DB - 27-05-2025
Catégorie
📺
TVTranscription
00:01:00...
00:01:09Musique sombre
00:01:12...
00:01:41...
00:02:10...
00:02:39...
00:02:54Croix d'Espagne
00:02:59tenome
00:03:02Alphonse Van Vorden
00:03:06Baron de Grutendorst
00:03:11et comte de Tolède
00:03:16lieutenant-colonel au garde Wallonne.
00:03:24...
00:03:32Pendant ce temps,
00:03:35dans son oratoire,
00:03:37Alphonse Van Vorden,
00:03:39retenu à Grenade,
00:03:41s'incline devant cet insignionnaire.
00:03:43...
00:03:58Mais cet honneur ne lui fait pas oublier son rendez-vous.
00:04:01...
00:04:31...
00:04:50Allons, García,
00:04:52je ne veux pas qu'il soit dit qu'Alphonse Van Vorden
00:04:54ait pu prendre du retard une fois dans sa vie,
00:04:57quelles que soient les circonstances.
00:04:59...
00:05:06...
00:05:33...
00:05:53Je déclare, Luis García vaincu.
00:05:56Car bien qu'ayant blessé son adversaire,
00:05:59son jeu a été moins élégant dans l'ensemble.
00:06:01Or, il était convenu
00:06:03que seule la manière de mener l'assaut
00:06:05désignerait le vainqueur.
00:06:07Je refuse cet arbitrage.
00:06:10Vous aviez demandé cet arbitrage sur ma renommée
00:06:13parce qu'il ne se fait pas de duel ni à Madrid ni à Grenade
00:06:16sans que l'on me demande de l'arbitrer.
00:06:18Dans mon livre,
00:06:20qui est parfaitement exact,
00:06:22on ne mentionne aucun refus de cet arbitrage.
00:06:25Vous êtes sans droit de le refuser.
00:06:27Mais je dois vous demander immédiatement raison de ce refus.
00:06:32...
00:06:39Je crois que seule la mort peut arbitrer ce combat.
00:06:44Puissions-nous faire vite, monsieur.
00:06:46Les 16 personnes que je n'ai ni tuées ni blessées en duel
00:06:49au cours de ces 15 dernières années
00:06:51qui sont mes invités
00:06:53m'attendent en ce moment chez moi
00:06:55pour célébrer mes noces avec Hurac de Gomérez,
00:06:57fille de l'Oïdor de Grenade
00:06:59et du sang des anciens rois de ce pays.
00:07:01Si je ne vous tue point,
00:07:03je serai ravi de vous avoir parmi les invités
00:07:06à la célébration de mes funérailles.
00:07:08Si je vous tue,
00:07:10je célébrerai mes noces comme prévu.
00:07:12En garde, monsieur, je vous prie.
00:07:14...
00:07:31...
00:07:38Allons, messieurs, on nous attend.
00:07:39...
00:08:09...
00:08:37...
00:09:03Monsieur de Alarcon,
00:09:07monsieur de Ijar,
00:09:11monsieur le duc d'El Soto,
00:09:14Votre Altesse,
00:09:18Don Pedro de Aragón,
00:09:22monsieur le marquis de Los Veles,
00:09:27monsieur le duc d'Osuna,
00:09:30monsieur de Castro,
00:09:35mes chers frères d'armes,
00:09:37je vous ai choisis.
00:09:40Vous êtes les douze hommes de Madrid
00:09:43qui ont eu le plus de duels.
00:09:45Vous savez assez combien de fois
00:09:47j'ai mis votre conscience en repos
00:09:49dans le cas où l'honneur
00:09:51semblait être compromis.
00:09:53Aujourd'hui,
00:09:55je suis obligé moi-même
00:09:57de m'en rapporter à vos lumières
00:09:59parce que je crains
00:10:01que mon propre jugement
00:10:03ne soit en défaut,
00:10:05ou plutôt parce que je crains
00:10:07que mon propre jugement
00:10:09ne soit en défaut.
00:10:12Voici la lettre que m'écrivent
00:10:14les magistrats de Bouillon
00:10:16dont le témoignage est
00:10:18respectable, bien qu'ils ne soient pas
00:10:20des gentils hommes.
00:10:23Ils m'annoncent que mon frère est mort
00:10:25et que n'ayant pas d'enfant,
00:10:27son fief des Ardennes
00:10:29m'est échu.
00:10:33Dites-moi si l'honneur m'oblige
00:10:35à habiter le château de mes pères
00:10:37ou si c'est pour Philippe
00:10:39qui m'a comblé de bienfaits.
00:10:42Je laisse cette lettre sur la table
00:10:44et je me retire.
00:10:46Je reviendrai dans une demi-heure
00:10:48savoir ce que vous avez décidé.
00:11:08Une demi-heure plus tard,
00:11:10Alphonse van Vorden
00:11:12se présente aux voies.
00:11:15Il s'en trouve cinq
00:11:17pour rester au service.
