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00:00Et bienvenue ce matin sur CNews, qui sera sur la chaîne 14 à partir du 6 juin.
00:06Et c'est facile à s'en souvenir parce que 14 comme Léon, 14, 14, mais oui,
00:11comme le numéro du Heincreuf, 14, comme Louis, 14, donc c'est à partir du 6 juin sur le 14.
00:18C'est un très joli chiffre, voyez-vous, le 14, et il est à la mode.
00:22Donc tant mieux, dans un monde où les stars ont disparu, politiques, artistiques, médiatiques,
00:28soit qu'elles n'existent plus, soit que le public préfère des hommes et des femmes qui lui ressemblent.
00:33Dans un monde qui chérit l'égalité, le nivellement, qui refuse la sélection, la hiérarchie,
00:40un seul domaine échappe à cela, le sport.
00:44Le sport dans lequel la hiérarchie n'est jamais contestée.
00:47La supériorité est admise, l'excellence est encouragée.
00:52Raphaël Nadal est une star, et Raphaël Nadal est un champion.
00:55Et son statut ne doit rien au hasard.
00:58Le travail, la volonté, la persévérance, l'humilité, le courage, la compétition,
01:05le tempérament, le mental, mais aussi le don.
01:09Tous ces paramètres, toutes ces qualités,
01:12qui ne sont pas toujours mises en exergue dans notre société.
01:15On préfère l'assignation à résidence, et on invoque la fatalité,
01:18pour expliquer le destin comme si on préférait exclure sa responsabilité personnelle dans les événements de la vie.
01:27Et hier soir, Roland-Garros, Raphaël Nadal pleurait.
01:29Et avec lui, nous avions sorti notre Kleenex.
01:33Et les uns et les autres célébraient son talent.
01:35Nadal est un exemple, un chevalier, un héros de notre temps.
01:39Seul le sport aujourd'hui réunit tous les avis.
01:42Aucune idéologie ne perturbe cet hommage.
01:47Reste l'émotion, une émotion positive.
01:50Loin des passions tristes qui gangrènent notre époque,
01:53on rit ensemble, on pleure ensemble.
01:56Les larmes de Nadal ont enchanté notre dimanche.
01:59Merci pour ce moment.
02:01Il est 9h01, Shana Lousteau.
02:039h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europa.
02:12Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:15La colère des agriculteurs.
02:17Un rassemblement est en cours devant l'Assemblée nationale.
02:20La proposition de loi agricole sera examinée à partir d'aujourd'hui par les députés.
02:24Les agriculteurs plaident pour l'adoption du texte initial,
02:27sans les centaines d'abonnements déposés par les Verts et par les Insoumis,
02:31prévoyés des blocages de tracteurs un peu partout en France.
02:34Aujourd'hui s'ouvre le procès en appel de Mohamed Lamina Berrouz à Paris.
02:39Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2023
02:43pour complicité dans l'attentat de Magnanville
02:46qui avait coûté la vie à un couple de policiers.
02:48L'accusé a toujours nié les faits malgré la présence de son ADN sur les lieux du drame.
02:52Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvin avaient été tués à leur domicile
02:56devant leur fils de 3 ans par le terroriste islamiste Larossi Abala,
03:00abattu par le raid pendant l'assaut.
03:03Et puis Vladimir Poutine est devenu complètement fou.
03:05Ce sont les mots de Donald Trump cette nuit.
03:07Cela fait suite aux nouvelles attaques russes en Ukraine
03:10qui ont fait 13 morts selon les autorités ukrainiennes.
03:13J'ai toujours eu de bonnes relations avec Vladimir Poutine, dit Donald Trump,
03:16mais quelque chose lui est arrivé.
03:18Il est devenu complètement fou.
03:19Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:21C'est à vous Pascal.
03:22Merci beaucoup Shanna Elisabeth Lévy est avec nous.
03:25Élodie Huchard également, Georges Fenech.
03:27Les LR sont de retour.
03:28Nathan Devers, Vincent Hervouet bien sûr, il est complètement fou.
03:33Il est devenu fou.
03:34Il est devenu fou en 8 jours Poutine.
03:35Avant, il n'était pas du tout fou.
03:37Mais il est devenu fou, là, tout d'un coup.
03:39On sourit, mais ce n'est pas drôle du tout.
03:42Qu'est-ce qui n'est pas drôle ?
03:43Ce que je dis...
03:45Le changement de pied du président Trump ?
03:46Non, mais c'est intéressant ce qu'a dit Trump.
03:50Il fait de la diplomatie comme on en fait au bistrot.
03:53Il est devenu complètement fou.
03:54Il n'a pas besoin d'être président des Etats-Unis.
03:56Bonjour Gilles Thores.
03:57Bonjour Pascal Thoreau.
03:57Merci et avec nous.
03:58Donc, on va parler bien sûr de cela.
04:00Mais l'image qui est virale, si vous voulez que je dise, l'image, elle est virale.
04:04Je n'en parlerai pas d'ailleurs si l'Elysée n'avait pas réagi.
04:07L'entourage de l'Elysée, c'est, comment dire ça, le geste.
04:12Je vais dire le geste, comme ça c'est le plus...
