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[#Journal] Le 12H30 du 20 Mai 2025

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00:00Bonjour à tous et ravi de vous retrouver sur JMT TV pour votre édition d'information de la nuit journée.
00:14En ouverture, passation de charge à la communication présidentielle, l'événement de ce lundi était dirigé par la secrétaire générale de la présidence de la République, Muriane Minkoué.
00:23Nommé récemment conseiller spécial en charge de ce département de la présidence, Patricia Ligui-Mouélier remplace à ce poste Télésphore Aubame-Gaumont, suivant cela avec la presse présidentielle.
00:34Après 19 mois passés à la tête de la communication présidentielle, le conseiller spécial Télésphore Aubame-Gaumont quitte officiellement ses fonctions.
00:43La secrétaire générale de la présidence de la République qui dirige la cérémonie de passation de service a su trouver les mots justes pour rappeler la portée des mutations opérées au sommet de ce département.
00:56Dans l'architecture silencieuse du pouvoir, le départ d'un responsable de cette trempe et l'arrivée d'un autre ne constituent pas de simples changements.
01:16Au terme de la période de transition, la passation de charges effectuées dans ce département stratégique est conforme à la vision du président de la République pour une communication présidentielle mieux adaptée aux exigences et aux enjeux de l'heure.
01:33La communication est la porte d'entrée et de sortie de toutes les informations qui peuvent être communiquées et qui doivent être communiquées à la seule initiative du chef de l'État.
01:46Donc je vous invite à l'aider dans cette tâche et à nous aider tous.
01:51Journaliste d'expérience Patricia Mouillet est le profil désigné par le président de la République pour assurer la continuité du service dans ce département de la communication présidentielle.
02:06Entre tradition institutionnelle et modernité stratégique, le nouveau conseiller spécial est désormais artisan du message présidentiel à la charge de matérialiser la vision du chef de l'État
02:19à la tête d'une communication présidentielle encore plus connectée à la société, conformément aux aspirations du président de la République, architecte principal de l'édifice nouveau du Gabon.
02:34Hier lundi 19 mai, la Cour internationale de justice a tranché sur le conflit frontalier opposant depuis des décennies la République gabonaise et la République de Guinée équatoriale.
02:43Sur la décision rendue par la juridiction internationale, les îles disputées, notamment Mbaigné, Corisco et Ponga, appartiennent à Malabou.
02:51Commentaire.
02:54La Cour internationale de justice a rendu ce 19 mai 2025 une décision historique dans le différent frontalier opposant la République gabonaise à la République de Guinée équatoriale.
03:04Saisie dans le cadre d'un compromis bilatéral, la Cour a tranché sur les titres juridiques invoquées par les deux partis en matière de souveraineté territoriale et maritime,
03:12balayant certaines prétentions et réaffirmant le droit international hérité de la colonisation.
03:18Premier point notable, la Cour a l'unanimité à estimer que la fameuse convention de Bata, invoquée par la partie gabonaise,
03:25ne constitue ni un traité ni un titre juridique fondé au sens du compromis liant les deux pays.
03:29Cette convention portée politiquement par Libreville vise à démontrer une reconnaissance historique des droits gabonais sur certaines zones contestées.
03:37Mais pour la CIJ, elle ne répond pas aux critères de droit international définis à l'article 1er du compromis signé entre les deux États.
03:44Plus fondamental encore, la Cour a reconnu également à l'unanimité que les seuls titres juridiques faisant foi dans la délimitation terrestre entre le Gabon et la Guinée équatoriale
03:53sont ceux détenus par la France au 17 août 1960, date de l'indépendance du Gabon,
03:57et l'Espagne au 12 octobre 1968, date d'indépendance de la Guinée équatoriale.
04:02Ces titres découlent de la Convention spéciale franco-espagnole signée à Paris le 27 juin 1900,
04:07laquelle régissait les limites coloniales en Afrique de l'Ouest et du Golfe de Guinée.
04:11En clair, la Cour internationale de justice a considéré que ces titres ont été transmis par succession aux deux États africains,
04:17c'est-à-dire au Gabon et à la Guinée équatoriale, à leur indépendance,
04:21et qu'ils forment la base juridique de leurs frontières communes actuelles.