00:11:21Sept pour aller vivre dans les Ardennes.
00:11:32Chers amis, cette journée
00:11:34qui devait être une journée de bonheur
00:11:35sera une journée d'adieu.
00:11:37Ainsi l'avait voulu
00:11:39Dieu et vous.
00:11:42Je tiens à amener avec moi
00:11:44deux représentants de l'Espagne.
00:11:46Cartierro, vous êtes le meilleur
00:11:48prévôt de salles qu'il y ait
00:11:50à Madrid et à Grenade.
00:11:52Concentrez-vous à me suivre
00:11:54pour vivre désormais dans les Ardennes
00:11:56et devenir le maître d'armes du fils
00:11:58qui ne manquera pas de me venir.
00:12:01Je vous suivrai.
00:12:06L'autre choix vous appartient.
00:12:11Iligo Velez, vous êtes théologien gradué.
00:12:14Vous êtes monomonier.
00:12:16Acceptez-vous de nous suivre
00:12:18pour instruire dans la religion catholique
00:12:20et la langue castillane
00:12:22le fils qui ne manquera pas de nous venir.
00:12:35Allez!
00:13:05Allez!
00:13:36Monsieur le maréchal,
00:13:38permettez-moi de me présenter.
00:13:40Marquis d'Urfée.
00:13:42J'ai entendu dire que vous êtes
00:13:44l'un des hommes les plus en vue
00:13:46à la Cour de France.
00:13:48Mais permettez-moi de vous entretenir
00:13:50en privé quelques instants.
00:13:52Mais certainement.
00:13:57J'ai entendu dire que vous êtes
00:13:59l'un des hommes les plus en vue
00:14:01à la Cour de France.
00:14:03Mais permettez-moi de vous entretenir
00:14:05en privé quelques instants.
00:14:07Monsieur le maréchal,
00:14:09votre chaise a devancé mon carrosse
00:14:11pour arriver avant moi à la poste.
00:14:13Ce procédé, qui en lui-même
00:14:15n'est pas une insulte,
00:14:17a pourtant quelque chose de désobligeant
00:14:19dont je crois devoir vous demander raison.
00:14:21Cela est naturel,
00:14:23ma chaise étant plus légère que votre carrosse.
00:14:25Il n'y a rien là de naturel
00:14:27et quelle que soit la raison,
00:14:29votre chaise a devancé mon carrosse.
00:14:31Si une faute a été commise,
00:14:33elle a été par mes postillons.
00:14:35Ce n'est pas grave.
00:14:37Je vais me contenter du premier sang.
00:14:39Attendez encore un instant.
00:14:41Il me semble que ce ne sont pas mes postillons
00:14:43qui ont devancé les vôtres,
00:14:45mais que ce sont les vôtres
00:14:47qui, allant plus lentement, sont restés en arrière.
00:14:49Seigneur le cavalier, je crois que vous avez raison.
00:14:51Et si vous m'eussiez fait cette observation
00:14:53un peu plus tôt avant que j'eusse tiré mon épée,
00:14:55je ne crois pas que nous nous serions battus.
00:14:57Mais vous sentez bien
00:14:59qu'au point où sont les choses,
00:15:01il faut un peu de sang.
00:15:05Je vous en prie.
00:15:36Bravo, monsieur.
00:15:51Monsieur Durffet, je suis désolé
00:15:53pour la peine que je vous ai donnée.
00:15:59Où est-ce ?
00:16:01La guerre vous a valu tant de blessures
00:16:03qu'un nouveau coup ne peut guère
00:16:05que de la cicatrice.
00:16:14Oh, mais quelle chance !
00:16:16Le coup porté par le colonel
00:16:18a mis à jour une balle
00:16:20que nous n'avions pu extraire l'an dernier.
00:16:23Ça va être un jeu d'enfant.
00:16:27Et voilà.
00:16:29Puis-je vous offrir mes services ?
00:16:31Je dois repartir immédiatement pour Paris.
00:16:32Je désire pour mon fils un parrain français
00:16:35puisque son destin est d'être élevé en France.
00:16:37Acceptez-vous d'être le parrain du garçon
00:16:39qui doit me venir ?
00:16:41Je lui souhaiterai l'habileté de son parrain.
00:16:43C'est un grand honneur pour moi.
00:16:45Je lui souhaite le courage de son père.
00:17:02C'est parti.
00:17:32Sous-titrage MFP.
00:18:03Cela me rappelle le siège de l'air
00:18:05où nous avons pataugé trois semaines
00:18:07les jambes dans l'eau.
00:18:09Cependant, notre premier soin doit être
00:18:11de placer à sec le lit de mon épouse.
00:18:14Ainsi fut fait.
00:18:16L'artre de la cheminée,
00:18:18légèrement surélevé,
00:18:20fut choisi pour y placer le lit rapporté d'Espagne.
00:18:32Et neuf mois après,
00:18:34jour pour jour,
00:18:36le fils qui ne pouvait manquer d'arriver
00:18:39arrive.
