- 20/05/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 20 mai 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07L'enfer météorologique a touché le sud-ouest de la France hier, il touche en ce moment même, en ce moment même, le Var et le sud-est de la France.
00:16On sera en direct avec des auditeurs du Var, j'espère, mais tout de suite on est dans le sud-ouest avec Mickaël. Bonjour Mickaël.
00:22Bonjour Eric.
00:24Vous avez été touché, vous, hier ?
00:26Oui, oui, très fortement, un désastre, un désastre.
00:30Votre maison, votre appartement ont été inondés ?
00:34Maisons, maisons, deux voitures, deux voitures, donc une électrique, plus rien, plus qu'il y ait électroménager, voilà, un désastre.
00:42Vous avez entendu l'histoire du TGV, là, tout à l'heure, à l'instant, là, avec notre invité ?
00:46Mais le TGV, il est juste en face de moi, quoi, parce que c'est la maison qui est juste en face,
00:51donc moi j'ai pris la Var qui a emporté l'encastillage et qui a fait déchausser le TGV.
00:57Ah bon, et vous le voyez de chez vous, le TGV, là, en ce moment ?
01:00Ah ben, j'ai une rue de 15 mètres, il est juste de l'autre côté de la maison, là, il est devant moi, je pense que je vais le voir un moment.
01:07Oui, il paraît qu'il est bloqué plusieurs jours, que ça ne va pas être rétabli avant plusieurs jours.
01:10Mickaël, vous pourriez rester quelques minutes avec nous ?
01:13Il n'y a pas de souci.
01:14Merci beaucoup. A tout de suite, Mickaël, Céline Landreau, c'est l'heure du rappel des titres.
01:18Et ce mort et ce disparu dans le Var au Lavandou, c'est le bilan dramatique, bilan encore provisoire des intempéries qui frappent, vous le disiez, le sud du pays.
01:29Elles frappent le sud et le sud-est. Aujourd'hui, c'était le cas dans le sud-ouest, hier, avec ce déraillement de train qu'on évoquait effectivement il y a quelques minutes.
01:36500 passagers d'un TGV qui ont dû être évacués, leurs trains arrêtés en pleine voie, suspendus sur les rails, le balast emporté par une coulée de boue.
01:44Des dégâts également en Haute-Garonne où plusieurs établissements scolaires, par exemple, vont devoir rester fermés, parfois jusqu'à la fin de la semaine.
01:50Volodymyr Zelensky lui accuse la Russie de gagner du temps en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu.
01:57Et cela pour poursuivre l'invasion de l'Ukraine au lendemain d'un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
02:04Appel sans résultat tangible malgré les annonces du locataire de la Maison Blanche hier soir.
02:08Et puis un mot de football, puisqu'entre le FC Nantes et Antoine Camboiret, c'est à nouveau fini.
02:13L'entraîneur a été remercié par le club et cela malgré le maintien assuré lors de la dernière journée de championnat de ligue.
02:21La météo claire de l'or avec, on le disait, ces pluies qui continuent de tomber dans le département du Var.
02:28La vigilance est d'ailleurs toujours en cours.
02:30Elle est toujours en cours, elle a été prolongée jusqu'à 14h mais pour pluie et inondation seulement.
02:34Donc la vigilance orange pour les orages a été levée.
02:37En attendant, on a quand même pas mal d'impacts de foudre qui sont en train de se produire sur l'arrière pays provençal.
02:42Donc évidemment une situation qu'on continue de surveiller de manière plus globale.
02:47Les avers seront encore au programme cet après-midi du sud-ouest en remontant vers la Bourgogne.
02:52Ça passe par le massif central, la région Rhône-Alpes.
02:54Elle pourrait prendre aussi une fournure orageuse mais je vous rassure, des orages qui n'ont rien à voir avec l'intensité de la veille.
03:01Plus on va vers le nord, plus c'est calme, même très ensoleillé.
03:04Et on pourrait même espérer le retour de quelques éclaircies vers le golfe du Lyon.
03:07Surtout près du Languedoc en raison du Mistral et de la Tramontane.
03:11Mais bon ça va quand même souffler de manière sensible jusqu'à 70 km heure.
03:14Pour ce qui est des températures, plus on est vers le nord et bien plus on assiste à de la douceur.
03:18On a quand même 25 degrés cet après-midi du côté de Paris.
03:21En revanche, avec les orages, on aura perdu quelques degrés mais là ça nous rapproche des valeurs de saison.
03:27Elles seront comprises entre 21 à 22 degrés de manière générale.
03:30Ça peut grimper jusqu'à 24 degrés en Corse.
03:32Merci beaucoup Claire Delorme.
03:39Michael est avec nous. Le TGV est pratiquement en face de lui.
03:43Vous savez ce TGV bloqué du côté de Tonnins dans le Lot-et-Garonne.
03:48A cause des intempéries dingues qu'il y a eu hier.
03:51Et ce TGV sous lequel la chaussée s'est carrément dérobée.
03:56Il reste les rails mais sous les rails c'est un trou.
04:01Michael, que s'est-il passé hier du côté de chez vous sur le plan météo ?
04:06Beaucoup de pluie en très peu de temps sur une zone vraiment localisée.
04:12Du coup ça a raviné, ça a fait gonfler un petit ruisseau qui fait un mètre de large
04:18et qui est devenu une rivière debout.
04:21Et ça a été hyper rapide.
04:24Et donc la rivière debout a carrément emporté le ballast.
04:29C'est-à-dire ce tas de cailloux qui est sous les rails qu'on connaît bien du TGV.
04:34Tout a été emporté ?
04:36Oui, tout a été emporté sur des dizaines et dizaines de mètres.
04:40Ça a atterri dans des maisons plus bas, dans des salons.
04:43Il y a un trou énorme. C'est 2,50 mètres d'hauteur. Facile.
04:49Parce que oui, c'est vrai que Michael, on parle beaucoup de ce train.
04:52Mais autour aussi il y a des dégâts. Votre maison par exemple, elle a été touchée ?
04:57Le point le plus bas j'avais 1,60 m et le point le plus haut j'avais 1,70 m.
05:021,60 m d'eau dans votre maison ?
05:04Oui, sur un atelier.
05:06Et après sur le sous-sol où c'est qu'on a les chaudières, les machines, dans le cellier, on était à 1,70 m.
05:15On a essayé de relever sur les parpaings, mais même les parpaings on n'a pas pu, ça montait trop vite.
05:21Ça s'est joué en une heure ?
05:24Même pas. La pluie, oui, elle a duré une heure.
05:27La crue, en une minute, ça avait monté de 1 m.
05:32En une minute, le temps de le dire.
05:35Vous avez eu peur, Michael, de cette question ?
05:38Non, parce qu'on a un étage et puis ça passait devant la maison.
05:43On était plus dégoûtés par la perte de matériel.
05:48Parce que j'ai perdu deux voitures sur le coup aussi, donc c'est pas une paille.
05:54Elles sont fichues, les voitures ?
05:57Non, on noyait, on ne voyait plus le toit.
06:001,60 m, j'avais une voiture électrique, elle n'est plus.
06:07Deux voitures sur trois, j'ai réussi à en sauver une.