04:24Concernant les îles disputées Mbanyé, Corisco et Ponga,
04:27la Cour a, par 13 voix contre deux, reconnu la validité du titre espagnol le 1968, transmis à la Guinée équatoriale.
04:34En d'autres termes, Malabo conserve la souveraineté sur ces îles au détriment de revendications de Libreville.
04:39Une décision qui pourrait faire jurisprudence dans d'autres litiges insulaires en Afrique centrale.
04:43Enfin, la CIG a unanimement affirmé que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982
04:50constitue un fondement juridique pour la délimitation des espaces maritimes entre les deux États.
04:54Elle a également validé la Convention spéciale de 1909 qui établit le point terminal de la frontière terrestre,
05:00servant de point de départ à la frontière maritime.
05:03Reste désormais à Libreville et Malabo de traduire cette décision dans les faits,
05:06en procédant à une matérialisation pacifique et conjointe des frontières sous le regard des droits internationaux.
05:15Et puis, l'association Réconciliation qui regroupe les victimes des violences postélectorales de 2016
05:19a tenu un sitting hier lundi devant le ministère de la Justice.
05:23Ces derniers réclament justice après l'exfiltration de l'ancien président Ali Bongo et de sa famille vers l'Angola.
05:29Ce lundi 19 mai 2025, le ministère de la Justice situé au centre-ville de Libreville a été le théâtre d'une manifestation pacifique.
05:42L'association Réconciliation qui regroupe les victimes des violences postélectorales de 2016 s'est mobilisée.
05:48Ces manifestants dénoncent l'exfiltration discrète d'Ali Bongo, Ondimba et de sa famille vers Luanda, en Angola.
05:53Pour eux, ce départ est un affront. Ils assinent que la justice n'a pas été rendue.
05:59Face à la négligence des autorités, ils ont décidé de se faire entendre.
06:02Le massacre survenu au QG de Jamping en 2016 reste une plaie ouverte pour ses familles endeuillées.
06:08Nous étions assis dans le QG de Jamping. Nous étions assis.
06:14Lorsque Simon Konda était tué, il était dans le QG.
06:18Bogota, Béana, nous étions dans le QG de Jamping, désarmés, en train de chanter les louanges,
06:26pas en train de tuer des gens, pas en train de tirer sur l'armée.
06:29Mais nous étions assis, désarmés, très heureux, en train de se rejouir de ce que nous étions en train de faire.
06:36C'est à ce moment-là où Ali a trouvé mieux de venir tirer sur nous.
06:41Sachant bien que tirer dans le quartier général d'un opposant, c'est comme tirer dans une école, dans une église.
06:49Il l'a fait.
06:50Froidement, les Gabonais sont morts.
06:53Avec des armes payées par le contribuable de notre pays, du Gabon.
06:59Ils ont volontairement tiré sur nous.
07:02Pour ces victimes, la douleur est toujours vive.
07:05Beaucoup ont perdu des proches.
07:06D'autres vivent avec des séquelles physiques et psychologiques.
07:09Ce qui je milite, c'est par rapport au décès de mon petit frère,
07:14qui n'était ni au Kijé, ni dans les manifestations,
07:17mais qu'on a tué délibérément devant la maison.
07:21Si nous sommes là ce jour, c'est pour demander la justice.
07:25C'est pour demander la reconnaissance.
07:28Parce que nous avons l'impression aujourd'hui que le Gabon n'a jamais reconnu
07:30que les corps sont tombés sous les balles des militares.
07:34On n'a aucune réponse.
07:35Au Gabon, nous sommes face à une justice à double vitesse.
07:43La justice pour les pauvres et la justice pour les riches.
07:47On a l'impression qu'au Gabon, il faut avoir un nom
07:49pour qu'on tienne compte de vos revendications.
07:53J'ai des balles dans mes pieds.
07:56Mes deux pieds, j'ai des balles à l'intérieur.
07:59Et ceux-là, j'ai encaissé ça en 2016 au QG de jamping.
08:03Nous étions devant le portail.
08:04Ils nous ont dit, chantez l'hymne national, on ne va pas tirer sur vous.
08:07Et malheureusement, on chante l'hymne national.
08:10Là, je suis entendu, boum !
08:11Et puis, du coup, j'ai ressenti mes pieds chauffés.
