Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier

La lutte contre la pauvreté, quelles politiques adopter ? Zoom Extra de ce jeudi 22 mai aura pour thème la lutte contre la pauvreté. Le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Soubron, interviendra au téléphone alors que Shahfaraz Rughony de l’ONG Rays of Hope et Milene Abdookader, directrice et fondatrice de ‘Elle C Nous’ seront les invités de Linley Appadoo en studio. Il sera question de la politique du gouvernement pour cette bataille tandis que les ONG nous expliqueront leurs combats au quotidien et ce qu’ils attendent comme soutien pour mener à bien leurs actions. Rendez-vous donc ce jeudi dès 17H30. L’émission est aussi à suivre sur nos plateformes digitales et sur la chaîne 10 du bouquet de Parabole Maurice. Vos appels sur le 2137777 à partir de 18H05

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Je suis dans le bureau du ministre à Chauke-Soubron dans le cadre de l'émission ce soir qui nous
00:00:15peut comment nous finir.
00:00:16Chers auditeurs, bonsoir et bienvenue dans l'émission Zoom Extra ce soir, que nous
00:00:21propose la lutte contre la pauvreté, climat politique pour adopter et pour cela, moi au
00:00:26final, je suis avec le ministre à Chauke-Soubron un peu plus tôt cet après-midi pour faire
00:00:30une petite interview avec lui.
00:00:31Malheureusement, il n'est pas capable de venir en studio, mais bon, nous serons capables
00:00:35d'intervenir là-dessus et nous vous passerons cette vidéo dans quelques instants.
00:00:39Et avec moi sur le plateau pour discuter justement de ce que le ministre peut dire dans cette
00:00:43interview, nous avons deux ONG, elle c'est nous, c'est la première ONG que nous avons
00:00:49la présidente et la fondatrice qu'il a, donc la présidente la plus jeune ici, c'est mademoiselle
00:00:55Rachelle Olivier.
00:00:56Rachelle, bonsoir et bienvenue.
00:00:57Bonsoir, messieurs.
00:00:58Vous aussi, la présidente donc de l'association et la fondatrice, justement, c'est Mylène
00:01:05Abdul-Kader.
00:01:06Mylène, bonsoir et bienvenue.
00:01:07Bonsoir, merci.
00:01:08Et de l'autre côté, il y en a donc avec nous une autre ONG en la présence de Chafaraz
00:01:14Rougoni de l'ONG Rays of Hope.
00:01:17Chafaraz, bonsoir et bienvenue.
00:01:19Bonsoir, Lylé, bonsoir à tous les auditeurs et les téléspectateurs.
00:01:23Tout à fait.
00:01:24Et nous, comme on nous le dit tous les semaines, je ne peux pas vous couvrir tout à l'heure
00:01:27le 213, 77, 77 à partir de la première pause publicitaire qui nous prend à 18 heures.
00:01:33Donc, tout de suite, nous allons justement écouter un petit peu l'entrevue qu'il nous
00:01:37finit de faire avec le ministre Charles-Jacques Soubran.
00:01:39C'est aussi un petit peu un sujet de polémique pour l'instant qui est la NEF.
00:01:44Nous écoutons-le dans son intégralité.
00:01:48Quel combat, quelle politique a-t-il adopté dans le cadre de la pauvreté dans Maurice?
00:01:55Alors, déjà, en première question, je me pose au monsieur le ministre, c'est qui
00:02:00vous fait rentrer, il fait six mois qu'il est presque au fin d'entrée, est-ce qu'il
00:02:04vous finit les temps justement pour faire un bilan de la situation de la pauvreté à
00:02:08Maurice jusque-là?
00:02:09Il y a un trend dans la société mauricienne et le dernier rapport de la pauvreté qui
00:02:17est publié par le bureau de statistiques est très révélateur.
00:02:21Premièrement, ce qu'il appelle la déqualité de la pauvreté, la pauvreté absolue et la
00:02:28pauvreté relative.
00:02:30Le dernier rapport démontrait que le niveau de pauvreté est encore là, mais la pauvreté
00:02:38relative est diminuée.
00:02:41Et moi, je crois qu'il est bon d'avoir un contexte de débat qui nous peut gagner pour
00:02:47comprendre qui est en train de baisser la pauvreté relative.
00:02:54Les statistiques démontrent que nous finissons par faire un « social transfert » à travers
00:03:06le « welfare system » mauricien.
00:03:08Le bureau de statistiques inévalue qu'ici, il n'y a pas de « social transfert », le
00:03:14niveau de pauvreté est de 36,4 %.
00:03:18Alors, quand on discute la question de la pauvreté dans la société mauricienne, nous
00:03:24n'avons qu'à parler séparément du système social qui existait.
00:03:29Et ça, c'est très, très important.
00:03:31Parce qu'ici, nous, sans le « transfert social », le système social, il est clair
00:03:40que la pauvreté peut augmenter.
00:03:42Alors là, c'est une bonne décision politique, une bonne décision économique.
00:03:47Moi-même, dans le gouvernement, nous sommes là pour prendre une décision là.
00:03:51Est-ce que nous pouvons prendre une mesure pour augmenter la pauvreté relative qui arrive
00:03:56si nous tirons un « social transfert » là, ou bien nous diminuons un « social transfert »
00:04:00qui risque d'augmenter la pauvreté.
00:04:02Pourquoi, c'est que la croisée cimée est très, très importante.
00:04:06Deuxième, il y a pour autant une bonne enquête qui, malgré qu'elle n'a pas sa qualité
00:04:14« social transfert » là, elle a aussi, dans la société mauricienne, ces manières
00:04:19qui nous collectent les révenus.
00:04:22Et nous collectons les révenus aujourd'hui principalement à travers la taxation.
00:04:28Et la déqualité de taxation et la intaxation qui, notre consommateur, notre salarié payé,
00:04:35nous paye-t-il à travers la taxe indirecte, TVA, ou bien les autres taxes indirectes,
00:04:41qui constituent actuellement, nous pouvons dire, plus de 60 à 65 % des révenus nationaux,
00:04:49qui servent pour ça, en partie pour ce « social transfert ».
00:04:53Alors même ce « social transfert » qui déroule là, c'est en partie financé par le peuple lui-même.
00:04:59Deuxièmement, au niveau de la taxation qui peut servir pour ce « social transfert »
00:05:03qui est intimement lié avec le niveau de pauvreté dans nos pays,
00:05:07il y a la fiscalité qui les riches payent.
00:05:14La fiscalité qui les riches payent, il est principalement payée à travers la taxe corporelle,
00:05:21ça veut dire la taxe sur les profits.
00:05:25Et les pays payent la taxe, les pays ne payent pas la taxe, c'est le dividende.
00:05:32Au Namuris aujourd'hui, c'est le seul pays au monde
00:05:36où le taux de fiscalité directe est corporelle, la taxe.
00:05:42C'est bien plus bas que la moyenne mondiale, la moyenne globale aujourd'hui.
00:05:48La moyenne globale tourne autour de 25, 24, 25 % au niveau mondial de la taxe corporelle.
00:05:53Dans le Namuris, la taxe corporelle est de 15, mais elle est de 15 minus,
00:05:59parce qu'il y a beaucoup de secteurs, comme le secteur financier,
00:06:03mais dans l'entreprise export-led, le secteur export-led,
00:06:07ces deux pays ont 3 % de taxe corporelle.
00:06:11Donc, il y a un niveau de taxe corporelle qui est bien bas.
00:06:14Et malgré ce niveau bas-là, le social transfert peut faire,
00:06:18mais il peut faire principalement avec la taxe indirecte.
00:06:21Pourquoi il est important de me citer ça dans ce débat-là?
00:06:25Et pour dire qu'ils payent la taxe, par exemple, au dividende dans le Mauritius,
00:06:29ça veut dire la rente des riches qui proviennent du capital n'est pas taxée.
00:06:35Et pourquoi il y a un débat qui est essentiel pour amener dans le contexte budget,
00:06:40dans le contexte des rédéfinitions, un « new social order »,
00:06:44un « new economic order » qu'il mentionnait dans le discours présidentiel
00:06:50de l'Alliance du changement, dans lequel Résistances alternatives font partie.
00:06:55Et vous pensez qui est l'important, qui nous comprend,
00:07:01qui est la pauvreté, même si en termes statistiques, l'indemnité,
00:07:08mais la pauvreté, elle est aussi morte avec l'inégalité.
00:07:14En partie, la pauvreté relative se déroule avec cette problématique-là.
00:07:19Alors, l'inégalité dans le Mauritius est inaccentuée.
00:07:24L'inégalité est inaccentuée et on peut trouver qu'il y a de plus en plus de régions
00:07:31qui ont de la pauvreté, mais cette pauvreté-là peut coupler en parallèle avec l'inégalité
00:07:37parce que de l'autre côté, nous trouvons un létalage de la richesse.
00:07:41C'est tout avec, nous tenons les possédants, les grands possédants mauriciens.
00:07:47Ils sont toujours là, OK? Mais nous avons aussi les milliardaires
00:07:52qui peuvent s'établir dans les plus jolies places du pays
00:07:56et à travers les nouvelles « smart cities » et les banques de luxe, OK?
00:08:03Alors, ça peut causer, comme je disais, une tension assez importante
00:08:09et ça peut développer ce type de comportement sociologique dans la population mauricienne,
00:08:15cette inégalité-là, et qui nous faisait prendre compte.
00:08:18Et ensemble avec ça, nous avons ce qu'on appelle la gentrification circulaire.
00:08:23C'est un terme qui n'est résistant qu'à l'alternative développée.
00:08:27C'est-à-dire, ce n'est pas « circular migration ».
00:08:33Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:03© Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:33© Sous-titrage Société Radio-Canada
00:10:04Donc, nous retournons dans le studio.
00:10:09Nous avons un petit souci avec la vidéo.
00:10:11La régie peut faire le nécessaire.
00:10:13Mais déjà, avant que la vidéo ne retourne,
00:10:15je vais m'inviter à la première partie que nous ferons écouter.
00:10:19Peut-être que vous me demanderez une réaction à ce que le ministre vient de dire.
00:10:22On commence avec vous, Mylène.
00:10:24Peut-être, en tout cas, de ce que vous avez écouté, qu'est-ce que vous trouvez déjà?
00:10:28Pour moi, personnellement, j'ai trouvé une bonne initiative.
00:10:31Et ça lui donne du courage, en tant qu'ONG,
00:10:34de trouver dans quelle direction on peut aller.
00:10:36Mais maintenant, il nous reste à savoir le fait.
00:10:39Ça, c'est important.
00:10:40Je pense que nous pouvons regarder un petit peu après dans la vidéo.
00:10:42Oui, merci.
00:10:43Autour de moi, il y a Rachel.
00:10:44Rachel, vous aussi, avez une petite réaction.
00:10:46Moi, tu trouves beaucoup de sourire quand je m'écoute le ministre causer.
00:10:49Peut-être que là, vous pouvez nous dire où vous comprenez ce qu'il peut dire.
00:10:53Donc, moi, personnellement, je me rejoins dans la directrice des équilibrés
00:10:57et j'attends pour continuer de voir la vidéo.
00:10:59Pour plus qu'elle réagisse et qu'il n'y ait pas la suite.
00:11:02D'accord.
00:11:03Et Chafaraz?
00:11:04Avant tout, le ministre vient faire mention de nos Welfare States.
00:11:09Et l'apport de nos Welfare States à ce qu'il nous dit,
00:11:12c'est qu'il est capable d'aider,
00:11:14c'est qu'il nous aide en majorité à un moment donné.
00:11:16Il nous donne les statistiques pour nous dire
00:11:18si il n'y a pas de chène à sa Welfare State.
00:11:20Mais dans cette situation que je vous trouve,
00:11:23je regarde là-haut, presque 40% de nos personnes sont en situation de pauvreté.
00:11:28Mais effectivement, nous avons discuté de ça auparavant,
00:11:33le Welfare State de Mauritanie, c'est un Welfare State un peu unique
00:11:36dans notre communauté, dans la situation qu'on est dans aujourd'hui.
00:11:40Et effectivement, ça vient comme un filet de protection
00:11:44à ce qui protège nos populations
00:11:47et qui empêche nos populations d'être dans une pauvreté extrême
00:11:50ou une pauvreté relative.
00:11:52Et ça, bien sûr, il y a un aménagement chiffre
00:11:55pour pouvoir démontrer cela.
00:11:57Et après, il y a une cause, un idéal,
00:11:59il y a une propose, une vision,
00:12:02une nouvelle vision, l'idée en termes d'un nouveau ordre
00:12:07qu'il faut mettre en place.
00:12:09Un nouveau ordre, oui.
00:12:10C'est un nouveau ordre qu'il faut mettre en place,
00:12:12qu'il y en a, effectivement, il y en a raison dans ce point-là
00:12:15qu'il faut dire qu'il y en a d'extrêmes dans Mauritie.
00:12:19Et parfois, dans les mêmes régions,
00:12:21il y a d'extrêmes là, comment vivre.
00:12:24Et ça amène un certain tension, surtout une frustration.
00:12:27Et c'est cette frustration-là, une fois,
00:12:29qui fait qu'il y a des gens dans une situation de difficulté.
00:12:33Ce sont des hommes qui se disent « je ne vais pas travailler
00:12:36et je ne vais pas pouvoir me donner la peine d'avancer
00:12:39parce qu'il y a de l'autre côté comment on peut vivre
00:12:42et qu'il y a d'autres situations comme ça.
