:50:22sur ma préparation aussi.
00:50:23On va l'admettre un peu.
00:50:25Mais il est vrai que
00:50:26depuis plusieurs semaines,
00:50:27Kasper Ruhn traîne une blessure
00:50:29au genou gauche.
00:50:30Et après son titre à Madrid,
00:50:32il s'est fait mal.
00:50:33Il s'est même retiré de Genève
00:50:34la semaine dernière.
00:50:35Il n'a pas pu défendre son statut.
00:50:37Vous le voyez, il a souffert.
00:50:38Alors, il refuse toujours d'abandonner.
00:50:40Donc, il va au bout.
00:50:41Après, il a pris un 1 et 0
00:50:42dans le troisième et quatrième set.
00:50:44Mais il a regretté, lui aussi,
00:50:46le système ATP
00:50:47qui oblige les blessés
00:50:48à participer au tournoi majeur
00:50:50pour ne pas avoir de points retirés
00:50:52ou de bonus
00:50:53pour ne rien perdre économiquement.
00:50:55Donc, voilà.
00:50:56Il sera terminé.
00:50:57Il a pris 6-0,
00:50:58mais il sera payé.
00:50:59Alkara se passe,
00:51:00mais lui perd un set.
00:51:01C'est inquiétant.
00:51:02C'est préoccupant.
00:51:03Il y a un petit truc
00:51:04à décoller sur ce petit set perdu
00:51:07face à Marozane.
00:51:08Exactement.
00:51:09C'est même un mal pour un grand bien
00:51:11pour Carlos Alkara,
00:51:13ce set perdu face à Marozane.
00:51:15Il faut rappeler,
00:51:16condition de jeu ce matin
00:51:17un petit peu compliquée.
00:51:18Il a joué toit fermé,
00:51:19très humide.
00:51:20Mais alors, j'ai aimé son visage
00:51:23à la fin du match,
00:51:24qu'il en dit très très long,
00:51:25avec ce regard noir.
00:51:27Vous le voyez,
00:51:28aucun sourire affiché.
00:51:29Lui pourtant,
00:51:30qui aime bien montrer ses belles dents.
00:51:31Il est en colère contre lui
00:51:32pour ce petit trou d'air
00:51:34au deuxième set.
00:51:35On sait pourquoi il est là,
00:51:36le bonhomme.
00:51:37Il veut tout simplement
00:51:38doubler la mise
00:51:39après son titre l'an dernier.
00:51:40En plus,
00:51:41il a vraiment haussé
00:51:42son niveau de jeu
00:51:43dans le troisième
00:51:44et quatrième set.
00:51:45Face au Hongrois,
00:51:46il a fait tout simplement
00:51:47des points spectaculaires.
00:51:48Un exemple.
00:51:56Oh le salaud !
00:51:57Quelle main !
00:52:04Et là,
00:52:05il a retrouvé le sourire.
00:52:06Sans transition,
00:52:07on passe au 4E.
00:52:08Justement,
00:52:09les voci favoris.
00:52:10Il y en a un en moins.
00:52:11Gros plan sur le tombeur
00:52:14de ces dames.
00:52:15L'Italien Lorenzo Musetti.
00:52:17Il a été magnifique.
00:52:18Lui aussi,
00:52:19il a joué dans des conditions
00:52:20un petit peu spéciales
00:52:21sur le Simone Mathieu.
00:52:2211h du matin,
00:52:23humide,
00:52:24un peu la bruine,
00:52:25etc.
00:52:26Il n'est pas tombé dans le piège.
00:52:27Il a collé trois petits sets
00:52:28à galane.
00:52:29Du coup,
00:52:30tout va bien
00:52:31pour l'Italien
00:52:32qui continue sa route
00:52:33et qui assume totalement
00:52:34son statut
00:52:35de favori,
00:52:36outsider.
00:52:37En tout cas,
00:52:38tout va très bien.
00:52:41Après le 4E,
00:52:42à propos d'un beau gosse,
00:52:43c'est Tsitsipas.
00:52:44Donc,
00:52:45il a perdu contre l'Italien,
00:52:46Gigante.
00:52:47Il a perdu son tennis,
00:52:48vous m'avez dit.
00:52:49C'est ce qui fait
00:52:50qu'il ne fait plus maintenant.
00:52:51Là,
00:52:52c'est la frise
00:52:53avec Casper Ucala.
00:52:54Mais sur Tsitsipas,
00:52:55il a perdu son tennis.
00:52:56C'est-à-dire ?
00:52:57Eh bien,
00:52:58c'est devenu beau,
00:52:59propre,
00:53:00un petit peu comme lui.
00:53:02Mais il n'arrive plus
00:53:03à être imprévisible
00:53:04comme il était avant
00:53:05le grec.
00:53:06Exemple sur ce point,
00:53:07symbole de ce qui s'est passé
00:53:08sur le court.
00:53:09Tsitsipas en haut,
00:53:10il prend l'ascendant
00:53:11dans l'échange.
00:53:12Mais il n'arrive jamais
00:53:13à faire mal
00:53:14à son adversaire.
00:53:15Alors,
00:53:16on précise,
00:53:17son adversaire,
00:53:18il sort des qualifs,
00:53:19il n'a aucune expérience
00:53:20en grand chelem.
00:53:2123 ans,
00:53:22l'Italien qui a joué
00:53:23son tennis,
00:53:24qui en a profité
00:53:25et qui même à la fin,
00:53:26tout simplement,
00:53:27il n'en revenait pas
00:53:28de s'être offert
00:53:29le scalp de Tsitsipas.
00:53:30La conséquence
00:53:31importante ce soir,
00:53:32c'est qu'Alcaraz
00:53:33a une autoroute devant lui
00:53:34parce qu'il devait jouer
00:53:35Tsitsipas en huitième
00:53:36et Rude en quart.
00:53:37Terminé,
00:53:38peut-être Musicien en demi.
00:53:39Donc,
00:53:40il a fait la gueule ce matin
00:53:41mais maintenant,
00:53:42il sourit quand il voit le tournoi.
00:53:43Oui,
00:53:44vous voulez nous dire
00:53:45une information capitale ?
00:53:46Non,
00:53:47je trouve ça très étrange
00:53:48parce qu'on a l'impression
00:53:49qu'il a les coups
00:53:50mais il n'a plus la direction
00:53:51ou la manière
00:53:52d'emmener les points.
00:53:53Il n'a plus les solutions.
00:53:54Comme s'il avait perdu le fil
00:53:55alors qu'en fait,
00:53:56c'est à peu près le même joueur.
00:53:57Il s'est joué long
00:53:58mais c'est comme si,
00:53:59tactiquement,
00:54:00il ne savait plus du tout
00:54:01pourquoi il était là.
00:54:02Enfin,
00:54:03j'ai trouvé ça vraiment étrange.
00:54:04On termine
00:54:05cette petite journée à Roland
00:54:06par la photo finish.
00:54:07Alors,
00:54:08en général,
00:54:09il y a une photo
00:54:10qui suscite des commentaires
00:54:11ou pas
00:54:12des chroniqueurs
00:54:13de l'équipe du soir.
00:54:14Ce soir,
00:54:15c'est à vous de jouer.
00:54:16Yannick Noir,
00:54:17le sauveur.
00:54:18Le sauveur,
00:54:19pourquoi ?
00:54:20Reims.
00:54:21Et bien,
00:54:22voilà,
00:54:23réponse demain soir.
00:54:24Le vainqueur de Roland-Garros
00:54:2593 s'est rendu à Reims
00:54:26et sa survie,
00:54:27on le rappelle,
00:54:28ce jeudi soir,
00:54:29face à Metz en barrage,
00:54:30Noir est venu apporter
00:54:31tout son soutien
00:54:32au groupe Rémois,
00:54:33dont il est proche
00:54:34puisqu'il est pote avec
00:54:35Yann Comboiré,
00:54:36directeur sportif du club
00:54:37et il en a profité
00:54:38pour remettre un petit peu
00:54:39les têtes à l'endroit
00:54:40et transmettre
00:54:41son énergie positive
00:54:42à voir si Yannick Noir
00:54:44a encore le mojo
00:54:45et peut motiver les troupes.
00:54:46Mais Damien,
00:54:47je me souviens,
00:54:48vous étiez auteur
00:54:49avec Jérôme Touboul,
00:54:50la grande histoire
00:54:51du Paris Saint-Germain,
00:54:52livre que j'avais dévoré.
00:54:53Noir au chevet
00:54:55PSG,
00:54:56avant la finale
00:54:57contre le Rapid Vial
00:54:58de 1996,
00:54:59évidemment,
00:55:00c'est connu.
00:55:01Louis Fernandez,
00:55:02je vous dirai
00:55:03qu'il n'a pas été
00:55:04aussi important que ça.
00:55:05C'est-à-dire ?
00:55:06Pourquoi ?
00:55:07Qu'est-ce qui se passe ?
00:55:08Louis a eu le sentiment
00:55:09qu'on rouillait un peu
00:55:10sur ses prérogatifs
00:55:11quand même
00:55:12en amenant Noir.
00:55:13C'était le nouveau
00:55:14préparateur mental
00:55:15de l'époque.
00:55:16Mais certains joueurs
00:55:17du PSG diront,
00:55:18eux,
00:55:19qu'il a eu
00:55:20quand même
00:55:21une influence.
