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20 ans de prison pour Joël Le Scouarnec. C'est le verdict rendu par la cour criminelle du Morhiban, ce mercredi après-midi. La période de sûreté a été prononcée mais la peine est jugée trop légère par Francesca Satta, l'avocate de la partie civile.

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Transcription
00:00Est-ce que vous comprenez cette décision ? Comment vous la vivez, vos clients ?
00:03Écoutez, on s'y attendait, on s'y attendait, la période de sûreté a été prononcée.
00:10Maintenant, on est toujours effectivement devant un questionnement qui est celui de mes clients.
00:1620 ans, c'est peu. 20 ans, c'est peu au regard du nombre de victimes que nous avons dans ce procès.
00:22Il est temps que les textes changent et que l'on puisse effectivement avoir peut-être une peine plus adaptée au côté exceptionnel de ce procès.
00:33Et c'est le regret que nous avons aujourd'hui. Mais on ne pouvait pas faire au-delà des textes, de toutes les façons.
00:39Sur la rétention de sûreté, la présidente a dit qu'elle avait tenu compte de ce que sa défense a plaidé, de sa reconnaissance des faits.
00:45Il est important, effectivement, au cours de ce procès. On a eu quand même, de la part de l'accusé, une reconnaissance globale des faits qui lui étaient reprochés.
00:53Et évidemment, on est obligé de prendre en considération ces éléments, qui sont des éléments exceptionnels également, en faveur de l'accusé pour la peine qui a été prononcée.
01:04Et on ne peut pas faire mieux.
01:05Sur la question de la récidive, est-ce que néanmoins, vous, vous avez des inquiétudes ?
01:09Bien sûr, bien sûr. Je ne crois pas du tout que Joël Lesquarnet, qu'aujourd'hui, soit quelqu'un qui est guéri de sa problématique de pédocriminel.
01:18Je déplore que nous n'ayons pas, effectivement, d'encadrement spécifique concernant les pédocriminels pour qu'il y ait une vraie prise en charge de cette problématique
01:27dans des lieux qui sont à la fois des lieux qui peuvent être des lieux de prison, mais en même temps de soins, et qui, à mon avis, font défaut aujourd'hui en France.

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