00:12:44»
00:12:45On sait qu'il y a toutes sortes d'affaires
00:12:46pour vivre une vie à l'île.
00:12:47Il y a une frustration qui cause ça.
00:12:48Et le ministre, quand il fait état de ça,
00:12:52il fait qu'il y a une raison pour souligner
00:12:54cette frustration qu'il y a là.
00:12:56Et on ne peut pas attendre maintenant
00:12:58pour trouver quels outils et quelles façons
00:13:00on peut mettre en place pour attaquer
00:13:02cette école qu'il y a entre les riches et les super riches
00:13:07avec les pauvres ici à Mauritie.
00:13:09Moi, j'ai l'impression que c'est à cause de l'expérience
00:13:12qu'il y a dans l'autre terrain,
00:13:13quand on peut causer comme ça.
00:13:14Je me pose la question à l'ONG, à la CNU.
00:13:19Quel est votre bilan, quel est votre constat aujourd'hui
00:13:23sur le terrain?
00:13:24Votre travail, surtout pour l'éducation
00:13:26de vos enfants défavorisés.
00:13:28Aujourd'hui, quand nous écoutons justement
00:13:32Safaraz dire qu'il y a une situation
00:13:35où les gens dans la pauvreté peuvent se libérer,
00:13:38est-ce que vous trouvez ça aussi?
00:13:41Moi, en tant que jeune, oui.
00:13:44Et moi, moi-même, à cause d'être toute jeune,
00:13:47je trouve que ça a affecté nous,
00:13:49d'une certaine façon, nous a découragés.
00:13:52Et de notre jeune âge, on nous dit
00:13:54« mais devant, comment peut-on être encore? »
00:13:58Donc, même à l'association, ce qui nous fait là,
00:14:02c'est pour encourager les jeunes
00:14:03pour rester qui ils ont été,
00:14:05ne pas faire les choses à contre-cœur
00:14:08et continuer à avancer, à apprendre,
00:14:10même ne pas avoir besoin d'enfants
00:14:12pour continuer l'éducation,
00:14:14parce qu'il y a le côté métier aussi,
00:14:16que nous avons là pour ramener eux vers le haut
00:14:20et encourager eux à aller de l'avant,
00:14:22à travers ça.
00:14:23Et Mylène, si nous pouvons dire,
00:14:24vous occupez à peu près une soixantaine d'enfants,
00:14:26de jeunes, nous pouvons dire comme ça,
00:14:28d'enfants de jeunes,
00:14:29et qui, ça fait 17 ans que vous existez.
00:14:3218 ans.
00:14:3318 ans, donc vous vous célébrez justement
00:14:34depuis 18 ans, ça la met là.
00:14:36Ça porte au couloir, peut-être au cas de nous,
00:14:38comment ça a fait le passé?
00:14:39Et pour moi personnellement,
00:14:40en tant qu'un travailleuse sociale,
00:14:42en tant qu'une maman,
00:14:44et en tant qu'une grand-mère,
00:14:46et en tant qu'une femme,
00:14:48je suis capable de dire qu'à mon risque,
00:14:50nous sommes pauvres.
00:14:52Mais je ne peux pas trop dire
00:14:55que nous sommes pauvres très extrêmes,
00:14:57parce que nous sommes dans un pays
00:14:58qui nous donne toute la facilité.
00:15:01Moi, je trouve qu'il manque de l'éducation,
00:15:03il manque de la communication,
00:15:05il manque de rapproche.
00:15:08Et ça qui moi, personnellement,
00:15:10je trouve que ça manque beaucoup à Lille-Maurice,
00:15:11ne pas dire qu'on peut vivre sans casque,
00:15:14c'est un gros menti.
00:15:16Mais le casque n'est pas suffisamment
00:15:18qui nous gagne,
00:15:20qui nous pénalise les personnes
00:15:22qui pensent à l'engagement.
00:15:24Comme M. Léminy s'est dit,
00:15:26il y a des zones bien riches.
00:15:28Mais c'est bon de penser
00:15:30que nous avons de la finance.
00:15:32Oui, nous avons de la finance,
00:15:33parce que ça fait 18 ans.
00:15:35Si je n'avais pas de finance,
00:15:36je n'aurais pas passé 18 ans.
00:15:37Mais ce n'est pas ça le principal.
00:15:39Le principal, c'est,
00:15:41pour ce risque-là,
00:15:42les vignes de ce côté-là
00:15:43nous donnent du personnel.
00:15:45Les vignes montrent à quelqu'un
00:15:47que demain, tu vas venir comme moi.
00:15:49Comment nous dire,
00:15:50tout le temps, nous n'attendons pas.
00:15:51Depuis que je suis petite,
00:15:52nous montrons la pêche poisson,
00:15:54nous parlons tout le temps,
00:15:55nous rions, nous rions, nous rions.
00:15:56Mais moi, je n'ai jamais montré
00:15:58comment la pêche,
00:15:59pour demain, tu vas venir comme moi.
00:16:00Mais moi, je trouve une tendance
00:16:02qu'il faut montrer
00:16:04qu'ailleurs, on peut plaigner,
00:16:06nous plaigner.
00:16:07Ah, je me disais,
00:16:08tu es venu pour te donner moi.
00:16:10S'il n'a pas donné moi,
00:16:11je n'ai pas plaigné.
00:16:12S'il n'a pas montré moi,
00:16:13je n'ai pas plaigné.
00:16:15Et donc, ça,
00:16:16ça fait que les gens sont capables
00:16:17d'être eux-mêmes.
00:16:18Là, ils disparaissent.
00:16:19Ils disparaissent
00:16:20parce qu'ils font trop une partie
00:16:21de ce qu'ils sous-estiment.
00:16:24Ils sous-estiment.
00:16:25Ils sous-estiment
00:16:26comment, M. le ministre,
00:16:27ils disent,
00:16:28vraiment,
00:16:29nous nous disons,
00:16:30rentre dans ce côté,
00:16:31la richesse-là,
00:16:32pour tirer, pour amener.
00:16:34Mais ce n'est pas juste
00:16:35ça côté finance.
00:16:36C'est l'aide
00:16:37qui peut amener là
00:16:38qui est importante.
00:16:39C'est l'aide-là
00:16:40et ça va à la personne
00:16:41qui a sa qualification,
00:16:42qui a sa connaissance,
00:16:43qui a sa vision,
00:16:44qui trouve 5 ans,
00:16:4510 ans,
00:16:46qui doit s'aboutir.
00:16:47Là, il n'y a pas pétrole,
00:16:48il y a 5 ans, 10 ans.
00:16:49Dans le long terme.
00:16:50Ils viennent ici,
00:16:51ils viennent là,
00:16:52ils montrent.
00:16:53Un bâtiment,
00:16:54quand il est monté,
00:16:55il peut trouver la terre.
00:16:56Mais architecte-là,
00:16:57ils ne finissent pas
00:16:58tous les bâtiments-là.
00:16:59Ils ne finissent pas
00:17:00tous les meubles,
00:17:01ils ne finissent pas
00:17:02tous les chambres.
00:17:03Mais nous,
00:17:05mais tandis qu'architecte-là,
00:17:06ils viennent montrer le plan-là.
00:17:07Là, nous trouvons les différents.
00:17:08Là, nous trouvons le courage-là.
00:17:09Nous trouvons ça,
00:17:10l'engouement-là.
00:17:11Nous trouvons ça.
00:17:12Quand je me disais,
00:17:13tu avais une dizaine
00:17:14de cabines depuis Nevers
00:17:15parce qu'il n'y avait plus
00:17:16envie,
00:17:17il finit tout ça
00:17:18à monter là-dedans.
00:17:19À ce moment-là,
00:17:20c'est ça qui me trouve
00:17:21un besoin aussi
00:17:22qui m'amène
00:17:23à un côté de...
00:17:24Regarde,
00:17:25je vais te donner un exemple
00:17:26comme le ministre
00:17:27de la Réalité Maurice.
00:17:28Moi, depuis 2013,
00:17:29je me reçois
00:17:30par des missionnaires
00:17:31internationaux
00:17:32qui viennent faire
00:17:33cette mission humanitaire.
00:17:34Écoute-moi.
00:17:35Volontaires, bénévoles.
00:17:36Deux mois, trois mois,
00:17:37je deviens...
00:17:38Je passe à l'association
00:17:39pour que je gagne
00:17:40une bac.
00:17:41Mais ici,
00:17:42nous, à l'université,
00:17:43nous avons 15 000 gradués
00:17:44qui peuvent travailler
00:17:45dans le call center,
00:17:46qui peuvent travailler
00:17:47dans le banc de travail,
00:17:48qui peuvent aller
00:17:49dans l'hôtel,
00:17:50mais qui ne sont pas impliqués
00:17:51dans une étude.
00:17:52C'est un projet humanitaire,
00:17:53là.
00:17:54C'est un projet de pauvreté,
00:17:55là,
00:17:56qui montre aux autres
00:17:57que ce qu'ils doivent prendre,
00:17:58c'est de venir
00:17:59dans une ONG,
00:18:00aller dans un home,
00:18:01aller dans l'hôpital,
00:18:02aller au terrain,
00:18:03aller en social work,
00:18:04accompagner ces gens-là
00:18:05pour qu'ils commencent
00:18:06à venir,
00:18:07pour qu'en tout cas,
00:18:08ils donnent courage
00:18:09à ces gens-là.
00:18:10Et ça aussi,
00:18:11je pense qu'il y a
00:18:12une grande richesse.
00:18:13Hum.
00:18:14Je pourrais venir
00:18:15dans un petit moment.
00:18:16J'ai envie de poser
00:18:17une question à Safaraz
00:18:18et puis,
00:18:19je pourrais poser
00:18:20la même question à Safaraz
00:18:21tant qu'on est jeune.
00:18:22Donc, Kifin,
00:18:23pousse-toi, justement,
00:18:24dans ta vocation
00:18:25d'aider ces gens-là.
00:18:26Alors,
00:18:27vous avez noté
00:18:28que j'adore
00:18:29un faubou
00:18:30et qu'il me donne
00:18:31un faubou
00:18:32de pour lui.
00:18:33Alors,
00:18:34nous finissons tout le temps
00:18:35à vivre
00:18:36et nous finissons tout le temps
00:18:37à trouver
00:18:38comment,
00:18:39une fois,
00:18:40une bonne famille
00:18:41vit.
00:18:42Une bonne famille
00:18:43vit tous les jours,
00:18:44hein.
00:18:45Donc, il y a des difficultés
00:18:46et il y a des raisons.
00:18:47Surtout,
00:18:48j'ai une bonne vie
00:18:49de pour lui.
00:18:50Je peux dire
00:18:51le cas de pour lui.
00:18:52Comme il y a
00:18:53une bonne famille
00:18:54qui est en difficulté
00:18:55et qui même
00:18:56le réveil
00:18:57quand je viens,
00:18:58c'est que
00:18:59je vais faire
00:19:00mon mausoleum
00:19:01autre, hein.
00:19:02Je vais faire le sport
00:19:03et quand je trouve
00:19:04qu'il y a
00:19:05des gens
00:19:06qui sont intéressés
00:19:07pour faire du sport,
00:19:08nous avons
00:19:09les moyens
00:19:10à nous dire
00:19:11pour acheter
00:19:12des équipements sportifs.
00:19:13C'est tout un début
00:19:14dans ce cas-là.
00:19:15Je suis très jeune
00:19:16quand je me suis mis
00:19:17dans ce projet
00:19:18de l'avant
00:19:19afin qu'ils nous aident
00:19:20comme des athlètes-là
00:19:21pour aider
00:19:22ces gens-là
00:19:23comme des athlètes.
00:19:24C'est tout un début
00:19:25de cela
00:19:26et après,
00:19:27nous sommes capables
00:19:28d'avoir
00:19:29des équipements
00:19:30et des équipements
00:19:31pour aider
00:19:32ces gens-là
00:19:33qui sont intéressés
00:19:34pour faire du sport.
00:19:35C'est tout un début
00:19:36dans ce cas-là.
00:19:37C'est tout un début
00:19:38dans ce projet-là.
00:19:39C'est tout un début
00:19:40dans ce projet-là.
00:19:41C'est tout un début
00:19:42dans ce projet-là.
00:19:43C'est tout un début
00:19:44dans ce projet-là.
00:19:45C'est tout un début
00:19:46dans ce projet-là.
00:19:47C'est tout un début
00:19:48dans ce projet-là.
00:19:49C'est tout un début
00:19:50dans ce projet-là.
00:19:51C'est tout un début
00:19:52dans ce projet-là.
00:19:53C'est tout un début
00:19:54dans ce projet-là.
00:19:55C'est tout un début
00:19:56dans ce projet-là.
00:19:57C'est tout un début
00:19:58dans ce projet-là.
00:19:59C'est tout un début
00:20:00dans ce projet-là.
00:20:01C'est tout un début
00:20:02dans ce projet-là.
00:20:03C'est tout un début
00:20:04dans ce projet-là.
00:20:05C'est tout un début
00:20:06dans ce projet-là.
00:20:07C'est tout un début
00:20:08dans ce projet-là.
00:20:09C'est tout un début
00:20:10dans ce projet-là.
00:20:11C'est tout un début
00:20:12dans ce projet-là.
00:20:13C'est tout un début
00:20:14dans ce projet-là.
00:20:15C'est tout un début
00:20:16dans ce projet-là.
00:20:17C'est tout un début
00:20:18dans ce projet-là.
