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Dans une lettre ouverte, la mère d’Elias, adolescent sauvagement tué à Paris pour un téléphone portable, en a appelé à un éveil de la conscience collective. Un message que l'avocat Georges Fenech approuve : «Est-ce qu'ils ne sont pas morts par notre irresponsabilité ?».

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Transcription
00:00Moi j'aimais le vœu, Sophie, j'aimais le vœu que cette lettre soit lue et relue, je vais lâcher des noms, par Nicole Belloubet, par Éric Dupond-Moretti, par tous ceux, tous ces promoteurs de cette réforme de la code des mineurs, qui ne permettent plus de sanctionner comme ils devraient ces jeunes.
00:21Je voudrais que cette lettre soit lue et relue par les magistrats qui effectivement ont ordonné à ces multirécidivistes de ne pas se rencontrer alors qu'ils habitaient dans le même immeuble, la même résidence.
00:35Je voudrais que tous ces politiques et ces magistrats lisent et relisent comme un brévière qu'ils déposent à côté de leur lit le soir et qu'ils se posent des questions.
00:45Est-ce qu'Elias, Thomas, Delphine, Philippine, est-ce qu'ils ne sont pas peut-être morts par notre irresponsabilité ? Parce que c'est le mot irresponsabilité, moi, que je retiens.
00:58Qui va rendre des comptes là-dessus ? Personne. Aucun politique, aucun magistrat. Et le propos que je tiens, on dira c'est de l'instrumentalisation, c'est indigne.
01:06Non, c'est une dénonciation que je fais de ces responsables, qu'ils soient politiques ou juges, qui ne prennent pas la mesure d'aggravité de ce qui est en train de se passer par leur inaction.

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