00:18:56Seigneur Alphonse van Borden,
00:18:59je vous présente
00:19:01Alphonse van Borden et Gomérez,
00:19:04votre fils.
00:19:30La vie de cet enfant,
00:19:32Alphonse van Borden et Gomérez,
00:19:34sera liée
00:19:36à la constellation
00:19:38de la Terre.
00:19:40Le fils de Gomérez
00:19:42sera le roi
00:19:44de l'espace.
00:19:46La vie de cet enfant
00:19:48sera liée
00:19:50à la constellation
00:19:52de la Terre.
00:19:54La vie de cet enfant
00:19:56sera liée
00:19:58à la constellation
00:20:00des Gémeaux.
00:20:02Et son éducation
00:20:04commence.
00:20:06À trois ans,
00:20:08le jeune Alphonse tient déjà un petit fleuret.
00:20:10À six ans,
00:20:12il sait se battre à l'espagnol.
00:20:14À douze ans,
00:20:16il peut tirer un coup de pistolet sans cligner des yeux.
00:20:18À quatorze ans,
00:20:20il apprend l'escrime française.
00:20:22Seize ans
00:20:24est l'âge de la formation du jugement.
00:20:26Et van Borden
00:20:28inculque à son fils
00:20:30des principes qui, plus tard,
00:20:32détermineront sa conduite.
00:20:34Il leur arrive fréquemment d'utiliser,
00:20:36le soir, à la veillée,
00:20:38la lecture d'anecdotes diverses,
00:20:40contenues dans un mystérieux gros volume
00:20:43qu'ils conservent enfermés
00:20:45dans un coffre.
00:21:00...
00:21:20Cartier et Herroff,
00:21:22est-donc je vous prie la lecture de cette anecdote ?
00:21:25Mon fils,
00:21:27écoutez bien.
00:21:31Il y avait une fois,
00:21:33dans une ville d'Italie appelée Ravenne,
00:21:35un jeune homme nommé Trévulse.
00:21:38Il était beau, riche
00:21:40et rempli d'une haute opinion de lui-même.
00:21:44Les jeunes filles de Ravenne se mettaient aux fenêtres
00:21:46pour le voir passer,
00:21:48mais s'il prenait quelquefois
00:21:51un peu de goût pour l'une ou pour l'autre,
00:21:54il ne le lui témoignait pas,
00:21:56de peur de lui faire trop d'honneur.
00:21:58Enfin,
00:22:00tout cet orgueil ne put tenir
00:22:02contre le charme
00:22:04de la jeune et belle Nina d'Aigerassi.
00:22:08Trévulse,
00:22:10daigna lui témoigner son amour.
00:22:15Nina répondit que le seigneur Trévulse
00:22:17lui faisait bien de l'honneur,
00:22:19mais que depuis son enfance,
00:22:21elle aimait son cousin Tebaldo d'Aigerassi
00:22:23et que sûrement
00:22:25elle n'aimerait jamais que lui.
00:22:28À cette réponse inattendue,
00:22:31Trévulse sortit
00:22:33en donnant les marques
00:22:35de la plus extrême fureur.
00:22:40Le dimanche suivant,
00:22:43il aperçoit les deux amants à l'église.
00:22:49Le prêtre monta en chair et dit,
00:22:53mes frères,
00:22:55je suis ici
00:22:57pour publier les bancs
00:22:59de Tebaldo
00:23:01et de Nina d'Aigerassi.
00:23:03Quelqu'un fait-il opposition
00:23:05à leur mariage ?
00:23:07J'ai fait opposition, s'écrit Trévulse,
00:23:09et en même temps,
00:23:11il donne un vaincou de poignard aux deux amants.
00:23:13Calmez-vous, mon fils.
00:23:15Apprenez à écouter en silence
00:23:17et sans montrer aucune réaction.
00:23:24Les deux amants
00:23:26ont voulu arrêter Trévulse,
00:23:28mais il donna encore des coups de poignard.
00:23:30Sortit de l'église,
00:23:32puis de la ville
00:23:35et gagna l'état de Venise.
00:23:38Trévulse était orgueilleux,
00:23:40gâté par la fortune,
00:23:42mais son âme était sensible.
00:23:44Les remords vengèrent ses victimes.
00:23:47Il obtint du sacristain
00:23:49de venir prier sur le tombeau des deux fiancés
00:23:51autant de fois qu'il le désirait.
00:23:55Trévulse s'endormit près du tombeau
00:23:59et lorsqu'il se réveilla,
00:24:01il trouva que l'église était fermée.
00:24:05Il prit aisément le parti d'y passer la nuit
00:24:08car il aimait entretenir sa tristesse.
00:24:13Minuit sonna,
00:24:15alors la porte de la sacristie s'ouvrit
00:24:17et Trévulse vit entrer le sacristain
00:24:19tenant sa lanterne dans une main
00:24:21et un balai dans l'autre.
00:24:23Mais ce sacristain n'était qu'un squelette.
00:24:26Il sonna une petite cloche.
