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00:00Vous avez exhumé combien de personnes, vous le savez ?
00:02Oui, à peu près 1 500.
00:041 500. Est-ce que parmi ces 1 500, c'est une question, vous savez, qui hante les uns et les autres ?
00:09Je suis sûr qu'on vous a posé cette question déjà.
00:11Je vous vois venir, oui.
00:12Quelle question je vais vous poser ?
00:13Vous allez me demander si j'ai remarqué qu'il y en a qui avaient survécu et qui avaient été enterré vivant.
00:17C'est ça, hein ?
00:18Mais vous savez que c'est une hantise !
00:21Mais oui, c'est une hantise qui...
00:23Il y a des gens qui vont se faire, par exemple, brûler, incinérer, parce qu'ils ont simplement peur de se faire...
00:31Alors que ça n'existe pas.
00:33On n'est pas enterré vivant, c'est absolument impossible aujourd'hui.
00:35Il n'y a pas de cas.
00:36Il n'y a pas de cas.
00:37Vous me faites peur, vous me regardez.
00:38Non, mais je me fais peur, exprès.
00:39Non, il n'y a pas de cas.
00:40Il n'y a pas de cas, bien évidemment.
00:42Il n'y a pas de cas.
00:42D'abord, on enterre 3 jours plus tard aujourd'hui, donc tu ne peux pas rester comme ça.
00:46On est d'accord que sur les 1 500 que vous avez vus, il n'y a pas quelqu'un qui avait griffé nos cercueils.
00:53Alors, ça fait partie des légendes urbaines.
00:56Et je fais un chapitre dans mon prochain bouquin, je fais un chapitre là-dessus.
00:58Ah oui, parce que ça, ça passionne.
00:59Urban Legend, dans lequel je raconte ça.
01:01Je l'ai déjà raconté en partie dans un des livres, je ne sais plus lequel.
01:04A l'époque de la reine victorienne, c'était une crainte atroce qu'avaient les gens.
01:09Et on les enterrait avec des cercueils.
01:11Ils pouvaient taper sur une poignée et le cercueil s'ouvrait.
01:13Donc les cercueils pouvaient s'ouvrir de l'intérieur.
01:15D'autres, on les enterrait avec une clochette qui arrivait en surface,
01:18en manière telle que s'il était vivant, il puisse agiter la clochette pour qu'on vienne vite les déterrer.
01:23Et il y a un type, je ne sais plus comment, c'était du côté de l'Écosse, je crois, ou de l'Irlande, je ne sais plus,
01:29qui s'est fait enterrer.
01:31Il était mort, donc forcément, il savait qu'il allait mourir.
01:33Et il avait fait un petit enregistrement.
01:35En manière telle qu'une fois enterré, on diffusait l'enregistrement.
01:38Et on entendait
01:39Je ne suis pas mort, je suis dans le noir, aidez-moi.
01:46J'ai trouvé ça très marrant.
01:47Alors, il y a un autre sujet qui intéresse les gens,
01:50c'est que les cheveux continuent à pousser après la mort.
01:53C'est vrai.
01:53Ah oui, très légèrement.
01:54Les ongles aussi, non ?
01:55Les ongles, la barbe.
01:56Les ongles, ça ne se remarque pas trop.
01:57Parce que M. Guenet, lui, c'est avant la mort, il ne poussait pas ses cheveux.
02:03Donc il en a pas plus que les cheveux greffés.
02:05Parce que j'ai vu son problème, c'était avant.
02:11Et alors, vous avez des morts qu'il faut raser.
02:15Donc les pompes finales reviennent le lendemain quand le cercle est ouvert,
02:1724 heures après la mort, le cercle est toujours présenté, ouvert.
02:20Ils viennent pour raser le mort.
02:21Parce que sa barbe continue à pousser.
02:23En fait, toutes les cellules ne meurent pas en même temps.