04:14Voilà, alors vous l'avez vu, le président est arrivé au Vietnam et hop, il y a un geste, il y a un geste.
04:22Donc, manifestement, c'est la main de Brigitte Macron.
04:26Et alors, ce geste est évidemment commenté, surcommenté, parce que tu es président de la République.
04:33C'est une image qu'on n'a pas l'habitude de voir.
04:36Oui, parce qu'évidemment, on n'est pas dans le couple présidentiel et on n'a jamais été...
04:41Alors, on va dire toujours la même chose, vous imaginez Yvonne de Gaulle faire ça, au général de Gaulle, bon...
04:46Non !
04:46On imagine Bernadette Chirac le faire à Jacques.
04:50Vous avez l'imagination fertile, mais bon...
04:53Alors, en tout cas, cette image, Elodie Huchard, l'Elysée a réagi...
04:58Alors, l'Elysée a réagi, a parlé de chamaillerie, c'est une manière de décompresser, généralement.
05:04Alors, je vais vous lire exactement.
05:06C'était un moment où le président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage.
05:11en chahutant.
05:11Moi, j'aime beaucoup le mot chahuter.
05:13Arrêtez de chahuter, les enfants !
05:15Oh !
05:15C'est un moment de complicité.
05:17Il n'en suffisait pas plus pour donner du gras à moudre aux complotistes.
05:22Bon, Elodie Huchard, on en est rendu.
05:25Alors, c'est la grande politique.
05:27Les spécialistes politiques vont se réunir pour décrypter ce chahutage.
05:33C'est sympathique.
05:34Effectivement, l'Elysée a quand même, du coup, devant les demandes des journalistes, dû prévoir une réaction officielle à cet acte.
05:40Alors, la bonne nouvelle, c'est qu'Emmanuel Macron n'est pas frappé par sa femme, visiblement.
05:44C'est un moment où il chahute, mais on voit sur les réseaux sociaux...
05:49Chahuté, chiffre naturel, il chahute.
05:50Là, franchement...
05:51Il se chamaille ?
05:52Oui, il se chamaille, déjà, je trouve que c'est un peu chahuté quand il est bon.
05:56Je comprends les...
05:57Mais voilà, c'est vrai que sur les réseaux sociaux, la vidéo est montée, c'est aussi l'heure où tout est filmé désormais.
06:03Mais pourquoi il ne les a pas...
06:04Franchement, il aurait été tellement plus populaire en disant, mais ça ne vous regarde pas, je n'ai pas vous donné d'explication, et voilà.
06:11Oui, alors, d'abord, il faut que les gens se demandent comment cette image arrive.
06:18Donc, il est au Vietnam, le président.
06:20Donc là, on est à l'extérieur, nous sommes d'accord, de l'avion.
06:24C'est pas une image volée, c'est simplement que les caméras de toutes les télévisions qui le suivent sont en train de filmer la porte qui vient de s'ouvrir.
06:34Ils sont sur le tarmac ?
06:35Ils ne sont pas sur le tarmac, là.
06:36Non, c'est une caméra.
06:37L'avion est sur le tarmac.
06:38Oui, mais les journalistes depuis le tarmac.
06:40Ils sont assez loin, les journalistes, ce qui fait que l'image n'est pas très précise.
06:45En tout cas, on voit qu'il y a un peu de flou parce qu'on filme de très loin.
06:49Et c'est comme ça que cette image arrive.
06:50Ce n'est pas une image volée, il faut le dire.
06:52C'est une image de toutes les télés, on sait, RT là, beaucoup de télés là.
06:57Qu'en pensez-vous, Vincent ?
06:59J'ai suivi beaucoup de voyages présidentiels.
07:02Il n'y a qu'une télé en général, il n'y a qu'une caméra.
07:04Un poule.
07:05Il y a un poule, oui.
07:07Moi, c'est une image qui m'interpelle pour deux raisons.
07:10Il y en a une qui est mauvaise, c'est qu'après tout le blabla qu'on a entendu l'an dernier sur les violences conjugales,
07:15les signaux faibles, les téléphones, etc., ça laisse un peu pensif.
07:18Je rappelle qu'Emmanuel Macron en faisait des tartines avec des superlatifs plein la voie.
07:25Ce n'est pas une fatalité, nous devons y mettre fin, nous devons le faire, à la violence.
07:30Bon.
07:30Première chose.
07:31Non, attendez, attendez, attendez.
07:32Non, mais là, je peux vous répondre.
07:33Non, mais là, vous me faites sourire.
07:34C'est la deuxième raison, je vous l'accorde.
07:35La deuxième raison, qui est plus profonde, c'est que il y a l'idée que le chef de l'État puisse être un homme battu,
07:49puisse être un homme violenté, puisse être un homme agressé.
07:53Il n'a pas été battu deux fois déjà, ni en 2017, ni en 2020.
07:57C'est clair.
07:58C'est clair.
07:58Mais il y a une question.
07:59Mais arrêtez.
08:00Mais arrêtez, il y a une question.
08:02Je crois qu'on peut se rassurer sur le fait qu'il ne peut pas battu.
08:04Non, mais attendez, Vincent, non, mais...