00:24:29Alors les tombeaux s'ouvrirent
00:24:32et les morts y parurent
00:24:34enveloppés dans leur linceul
00:24:37et entonnèrent des litanies
00:24:39sur un ton fort mélancolique.
00:24:43Ils psalmodièrent ainsi pendant quelques temps.
00:24:47Puis un mort,
00:24:49revêtu d'un surpli et d'une étincelle,
00:24:51monta sur la chair
00:24:53et dit, mon père,
00:24:55je suis ici pour célébrer
00:24:57les banques de Tevaldo et de Nina del Gerasi.
00:25:01Dame et Trévulse, y faites-vous opposition.
00:25:09Mon fils Alphonse,
00:25:11à la place de Trévulse,
00:25:13auriez-vous eu peur ?
00:25:15Mon cher père,
00:25:17il me semble que j'aurais grand peur.
00:25:18Mon frère !
00:25:20Tu es indigne de moi.
00:25:22Tu déshonores en quelque façon
00:25:24le régiment des gardes valants
00:25:26d'où j'avais l'intention de te faire entrer.
00:25:31Monseigneur,
00:25:36si j'osais dire mon avis à votre excellence,
00:25:39ce serait de prouver à monsieur votre fils
00:25:41qu'il n'y a point de revenant,
00:25:43ni de spectre,
00:25:45ni de mort qui chante des litanies
00:25:46et qu'il ne peut y en avoir.
00:25:48De cette manière-là,
00:25:50il n'en aurait sûrement pas peur.
00:25:52Monsieur Hieron,
00:25:54vous oubliez que je vous ai montré hier
00:25:56une histoire de revenant écrite
00:25:58de la propre main de mon bisaïol.
00:26:01Monseigneur,
00:26:03je ne donne pas mon démenti
00:26:05au bisaïol de votre excellence.
00:26:07Qu'est-ce que vous appelez
00:26:09je ne donne pas mon démenti ?
00:26:11Savez-vous que cette expression
00:26:13suppose la possibilité d'un démenti
00:26:14par vous à mon bisaïol ?
00:26:18Monseigneur,
00:26:20je sais bien que je suis trop une chose
00:26:22pour que, monseigneur votre bisaïol,
00:26:24vous ne lui tirez aucune réparation de moi.
00:26:26Hieron,
00:26:28que le ciel vous préserve de faire des excuses,
00:26:31car elle supposerait une offense.
00:26:34Monseigneur,
00:26:36il ne me reste plus qu'à me soumettre au châtiment
00:26:39qu'il plaira à votre excellence de m'infliger
00:26:42au nom de son bisaïol.
00:26:45Seulement pour l'honneur de ma profession,
00:26:47j'aimerais que cette peine me fût administrée
00:26:49par votre aumônier
00:26:51pour que je puisse la considérer
00:26:53comme pénitence ecclésiastique.
00:26:56Cette idée n'est point mauvaise.
00:26:58Laissez-moi y réfléchir.
00:27:00Je vous donnerai ma réponse demain.
00:27:06Quant à vous, mon fils,
00:27:08j'accepte de vous donner une dernière chance.
00:27:10La chance d'avoir l'honneur de redevenir mon fils.
00:27:15Écoutez donc attentivement
00:27:17l'histoire que va nous lire Don Inigo.
00:27:32Dans une ville d'Italie appelée Ferrar,
00:27:35il y avait un jeune homme appelé Landulf.
00:27:38C'était un libertin sans religion.
00:27:41Ce méchant aimait passionnément
00:27:42le commerce des courtisanes.
00:27:44Il avait fait le tour de toutes celles de la ville,
00:27:47mais aucune ne lui plut autant que Blanca de Rossy,
00:27:51parce qu'elle surpassait toutes les autres
00:27:54en impureté.
00:27:56Blanca était non seulement libertine,
00:27:58intéressée, dépravée,
00:28:01mais elle voulait que ses amants
00:28:03fissent pour elle des actions
00:28:05qui les déshonoraient.
00:28:07Et elle exigeait de Landulf
00:28:09qu'il la conduisit tous les soirs chez lui
00:28:10et la fît souper avec sa mère et sa sœur.
00:28:15En apprenant cette demande,
00:28:17la bonne mère fondit en larmes
00:28:19et conjura son fils de voir
00:28:21égard à la réputation de sa sœur.
00:28:25Landulf fit la sourde oreille.
00:28:28Blanca redoubla d'insolence
00:28:30en voyant la bonté des deux femmes
00:28:32et tint des propos très libres.
00:28:36Enfin, elle leur signifia à toutes deux
00:28:38qu'elle ferait bien de s'en aller
00:28:40parce qu'elle voulait rester seule
00:28:42avec Landulf.
00:28:44Comprenant ce qui allait se passer,
00:28:46Blanca s'éloignait.
00:28:48Elle se rendit à la maison
00:28:50et la laissait dans sa chambre.
00:28:52Dans la chambre,
00:28:54Blanca s'éloignait.