00:20:19C'est tout un début
00:20:20dans ce projet-là.
00:20:21C'est tout un début
00:20:22dans ce projet-là.
00:20:23C'est tout un début
00:20:24dans ce projet-là.
00:20:25C'est tout un début
00:20:26dans ce projet-là.
00:20:27C'est tout un début
00:20:28dans ce projet-là.
00:20:29C'est tout un début
00:20:30dans ce projet-là.
00:20:31C'est tout un début
00:20:32dans ce projet-là.
00:20:33C'est tout un début
00:20:34dans ce projet-là.
00:20:35C'est tout un début
00:20:36dans ce projet-là.
00:20:37C'est tout un début
00:20:38dans ce projet-là.
00:20:39C'est tout un début
00:20:40dans ce projet-là.
00:20:41C'est tout un début
00:20:42dans ce projet-là.
00:20:43C'est tout un début
00:20:44dans ce projet-là.
00:20:45C'est tout un début
00:20:46dans ce projet-là.
00:20:47C'est tout un début
00:20:48dans ce projet-là.
00:20:49C'est tout un début
00:20:50dans ce projet-là.
00:20:51C'est tout un début
00:20:52dans ce projet-là.
00:20:53C'est tout un début
00:20:54dans ce projet-là.
00:20:55C'est tout un début
00:20:56dans ce projet-là.
00:20:57C'est tout un début
00:20:58dans ce projet-là.
00:20:59C'est tout un début
00:21:00dans ce projet-là.
00:21:01C'est tout un début
00:21:02dans ce projet-là.
00:21:03C'est tout un début
00:21:04dans ce projet-là.
00:21:05C'est tout un début
00:21:06dans ce projet-là.
00:21:07C'est tout un début
00:21:08dans ce projet-là.
00:21:09C'est tout un début
00:21:10dans ce projet-là.
00:21:11C'est tout un début
00:21:12dans ce projet-là.
00:21:13C'est tout un début
00:21:14dans ce projet-là.
00:21:15C'est tout un début
00:21:16dans ce projet-là.
00:21:17C'est tout un début
00:21:18dans ce projet-là.
00:21:19C'est tout un début
00:21:20dans ce projet-là.
00:21:21C'est tout un début
00:21:22dans ce projet-là.
00:21:23C'est tout un début
00:21:24dans ce projet-là.
00:21:25C'est tout un début
00:21:26dans ce projet-là.
00:21:27C'est tout un début
00:21:28dans ce projet-là.
00:21:29C'est tout un début
00:21:30dans ce projet-là.
00:21:31C'est tout un début
00:21:32dans ce projet-là.
00:21:33C'est tout un début
00:21:34dans ce projet-là.
00:21:35C'est tout un début
00:21:36dans ce projet-là.
00:21:37C'est tout un début
00:21:38dans ce projet-là.
00:21:39C'est tout un début
00:21:40dans ce projet-là.
00:21:41C'est tout un début
00:21:42dans ce projet-là.
00:21:43C'est tout un début
00:21:44dans ce projet-là.
00:21:45C'est tout un début
00:21:46dans ce projet-là.
00:21:47C'est tout un début
00:21:48dans ce projet-là.
00:21:49C'est tout un début
00:21:50dans ce projet-là.
00:21:51C'est tout un début
00:21:52dans ce projet-là.
00:21:53C'est tout un début
00:21:54dans ce projet-là.
00:21:55C'est tout un début
00:21:56dans ce projet-là.
00:21:57C'est tout un début
00:21:58dans ce projet-là.
00:21:59C'est tout un début
00:22:00dans ce projet-là.
00:22:01C'est tout un début
00:22:02dans ce projet-là.
00:22:03C'est tout un début
00:22:04dans ce projet-là.
00:22:05C'est tout un début
00:22:06dans ce projet-là.
00:22:07C'est tout un début
00:22:08dans ce projet-là.
00:22:09C'est tout un début
00:22:10dans ce projet-là.
00:22:11C'est tout un début
00:22:12Moi, je me tiens à préciser
00:22:13me tenir à préciser
00:22:14que moi je commence
00:22:15le social à l'âge
00:22:16le social à l'âge
00:22:17de 16 ans seulement.
00:22:18de 16 ans seulement.
00:22:19Je m'échigne
00:22:20en tant que bénévole
00:22:21en tant que bénévole
00:22:22et, en même temps,
00:22:23je vais au collège
00:22:24et, je vais au collège
00:22:25et, je vais au collège
00:22:26et je part visible
00:22:27et, moi je part visible
00:22:28le social.
00:22:29je sais le social.
00:22:30Moi, je suis une
00:22:31seizomère mais
00:22:31Moi, je suis un
00:22:32maalube.
00:22:41Un malsèvre.
00:22:42vous êtes intelligents, que vous êtes contents de vous apprendre, de vous montrer votre talent.
00:22:46Mais de l'autre côté aussi, il y a des enfants qui préfèrent, par exemple, faire de la peinture,
00:22:52ou faire un peu de jardinage.
00:22:56Auparavant, nous tenions notre propre jardin bio à l'association.
00:23:00Et nous, à l'association, c'est ce que nous faisons, mais beaucoup d'enfants le font.
00:23:04C'est à travers ça que nous trouvons les enfants qui expriment et montrent leurs émotions
00:23:10comme sur notre tableau.
00:23:12Je vais prendre l'exemple d'un enfant à l'association, qui ne finit qu'à 18 ans,
00:23:18mais qui est toujours là et qui est en train de faire des profs avec ses enfants.
00:23:22C'est lui qui commence la peinture à l'âge de 5 ans seulement,
00:23:26avec un petit papier à 4, comme nous l'écrivons.
00:23:29Et là, c'est lui qui fait la peinture, avec un canvas, avec l'acrylique.
00:23:34Et je l'accompagne aussi.
00:23:37Moi aussi, je m'en apprends une technique avec lui.
00:23:39Et maintenant, lui, ce tableau, il le trouve dans le château de Réduit,
00:23:44dans le bureau du premier ministre.
00:23:46Et nous, à l'association, c'est une certaine fierté pour nous.
00:23:49Donc oui, l'éducation est importante, mais nous aussi, on encourage nos enfants
00:23:52à aller vers le côté métier, faire ce qu'ils ont de content.
00:23:56Parce que peut-être qu'ils auront fait ça dans leur métier après.
00:24:00C'est la découverte des talents qu'ils ont pu faire,
00:24:04et je pense que c'est important.
00:24:06Nous avons vu ça à plusieurs reprises.
00:24:08Pas tout le monde a ce qu'on appelle l'intelligence académique.
00:24:13Mais est-ce qu'il y a quelqu'un qui, par exemple,
00:24:16comme on dit, il trouve un talent d'artiste,
00:24:20mais quand il y réfléchit, il se dit, est-ce qu'il y a quelqu'un qui l'a fait ?
00:24:23Est-ce qu'aujourd'hui, dans mon rythme,
00:24:26nous pouvons dire, par exemple, qu'un artiste,
00:24:28il y a quelqu'un sur la vie, généralement parlant ?
00:24:32Enfin, à mon rythme, je trouve que le côté art,
00:24:35c'est partout dans le monde qu'on apprécie ça.
00:24:39Mais si c'est pour ça qu'on est là,
00:24:43que nous pouvons pousser l'art vers ce côté-là,
00:24:46pour continuer à développer ce talent,
00:24:48je ne pense pas que c'est dans mon rythme.
00:24:50Je pense que nous pouvons aller bien plus loin, à l'international.
00:24:54Et donc, quelque part, tu remènes-nous à la situation
00:24:57où il y a une jeune qui s'est fait arrêter à l'école Bonaire,
00:25:00sur l'avenir, il est vraiment sombre,
00:25:07s'il n'y a pas un papier, un certificat
00:25:10pour qu'il puisse passer un examen.
00:25:12Mais est-ce que c'est toujours le cas aujourd'hui ?
00:25:14Nous, à l'association, je peux dire
00:25:17que presque 60 % de nos enfants,
00:25:20académiquement, sont brillants.
00:25:22Parce qu'ils sont fiers,
00:25:24parce qu'aujourd'hui, nous avons des enfants
00:25:26qui viennent de l'université.
00:25:28Et nous avons des enfants qui, aujourd'hui, le croisir.
00:25:31C'est quelque chose que nous ne connaissons pas.
00:25:34Et nous avons des enfants qui, aujourd'hui,
00:25:36viennent d'un hôtel, qui rentrent comme un simple jardinier.
00:25:39Aujourd'hui, ils sont responsables de rester.
00:25:42Ils continuent leur cours, ils en prennent.
00:25:45Et l'hôtel, il leur encourage de payer leur cours.
00:25:48Et ça, c'est quelque chose qui nous trouve,
00:25:52c'est comme nous avons des enfants,
00:25:54qui réussissent à y arriver.
00:25:56Mais nous n'avons pas, comme si je disais,
00:25:58il y a des enfants qui, aujourd'hui,
00:26:00si je me dis que je ne suis pas leur lauréat,
00:26:02que je ne suis pas leur gradué,
00:26:04que je ne suis pas leur docteur,
00:26:06que je ne suis pas leur lecteur,
00:26:08je ne peux pas mentir.
00:26:10Mais nous pouvons amener quelque chose de mieux
00:26:12dans la vie des enfants,
00:26:14dans la famille qu'ils vont amener,
00:26:16pour qu'ils vivent comme ils le vivent,
00:26:18sur l'enfance.
00:26:20C'est complètement différent.
00:26:22Et nous pouvons amener ces enfants
00:26:24Et c'est ça le but de l'association LCNU.
00:26:26Nous ne pouvons pas vivre ça dans la coquille,
00:26:28parce que nous avons des enfants cités.
00:26:30Quand tu es né, tu as l'école Bogley,
00:26:32tu as l'école André Glover,
00:26:38tu as l'école...
00:26:40Non, non, non, pas ça.
00:26:42C'est le rôle de l'épanouissement de l'enfance.
00:26:44Et nous montrer aux enfants-là,
00:26:46la plus grande richesse, c'est de l'intelligence.
00:26:48N'importe quelle intelligence qu'ils aient.
00:26:50Et puis l'encadrement important.
00:26:52La façon d'encadrer un enfant.
00:26:54Fréquentation.
00:26:56Ça a un rôle dans une famille.
00:26:58C'est pour ça que nous prenons des enfants depuis 5 ans.
00:27:00Parce qu'ils viennent nous prendre les enfants depuis 5 ans,
00:27:02qu'ils mettent un pied qui est petit,
00:27:04qu'on va arroser,
00:27:06puis qu'on dresse.
00:27:08Quand on prend un pied, il finit en travers,
00:27:10comment on va le dresser?
00:27:12Mais quand il est petit, il est encore tard.
00:27:14Si on prend ça pour le travers,
00:27:16on met un petit filet là-dedans,
00:27:18on prend une petite baguette,
00:27:20et c'est ça que nous cherchons avec nos enfants.
00:27:22Et avec nos familles.
00:27:24Chafaraz, comme moi,
00:27:26on écoute un petit peu la réalité
00:27:28de ce que Mylène et Rachel peuvent vivre.
00:27:30Et qu'ils comprennent quelque part
00:27:32qu'il y a un décalage
00:27:34avec le système de l'éducation
00:27:36qu'il y a aujourd'hui à Maurice.
00:27:38Et qui est bizarre.
00:27:40Parce que le ministre de l'éducation lui-même
00:27:42a dit qu'il n'est pas possible
00:27:44que tous nos enfants
00:27:46puissent aller à l'école
00:27:48pour gagner un gros certificat
00:27:50et à la fin de la journée,
00:27:52ils ne soient pas capables d'épanouir
00:27:54mais de découvrir maintenant qu'ils étaient là.
00:27:56Avec l'expérience ici, on peut trouver ça.
00:27:58Et je pourrais joindre
00:28:00mes camarades là-bas pour dire
00:28:02qu'il y a plusieurs types d'intelligence.
00:28:04Et nous dirons que par rapport
00:28:06à nos systèmes de l'éducation,
00:28:08depuis le tout début, nous ne finissons
00:28:10qu'avec l'intelligence académique
00:28:12qui prend en considération.
00:28:14Les autres types d'intelligence,
00:28:16les autres amis comme ça.
00:28:18Et je suis bien heureux aussi qu'il y ait
00:28:20ce qui s'est terminé ici,
00:28:22dans l'assise de l'éducation.
00:28:24Et que le ministre, l'honorable Ganga Paul,
00:28:26soit ouvert à ce que tout le monde
00:28:28peut proposer dans l'idée.
00:28:32Mais le problème principal
00:28:34de nos systèmes,
00:28:36c'est que nous ne sommes pas capables
00:28:38d'un système pour produire des erreurs.
00:28:40Nous ne sommes pas capables d'un système
00:28:42pour produire des échecs.
00:28:44Nous avons besoin d'un système.
00:28:46Depuis ce très jeune âge,
00:28:48on nous dit 5 ans, 6 ans,
00:28:50il nous faut un système.
00:28:52Il nous faut une réussite
00:28:54dans ce parcours-là.
00:28:56Et c'est là que nous,
00:28:58nous faisons gagner l'espoir
00:29:00avec l'assise.
00:29:02Nous faisons démontrer qu'il y a
00:29:04une façon de pouvoir...
00:29:06Alors, nous nous coupons,
00:29:08parce que nous devons prendre
00:29:10une pause rapidement.
00:29:12Sous-titrage Société Radio-Canada
00:29:42...
00:30:12...