08:06Alors, je vais vous dire, je vais vous dire, il n'y a pas beaucoup d'hommes qui peuvent se laisser aller,
08:10d'hommes publics qui peuvent se laisser aujourd'hui aller,
08:13à se prendre avec leur épouse ou leur conjoint dans un affrontement physique,
08:20comme on l'aperçoit, là, en regardant par la trou de la serrure.
08:23C'est pas un affrontement physique.
08:24Ah bon ?
08:25C'est quoi ?
08:25Non, mais c'est une petite...
08:27C'est quoi ?
08:27Si je fais ça...
08:29Attendez, si je pousse du visage,
08:31Elisabeth, vous croyez que vous...
08:32Mais parce que vous n'avez pas l'intimité avec Elisabeth,
08:35qui a le président.
08:36Avec...
08:37Enfin, je veux dire...
08:38Officiellement, aucune...
08:39Officiellement, ça va pas.
08:41Enfin, de toute façon, vous avez perdu la tête.
08:44Mais non, mais enfin...
08:45Mais jamais vous n'avez...
08:46Avec votre épouse...
08:48Là, vous me surinterprétiez un peu, quand même.
08:50Il y a un questionnement.
08:51Mais dans l'intimité, vous n'avez jamais...
08:53Il y a un questionnement depuis l'intimité.
08:54Mais je l'ai d'accord.
08:56Ce mandat présidentiel, sur le groupe présidentiel,
09:00il y a une question qui est posée dans l'opinion
09:03et qui va trouver là, à s'illustrer,
09:05il n'y a pas que RT et les complotistes
09:07qui vont en faire leur gorge la chose.
09:08J'ai jamais entendu ça.
09:09Mais dans l'intimité,
09:11chacun a l'intimité qu'il souhaite, bien évidemment.
09:13Mais j'imagine qu'avec votre épouse,
09:15il y a parfois...
09:16Nous avons des contacts physiques, parfois.
09:18Mais pas...
09:19On n'est pas dans l'intimité.
09:21On n'est pas dans l'intimité.
09:25On est dans un avion officiel.
09:26Alors ça, vous pourriez dire ça.
09:27Alors c'est ça que vous pourriez dire.
09:29Moi, je trouve que la vraie critique, elle est là.
09:30Et Georges a raison.
09:31Il n'y a plus rien d'inquiétude.
09:32Il faut la retenue.
09:34Tout votre billet est officiel.
09:35La vraie critique, elle est là.
09:36Il y a un chahut dans le couple, ça n'existe pas.
09:38La vraie critique, je trouve qu'elle est là.
09:40Un chahut physique ?
09:42Ah, vous avez des outre-traités.
09:43Appuzez-moi !
09:44Du chahut, bien sûr, des engueulades.
09:49Quand c'était Quatennens, c'était...
09:53Elisabeth Névy.
09:55Enfin, ce n'est pas Quatennens.
09:56Arrêtez de dire n'importe quoi, quand même.
09:58Non, ce n'est pas n'importe quoi.
09:59Arrêtez.
10:00Non, si.
10:00Là, Elisabeth, vous avez parlé...
10:03J'essaie de vous dire...
10:04Arrêtons de dire n'importe quoi.
10:06D'accord.
10:06Est-ce que je peux répondre juste à ça ?
10:07Non.
10:08Il dit chahut physique.
10:10T'en sais rien, vous n'en savez rien, la nature du chahut.
10:12Mais ce que je ne comprends pas, si vous voulez,
10:13c'est qu'on est à voir ça, le commenter.
10:15Ça les regarde, en vrai.
10:16Justement, c'est la remarque que je voulais faire.
10:18Ce qui m'interpelle dans cette histoire...
10:19Nathan Devers !
10:20C'est plus que les images, c'est la réaction de l'Elysée.
10:23Oui, moi je ne comprends pas pourquoi l'Elysée a réagi.
10:25Où les puissants sont filmés beaucoup plus qu'avant.
10:27Vous disiez le général de Gaulle.
10:28Le général de Gaulle, ça ne lui serait pas arrivé,
10:30même pour des raisons technologiques.
10:31On ne filmait pas les puissants en permanence tout le temps.
10:33Revoyons-les.
10:34Bon, l'Elysée a décidé depuis un certain temps...
10:37C'est la deuxième fois qu'il réagit sur des choses...
10:39Exactement.
10:43C'est-à-dire qu'il y avait une sorte de mouchoir, etc.
10:47Et ce que je trouve intéressant, c'est que c'est un peu l'illustration,
10:50vous savez, de l'effet Strezende.
10:52C'est-à-dire Strezende qui avait une maison
10:55qui avait été photographiée par un hélicoptère, je crois,
10:59et qui ne voulait pas qu'on voit sa maison,
11:02qui avait demandé à supprimer ses photos,
11:03et évidemment, ça avait fait une communication.
11:05La question que je me pose, c'est
11:06est-ce qu'on aurait commenté ces images
11:08si l'Elysée ne les avait pas commentées ?
11:10Évidemment.
11:10On se serait senti.
11:11Peut-être pas de la même manière,
11:14parce que ce ne serait pas devenu, entre guillemets,
11:15un fait politique.