00:28:55Comprenant ce qui allait se passer,
00:28:57les deux femmes furent presque soulagées
00:28:59de s'en aller.
00:29:01Le lendemain, la courtisane raconta
00:29:03cette histoire dans toute la ville
00:29:05et pendant plusieurs jours,
00:29:07on ne parla pas d'autre chose
00:29:09si bien que le bruit public
00:29:11en informa bientôt
00:29:13Odoardo Zampi,
00:29:15frère de la mère de Landulf.
00:29:17Il poignarda le même jour
00:29:19l'infâme Blanca.
00:29:26Landulf courut chez sa mère
00:29:28avec l'intention de la câbler d'outrage.
00:29:38La pauvre mère était avec sa fille
00:29:40et allait se mettre à table
00:29:42lorsqu'elle vit entrer son fils.
00:29:45Elle lui demanda si Blanca viendrait souper.
00:29:48Puisse-t-elle venir, dit Landulf,
00:29:50et te mener en enfer avec ton frère
00:29:52et toute ta famille des Zampis ?
00:29:54Oh, mon Dieu, pardonnez-lui,
00:29:56dit la pauvre mère en tombant à genoux.
00:30:00Dans ce moment, la porte s'ouvrit avec fracas
00:30:03et l'on vit entrer un spectre,
00:30:05ave,
00:30:07inondé de sang,
00:30:09déchiré de coups de poignard
00:30:11et conservant néanmoins avec Blanca
00:30:13une affreuse ressemblance.
00:30:16La mère et la sœur de Landulf
00:30:18se mirent en prière
00:30:20et Dieu leur fit la grâce
00:30:21de pouvoir supporter ce spectacle
00:30:23sans expirer d'horreur.
00:30:26Le fantôme s'avançait à pas lents
00:30:29et s'assit à table comme pour souper.
00:30:33Une horrible langue rouge
00:30:35lui pendait dehors de la bouche
00:30:37qu'il ouvrit si grande
00:30:39que sa tête parut se partager en deux
00:30:41et il en sortit une flamme rougeâtre.
00:30:44Ensuite, il avança,
00:30:46une main toute brûlée,
00:30:48prit un morceau de pain,
00:30:49l'avala,
00:30:51et on l'entendit tomber sous la table.
00:30:53Tous les morceaux tombèrent aussi sous la table.
00:30:56Et lorsque le plat fut vide,
00:30:58le fantôme,
00:31:00fixant Landulf avec des yeux épouvantables,
00:31:03lui dit,
00:31:05Landulf,
00:31:07quand je soupe ici, j'y couche.
00:31:09Allons, mets-toi au lit.
00:31:13Mon fils Alphonse,
00:31:15à la place de Landulf,
00:31:17auriez-vous eu peur ?
00:31:20Mon cher père, je vous assure
00:31:22que je n'aurais pas eu la plus légère frayeur.
00:31:29Quelques années plus tard,
00:31:31Van Vorden aborde avec son fils,
00:31:34devenu un homme,
00:31:36le problème des femmes.
00:31:39En d'infinies et passionnantes causeries,
00:31:42il informe aussi son fils
00:31:44de toutes les connaissances philosophiques,
00:31:46métaphysiques et autres
00:31:47qu'il connaît.
00:31:51N'oubliez pas, mon fils,
00:31:53que s'ils existent,
00:31:55les revenants et les démons sévissent
00:31:57de minuit au champ du coq.
00:32:18Mon père,
00:32:20qui est cette merveilleuse apparition ?
00:32:22La découverte de la mort.
00:32:27C'est ça.
00:32:29C'est Landulf.
00:32:31C'est lui.
00:32:33C'est le pire des morts.
00:32:35Il leur a fait un peu de mal.
00:32:37C'est un malheur.
00:32:39C'est le pire des morts.
00:32:41Tu sais,
00:32:43c'est vrai,
00:32:45vous avez l'air d'être
00:32:47Une princesse au moins.
00:32:50Mais qui, mais qui est-ce?
00:32:54Mon fils, n'oubliez jamais non plus que le démon, pour se vouloir tentateur,
00:33:00prend souvent la forme la plus désirable pour un homme.
00:33:04Celle d'une jolie femme.
00:33:06Vous voulez dire?
00:33:08Non, dans ce cas particulier je puis vous affirmer qu'il s'agit non pas d'un démon,
00:33:13mais tout simplement d'une amie de votre mère.
00:33:15Comment s'appelle-t-elle?
00:33:19Si votre mère et moi-même avions voulu que vous sachiez son nom, nous vous l'aurions présenté.
00:33:24Vous êtes donc à la fois bien naïf et bien impertinent de poser cette question.
00:33:29Je n'y répondrai pas, et votre mère non plus.
00:33:33Mais puisque les femmes semblent vous impressionner à ce point...
00:33:37Une femme?
00:33:40Oui, une femme, si vous voulez.
