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La porte-parole du gouvernement Sophie Primas, était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Sophie Prima, bienvenue à la grande interview sur CNUS et Europe 1, vous êtes la porte-parole du gouvernement.
00:06Beaucoup de sujets à vous soumettre ce matin sur le plan international et national.
00:09Tout d'abord, ce rapport choc, il était annoncé depuis des semaines par le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot.
00:15Finalement, il a été dévoilé ce matin sur le site du Figaro, rapport sur l'entrisme des frères musulmans,
00:20Madame Prima, qui doit d'ailleurs être présenté au Conseil de défense demain.
00:25Un rapport montrant la volonté d'instaurer la charia en France.
00:27Très concrètement, je le dis à nos auditeurs et téléspectateurs qui le découvrent en même temps,
00:32ce sont 139 lieux de cultes touchés par cette mouvance, 21 établissements scolaires,
00:37au moins 280 associations qui oeuvrent comme une organisation secrète et tentaculaire,
00:41avec des ramifications partout, des subventions multiples.
00:46Un rapport très documenté par les renseignements.
00:48Est-ce que vous diriez qu'il peut y avoir, qu'il devrait y avoir un avant et un après ce rapport ?
00:53Je crois oui, qu'il y aura une prise de conscience de l'ensemble de la population
00:57sur les faits réels.
00:59Nous ne sommes pas dans les on-dit, nous ne sommes pas dans les perceptions,
01:02nous ne sommes pas dans une tentative politique de quelque sorte que ce soit.
01:06Nous sommes dans des faits qui sont documentés, qui sont anonymisés
01:10pour des raisons de sécurité naturellement,
01:13mais qui montrent l'ampleur de la difficulté à laquelle nous faisons face.
01:17Nous le ressentions, j'allais dire nous les élus, puisque j'étais élue locale également,
01:21nous les élus locaux, nous ressentions quelque chose de pas très sain en réalité,
01:26mais sans percevoir la réalité du danger.
01:30Ce rapport vient corroborer des faits réels et va nous permettre d'agir.
01:37C'est très important, vous dites des faits réels.
01:39On apprend aussi que les outils de l'état de droit qui doivent nous protéger
01:44parfois agissent comme des entraves et qu'il y a même une prudence de certaines administrations
01:49qui encouragent ces entraves avec le risque et la crainte de réaction victimaire.
01:55En gros, le fameux procès d'islamophobie qui serait fait.
01:59Oui, l'islamophobie est un concept qui est utilisé de façon victimaire
02:04pour justement justifier un certain nombre d'actions.
02:08Je pense que ce rapport va apporter de la clarté
02:10et va nous permettre soit d'utiliser tous les outils juridiques
02:14qui sont en notre possession, soit d'améliorer la loi
02:19et de nous permettre d'aller plus loin dans les outils qui sont nécessaires
02:22pour garder notre état laïque.
02:26Tout en respectant, je dois le dire, parce qu'il ne faut pas faire d'amalgame ou de mélange.
02:30C'est ce qui est dit d'ailleurs, c'est qu'une majorité des Français musulmans
02:33vivent leur foi.
02:34Mais malgré tout, il y a aussi des subventions, par exemple,
02:37puisque vous citiez des organisations, financement de l'Union européenne
02:41qui vont directement dans les poches de ces associations.
02:44Tout doit être remis à plat.
02:45Oui, il faut être remis à plat.
02:47Il y aura un conseil de défense demain.
02:49Je pense que la volonté du gouvernement s'affichera,
02:51j'en suis persuadée, pour aller dans le sens d'une plus grande fermeté,
02:54moins de naïveté et plus d'outils efficaces.
02:56Alors, moins de naïveté, peut-être aussi dans les négociations à l'international,
03:00Sophie et Prima, sur l'Ukraine.
03:01Il y a eu un appel hier entre le président américain et le président russe,
03:06Poutine, qui parle d'une discussion utile, des discussions, négociations
03:09qui pourraient se tenir au Vatican à la demande du peuple.
03:12Est-ce que c'est une éventualité qui vraiment pourrait se tenir, avoir lieu ?
03:16En tout cas, ça serait un beau symbole qu'au moins un cessez de feu
03:18où des négociations puissent se tenir au Vatican.
03:21Donc, j'en accepte évidemment l'augure.