06:11Et dans la ville, le spectacle ? J'imagine qu'il y a des voitures qui sont un petit peu...
06:18Je ne suis pas seul.
06:21Quand on voit sur la route nationale, la départementale,
06:24qu'il y avait quasiment 50 cm d'eau en plein centre-ville sur une route plate,
06:29c'est que les canalisations n'arrivaient plus à vider.
06:34On a parlé également de grêles, de grêlons, gros comme des balles de golf.
06:40Vous avez vu ça par chez vous ?
06:43Mon quartier, on n'a pas pris de grêles.
06:45On a pris vraiment des murs d'eau, mais pas de grêles.
06:48Vous aviez déjà connu des phénomènes météo pareils dans la région, vous ?
06:52Alors moi, j'ai connu la tempête 99, mais je n'habitais pas là.
07:01Donc ce n'est pas tous les jours qu'à Tonnins, dans le Lot-et-Garonne, on se prend des...
07:05Non, parce que moi, j'ai parlé avec les voisines, les halluciennes,
07:08la mamie qui habite à côté, qui a pris comme moi,
07:11et elle m'expliquait qu'elle n'avait pas vu ça depuis 1977, 50 ans à peu près.
07:20Et là, l'urgence, c'est quoi, Michael ?
07:21Vous avez commencé déjà à appeler votre assureur ?
07:24Au niveau assurance, tout est calé.
07:27J'ai déjà pu avoir pour la maison, pour les voitures.
07:30Les voitures, ça y est, elles sont parties chez les épavistes.
07:33Les voitures, elles sont déjà parties chez les épavistes ?
07:36Ah oui, oui. L'assurance m'a dit que du moment que ça a recouvert, je crois au 2 tiers, je ne sais rien.
07:42De toute façon, elles étaient recouvertes à l'annuitier, donc il n'y a pas de problème.
07:46Et donc c'est parti direct chez les épavistes.
07:49Et après, la maison, j'ai quand même une expertise.
07:52Donc ça va être un travail fastidieux pour trouver les factures.
07:58C'est encore des soucis, quoi.
07:59Oui, ça, c'est l'après.
08:01C'est l'après. Alors là, l'après, ça va être de la bureaucratie, de travail administratif, faire reconnaître tout cela, bien évidemment, se faire rembourser.
08:10Michael, merci d'avoir passé ces quelques instants avec nous.
08:13Vous êtes à Tonnins, je rappelle, touché par une intempérie brutale, violente, hier.
08:20Et dans un instant, on va aller dans l'actualité la plus dure et la plus chaude, là, maintenant.
08:25C'est le sud-est de la France.
08:27Et le Var, je crois qu'Ariel nous a appelé au 3210, ma chère Ariel.
08:30Bonjour, vous êtes là, Ariel ?
08:32Oui, bonjour.
08:33Bonjour. Vous êtes sous la pluie, là, en ce moment ?
08:36Oui, alors il pleut beaucoup moins que ce matin, mais il pleuviote toujours.
08:41Et puis, les torrents de boue continuent à descendre, à dévaler, en fait, de toutes les collines.
08:48Donc moi, je suis un peu sur la colline, donc je n'ai pas souffert autant que les gens qui sont dans les vallées.
08:55Vous êtes où exactement ? Vous êtes dans quelle commune ?
08:58Dans la commune du Lavandou, exactement dans le quartier de Cavalières.
09:03D'accord. Restez avec nous, Ariel.
09:05On va essayer d'avoir des informations plus précises sur ce qui se trame en ce moment même dans le département du Var.
09:11À tout de suite.
09:26Il est 13h13 sur RTL. Nous avons eu ce témoignage il y a quelques instants d'un auditeur qui a vécu, j'utilise à dessin cette expression, l'enfer météorologique.
09:38Hier, c'était du côté de Tonnins dans le Lot-et-Garonne, avec ce train, ce TGV suspendu sur le balast.
09:44Enfin, c'est un truc assez dingue.
09:46Mais maintenant, il faut qu'on aille dans le Var, parce que dans le Var, c'est très violent également, mais là, en ce moment même.
09:53Oui, Alerte Orange toujours en cours pour plus d'inondations, même des éclairs de l'or, mais il y a quelques instants.
09:57Et puis, on sait déjà que le bilan de cet épisode d'Intempéré sera dramatique.
10:02La préfecture du Var a fait savoir en fin de matinée qu'une personne décédée avait été retrouvée, une autre portée disparue dans la commune du Lavandou.
10:11200 sapeurs-pompiers sont par ailleurs mobilisés sur place.
10:14Une cinquantaine d'interventions déjà effectuées, certaines pour des sauvetages ou des mises en sécurité de personnes.
10:20Le Lavandou, justement, où l'on vous retrouve, Arielle, vous nous disiez juste avant la pause que vous avez la chance d'être un petit peu en hauteur,
10:28et donc épargnée par cette eau qui monte tout autour de vous, c'est bien ça ?
10:32Oui, c'est ça.
10:34Bon, bien sûr, on a eu quelques dégâts, puisque notre route a été emportée.
10:39Il n'y a plus de revêtement dessus.
10:43Attendez, Arielle, la route, votre route, il n'y a plus de bitume, elle a été emportée ?
10:48Voilà, c'est ça, emportée, oui, tout à fait.
10:51Et puis en bas, la route principale qui mène au village est complètement coupée, défoncée, il y a des rochers partout, donc je ne sais pas quand est-ce qu'on arrivera à sortir.
11:01Là, l'eau est coupée, donc sans doute pour un bout de temps, mais on n'a pas de nouvelles.
11:08C'est un peu compliqué, parce qu'on n'avait pas vraiment prévu, et comme on ne peut pas sortir de la maison, c'est compliqué pour se ravitailler.
11:15Oui, alors vous êtes extraordinaire, vous, Arielle, parce que vous avez un ton très calme, très assuré, mais vous nous décrivez quand même une situation, je ne dirais pas apocalyptique, il ne faut pas exagérer, mais enfin, quand même, des rochers sur la route principale, une route coupée, le bitume emporté.
11:31Ah oui, oui, c'est catastrophique, il y a des voitures retournées.
11:34Là, la piscine a débordé tellement l'eau est tombée vite et rapidement.
11:41En quelques minutes, en quelques dizaines de minutes, on a eu, je crois, 250 millimètres d'eau en quelques minutes, donc c'était violent.
11:52L'expression employée par Mickaël de « mur d'eau », c'est vraiment ça.
11:58Mais dites, vous êtes un peu sur les hauteurs du Lavandou, je n'ose pas imaginer ce qui se passe en contrebas, là-bas.
12:03Voilà, c'est ça.
12:04Il doit y avoir des gens qui sont sous l'eau, des maisons, des voitures.
12:08Probablement, on ne peut pas y accéder. Ce que je vois, c'est que la mer a changé de couleur, elle est toute marron.
12:15Donc, c'est toutes les eaux des collines qui ont dévalé dans la baie.
12:20Donc, ça a dû vraiment faire des dégâts en bas.
12:25Donc, l'eau est coupée. Vous avez joint des gens en bas, non ?
12:31Oui, quelques voisins, j'ai eu des voisins, il y en a qui ont beaucoup souffert.