00:30:40...
00:31:10...
00:31:18...
00:31:30...
00:31:58...
00:32:04...
00:33:18factuel et crédible.
00:33:48No wonder they say, Guirnard, my chai, my time.
00:34:18C'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c
00:34:48Donc de retour sur l'émission Zoom Extra, où nous pécoles justement la lutte contre
00:34:57la pauvreté. La régie préfère les nécessaires pour qu'ils soient capables de continuer la
00:35:01vidéo de l'entrevue qu'on a faite avec le ministre. En attendant, nous continuons
00:35:07le débat sur le plateau. Chafaraz, tu pécoles justement les différents types d'intelligence
00:35:16et qui finalement, on peut dire qu'ils valorisent les jeunes qui apportent l'intelligence classique.
00:35:24OK, donc la régie, dis-moi que la vidéo est prête maintenant. Peut-être qu'ils nous
00:35:32arrêtent la vidéo et nous continuent depuis que tu es arrivé pour qu'ils soient capables
00:35:35d'y comprendre un petit peu. Allez-y.
00:35:39Donc, il y a un niveau de corporate taxe qui est bien bas. Et malgré ce niveau bas-là,
00:35:48le social transfert peut faire, mais il peut faire principalement que la taxe indirecte.
00:35:52Pourquoi il est important de me titiller ça dans ce débat-là? Et vous dire qu'il
00:35:58paye la taxe par exemple aux dividendes, ça veut dire la rente des riches qui proviennent
00:36:05du capital n'est pas taxée. Et vous voyez, il y a un débat qui est essentiel pour amener
00:36:10dans le contexte budget, dans le contexte de la redéfinition d'un « new social order
00:36:16» et « new economic order » qu'il mentionnait dans le nouveau programme, le discours présidentiel
00:36:23de l'Alliance du changement dans lequel les résistances alternatives font partie.
00:36:27Et vous pensez qu'il est important qu'il nous comprenne qu'il y a la pauvreté, même
00:36:37si en termes statistiques, l'indemnité, mais la pauvreté aussi morse avec l'inégalité.
00:36:46En partie, la pauvreté relative, dit avec sa problématique-là. Alors, l'inégalité
00:36:55dans le Maurice est inaccentuée. L'inégalité est inaccentuée et on peut trouver qu'il
00:37:01y a de plus en plus de régions qui ont de la pauvreté, mais la pauvreté-là peut coupler
00:37:08en parallèle avec l'inégalité parce que de l'autre côté, on trouve un létalage
00:37:12de la richesse. Surtout avec, nous, il y a les possédants, les grands possédants mauriciens
00:37:19sont toujours là. Mais nous avons aussi les milliardaires qui peuvent s'établir
00:37:26dans les plus jolies places du pays et à travers les nouvelles smart cities et les
00:37:33bengalois de luxe. Alors, ça fait que, comment dire, une tension assez importante, elle peut
00:37:41développer cet important comportement sociologique dans la population mauricienne, sa inégalité-là
00:37:48et qui nous faisait prendre compte. Et ensemble avec ça, nous avons ce qu'ils
00:37:51appellent la gentrification circulaire. C'est un terme qui n'a une résistance qu'alternative
00:37:58de développer, c'est-à-dire, ce n'est pas circular migration, mais c'est la gentrification
00:38:03circulaire, c'est-à-dire, nous payons de plus en plus un nouveau peuplement du pays
00:38:10à travers les riches, les milliardaires et nous payons en même temps un dépeuplement
00:38:16du pays, quand nous avons des enfants, nous avons un petit pays, puis il y a l'aïr.
00:38:21Et en même temps, nous payons l'avenir des travailleurs étrangers qui peuvent travailler
00:38:26pour des salaires bien plus bas et des conditions bien plus bas qu'ils vont travailler mauriciens
00:38:31et ce qui a son tour pour accentuer la pression, la pression des gens qui peuvent travailler
00:38:37dans d'autres conditions, etc. Alors, Mauricien plein là-dedans, il a sa cercle vicieux de
00:38:43la gentrification circulaire. Et le problème de la pauvreté couplée avec l'inégalité
00:38:52de la gentrification circulaire peut créer des conditions pour une aggravation de cet
00:39:00énorme problème dans le pays, un problème qui nous est là, qui nous pétrouve, qui...
00:39:06La société mauricienne, elle connaît une mutation importante dans la structure familiale.
00:39:11La structure familiale est une sortie d'une structure extended family, d'une structure
00:39:20de nuclear family. Et nous trouvons que beaucoup, des amants, beaucoup de familles, beaucoup
00:39:27de monde peut faire du travail des places. C'est-à-dire, le temps qu'il peut allouer
00:39:32pour que le mauricien gagne suffisamment l'argent pour lui et faire face à la pauvreté,
00:39:39mais aussi pour faire face à sa inégalité qui s'est grandie là. Il y a une tendance
00:39:43pour, comment dire, galoper pour combler sa inégalité là, OK, avec un portable Deluxe
00:39:50ou bien l'autre. Vous comprenez ce que je veux dire. Et là-là, nous trouvons qu'il y a
00:39:58un changement dans la structure familiale, il y a un changement dans la manière dont
00:40:02les gens peuvent faire du travail, c'est qu'il entraîne des problèmes. Il entraîne
00:40:07un premier problème qui, beaucoup d'enfants, bien les adolescents, sont un peu laissés
00:40:12à eux-mêmes, après qu'ils aient sorti de l'école, jusqu'à l'après-midi. Alors
00:40:17là, il y a un manque de… ce n'est pas la faute individuelle de l'individu, c'est
00:40:21la faute de ce phénomène de mutation de travail, d'un certain nombre d'heures,
00:40:27d'étroits de travail, qui peut entraîner cette problématique-là. Et deuxièmement,
00:40:31il y a une autre problématique, c'est qu'il n'y a pas d'adulte, il n'y a pas d'âgé,
00:40:38OK, il n'y a pas suffisamment de soutien dans cette nouvelle structure en mutation-là.
00:40:43Et là, j'aurais dit que moi, en tant que ministre et que moi, du jour au ministre,
00:40:48nous devons élever ce problème, un des plus gros problèmes que la société mauricienne
00:40:52est en train de faire face, c'est de quelle manière nous pouvons augmenter le caring
00:40:57qui est nécessaire à tout le monde, d'un moment à l'autre, quand il y a un agrandissement
00:41:03du nombre de personnages. Alors, je trouve que la société mauricienne, il y a une certaine
00:41:09mutation qui peut se dérouler, et un des problèmes qui peut s'engendrer dans cette
00:41:14nouvelle structure qui est en mutation-là, c'est la drogue, c'est la drogue synthétique,
00:41:20OK. Et nous pouvons trouver là, en ce moment, une prolifération, la drogue synthétique
00:41:26qui est un reflet de ce double phénomène, c'est-à-dire la pauvreté qui est encore
00:41:31là, même si elle est diminuée relativement, et l'inégalité sociale et la gentrification.
00:41:36C'est-à-dire, et nous pouvons dire que la drogue synthétique, là, elle est couplée
00:41:40avec un peu de nouveau mode de vie pour les jeunes, et dans certains milieux urbains
00:41:49ou bien ruraux, on affirme tout de même, OK, la musique, pour vous, dans votre lit,
00:41:56et il y a une forme d'affirmation qui peut se dérouler, qui est liée avec la drogue
00:42:00synthétique, et nous devons faire très attention. Alors, la pauvreté, il n'est pas
00:42:04si c'est une question poche de la pauvreté, mais nous nous inquiétons de la structure
00:42:10globale. Alors là, ma première réponse à vous.
00:42:12Alors, justement, on va faire plus ou moins un constat de la situation, qu'est-ce qui
00:42:16a été fait, moi j'ai dit, mais là où il y a un nouveau gouvernement, où on sort
00:42:21de ce dossier-là, qu'est-ce qu'on fait, justement, pour tacler ces différentes problématiques
00:42:26au fil du temps?
00:42:28Bon, il y a plusieurs, il y a plusieurs dimensions.
00:42:31La première dimension, c'est pour, c'est adresser, comment dire, directement,
00:42:36certaines mêmes causes. Ça veut dire, la semaine du travail, par exemple.
00:42:40C'est-à-dire, si nous trouvons qu'il y a une gaffe dans la manière dont les parents
00:42:46peuvent pédaler les enfants, ou bien les grands du monde, nous pouvons faire une adresse
00:42:50qui nous restitue et nous consolide cette structure familiale.
00:42:54C'est une bonne raison qu'ils font l'Alliance du changement, ils mettent la semaine
00:42:57des 41 dans ce programme, la semaine du travail des 41.
00:43:01Et je me rappelle, quand je suis dans les conférences de presse, je discute avec
00:43:05l'Alliance du changement, pour qu'en fait, la semaine des 41 devienne la semaine
00:43:09de cinq jours, c'est-à-dire au moins la week-end,
00:43:13que les parents peuvent occuper, soit les enfants, soit les grands du monde.
00:43:17Alors ça, c'est un exemple.
00:43:20Nous faisons en sorte qu'il y ait plus beaucoup de ressources
00:43:24qui aillent à la famille.
00:43:28Par exemple, à travers les carers, à la ONCE Canada, nous avons discuté de ça,
00:43:32et qui, de manière, nous donnent assez de ressources à la famille pour qu'elles
00:43:36paient leur pauvreté dans ce désegment de la population,
00:43:40des gens âgés et des personnes âgées.
00:43:42Ça, c'est des choses qu'ils nous font tout autour.
00:43:45Je vous donne un autre exemple.
00:43:47Là, il y a une adresse directement.
00:43:49Alors, par exemple, justement,
00:43:51le National Empowerment Foundation, il crée,
00:43:55pour adresser la pauvreté absolue.
00:43:58C'est-à-dire, c'est une établie, une établie, depuis plusieurs années,
00:44:02la liste des gens qui trouvent dans ce qu'on appelle la pauvreté absolue,
00:44:06en bas, c'est un seuil, et ces gens-là viennent au service là,
00:44:09et là, l'État alloue les ressources directement à ces familles
00:44:13qui ont une poche de pauvreté et de l'aide sociale qu'ils donnent,
00:44:16ils donnent de l'aide à la case, par exemple,
00:44:20à la reconstruction de la case, aux manuels scolaires, etc.
00:44:24Alors, c'est un nombre de travail qu'ils font.
00:44:27Mais, de toute façon, nous, nous ne pouvons pas penser,
00:44:31moi, en tant que ministre, et l'Alliance du changement,
00:44:35mais avec la résistance et l'alternative,
00:44:37une bonne question qu'il peut poser, qu'il peut faire débattre,
00:44:40c'est, est-ce qu'il ne peut pas, avec la question de la pauvreté absolue,
00:44:45ou bien nous pouvons intégrer la pauvreté relative
00:44:49dans le travail qu'il peut dire avec la pauvreté?
00:44:52Par exemple, il y a un seuil qui définit un bâtiment qui est un registre social,
00:44:56et que là, il y a, par exemple, une mesure qu'il y a,
00:45:00pour moi, qui s'appelle proximité, c'est-à-dire qu'il y a, par exemple,
00:45:04des autres facteurs qui sont capables, qui qualifient la case,
00:45:07comme il le semble, et qu'il y a d'autres facteurs
00:45:11Il y a d'autres facteurs qu'on va dire qu'on va trouver,
00:45:14et là, ça vient d'un facteur qui voit la détermination
00:45:17dans le boulot ou dans le registre social.
00:45:20Alors, ça débattra peut faire, et c'est un des petits trucs
00:45:23qui nous intégrerait dans le programme de l'Alliance du changement
00:45:27et dans le Presidential Address, si vous voulez,
00:45:31c'est quelque chose-là, c'est qu'il y a pour restructure,
00:45:34l'ADEF, le National Empowerment Foundation,
00:45:38et qu'il y a de nouvelles visions pour Bézins,
00:45:42et de quelle manière articuler le combat contre la pauvreté
00:45:46absolue, relative, et aussi
00:45:50les conséquences sociétales
00:45:54que cette double forme de pauvreté-là peut générer,
00:45:58par exemple, le changement de structure familiale,
00:46:02et la prolifération de la drogue, etc.
00:46:05Mon ministère, en France, on met des sections,
00:46:08la National Empowerment Foundation et le National Social Inclusion Foundation.
00:46:12Et donc, l'on plaide dans un processus
00:46:16de réflexion de la restructuration, et c'est dans
00:46:20ce contexte de la restructuration qu'il nous fait nouveau.
00:46:24C'est-à-dire, moi, le junior ministre
00:46:28résistances et alternatives, qui est dans un ministère-là
00:46:32qui n'est pas le gouvernement, et nous propose de mettre un nouveau
00:46:36board de la National Empowerment Foundation.
00:46:40Nous trouvons qu'il y a beaucoup de sociétés mauriciennes qui ouvrent
00:46:44des possibilités, qui envisagent d'autres pays dans le combat contre la pauvreté,
00:46:48l'inclusion sociale, capable de plaider, et nous constituons
00:46:52le board, qui est l'actualité en ce moment.
00:46:56Justement, vous êtes 41e, ça ne peut pas me proposer une délinquation
00:47:00Justement, ça fait beaucoup de critiques
00:47:04de la composition
00:47:08qui fait décider que ça n'a pas l'unique, où madame, elle-même, elle a voté pour ça.
00:47:12Non, pas le board, c'est le panel, en fait,
00:47:16le panel, avec le junior ministre. C'est la plus grande critique qu'il y a aujourd'hui.