03:23Moi, j'attends les actes, parce qu'il y a beaucoup de discussions
03:25dans les dernières semaines, beaucoup de bonne volonté du président Zelensky,
03:29beaucoup de paroles du président Poutine, beaucoup d'efforts de l'Union européenne
03:33et également du président des États-Unis.
03:36On voit surtout l'activisme de M. Trump.
03:38Voilà, on va attendre les actes, on va attendre la réalité.
03:41On appelle évidemment de nos voeux le cessez-le-feu pour rentrer dans les négociations.
03:45C'est le préalable, l'essentiel.
03:46Pour l'instant, les bombardements continuent.
03:48Autre front, Sophie Prima, et là, c'est une rare initiative diplomatique.
03:52La France, le Royaume-Uni et le Canada ont donc émis hier soir
03:55une déclaration commune adressant une menace explicite à Israël.
03:58Je la cite, « Si Israël ne met pas fin aux nouvelles restrictions imposées
04:02à l'aide humanitaire, nous prendrons des mesures supplémentaires
04:04et concrètes en réponse. »
04:06Netanyahou dit que la France fait le jeu du Hamas
04:10et de tout ce qui crie au génocide.
04:12Que répondez-vous ?
04:13Que répond la France à la porte-parole du gouvernement ce matin ?
04:15Je réponds que de façon très unanime,
04:17nous avons condamné les attaques du 7 octobre,
04:20que nous avons demandé sans cesse la libération des otages israéliens,
04:25mais que nous n'acceptons plus la honte de la rupture de l'aide humanitaire à Gaza.
04:30Vous reprenez le mot du président.
04:32Je reprends le mot du président, car la situation à Gaza,
04:36elle est terrible et elle est en train de constituer un terreau épouvantable
04:40pour les années qui viennent.
04:42Nous condamnons donc cette rupture de l'aide humanitaire
04:45qui pousse à la faim, à la soif, au manque de médicaments,
04:48l'ensemble de la population.
04:49Et nous condamnons toutes les déclarations d'Israël
04:53concernant la césure d'Ani.
04:54Ça peut aller jusqu'à des sanctions à l'endroit d'Israël.
04:56Là, on prend un cap, mais il n'existe pas jusqu'à l'heure.
04:58Ça peut aller jusqu'à des sanctions qui reviendront évidemment
05:00au président de la République, au ministère des Affaires étrangères,
05:02de décider.
05:03Mais nous souhaitons que cette situation s'arrête immédiatement.
05:07Elle contrevient, elle viole tout le droit international.
05:10Elle est, d'un point de vue humanitaire, absolument épouvantable.
05:13Et je répète, nous avons été unanimes lorsqu'il s'agit de la sécurité d'Israël,
05:20de reconnaître...
05:20Donc vous estimez que ce qui est dit par M. Netanyahou,
05:23le reproche qui est fait, est totalement injustifié que...
05:25M. Netanyahou doit revenir à une position qui est une position
05:28de l'ordre de l'humanitaire.
05:31Il y a des populations palestiniennes qui sont en train de mourir
05:34de faim, de soif, c'est inacceptable.
05:36Madame Prima, politique internationale, politique nationale,
05:40tout autre chose, après la très large victoire de Bruno Rotailleau,
05:43vous avez chaleureusement félicité le nouveau patron des LR
05:46et ministre de l'Intérieur.
05:47D'ailleurs, vous-même, en tant que membre des LR,
05:49vous l'aviez soutenu dans cette campagne, donc tout est logique.
05:52Et vous avez déclaré ceci.
05:53Plus que jamais, il peut, il doit rester au gouvernement.
05:58Est-ce que vous estimez donc, si je vous comprends bien,
05:59que ce score légitime sa stratégie de rester au gouvernement dans votre équipe ?
06:04Il légitime la stratégie qu'avait prise l'ensemble du parti
06:08de participer à ce gouvernement pour éviter d'avoir un autre gouvernement
06:12dont nous ne souhaitions pas l'arriver ?
06:15Et légitime à la fois son action, légitime la décision qui est prise,
06:20le travail que nous effectuons en tant que membre du gouvernement,
06:24de la famille des Républicains ?
06:25Je crois que la réponse a été très claire de la part de nos adhérents.
06:28Encore hier, à cette même place, Bruno Rotaillot a rappelé,
06:32et il tenait à le rappeler, il n'est pas macroniste.
06:35Donc on peut...
06:35Moi non plus.
06:36D'accord.