11:16Là, ils ont mis un temps.
11:16Le commentaire français.
11:17C'est-à-dire, lui, je vais faire un rectificatif.
11:18Le transforme en fait politique.
11:19Pascal, vous avez raison, ça n'a rien à voir.
11:21Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on ne sait pas
11:23ce qui se passe à l'intérieur.
11:25Vous avez dit, il y a des chahutes dans tous les couples,
11:28on ne sait jamais ce qui se passe à l'intérieur.
11:30Là, ça n'a quand même pas l'air d'être un tabassage.
11:32Pardon.
11:32Oui, mais on ne sait pas ce qui se passe
11:34à l'intérieur de ce couple Macron depuis le début.
11:35Pardonnez-moi, mais ce que vous venez de dire
11:40est insupportable, avec tout le respect que j'ai pour vous.
11:43On ne sait pas ce qui se passe dans aucun couple au monde.
11:45Et on ne veut pas le savoir.
11:47Moi, je ne sais pas ce qui se passe dans un couple
11:49où Emmanuel Macron est marié avec une femme
11:55qu'il a connue très jeune.
11:57On vous raconte une bleuette sur cette rencontre
12:01et le couple qu'ils ont constitué.
12:03Eh bien, dans l'opinion, je suis convaincu
12:04que ça ne passe pas, ce récit.
12:06Mais il y a toujours une question.
12:09Et on peut faire des questions.
12:10Mais pardonnez-moi, mais là, on diverge.
12:12C'est pas...
12:13Là, on diverge.
12:14Non, on ne diverge pas.
12:14C'est le même sujet.
12:15Non, parce qu'en réalité...
12:16Moi, je pars sur le même sujet.
12:17Moi, ce que je vois, ce n'est pas un chahut,
12:19c'est quelque chose d'assez agressif.
12:21Le geste qu'il subit.
12:22Et l'idée que cet homme,
12:23l'idée que cet homme,
12:25qui ne m'était jamais venu à l'esprit,
12:26est peut-être violenté.
12:28Ça, c'est une idée ?
12:28Non, mais attendez.
12:30Il faut...
12:31Mais Vincent, quand même,
12:32la vie privée
12:33est une des conquêtes, quand même.
12:35La vie privée,
12:36c'est quand même une des conquêtes
12:37de la société libérale.
12:38On a un président qui est battu dans son...
12:38Pardon, monsieur.
12:40Soyez gentils.
12:40Georges, pardon.
12:41Ça me paraît quand même.
12:42Ah, ça vous excite, ça.
12:43Ça me paraît quand même.
12:44Alors là, ça vous fait parler, là.
12:45Là, vous êtes réveillés le lundi matin.
12:47Ça, les petites choses comme ça,
12:49ça vous plaît.
12:49Pas tous ensemble, Pascal.
12:51Ah oui.
12:52Pas tous ensemble.
12:53Là, on vous voit.
12:54Là, on est...
12:55Là, ça mouline.
12:57Vous me décevez.
12:58Non, mais je vous assure,
12:59vous m'inquiétez.
13:01Vincent, vous m'inquiétez.
13:03Sérieusement.
13:03Il n'y a aucune légitimité,
13:05d'accord ?
13:05À ce qu'on soit dans l'intimité
13:07d'un couple présidentiel,
13:08on n'a pas à montrer,
13:10parce qu'on est une personnalité publique,
13:12tout ce qu'on est à ses contemporains.
13:14Merci d'avoir dit ça.
13:15Mais on n'a de compte à rendre
13:16qu'à ce que...
13:17On n'a de compte à rendre
13:18que de ce que l'on montre.
13:20Je suis désolé.
13:21Vincent Herouette,
13:22deux, trois choses.
13:22D'abord, contrairement à vous,
13:23je pense que cette histoire,
13:25a plutôt été bien vécue
13:27par les Français
13:27et plutôt une histoire belle.
13:29Non, telle que vous l'avez racontée, oui.
13:30Est-ce que je peux...
13:32Donnez une chance à ma phrase.
13:35Je vais parler pour moi.
13:37Je vais parler pour moi,
13:38c'est plus simple.
13:39Moi, j'ai trouvé que c'était
13:40plutôt une belle histoire
13:41et que c'était une histoire d'amour
13:42et que je la trouvais plutôt,
13:44justement, un peu transgressive,
13:46mais vraiment intéressante.
13:47Et je trouvais ça...
13:48Voilà, je trouvais ça intéressant.
13:50Surtout avec une personnalité
13:51comme Emmanuel Macron
13:52qui est si particulière.
13:54Donc, à 15 ans, 16 ans,
13:55tu tombes amoureux de ta prof.
13:57Je trouvais ça plutôt intéressant
13:59aujourd'hui
14:00et que les Français acceptent ça
14:01comme ils l'ont accepté.
14:03Et pour très souvent
14:05croiser le couple Macron
14:07où je les vois ensemble,
14:10je peux vous dire
14:10que c'est un couple qui fonctionne
14:11et ça se voit.
