Le 14 novembre 1981, Johnny Hallyday est l’invité du journal Antenne 2 Midi. À cette occasion, il évoque son actualité musicale et interprète les titres Gabriella et El Penal. Une apparition télé rare et précieuse, capturant l’intensité et le charisme de Johnny à une période charnière de sa carrière.
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MusiqueTranscription
00:00L'invité du jour de ce journal dont vous le savez, il est déjà intervenu plusieurs fois, c'est Johnny Hallyday.
00:04Johnny Hallyday, la presse s'occupe régulièrement de vous, vous considérez parfois qu'elle s'occupe trop de vous,
00:10vous en avez marre, vous le dites, vous le chantez, votre dernier succès s'appelle en effet « J'en ai marre »
00:16et nous l'écoutons illustré par quelques manchettes récentes de journaux.
00:20Écoutons cela.
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:00Écoutons cela.
01:30Sous-titrage Société Radio-Canada
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02:36Surtout quand on n'est pas d'un mec pas dans mon lit.
02:49J'en ai marre qu'on me dise qui je suis.
02:52Oui, c'est à peu près ça.
02:54Et vous en avez vraiment marre ?
02:56Oui, parce que je veux dire, il y a des fois,
03:00quand j'ai appris à Los Angeles que j'étais mort,
03:02ça ne m'a pas vraiment fait plaisir.
03:04Ça n'a pas vraiment fait plaisir aux gens qui m'aiment bien.
03:08Donc je trouve, oui, entre autres.
03:11Et je trouve ça un peu ridicule que les journaux,
03:18les journalistes qui sont des gens sérieux,
03:20qui sont là pour rendre les faits,
03:22les choses exactes, ne s'enseignent pas plus profondément
03:26avant d'annoncer que quelqu'un est mort.
03:29Ce n'est pas très sérieux quand même.
03:31D'autant plus que, bon, moi, j'en ai eu quelques-uns
03:34de journalistes qui m'ont appelé à Los Angeles,
03:36qui m'ont dit que tu n'es pas mort.
03:38J'ai dit non, puisque je vous parle, je fais très bien.
03:40Et ils ont quand même marqué des conneries.
03:43Mais Johnny Hallyday, on peut dire aussi tout de même que,
03:46et d'ailleurs les photos qu'on vient de voir,
03:48qui illustraient cette chanson,
03:49le prouvent que vous n'empêchez pas les gens de vous photographier.
03:53Il y a aussi ce phénomène qu'un chanteur qui est un homme public
03:58et qui a des chansons à faire connaître,
04:00ne refuse pas du tout la publicité, la promotion.
04:03Pas du tout, oui, bien sûr, c'est exact.
04:05Mais enfin, je veux dire, ça ne...
04:08À ce moment-là, je ne sortirai plus dans la rue,
04:10je ne ferai plus rien.
04:12Vous avez toujours une horde de photographes qui vous suivent ?
04:15Ou ils vous arrivent d'être tranquilles ?
04:16Non, ça dépend des jours, ça dépend des jours.
04:18Il y a des jours avec, des jours sans.
04:20Paris est une ville discrète pour une célébrité ?
04:23La journée, oui, le soir, un peu moins.
04:26Alors, il ne faut pas sortir le soir.
04:27Oui, c'est pour ça que je sors moins maintenant.
04:29Vous sortez tellement peu,
04:31vous êtes enfermé en studio.
04:32En ce moment, vous êtes enfermé dans un studio rue des Dames à Paris.
04:35Je n'aurais pas dû donner l'adresse.
04:36Pour enregistrer en espagnol...
04:37Vous pouvez la donner maintenant, je termine ce soir.
04:39Ah bon ?
04:41Alors, vous êtes donc...
04:42Vous vous êtes enfermé dans un studio pendant 15 jours,
04:453 semaines pour enregistrer en espagnol.
04:48En espagnol, c'est exact.
04:49C'est étonnant, ça.
04:49Pourquoi ?
04:50Eh bien, parce que j'ai eu des demandes de ma maison de disque
04:54pour enregistrer en espagnol pour les pays latins,
04:56c'est-à-dire le Mexique, le Chili, l'Argentine, le Brésil.
05:03Et nous avons des très bons chanteurs espagnols qui viennent chez nous.
05:08Pourquoi est-ce que nous, on a par exemple...
05:09Par exemple, Iglesias, que j'aime beaucoup, qui est un ami.
05:12Alors, pourquoi pas nous ?
05:13Pourquoi pas vous ?