08:14Quand je regarde au bas, je commence à saigner.
08:16Je me suis allongé jusqu'à ce que je suis rentré.
08:18Donc, ici, je viens simplement demander qu'on m'enlève ça.
08:21Parce qu'à un moment donné, ça me fait mal.
08:22Et après, ça se gonfle.
08:24Il y a le moins, j'ai du mal à marcher.
08:25Parce que mes pieds s'en font.
08:26Les plombs sont à l'intérieur de moi.
08:28Ignorés et blessés, ces Gabonais réclament justice.
08:31Ils interpellent directement le président briscataire au Ligine Géma.
08:34Pour eux, laisser partir à Libongo son jugement,
08:37c'est une insulte à leur souffrance.
08:39Un cri de détresse pour ces victimes qui espèrent enfin être entendues.
08:43Pour terminer, il y a une strife de notre hymne national qui dit
08:46« Afin qu'aux yeux du monde et des nations et amies,
08:48le Gabon immortel reste digne d'envie. »
08:51Monsieur le président de la Ve République,
08:53élu avec un suffrage mirobolant,
08:55avec les pouvoirs renforcés,
08:57comme l'a-sébien dit l'un de votre porte-parole sur les plateaux,
08:59un régime parlementaire au pouvoir renforcé, soit.
09:02Est-ce que là, c'est un signal qui peut faire en sorte
09:05que le Gabon soit digne d'envie aux yeux du monde ?
09:07Dans la revue de presse de ce mardi,
09:09à la page 3 de l'Union,
09:10à la tête de la Fédération des entreprises du Gabon
09:13depuis son élection en août 2022,
09:16Henri-Claude Oyema a officiellement passé le relais à Alain-Claude Kouakoua
09:20lors d'une cérémonie marquant la transition
09:22au sein de la plus grande organisation patronale du pays,
09:25lit-on chez le confrère.
09:28Le ministre de l'Intérieur de la Sécurité et de la Décentralisation,
09:31Hermann Imongo, a appelé ce lundi 19 mai 2025,
09:34lors d'une allocution à l'École nationale de police de Vando,
09:37les agents des forces de police
09:39à proscrire les pratiques contraires à l'éthique républicaine.
09:43Le ministre s'est adressé, j'en viens,
09:45aux forces de police réunies en rassemblement général
09:48et en présence du commandant, en chef et de plusieurs hauts gradés,
09:52lit-on chez l'AGP.
09:54Chez Gabon Review,
09:56par temps difficile,
09:57la réduction du train de vie de l'État
09:58est à nouveau préconisée par les autorités gabonaises
10:01comme étant la meilleure solution
10:03pour faire des économies et éviter l'asphyxie.
10:06Aussi prévoit-elle de serrer un peu plus
10:08le nœud dans la bourse dans les prochains jours.
10:10Les réformes initiées durant la transition
10:12ne semblent pas avoir porté des fruits
10:13et le contexte international plein d'incertitudes
10:16ne rassure pas beaucoup les autorités de la Ve République,
10:19parmi lesquelles Alexandre Baruchon-Brier.
10:21L'actualité, c'est aussi hors de nos frontières.
10:25Au Tchad, le collectif des avocats de succès Masra,
10:28président du parti Les Transformateurs,
10:30a dénoncé ce 19 mai les entraves rencontrées
10:32lors de leur tentative de visite à leurs clients,
10:35détenus depuis trois jours à la coordination générale
10:38de la police judiciaire.
10:39Dans un communiqué publié à l'issue de cette démarche,
10:42les avocats ont révélé avoir été informés lundi matin
10:45lors d'un passage au bureau du procureur de la République
10:48de l'audition prévue de leurs clients, informe Hapa News.
10:52C'est pour l'actualité le verbatim.
10:55La Cour internationale de justice,
10:57dont son verdict a juste appelé les deux pays
10:59à se retrouver autour de la table
11:01pour régler ce différent frontalier,
11:03comme on sait le faire chez les bontous au corps de garde,
11:05au lieu de saisir les instances internationales.
11:09Ces propos sont de Marcona et Sangui,
11:11sénateurs de la transition, la source, c'est Facebook.
11:14Voilà qui met un terme à ce journal,
11:16au bon de suite des programmes sur JMT TV.
11:18Au revoir.