00:33:42Sachez néanmoins, pour votre gouverne,
00:33:44que la plus grande qualité d'un homme auprès d'une femme, c'est sa discrétion.
00:33:50Les femmes sont bavardes, elles aiment à se compter leurs aventures,
00:33:54mais elles n'admettent pas se traîcher les hommes auxquels elles ont accordé leur faveur.
00:34:00Et si un homme contredit cette règle,
00:34:04elles le savent tout très vite,
00:34:06et ils voient aussitôt diminuer ses bonnes fortunes par la suite.
00:34:09Et ils voient aussitôt diminuer ses bonnes fortunes partout.
00:34:13Je m'en souviendrai, mon père.
00:34:16Avant votre mariage, tout vous est permis.
00:34:18Jouissez donc de la vie en ce qu'elle vous apporte.
00:34:22Si la femme est vraie,
00:34:24et s'il est en envoyé du démon,
00:34:27ne tombez pas dans le piège.
00:34:30Examinez bien son corps.
00:34:33Si vous êtes appelé à voyager par le monde,
00:34:35certains accoutrements, certaines coiffures qui nous sont inconnues,
00:34:38peuvent masquer les cornes du démon ou ses pieds fourchus.
00:34:44N'ayez jamais peur.
00:34:49Chaque événement contient son explication,
00:34:52même si nous sommes incapables de la deviner ou de la comprendre.
00:34:57Ayez recours à la croix.
00:35:00Les tentateurs primaires s'effaceront.
00:35:03Mais certaines autres créatures démoniaques,
00:35:05succubes ou entités astrologiques,
00:35:08sont beaucoup plus subtiles.
00:35:11Seule votre netteté et votre sang-froid vous dicteront votre conduite.
00:35:17Mon fils, je n'ai plus grand-chose à vous apprendre.
00:35:22Je vous ai communiqué presque tout ce que je sais.
00:35:26Regardez toujours autour de vous,
00:35:28et écoutez.
00:35:32Chaque chose, chaque événement,
00:35:34chaque être vivant vous apportera du plaisir,
00:35:37de l'expérience, des connaissances nouvelles.
00:35:40Chaque chose, même désagréable à première vue, est utile en soi.
00:35:44Mon éducation a tenté en premier lieu de vous apprendre à vaincre la peur.
00:35:49La peur engendre toujours des désordres regrettables.
00:35:53Un homme qui vainc sa peur est un homme contrôlé.
00:35:56Il a la possibilité de réfléchir,
00:35:59donc de prendre en main toute situation, quelle qu'elle soit.
00:36:05Mon fils, aujourd'hui est un grand jour.
00:36:08Votre éducation s'arrête là.
00:36:10Votre destinée est désormais entre vos mains.
00:36:13J'ai songé pour vous à l'honneur de vous faire entrer au régiment des gardes-ballons,
00:36:17et j'ai obtenu une commission de capitaine que voici.
00:36:20Vous partez sur le champ,
00:36:22et j'ai donné des ordres.
00:36:24J'ai donné des ordres.
00:36:26J'ai donné des ordres.
00:36:28J'ai donné des ordres.
00:36:30J'ai donné des ordres.
00:36:31Vous partez sur le champ,
00:36:33et j'ai donné des ordres.
00:36:36Il est temps que je vous confie un secret que je tiens de mon père,
00:36:39et que vous confierez à votre fils lorsque vous l'en croirez digne.
00:36:42Mon père, s'il s'agit d'un trésor caché,
00:36:45je n'ai jamais regardé l'or, vous le savez,
00:36:47que comme un moyen pour venir au secours des malheureux.
00:36:50Mon cher Alphonse, il ne s'agit ici ni d'or ni d'argent.
00:36:53Je vais vous montrer une botte secrète avec laquelle,
00:36:57en parant au contre,
00:36:59et en marquant la flanconnade,
00:37:01vous serez sûr de désarmer votre ennemi.
00:37:03Venez avec moi à l'armerie.
00:37:31Alphonse !
00:38:01Alphonse !
00:38:31Alphonse !
00:39:01Alphonse !
00:39:31Alphonse !
00:40:02Le deuxième, sa foi,
00:40:04et le troisième, sa parole donnée.
00:40:06Mon fils, n'oubliez pas que Dieu, dans sa clémence,
00:40:09vous fera peut-être subir maintes épreuves physiques et morales.
00:40:12Vous devez supporter les premières et déjouer les secondes.
00:40:16Mon éducation a tenté de vous armer pour ces épreuves.
00:40:20Je souhaite que Dieu vous éprouve
00:40:23pour que vous puissiez prouver votre courage,
00:40:26votre honnêteté et votre foi.
00:40:29Je souhaite que le diable s'attaque à vous
00:40:31et que le diable s'attaque aux êtres les plus purs.
00:40:37J'ai fait mes preuves.
00:40:39Faites-les vôtres.
00:40:43Vous irez par mer
00:40:45et entrerez en Espagne par Cadix.
00:40:48Je vous donne mes domestiques, Lopes et Mosquito.