00:47:20Comment ça se fait que la femme du ministre n'ait pas un panel pour décider de l'inclusion sociale?
00:47:24Qu'est-ce que c'est que ça? C'est quoi ça?
00:47:28Ça, ce sont les
00:47:32269 applications
00:47:36d'expression of interest qu'ils vont faire.
00:47:40C'est la première fois qu'il y a eu un tel exercice.
00:47:44Et, après cet exercice-là, c'est le ministre qui décide.
00:47:48Le ministre, il décide, il propose,
00:47:52il choisit, le ministre qu'il choisit, ça veut dire moi.
00:47:56En tant que ministre nommé de la République, en tant qu'un élu
00:48:00qui devient ministre de la République,
00:48:04pour être servant du président de la République, et qui nommé par le premier ministre
00:48:08avec l'advice du premier ministre.
00:48:12Le ministre, il décide, c'est son prérogative, c'est mon prérogative,
00:48:16je finis le discours avec le premier ministre,
00:48:20qui est le premier ministre du pays, parce que National Environment Foundation,
00:48:24c'est une compagnie d'État. Donc, on discute avec le premier ministre,
00:48:28d'accord, avec propositions, avec comment dire,
00:48:32c'est moi qui ai décidé, et ça, dans la cabine des ministres,
00:48:36l'élu approuvé. D'accord? Bon.
00:48:40Débuteuse. Première, c'est la première fois qu'il y a eu une expression of interest.
00:48:44C'est quelqu'un qui a envie de servir son pays, d'être capable d'y travailler,
00:48:48d'avoir un processus. Mais, justement, qui dit première fois, dit nouveau.
00:48:52Et qui dit nouveau, nous ne payons aucun, comment dire, pas d'arrière
00:48:56pour dire, ah, nous devons faire ça, ça, ça, ça, comme ça.
00:49:00Alors, en toute bonne foi, en toute honnêteté,
00:49:04et le junior ministre, moi, je lui dis, comment nous pouvons choisir ce qu'il y a là?
00:49:08D'accord? 1069 lettres, comment nous pouvons procéder à tout ça?
00:49:12Je lui dis, en janvier, c'est cette année-là, je lui dis, nous payons même l'advice,
00:49:16d'accord, pour faire ce travail-là. Et puis, le ministre,
00:49:20ce n'est pas le ministère, hein, pourquoi vous avez fait la précision?
00:49:24C'est le ministre qui nous apprend ça. Alors, là, le junior ministre qui se travaille,
00:49:28c'est assiste de ministre, il constitue une équipe,
00:49:32dans laquelle il y a Stéphane Guillard, dans laquelle il y a Vina Delas,
00:49:36dans laquelle il y a Dani Monti, dans laquelle il y a Dani Marie.
00:49:40C'est un type d'activiste
00:49:44qui est un BAC,
00:49:48non seulement BAC dans la pauvreté, mais un BAC dans un combat
00:49:52contre la pauvreté, dans un combat pour l'écologie,
00:49:56dans un combat pour la case du monde, dans un combat
00:50:00pour défendre la place publique, dans un combat contre le communalisme,
00:50:04dans un combat inimpliqué. Alors, c'est un activiste.
00:50:08C'est un même activiste, là, qui a aussi participé dans une discussion,
00:50:12pour l'Alliance du changement, que vous ne connaissez pas,
00:50:17qui dit Stéphane Guillard, qui dit Dani Marie, qui est dans Riverwalk, qui fait une discussion avec Paul Béranger,
00:50:21avec Naveen Raboulam, dans l'UPR-Constitut, l'Alliance du changement.
00:50:25Alors, l'équipe est venue pour aider.
00:50:29Mais ils ont raison, là, dans votre tête, qui est-ce qui a décidé de mettre Dani Marie là-haut?
00:50:33C'est pas que les MSM qui fabriquent des bêtises pareilles.
00:50:37Il y a quelqu'un qui a décidé d'en mettre une casse.
00:50:41Il y a peut-être des tasses de café, des tasses de cité qu'il boit dans sa bureau, là.
00:50:46Alors, pourquoi Dimoni n'apprécie pas l'expression d'intérêt?
00:50:50Dimoni pose des questions qu'il ne peut pas écouter, d'accord?
00:50:54Le modus operandi, parce qu'il n'a aucune, comment dire, best practice pour nous référer.
00:50:59C'est une question nouvelle. Nous avons discuté avec les dirigeants de l'Alliance du changement.
00:51:04C'est pour ça que Dimoni peut exprimer son opinion.
00:51:08Et nous avons vu que Dimoni sortait de différents milliers de la population.
00:51:14Je vais vous donner l'exemple.
00:51:16Il y a neuf personnes qui nous, comment dire, nous avons choisi.
00:51:20C'est ça qui est important. Nous avons choisi en dernier lieu.
00:51:23Le reste, il ne nous a pas donné de coups.
00:51:25Tu lui dis, tu vois l'enveloppe qu'il nous a envoyée là-haut.
00:51:28Tu vois l'enveloppe qu'il nous a envoyée là-haut.
00:51:30Il est venu dans moi.
00:51:31Et dans toutes ces personnes que nous avons choisi, nous avons choisi un qui qu'est.
00:51:35Dans neuf, nous avons choisi six qui sont sortis des milieux populaires.
00:51:40Des milieux défavorisés.
00:51:42Des milieux défavorisés.
00:51:43Depuis des petites personnes qui vivent dans un quartier pauvre.
00:51:48Là-dedans, il y a des gens qui sont aussi riches.
00:51:51Il y a un qui qu'est qui deal avec des habitants de bois marchands, terre rouge.
00:51:55Il y a un qui qu'est qui deal avec des gens misérables dans Pointe-au-Sable.
00:51:59Il y a un qui qu'est qui deal avec, qui est originaire de la vie des cinq rois.
00:52:04Il y a un qui qu'est qui deal qui naît dans les enfants de la cité Malherbe,
00:52:08qui est à peine à se dire résidence Malherbe.
00:52:10Il y a un qui qu'est qui sorti plein de vert.
00:52:12Alors, c'est des gens que nous avons choisi là.
00:52:15C'est des gens qui sont issus de notre racine, de notre tripe,
00:52:20dans la classe ouvrière, dans la classe des pauvres.
00:52:23C'est ça que nous avons choisi.
00:52:24À ce moment-là, nous écoutons la population.
00:52:27Nous écoutons différemment pour vivre, nous écoutons nos camarades.
00:52:30Mais nous avons les oreilles pour écouter.
00:52:34Nous avons les épaules pour ressentir quelque chose.
00:52:37Nous avons le cerveau pour nous réfléchir.
00:52:39Nous connaissons qu'il nous faut faire quelque chose de nouveau,
00:52:42qui est beaucoup apprécié par le monde.
00:52:45Plusieurs camarades proches de nous.
00:52:48Chacun a une expression, une opinion.
00:52:50Mais nous avons la nuit pour notre conseil.
00:52:54La nuit, on va pour notre conseil.
00:52:56Je voudrais faire une parenthèse.
00:53:01La dernière question que j'ai.
00:53:02Moi, vous connaissez, nous sommes sur le plateau avec nous.
00:53:05J'ai deux ONG qui travaillent avec le gouvernement,
00:53:09qui est dans une situation précaire.
00:53:11Et donc, quelle est la réponse du gouvernement envers l'association?
00:53:17Comment est-ce qu'ils peuvent travailler ensemble?
00:53:19Est-ce qu'il faut un dialogue?
00:53:20Est-ce qu'ils le trouvent?
00:53:21Je ne sais pas.
00:53:22C'est de la société.
00:53:23Absolument.
00:53:24Je crois qu'il y a...
00:53:25Maurice, c'est un pays qui a un grand mouvement associatif.
00:53:29Je ne sais pas s'il nous fait la liste.
00:53:30Cette fois-là, il nous fait la liste parce qu'il organise une
00:53:32consultation pour le changement.
00:53:34Il y a à peu près 500 organisations qui sont présentes.
00:53:40Là-dedans, il y en a autour de 400 qui sont enregistrées avec l'ANSIF,
00:53:46National Social Inclusion Foundation,
00:53:48et une centaine qui n'est pas enregistrée.
00:53:50Ce n'est pas une organisation enregistrée.
00:53:51Mais en fait, quand nous nous sommes organisés,
00:53:54nous avons réalisé qu'il n'y a pas d'organisation enregistrée qu'ANSIF.
00:53:58Il y a d'autres organisations enregistrées.
00:54:01Et si nous étions là, dans Maurice,
00:54:03il y a une minute que nous avons réfléchi.
00:54:05Il y a plusieurs milliers d'associations de seigneurs-citoyens dans Maurice,
00:54:12qui tombent sur le ministère, sur le dossier.
00:54:14En gros, je vais vous faire une nomination là-bas.
00:54:18Là-dedans, il y a l'association sportive.
00:54:21Là-dedans, il y a les autres formes d'associations dans Maurice.
00:54:25Là, c'est un syndicat.
00:54:27Il y a des pays qui sont très organiques.
00:54:30Alors, dans l'organisation, depuis un peu d'années,
00:54:34différents gouvernements ont décidé qu'ils ont besoin de ressources.
00:54:39Ils font beaucoup de bénévolat dans ce pays-là.
00:54:41Beaucoup, beaucoup.
00:54:43Et là, ils ont décidé de supporter les différentes associations.
00:54:48Il y a différentes qualités d'associations.
00:54:51Il y en a qui font des institutions charitables.
00:54:53Il y en a qui font des hôtes,
00:54:56il y a des associations qui occupent un quartier,
00:54:58qui font de la musique,
00:55:00il y a des associations spécialisées,
00:55:01il y a des soins pour les femmes,
00:55:03il y a des associations qui partagent l'intérêt d'accompagner les autres
00:55:07dans la sortie de la pauvreté.
00:55:09Il y a toutes les qualités d'associations.
00:55:11Alors, ils décident qu'ils vont accompagner,
00:55:13payer une partie des profits,
00:55:16les 2% des profits,
00:55:19qu'ils versent dans l'État.
00:55:22Ça s'appelle le CSO,
00:55:24le Corporate Social Responsibility.
00:55:26Et là-dedans, on va prendre la technicalité,
00:55:29pour ces 2%-là, 1,5% là-dedans,
00:55:31ils se posent dans l'ANSIF,
00:55:33le National Social Inclusion Foundation.
00:55:35Il y en a beaucoup qui s'est poussé,
00:55:37beaucoup d'autres corporés,
00:55:38et il y en a des là-dedans, on peut dire,
00:55:40qui nous ont dit, regarde, casse-toi,
00:55:42nous sommes venus dans sa Consultation for Change,
00:55:45nous nous joignons dans une association mauricienne,
00:55:47plus de 85% ne sont pas d'accord pour retourner à l'ancien système.
00:55:51OK?
00:55:52Ils ont tous dit non,
00:55:53qu'il n'y a pas de shortcomings,
00:55:55qu'ils ne déroulent pas sur l'ancien régime,
00:55:57mais corrigent ces shortcomings-là,
00:55:59mais gardent ce système-là, au contraire,
00:56:01ce 0,5% qui n'est pas venu là,
00:56:03il est venu ici, ou il a même augmenté.
00:56:05Ça, c'est ça qu'ils nous ont fait.
00:56:07Alors donc, l'endroit qu'ils ont mentionné,
00:56:09nous pouvons consolider le soutien
00:56:12à différentes associations,
00:56:14nous pouvons le consolider,
00:56:16et nous pouvons plus loin,
00:56:18l'idée qu'ils nous donnent dans le ministère,
00:56:20c'est pour aller vers le zen.
00:56:22OK?
00:56:23Parce qu'ils nous disaient, comment dire,
00:56:25orienter les ressources vers le zen.
00:56:27Faire le zen organisé, associé entre nous-mêmes,
00:56:29et nous soutenir, le zen.
00:56:31Et nous avons aussi envie
00:56:33de faire qu'ils ressortent
00:56:35vers le grassroots organisation aussi.
00:56:38Nous n'avons pas besoin d'un joli NGO
00:56:40qui dit qu'il y a des problèmes de la drogue,
00:56:42des problèmes d'AIDS, des problèmes de sérène, etc.
00:56:45Beaucoup de nos camarades,
00:56:47nous n'avons pas besoin d'un NGO qui fait un travail
00:56:49comme les autres qui occupent des enfants,
00:56:51une nouvelle forme d'éducation, etc.,
00:56:53par alternative.
00:56:55Nous n'avons pas besoin d'un NGO spécialisé,
00:56:57spécialisé, mais nous n'avons pas besoin,
00:56:59nous avons envie d'orienter les ressources
00:57:01vers le grassroots.
00:57:03J'ai envie qu'ils viennent dans une association,
00:57:05dans moi, par exemple, je vais donner un exemple,
00:57:07ce n'est pas à cause de vos circonscriptions,
00:57:09mais je connais bien,
00:57:11alors j'ai envie qu'il y ait une association là-bas,
00:57:1310 personnes, organisées,
00:57:15à l'endroit.
00:57:17Et j'ai envie que ces ressources-là
00:57:19aient ce qu'on appelle un centre de vie.
00:57:21Pour nous attaquer à la pauvreté,
00:57:25nous devons redonner valeur à la vie.
00:57:28Pour nous attaquer au problème de la drogue,
00:57:30de la prolifération de la drogue,
00:57:32et de la désillusion,
00:57:34qui a aussi pu entraîner,
00:57:36nous devons redonner sens à la vie.