06:37Ce n'est pas une nouvelle, puisque vous êtes membre des LR.
06:40Mais ça veut dire qu'on peut être ministre clé du gouvernement
06:42et être un opposant au macronisme.
06:45La question, ce n'est pas d'être opposant au macronisme.
06:47Le macronisme, probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent.
06:52Avec la fin du quinquennat, du deuxième quinquennat du président Macron,
06:59la question est de savoir comment on rebâtit la suite.
07:02Oui, bien sûr, dans la situation politique particulière qu'est la nôtre aujourd'hui,
07:06sans majorité absolue à l'Assemblée nationale,
07:09dans une situation de quasi-coalition du bloc central.
07:13Oui, le bloc central, d'ailleurs, il y a des crispations à l'endroit de M. Rotaillot.
07:17C'est normal, il agit.
07:19Et quand on agit, on fait un petit peu de remous sur les bords.
07:22C'est normal.
07:22Vous êtes aussi, Sophie Prima, une proche de David Lysnard,
07:25qui a appelé DIA pour l'organisation d'une primaire ouverte,
07:27pour désigner le candidat en 2027 qui irait à une primaire jusqu'à Reconquête.
07:31Est-ce qu'il faut une primaire ?
07:32Certains considèrent que c'est une machine à perdre.
07:34Est-ce que vous estimez que M. Rotaillot, depuis hier,
07:37il a acquis un statut à part qui le place comme le candidat naturel de la droite ?
07:42Bruno Rotaillot, à force de travail et puis par son élection hier,
07:48a effectivement une stature d'abord de patron politique de la droite.
07:54Il a la volonté de reconstruire un corpus idéologique, une proposition, une vision pour la France.
08:00Et c'est là-dessus que se fera la désignation de notre candidat, évidemment.
08:05Donc, primaire ou pas, Mme Prima ?
08:07Moi, je veux qu'il n'y ait qu'un seul candidat, en réalité,
08:10parce que je trouve que le danger politique est très très fort.
08:13Et donc, c'est à partir du programme qu'on pourra fédérer le plus possible de gens qui partagent.
08:19Mais est-ce qu'on passe par une primaire ?
08:20On passera par une primaire si rien n'est évident.
08:22D'accord. Donc, c'est la plus mauvaise solution, mais s'il n'y a pas d'autre choix ?
08:26Je ne sais pas si c'est une mauvaise solution.
08:27Vous savez, moi, j'ai fait la primaire de François Fillon à cette époque-là.
08:31Ça crée un élan. Là, Bruno Rotaillot vient de créer un élan pour la droite.
08:34Donc, est-ce que cet élan entraînera les autres ?
08:36C'est mon souhait le plus cher.
08:38Si cet élan n'est pas créé naturellement, il faut créer un élan par les primaires.
08:42Mais ça sera une autre décision si elle n'est pas naturelle.
08:45La droite ou les droites ? L'union des droites.
08:48Est-ce qu'il faut appeler à certaines personnalités ?
08:51Je ne veux pas faire de fantaisie, de vocabulaire.
08:53Moi, ce que je veux, c'est que notre parti aille chercher tous ceux qui sont partis des parties de droite.
08:59Ceux qui sont partis plus à notre droite,
09:01ceux qui sont partis plus à notre gauche, dans le macronisme, etc.
09:04Je veux qu'on ait un projet qui soit tellement puissant qu'on ne se demande pas d'où on vient.
09:09Donc, vous, vous serez la force, l'aimant qui va attirer toutes les autres droites.
09:13On veut être ça. On veut incarner.
09:15C'est ambitieux pour un parti qui était à 5% au dernier président.
09:19Regardez, Bruno, ce n'était pas évident qu'il gagne cette élection.
09:22Il gagnait 75%. Il crée un élan dans la droite.
09:25Moi, je pense qu'on a les capacités à proposer une vision pour notre pays
09:29et une vision pour la droite qui soit assez ambitieuse.
09:33Sophie Prima, on poursuit notre entretien sur CNews et Europe 1.
09:35Dans l'actualité, l'interdiction par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
09:39d'activité ludique en prison a été retoquée par le Conseil d'État.
09:43Le ministre avait ordonné, je l'explique rapidement, en février dernier,
09:45l'arrêt en prison de toute activité hors du sport et de l'éducation.
