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  • 20/05/2025
Le 30 janvier 1981, Johnny Hallyday est l’invité exceptionnel du journal télévisé de la mi-journée sur Antenne 2. À quelques jours de sa tournée ou d’un événement marquant, il évoque sa carrière, ses projets et son rapport au public. Un rare moment d’archives qui montre l’idole des jeunes sous un jour intime et médiatique.

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Musique
Transcription
00:00Johnny, vous venez d'entendre Maître Badinter, est-ce que vous êtes vous pour ou contre la peine de mort ?
00:06J'ai de parler après Maître Badinter, c'est difficile parce qu'il parle tellement bien.
00:11Alors M. Smet, que pensez-vous de la peine de mort ?
00:13Moi personnellement je suis contre.
00:17Bon, il y a différentes causes de criminalité en France.
00:26Il est à fait exact que si on kidnappait mon fils et puis qu'on le tuait, j'aurais envie de le tuer cette personne.
00:33Je posais exactement la même question à Michel Sardou lundi dernier.
00:35Ah bon ? Mais ceci dit, moi je crois qu'on n'a pas le droit de tuer quelqu'un.
00:41Si on convainc quelqu'un à mort parce qu'il l'a tué, pourquoi on le tue ?
00:44Alors je veux dire, ça ne rime plus à rien.
00:46Pas pour la loi du talion.
00:47Non.
00:49Bien, Johnny, on va en venir à votre carrière.
00:51Mais tout de même avant je voudrais vous poser une dernière question sur l'actualité.
00:53Est-ce qu'une idole, entre guillemets, comme vous, parce que c'est toujours le nom qu'on vous a donné,
00:58vous n'êtes pas simplement un chanteur, mais vous êtes pour un certain nombre de Français et de personnes dans le monde,
01:02une idole de la chanson, est-ce qu'une idole ça vit en lisant les journaux ou ça ne s'intéresse plus à rien qu'à lui-même ?
01:07Oh, heureusement pour moi, je m'intéresse à plein d'autres choses.
01:10On s'en est aperçu.
01:10À moi-même, quand même, non.
01:12Disons que j'essaye de vivre, j'essaye de faire mon métier le mieux possible.
01:18Et vivre normalement.
01:18Et que disons que ça me prend beaucoup de temps, quand même.
01:23Vivre normalement, disons que je prends, j'essaye de prendre le temps un certain nombre de mois par an
01:28pour essayer de vivre, disons, comme un homme à peu près normal.
01:32J'essaye de vivre avec Jean-Philippe Spette et pas tout le temps avec Johnny Hallyday.
01:36Bien.
01:36Johnny Hallyday, on va vous voir là, sur ces images que nous avons filmées hier,
01:39en train de répéter votre nouveau spectacle que vous allez entreprendre à partir de quand ?
01:44À partir du 2, c'est-à-dire lundi, à travers toute la France.
01:48Et qu'est-ce qu'il... il y a des choses très nouvelles dans ce spectacle ?
01:51C'est-à-dire que j'ai changé tout à fait la conception de ce que je faisais avant.
01:56C'est-à-dire qu'avant, je faisais une première partie et une deuxième partie.
02:00Et que je chantais, bon, des chansons, disons, et commerciales, et du rock'n'roll.
02:06Alors que là, cette fois-ci, j'ai engagé un orchestre américain pour...
02:10Pour chanter comme Reagan ?
02:12Non.
02:12Parce que là, je vois avec le chapeau, là.
02:14Oui.
02:15Non, pour, disons, pour faire à peu près 25 chansons, 1h30 sans interruption,
02:20c'est-à-dire sans entraînement et uniquement basé sur le rock'n'roll.
02:23Je peux dire uniquement basé sur le rock'n'roll,
02:26parce qu'il y a à peu près uniquement 3 slow sur les 25 chansons qu'on chante.
02:31Vous êtes certainement un des chanteurs qui faites le plus de tournées.
02:35Vous êtes sans arrêt en tournées.
02:36Est-ce que c'est vraiment une nécessité pour vous de faire la scène,
02:38ou est-ce que vous pourriez pas vous proposer en faisant des disques,
02:40tout simplement, qui se vendent bien et qui rapportent beaucoup d'argent ?
02:44Bon, d'abord, je veux dire qu'une chose,
02:46c'est qu'une grande partie du midi sont bons à l'impôt.