00:55:22C'est vrai
00:55:23qu'on en a
00:55:24énormément parlé.
00:55:25Je vais prendre un peu
00:55:26la défense de Louis.
00:55:27Ça pouvait...
00:55:28Agacer ?
00:55:29Oui, ça pouvait
00:55:30logiquement être
00:55:31un peu agaçant
00:55:32à force qu'on mette
00:55:33cette victoire du PSG
00:55:34en Coupe d'Europe
00:55:35uniquement sur Yannick Noah
00:55:36qui était né
00:55:37il y a quelques jours
00:55:38avec l'équipe
00:55:39et pas sur l'entraîneur.
00:55:40Ça peut se comprendre.
00:55:41N'est-ce pas, Louis ?
00:55:42Louis Fernandez
00:55:43demeure le seul
00:55:44coach français
00:55:45vainqueur d'une Coupe
00:55:46d'Europe
00:55:47avec un club français.
00:55:48Il n'y a pas de problème.
00:55:49N'est-ce pas, Louis ?
00:55:50Il vous écoute ?
00:55:51Il écoute
00:55:52toutes les émissions.
00:55:53Bon, écoute.
00:55:54Bon, voilà.
00:55:55Bonsoir, Louis.
00:55:56Merci beaucoup.
00:55:57Merci, Camille.
00:55:58Je corrige, mémé.
00:55:59J'ai dit 93.
00:56:00Yannick Noah, 93,
00:56:01c'est 83, évidemment.
00:56:02Oui, c'est 83.
00:56:03J'avais 13 ans.
00:56:04Oui, on est 13 ans.
00:56:05J'ai pas encore 13 ans.
00:56:06On n'a pas demandé
00:56:07à Camille
00:56:08combien de français
00:56:09en deuxième semaine.
00:56:10En deuxième semaine ?
00:56:11On a connu la réponse.
00:56:12Oui, à peu près.
00:56:13Il n'y aura pas de problème
00:56:14de night session.
00:56:15À peu près.
00:56:16On verra déjà demain.
00:56:17Il y aura un bel écrémage.
00:56:18Le Minute Info,
00:56:19Claire Bricogne.
00:56:20On commence
00:56:21par un sport
00:56:22que vous adorez,
00:56:23le cyclisme
00:56:24avec Romain Bardet.
00:56:25Aujourd'hui,
00:56:26deuxième sur le Giro.
00:56:27Juste devant lui,
00:56:28le maillot rose.
00:56:29On est passé
00:56:30à deux doigts d'un thème,
00:56:31quand même,
00:56:32j'ai l'impression,
00:56:33mémé,
00:56:34parce qu'on rappelle
00:56:35qu'il a un petit peu
00:56:36plus de 15 jours
00:56:37maintenant de sa retraite.
00:56:38Romain Bardet,
00:56:39retraite sportive.
00:56:40Et dans l'étape du jour,
00:56:41en effet,
00:56:42il était dans l'échappée,
00:56:43on va l'apercevoir
00:56:44sur les images.
00:56:45Il a été ensuite,
00:56:46il est ici,
00:56:47vous le voyez,
00:56:48il a été ensuite
00:56:49un petit peu plus loin,
00:56:50on va en reparler
00:56:51dans quelques instants.
00:56:52Là, on est toujours
00:56:53avec l'échappée,
00:56:54donc Bardet qui est devant,
00:56:55qui va être repris
00:56:56par Carapaz et Del Toro,
00:56:57notamment le maillot rose.
00:56:58Le maillot rose qui est ici
00:56:59et puis Carapaz
00:57:00qui passe également.
00:57:01Pour l'instant,
00:57:02Del Toro qui est toujours en tête
00:57:03et qui arrive à semer
00:57:04et Carapaz et Bardet
00:57:05qui va s'imposer.
00:57:06Del Toro qui,
00:57:07franchement,
00:57:08a encore réussi
00:57:09en super numéro.
00:57:10Et la place de Bardet,
00:57:11deuxième,
00:57:12il a disputé quatre fois
00:57:13le Giro,
00:57:14c'est la quatrième fois
00:57:15qu'il va chercher
00:57:16une deuxième place
00:57:17d'étape,
00:57:18une à chaque édition.
00:57:19C'est compliqué
00:57:20pour Romain Derrière,
00:57:21pas sur le Giro.
00:57:22Vous comptez les deuxièmes places.
00:57:23Elles sont importantes parfois.
00:57:24Oui, elles sont importantes,
00:57:25mais la victoire,
00:57:26c'est mieux.
00:57:27Ce n'est pas grave.
00:57:28Du basket à présent,
00:57:29une victoire pour Monaco
00:57:30qui a perdu
00:57:31le Final Four
00:57:32ce week-end
00:57:33et puis il y a déjà
00:57:34un premier club
00:57:35qui est qualifié
00:57:36pour le dernier quartier
00:57:37du championnat de France.
00:57:38C'est Bourg-en-Bresse.
00:57:39En effet,
00:57:40Bourg-en-Bresse,
00:57:41premier club qualifié
00:57:42maintenant pour les demi-finales.
00:57:43C'était contre Cholet,
00:57:4494 à 89.
00:57:45Cholet qui n'a pas du tout
00:57:46fait une bonne antheme
00:57:48après pas mal de temps
00:57:49dans le premier quartier.
00:57:50Bourg-en-Bresse
00:57:51qui est vraiment redevenu
00:57:52dans le dernier quartier
00:57:53justement.
00:57:54Et TJ Campbell
00:57:55qui a même manqué
00:57:56une balle d'égalisation
00:57:57en faveur de Cholet.
00:57:58Donc voilà,
00:57:59ça a été vraiment difficile
00:58:00de jouer tout ça.
00:58:01Et là, on est avec Monaco.
00:58:02Je vais être beaucoup plus clair
00:58:03sur ce match.
00:58:0417 points de Mathieu Strassel
00:58:0576 à 69
00:58:06pour la Roca Team
00:58:07score final.
00:58:08Le manque était
00:58:09en avance pourtant
00:58:10à la mi-temps
00:58:11après deux quartiers
00:58:12donc pour 4 points.
00:58:13Et Monaco qui a vraiment
00:58:14renversé le match
00:58:15dans le tout dernier quartier
00:58:17Monaco qui évoluait
00:58:18il faut le dire quand même
00:58:19sans Mike James
00:58:20bien sûr la superstar.
00:58:21Match retour vendredi.
00:58:23Un petit mot de NBA
00:58:24avec des actions extraordinaires.
00:58:26Le joueur de l'Indiana
00:58:27Lee Burton
00:58:28qui a été injouable
00:58:29la nuit dernière en play-off.
00:58:30Complètement supersonique
00:58:31même en effet.
00:58:32On va voir pourquoi.
00:58:33Déjà le bilan est juste
00:58:34complètement énorme.
00:58:3532 points 15 passes
00:58:3612 rebonds
00:58:37un triple double.
00:58:38Donc il est surtout devenu
00:58:39le premier joueur de l'histoire
00:58:40à ne pas perdre deux balles
00:58:41lors d'un match éliminatoire.
00:58:42On aime bien
00:58:43les petites phrases record
00:58:44dans l'EDS.
00:58:45Il a permis à Indiana
00:58:46de s'imposer
00:58:47face à New York
00:58:48donc 130 à 121
00:58:50et de mener donc
00:58:51trois matchs à un.
00:58:52On est dans les play-offs
00:58:53ou la finale.
00:58:55Claire Meaux de football
00:58:56la présidente le lendemain
00:58:57de la levée de l'interdiction
00:58:58de recrutement par la FIFA
00:58:59un autre ouf
00:59:00de soulagement
00:59:01pour l'Olympique Yannick.
00:59:02Incroyable.
00:59:03J'aime bien
00:59:04quand vous lisez bien
00:59:05mes lancements
00:59:06mes mots pour mots.
00:59:07C'est pas touche.
00:59:08Je peux lire votre texte
00:59:09si vous voulez.
00:59:10Allez Yannick c'est parti
00:59:11comme ça on va gagner du temps.
00:59:12Loël qui aura le droit
00:59:13en effet de participer
00:59:14à l'élection européenne
00:59:15à la FED
00:59:16qui lui a finalement accordé
00:59:17la licence UFA
00:59:18en appel
00:59:19revenant sur sa décision
00:59:20de première instance
00:59:21après la présentation
00:59:22du business model
00:59:23par John Textor
00:59:24donc précise de le communiquer
00:59:25c'est-à-dire après
00:59:26des documents supplémentaires
00:59:27fournis.
00:59:28Tous les ennuis quand même
00:59:29ne sont pas derrière
00:59:30officiellement pour Lyon
00:59:31bien sûr parce qu'il y aura
00:59:32le passage devant l'ADNCG
00:59:33le 24 juin.
00:59:34Responsable des instances
00:59:35enfin responsable
00:59:36vous n'êtes pas responsable
00:59:37vous traitez les instances
00:59:38pour le rapport
00:59:39du genre d'équipe.
00:59:40Sinon je serai dans la panade
00:59:41parce qu'il n'y a pas un problème.
00:59:42Des clubs qui sont
00:59:43voilà
00:59:44qui peuvent éventuellement
00:59:45ne pas passer le cut
00:59:46au mois de juin.