09:49Après une polémique concernant une maison d'arrêt en Haute-Garonne,
09:52le Conseil d'État a désavoué le ministre qui, quand même, dit
09:56« S'il faut, je passerai par la loi. Il faudra légiférer. »
10:01Est-ce qu'au nom des victimes qui peuvent, et on peut le comprendre,
10:03et même des Français qui n'en ont rien, d'être choqués par une telle situation,
10:06il faudra peut-être légiférer ?
10:07Alors, d'abord, une petite précision.
10:10Le Conseil d'État, à ma connaissance, n'a pas interdit les activités dites provocantes.
10:14Donc, tout va être dans l'interprétation de provocantes.
10:17On peut considérer peut-être que les massages ou le karting sont des activités provocantes.
10:21Le garde des Sceaux n'a jamais voulu retirer des activités d'éducation ou de sport
10:26qui participent aussi à l'équilibre.
10:28Dans une prison, il faut des activités parce que sinon, la tension monte.
10:33Là, on parle de massage, de soins du visage.
10:34Là, on parle de massage. Donc, ça, ça n'est pas interdit.
10:37Le Conseil d'État, de ma connaissance et de la lecture que j'en ai, n'interdit pas cela.
10:41Mais si, effectivement, la loi nous empêche d'interdire ce genre d'activités,
10:46eh bien, nous changerons la loi. C'est le principe.
10:48Le Conseil d'État agit sur la loi. Si la loi ne va pas assez loin, nous la changerons.
10:53Ce sera fait. Dans le domaine économique, Sophie Prima, la 8e édition du Sommet de Chouze-France
10:57est vantée par Emmanuel Macron comme une réussite.
11:00Il y a près de 40 milliards d'euros d'investissement. Vous-même, vous y serez tout à l'heure ?
11:04J'y étais hier.
11:04Vous y étiez hier avec le Premier ministre ?
11:06Non, j'y étais pour rencontrer des entreprises.
11:08Très bien. Alors, vous avez dû rencontrer des entreprises pour certaines qui ont le sourire,
11:11pour d'autres pas. Parce que la France est une terre d'accueil pour des investissements étrangers,
11:15Madame Prima. Et en même temps, ça ne masque pas la réalité de notre économie.
11:18Bien sûr, je crois qu'il ne faut pas se priver d'une bonne nouvelle.
11:21Et le fait que nous soyons pour la sixième fois le premier pays en Europe
11:25en termes d'attractivité des investissements étrangers, il faut s'en féliciter.
11:29Il n'y a pas tant de bonnes nouvelles générales, ni dans le monde, ni en Europe, ni en France,
11:33pour se priver de celle-ci.
11:35Moi, j'ai vu beaucoup de chefs d'entreprise hier qui sont extrêmement intéressés
11:40pour venir investir en France, dans des secteurs d'activité qui sont à la fois innovants,
11:45mais aussi, j'ai été très surprise, dans des secteurs d'activité plus classiques.
11:49Donc ça, c'est une bonne nouvelle.
11:50Ça ne masque pas, effectivement, comme vous le disiez, un certain nombre de nuages
11:54qui viennent sur notre industrie.
11:56Je pense à l'industrie pharmaceutique, je pense bien sûr à l'automobile,
11:59où là, il va falloir qu'on ait une action vraiment très, très forte de l'Union européenne
12:03pour protéger un certain nombre de productions.
12:06Mais vous parlez d'une réindustrialisation, d'imprimage.
12:09Mais alors, très concrètement, est-ce que selon vous, en France,
12:11il y a plus d'usines qui ouvrent ou qui ferment ?
12:13Il y en a plus qui ouvrent que d'usines qui ferment.
12:15Et pourtant, la production industrielle est inférieure à ce qu'elle était en 2017.
12:18Oui, parce que vous savez, c'est des mécanismes qui sont des mécanismes de long terme.
12:23Il y a 10 ans ou 15 ans, 20 ans, on a dit qu'on veut une France sans industrie, sans usine.
12:27Et donc, effectivement, on n'a pas pris peut-être les bonnes orientations
12:31et on a, avec l'Europe, des problèmes de compétitivité.
12:34Aujourd'hui, on retrouve des mécanismes qui sont des mécanismes d'industrie,
12:39de réindustrialisation.
12:40Donc, on a plus d'usines qui ouvrent que celles qui ferment.
12:45Certains économistes vraiment le contestent.
12:47Je ne vais pas faire des chiffres que j'ai.
12:49Ce sont les chiffres que j'ai.