00:57:38Et j'ai envie qu'ils nous donnent un goût de vivre.
00:57:40J'ai envie que, dans ces 5 ans-là,
00:57:42le mandat soit terminé.
00:57:44J'ai envie qu'ils restent dans ce pays-là.
00:57:46Je suis fier de ce pays-là.
00:57:48Je n'ai pas envie qu'ils quittent ce pays-là,
00:57:50à l'Irlande, au Canada, ou bien dans d'autres places.
00:57:52Alors, nous devons redonner sens à la vie.
00:57:54Alors, les ressources, nous devons les orienter,
00:57:56à part ceux qui désignent,
00:57:58mais il doit y avoir des directions dans ce pays-là,
00:58:00et dans les organisations de développement.
00:58:02Et je suis venu, comme je l'ai dit il y a longtemps,
00:58:04à l'époque où il y avait ça,
00:58:06les organisations de développement.
00:58:08J'ai envie qu'il y ait un mouvement associatif
00:58:10de quartiers dans la région.
00:58:12Je donne l'exemple qu'il est capable là-bas,
00:58:14il est capable dans Pointe-des-Sables,
00:58:16il est capable dans la cité de Malherbe,
00:58:18il est capable dans d'autres régions,
00:58:20là-bas, il doit avoir des ressources aussi.
00:58:22Il n'y a pas besoin de couper les restes.
00:58:24Et il a envie que les ressources,
00:58:26finissent avec plus d'argent, si c'est ça,
00:58:28pour réorienter dans cette direction-là.
00:58:30Alors, il y en a.
00:58:36Très bien. De retour, donc, dans une émission
00:58:38que nous venons d'inviter pendant
00:58:40que je t'expliquais de la vidéo,
00:58:42il y a eu beaucoup de discussions,
00:58:44je suis content que tu sois capable d'entendre ça.
00:58:46Nous prenons une pause tout de suite
00:58:48et nous pouvons réagir justement
00:58:50par rapport à beaucoup de choses
00:58:52qui nous viennent tendre dans la déclaration du ministre.
00:59:10Téléchargez notre application Top FM Radio
00:59:12sur App Store, Play Store
00:59:14et sur aussi Huawei App Gallery.
00:59:16Top FM Live TV,
00:59:18une grande première.
00:59:20Vivez en temps réel.
00:59:22La première radio-TV de Maurice.
00:59:24Découvrez notre studio,
00:59:26nos animateurs,
00:59:28vos hits,
00:59:30musiques préférées,
00:59:32en clips,
00:59:34en images,
00:59:36en images,
00:59:38vos hits, musiques préférées en clips
00:59:40et l'info complète,
00:59:42factuelle et crédible.
01:00:08Détoxing, now made easy.
01:00:10Just dip and sip.
01:00:12No wonder they say,
01:00:14Guinard, my chai, my time.
01:00:38Sous-titrage Société Radio-Canada
01:01:08Only beauty.
01:01:38De retour dans l'émission Zoom Extra
01:01:40que nous précoce justement la lutte
01:01:42contre la pauvreté. Nous finons écoute le ministre
01:01:44qui finit de nous un long interview
01:01:46qui en a beaucoup de choses
01:01:48qu'il dit fin d'hier. Nous pourrions réagir par rapport à ça
01:01:50mais moi les autres connais qui
01:01:52dans quelques instants,
01:01:54le premier ministre pour faire une déclaration
01:01:56à la nation.
01:01:58Je pense qu'il dit par rapport au deal Chagos
01:02:00qui finit
01:02:02la Cour suprême de l'Angleterre,
01:02:04finit de dire qu'il est grave,
01:02:06alors là qu'il est pour causer. Donc nous vous coupent
01:02:08vers sa déclaration,
01:02:10une fois que le premier ministre commence à causer.
01:02:12Mais en attendant, votre première réaction
01:02:14à ce que vous entendez, ce que le ministre
01:02:16finit de dire, moi vers vous,
01:02:18Chapparaz, qui vous finirait de tenir
01:02:20dans ce qu'il finit de dire?
01:02:22Il y a beaucoup de choses que le ministre
01:02:24finit de faire et surtout
01:02:26beaucoup de choses qui viennent de l'actualité.
01:02:28Mais moi je veux répondre
01:02:30à le débat. Le débat en particulier
01:02:32que depuis très longtemps
01:02:34m'occupe et demande
01:02:36à ce qu'il y ait une réforme dans
01:02:38les institutions centrales
01:02:40pour le combat contre la pauvreté.
01:02:42C'est le National Empowerment Foundation.
01:02:44Là, neuf, il nécessite
01:02:46une réforme en profondeur.
01:02:48Je demande ça à plusieurs reprises
01:02:50parce que
01:02:52je veux expliquer une chose à la population,
01:02:54c'est que
01:02:56pour les bénéficiaires de neuf,
01:02:58il n'y a qu'une seule façon,
01:03:00une seule catégorie du monde qui est capable
01:03:02d'aider les bénéficiaires de neuf.
01:03:04Alors que les gens qui ont des besoins,
01:03:06il y en a plusieurs.
01:03:08C'est-à-dire que
01:03:10d'où ils sont capables,
01:03:12d'où j'ai déjà le commencement,
01:03:14pour les gens qui ont accès à la facilité
01:03:16à la National Empowerment Foundation,
01:03:18ils ne sont pas dans une seule catégorie.
01:03:20Ils sont capables d'y aller
01:03:22et comprennent la pluralité
01:03:24de la particularité
01:03:26des gens qui ont des besoins.
01:03:28Ils donnent à plusieurs gens
01:03:30plusieurs types d'aides
01:03:32qui sont adaptées à leurs besoins.
01:03:34Et il y a une autre chose
01:03:36qui est extrêmement importante pour moi,
01:03:38c'est la National Empowerment Foundation.
01:03:40Le mot empowerment,
01:03:42beaucoup de fois, pendant plusieurs années,
01:03:44n'a pas fini d'être présent du tout
01:03:46dans la neuf.
01:03:48Alors, finissez ce splash money,
01:03:50donnez de l'argent pour faire des matériels scolaires
01:03:52alors qu'ils nous connaissent
01:03:54et que ça va être beaucoup bénéficiaire.
01:03:56Alors, parlez à ces matériels scolaires.
01:03:58Alors qu'ils nous connaissent
01:04:00et que ça va bénéficier à beaucoup
01:04:02parce que c'est la vie,
01:04:04ça passe les couches.
01:04:06Alors, nous finissons d'être de la monnaie.
01:04:08Et ce résultat, nous le trouvons
01:04:10qui peut finir beaucoup de monde
01:04:12dans la pauvreté, ce système-là.
01:04:14Et je suis tellement heureux
01:04:16que le National Empowerment Foundation
01:04:18fait un travail de fond,
01:04:20c'est ce que veut dire
01:04:22le empowerment,
01:04:24et qu'il fait des gens sortir
01:04:26de cette situation de précarité
01:04:28qu'il y a été là-bas.
01:04:30Et deuxième chose qui me tient envie
01:04:32d'intervenir, c'est le NSIF.
01:04:34Et le NSIF,
01:04:36normalement, il y a une responsabilité
01:04:38pour donner à l'organisation
01:04:40le fonds nécessaire
01:04:42pour réaliser un projet.
01:04:44Et il y a une autre chose que le ministre
01:04:46a fait, c'est qu'il a choisi six gens
01:04:48dans le National Empowerment Foundation
01:04:50par rapport
01:04:52aux autres régions que j'ai tracé.
01:04:54Laissez-moi vous dire qu'il y a
01:04:56un indicateur de pauvreté dans le monde.
01:04:58Il y a un indicateur de pauvreté.
01:05:00Et moi, ce que j'ai retrouvé,
01:05:02c'est qu'il y a un endroit,
01:05:04par exemple, où il y a un indicateur
01:05:06de pauvreté beaucoup plus fort.
01:05:08Il y a le côté de Vallée-Pitou,
01:05:10où il y a peut-être presque
01:05:12tous les indicateurs
01:05:14extrêmement forts là-bas.
01:05:16Et nous nous retrouvons ici avec
01:05:18des ONG qui peuvent recevoir
01:05:20le fonds du NSIF.
01:05:22Et c'est ça qui nous rend envie
01:05:24qu'ils nous rétablissent.
01:05:26C'est vraiment Gaëlle Mabde-Maurice
01:05:28qui connaît toutes ces personnes
01:05:30qui peuvent être dans le besoin
01:05:32et qui vont dans ces régions-là
01:05:34pour faire la capacité de construction
01:05:36de ces ONG
01:05:38pour qu'elles puissent bénéficier
01:05:40de la NSIF. Et à travers ce plan-là,
01:05:42je pense qu'ils pourront réussir
01:05:44toutes ces personnes dans la précarité
01:05:46et dans les autres régions
01:05:48où ils ont été.
01:05:50Du pied à mot quand le Premier ministre
01:05:52peut faire une déclaration.
01:06:20Non, nous continuons
01:06:22en attendant qu'il nous parle
01:06:24en direct du PM.
01:06:50Je suis bien content que le ministre
01:06:52soit capable de nous donner un mécanisme
01:06:54pour qu'on soit plus transparent
01:06:56et qu'on ait plus d'accountabilité
01:06:58dans tout ça-là. Nous faisons beaucoup
01:07:00de choses qui sont passées dans le passé.
01:07:02Par exemple, nous avons fait
01:07:04récemment qu'il y a 100 millions
01:07:06qui sont sortis depuis le NSIF
01:07:08au final du Consolidated Fund.
01:07:10Alors qu'est-ce qu'ils font là?
01:07:12Ils font tout ça pour les ONG.
01:07:14Et nous, les ONG, nous faisons du financement
01:07:16pour faire nos projets avancés.
01:07:18Et nous avons vu
01:07:20que dans tout ce système
01:07:22qu'il y a, que ce soit le NIF,
01:07:24que ce soit le NSIF,
01:07:26qu'il y a un système transparent
01:07:28et qu'il y a des chiffres qu'ils nous donnent
01:07:30pour démontrer ce qu'ils ont fait
01:07:32et comment ils ont pu servir
01:07:34l'autre terrain qui est l'association
01:07:36qui a fait le funding pour la précarité.
01:07:38Et c'est là qu'ils nous ont donné
01:07:40un résultat un peu plus factuel,
01:07:42un peu plus correct,
01:07:44et qui nous a permis de
01:07:46défavoriser,
01:07:48de ne pas trouver un lieu de l'espoir
01:07:50qui est arrivé là-bas.
01:07:52Très bien. Pendant que tu peux écouter, Mylène,
01:07:54c'est moi qui me propose ce genre d'affaires-là.
01:07:56Allez-y, Mylène, écoute.
01:07:58Quand je peux écouter le ministre,
01:08:00quand il peut dire qu'il y a des mécanismes
01:08:02qui sont en cours
01:08:04et qu'il y a trois semaines
01:08:06de cela, M. le ministre,
01:08:08il me reçoit dans ce bureau et il me remercie.
01:08:10Il m'a donné un temps de deux mois
01:08:12et je ne sais que ça avec lui.
01:08:14Ce qu'il fait dans la zone
01:08:16nous permet
01:08:18d'accueillir
01:08:20des personnes qui peuvent
01:08:22travailler avec ces personnes-là,
01:08:24amener ça dans la NEF,
01:08:26affilier-nous ensemble
01:08:28pour qu'on puisse aider ces personnes-là
01:08:30à découvrir plus comment
01:08:32cela a été. Et c'est là
01:08:34que j'ai commencé à me dire, ah oui,
01:08:36ça, Djalin, écoute-moi.
01:08:38Et maintenant, nous restons à savoir
01:08:40qui est la personne qui a vraiment fait ça.
01:08:42Parce que souvent, quand on dit quelque chose,
01:08:44parce que nous, on a l'objectif,
01:08:46mais seulement nous trouvons l'autre qui peut venir.
01:08:48Et l'autre, il peut avoir sa même vision,
01:08:50il ne peut pas être malade là, comme nous, nous ne sommes pas malades là.
01:08:52Et maintenant, on connaît l'être humain,
01:08:54il est fragile. Et maintenant,
01:08:56pour qu'on puisse l'exprimer,
01:08:58pour qu'on puisse l'ouvrir, il n'y a pas qu'avec nous
01:09:00qu'il peut dire tout.
01:09:02On doit connaître comment on le rapproche.
01:09:04Et ça aussi, je pense que
01:09:06le ministre aussi a besoin de réfléchir.
01:09:08Il faut qu'on prenne une bonne initiative.
01:09:10L'initiative, là,
01:09:12il permet de lire, mais il a besoin
01:09:14qu'il y ait quelqu'un qui le permette aussi.
01:09:16Parce que souvent, nous mettons quelqu'un là,
01:09:18nous montrons quelqu'un là, nous l'appelons,
01:09:20mais sans être là.
01:09:22– Rachel,
01:09:24si vous permettez-moi, le ministre
01:09:26me disait qu'il y avait beaucoup de jeunes
01:09:28impliqués dans cet habit là,
01:09:30ou un jeune qui entend ça d'un ministre.
01:09:32Est-ce qu'il fait autre chose
01:09:34que lui donner un petit peu de l'espoir
01:09:36qui, justement, prenne
01:09:38dans sa implication des jeunes?
01:09:40– Il donne un certain encouragement,
01:09:42mais moi, à Maurice,
01:09:44je prends personnellement l'association.