12:35Vraiment, c'est catastrophique. Je ne sais même pas s'ils ont rétabli le téléphone, là où ils sont, en contrebas.
12:42Oui, quelle situation.
12:45Mais alors, on se dit toujours, moi qui suis plutôt originaire du sud-ouest, je connais moins bien le Var,
12:51mais je me dis toujours, dans le Var, ils sont habitués.
12:54Là, on a vu, dans le Lot-et-Garonne, les gens disaient, on n'a pas vu ça depuis des années, des années, des années.
13:01Alors que chez vous, Arielle, vous avez quand même l'habitude de ces dérèglements climatiques et de ces pluies brutales, non ?
13:08Alors, à ce point-là, je crois que j'ai discuté avec quelques voisins,
13:12et ils se rappellent d'un événement comme ça, il y a une vingtaine d'années,
13:18qui avait emporté les routes aussi, mais voilà, à ce point-là, c'est vraiment rare, c'est exceptionnel.
13:27Merci Arielle de rester en ligne avec nous, on va refaire un petit saut dans le sud-ouest,
13:32où on retrouve Lydie, bonjour Lydie.
13:34Bonjour.
13:35Lydie, vous êtes à Pain-Justarré, on en a parlé tout à l'heure dans le journal de 12h30,
13:40parce que là, c'est les établissements scolaires, un collège notamment, je crois, qui a été très endommagé par les intempéries d'hier,
13:47et qui doit rester fermé aujourd'hui, vous me confirmez tout ça ?
13:50Oui, tout à fait, alors moi je travaille au collège de Pain-Justarré, qui est fermé jusqu'à vendredi,
13:55mais je sais que les écoles primaires ont été touchées, et le lycée aussi a été impacté,
14:00la commune a été très impactée par la grêle et les pluies violentes d'hier.
14:04J'ai entendu parler de grêlons gros comme des balles de golf, c'est vrai ?
14:11Alors, chez nous, je dirais qu'ils étaient peut-être un peu plus petits, mais c'est plutôt la quantité des grêlons
14:16qui a fait qu'il y a eu un amas de grêlons, et que la pluie, ne sachant plus où passer,
14:21est passée sous la toiture et a imbibé la laine de verre ainsi que les faux plafonds,
14:27et donc 75% de nos salles de classe n'ont plus de plafond.
14:31Ah, oui, d'accord.
14:33Voilà, donc le collège est inutilisable en l'état.
14:37Et il a fallu évacuer, ça s'est passé à très concrètement à quelle heure ?
14:42Oui, ça s'est passé vers 13h15, 13h20, les élèves étaient en classe,
14:48et quand vous voyez de l'eau qui commence à couler du plafond, ça commence à être un peu inquiétant,
14:53donc les professeurs ont commencé à faire évacuer, et puis rapidement,
14:56l'eau a laissé place à des plaques de faux plafonds qui sont tombées,
15:00donc là il a fallu évacuer très rapidement, ce qui a été un peu impressionnant pour les élèves,
15:04mais comme pour le personnel, et on a réussi à évacuer fort heureusement tout le monde dans la cour,
15:10sans aucun blessé, ce qui est pour nous un grand soulagement.
15:13C'est fou quand même, Lili, ces dysfonctionnements climatiques,
15:16parce que quand on fabrique la toiture d'un collège, j'imagine qu'on pense à la pluie,
15:20il y a des architectes, un collège, je ne sais pas, il n'est pas fabriqué comme ça sur un coin de table,
15:24il y a des architectes qui pensent les infrastructures, les toitures, etc.,
15:29ça veut dire que ces dérèglements climatiques mettent à l'épreuve
15:33les installations telles qu'elles ont été conçues pour durer pendant des années,
15:38elles les mettent à l'épreuve parce que maintenant ce sont des épisodes beaucoup plus violents qu'avant, Lili.
15:43Oui, complètement, c'est-à-dire que la structure, elle est là depuis 30 ans,
15:47on n'a jamais connu ça, bien sûr, même si je ne suis pas depuis 30 ans dans l'établissement,
15:52mais là, vraiment la grêle, c'était impressionnant,
15:56les amas de grêle étaient à mi-hauteur, je dirais, à 1m30,
16:02ça faisait des amas à 1m30 dans les espaces verts.
16:05Oui, entre 1m et 1m30, donc du coup sur le toit, ça a bouché toutes les sorties d'eau.
16:12Lili, l'espoir, c'est de mettre fin aux vacances forcées des élèves quand ? Lundi ?
16:18Lundi, si on peut, le plus rapidement possible, en attendant, il va être en distanciel,
16:23on n'a pas trop de choix et on espère une réouverture, oui, le plus rapidement possible.
16:28Lundi, c'est peut-être encore un rêve, on espère vraiment réouvrir lundi ou mardi,
16:33on verra ce qui est possible de faire.
16:35Le soleil est revenu aujourd'hui sur la petite commune de Pain-Justaret ?
16:39Non, c'est pas encore gris, il pleut encore un peu.
16:43Merci Lili, merci Ariel, n'hésitez pas à nous appeler, Ariel, au 3210,
16:48s'il y a du nouveau cette fois-ci dans le département du Var,
16:50parce que le Var, c'est en train de se jouer en ce moment et on va découvrir au fil de la journée
16:55ce qui se passe en bas, c'est-à-dire dans la vallée, dans les communes qui sont touchées
16:58du côté du Lavandou et partout dans le département.
17:01Merci Ariel, merci beaucoup.
17:04Au revoir.
17:06Et il est grand temps d'accueillir Jean-Alphonse Richard, bonjour Jean-Alphonse.
17:09Bonjour Céline et bonjour Eric.
17:11Au menu de l'heure du crime aujourd'hui, 14h ?
17:13Je vous raconte aujourd'hui l'affaire François Darcy, informaticien, père de deux enfants,
17:17marié depuis dix ans avec Sylvie, le couple fête son dixième anniversaire de mariage,
17:21ils partent en vallée de Chevreuse, les petits plats dans les grands,
17:25un bel hôtel, des fleurs, des dîners au restaurant, tout va bien pour ce couple.
17:30Le dernier soir on retrouve pourtant Sylvie Darcy carbonisée dans la voiture du couple.
17:35François Darcy et lui étaient blessés à l'épaule, il a reçu un tir de 22 longs rifles.
17:40Il décrit un agression, un homme qui est arrivé alors qu'il s'était arrêté sur un petit parking
17:44au milieu de la forêt.
17:46Darcy n'a jamais fait de mal à quiconque, on se demande pourquoi il aurait imaginé tout ça.
17:51Comment l'anniversaire de mariage s'est-il transformé en énigme criminelle ?
17:57Vous allez voir, c'est très étonnant.
17:59Et je vous raconte tout ça dans l'heure du crime à 14h, l'affaire François Darcy.
18:03Et nous serons là, Jean-Alphonse Richard, à tout à l'heure, dans un instant,
18:08on parle de la colère des chauffeurs de taxi.
18:11On me dit au standard qu'on a déjà plusieurs appels, on va vous écouter mesdames, messieurs.
18:15Et si vous êtes usagers de ces taxis, utilisateurs, clients, venez nous expliquer
18:20pourquoi vous pensez qu'ils ont raison, ces chauffeurs de taxi, de se mettre en colère ou pas.