12:50Pas de tableau de bord.
12:51Et sur l'emploi industriel, c'est le seuil, d'ailleurs, qui est à peu près stable,
12:56voire légèrement positif, malgré, effectivement, les nouvelles que nous apprenons
13:00et qui sont des mauvaises nouvelles sectorielles.
13:02Il faut vraiment que l'Europe se réveille, nous protège,
13:05et la France, là-dessus, est très alente.
13:07En tous les cas, il y a des colères qui pourraient converger.
13:10On parle de la déception.
13:13Même le mot est peut-être trop en deçà de la réalité,
13:15puisque les agriculteurs parlent de trahison.
13:17Mais je voudrais d'abord insister sur les taxis, Mme Prima.
13:20Ce qui s'est passé hier dans la capitale, quand même, est assez inédit.
13:22Des manifestations avec 64 interpellations,
13:25et puis des rassemblements un peu partout en France.
13:27Je précise que les taxis prévoient de manifester encore toute la semaine
13:31contre le projet de l'assurance maladie,
13:32qui instaure un modèle unique pour le transport des malades
13:35par les chauffeurs conventionnels.
13:36Alors, il y a deux sons de cloche.
13:38Soit ceux qui disent c'est injuste, soit ceux qui disent, attention,
13:40c'est un peu scandaleux ce lamento de la part des taxis d'Ixit,
13:45par exemple, ce matin, l'opinion.
13:46Quel est votre avis ?
13:47Oui, mon avis, c'est que, comme pour toutes les dépenses de l'État,
13:51les dépenses de santé, on ne s'interdit aucune analyse.
13:54Et dans l'analyse, on voit deux choses.
13:56D'abord, le coût des transports sanitaires,
13:58je veux le dire à ceux qui nous écoutent,
14:00c'est 6 milliards par an,
14:01et ça a progressé de façon spectaculaire dans les dernières années.
14:05Par ailleurs, nous savons qu'il y a quelques poches de fraude à droite à gauche,
14:09donc nous regardons effectivement tout cela.
14:12Les chauffeurs de taxi ont par ailleurs des revendications,
14:14notamment par rapport à des contrôles sur d'autres types de transports sanitaires.
14:19Donc, nous allons regarder avec le ministre des Transports et Mme Vautrin,
14:22ministre de la Santé, ce qui peut être fait de ce côté-là.
14:26Mais on ne s'interdit pas de regarder la tarification,
14:29qui aujourd'hui présente quelques curiosités.
14:31Voilà. En tout cas, quelques éléments où on peut optimiser les dépenses.
14:37Je crois qu'on a tous besoin aujourd'hui que l'argent public soit bien dépensé
14:41et dépensé à sa juste place.
14:43Donc, garder la qualité du service pour les gens qui ont besoin de transports sanitaires
14:47et en même temps s'assurer que c'est bien dépensé.
14:49Bien dépensé et malgré le risque d'une gilet jaunisation, comme on le dit,
14:53puisqu'on voit dans certaines régions une convergence entre agriculteurs et taxis.
14:56Vous voyez d'ailleurs des proximités, des parallèles entre les deux revendications ?
15:01Non, il n'y a aucune proximité entre les deux revendications.
15:03Les agriculteurs ont des revendications sur le texte, sur les contraintes,
15:07la levée des contraintes qui est aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
15:10Je veux leur dire que le gouvernement est déterminé à le porter.
15:13Annie Gennevar est vraiment déterminé à le porter.
15:14Mais ce qui s'est passé en commission, Madame la porte-parole, quand même,
15:16à lourdir encore les contraintes et les normes pour nos agriculteurs.
15:19Oui, ce n'est pas le sens du tout de ce que veut faire Annie Gennevar
15:23dans le sens de la proposition de loi largement adoptée au Sénat.
15:26Et donc, le gouvernement sera très attentif à ce que l'équilibre revienne
15:29dans la discussion à l'Assemblée nationale
15:32et puis après dans le cadre de la commission mixte paritaire.
15:34Eh bien, nous y serons attentifs également.
15:36Merci Sophie Prima.
15:37Merci Sonia.
15:37C'était votre grande interview.
15:38Je vous dis à bientôt et bonne journée.
15:39Bonne journée.
15:40Sous-titrage Société Radio-Canada
15:43Sous-titrage Société Radio-Canada
15:45Sous-titrage Société Radio-Canada

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