00:59:47Il y en a beaucoup
00:59:48en Lyon ?
00:59:49Oui il y en a un certain
00:59:50c'était dit par Jean-Marc Michelaire
00:59:51le président de l'ADNCG
00:59:52qu'il y en avait
00:59:53plusieurs donc
00:59:54qui ne passerait pas le cut
00:59:55mais la licence européenne
00:59:56qui est donnée aujourd'hui
00:59:57donc à l'OL
00:59:58en vérité ça ne veut pas
00:59:59dire grand-chose
01:00:00parce qu'il va y avoir
01:00:01évidemment le 24 juin
01:00:02la décision de l'ADNCG
01:00:03mais il va y avoir aussi
01:00:04une décision de l'UFA
01:00:05avec vraisemblablement
01:00:06des sanctions
01:00:07donc contre l'OL
01:00:08jusqu'où elles peuvent aller
01:00:09voilà c'est une décision
01:00:10contre l'OL
01:00:11jusqu'où elles peuvent aller
01:00:12voilà l'OL
01:00:13n'est quand même pas
01:00:14complètement tiré d'affaire.
01:00:15Ville Sam Ben Yedder
01:00:16la descente aux enfers continue
01:00:17le parquet réclame
01:00:18un procès pour viol.
01:00:19Une demande aujourd'hui
01:00:20du parquet de Nice
01:00:21alors que l'enquête
01:00:22est close depuis le mois de mars
01:00:23c'est maintenant
01:00:24le juge d'instruction
01:00:25qui va décider
01:00:26du sort de Ben Yedder
01:00:27et de la possible tenue
01:00:28d'un procès aux Assises.
01:00:29L'effet remonte
01:00:30à l'été 2023
01:00:31à beau soleil
01:00:32dans les Alpes-Maritimes
01:00:33deux femmes avaient déposé plainte.
01:00:34Beaucoup plus léger
01:00:35à présent
01:00:36la ville de Paris
01:00:37aux couleurs du PIG
01:00:38avant la finale
01:00:39de la Ligue des champions
01:00:40donc samedi à Munich.
01:00:41Et regardez là justement
01:00:42la dame de fer
01:00:43qui risque de s'illuminer
01:00:44à chaque but parisien
01:00:45en tout cas lors de la finale
01:00:46samedi de la Ligue des champions
01:00:48et dès 20h
01:00:49d'ailleurs donc une heure
01:00:50avant le coup d'envoi
01:00:51elle se parlera de bleu
01:00:52et de rouge
01:00:53pas besoin de vous préciser pourquoi.
01:00:54Enfin la dernière annonce
01:00:55de la mairie
01:00:56concerne les panneaux lumineux
01:00:57du périphérique
01:00:58depuis ce soir
01:00:59d'ailleurs il diffuse
01:01:00des messages de soutien
01:01:01aux joueurs.
01:01:02Toutes ces annonces
01:01:03ont été faites par
01:01:04Anne Hidalgo
01:01:05la maire
01:01:06on va regarder justement
01:01:07Paris
01:01:08à rendez-vous
01:01:09avec l'histoire du football
01:01:10vous nous faites rêver
01:01:11on compte sur vous
01:01:12pour faire briller Paris.
01:01:13Oui mais hier
01:01:14vous nous disiez
01:01:15que faute d'agenda
01:01:16elle ne pourrait pas
01:01:17se rendre à Munich.
01:01:18C'est pour ça que c'était
01:01:19important de passer
01:01:20cette citation en plus.
01:01:21Elle a traditionnellement
01:01:22des relations
01:01:23extrêmement tendues
01:01:24avec le club
01:01:25le club parisien.
01:01:26Et avec Nasser
01:01:27elle qualifie.
01:01:28Oui j'ai autre chose
01:01:29à vous ajouter
01:01:30justement avec cette vidéo
01:01:31sur le compte X
01:01:32du PSG
01:01:33avec ses supporters
01:01:34qui font craquer
01:01:35des fumigènes
01:01:36devant la tour Eiffel
01:01:37hier et aujourd'hui.
01:01:38Ça a aussi été le cas
01:01:39pour des fumigènes
01:01:40devant le Sacré-Coeur.
01:01:41Ils veulent illuminer Paris.
01:01:42Je leur déclare.
01:01:43D'ailleurs
01:01:44excusez-moi de vous interrompre
01:01:45mais vous avez des news
01:01:46concernant une éventuelle
01:01:47victoire du PSG
01:01:48le lendemain
01:01:49les festivités
01:01:50qu'est-ce qui se passe ?
01:01:51C'est sur les champs ?
01:01:52C'est quoi ?
01:01:53Claire ?
01:01:54Alors ouais merci
01:01:55parce que là c'est très sympa
01:01:56parce que du coup
01:01:57je fais bouger mes textes
01:01:58parce que c'était
01:01:59on se connait pas encore
01:02:00ouais merci
01:02:01je te laissais venir après
01:02:02mais du coup
01:02:03je pardonne totalement.
01:02:04On y va ?
01:02:05On a plusieurs réunions
01:02:06entre le club
01:02:07et les autorités
01:02:08pour arriver à cet accord.
01:02:09Alors un défilé
01:02:10normalement dimanche
01:02:11sur les Champs-Elysées
01:02:12serait prévu.
01:02:13Voilà
01:02:14ça sera en cas de sacre
01:02:15entre le rond-point
01:02:16des Champs-Elysées
01:02:17et l'Arc de Triomphe.
01:02:18Les Champs-Elysées
01:02:19qui seront fermées
01:02:20à la circulation
01:02:21samedi
01:02:22dès 19h
01:02:23donc et la parade
01:02:24qui aura lieu dimanche
01:02:25avec tous les dispositifs
01:02:26utilisés
01:02:27ouais je l'ai dit
01:02:28mais il faut le répéter
01:02:29en effet en cas de victoire
01:02:30pour le réveillon
01:02:31du jour de l'an
01:02:32ce sera le même dispositif
01:02:33mais normalement
01:02:34c'est un dispositif
01:02:35annoncé et précision.
01:02:36Voilà.
01:02:37Dans quelques minutes
01:02:38tous les détails
01:02:39sur la fête du 14 juillet
01:02:40également
01:02:41on donne par clair
01:02:42bricolier le mot de voile
01:02:43Manu sera sur les Champs-Elysées
01:02:44si il gagne
01:02:45c'est ça Manu ?
01:02:46C'est pour ça
01:02:47je vous laisse savoir
01:02:48parce qu'avec RMC
01:02:49on a un dispositif
01:02:50toute la journée
01:02:51si le PSG gagne
01:02:52on est présent
01:02:53sur les Champs-Elysées
01:02:54ouais.
01:02:55Débat dans quelques minutes
01:02:56sur PSG Inter
01:02:57avec
01:02:58sous le biais
01:02:59ou sous l'angle
01:03:00de l'ancienne profession
01:03:01de Manu Petit
01:03:02le milieu de terrain.
01:03:03Un mot de voile
01:03:04pour terminer.
01:03:05Oui la CIC
01:03:06Normandie Channel Race
01:03:07qu'on suit désormais
01:03:08et qui se terminera
01:03:09le 1er juin.
01:03:10On va regarder la carte
01:03:11en même temps
01:03:12je vous fais bouger
01:03:13les bateaux comme hier
01:03:14Mémé vous aimez bien ça
01:03:15je crois.
01:03:16Oui bien sûr
01:03:17j'adore regarder.
01:03:18Avec les petits bateaux
01:03:19j'ai enlevé le numéro
01:03:20de mon comptant
01:03:21vous m'avez prévenu hier
01:03:22du coup je vous dirai
01:03:23Corentin Duguay
01:03:24et Axel Treu
01:03:25qui sont toujours
01:03:26en tête devant.
01:03:27On va vous montrer
01:03:28une image un petit peu
01:03:29moins drôle
01:03:30mais pour vous prévenir
01:03:31quand même que
01:03:32le bateau a été coupé
01:03:33en deux cette nuit
01:03:34entré en collision
01:03:35avec un cargo italien
01:03:36ça s'est passé juste avant
01:03:372h du matin
01:03:38les conditions de mer
01:03:39étaient particulièrement délicates
01:03:40il s'agit de
01:03:41Thomas Jourdraine
01:03:42et de Cédric
01:03:43de Carveno Aelle
01:03:44il faut bien tout préciser
01:03:45et tout va bien
01:03:46pour les deux
01:03:47ils ont été secourus
01:03:48par la Marine Nationale.
01:03:49Merci beaucoup Claire.
01:03:50Paris Inter
01:03:51du mois de juin
01:03:52avant la finale
01:03:53de la Ligue
01:03:54des Champions
01:03:55à Munich
01:03:56nous profitons
01:03:57de la présence
01:03:58du président Manu Petit
01:03:59pour évoquer cette finale
01:04:00sous l'angle
01:04:01d'un secteur
01:04:02de jeu
01:04:03qui est dominé
01:04:04c'est le milieu de terrain.
01:04:05Mes amis
01:04:06qui a le meilleur
01:04:07milieu de terrain ?
01:04:08Est-ce le Paris Saint-Germain
01:04:09ou est-ce l'Inter ?