18:26D'ailleurs, on attend vos arguments sur RTL, dont les auditeurs ont la parole à tout de suite.
18:41Ils étaient déjà mobilisés hier, ils le sont encore aujourd'hui.
18:45Les taxis manifestent dans le pays contre la concurrence des VTC,
18:49mais aussi et surtout peut-être contre le projet de l'assurance maladie
18:53qui veut revoir la tarification du transport de malades.
18:56Vous êtes taxi, vous êtes usager, témoigné.
18:59Appelez-nous, 3210, on revient dans 60 secondes.
19:08Je lance un appel à M. Fatome, directeur de la CNAM de Paris,
19:13ou alors au ministre de la Santé, qu'il vienne passer une journée avec nous en taxi de campagne
19:20pour se rendre compte que ce n'est pas que déposer une personne devant l'hôpital et partir.
19:24On les accompagne pour faire les papiers, pour les retours à domicile, passer à la pharmacie si besoin, etc.
19:30Quelquefois, on en sait plus sur leur vie que leur propre famille.
19:33Mais ça, là-haut, ils n'en ont rien à faire.
19:35Donc venez passer une journée avec nous et vous vous rendrez compte du travail qu'on fait.
19:42Les taxis Céline Landreau sont en colère aujourd'hui, ils manifestent, ils manifestent ailleurs également.
19:48Pourquoi exactement ? On a compris que c'est les taxis, surtout dans la ruralité, qui transportent des patients, des clients.
19:55En fait, il y a deux motifs de colère.
19:56Il y en a un qui est un petit peu recurrent, c'est la concurrence des VTC, que les taxis estiment déloyale.
20:01Mais là, l'objet du courroux, si je puis dire, c'est surtout effectivement ce projet de l'assurance maladie
20:06qui veut revoir, à partir du 1er octobre, la tarification du transport sanitaire,
20:12ce qu'on appelle aussi le transport de malades, pour harmoniser les tarifs sur le territoire.
20:17Parce qu'aujourd'hui, il y a des disparités d'une région à l'autre.
20:20Et puis aussi pour faire des économies, on va le dire tout simplement.
20:23L'assurance maladie veut faire des économies.
20:26Aujourd'hui, le transport de malades par les taxis, ça coûte autour de 3 milliards d'euros.
20:32Faire des économies et limiter notamment les trajets à vide pour les artisans taxis conventionnés.
20:38Compris, Christelle a fait le 3210, ma chère Christelle. Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
20:43Bonjour, je suis infirmière libérale depuis 35 ans, dans le Nord au départ et maintenant dans le Sud-Ouest.
20:52Je suis en Bordeaux et je côtoie régulièrement des taxis, quotidiennement, pour les transports de patients aux Galives.
21:00Et vous comprenez leur colère aujourd'hui, vos Christelles ?
21:02Non, pas du tout.
21:04Vraiment pas du tout, parce que ce n'est pas forcément une réforme de l'assurance maladie.
21:09C'est plus une régularisation de ce qui se fait aujourd'hui, en fait.
21:13Parce que quotidiennement, on voit des taxis avec deux, trois patients à l'intérieur,
21:20que les patients n'ont rien demandé, ils n'ont pas signé pour avoir un transport individuel ou pas.
21:25Et voilà.
21:27Alors vous, Christelle, ça c'est très intéressant, parce que vous êtes dans la partie, vous êtes infirmière libérale,
21:32dans la province, comme on disait autrefois, dans les territoires,
21:38et vous vous dites, en fait, ce principe de mutualiser, c'est-à-dire un taxi avec deux ou trois patients
21:48qui prennent ensemble le taxi pour aller à une petite commune, par exemple, vers un hôpital,
21:54c'est un truc qui se fait déjà.
21:56Donc finalement, la sécu ne fait qu'officialiser une pratique qui existe déjà.
22:01Voilà, parce que je ne pense pas qu'elle ait les moyens de contrôler tous les transports.
22:05Parce qu'en fait, concrètement, les bons transports pour nous en dialyse, notamment, sont faits au moins.
22:11Et donc, on compte deux séances de dialyse.
22:13On ne vous entend pas très bien, là, je ne sais pas, c'est dommage.
22:15Mettez-vous, vous n'êtes pas en haut-parleur, parce que c'est très intéressant ce que vous dites.
22:18Donc, en fait, les bons transports pour les patients en dialyse sont faits au moins par les secrétaires de l'hôpital.
22:25D'accord.
22:26Donc, trois séances par semaine, plus douze séances par mois.
22:31Donc, douze allers-retours au domicile auto-dialysés.
22:34D'accord.
22:35Et si le patient a pris sa voiture personnelle, parce que le transporteur était en retard au point de matin,
22:43le transporteur ne défolque pas forcément les retours.
22:49Il y a des abus.
22:50Alors, moi, ça m'arrive dans la ruralité de prendre un taxi, etc., ça m'est arrivé plusieurs fois.
22:56Et je me souviens d'avoir eu une discussion avec quelqu'un qui me disait,
23:00bon, on a un taxi, on est très utile, on est indispensable.
23:03Mais c'est vrai qu'il y a parfois des abus.
23:05Il me donnait l'exemple d'une personne qu'il transportait pour des soins de kiné toutes les semaines.
23:09Il me disait, quand j'arrivais dans la cour de la ferme, la personne en question était plus alerte que moi.
23:15Ça dure depuis des années.
23:16Elle est en pleine forme.
23:17Et en plus, ses parents sont retraités.
23:20Ils sont là.
23:21Ils ont une voiture et ils ne la transportent pas.
23:24Ils m'attendent.
23:25Voilà.
23:26Il y a quelqu'un, un chauffeur taxi, qui m'expliquait qu'il y en a parfois qui abuse un peu de ces bons de transport.
23:31Après, on ne peut pas faire la paire des choses entre un patient qui peut conduire sa voiture pour le supermarché
23:37et qui peut, après une séance de dialyse, prendre sa voiture pour faire le même trajet.
23:43Oui, évidemment, chaque cas est très différent.
23:45Oui, chaque cas est très différent.
23:49Je suis désolée, on vous entend très très mal.
23:52On va peut-être essayer de régler un petit peu la ligne.
23:54On va accueillir Christophe dans cette conversation.
23:57Bonjour Christophe.
23:58Oui, bonjour Céline, bonjour Éric.
24:01Merci de m'avoir sélectionné.
24:03C'est très gentil.
24:05Vous entendez Christelle dire qu'elle était plutôt favorable à ce changement.
24:09C'est votre cas aussi ?
24:10Alors, tout à fait.
24:11Moi, déjà, je tiens juste à vous dire une chose.
24:16Ce matin, j'ai été plus que surpris et outré d'entendre Amandine Bégault, journaliste que j'apprécie beaucoup
24:24et que j'écoute tous les jours depuis quelques années, lorsqu'elle insistait lourdement sur une soi-disant augmentation
24:32de plus de 50% en 5 ans des dépenses de taxis.
24:35C'est vrai que les transports de taxis ont augmenté.
24:39Mais en fait, c'est dû simplement à un vaste communiquant venant des ambulanciers.