14:12Parce que quand,
14:13dans des restaurants,
14:15t'es deux heures
14:15avec ta femme
14:16tous les soirs
14:17en train de parler
14:18ou régulièrement en train de parler,
14:19c'est que ce sont des gens
14:20qui s'aiment.
14:21Et ça, je l'ai vu.
14:21Et je l'ai vu 50 fois dans Paris
14:23parce qu'il se trouve
14:24qu'ils sont très souvent ensemble
14:25et que tu les vois
14:26l'un avec l'autre
14:28et que ça se voit.
14:29Première chose.
14:30Et je suis suffisamment sévère
14:32sur ce bilan d'Emmanuel Macron
14:34depuis 8 ans
14:35où je trouve
14:35que dans tous les domaines,
14:38il s'est trompé
14:39pour vous dire cela.
14:39Mais ce n'est que mon humble avis
14:41d'observateur.
14:43D'observateur.
14:44Parce qu'on a tous,
14:45comment dire,
14:46quand on voit un couple,
14:47on devine,
14:48on a tous en tout cas,
14:51on a tous un jugement.
14:53On se dit
14:53est-ce qu'ils fonctionnent ensemble
14:54ou est-ce qu'ils ne fonctionnent pas ensemble ?
14:55C'est mon avis.
14:56C'est tout.
14:57Mon humble avis.
14:58Et on peut ajouter Pascal
14:59qu'Emmanuel...
15:00Mais ce n'est pas une plaidoire.
15:01Je voulais...
15:02Il se trouve que...
15:03Il y a encore 15 jours,
15:04ils étaient dans un restaurant
15:06ensemble,
15:07tous les deux,
15:07on a parlé
15:08pendant quelques minutes
15:09et je le vois.
15:10Et Emmanuel Macron
15:11est quelqu'un de très tactile
15:13qui joue beaucoup
15:14avec les mains.
15:15C'est quand même
15:16la seule personnalité publique
15:19qui a déjà mis la main
15:19sur l'épaule.
15:20Souvenez-vous du pape ?
15:21C'est quelqu'un
15:22qui joue avec les mains
15:22quand vous êtes en face de lui.
15:23Il vous touche,
15:24il vous met la main sur l'épaule,
15:25il vous prend les bras.
15:26Moi, ce qui m'étonne,
15:27c'est simplement sa réaction.
15:29Est-ce qu'il...
15:29Parce qu'on voit bien
15:30que ce n'est pas une réaction.
15:31Il a pris une tape
15:31et il est content de la recevoir.
15:33Est-ce qu'il est mécontent
15:36du geste
15:36ou est-ce qu'il est
15:37un petit peu stupéfait
15:38de voir les caméras dehors
15:39et de savoir que
15:40on va ensuite commenter
15:42ces images ?
15:42Est-ce qu'on a la descente
15:44d'ailleurs ?
15:45Est-ce qu'on a la suite,
15:45la descente
15:46dans l'escalier ?
15:48Ah, ça serait...
15:49Si, il peut...
15:51Non, non, Vincent,
15:52franchement,
15:52vous y allez là.
15:53Je me permets
15:54même de modérer.
15:58Modérer, modérer.
15:58Mais si, modérons, modérons.
16:00Mais c'est beau,
16:00les couples,
16:01parfois.
16:02Et puis, l'amour,
16:03franchement,
16:04l'amour n'a pas de loi.
16:05C'est Carmen, arrêtez !
16:07Justement,
16:07on se plaint toujours
16:08que dans cette société,
16:10tout le monde est moral,
16:11tout le monde donne son avis.
16:12Eh bien, si tu ne m'aimes pas...
16:14Oui, mais ça n'a pas
16:15à se retrouver
16:16en Mondovision, Pascal.
16:17C'est la vraie remarque.
16:19La chose la plus intéressante,
16:20c'est Georges Fenech
16:21qui l'a dite.
16:21C'est-à-dire que
16:22quand tu es président
16:23de la République,
16:24tu dois, comment dire,
16:26anticiper ça.
16:27La porte est ouverte.
16:28Eh oui.
16:29Et à ce moment-là,
16:30tu dois être...
16:31Voilà, c'est ça
16:32la bonne remarque.
16:33Et là, la critique
16:33d'Emmanuel Macron,
16:34tu peux la faire
16:34dans la chambre du couple.
16:36Mais ce qui gêne Vincent,
16:37c'est qu'il y a peut-être
16:38un récit mensonger.
16:39Il est 9h16.
16:41Il l'a dit Vincent.
16:42Moi, je pense
16:43qu'il y a un récit mensonger.
16:43Et alors ?
16:44Oui, mais il faut
16:45l'apporter des preuves.
16:46On ne peut pas comme ça.
16:48Il n'y a qu'une seule évidence.
16:50Il y avait un élève
16:51du lycée à Amiens.
16:53Eh oui, oui.
16:53Et qu'est-ce que ça change ?
16:55Et ce qui est extraordinaire,
16:58là où l'histoire
16:58est extraordinaire
16:59et mérite d'être racontée,
17:01c'est que la femme
17:02qui avait combien d'années
17:05de plus que lui
17:05l'a épousée
17:06et qu'ils ont constitué
17:07un couple.