01:09:46Comme ça, je comprends mieux.
01:09:48Plusieurs fois,
01:09:50on a fait des demandes
01:09:52à l'université,
01:09:54que les jeunes venaient,
01:09:56venaient de nous.
01:09:58Ils disaient, oui, ils peuvent venir,
01:10:00mais ils n'arrivent jamais.
01:10:02Donc, le social les demandait.
01:10:04Ce n'est pas quelque chose
01:10:06qu'ils viennent directement du cœur.
01:10:08Donc, j'espérais qu'ils,
01:10:10dans ce nom-là,
01:10:12nous trouvent un jeune.
01:10:14– Parce que là, il peut dire, justement,
01:10:16si je comprends bien, qu'il peut dire
01:10:18qu'il y a envie qu'il y ait une association
01:10:20qui crée pour les jeunes,
01:10:22et aussi dans le quartier.
01:10:24Donc, ce n'est pas une association volontaire.
01:10:26Il peut donner le support qu'il a,
01:10:28le soutien financier qu'il a.
01:10:30Est-ce que ça lui donne peut-être
01:10:32le courage de continuer?
01:10:34– Oui, c'est quelque chose qu'il faisait.
01:10:36Et pourquoi pas prendre les enfants
01:10:38qui sont dans l'association eux-mêmes
01:10:40pour créer ça et donner la valeur
01:10:42à ceux qui peuvent venir pour les plus petits.
01:10:44– Voilà. Qu'est-ce d'autre que vous
01:10:46vous reteniez dans ce que le ministre
01:10:48a dit?
01:10:50– Donc, je me souhaitais répondre
01:10:52sur le côté de la restructuration
01:10:54de l'ANUF et l'ANCIF,
01:10:56que les gens qui sont officiers,
01:10:58plus souvent sur les terrains,
01:11:00viennent visiter l'association
01:11:02pour avoir une quantité de fonds.
01:11:04Donc, pas pour proposer un équilibre
01:11:06qu'ils ne peuvent pas faire,
01:11:08mais pour trouver qui a été valué
01:11:10pour donner aux enfants.
01:11:12Et aussi, concernant l'ouverture
01:11:14de l'association dans plusieurs quartiers,
01:11:16il y a une bonne idée. Pourquoi?
01:11:18Parce qu'il y a évidemment des jeunes
01:11:20qui restent sur le chemin et tombent
01:11:22dans ce fléau qu'on connaît,
01:11:24qui fait un grand ravage, qui est la drogue.
01:11:26– Mon vie peut-être rentre dans ce sujet-là
01:11:28parce que c'est un sujet, comment dire,
01:11:30qui n'existe pas dans mon quartier
01:11:32défavorisé, qui n'existe pas
01:11:34partout dans mon réseau.
01:11:36Est-ce que la lutte contre la drogue
01:11:38est une lutte contre la pauvreté,
01:11:40Chafaraz?
01:11:42– Il est extrêmement lié.
01:11:44Et on ne peut pas sortir de là.
01:11:46Et si je comprends bien,
01:11:48depuis le commencement,
01:11:50nous sommes un welfare state
01:11:52qui assure la santé gratuite,
01:11:54même le transport est gratuit,
01:11:56l'école gratuite, etc.
01:11:58Quand nous posons la question
01:12:00de comment nous sommes capables
01:12:02d'avoir une cellule qui fait une faillite,
01:12:04et quand nous posons cette question-là,
01:12:06la réponse souvent, parfois,
01:12:08vient de la dépendance et de la drogue.
01:12:10Et la dépendance et la drogue,
01:12:12souvent, parfois, mettent les gens en prison.
01:12:14Et une fois sortis de la prison,
01:12:16c'est un calvaire qui m'en apprend.
01:12:18Et même la drogue aussi pousse les gens
01:12:20à croiser comme des criminels,
01:12:22et ne sont pas capables
01:12:24de contribuer à l'économie,
01:12:26ne sont pas capables de travailler.
01:12:28Donc, ils sont pauvres.
01:12:30Et cette situation-là,
01:12:32nous la vivons, je la trouve,
01:12:34parce qu'il me côtoie dans son domicile
01:12:36au quotidien,
01:12:38et il y en a beaucoup dans son domicile
01:12:40qui sont dépendants.
01:12:42Il y en a beaucoup aussi
01:12:44qui font du travail pour sortir de la dépendance.
01:12:46Mais c'est extrêmement lié
01:12:48que les gens
01:12:50qui sont dans une situation de précarité
01:12:52sont souvent, parfois,
01:12:54liés à la drogue, ou même à l'alcool,
01:12:56liés à la drogue plus souvent.
01:12:58Et ça, ça fait de sorte
01:13:00qu'on gagne des gens
01:13:02qui ne peuvent pas contribuer,
01:13:04qui ne peuvent pas réussir leur travail.
01:13:06Souvent, des fois, c'est nous qui trouvons
01:13:08que cette situation-là est plus
01:13:10pour les jeunes, et qu'ils n'ont plus
01:13:12une volonté, une motivation
01:13:14pour leur travail, pour continuer leur scolarité,
01:13:16pour leur travail,
01:13:18parce qu'ils finiront dans la dépendance.
01:13:20Et là, nous avons un gros travail
01:13:22pour faire. C'est pour cela que le ministre
01:13:24vient nous dire comme ça, qu'il a envie
01:13:26d'attaquer notre région,
01:13:28de faire en sorte qu'il y ait une force vive
01:13:30dans notre région, de faire en sorte qu'il y ait
01:13:32une organisation dans notre région.
01:13:34Et c'est là que ça devient extrêmement important,
01:13:36parce qu'il nous voit directement
01:13:38que ce problème-là était
01:13:40capable d'attaquer à la cause et à la racine.
01:13:42Mais définitivement,
01:13:44la drogue, c'est une grande cause,
01:13:46un facteur qui contribue énormément
01:13:48pour que nos cellules rentrent dans la pauvreté
01:13:50et qui surtout restent dans la pauvreté.
01:13:52Point de vue moi-même.
01:13:54Mylène, peut-être que Kava ajoute quelque chose.
01:13:56Bien sûr. Moi, je suis très ambiante
01:13:58sur quelques choses, parce que moi,
01:14:00mes enfants sont cités,
01:14:02ils ont grandi dans la cité. Et souvent,
01:14:04quand on parle de la drogue, on peut dire cité.
01:14:06Et la drogue sortit dans la cité.
01:14:08C'était c'est belle, c'était beau,
01:14:10les batteries cassées, rose-bois.
01:14:12Mais moi, je ne peux pas mentir.
01:14:14La cité sortit floréale, sortit dans le fond.
01:14:16La drogue sortit dans
01:14:18dans le centre de Quatre-Gondes.
01:14:20La drogue sortit dans Flac, dans Tamarin.
01:14:22Dans tout ça, la drogue.
01:14:24Là, elle peut aller partout.
01:14:26Mais nous, trop, comme si je pensais
01:14:28qu'il nous faisait faire l'hésite
01:14:30dans certaines zones qui...
01:14:32Mais au fond,
01:14:34là, l'hésite, c'est une bronce.
01:14:36Nous faisons les racines.
01:14:38Les bronces, nous venons de les couper.
01:14:40Du moment, les racines, la bronce pourrait pousser.
01:14:42Mais les racines, là.
01:14:44C'est intelligent pour que les racines sortent.
01:14:46Je ne vais pas vous donner plus de détails, là.
01:14:48Mais ça aussi, je pense que le gouvernement
01:14:50a pris une bonne initiative.
01:14:52Nous avons été sérieux, là. Comment nous dire que c'est créole?
01:14:54Elles ont des racines, là, papa.
01:14:56Mais qu'est-ce qui se donne si vous mettez
01:14:58des racines, là?
01:15:00Nous avons aussi un problème, aussi.
01:15:02Je veux dire, le grand public,
01:15:04il y a une façon qu'il y trouve ce problème-là.
01:15:06Et quand nous, nous faisons
01:15:08une zone dans son domicile
01:15:10qui est toxicomane,
01:15:12je dis souvent que je peux sortir drogué.
01:15:14Je peux sortir
01:15:16dans le sous-lard, je peux sortir dans le drogué.
01:15:18Alors que nous, nous ne parlons pas
01:15:20des racines. C'est l'humain, avant tout.
01:15:22Et c'est nous qui nous aidons
01:15:24dans ce monde-là pour qu'il n'y ait pas d'autres
01:15:26problèmes comme ça. Et il y a un problème,
01:15:28aussi, avec le grand public qui trouve
01:15:30une affaire, une bonne action, c'est sortir
01:15:32dans le drogué, sortir dans la zone.
01:15:34C'est complètement pas ça. Et c'est nous
01:15:36quand nous perdons la tête, c'est les personnes qui dorment.
01:15:38Il y a une victime, avant tout.
01:15:40C'est une bonne victime. Et quand nous perdons une zone,
01:15:42c'est nous qui avons un problème.
01:15:44Parce que nous, déjà, pendant
01:15:46les fêtes de fin d'année, l'année dernière, nous venions
01:15:48justement avec les autres et nous avons fait une visite
01:15:50dans un refuge
01:15:52pour les SDF qui ne trouvaient pas d'autres
01:15:54réalités. La réalité, c'est que c'est
01:15:56une personne qui a envie de sortir dans sa situation-là
01:15:58et qui y travaille souvent
01:16:00et qui, dans ce refuge-là,
01:16:02saisit un moment de
01:16:04repos pour lui
01:16:06et qui lui demande
01:16:08de donner un coup de main pour qu'il sorte.
01:16:10Et c'est justement
01:16:12ça qui nous fait à nous, pour qu'à part
01:16:14les autres dans ce cheminement-là.
01:16:16Et c'est un cheminement très, très difficile.
01:16:18Le regard, c'est qu'ils étaient là
01:16:20comme public, qu'ils étaient là, c'est très difficile.
01:16:22Même, je veux dire, même dans un pays
01:16:24cyclonique, nous
01:16:26nous informons dans notre domicile pour dire
01:16:28dans notre refuge.
01:16:30À un certain moment donné, je dis à nous, pour moi,
01:16:32mais sa façon qu'ils disent qu'ils sont là,
01:16:34c'est extrêmement difficile
01:16:36pour moi de rester là-bas. Je préfère
01:16:38rester en dehors d'un pays cyclone
01:16:40qui a la fronte, sa rigueur publique-là.
01:16:42Et ça dit à nous tout,
01:16:44le problème-là. Et c'est une toute autre éducation aussi
01:16:46à refaire au grand public
01:16:48pour qu'à part trouve l'humain avant tout
01:16:50et après que nous puissions
01:16:52résoudre certains problèmes.
01:16:54Rachel, quand nous causent
01:16:56la drogue,
01:16:58nous souvent
01:17:00mettons-les avec des jeunes.
01:17:02Aujourd'hui, avec la disponibilité
01:17:04de la drogue de synthèse,
01:17:06beaucoup de jeunes parents
01:17:08nous trouvent liés ou connus
01:17:10ou peut-être disent à nous
01:17:12aujourd'hui sa difficulté
01:17:14que ces jeunes peuvent faire face-là.
01:17:16Surtout un jeune qui est dans un milieu défavorisé,
01:17:18ne peut pas réussir son examen,
01:17:20il est retrouvé dans une situation
01:17:22de peine à travail.
01:17:24Est-ce que pour lui,
01:17:26ces jeunes-là, la drogue-là
01:17:28c'est une solution aujourd'hui?
01:17:30Donc,
01:17:32il nous a commencé au tout début
01:17:34que l'enfant va à l'école
01:17:36et nous connaissons qu'il y a
01:17:38une organisation
01:17:40qui est là pour qu'ils aient une prévention.
01:17:42Donc, il n'y a uniquement la drogue,
01:17:44mais il y a aussi
01:17:46la grossesse précoce aussi
01:17:48pour les filles.
01:17:50Et,
01:17:52si il y a une organisation là,
01:17:54ils ne sont pas là juste pour montrer
01:17:56qu'ils sont là, mais ils viennent sur place
01:17:58quand nous faisons appel,
01:18:00ils ne nous laissent pas en attente.
01:18:02Donc, il y a une certaine façon
01:18:04pour prévenir un jeune
01:18:06qui a été le massacre
01:18:08par les autres
01:18:10et surtout,
01:18:12montrer aux autres que ce n'est pas la solution
01:18:14à leurs problèmes.
01:18:16Et nous, nous avons aussi une bonne association
01:18:18qui est là pour écouter les autres,
01:18:20aider les autres et soutenir les autres
01:18:22dans leurs difficultés.
01:18:24Alors, est-ce que vous travaillez avec un jeune
01:18:26qui peut prendre la drogue, ou personnellement?
01:18:28Moi, personnellement, non,
01:18:30c'est un problème,
01:18:32c'est quelque chose qui est assez triste
01:18:34parce qu'il y a un jeune qui peut aussi travailler
01:18:36et apprendre en même temps.
01:18:38Donc, en tant que jeune,
01:18:40c'est assez bouleversant.
01:18:42Et,
01:18:44chère Faraz,
01:18:46on a l'expérience d'un jeune
01:18:48qui finit de rentrer dans la drogue
01:18:50quand on écoute d'autres histoires,
01:18:52comme un jeune disait,
01:18:54c'est bouleversant,
01:18:56mais il n'est pas seulement
01:18:58un homme,
01:19:00on peut dire que ce jeune-là,
01:19:02il y a des centaines, des milliers
01:19:04d'autres jeunes qui finissent de rentrer dans la même situation.