01:04:10A cette question
01:04:11deux chroniqueurs
01:04:12ne sont pas d'accord
01:04:13c'est un duel
01:04:14de la gauche
01:04:15du plateau de l'équipe
01:04:16du soir.
01:04:17Jingle s'il vous plaît.
01:04:18Philippe Sanfourche
01:04:19vous jouez au domicile
01:04:20pour vous c'est
01:04:21le Paris Saint-Germain
01:04:22qui a le meilleur
01:04:23milieu de terrain ?
01:04:24Pour Grégory Schneider
01:04:25c'est plutôt l'Inter.
01:04:26On a un Euro vainqueur
01:04:27en tout cas on souhaite
01:04:28Philippe Sanfourche
01:04:29le Paris Saint-Germain
01:04:30on vous écoute.
01:04:31Moi ça fait six mois
01:04:32qu'avant chaque confrontation
01:04:33on m'explique
01:04:34que le PSG
01:04:35va être en dessous
01:04:36au milieu de terrain
01:04:37parce que
01:04:38les joueurs
01:04:39n'ont pas de taille
01:04:40parce qu'ils n'ont pas de poids
01:04:41parce qu'ils n'ont pas
01:04:42d'expérience
01:04:43et puis à l'arrivée
01:04:44Liverpool m'avait dit
01:04:45Gravenberg
01:04:46McAllister
01:04:47machin
01:04:48boum
01:04:49au revoir
01:04:50Declan Rice
01:04:51et qu'on sort
01:04:52Arsenal
01:04:53boum
01:04:54au revoir
01:04:55et quand on regarde
01:04:56les stats
01:04:57à la fin de cette compétition
01:04:58on s'aperçoit que
01:04:59il a fait le plus de tacles
01:05:00je crois que sur les pressings
01:05:01à haute instanticité
01:05:02il en a sorti
01:05:03plus de 800
01:05:04il est 100
01:05:05100 pressings
01:05:06plus haut
01:05:07que le deuxième joueur
01:05:08derrière dans la compétition
01:05:09donc pour moi
01:05:10tous les voyons verts
01:05:11Attention aux stats
01:05:12et attention au chrono
01:05:13s'il vous plaît mon cher
01:05:14Philippe
01:05:15c'est la dernière fois
01:05:16Vous c'est l'Inter
01:05:17avantage Inter pourquoi ?
01:05:18J'enlève rien
01:05:19au milieu de terrain parisien
01:05:20mais je ne trouve pas
01:05:21les joueurs interistes
01:05:22moins intenses
01:05:23loin de là
01:05:24en tout cas les matchs
01:05:25ne racontent pas ça
01:05:26et j'aime beaucoup
01:05:27la manière
01:05:28de jouer avec Barrela
01:05:29c'est une bombe
01:05:30c'est un joueur
01:05:31avec une énergie exceptionnelle
01:05:32c'est quelqu'un qui a l'impression
01:05:33d'avoir un peu
01:05:34deux joueurs en un
01:05:35Salah Noglou et Mkhitaryan
01:05:36sont des joueurs
01:05:37qui ont eu plusieurs vies
01:05:38qui ont beaucoup d'expérience
01:05:39et surtout
01:05:40tu as trois numéros 10
01:05:41donc avec une qualité de passe
01:05:42notamment pour sortir
01:05:43sur le ballon
01:05:44sur Dumfries
01:05:45ou sur les deux attaquants
01:05:46qui peut être létal
01:05:47je les trouve in fine
01:05:48peut-être un peu plus
01:05:49important
01:05:50un peu plus fort
01:05:51Ok mes amis
01:05:52le compte X
01:05:53de l'équipe du soir
01:05:54va rugir de plaisir
01:05:55est-ce Grégory Linter
01:05:56ou Philippe
01:05:57et le Paris Saint-Germain
01:05:58qui possèdent
01:05:59le meilleur milieu de terrain ?
01:06:00Manu
01:06:01je vous ai sentis
01:06:02acquiescent
01:06:03ah bah oui
01:06:04mais c'est
01:06:05j'ai fait ça pour vous
01:06:06un milieu de terrain
01:06:07bah non
01:06:08non mais
01:06:09non parce que
01:06:10les argumentations
01:06:11sont bonnes les deux
01:06:12en plus
01:06:13j'aurais pu aussi
01:06:14opposer la jeunesse
01:06:15à l'expérience
01:06:16mais moi
01:06:17j'ai quand même
01:06:18alors j'aime beaucoup
01:06:19les deux
01:06:20les deux milieux de terrain
01:06:21et Barrela
01:06:22je suis un grand fan
01:06:23d'ailleurs
01:06:24j'aime beaucoup
01:06:25les deux
01:06:26je suis un grand fan
01:06:27d'ailleurs
01:06:28je suis surpris
01:06:29que le Real Madrid
01:06:30soit pas sur lui
01:06:31mais je dirais
01:06:32que
01:06:33la progression
01:06:34des trois joueurs parisiens
01:06:35jamais
01:06:36j'aurais mis un Copec dessus
01:06:37au début de saison
01:06:38ouais
01:06:39à ce niveau
01:06:40à ce niveau
01:06:41de performance
01:06:42et surtout
01:06:43qu'est-ce qui vous impressionne
01:06:44chez eux ?
01:06:45en fait
01:06:46c'est
01:06:47l'équipe
01:06:48entièrement
01:06:49mais
01:06:50si on parle
01:06:51que des trois
01:06:52milieux de terrain
01:06:53ce qui m'impressionne
01:06:54c'est leur
01:06:55maturité
01:06:56qu'ils ont prises
01:06:57tous ensemble
01:06:58est-ce que le match
01:06:59contre City
01:07:00a été un déclic ?
01:07:01je pense fortement
01:07:02mais y'a pas que ça
01:07:03je pense
01:07:04je pense que
01:07:05le milieu de terrain
01:07:06on dit toujours
01:07:07communément
01:07:08dans le football
01:07:09il faut avoir
01:07:10un très bon gardien
01:07:11un très bon attaquant
01:07:12pour gagner
01:07:13oui peut-être
01:07:14mais moi je pense
01:07:15que les matchs
01:07:16tu les gagnes au milieu
01:07:17c'est là où t'arrives
01:07:18justement à scinder une équipe
01:07:19on l'a vu avec le Real Madrid
01:07:20tu peux avoir
01:07:21les meilleurs attaquants du monde
01:07:22si t'as pas le milieu
01:07:23qui va derrière
01:07:24le milieu pour moi
01:07:25gère tout
01:07:26au plus haut niveau
01:07:27en plus de la qualité technique
01:07:28qui pour moi
01:07:29est essentielle
01:07:30et prioritaire
01:07:31dans le football
01:07:32de très très haut niveau
01:07:33mais moi
01:07:34ce qui m'impressionne
01:07:35le plus
01:07:36avec les joueurs parisiens
01:07:37c'est leur capacité
01:07:38à avoir cette mutation
01:07:39qu'ils ont fait
01:07:40tous ensemble
01:07:41à la fois individuellement
01:07:42mais collectivement
01:07:43comment ils arrivent
01:07:44à gérer le ballon
01:07:45et comment ils arrivent
01:07:46justement aujourd'hui
01:07:47à ne pas gérer le ballon
01:07:48également
01:07:49les temps forts
01:07:50et les temps faibles
01:07:51y'a une sérénité
01:07:52qui se dégage
01:07:53pas seulement
01:07:54sur le côté technique
01:07:55mais également
01:07:56sur le côté mental
01:07:57et je trouve
01:07:58que cette progression là
01:07:59elle est déjà existée
01:08:00par le passé
01:08:01dans certaines équipes
01:08:02mais jamais
01:08:03j'aurais pu prédire
01:08:04que ces joueurs là
01:08:05arrivent à un tel niveau
01:08:06aussi rapidement
01:08:07tous ensemble
01:08:08On va sur la droite
01:08:09du plateau
01:08:10le meilleur milieu de terrain
01:08:11c'est une opinion
01:08:12et de toute façon
01:08:13on aura le résultat
01:08:14samedi soir
01:08:15pour vous c'est Paris
01:08:16ou pour vous c'est l'Inter ?