02:48Non, mais je veux dire, c'est pas la question importante.
02:56Je fais surtout pas mal de tournées, parce que j'aime bien la scène.
02:59Pour être très honnête, je préfère chanter sur une scène
03:02que de chanter derrière un micro dans un studio.
03:04Ça vous plaît, c'est le contact avec le public qui fait Johnny Hallyday ?
03:06C'est le contact avec le public et c'est le contact avec les musiciens également.
03:10J'en reviens à la question de tout à l'heure.
03:11Est-ce que c'est pas ce contact avec le public qui fait la différence entre un chanteur et une idole ?
03:15Si un chanteur se contente de chanter derrière son micro,
03:18comme le font certains grands chanteurs,
03:20mais ne va pas au contact du public,
03:21est-ce qu'il peut avoir ce contact et cette fidélité du public à votre égard ?
03:24Parce que s'il y a un personnage qui n'a pas connu ni de haut ni de bas depuis 20 ans, c'est bien vous.
03:28Je crois que...
03:29J'ai connu des bas, comme tout le monde, il ne faut pas exagérer.
03:32Pas très bas, par rapport à d'autres.
03:34Bon, disons que c'est l'idée qu'on s'en fait à la tête, surtout.
03:37Bon, mais bon, disons que je crois que quand on est fidèle à son public,
03:43je crois que le public vous le rend bien.
03:45Alors, on va écouter plutôt une de ces nouvelles chansons que vous avez préparées pour cette tournée.
03:50C'est une chanson qui s'appelle, si le titre est exact, vous allez me le dire, Johnny,
03:53c'est « Deux étrangers », c'est ça ? C'est un rock, ça ?
03:55Oui, ça fait partie des rock'n'roll.
03:59Johnny Haïdé, est-ce que vous suivez la politique, la politique en général,
04:02mais surtout la politique internationale, par exemple ?
04:04Oh bien, en ce qui concerne Reagan, moi j'étais à Los Angeles à l'époque où il est devenu président des Etats-Unis.
04:12Tout ce que je peux dire, c'est que j'espère que malgré ses discours musclés,
04:17il sera le défenseur de la paix pour le monde entier.
04:20Je crois que ce serait formidable, enfin je l'espère.
04:22Et vous avez eu le sentiment que les Américains étaient très proches de Reagan, les gens que vous fréquentiez ?
04:27Oui, oui, tous les Français en tout cas qui habitent Los Angeles que je fréquentais étaient très concernés par ça,
04:35enfin surtout que je fréquentais la plupart des artistes,
04:38et que bon, comme tout le monde le sait, bon, Reagan est un ancien acteur,
04:42et que tout le monde était quand même très concerné par Reagan.
04:48Est-ce que vous avez l'impression que les Américains ont changé,
04:51ou que tout le monde leur point de vue sur le monde a changé avec l'élection de Reagan ?
04:54Est-ce que leurs discours sont plus...
04:56Je crois que pour l'instant, je crois que tout le monde l'espère beaucoup.
05:00Mais vous n'avez pas senti un changement entre avant Reagan et après Reagan ?
05:04Non.
05:06Bien, Johnny, on va voir maintenant la suite de l'actualité avec Gérard Merigaud.
05:10Oui, tout d'abord.
05:11Johnny Halilet, cette attaque des Japonais...
05:13C'est ce que j'ai fait.
05:14Rien, les Japonais.
05:18Les Japonais, bon, moi, aux Etats-Unis, il y a énormément de voitures japonaises, c'est exact.
05:24Un quart du marché.
05:25Oui.
05:25Enfin, moi, je sais que dans la rue, on voit beaucoup de voitures japonaises.
05:29Moi, je ne serais pas contre si, disons que si la vente des voitures françaises à l'étranger,
05:33c'est compenser la vente des Japonais ou des marques étrangères.
05:41Je sais maintenant, qu'est-ce que je voulais que je vous dise.
05:43Ils font des voitures qui sont économiques et puis, disons, les gens les achètent.
05:49Qui sont moins chères, économiques.
05:51Et qui sont économiques au point de vue de l'essence, oui.
05:53Et ça, les Américains, ils sont sensibles.
05:55Très sensibles.
05:55Ils sont très sensibles.
05:57Il faut quand même dire une chose, c'est que les Américains, ils ont un avantage sur nous,
06:00c'est que, disons que le prix de l'essence leur revient beaucoup moins cher qu'à nous.