00:40:50Ils vous suivront partout.
00:40:52Je vous donne, mon fils, ma bénédiction.
00:41:02Il vous faudra aussi savoir trouver et aimer parmi toutes les femmes
00:41:06celle qui sera digne de prendre en votre cœur la place de votre mère.
00:41:31Allez, mon fils.
00:42:31...
00:43:01...
00:43:26Viens.
00:43:27...
00:43:54Mon jeune seigneur,
00:43:55veuillez m'indiquer la route à prendre pour aller à Madrid.
00:43:58Il y en a trois.
00:44:02Mais il faut prendre celle de Rahen par là
00:44:04ou celle de l'Estramadour par là.
00:44:06Et la troisième ?
00:44:10Pourquoi ne pas la prendre ?
00:44:13Mon jeune seigneur,
00:44:15même les archers de la Saint-Lermandal
00:44:18dont vous connaissez la réputation et la bravoure
00:44:21refusent de se charger d'aucune expédition dans la Sierra Morena.
00:44:25Pourquoi ?
00:44:27Cette Sierra est habitée par quelques bandits ou bohémiens
00:44:31qui mangent les voyageurs qu'ils assassinent.
00:44:36Mais ce n'est pas tout.
00:44:38Les quelques rats rescapés sont revenus avec les yeux crevés
00:44:42ou les membres déchiquetés
00:44:44et tous attestent par Saint-Jacques de Compostelle
00:44:47que le voyageur se rendant dans cette contrée sauvage
00:44:51est assailli par mille terreurs
00:44:54capables de glacer les courages les plus hardis.
00:45:05Des voies lamentables
00:45:07se mêlent au bruit des torrents.
00:45:10Des mains trompeuses l'égarent.
00:45:13Des mains invisibles le poussent vers des abîmes sans fond.
00:45:20Ceux qui ont pu atteindre,
00:45:22sains et saufs,
00:45:24le torrent du Cua del Quivir
00:45:27ne peuvent résister au tourment
00:45:30de la montagne des trois frères.
00:45:33Trois brigands
00:45:35dont l'un, Zoto,
00:45:37a disparu.
00:45:40Les deux autres ont échoué.
00:45:42Les deux autres ont été pris
00:45:44et tendus à une potence
00:45:46en haut de la montagne.
00:45:49Leur corps,
00:45:51animé par les démons,
00:45:54se détache la nuit
00:45:56et quitte le gibet
00:45:59pour aller tourmenter les vivants.
00:46:04D'autres disent
00:46:06que ces deux hommes furent condamnés à tort
00:46:08à la potence
00:46:09et depuis ils hantent de leur vengeance les chemins
00:46:12de la Sierra Morena.
00:46:14Des trois routes, laquelle est la plus courte ?
00:46:17Celle de la Sierra Morena.
00:46:20C'est donc celle que nous prendrons.
00:46:22Mon jeune seigneur !
00:46:24Mon jeune seigneur !
00:46:26Je vous conjure de choisir l'une de celles qu'empruntent les voyageurs.
00:46:34Ce choix peut convenir à des voyageurs ordinaires
00:46:37mais le roi,
00:46:39ayant-tu la grâce de m'honorer d'une commission de capitaine aux gardes Valonne,
00:46:44les lois sacrées de l'honneur me prescrivent de me rendre à Madrid par le plus court chemin
00:46:48sans demander s'il est le plus dangereux.
00:46:50Mon jeune seigneur !
00:46:52Votre grâce me permettra de lui dire que si le roi l'a honoré
00:46:55d'une compagnie aux gardes avant d'en avoir l'âge,
00:46:58il serait expédient de faire des preuves de prudence.
00:47:01Je dis que lorsque les démons s'emparent d'un pays,
00:47:04je...
00:47:13Sachez que la malchance de sa charme sur les poires est paresseuse.
00:47:16Non, non, non !
00:47:18Par là ! Par là !
00:47:22A l'heure du déjeuner, nous trouverons de l'eau et de l'ombre à l'os alcoolique.
00:47:25Nous y mangerons nos provisions, puis nous coucherons la venta quemada.
00:47:30Demain matin, nous y ferons nos nouvelles provisions
00:47:32et nous serons prêts à affronter le passage des montagnes.
00:47:35Vous voyez bien qu'il n'y a rien d'alarmant.
00:48:32C'est bon.
00:49:02Musique douce
00:49:32...
00:50:02...
00:50:12Lopez !
00:50:14Occupe-toi du dîner, Mosquito s'occupera des chevaux.
00:50:16...
00:50:46Maître !
00:50:49Maître !
00:50:54Maître !
00:50:56Maître !
00:51:02Oh, non !
00:51:04Rien !
00:51:05Regardez, Mosquito a disparu, et son cheval aussi.
00:51:08Et...
00:51:09...
00:51:39...
00:51:54L'aubergiste d'Andorra nous l'avait bien dit.
00:51:56Ce sont sûrement les démons qui ont emporté Mosquito.