01:08:17Pour moi c'est plutôt Paris
01:08:18je rejoins les arguments
01:08:19de Philippe
01:08:20donc je vais pas les répéter
01:08:21mais j'ajouterai quelque chose
01:08:22je trouve que sur
01:08:23la fin de saison
01:08:24le milieu parisien
01:08:25les trois individuellement
01:08:26et collectivement
01:08:27ils montent en puissance
01:08:28je trouve que le milieu
01:08:29de l'Inter
01:08:30lui je trouve
01:08:31qu'il rayonne
01:08:32pas tant que ça
01:08:33sur les matchs
01:08:34et je les trouve
01:08:35individuellement
01:08:36peut-être
01:08:37pas à leur
01:08:38tout meilleur niveau
01:08:39je trouve qu'ils
01:08:40m'ont plus impressionné
01:08:41l'Inter
01:08:42en début de saison
01:08:43voire la saison dernière
01:08:44que ce qu'ils sont
01:08:45en train de faire
01:08:46dernièrement
01:08:47donc c'est pour ça
01:08:48que j'ajouterai une petite
01:08:49pièce sur Paris
01:08:50Moi ce qui m'impressionne
01:08:51dans le milieu de terrain
01:08:52parisien
01:08:53Donc c'est Paris
01:08:54Bah
01:08:55un petit peu
01:08:56un avantage à Paris
01:08:57mais ce qui m'impressionne
01:08:58vraiment dans ce milieu
01:08:59de terrain
01:09:00parce que individuellement
01:09:01si on compare
01:09:02je suis incapable de vous dire
01:09:03le cas avec
01:09:04Si Joao Neves
01:09:05c'est plus fort que Barella
01:09:06Si Fabien Nourris
01:09:07c'est plus fort que Mkhitaryan
01:09:08Moi ce qui m'impressionne
01:09:09et me séduit
01:09:10c'est justement
01:09:11quand vous avez
01:09:12ces trois milieux
01:09:13Neves, Vittinia
01:09:14et Fabien Nourris
01:09:15et que
01:09:16ils peuvent indifféremment
01:09:17occuper
01:09:18les trois places du milieu
01:09:19sans jamais
01:09:20déséquilibrer le milieu
01:09:21de terrain
01:09:22C'est à dire que
01:09:23si c'est Fabien Nourris
01:09:24qui redescend
01:09:25se mettre entre
01:09:26les deux défenseurs
01:09:27pour relancer
01:09:28vous allez avoir Vittinia
01:09:29qui va se mettre
01:09:30à la place de Fabien Nourris
01:09:31Et c'est comme ça
01:09:32C'est interchangeable
01:09:33Exactement
01:09:34Et jamais
01:09:35jamais le milieu de terrain
01:09:36parisien est déséquilibré
01:09:37C'est pareil pour l'attaque
01:09:38Ouais
01:09:39Mais au milieu de terrain
01:09:40c'est quand même plus compliqué
01:09:41à mettre en place
01:09:42Parce que ça revient
01:09:43plus souvent
01:09:44Et une perte de ballon
01:09:45en attaque
01:09:46c'est pas en soi
01:09:47ça peut être dommageable
01:09:48mais c'est pas très grave
01:09:49C'est plus ennuyeux
01:09:50Et moi je suis pareil
01:09:51je suis très agréablement surpris
01:09:52par la manière
01:09:53dont ces trois milieux d'art
01:09:54ont progressé collectivement
01:09:55Parce qu'individuellement
01:09:56Vittinia je le trouvais
01:09:57déjà très fort
01:09:58Joao Neves
01:09:59il avait une bonne cote
01:10:00Fabien Nourris
01:10:01je suis aussi un peu surpris
01:10:02quand même
01:10:03J'avoue que je ne m'attendais
01:10:04pas à ce qu'il soit
01:10:05à ce niveau là
01:10:06Mais collectivement
01:10:07pour moi
01:10:08c'est pas loin d'être
01:10:09l'un des meilleurs
01:10:10milieux d'Europe
01:10:11Moi je suis pris
01:10:12cette question
01:10:133-5-2
01:10:14de Simone de Nizhagui
01:10:15contre le 4-3-3
01:10:16de Fabien Nourris
01:10:17contre le 4-3-3
01:10:18de Luis Enrique
01:10:19On peut voir ça
01:10:20s'il vous plaît
01:10:21C'est donc la collision
01:10:22Je me dis quoi ?
01:10:23Je me dis que là
01:10:24inévitablement
01:10:25il y a un surnombre
01:10:26qui va être occupé
01:10:27par l'organisation
01:10:28de Simone de Nizhagui
01:10:29Est-ce que c'est aussi clair
01:10:30que ça ou pas ?
01:10:31On peut mettre
01:10:32la même chose
01:10:33que t'es pari
01:10:34Par exemple
01:10:35Hakimi
01:10:36Hakimi vous le mettez où
01:10:37dans votre
01:10:38Parce qu'il passe son temps
01:10:39avec les trois
01:10:40Il passe sa vie
01:10:41à faire des courses
01:10:42de l'extérieur
01:10:43vers l'intérieur
01:10:44Il est né
01:10:46Donc on est à 5 à 4
01:10:47Je ne sais pas
01:10:48Mendes je ne sais pas
01:10:49ça dépend
01:10:50de l'horizon
01:10:51C'est compliqué
01:10:52de raisonner
01:10:53de manière très schématique
01:10:54Il bouge tellement
01:10:55Il permute tellement
01:10:56les joueurs
01:10:57à ce niveau-là
01:10:58que c'est très difficile
01:10:59de dire
01:11:00telle et telle
01:11:01dans telle zone
01:11:02ça ne se passera pas
01:11:03comme ça
01:11:04Ça ne se passera pas
01:11:05comme ça
01:11:06Hakimi je le vois
01:11:07jouer à Vincente
01:11:08depuis deux mois
01:11:09Il termine
01:11:10toutes les actions
01:11:11Il est au point de pénalité
01:11:12Mais est-ce que
01:11:13vous avez déjà vu
01:11:14aller un peu
01:11:15contre Liverpool au retour
01:11:16et un peu
01:11:17contre Aston Villa aussi
01:11:18Mais sur la durée
01:11:19le PSG
01:11:20dans des situations
01:11:21d'infériorité numérique
01:11:22dans des zones
01:11:23où il est tout le temps
01:11:24en infériorité numérique
01:11:25quasiment jamais
01:11:26quasiment jamais
01:11:27parce que les déplacements
01:11:28des joueurs
01:11:29font que
01:11:30rarement
01:11:31les joueurs
01:11:32sont en infériorité numérique
01:11:33C'est ce que je disais
01:11:34sur les temps faibles
01:11:35lorsqu'ils n'ont pas le ballon
01:11:36Ils arrivent à très bien
01:11:37se gérer également
01:11:38Je pense que
01:11:39en dehors du fait
01:11:40que je pense
01:11:41que Paris Saint-Germain
01:11:42est une équipe
01:11:43qui fait que l'inter
01:11:44dans toutes les lignes
01:11:45même si l'inter
01:11:46présente des qualités incroyables
01:11:47c'est l'antithèse
01:11:48quand même du Paris Saint-Germain
01:11:49dans le schéma tactique
01:11:50qui joue aujourd'hui
01:11:51en 3-5-2
01:11:52Peu
01:11:53Les Vercussen
01:11:54avec Xabi Alonso
01:11:55Peut-être L'Oréal
01:11:56l'année prochaine
01:11:57C'est une rareté
01:11:58Les Anglais
01:11:59ne font jamais
01:12:00Ça ne peut pas
01:12:01poser des soucis
01:12:02justement
01:12:03Si
01:12:04Il y a plein de clés
01:12:05dans ce match-là
01:12:06Si on commence déjà
01:12:07par les gardiens de but
01:12:08qui ont été décisifs
01:12:09à maintes reprises
01:12:10des deux côtés
01:12:11Après il y a une clé
01:12:12du milieu qui va être important
01:12:13Le Paris Saint-Germain
01:12:14n'a jamais joué
01:12:15face à une équipe
01:12:16qui était avec
01:12:17deux attaquants de pointe
01:12:18Non ?
01:12:19Il y aura
01:12:20parce qu'on parle quand même
01:12:21d'un milieu de terrain
01:12:22à part Fabien Nourris
01:12:23qui a quel âge ?
01:12:2426 ? 27 ?
01:12:2528
01:12:26Mais les deux autres
01:12:27sont assez jeunes
01:12:28Vitilien et Neves
01:12:29Ça va être la gestion
01:12:30de l'émotion
01:12:31liée à l'événement
01:12:32En face
01:12:33c'est des routards
01:12:34qui ont déjà vécu
01:12:35une finale de la Ligue des Champions
01:12:36Ils n'ont pas le droit
01:12:37de se rater
01:12:38après avoir perdu
01:12:39C'est un paramètre
01:12:40qu'on ne peut pas
01:12:42Les deux milieux
01:12:43Portugais
01:12:44Vitilien
01:12:45et surtout
01:12:46Neves
01:12:47à l'âge qu'il a
01:12:48L'intensité qu'il met
01:12:49dans tous les matchs
01:12:50importants
01:12:51Ce n'est pas sur lui
01:12:52que je m'inquiète le plus
01:12:53Si on se base
01:12:54sur l'aspect physique
01:12:55évidemment je trouve
01:12:56qu'il y a plus
01:12:57de garanties
01:12:58du côté du Paris Saint-Germain
01:12:59de par leur jeunesse
01:13:00mais la fougue également
01:13:01et le fait aussi
01:13:02qu'il n'y a pas de blessés
01:13:03cette année
01:13:04C'est quand même
01:13:05quelque chose d'incroyable
01:13:06du côté du Paris Saint-Germain
01:13:07Il y a aussi la porte
01:13:08des entrants
01:13:09mais toutes les fins de match
01:13:10sont balancées aussi
01:13:11avec l'impact mental
01:13:12des intéristes
01:13:13qui ont fait preuve
01:13:14d'une force mentale incroyable
01:13:17dans pas mal de matchs
01:13:18On les sentait à la rue
01:13:19comme un boxeur
01:13:20avec un genou à terre
01:13:21ils se sont enlevés
01:13:22et il tombe un uppercut
01:13:23Donc on peut aussi
01:13:24trouver des arguments
01:13:25de l'autre côté
01:13:26La vieillesse
01:13:27contre la jeunesse
01:13:28il y a plein aussi
01:13:29de qualités
01:13:30La vieillesse
01:13:31je parlerais plutôt
01:13:32de l'expérience
01:13:3329 ans de moyenne d'âge
01:13:34je ne sais pas non plus
01:13:35Quand tu as des mecs
01:13:36de 36 ans
01:13:37au bout d'un moment
01:13:38on peut aller au niveau
01:13:40En demi-finale
01:13:41retour
01:13:42tu as 7 trentenaires
01:13:43sur le terrain
01:13:44à l'Inter
01:13:45tu en as un
01:13:46Marquinhos au PSG
01:13:47Vous avez un favori ?