17:07Et ça, c'est une histoire
17:09qui est fascinante,
17:11énigmatique
17:11et qui ne...
17:12Moi, ce que je trouve
17:13très intéressant...
17:13Votre admiration,
17:14votre admiration...
17:15Mais toutes les histoires
17:15d'amour sont fascinantes
17:16et énigmatiques.
17:17Oui, mais c'est...
17:18C'est aussi au départ
17:19un petit peu inégal.
17:20Oui, oui.
17:20Mais toutes, en fait.
17:22Il y a toujours un charme
17:23qui est passionné.
17:24J'aurais voulu
17:25que votre fille,
17:25une de vos filles de 15 ans,
17:27tombe sur un homme
17:28de 38 ans.
17:29Personnalisant pas
17:30le débat comme ça.
17:32C'est assez symptomatique
17:33de l'évolution de la France.
17:35Sous François Mitterrand,
17:36pendant quasiment 14 ans,
17:39à peu près tous les...
17:40Et même avant,
17:40à peu près tous les journalistes
17:42de Paris,
17:43savaient qu'il y avait
17:44un récit mensonger
17:45sur la vie présidentielle,
17:47sur la vie privée
17:47du président.
17:48Et personne n'en parlait.
17:49Et aujourd'hui,
17:50ce qui est drôle,
17:51c'est que c'est précisément
17:52l'inverse.
17:52Il n'y a aucun élément
17:53qui donne l'impression
17:54qu'il y a un récit mensonger.
17:55Et pourtant, on en parle.
17:56Et je crois qu'il y a
17:57une sorte d'inversion
17:58dans la question
18:00de la transparence
18:01et la manière
18:01dont elle s'applique
18:02aux hommes politiques.
18:03On peut dire que les politiques
18:04ne sont pas toujours
18:05à la hauteur de la représentation.
18:06On peut aussi dire
18:07qu'on a une opinion publique
18:08de plus en plus voyeuriste
18:09pour des raisons technologiques
18:10avant tout.
18:11Je veux dire,
18:11parce qu'on se filme
18:12en permanence
18:13et qu'on met une puissance
18:14dans des cages de verre.
18:16Il y a une sorte
18:16d'invention à la transparence
18:18qui est assez insupportable.
18:19Je pense qu'on peut aussi
18:20se dire que tout cela,
18:21je ne devrais pas le regarder.
18:22Saint-Louis espionnait
18:23les rois à la cour.
18:25C'est la nature humaine.
18:25Bien sûr,
18:26c'est des histoires vieilles.
18:26La nature humaine
18:31pousse à regarder
18:31par le trou de la serrure.
18:33Mais on ne regarde pas
18:33par le trou de la serrure,
18:34mon son de bonsoir.
18:35C'est sur toutes les télés du monde.
18:37Oui,
18:37ça c'est vrai.
18:38En plus,
18:38je voulais vous montrer une image
18:39parce que manifestement,
18:40la descente de l'escalier,
18:42il y a une forme d'agacement
18:43et on pourra aussi
18:44vous rendez compte
18:45où on en est.
18:46Franchement,
18:47ça fait 20 minutes
18:48qu'on parle sur une image.
18:49Vous trouvez que c'est sérieux ?
18:50Le monde est à feu et à sang
18:51et vous êtes là
18:52en train de commencer.
18:53C'est vous le chef de l'émission,
18:54cher Pascal.
18:55Vraiment.
18:55C'est vous qui nous avez amené ça
18:57sur 14.
18:57Non mais écoutez,
18:58vous pouvez me faire mieux.
18:59On est à feu à temps
19:00que vous avez commencé
19:00avec Nadal.
19:01Je veux dire,
19:02parce que Nadal,
19:03c'est un exemple.
19:04C'est un héros, Nadal.
19:05On puise dans les racines.
19:06C'est un héros de notre temps.
19:07Ce ne sera jamais égalé.
19:08Voilà.
19:0914 fois un héros de jamais.
19:11Encore 14.
19:12Le chiffre 14.
19:14Moi, j'y vois un signe.
19:15Oui, oui, c'est vrai.
19:16Léon 14.
19:17La chaîne 14 pour Cadal+.
19:19Raphaël Nadal 14.
19:2014 victoires.
19:21Exactement.
19:22Joli chiffre 14.
19:2314 à partir du 6 juin.
19:2614 à partir du 6 juin.
19:27Dites-le.
19:27De toute façon,
19:28ça ne changera rien.
19:28Un débarquement.
19:30Bon.
19:32Kassovitz.
19:33Alors, monsieur Kassovitz,
19:34je me demande...
19:34On ne boit pas la passerelle ?
19:35On est en train de chercher
19:37l'image de la passerelle
19:37et Benjamin l'a trouvée tout de suite.
19:39L'image de la passerelle.
19:40Benjamin.
19:41C'est Benjamin O ce matin.
19:43Voilà.
19:44Benjamin O qui est...
19:45Parce que Marine a pris son ani.
19:47Elle a raison.
19:48Dis-nous.
19:48Il faut de temps en temps
19:49un petit week-end.
19:50Bon.
19:51Mathieu Kassovitz.