06:05Un franc 20.
06:06À peu près, un franc, oui, un franc 15, un franc 20, alors que nous, on en est maintenant à combien ?
06:10Oh, je n'ose même plus vous le dire.
06:11Moi, quand je fais le plat d'essence, je sais que ça me coûte...
06:14Remarquez, je pourrais vous dire, comme Raymond Deveau, ce qui était notre invité l'autre jour,
06:16moi, de toute façon, j'en prends toujours pour 100 francs.
06:18Bien, la suite de l'actualité, Gérard.
06:22Oui, à l'heure de 20h.
06:22Alors, ce que j'avais oublié de vous dire, et c'est très important,
06:25c'est que l'invité de notre journal d'aujourd'hui, c'est bien celui que vous avez annoncé hier,
06:29c'est Johnny Hallyday, le chanteur, son portrait tout de suite, Gérard Merigaud.
06:34Jean-Philippe Smet, il est né à Paris, vous le connaissez mieux sous le nom de Johnny.
06:38Johnny, en 1943, oui.
06:40Une chanson en forme...
06:40On voulait se faire tout seul.
06:42Une chanson en forme de biographie que tout le monde connaît, et dont vous vous souvenez apparemment.
06:46Pour présenter Johnny Hallyday, il suffit de rappeler qu'il est né en 1943, qu'il a 37 ans.
06:51En 1959, date de ses débuts, il provoque le raz-de-marée qui, 21 ans plus tard, aujourd'hui, n'a pas fini de déferler.
06:58A plusieurs reprises, on l'a dit fini, on l'a dit au bord du suicide, on l'a même enterré il y a quelques jours.
07:03Pourtant, il est toujours là, et quand il apparaît quelque part, et en particulier sur scène,
07:07qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il se passe malgré tout quelque chose.
07:10Marié en 1965 avec Sylvie Vartan, il s'est aujourd'hui divorcé.
07:14La première question qu'on a envie de vous poser, Johnny, c'est comment ça va ?
07:18Vous n'êtes ni mort, ni malade.
07:19Non, moi je vais bien.
07:23Ceux qui veulent m'enterrer, ils n'en seront pas à leur frais.
07:27Qu'est-ce que vous avez pensé de ce canular dont vous avez été l'objet ?
07:30Ça ne doit pas être forcément très drôle ?
07:31Non, je ne trouve pas ça très drôle, personnellement, de jouer sur la vie des gens, je trouve ça un peu sordide.
07:39Je crois qu'ils n'ont pas grand chose à faire en la vie, les gens qui lancent des canulars pareils.
07:43Moi, personnellement, c'est une chose qui ne me garderait pas à l'idée.
07:46À l'idée...
07:47Voilà, très bien, voilà, une belle pirouette pour retomber sur vos pieds.
07:51Johnny, je vous invite à suivre l'actualité avec nous,
07:53puis ensuite, bien sûr, on parlera de votre carrière et puis aussi de vos projets.
07:57Nous, on ne vous a pas encore enterré.
07:59On va commencer par...
08:00Ce matin, des Coupes d'Europe de football.
08:01Alors, on ne peut pas dire qu'on ait vraiment eu de la chance sur toute la ligne.
08:04Oui, c'est ça, je crois que c'est 50-50, comme l'on dit.
08:07C'est-à-dire que Saint-Etienne aurait certainement pu mieux tomber.
08:10Par contre, je crois que les Graschoppers de Zurich étaient le club souhaité par l'équipe de Sochaux.
08:14D'abord, parce que le déplacement serait ultra court, pour aller de Sochaux à Zurich,
08:17qui il y a vraiment très peu de kilomètres à parcourir.
08:20Le match retour en ce qui concerne Sochaux aura lieu à Sochaux.
08:23C'est également un avantage, alors que Saint-Etienne devra d'abord se rendre dans le Suffolk en Angleterre,
08:28contre ce club dont vous disiez au début de l'émission qu'il est en tête, effectivement, cette année du championnat anglais,
08:34devant tous les ténors, Aston Villa, Liverpool, Manchester United.
08:37C'est la grosse révélation de l'année en Angleterre.
08:39Oui, parce que c'est un club quand même relativement peu connu.
08:41On regardait la dépêche avec Johnny juste avant l'émission, ça ne nous disait rien.
08:44C'est dans le Suffolk, si vous voulez tout savoir.