01:13:48Paris ?
01:13:49J'espère que ce sera
01:13:50le Paris-Saint-Germain
01:13:51Ils espéraient
01:13:52mais comme ça
01:13:53cliniquement ?
01:13:54Pour moi je pense
01:13:55que le Paris-Saint-Germain
01:13:56de toute façon
01:13:57quand tu regardes
01:13:58tous les bookmakers
01:13:59partout en Europe
01:14:00ils ont tous misé
01:14:01sur le Paris-Saint-Germain
01:14:02Alors pour moi
01:14:03ça reste très indécis
01:14:04c'est une finale
01:14:05le côté émotionnel
01:14:06pour en avoir joué
01:14:07je sais quelques-unes
01:14:08aura son importance
01:14:09Est-ce que l'expérience
01:14:10d'avoir géré
01:14:11ce genre d'événement
01:14:12aura un impact ?
01:14:13Parce que quand tu vois
01:14:14quand même les joueurs
01:14:15du Paris-Saint-Germain
01:14:16pour la plupart
01:14:17ils n'ont pas joué
01:14:18ce genre de match-là
01:14:19Mais il y a une telle
01:14:20sérénité qui se dégage
01:14:21d'eux
01:14:22quand je vois ça
01:14:23je me dis que
01:14:24le côté émotionnel
01:14:25en fait
01:14:26comme je reprends
01:14:27je vais paraphraser
01:14:28Keane et Mbappé
01:14:29ils ne me parlent pas d'âge
01:14:30quand tu as l'âge
01:14:31des événements
01:14:32que tu vis
01:14:33je pense que
01:14:34je ne sais pas
01:14:35j'ai le sentiment
01:14:36que c'est l'année du PSG
01:14:37cette année
01:14:38Si on cite Keane-Mbappé
01:14:39les grands auteurs
01:14:40on peut passer à autre chose
01:14:41Le Parole d'Aix
01:14:42à présent
01:14:43à la manière de l'équipe
01:14:44l'occasion d'évoquer
01:14:45des personnes
01:14:46ou des périodes
01:14:47qui ont marqué
01:14:48votre carrière
01:14:49en préparant cette émission
01:14:50j'ai découvert
01:14:51l'existence d'une personne
01:14:52j'ignorais son existence
01:14:53On va vous montrer
01:14:54la photo
01:14:55c'est Pierre Tournier
01:14:56un directeur
01:14:57du Centre de formation
01:14:58de Monaco
01:14:59Un des très grands
01:15:00formateurs du foot français
01:15:01Non, j'ai lu vos déclarations
01:15:02c'est le plus grand
01:15:03formateur du football français
01:15:04À l'époque
01:15:05il était à Sochaux
01:15:06toute la génération
01:15:07sochalienne
01:15:08Bats
01:15:09Rutz
01:15:10Andziani
01:15:11Genzini
01:15:12Stopira
01:15:13et puis à Monaco
01:15:14il a été Thuram
01:15:15Henri Grimondi
01:15:16Lewandowski
01:15:17Gilles Kielaci
01:15:18Christan Val
01:15:19et j'en passe
01:15:20Tu te rappelles
01:15:21vous vous rappelez tous
01:15:22de Rocky
01:15:23de l'entraîneur de Rocky
01:15:24Oui, Mickey
01:15:25C'était le Mickey du foot
01:15:26il était toujours
01:15:27en train de nous gueuler
01:15:28dessus
01:15:29mais en même temps
01:15:30il avait un côté humain
01:15:31c'était
01:15:32combien de fois
01:15:33je voulais l'emplâtrer
01:15:34c'était un truc de fou
01:15:35mais à la fin
01:15:36je l'ai remercié
01:15:37parce que je lui ai dit
01:15:38en fait
01:15:39j'étais naïf
01:15:40avec le recul
01:15:41Fallait vous rentrer un peu
01:15:42dans le chou ?
01:15:43Oui, j'étais
01:15:44des fois ingérable
01:15:45D'accord, ok
01:15:46Je prends l'ensemble
01:15:47de votre carrière
01:15:48de footballeur
01:15:49amateur
01:15:50et chez les pros
01:15:51vous avez été
01:15:52milieu offensif
01:15:53on l'a rappelé
01:15:54en début d'émission
01:15:55défenseur central
01:15:56latéral
01:15:57milieu de terrain
01:15:58donc Arsène Wenger
01:15:59vous voyez
01:16:00lorsque vous êtes arrivé
01:16:01à Monaco
01:16:02dans l'équipe
01:16:03première de Monaco
01:16:04et c'est le même
01:16:05Arsène Wenger
01:16:06qui m'a mis
01:16:07au milieu de terrain
01:16:08à Arsenal
01:16:09alors que j'étais
01:16:10avec Tigana
01:16:11quand on finit
01:16:12champion de France
01:16:13au milieu de terrain
01:16:14Qu'est-ce qu'il vous a dit
01:16:15Arsène pour vous convaincre
01:16:16de passer
01:16:17de changer de rôle ?
01:16:18Il ne m'a pas convaincu
01:16:19parce que l'année précédente
01:16:20on était champions
01:16:21avec Monaco
01:16:22avec Tigana
01:16:23l'entraîneur
01:16:24et je suis au milieu
01:16:25de terrain
01:16:26Ah déjà
01:16:27Et en fait
01:16:28le premier
01:16:29qui a eu l'idée
01:16:30de me mettre au milieu
01:16:31de terrain
01:16:32c'est Jean-Luc Ettori
01:16:33qui a été un entraîneur
01:16:34à intérim
01:16:35également à l'AS Monaco
01:16:36et il est venu me voir
01:16:37en me disant
01:16:38j'ai besoin de toi
01:16:39au milieu de terrain
01:16:40et en fait
01:16:41j'étais arrivé à une période
01:16:42où je sortais un petit peu
01:16:43de mes années un peu
01:16:44difficiles
01:16:45et j'avais besoin
01:16:46intérieurement
01:16:47j'avais besoin
01:16:48de me défoncer en fait
01:16:49D'accord
01:16:50donc de plus courir
01:16:51de plus de...