24:44Effectivement, depuis un certain nombre d'années, certaines sociétés d'ambulances,
24:49alors je dis bien certaines parce qu'il y en a qui ne le font pas,
24:51refusent d'effectuer des transports assis.
24:54Ce sont donc les taxis qui les assurent aujourd'hui.
24:58Donc c'est vrai que les dépenses au niveau des ambulanciers ont baissé ou ont stagné
25:04et ce sont les dépenses de taxis qui ont augmenté.
25:07En fait, ce que vous expliquez, c'est que vous avez été là pour répondre à un manque
25:11et qu'aujourd'hui, on vous reproche d'avoir assuré le service que les ambulanciers et les ambulanciers n'assuraient plus, c'est ça ?
25:18Tout à fait, c'est ça.
25:19Moi, j'ai été ambulancier pendant 20 ans.
25:21Donc, ça fait 12 ans, 13 ans que j'ai arrêté les ambulances.
25:25Et lorsque j'étais ambulancier, j'avais des fonctions nationales et départementales.
25:29J'étais président de l'ATSU de l'Ain pendant 15 ans,
25:32où on a mis en place la convention tripartite, la mise en place de la garde départementale.
25:37On a été le premier département de France à le mettre en place.
25:41On a mis également en place l'urgence préhospitalière avec un numéro unique d'appel pour le centre 15.
25:46Je peux vous assurer que tout ça ne s'est pas passé sans heure.
25:50On a eu l'occasion de faire quelques manifestations, mais sans jamais aucun débordement.
25:54Et aujourd'hui, vous manifestez là, ou pas ?
25:56Moi, aujourd'hui, je ne manifeste pas. Je soutiens mes collègues, d'accord ?
26:01Mais je ne vais pas manifester parce que je n'aimais pas...
26:04Alors, attendez, il est temps de nous dire, Christophe, parce qu'il y a souvent de la confusion,
26:09pourquoi, très concrètement, rendez ça digeste pour tous ceux qui nous écoutent,
26:15pourquoi est-ce que les taxis manifestent aujourd'hui ? Pourquoi ?
26:18Aujourd'hui, les taxis manifestent, déjà un, parce qu'ils refusent le transport partagé ou simultané.
26:25Mais c'est prendre plusieurs patients à la fois, quand leurs horaires de rendez-vous coïncident à peu près.
26:30Mais Christelle nous disait que ça se faisait déjà, à l'instant.
26:32Mais bien sûr. Moi, ça fait 33 ans, 34 ans que je fais ce métier, entre l'ambulance et le taxi.
26:37Quand j'étais ambulancier, j'avais déjà des taxis.
26:40Et ça fait plus de 30 ans qu'on fait du transport partagé et simultané.
26:45C'est-à-dire qu'on amène à l'hôpital du coin deux patients qu'on prend ensemble dans le taxi ?
26:50Deux, trois, jusqu'à présent, on pouvait amener jusqu'à trois passagers, trois clients.
26:55Et bien, tout va bien, puisque vous le faites depuis toujours.
26:59Mais c'est bien la raison pour laquelle, moi, je ne manifeste pas.
27:02Je ne comprends pas certains de mes collègues qui ne comprennent pas toujours.
27:07Enfin, je pense que tout le monde ne comprend pas tout.
27:09C'est vrai qu'après, le fait d'avoir la crainte que les VTC soient conventionnés,
27:14mais honnêtement, je ne vois pas comment la CTAM pourra conventionner les VTC,
27:21parce qu'à la base, les VTC ne peuvent pas faire de médical.
27:25Et si jamais on arrive à les conventionner,
27:28dans ce cas-là, les dépenses vont encore augmenter considérablement.
27:32En même temps, le chauffeur de taxi n'est pas aide-soignant, ni infirmier.
27:39Mais d'accord, mais il y a une majorité de taxis qui sont ou ambulanciers, ou anciens ambulanciers.
27:44Et donc, on est quand même, moi, je suis ambulancier diplômé d'État.
27:47On entend Christelle, je crois qu'il veut vous répondre.
27:52La firmière Christelle, qu'est-ce que vous dites ?
27:55Je pense que les taxis, en facturation, il y a eu trop d'abus,
27:58quand on tire sur la ficelle, elle finit par casser.
28:01Les patients chroniques, notamment en diagnose, n'ont pas augmenté depuis le Covid.
28:06Donc, je ne vois pas pourquoi la somme des transports aurait augmenté réellement.
28:12Donc, c'est qu'il y a un problème quelque part.
28:14Mais attendez Christelle, Christelle, quand vous êtes malade,
28:17quand vous avez un bon de transport qui vous permet d'aller régulièrement,
28:20ou une fois d'ailleurs, de chez vous, à l'hôpital, en taxi ou bien en ambulance,
28:25c'est bien le médecin qui fait ce bon de transport sur lequel il y a marqué...
28:28C'est le médecin par l'intermédiaire du secrétaire, mais les horaires ne sont pas notés dessus.
28:33Et la case qui est cochée normalement par le patient,
28:37en disant j'accepte un transport partagé, est cochée par les taxis, et non par les utilisateurs.
28:43Christophe, réponse peut-être ?
28:45Excusez-moi Christelle et Eric, je tiens simplement déjà à vous signaler une chose,
28:50on ne dit pas un bon de transport, on dit une prescription médicale de transport.
28:54Prescription médicale de transport, d'accord.
28:56Donc ça veut bien dire ce que ça veut dire.
28:58Une prescription médicale de transport, c'est une ordonnance qui normalement est établie par le médecin.
29:04Donc aujourd'hui Eric, quand vous avez une ordonnance de votre médecin,
29:07vous n'écrivez pas dessus et vous ne la complétez pas.
29:10Donc nous, chauffeurs de taxi ou ambulanciers, on n'a pas lieu de toucher une PMT,
29:15on appelle ça une PMT dans le jargon.
29:17Et on comprend Christophe à vous entendre que vous ne faites pas partie de ceux qui abusent du système.
29:21J'ai juste une question, la part du transport sanitaire dans votre chiffre d'affaires,
29:25ça représente quoi dans votre activité ?
29:27Moi ça fait à peu près 70% de mon chiffre d'affaires.
29:3070% ?
29:31Voilà.
29:32Donc moi c'est vrai qu'hier, je n'ai pas manifesté, j'ai pas manifesté,
29:35j'ai assuré le strict minimum de mes transports.
29:38Ça représente combien en dehors de vous ?
29:39Remarquez, vous avez une société, vous n'êtes pas individuel.
29:42Oui, on a 5 véhicules, mais voilà, ça fait un gros volume si vous voulez.
29:50Mais en face, on a du personnel, il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de frais.
29:54Et qui vous verse ça à la fin du mois, c'est la Sécurité Sociale ?
29:5770% de médicales, oui effectivement, ce sont les différentes caisses de Sécurité Sociale.
30:03Que ce soit la Sécu, la MSA, la SNCF, toutes les caisses qui gèrent les assurés.
30:09Et vous, quand vous êtes dans votre taxi, vous vous dites, il y a un peu d'abus là,
30:13celui-là il a l'air en pleine forme, je le prends toutes les semaines, il va faire de la kiné, etc.