01:19:06Effectivement,
01:19:08l'une des causes, c'est qu'il y a pas mal
01:19:10d'autres jeunes qui dansent à l'enfer.
01:19:12Et,
01:19:14nous causons franchement,
01:19:16sans aucun barrière
01:19:18avec ça, avec d'autres.
01:19:20Et, je t'explique,
01:19:22moi, j'ai une dépendance,
01:19:24et je connais les pavots,
01:19:26j'ai vu des victimes,
01:19:28et je trouve que c'est un système
01:19:30où beaucoup de pauvres peuvent faire du travail
01:19:32le jour où ils ne se parlent pas d'eux.
01:19:34Et, à un certain moment donné,
01:19:36moi-même, j'ai une réflexion
01:19:38qui me dit, est-ce que ce n'est pas la guerre qui nous finit
01:19:40perdus, quand on peut rouler
01:19:42de 10h à 11h du matin
01:19:44au cimet, je trouve qu'il y a beaucoup de jeunes
01:19:46qui vont prendre de la rue,
01:19:48et il y en a même qui ont l'école,
01:19:50il y en a même qui ont le travail,
01:19:52il y en a même qui ont l'esprit pour le travail,
01:19:54il y en a même qui sont là
01:19:56sans aucune motivation, sans aucun but.
01:19:58Et, moi, j'ai beaucoup de questions
01:20:00pour connaître, est-ce que nous ne pouvons pas
01:20:02finir perdus cette guerre.
01:20:04Et, récemment, j'ai parlé
01:20:06beaucoup avec Sam Luthan,
01:20:08qui est le nouveau directeur de sa
01:20:10nouveau organisme qui peut mettre en place ça,
01:20:12et j'ai parlé beaucoup avec le docteur
01:20:14Suleyman, qui occupe
01:20:16sa section de
01:20:18dépendance pour traiter
01:20:20les patients,
01:20:22les victimes, et, de l'autre côté, c'est le combat
01:20:24contre la drogue. Et,
01:20:26je me suis rassuré, quelque part, qu'il y a un plan
01:20:28qui peut venir, et que je vais contribuer
01:20:30à ce plan-là. Je n'ai pas envie
01:20:32de dire le plan qu'on a été,
01:20:34donc on laisse les personnes responsables
01:20:36pour le faire, mais nous pouvons
01:20:38faire un combat agressif.
01:20:40D'un côté, contre
01:20:42les gens qui peuvent vendre,
01:20:44et les gens qui peuvent
01:20:46promouvoir cela. Et, de l'autre côté,
01:20:48nous pouvons aussi avoir un système
01:20:50de soins qu'il peut donner
01:20:52aux victimes, surtout aux jeunes,
01:20:54pour reconstruire eux.
01:20:56Et, comme on le connaît dans ce combat-là,
01:20:58si même on peut traiter un zénith
01:21:00qui tombe dans la drogue,
01:21:02ce n'est que 35% du travail
01:21:04qui est fait. Quand ce zénith-là
01:21:06se retrouve dans son environnement,
01:21:08et qu'il se retrouve avec ses camarades,
01:21:10il peut dire qu'il veut descendre dans sa chute,
01:21:12et il se retrouve tenté,
01:21:14il est tombé, c'est-à-dire que 65%,
01:21:16c'est ça le challenge, pour
01:21:18remettre sa zénith,
01:21:20et sa génération-là,
01:21:22je suis très inquiet pour sa génération
01:21:24qui peut venir, moi,
01:21:26pour remettre sa génération-là en place,
01:21:28et refaire qu'il y a 65%
01:21:30qui pourraient être abattus par un nouveau
01:21:32organisme qu'il mette en place.
01:21:34Très bien. Alors, il nous reste un peu moins de 10 minutes,
01:21:36et nous comptons, justement, à la fin
01:21:38de l'émission, donner la parole
01:21:40à chacun d'entre vous, individuellement.
01:21:42Je fais une tante de ministre,
01:21:44aujourd'hui, je fais une tante
01:21:46ce qu'il a envie de faire,
01:21:48il fait un bilan, il fait un constat,
01:21:50mais il annonce beaucoup plus de choses.
01:21:52Nous donnons chacun 2 minutes, 2 minutes 30.
01:21:54Dites-moi un coup,
01:21:56est-ce qu'aujourd'hui, là, qu'on appelle
01:21:58le combat contre la pauvreté,
01:22:00est-ce que vous pensez
01:22:02que ça est capable d'arriver,
01:22:04et qu'il y a besoin de faire, justement, pour que ce combat-là
01:22:06réussisse? Pour moi, personnellement,
01:22:08en tant qu'un travailleur social,
01:22:10en tant qu'une maman,
01:22:12et une femme, je pense que si
01:22:14on travaille avec sincérité, avec l'honnêteté,
01:22:16et qu'on a ça, le cœur,
01:22:18le désir pour faire l'élan,
01:22:20rien n'est impossible. Mais comment
01:22:22M. le ministre nous dit
01:22:24que c'est une petite bande d'humains
01:22:26qui sortent de la pauvreté,
01:22:28c'est une bande d'humains
01:22:30qui sont déjà très malades.
01:22:32Vous savez, parce qu'il y a des docteurs,
01:22:34il y a des docteurs dans plusieurs domaines.
01:22:36Il n'y a pas qu'un docteur qui est là,
01:22:38qui vient faire l'accouchement,
01:22:40il appelle le docteur, même ça.
01:22:42Mais seulement maintenant,
01:22:44quand on peut dire qu'il y a une petite bande d'humains
01:22:46qui ont vraiment sa sensibilité
01:22:48pour montrer ce changement-là,
01:22:50ensemble avec nous,
01:22:52qui nous disent que la vie,
01:22:54c'est l'autre terrain, qu'il n'y a pas de problème,
01:22:56qu'il n'y a pas de ça, là, il n'y a pas de changement.
01:22:58Vous comprenez?
01:23:00Parce que souvent, nous nous attendons,
01:23:02parce que 57 ans, on a eu l'indépendance.
01:23:04Vous savez, nous, un million,
01:23:06200, et quelques
01:23:08milliers de nos populations.
01:23:10Et vous pouvez trouver sa gravité,
01:23:12quand on peut y aller, là.
01:23:14Et nous, 50%, 10 ans,
01:23:16moi, mes petits-enfants, qu'est-ce qu'ils peuvent vivre?
01:23:18Comment ils peuvent être?
01:23:20Moi, je ne finis pas ça, moi.
01:23:22Quand j'ai 5 enfants, je me dis,
01:23:24c'est bon, ils ne sont pas dans l'afflux,
01:23:26parce que j'ai mon abri,
01:23:28parce que j'ai ma famille à l'abri.
01:23:30Parce que j'ai mes petits-enfants qui peuvent venir,
01:23:32pour grandir, pour aller à l'université,
01:23:34pour aller à l'école.
01:23:36Et là, j'ai mes enfants dans l'école payante.
01:23:38Non, mais c'est pas ça.
01:23:40Ce que nous faisons, c'est vraiment menacer lesquels,
01:23:42pour trouver qu'il y a un problème.
01:23:44Là, les Coumbrans, nous faisons ça, ensemble.
01:23:46Parce que tout seul, je ne suis pas capable.
01:23:48Nous faisons ça, nous tous, ensemble.
01:23:50Et là, qu'est-ce qu'il y a pour changer?
01:23:52Très bien. Chafaraz, revenu de Raisin's Hope,
01:23:54m'a posé la même question,
01:23:56en 2030, peut-être, ou grave,
01:23:58ramène ça au niveau
01:24:00de qui on peut trouver.
01:24:02Et c'est une autre chose qui est très importante,
01:24:04c'est qu'il y a certaines personnes qui ont une responsabilité,
01:24:06qui ont un rôle. Nous avons,
01:24:08dans nos sociétés, nous avons l'autorité,
01:24:10qui est le gouvernement, qui a un rôle à apporter.
01:24:12Nous avons le secteur privé,
01:24:14qui a un rôle à apporter.
01:24:16Et nous avons toute la société civile,
01:24:18qui a un rôle à apporter.
01:24:20Et dans tout cela, il est bon
01:24:22qu'il y ait un regain,
01:24:24une rethinking de chacun son responsabilité
01:24:26dans ce contexte que nous vivons.
01:24:28Et moi, laissez-moi aussi
01:24:30dire que pendant
01:24:32dix dernières années, nous finissons dans une politique
01:24:34qui n'est pas finie, moi aussi,
01:24:36en ce qui concerne le combat contre la pauvreté.
01:24:38C'est une politique de donne-casse, donne-casse,
01:24:40donne-casse. Et cette politique-là
01:24:42a montré qu'il n'y a pas nécessairement
01:24:44de donne-casse.
01:24:46D'une certaine façon, il contribue
01:24:48à éliminer la pauvreté,
01:24:50mais nous ne pouvons trouver qu'une fin d'accentuer
01:24:52la pauvreté dans un certain sens.
01:24:54La pauvreté compte beaucoup
01:24:56le développement
01:24:58et la bonne santé
01:25:00de l'économie. Nous ne trouvons pas
01:25:02la pauvreté dans le monde. Elle est partout différente
01:25:04ici à Maurice. Mais ce qui nous
01:25:06envie vraiment
01:25:08dire, c'est que
01:25:10nous pouvons, d'un côté, chacun
01:25:12tenir son rôle et sa responsabilité
01:25:14très bien, et
01:25:16donner de la valeur
01:25:18qu'il nous faut dans la nourriture et dans le travail social.
01:25:20Surtout dans le travail social.
01:25:22Il faut dire qu'un homme
01:25:24qui travaille et donne lui-même dans le social,
01:25:26il n'a qu'une belle
01:25:28reconnaissance
01:25:30de l'enseignement d'aujourd'hui. Nous avons
01:25:32Marcos, avant qu'il ne soit là,
01:25:34qui peut reconnaître un peu dans le social
01:25:36qu'il n'est plus là, c'est-à-dire
01:25:38qu'il n'a pas une place enregistrée
01:25:40dans le travail social,
01:25:42afin qu'un jour, le ministre n'ait pas envie
01:25:44de descendre dans l'endroit, il peut reconnaître
01:25:46bien les biens, il peut descendre
01:25:48et demander à Valéry Piteux, Valéry Piteux,
01:25:50on a la liste de travail social, laisse-moi le cause
01:25:52avec toi. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas faire ça.
01:25:54Et c'est une chose qui est bien remise en place.
01:25:56C'est bon qu'il y ait une mouvance de
01:25:58réformes, une mouvance de restructuration
01:26:00partout, mais il y a
01:26:02beaucoup de choses qu'il faudrait trouver, mais surtout
01:26:04la transparence
01:26:06et l'accountability, qui est
01:26:08très importante dans tout ce qu'il peut
01:26:10mettre en place pour qu'il redonne
01:26:12confiance aux gens et redonne
01:26:14l'espoir à sa population qui est dans des difficultés.
01:26:16Très bien, et le mot de la fin, nous le laissez
01:26:18à la jeune Rachel Olivier,
01:26:20pas exprimons de faire ça, parce que
01:26:22c'est bon, mais
01:26:24allez-y Rachel, dîtes-nous où
01:26:26vous pouvez trouver, et est-ce que vous pensez
01:26:28que c'est une lutte qui est capable
01:26:30de gagner demain, avec ce qu'on a trouvé jusque-là?
01:26:32Donc, je pense que c'est une lutte
01:26:34qui est capable de
01:26:36gagner si on donne
01:26:38plus de formation, surtout
01:26:40à nos jeunes, et plus d'ouverture
01:26:42pour qu'ils puissent s'enrichir eux-mêmes
01:26:44et qu'ils aient une bonne capacité.
01:26:46Et aussi, je pense qu'il faut
01:26:48plus d'associations, pas seulement en partie,
01:26:50mais dans le projet en gros,
01:26:52parce que c'est des choses qui coûtent.
01:26:54Nous, dans l'association,
01:26:56ce n'est pas pour ça qu'on est là.
01:26:58Quand on est jeune, on est seul, on est dans l'armée,
01:27:00mais c'est ça qui nous a fait avancer.
01:27:02Et concernant la lutte
01:27:04contre la drogue,
01:27:06je pense qu'il faut
01:27:08qu'il y ait un centre pour ces personnes-là,
01:27:10pour qu'elles puissent sortir de là,
01:27:12parce qu'il y a beaucoup de personnes
01:27:14qui veulent faire l'effort,
01:27:16mais tout seul, ils ne sont pas capables.
01:27:18Donc, je pense
01:27:20qu'ils ne sont pas capables.
01:27:22« Ils ne sont pas capables », effectivement,
01:27:24c'est le mot de la fin.
01:27:26Merci à vous, Rachel Olivi.
01:27:28Je vous souhaite une bonne fête de mer
01:27:30à l'île Maurice, parce qu'on vient
01:27:32à un moment sacré.
01:27:34Et une bonne fête de mer à toutes les mamans.
01:27:36Rejoignez-nous.
01:27:38Bonne fête à toutes les mamans pour ce dimanche.
01:27:40Merci beaucoup.
01:27:42S'ils suivent l'émission,
01:27:44bien sûr, j'espère qu'ils sont capables
01:27:46de comprendre la lutte
01:27:48contre la pauvreté
01:27:50qui permet.
01:27:52C'est une très bonne soirée.
01:27:54Merci beaucoup à mon invité.
01:27:56À très bientôt pour une autre émission.

Recommandations