19:52Je me demande parfois
19:53quel est l'intérêt
19:56pour Mathieu Kassovitz
19:57de dire ce qu'il a dit ?
19:59Ça me fascine.
20:00Je veux dire,
20:00mais qu'est-ce qu'il veut ?
20:02Il veut provoquer les gens,
20:03il veut les offenser,
20:04il veut faire passer un message.
20:05Je veux dire,
20:06quel est l'intérêt
20:07de dire
20:08les Français de souche
20:09sont des fins de race ?
20:10Je vous assure,
20:11parfois,
20:11tu aurais envie
20:12d'avoir quelqu'un
20:13l'avoir en face de toi,
20:14mais pourquoi tu dis ça ?
20:15Pourquoi tu veux choquer les gens ?
20:18Après, c'est enfantin, quoi.
20:19On dirait un ado
20:21qui est là à la table.
20:22Je veux dire,
20:22une quitterie
20:23pour faire réagir mon père.
20:26Alors,
20:26je pense qu'il n'y a plus
20:29de Français de souche.
20:29Non, mais enfin,
20:30s'il y en a,
20:31ça s'appelle les fins de race,
20:33c'est pas gentil de dire ça.
20:34Enfin, je ne sais pas.
20:35Ils vont se mélanger
20:36avec les autres
20:37et tant mieux.
20:37Alors, pourquoi pas
20:38que tout le monde se mélange ?
20:39Pourquoi pas ?
20:40Mais il n'y a aucune raison
20:41d'être énervé.
20:42Mais c'est lui qui est énervé.
20:43Il est énervé tout seul.
20:44Ça fait huit jours
20:45qu'il dit des choses.
20:49Et déblatère.
20:50Il a piqué.
20:52Donc, l'autre jour,
20:53c'était quoi ?
20:54Qu'est-ce qu'il avait dit ?
20:55Les Français de souche
20:57n'existent plus.
20:58Les Français de souche
20:58n'existent pas.
20:59Donc, voilà.
20:59Alors, écoutons ce qu'a dit
21:00M. Mathieu Cassovite.
21:01Ça fait 30 ans
21:05que j'ouvre ma gueule.
21:06Mais depuis quelques années,
21:07dès qu'on ouvre sa gueule,
21:08ça devient...
21:09Écoutez, voilà.
21:10Je vous explique.
21:10Moi, je suis Français de souche
21:12du côté de ma mère.
21:13Ma mère,
21:14elle vient de Reims,
21:16une famille française
21:17qui doit venir
21:19depuis plusieurs générations.
21:20Je n'ai pas fait
21:20d'art généalogique,
21:22mais je vois.
21:23Ma famille était
21:24très, très populaire.
21:25C'était...
21:26Enfin, très populaire.
21:26Elle venait d'un milieu
21:27très populaire.
21:28Elle s'est mariée
21:29avec un hongrois.
21:30Et ça donne moi.
21:31Quoi qu'il se passe,
21:34que vous ayez
21:34des Français de souche
21:35depuis plusieurs générations
21:37aujourd'hui,
21:37je suis désolé,
21:37messieurs, dames,
21:38vos enfants vont faire
21:39des enfants avec
21:41des Noirs,
21:42des Arabes,
21:42des Chinois,
21:43des Portugais,
21:44de tout,
21:45dans le monde entier
21:46parce qu'on circule
21:47et le monde est fait pour ça.
21:48Le monde a des frontières
21:50que les hommes ont mis
21:51qui fait que,
21:52de l'autre côté,
21:52à 10 mètres près,
21:53on ne devrait pas se mélanger
21:54avec ces gens-là.
21:55Mais le monde
21:55n'est pas fait comme ça.
21:56Donc, je pense qu'il n'y a
21:57plus de Français de souche
21:58et que...
21:59Enfin, si,
21:59il y a des Français de souche,
22:00ça s'appelle des fins de race
22:01et ils vont se mélanger
22:03avec les autres
22:03et tant mieux pour nous tous
22:04et bienvenue,
22:06les gars,
22:06il n'y a aucune raison
22:07d'être énervé.
22:08Que les gens se mélangent,
22:09je veux dire,
22:10il a découvert le Pérou
22:11à Orléans,
22:11oui, bien sûr,
22:12les gens se mélangent
22:12puisque ça,
22:13c'est toujours plus ou moins fait
22:15et ça sera de plus en plus
22:16sans doute.
22:17Mais quel est l'intérêt ?
22:19C'est ça que je perçois.
22:21Qu'est-ce qui,
22:22psychologiquement,
22:22c'est toujours intéressant
22:23de comprendre les uns et les autres,
22:24qu'est-ce qui fait
22:24que dans ta psychologie,
22:25t'as envie de dire
22:26les Français sont des fins de race ?
22:28Est-ce qu'il est pour
22:28l'abolition des frontières ?
22:30C'est une idéologie.
22:31Oui, mais ce n'est pas pour ça
22:34qu'il le dit.
22:34C'est de la subversion fantasmée.