30:18Est-ce qu'il vous arrive de vous dire, là il y a un peu d'exagération ?
30:21Il y en a toujours eu, il y en a encore et il y en aura toujours.
30:25C'est vrai qu'aujourd'hui, on emmène de temps en temps des gens chez le kiné,
30:29ils rentrent chez eux, ils prennent la voiture pour aller faire des courses.
30:32Au jour d'aujourd'hui, nous on assure de moins en moins de nouvelles prescriptions de transport,
30:39surtout ce qui est kiné et dialyse, parce que ça devient ingérable, on n'arrive plus à assurer les transports.
30:47Les orthophonistes également, pour les enfants, ça devient très très compliqué.
30:51Merci beaucoup Christophe.
30:53Il y a beaucoup de collègues qui malheureusement ne font plus ces transports, parce qu'on n'y arrive plus, tout simplement.
31:00Christophe, on va justement donner la parole à l'un de vos collègues tout de suite. Bonjour Denis.
31:05Bonjour, je ne me souviens plus de vous.
31:08Céline, mais ne vous inquiétez pas.
31:10Bonjour M. Brunet.
31:11Denis, je crois que contrairement à Christophe, vous faites grève aujourd'hui, c'est bien ça ?
31:15Oui, on fait grève, on s'organise pour qu'il y ait toujours quelqu'un qui fasse grève.
31:19Alors, on a fait grève hier.
31:22Denis, on marque une pause, on vous reprend dans une minute, comme si on aura le temps.
31:26Il n'y a pas de souci, super, merci.
31:28A tout de suite.
31:29Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
31:3350 centimes la minute.
31:34Les auditeurs ont la parole.
31:35Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
31:38Je suis désolée pour ces personnes qui travaillent et qui vont perdre une partie de leur revenu.
31:45Du côté de la sécurité sociale, il faut reconnaître qu'il y a quand même des personnes
31:49qui pourraient tout à fait prendre leur propre véhicule,
31:52qui sont en état de voyager de façon assise et même de conduire,
31:57et qui prennent un taxi parce que, simplement, ça leur évite de prendre leur voiture et de payer l'essence.
32:01Je crois qu'il y a aussi des abus de ce côté-là.
32:04Voilà, pour ce message.
32:06Anonyme, on n'a pas le prénom de cette auditrice, mais c'est peut-être vrai.
32:11Denis qui est avec nous, chauffeur de taxi. Rebonjour Denis.
32:16Rebonjour.
32:17Et gréviste.
32:18Faut qu'on recentre déjà, avant de parler de la grève, un petit peu l'église dans le pays.
32:23J'ai entendu des trucs qui m'ont mis hors de moi.
32:26Nous, quand on a les clients qui ont des PMT,
32:29on n'a pas été mettre le couteau sous la gorge du médecin pour avoir une PMT.
32:33PMT, prescription médicale de transport.
32:35Voilà. Pour le transport partagé, il est beaucoup plus facile de faire un transport partagé,
32:41de prendre trois personnes, de les déposer à l'hôpital et de les accompagner à l'hôpital,
32:47parce que il faut que les gens se disent qu'il y a quand même des clichés taxi.
32:50C'est que les taxis descendent de leur voiture pour accompagner les gens, pour les guider.
32:55Ça, on oublie.
32:56Les gens, ils oublient, ils croient qu'on jette les personnes comme ça à l'accueil.
33:01Mais ce n'est pas vrai.
33:02On prend soin de notre clientèle.
33:04Autre chose, à sortie des soins, ils ne sortent pas tous à la même heure
33:11et ils n'ont pas tous les mêmes soins.
33:15Il y a des personnes, on les prend, on les ramène.
33:18Le transport partagé, on le fait déjà.
33:21On croit que c'est une nouveauté, mais ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas qu'on ne le fait pas.
33:25Moi, j'ai plein de collègues qui le font.
33:27Moi, je fais très peu de médical, mais je fais le même métier qu'eux, donc je les assiste.
33:32Et là, il faut absolument arrêter.
33:36Effectivement, il y a des fraudeurs.
33:38Il y en a, comme dans tout métier, dans tout.
33:41Ça, c'est classique, c'est comme ça.
33:44C'est la règle du jeu, c'est la France.
33:46Mais arrêtons de nous taper dessus et de nous dire qu'il faut faire des remises.
33:50On va arriver avec un chiffre d'affaires, si ça passe, à 30% de pertes.
33:58L'URSSAF, c'est N-.
34:01Donc, on va toucher.
34:03On va payer de l'URSSAF sur une année qui a été normale.
34:07Et on va gagner moins.
34:09Et comment on va faire pour payer l'URSSAF ?
34:11Ils vont nous en faire cadeau ?
34:13Moi, il faut qu'on m'explique.
34:15Le prix des entretiens de voiture, ça vaut une fortune.
34:18On a des voitures qu'on entretient parce qu'on passe notre vie dedans.
34:22On entre le lavage, le nettoyage, l'intérieur.
34:24Tout, ça nous coûte une fortune.
34:26Et là, on nous dit qu'on va travailler à moins cher.
34:30On va acheter un pousse-pousse.
34:32On fait quoi ?
34:34Je suis outré que les gens...
34:37Mais Denis, vous avez raison.
34:39J'entends vos arguments.
34:41Très bien, parfait.
34:43Beaucoup de Françaises et de Français qui vous écoutent se disent
34:47c'est pas possible, la Sécu prend l'eau.
34:50On est le peuple qui payons le plus du monde, pratiquement,
34:54pour notre système de sécurité sociale.
34:56Et il prend l'eau.
34:58Il prend l'eau.
35:00Oui, mais...
35:02Alors, il faut absolument qu'on colmate.
35:04Et colmater, c'est vrai que quand on entend tout à l'heure
35:06ce chauffeur de taxi qui nous dit
35:08bah oui, c'est vrai, moi, j'ai amené des gens en soins
35:11avec mon taxi pour des soins de kiné
35:14et puis je les ramène à la maison.
35:17Ils sautent du taxi, merci, au revoir, tout ça est gratuit.
35:19Ils prennent leur voiture pour aller faire des courses alimentaires.
35:22Mais attendez, monsieur Brunet.
35:24On est à côté du sujet, là.
35:26Là, vous me parlez qu'il y a des gens qui prennent le taxi
35:29parce qu'ils ont une PMT.
35:31Là, ok, il y en a qui n'ont pas spécialement besoin.
35:34Mais les taxis ne sont pas responsables, c'est ce que vous nous dites.
35:36Oui, les taxis ne sont pas responsables.
35:38On n'est pas responsables.
35:39Il n'y a pas marqué écope sur la voiture.
35:42Il y a marqué taxi.
35:43On ne va pas écoper la dette.
35:46Mais non, on ne peut pas.
35:48On n'y arrivera jamais, de toute façon.
35:50Et puis en plus, il y a de plus en plus de transports
35:52parce qu'il y a quand même une population
35:54qui est de plus en plus vieillissante.
35:57Ça, il ne faut pas l'oublier.
35:59On nous dit, oui, ça coûte plus cher.
36:01Mais on ne se promène pas à vide.
36:03On ne facture pas du vide.
36:05On facture des personnes.