05:14Eh bien, écoutons votre interprétation espagnole
05:16d'un de vos très très grands succès, Gabriel,
05:19filmé dans ce studio par Bernard Puzesso.
05:22Gabriela, continua tentation, pour toi...
05:27Continua tentation.
05:28Non, tentation, parce que pour la rue du Sud, ça, tentation.
05:31Continua tentation, un volcan bajo la nieve.
05:34Un volcan bajo la nieve.
05:35C'est ça, parfait, bajo la nieve.
05:37Bajo la nieve, c'est ça.
05:38Un volcan, pas volcan.
05:39Mais pas volcan, on ne va pas volcan, on ne va pas à niveau.
05:41Un volcan, ça veut dire un volcan sous la neige.
05:44Bon, et après avec les cœurs, donc Centinella.
05:46Oui, Centinella, il y a des cœurs, oui.
05:47Que Thomas Mitimon, qui prend...
05:49Il me tient des ruguettes.
05:51Des ruguettes, c'est ça.
05:52C'est ça.
05:53Ruguettes ?
05:53Ruguettes.
05:54Ruguettes.
05:55Eres la llave maestra...
05:57Ça, ça veut, comment on l'a fait, là, non ?
05:59Oui, oui.
06:00Très très bien, il n'y a pas de problème.
06:01Bon, on se l'écoute une fois, tu l'envoies le soir.
06:03Bah bon, on l'écoute, alors.
06:04On l'écoute, alors.
06:05On l'écoute.
06:06La bollera, no tengo solución, a tus pies estoy atado.
06:19Y las penas de la condenación las contemplo como un descanso.
06:30Quiero tener algo más que tu mismo lecho.
06:36La vida nada vale sin los sentimientos.
06:43Oh, señor, se chambinó.
06:48Yo no soy ni tu muñeco, ni tu bufón.
06:55Humillación, desilusión y esclavitud, pero no es precio.
07:01Que yo pagué.
07:06Humillación, desilusión y esclavitud.
07:36Humillación, desilusión, vous avez bien...
07:37Humillación, desilusión.
07:39Vous en tirez pas mal, hein ?
07:41Je ne le parle pas très bien, pour dire.
07:43Ça va être très très...
07:44Mais le rythme reste là.
07:45J'ai l'impression quand même que malgré la traduction, il reste la force du rock.
07:49Et votre rythme à vous, non ?
07:51Bah, c'est-à-dire que le genre de chansons que je chante, on peut les chanter dans toutes les langues.
07:57Et puis toute façon, la musique, la musique c'est universel.
08:01Donc, il n'y a pas trop de problèmes, je veux dire.
08:04Le seul problème que je peux avoir un petit peu, c'est sur l'accent, parce que je ne parle pas très bien l'espagnol.
08:10Mais j'ai mon adjudant, l'espagnol, qui est en studio.
08:14Oui, qu'on a vu en studio.
08:15Et qui me rectifie, sitôt que je...
08:17Très bien.
08:18Sitôt que je commence à prononcer des paroles un petit peu à côté.
08:22Et parmi les garçons qui vous entourent en studio, on a vu aussi un grand blond à moustache, Pierre Billon.
08:27Pierre Billon, oui, avec qui je travaille maintenant, qui est mon producteur.
08:30Il compose, il produit désormais vos disques.
08:32Et c'est avec lui, d'ailleurs, qu'on parle aux Etats-Unis, c'est lui qui a écrit pas mal des chansons que nous allons enregistrer.
08:38Et il a écrit aussi de nouveaux arrangements musicaux sur de vieux succès.
08:41Ça aussi, c'est une initiative que vous prenez, mais en particulier sur le pénitencier.
08:45Et on va écouter un échantillon de ces arrangements, toujours filmés grâce à Bernard Puzesso.
08:49Vous nous expliquerez peut-être, si vous avez le temps après, pourquoi vous avez trouvé bon de faire ce nouvel arrangement.
09:02Et c'est là que je finirai ma vie, comme d'autres gars l'ont fini.
09:32Ça non plus, ça n'a pas l'air d'avoir vieilli, hein ?
09:38Non, mais tu sais, il n'y a que les mauvaises chansons qui vieillissent.
09:43Les bonnes chansons, je ne le vieille jamais.
09:45Génialité, je vous remercie beaucoup d'être venu, de nous avoir montré deux aspects inédits de votre talent.
09:49Le chanteur espagnol et le chanteur qui se renouvelle à travers son propre répertoire.
09:53Ça, l'espagnol, c'est pas sans surprise.
09:56Merci beaucoup.
10:02Sous-titrage Société Radio-Canada