22:36Peut-être que Samuel Fitt
22:37aussi donne la réponse,
22:38c'est-à-dire que le bénéfice social
22:40de ce qu'il va dire
22:42dans son milieu,
22:43etc.,
22:44les arroques vont l'encenser,
22:45il faut lire le dernier numéro
22:46des arroques,
22:47je vous assure,
22:47vous allez prendre
22:48quelques fous rires.
22:49Les arroques vont l'encenser,
22:51tous ces gens...
22:52Donc, dans son milieu,
22:54le bénéfice social
22:55de dire des âneries
22:56est beaucoup plus important
22:58que celui de la vérité.
22:59Moi, je pense que c'est surtout...
23:00Lisez le livre
23:00de Samuel Fitt aussi.
23:01Oui, qui est très intéressant.
23:02Je pense que c'est aussi
23:03un désir d'être subversif
23:05à tout prix,
23:06mais sans en payer le prix.
23:09Ça veut dire
23:09que vous avez le beurre
23:10et l'argent du beurre.
23:11Vous tenez des propos...
23:12C'est un peu adolescent.
23:13Oui, non,
23:13c'est super adolescent.
23:14Mais vraiment,
23:15vous tenez des propos...
23:16C'est le type
23:17au fond de la classe.
23:18Bien sûr.
23:18Il veut se faire remarquer.
23:19Voilà, exactement.
23:20Vous tenez des propos
23:21choquants,
23:23vous vous mettez
23:23dans une sorte de posture
23:24oppositionnelle
23:26contre la société,
23:27etc.
23:28Mais sans non plus,
23:29si vous voulez,
23:30dépasser des lignes rouges
23:31et sans...
23:33Il y a des tas de gens
23:33qui partagent ça.
23:34Vous avez entendu
23:35le carillon,
23:35je pense, Elisabeth.
23:37Donc vous savez
23:38qu'après le carillon,
23:39on ne parle pas, en fait.
23:40Très bien.
23:40C'est moi qui ai parlé
23:41après le carillon.
23:41Non, mais...
23:42Mais après,
23:44vous le savez.
23:46Encore une violence
23:47faite au fond.
23:47Encore une violence.
23:48Oh là là !
23:49Harcèlement.
23:50Mais vous êtes fait
23:51recouper les cheveux encore ?
23:52Ah non, il n'y a pas
23:54de changement.
23:55Ah non, j'arrête là,
23:56c'est bon,
23:56j'ai suffisamment donné.
23:57Ça ne va plus du tout.
23:58Non, ça ne va plus du tout.
23:59Et vous n'êtes pas
24:00sur le central de Roland-Garros
24:01puisque Dimitri Pavlenko
24:02y était ?
24:02Non, ils ont bien de la chance
24:04mais nous,
24:04on est condamnés
24:05à rester au studio
24:06et j'aurais bien aimé
24:07aller faire un petit tour
24:08à Roland-Garros
24:08mais les matchs
24:09commencent un peu plus tard
24:10donc je ne sais pas
24:11si c'est l'heure
24:11vraiment intéressante.
24:12Ah non, j'entendais 30-15
24:12pendant qu'il parlait ce matin.
24:13Je pense qu'il y avait
24:14des matchs qui avaient
24:14déjà commencé
24:15ou alors il y avait
24:16quelqu'un qui s'exerçait
24:17à dire 30-15
24:17ce qui est possible aussi.
24:18C'est possible, bien sûr,
24:19c'est les arbitres.
24:20Vous savez que c'est le moment.
24:21Ils répètent,
24:22ils répètent les arbitres
24:23le matin.
24:2330-15 !
24:25Regarde tout ça.
24:26C'est le moment
24:27de votre pic d'audience
24:28là, Pascal ?
24:29Exact.
24:31Je l'ai appelé samedi
24:33et on avait la minute
24:35par minute
24:35et je lui ai dit
24:36le pic d'audience,
24:37je crois que c'était
24:37jeudi matin
24:38où on a encore battu un record.
24:40Il y avait je crois
24:40723 000 ou 740 000 personnes.
24:43Quand vous apparaissez,
24:44c'est la coupe de cheveux.
24:45Oui, et notamment
24:46des jeunes femmes.
24:49Il y a quelqu'un
24:49qui est passé derrière vous.
24:50C'est Anissa
24:50qui vient d'arriver.
24:51Elle est toute essoufflée.
24:53Oh, mais Anissa,
24:55vous êtes là ?
24:55Vous étiez à Roland-Garros ?
24:56Oui, je viens d'arriver.
24:57Elle est arrivée.
24:58Vous venez d'arriver ?
24:59J'ai entendu l'arbitre
25:01qui disait 30-15.
25:02J'ai entendu.
25:02Il y avait des matchs
25:03ce matin ?
25:04Non, ils faisaient
25:04des tests de son.
25:05Ah oui, c'est ça.
25:06C'était des tests.
25:07Et il y avait une joueuse
25:08australienne qui s'entraînait.
25:09Eh bien, c'est ce que j'ai dit.
25:11Bon, merci.
25:12A tout à l'heure, Pascal.
25:12Je prolonge un peu
25:13parce que je sais
25:14que le pic d'audience
25:15quand vous êtes là...
25:15Profitez !
25:17Profitez, profitez !
25:18A tout à l'heure.

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