01:16:52J'en avais marre
01:16:53d'être en position
01:16:54de défenseur central
01:16:55ça me faisait chier
01:16:56de jamais participer
01:16:57au match
01:16:58au jeu
01:16:59j'étais là en permanence
01:17:00à recevoir les vagues adverses
01:17:01et j'avais envie
01:17:02de vouloir monter
01:17:03au milieu de terrain
01:17:04en fait
01:17:05Mais Manu
01:17:06moi je l'ai vu débuter
01:17:07en défense centrale
01:17:08à l'AS Monaco
01:17:09c'est un défenseur central
01:17:10exceptionnel
01:17:11et je crois que j'ai
01:17:12rarement vu un jeune
01:17:13rentrer dans une équipe
01:17:14avec autant de talent
01:17:15et il formait une paire
01:17:16de centraux
01:17:17avec Roger Mendy
01:17:18qui était exceptionnel
01:17:20exceptionnel
01:17:21J'aimerais justement
01:17:22revenir sur une période
01:17:23précise à Monaco
01:17:24et notre guide
01:17:25c'est Gérald Passy
01:17:26votre coéquipier
01:17:27qui en parlait
01:17:28dans l'équipe en 2017
01:17:29la question c'est
01:17:30un parole d'ex
01:17:32la question du joueur
01:17:33c'est le moment
01:17:34le moment où vous êtes
01:17:35senti le plus fort
01:17:36et il ne parle pas de lui
01:17:37il parle de l'équipe
01:17:38regardez
01:17:39à Monaco j'ai vécu
01:17:40les plus beaux moments
01:17:41de ma carrière
01:17:42lors des 10 premiers matchs
01:17:4390-92
01:17:449 victoires
01:17:451 défaite
01:17:46c'était magique
01:17:47collectivement
01:17:48en fermant les yeux
01:17:49je revois une équipe
01:17:50Ouéa
01:17:51Rui Barros
01:17:52Claude Puel
01:17:53Deep
01:17:54Tutu
01:17:55Valéry
01:17:56Manu
01:17:57Petit
01:17:58Djorkaeff
01:17:59Arsene Wenger
01:18:00vous aussi vous avez
01:18:01eu ce sentiment
01:18:02de passer
01:18:03ou pas du tout
01:18:04à Monaco
01:18:05sur cette période là
01:18:06moi j'ai adoré
01:18:07mes débuts à Monaco
01:18:08pourquoi
01:18:09parce qu'il y avait
01:18:10un romantisme encore
01:18:11à cette époque là
01:18:12Monaco a toujours été
01:18:13labellisé
01:18:14comme un club
01:18:15romantique
01:18:16en termes de jeu
01:18:17de beau football
01:18:18et moi j'ai eu la chance
01:18:19non seulement de côtoyer
01:18:20des très très grands joueurs
01:18:21à mes débuts
01:18:22mais en plus des vrais
01:18:23bonhommes
01:18:24qui m'ont accompagné
01:18:25donc j'ai vécu
01:18:26des expériences incroyables
01:18:27des finales
01:18:28de coupe de France
01:18:29des finales d'Europe
01:18:30on jouait le titre
01:18:31enfin c'était incroyable
01:18:32incroyable ce que j'ai vécu
01:18:33et d'ailleurs aujourd'hui
01:18:34je suis toujours en relation
01:18:35avec beaucoup de joueurs
01:18:36de cette époque là
01:18:37de l'ancienne génération
01:18:38également
01:18:39parce que
01:18:40c'est un football
01:18:41qui n'existe plus aujourd'hui
01:18:42c'est une approche aussi
01:18:43dans le vestiaire
01:18:44mais aussi
01:18:45dans l'unité
01:18:46dans une équipe
01:18:47qui est différente
01:18:48il n'y avait pas
01:18:49l'égocentrisme
01:18:50était présent
01:18:51mais il n'était pas présent
01:18:52dans ce qu'on peut le voir
01:18:53aujourd'hui
01:18:54dans le star system
01:18:55et on
01:18:56on voulait pas
01:18:57en fait
01:18:58on était pas là
01:18:59pour gagner de l'argent
01:19:00on était là
01:19:01pour gagner des matchs
01:19:02en fait
01:19:03l'argent est venu après
01:19:04bien après
01:19:05donc Gérald
01:19:06était un romantique
01:19:07également
01:19:08c'était un superbe gaucher
01:19:09il avait une gestuelle
01:19:10incroyable
01:19:11sur le terrain
01:19:12d'ailleurs
01:19:13j'ai une anecdote
01:19:14un jour
01:19:15je suis sélectionné
01:19:16pour la première fois
01:19:17en équipe de France
01:19:18en équipe de France
01:19:19par Michel Platini
01:19:20moi
01:19:21évidemment
01:19:22je dis que je ne mérite pas
01:19:23la sélection
01:19:24il y a des joueurs
01:19:25qui sont meilleurs que moi
01:19:26comme Alain Roche
01:19:27comme Doc Sylvestre
01:19:28qui était d'excellents
01:19:29défenseurs centraux
01:19:30également
01:19:31et donc
01:19:32Michel Platini
01:19:33m'attrape
01:19:34à Clairefontaine
01:19:35dès que j'arrive
01:19:36il me dit
01:19:37tu me fous dans la merde
01:19:38en faisant ce genre de déclaration
01:19:39moi Michel
01:19:40je le regardais à la télé
01:19:41quand j'étais gamin
01:19:42il me faisait rêver
01:19:43le carré magique
01:19:44et qu'il me dit ça
01:19:45je rentre au club
01:19:46après
01:19:47premier entraînement
01:19:48Gérald
01:19:49vient me voir
01:19:50il me dit
01:19:51tu...
01:19:52ce genre de déclaration
01:19:53la prochaine fois
01:19:54tu la fermes
01:19:55parce que
01:19:56on est tous enlevés
01:19:57si on veut te sélectionner
01:19:58en équipe de France
01:19:59et toi
01:20:00à peine tu commences
01:20:01ta carrière en pro
01:20:02et t'es déjà sélectionné
01:20:03en équipe de France
01:20:04donc tu devrais
01:20:05mesurer ta chance
01:20:06en fait
01:20:07ok
01:20:08très bien
01:20:09vous avez un peu rentré
01:20:10dans le coup
01:20:11Patrick Vira
01:20:12vous avez cité
01:20:13dans l'équipe
01:20:14en 2006
01:20:15quel est le milieu
01:20:16de terrain
01:20:17avec lequel vous avez eu
01:20:18l'impression de former
01:20:19le meilleur duo
01:20:20je dirais Manu
01:20:21on s'entendait bien
01:20:22en dehors du terrain
01:20:23il y avait vraiment tout
01:20:24sur le terrain
01:20:26c'est votre meilleur binôme
01:20:27de loin
01:20:29ouais
01:20:30tu l'as dit Etienne aussi
01:20:31j'ai fait des binômes
01:20:32en défense centrale
01:20:33qui étaient aussi
01:20:34super sympas
01:20:35avec Roger
01:20:36ouais
01:20:37mais avec Patrick Battiston
01:20:38aussi
01:20:39j'ai eu un incroyable
01:20:40avec lui
01:20:41mais Pat
01:20:42c'est quelque chose
01:20:43de différent
01:20:44c'est quelque chose
01:20:45qui dépasse
01:20:46le cadre du sport
01:20:49Pat c'est...
01:20:50voilà
01:20:51ils ont joué
01:20:52les yeux fermés
01:20:53mais en fait
01:20:55je vais peut-être
01:20:56employer un terme
01:20:57un peu dur
01:20:58mais pour moi
01:20:59c'était à la mort
01:21:00sur le terrain
01:21:03c'était surtout mental
01:21:06quand je jouais avec Pat
01:21:07vous ne pouviez pas nous battre
01:21:08vous étiez dans
01:21:09cet état d'esprit
01:21:10j'adore Pat
01:21:11je l'adorais sur le terrain
01:21:13je l'ai découvert
01:21:15quand il jouait à Cannes
01:21:16cette grande sentinelle
01:21:17derrière
01:21:18il me cassait les bonbons
01:21:19à chaque fois
01:21:20quand on jouait contre Cannes
01:21:21parce que je lui dis
01:21:22ce mec il est hors norme
01:21:23c'est incroyable
01:21:24lui aussi il a commencé
01:21:25en défense centrale
01:21:26après il est monté au milieu
01:21:27et je me suis dit
01:21:28mais quand j'ai joué
01:21:29avec lui à Arsenal
01:21:31quand on a commencé
01:21:32au bout de X semaines
01:21:33à former ce duo
01:21:35et qu'on a été
01:21:36on a gagné le doublé
01:21:40la relation qu'on avait
01:21:41sur le terrain
01:21:42je la trouvais exceptionnelle
01:21:44parce qu'il y avait
01:21:45une telle honnêteté
01:21:46une telle affection
01:21:47entre nous
01:21:48que ça se ressentait
01:21:49en fait
01:21:50les gens le voyaient
01:21:51quand on jouait
01:21:52et moi je trouve
01:21:53que ça c'est quelque chose
01:21:55qui est très dur à avoir
01:21:56dans une équipe
01:21:58juste une dernière question
01:21:59sur Arsenal
01:22:00votre expérience
01:22:01le plus talentueux
01:22:02parce que moi
01:22:03c'est Bergkamp ou Henry
01:22:04ou même Anelka
01:22:06vous avez plus joué
01:22:07avec Anelka
01:22:08qu'avec Henry
01:22:09Bergkamp, Henry, Anelka
01:22:10je vous en cite trois
01:22:11mais s'il y en a
01:22:12pour moi le plus talentueux
01:22:13c'est Denis
01:22:14Denis Bergkamp
01:22:15Iceman
01:22:16Denis faisait des trucs
01:22:17sur le terrain
01:22:18à l'image de Zizou
01:22:19il faisait des trucs
01:22:22je me rappelle
01:22:23de certains gestes
01:22:24qu'il a fait
01:22:25même après
01:22:26quand j'ai quitté le club
01:22:27j'ai encore en mémoire
01:22:28ce but
01:22:29qu'il a marqué
01:22:30contre Newcastle
01:22:31où il fait cet effet rétro
01:22:32et qui mystifie
01:22:33le défenseur central
01:22:34je me rappelle également
01:22:35le triplé qu'il marque
01:22:36je crois que c'était
01:22:37contre Sheffield
01:22:38ou Leicester
01:22:39je ne me rappelle plus
01:22:40mais il refait
01:22:41exactement le même geste
01:22:42lors de la Coupe du Monde
01:22:4398 à Marseille
01:22:44quand il jouait
01:22:45contre l'Argentine
01:22:46le porte-manteau
01:22:47le porte-manteau
01:22:48vous avez joué
01:22:49avec Rivaldo Bergkamp
01:22:50Rivaldo
01:22:52Bergkamp
01:22:53Rivaldo
01:22:54c'est compliqué là
01:22:55ouais
01:22:56j'ai vu Rivaldo
01:22:57faire des trucs aussi
01:22:58le dernier match
01:22:59à Barcelone
01:23:00on gagne 3-0
01:23:01au Newcamp
01:23:02on se qualifie
01:23:03pour la Champions League
01:23:04mais il tenait un triplé
01:23:05dont le dernier but
01:23:06un 6-0 retourné
01:23:07ok
01:23:08donc Bergkamp
01:23:09Rivaldo
01:23:10dans quelques minutes
01:23:11et Zidane là-dedans
01:23:12Bergkamp
01:23:13Rivaldo
01:23:14Zidane
01:23:15l'équation sera
01:23:16dans quelques minutes
01:23:17par Manu Petit
01:23:18oui je sais
01:23:19vous êtes dans la merde
01:23:20j'ai l'impression
01:23:21que Bergkamp
01:23:22Rivaldo
01:23:23Zidane
01:23:24mon choix il est facile
01:23:25Zizou
01:23:26bah oui c'est Zizou
01:23:27ok d'accord
01:23:28bon voilà
01:23:29c'est gagné
01:23:30parce qu'on a gagné
01:23:31quelque chose
01:23:32qui pour moi
01:23:33est au-dessus
01:23:34du football
01:23:35je veux dire
01:23:36quand tu joues
01:23:37pour ton équipe nationale
01:23:38voilà
01:23:39c'est ce que je dis
01:23:40à chaque fois aux joueurs
01:23:41tu peux gagner
01:23:42dix fois
01:23:43la championnate
01:23:44c'est ça
01:23:45c'est ça
01:23:46c'est ça
01:23:47c'est ça
01:23:48c'est ça
01:23:49tu peux gagner
01:23:50dix fois
01:23:51la championnette
01:23:52tu resteras
01:23:53une légende
01:23:54dans le football
01:23:55et quand tu gagnes
01:23:56pour ton pays
01:23:57on sort du cadre du sport
01:23:58je le vois tous les jours
01:23:59tous les jours
01:24:00on vous en parle
01:24:01tous les jours
01:24:02en France
01:24:03à l'étranger
01:24:04partout où je vais
01:24:05on me parle évidemment
01:24:06de ce que j'ai fait
01:24:07en première ligue
01:24:08mais ça revient
01:24:09souvent à l'équipe
01:24:10de France
01:24:11parce que
01:24:12ça touche les gens
01:24:13en fait
01:24:14quand tu joues
01:24:15pour le pays
01:24:16ça touche les gens
01:24:17Dans quelques minutes
01:24:18mémé plus tôt avec les joueurs du PSG, ils ont gagné une coupe d'Europe avec le PSG en 96 et donc il s'exprime dans les colonnes du journal.