00:51:59Et là !
00:52:01Pourquoi ne me suis-je pas rapporté à Frère Onimo de la Trinidad ?
00:52:05Moi, le confesseur, prédicateur et oracle
00:52:08de notre famille.
00:52:10Il est le frère de la belle-sœur du beau-fils du beau-père de ma belle-mère,
00:52:15et se trouve ainsi le plus proche parent que nous ayons.
00:52:18Rien ne se fait dans notre maison que par ses avis.
00:52:21Je n'ai pas voulu les suivre, et je m'en trouve justement puni.
00:52:25Oh ! Il m'avait bien dit
00:52:28que les officiers au Garde-Voilonne étaient un peuple hérétique,
00:52:31avec leurs cheveux blonds, leurs yeux bleus, leurs joues rouges.
00:52:36On dirait que les vieux chrétiens sont de la couleur de Notre-Dame d'Atocha,
00:52:41peinte par Saint-Luc.
00:52:42Tais-toi, impertinent bavard !
00:52:46Regarde ce que j'ai trouvé. Il reste quatre filles.
00:52:50Je vais prendre mon fusil. Tu vas rester à garder les chevaux.
00:52:53Je vais essayer de découvrir Mosquito. Donne-moi sa trace.
00:52:56Oh non ! Tout le sang ! Ne me laissez pas seul. Il est aussi plein de danger.
00:53:00Bon, je reste à garder les chevaux.
00:53:02Tu vas voir si Mosquito est derrière cette colline.
00:53:04Non, je préfère rester ici.
00:53:13Mosquito !
00:53:19Mosquito !
00:53:25Mosquito !
00:53:31Mosquito !
00:53:34Mosquito !
00:53:40Mosquito !
00:54:04Mosquito !
00:54:24Lopez !
00:54:28Mosquito !
00:54:34Mosquito !
00:55:04Mosquito !
00:55:34Mosquito !
00:55:37Mosquito !
00:55:40Mosquito !
00:55:43Mosquito !
00:55:46Mosquito !
00:56:05Mosquito !
00:56:08Mosquito !
00:56:11Mosquito !
00:56:14Mosquito !
00:56:17Mosquito !
00:56:20Mosquito !
00:56:23Mosquito !
00:56:26Mosquito !
00:56:29Mosquito !
00:56:31Mosquito !
00:57:02Mosquito !
00:57:05Mosquito !
00:57:08Mosquito !
00:57:11Mosquito !
00:57:14Mosquito !
00:57:17Mosquito !
00:57:20Mosquito !
00:57:23Mosquito !
00:57:26Mosquito !
00:57:28Mosquito !
00:57:59Los Hermanos.
00:58:04La montagne des trois frères.
00:58:29Mosquito !
00:58:34Mosquito !
00:58:58La montagne des trois frères.
00:59:28La montagne des trois frères.
00:59:58La montagne des trois frères.
01:00:28La montagne des trois frères.
01:00:58La montagne des trois frères.
01:01:28La montagne des trois frères.
01:01:58La montagne des trois frères.
01:02:01La montagne des trois frères.
01:02:04La montagne des trois frères.
01:02:07La montagne des trois frères.
01:02:10La montagne des trois frères.
01:02:13La montagne des trois frères.
01:02:16La montagne des trois frères.
01:02:19La montagne des trois frères.
01:02:22La montagne des trois frères.
01:02:25La montagne des trois frères.
01:02:28La montagne des trois frères.
01:02:31La montagne des trois frères.
01:02:34La montagne des trois frères.
01:02:37La montagne des trois frères.
01:02:40La montagne des trois frères.
01:02:43La montagne des trois frères.
01:02:46La montagne des trois frères.
01:02:49La montagne des trois frères.
01:02:52La montagne des trois frères.
01:02:55La montagne des trois frères.
01:02:58La montagne des trois frères.
01:03:01La montagne des trois frères.
01:03:04La montagne des trois frères.
01:03:07La montagne des trois frères.
01:03:10La montagne des trois frères.
01:03:13La montagne des trois frères.
01:03:16La montagne des trois frères.
01:03:19La montagne des trois frères.
01:03:22La montagne des trois frères.
01:03:25La montagne des trois frères.
01:03:28La montagne des trois frères.
01:03:31La montagne des trois frères.
01:03:34La montagne des trois frères.
01:03:37La montagne des trois frères.
01:03:40La montagne des trois frères.
01:03:43La montagne des trois frères.
01:03:46La montagne des trois frères.
01:03:49La montagne des trois frères.
01:03:52La montagne des trois frères.
01:03:55La montagne des trois frères.
01:04:58C'est pas mal ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, mais c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la
01:05:28vie quotidienne, c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:05:58c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:06:28c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:06:58c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:07:28c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:07:58c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:05c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:13c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:22c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:32c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:42c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:08:51c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:09:01c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,
01:09:11c'est pas tout ce qu'il y a de plus en plus d'inconvénients dans la vie quotidienne,