36:06Effectivement, ceux qui font les PMT,
36:10c'est peut-être eux qu'il faut superviser.
36:14On peut surveiller davantage les médecins et moins les taxis.
36:16C'est ça que vous nous expliquez, en fait.
36:18Mais bien sûr.
36:19Vous savez, quand je vois un médecin qui fait une PMT pour une mamie,
36:26quand je dis mamie, c'est très gentil,
36:28une mamie qui a 80 ans parce qu'elle a des rheumatismes dans les genoux
36:32et qu'il faut l'emmener chez le kiné,
36:36même la mamie, elle est consciente que ça ne va pas servir.
36:39Vous l'emmenez chez le kiné, 10 minutes pour se mettre en place,
36:4315 minutes d'exercice et on repart.
36:46Alors on nous dit, oui, il y a la farandole des taxis devant le kiné.
36:50Mais on n'y peut rien, on exécute un ordre.
36:52Oui, il y a une consigne qui vous est donnée.
36:53Merci, Denis.
36:54On entend votre colère.
36:55Je voudrais juste qu'on accueille Nicole,
36:57qui, elle, est utilisatrice, je crois, de taxis.
37:00Bonjour, Nicole.
37:03Nicole est là.
37:04Bonjour, ma chère Nicole.
37:06Nicole est-elle là ?
37:07Elle a peut-être appuyé sur le bouton muet de son téléphone, Nicole.
37:11Laissons-lui une chance supplémentaire.
37:14Non, non, je vous écoute.
37:15Je suis toujours là.
37:16Vous m'entendez ?
37:17Très bien, Nicole.
37:18Maintenant, très bien.
37:19Oui, oui.
37:20Merci d'avoir sélectionné mon appel, monsieur Brunet.
37:23Voilà, bon.
37:24Alors, moi, je suis pour la grève des taxis,
37:26parce que tout ce que ce monsieur vient de dire,
37:28c'est quand même une réalité, c'est vrai.
37:30Et je suis confirmée parce que ma fille est malade
37:33et souffre d'un cancer du cerveau.
37:35Et elle n'a aucun autre moyen de se rendre à l'hôpital.
37:39Alors, elle habite Graginan et elle va jusqu'à Nice,
37:41parce que les hôpitaux spécialisés, il n'y en a pas partout.
37:45Donc, ça représente une heure et demie de trajet.
37:48Chaque jour pour aller et pour revenir.
37:51Ça fait trois heures.
37:52Mais grâce aux taxis, ils ont l'aspect aussi empathique.
37:57Ils sont vraiment bienveillants.
38:00Il les attend, les soutient.
38:03C'est vraiment...
38:04Enfin, voilà, moi, c'est ce que je voulais dire.
38:06Et puis, bon, moi, j'ai eu besoin aussi de taxis
38:09parce que j'ai eu aussi un cancer il y a 20 ans.
38:11Et quand je faisais des...
38:13Pour la sécurité sociale, j'ai fait des économies.
38:16Je prenais ma voiture pour faire mes rayons
38:18puisque c'était un cancer du sein.
38:19Je pouvais conduire.
38:20Eh bien, la sécurité sociale m'a demandé
38:23pourquoi je prenais ma voiture.
38:25Parce que je leur demandais de payer l'essence.
38:28Alors, ça leur coûtait 10 fois, 100 fois moins cher.
38:30Eh bien, on m'a posé cette question.
38:32Il y a quand même des aberrations avec la sécurité sociale.
38:34On peut faire des économies autrement.
38:36Franchement, ça c'est toujours au même.
38:39Et finalement, la sécurité sociale a accepté
38:41que vous y alliez avec votre voiture en payant l'essence.
38:44Oui, elle me remboursait les frais de route
38:47parce que moi, j'habitais à ce moment-là en Normandie
38:50et j'allais jusqu'à Caen.
38:52Et donc, j'avais quand même 35 kilomètres pour aller,
38:5735 kilomètres pour revenir.
38:58Et aussi, les taxis servent.
39:00Il n'y a pas que les gens qui habitent dans la campagne.
39:02On habite dans des villes qui sont quand même assez grandes.
39:04Oui, c'est vrai.
39:05Mais quand vous n'avez personne,
39:06si vous n'avez pas quelqu'un qui peut vous accompagner,
39:08mon gendre du travail,
39:11il ne peut pas accompagner sa femme tous les jours.
39:13Et c'est tous les jours pendant six semaines.
39:15Vous vous rendez compte ?
39:16Elle est obligée de prendre un taxi.
39:17Et hier, elle a dû se débrouiller avec des amis
39:19pour l'emmener à Nice.
39:21Parce qu'il n'y avait pas de taxi hier.
39:23Voilà, c'est ça.
39:26Franchement, là, je trouve qu'on s'attaque à…
39:28Moi, je suis pour les taxis,
39:30la grève des taxis, je veux dire.
39:35Où on en est pour l'instant.
39:36Mais bon, je pense qu'on fait des économies où il ne faut pas.
39:38Mais par contre, contrôler, contrôler.
39:40Quand vous avez un bond fait par l'hôpital,
39:42un hôpital comme la Castagne à Nice,
39:45ce n'est pas de la rigolade.
39:47Ce n'est pas un kiné.
39:48Bon, les kinés, tout ça,
39:49le monsieur précédent avait raison.
39:51Il y a quand même beaucoup d'abus.
39:53Beaucoup d'abus.
39:54Mais qu'on contrôle.
39:55C'est si facile de contrôler, puisqu'ils remboursent.
39:57C'est eux qui remboursent les frais de tout ça.
40:01Donc, ils peuvent voir si la personne est bien malade.
40:03Quand vous y allez 6 semaines, 5 jours par semaine,
40:06c'est énorme.
40:07Énorme.
40:08Merci beaucoup, Nicole, pour votre témoignage.
40:11Nicole Usagère.
40:12Et soutien, donc, des taxis qui se mobilisent aujourd'hui,
40:15on le rappelle, dans tout le pays.
40:16Merci de nous avoir rappelés.
40:17Et pardon à Johannes,
40:18qu'on n'a pas eu le temps d'entendre sur ce sujet-ci.
40:21Dans un instant, ce témoignage, ce matin, sur RTL,
40:24très touchant, de Salomé, qui devait prendre le train,
40:27n'a pas réussi à embarquer.
40:28Petit détail que j'ai oublié de vous dire, là, à l'instant,
40:31c'est que Salomé est en fauteuil roulant.
40:33On a eu les Jeux paralympiques,
40:35mais ne pensez pas que tout soit devenu simple
40:38dans les transports pour les personnes en fauteuil.
40:40À tout de suite.
40:52Vous étiez peut-être à l'écoute d'RTL, ce matin,
40:55vous avez peut-être entendu le désarroi de Salomé,
40:57cette jeune fille de 24 ans,
40:59qui se déplace en fauteuil roulant,
41:00et qui a vécu une journée très éprouvante
41:02dans la gare de Montpellier.
41:03Elle faisait un voyage simple, Montpellier-Arles,
41:07en train intercité.
41:09Puis ça s'est transformé en un véritable chemin de croix.
41:13Elle est arrivée sur le quai,
41:14elle a repéré des agents pour leur demander
41:18de monter, descendre du train.