01:24:25On n'oublie pas bien sûr Roland Garros également et le grand défi des Bleus avec Camille qui nous fera le baromètre demain soir.
01:24:31Ok, Philippe, vous avez les jeux-cœurs pour le quiz en honneur de Manu Petit.
01:24:34Petit c'est un sacré champion, donc le thème c'est très simple, c'est je suis champion mais petit par la taille, les petits champions.
01:24:41Ça c'était des jeux de mots de l'équipe à l'époque quand j'ai commencé ma carrière. Il est grand ce petit.
01:24:47Le thème c'est que c'est pas la taille qui compte, je suis un champion mais petit en taille bien.
01:24:51C'est sûr que c'est pas la taille qui compte.
01:24:52Non, vraiment.
01:24:53Est-ce que c'est que des footballers ?
01:24:55Non, non, non, non, il y a de tout, il y a de tout.
01:24:58C'est bon pour toi ça Greg.
01:24:58Attention mes petits, je mesure 1m59.
01:25:01Ça peut, je peux parler moi aussi ?
01:25:04Ah bah oui.
01:25:04Ah plutôt de fric.
01:25:05Bah ben non.
01:25:05Non, vous êtes éliminés.
01:25:07Rui Barros.
01:25:08Rui Barros, je joue à Monaco, j'ai discuté 4 ans à un match avec Manu Petit, je suis portugais.
01:25:12Rui Barros, bravo, 4 points pour Philou.
01:25:15Bravo.
01:25:16Je mesure 1m78, attention je vous précise, c'est l'ensemble des sportifs, il n'y a pas que des footeurs.
01:25:23Je mesure 1m78.
01:25:25Et le deuxième indice, ce n'est pas petit dans l'absolu mais petit dans ma catégorie.
01:25:29Tony Parker.
01:25:30Tony Parker, non.
01:25:31C'est plus que ça.
01:25:3280.
01:25:33C'est petit dans ma catégorie, 1m86 Parker.
01:25:351m86.
01:25:37Ce n'est pas petit dans l'absolu mais petit dans ma catégorie, j'ai été champion du monde des poids lourds.
01:25:41Tyson.
01:25:42Mike Tyson, mon dernier combat, une défaite contre un youtubeur.
01:25:45Jack Paul, Mike Tyson, bravo, Gregory.
01:25:48Je mesure 1m65.
01:25:52Valbuena.
01:25:53Ce n'est toujours pas Valbuena, il va sortir le Valbuena.
01:25:56Gigi, ce n'est pas encore lui.
01:25:58Je n'ai jamais gagné le ballon d'or.
01:26:02Maradona.
01:26:03Et pourtant j'étais le meilleur joueur du monde dans les années 80.
01:26:07Jean-François Montpellier, ma deuxième Coupe du Monde, c'est Diego Armando Maradona.
01:26:101m65.
01:26:11Il faisait 1m65 lui ?
01:26:131m65.
01:26:14Attention mes amis, on joue pour l'ensemble des...
01:26:17Oui vous pouvez bloquer quelqu'un, mais pour l'instant ça va, pour l'instant.
01:26:20Ah si tu peux bloquer quelqu'un.
01:26:22Vous voulez bloquer quelqu'un ?
01:26:24Non non.
01:26:24Attention, l'ensemble des sportifs, je mesure 1m73.
01:26:29Kettori.
01:26:30Jean-Luc Kettori, ce n'est pas lui, ce n'est pas lui.
01:26:33Il était petit Jean-Luc.
01:26:35Je suis un gaucher, roux, australien.
01:26:391m73.
01:26:40Slater.
01:26:42Slater, ce n'est pas lui, mais ce n'est pas mal.
01:26:45Vous ne l'avez pas.
01:26:47Ce que j'ai accompli, aucun tennisman n'a réussi à le faire.
01:26:50Ce n'est pas Slater.
01:26:51Gaucher.
01:26:52Gaucher, roux, australien.
01:26:54Yewitt ?
01:26:55Yewitt, non, ce n'est pas lui.
01:26:56J'ai gagné deux Grands Gems en 1962 et 1969.
01:26:59Lever.
01:27:00Rod Lever, évidemment, 1m73.
01:27:03Mes petits, mes petits, mes petits.
01:27:04Oh non !
01:27:07Henri Artetaud, vous êtes éliminé, vous êtes éliminé.
01:27:09Mais non mais...
01:27:10Non, Henri Artetaud, juste pour ce sportif qu'on va découvrir,
01:27:14je mesure 1m60.
01:27:16Valbuena ?
01:27:17Ce n'est toujours pas Mathieu, ce n'est toujours pas Mathieu.
01:27:20Un jour, j'ai posé en photo avec un coéquipier de 2m31.
01:27:25Le mec, 1m60, il pose avec un de ses coéquipiers de 2m31.
01:27:28C'est un basketeur.
01:27:30Je pense.
01:27:31J'ai joué en NBA.
01:27:33Je l'ai, bon Dieu.
01:27:34Et je suis le plus petit joueur de l'histoire de la Ligue américaine.
01:27:37Je ne vais pas retrouver son nom.
01:27:38Je peux le dire si je ne l'ai pas posé, je l'ai.
01:27:40Oui, ben allez, on requalifie.
01:27:43Enfin non, dites-le, dites-le, vous n'allez pas marquer le point.
01:27:46C'est Boxe ?
01:27:47Oui, Tyrone Maxi-Boxe, Manitobol, 2m31.
01:27:51Merci bien.
01:27:52Je mesure, on continue, vous êtes requalifié, Greg.
01:27:56Le RTT est terminé.
01:27:56Je mesure 1m74.
01:28:01Pour moi, c'est très grand, ça, 1m74.
01:28:03Oui, mais non.
01:28:05105 victoires, 104 pôles position.
01:28:10Crosse ?
01:28:11Non, 50 victoires, c'est là non plus.
01:28:14Schumacher ?
01:28:14Non.
01:28:15Comme Choumi, j'ai aussi 7 titres de championnat d'Amérique.
01:28:18Hamilton ?
01:28:19Ah oui.
01:28:20Ma voiture actuelle, une Ferrari, mais oui, c'est Hamilton.
01:28:221m74, c'est, ouais.
01:28:24Le dernier pour la route, le dernier pour la route.
01:28:26Bon, je mesure 1m62.
01:28:29Balbuena ?
01:28:30Non.
01:28:30Parce que le deuxième, Manu, c'est, je suis une légende du Kung-Fu.
01:28:35Bruce Lee ?
01:28:37Je crois que c'est, on me dit, Manu, Manu, Manu.
01:28:41Je fais surtout des films, je crois qu'on s'en semble.
01:28:43Allez, on y va.
01:28:44Ouais, je pense un peu comme Bernard.
01:28:45Le dernier pour la route, le dernier pour la route.
01:28:47Je mesure 1m62.
01:28:49Balbuena ?
01:28:51Non.
01:28:53J'ai terminé deuxième du Ballon d'Or.
01:28:55Giresse ?
01:28:57Deuxième derrière Paolo Rossi.
01:28:59J'ai marqué un but de légende en demi-finale du Mondial à la Giresse.
01:29:01Très bonne réponse finale.
01:29:03Et voilà, on terminera sur l'égalité.
01:29:05Notre invité ce soir, notre président d'honneur était Manu Petit.
01:29:07On vous embrasse chaudement.
01:29:09Merci de m'avoir invité, les gars.
01:29:11Bonne deuxième vie, tranquillement sur RMC.
01:29:13Voilà, un des collègues.
01:29:15On vous embrasse.
01:29:17Allez, à demain. La maison est ouverte demain.

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