41:21Une autre personne en fauteuil voulait l'aider,
41:26et puis c'est le dispositif habituel.
41:28Salomé a demandé à ce qu'on lui vienne en aide,
41:31et elle n'a toujours pas digéré,
41:33vous allez l'écouter à l'instant,
41:34Salomé, la réponse qu'elle a reçue,
41:36ce jour-là, dans la gare de Montpellier.
41:38Écoutez.
41:39J'attends que le monsieur descende,
41:41et je prends le principe qu'il va me faire monter.
41:44Pas du tout, parce que je n'ai pas appelé le 3212.
41:48J'étais en face du monte-charge,
41:50ils auraient pu me faire monter,
41:52mais ils m'ont dit qu'au niveau des assurances
41:55et des trucs comme ça,
41:56ils n'avaient pas le droit.
41:57Je ne devrais pas avoir à réfléchir à l'avance
42:00et à réserver le fait de pouvoir monter dans le train
42:03juste parce que je suis en fauteuil.
42:05Je ne sais pas, moi, demain, ma grand-mère meurt,
42:07je dois prendre un train vite,
42:09et je ne peux pas.
42:10C'est aberrant.
42:13Voilà, c'est aberrant.
42:14Je le redis,
42:15il y avait des agents qui aidaient une autre personne
42:18en fauteuil à prendre le monte-charge,
42:21mais elle, elle n'avait pas réservé le monte-charge.
42:24Bonjour Jonathan.
42:25Bonjour.
42:26Jonathan, vous avez entendu Salomé à l'instant,
42:29ça vous a fait réagir ?
42:31Expliquez-nous.
42:32Oui, tout à fait.
42:34Moi aussi, je suis en fauteuil roulant
42:36depuis ma naissance,
42:38suite à une maladie génétique.
42:40C'est vrai que le cas de Salomé,
42:44ce n'est pas un cas isolé.
42:45Moi, je prends le train très régulièrement.
42:47Toutes les deux semaines, j'habite à Toulouse
42:49et je fais du fauteuil à Sainte-Étienne.
42:51Je me rends là-bas toutes les deux semaines.
42:53Forcément, je suis dépendant du train
42:55puisque un véhicule adapté coûte 120 000 euros pour moi
42:58pour que je puisse conduire.
43:00Il y a 20 000 euros d'aide,
43:01donc forcément, c'est assez compliqué.
43:03Ça fait beaucoup à rallonger.
43:04Comment ça se passe très concrètement
43:05quand vous cherchez à prendre le train, Jonathan ?
43:07Il faut effectivement tout réserver 24 heures à l'avance,
43:11comme l'explique la SNCF ?
43:13En fait, c'est ça.
43:14Le protocole qu'ils ont mis en place,
43:16c'est qu'il faut réserver 24 heures à l'avance
43:18et qu'il faut se présenter 30 minutes avant le départ du train
43:22pour pouvoir être pris en charge.
43:25Le souci, on va dire,
43:26c'est que 30 minutes à chaque fois que j'y vais,
43:29j'attends pendant 20 minutes
43:30et au final, c'est les dix dernières minutes
43:31qui sont utiles pour me monter au train.
43:34En fait, ce sont des prestataires
43:37qui nous montent dans les trains,
43:38qui nous aident.
43:39Ce n'est pas la SNCF à proprement parler.
43:42Avant, c'était la SNCF.
43:43Dans certaines gares plus petites, c'est aussi la SNCF.
43:46Mais sinon, dans les grosses gares,
43:48ils ont pris des prestataires.
43:50C'est vrai qu'ils leur ont imposé un règlement aussi
43:53où s'ils mettent les trains en retard
43:54pour aider les usagers,
43:55ils leur mettent des amendes, etc.
43:57Forcément, ça n'aide pas le côté humain
43:59et le fait que nous, on a besoin d'aide
44:01pour monter dans un train.
44:04C'est quelque chose qui est assez compliqué
44:06parce que moi, si aujourd'hui, j'ai un problème,
44:09si je dois aller voir ma famille qui habite à Nîmes,
44:11je ne peux pas prendre le train aujourd'hui,
44:13il faut que j'attende demain, etc.
44:14– Alors là, Jonathan, l'histoire de Salomé est dingue
44:17puisqu'elle voit des agents en train d'aider
44:20une personne à descendre du train,
44:23une personne qui est en fauteuil roulant,
44:25donc elle leur demande de l'aide pour elle.
44:29Et on lui dit non, non, non.
44:31– Complètement.
44:32Mais ça va même pire que ça.
44:34Certaines fois, moi, à Montpellier justement,
44:36j'ai aussi eu un problème
44:37où j'étais en correspondance.
44:38Moi, j'avais bien tout réservé pour le coup,
44:40ça m'est bien arrivé dans les temps.
44:41Mais la personne qui devait me monter dans le train
44:45n'a pas pris assez de temps avant pour préparer.
44:49Et en fait, elle s'est retrouvée sur le quai,
44:50il y avait beaucoup de passagers,
44:52de gens qui allaient prendre le train.
44:53Et donc du coup, il a eu du mal à manœuvrer l'outil
44:55qui nous permet de rentrer dans le train.
44:57Et du coup, il ne voulait pas me monter dans le train,
44:59alors que moi, j'avais tout respecté.
45:01Mais ça, ça arrive assez souvent.
45:03Et donc du coup, pour le coup,
45:04heureusement, les contrôleurs ont été bienveillants.
45:06Du coup, ils ont dit non, tant pis, le train, il attendra,
45:08on mettra le train en retard et tu pourras monter.
45:10Mais sinon, c'est vrai que les gens,
45:12ils se cachent derrière ça,
45:13parce que les entreprises, je pense,
45:14leur font peur par rapport aux amendes
45:16qu'ils mettent la SNCF,
45:17parce que ce n'est pas 50 euros, c'est beaucoup plus.
45:20Ils se cachent derrière ça,
45:21ils se cachent derrière le règlement.
45:23En décembre, j'ai eu un autre souci,
45:25je suis arrivé que 18 minutes en avance au lieu de 30,
45:27ce qui d'habitude est largement suffisant.
45:29Mais là, la personne m'a prétexté avoir plein de travail.
45:31Au final, je l'ai retrouvée en train de scroller sur son téléphone,
45:34sur TikTok derrière son bureau.
45:35En fait, elle ne voulait juste pas faire l'intervention.
45:38Il y a souvent des déboires,
45:40et c'est vrai que quand on est valide,
45:42on ne se rend pas forcément compte.
45:43Mais c'est vrai qu'il y a souvent des déboires par rapport à ça.
45:46Il pourrait quand même simplifier la procédure, la SNCF.
45:49Franchement, quand on voit tous les discours angéliques
45:51qu'il y a eu après les Jeux paralympiques,
45:53bon, ça britait derrière la bureaucratie.
45:58Il faut demander 24 heures avant.
46:00Bon, 13h59, les amis,
46:03merci de ce témoignage Jonathan
46:05et merci à Salomé aussi,
46:06qui a permis de mettre l'accent sur ce sujet.
46:08Et pardon à Alexis et Jacques,
46:09parce qu'on est pris par le temps une fois de plus
46:11et on n'a pas pu entendre tout le monde.
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