08:46Et le Suffolk, c'est où ?
08:47Le Suffolk, c'est en haut.
08:49C'est en haut de l'Angleterre.
08:50C'est un club typiquement provincial, mais c'est un club où tous les joueurs sont internationaux,
08:55sauf le gardien de but, un gardien de but de 25 ans qui s'appelle Cooper.
08:58Mais les vedettes de ce club sont d'abord des vedettes néerlandaises qui se sont expatriées.
09:03Deux milieux de terrain de très grand talent, Thyssen et Muren, qui sont tous les deux internationaux néerlandais.
09:08Et les autres vedettes de l'équipe, eh bien, sont les attaquants Brazil, Gates et Mariner,
09:13qui sont eux tous trois internationaux, soit écossais, soit anglais.
09:16Et le capitaine de l'équipe est un vétéran de 31 ans, ancien international, lui aussi, Mills.
09:21Bien.
09:22Johnny, est-ce que vous vous intéressez au football ?
09:23Une question ?
09:24Ou bien, est-ce que vous seriez bien le seul, maintenant, à ne plus vous intéresser au football ?
09:27Même M. Marchais, M. Mitterrand, tout le monde va voir les matchs de football.
09:30Oui.
09:30Disons que moi, je le regarde à la télévision, comme la plupart des gens.
09:34Je crois simplement que c'est bien que Saint-Etienne et Sochou ne se rencontrent pas ensemble.
09:44Et, bon, personnellement, j'espère que les deux passeront en coupe.
09:50Mais on ne peut pas dire que vous soyez un fanatique de football ?
09:53Pas vraiment, non. Je préfère la compétition.
09:56C'est vraiment votre sport favori, ça veut dire ?
09:57Oui. Mais enfin, quand il y a un match international, ça m'intéresse.
10:01Bien.
10:01Rénaud, on vous pose beaucoup de questions difficiles, mais on ne nous dit tout de même pas que c'est vous qui avez gagné.
10:05Johnny Haïdé, on sait que vous vous intéressez à la course automobile, vous en avez même fait.
10:08Est-ce que vous avez une question à poser à l'un des deux concurrents ?
10:11Non, je n'ai pas vraiment de questions à leur poser.
10:14Simplement, c'est que je suis un peu d'accord avec Jean-Luc Terrier.
10:18C'est que quand on fait une course, un rallye en tout cas, d'une importance comme Monte Carlo,
10:24il devrait peut-être, de la part des organisateurs, avoir, disons, des mesures de sécurité un peu plus importantes.
10:30Parce que c'est vrai que c'est quand même assez dangereux.
10:33Qu'est-ce que vous avez fait comme course, Johnny ?
10:36Moi, j'ai fait quelques courses de côte et j'ai fait le rallye de Monte Carlo à l'époque, simplement en amateur.
10:43C'était quoi pour vous ? C'était une passion ou bien on a dit que beaucoup de grands acteurs, de chanteurs,
10:48aimaient bien faire de l'automobile pour se faire remarquer ?
10:49Par exemple, on a beaucoup critiqué Paul Neumann.
10:51Non, moi, non, moi, j'aimais ça, tout simplement.
10:54Johnny était un des premiers à le faire.
10:55Ça correspond à quoi, cette passion ?
10:57Disons que les acteurs, les chanteurs, c'est assez mal vu quand ils feraient une course à l'automobile
11:01parce que les gens pensent qu'ils font ça pour la publicité,
11:04alors que la plupart, je ne pense pas que Paul Neumann le fasse pour sa publicité, il n'en a pas besoin.
11:09Il n'en a plus besoin, en tout cas.
11:10Non.
11:10Ça correspond à quoi ? C'est un goût du risque, Johnny ?
11:13Moi, c'est-à-dire que si je n'avais pas été chanteur quand j'étais môme,
11:17j'aurais voulu être coureur à l'automobile.
11:21Et puis, je suis devenu chanteur, donc tout à fait autre chose.
11:23Mais ce n'est quand même pas par hasard ou par erreur, chanteur ?
11:25Ou ce n'est pas parce que vous n'avez pas été permis ?
11:27Non, non, pas du tout.
11:28J'ai été élevé par des gens qui étaient dans la profession artistique
11:32et disons que je devais sans doute être plus doué pour la scène que pour l'accélérateur.
11:38Bien, je voudrais vous présenter votre voisine de droite, Johnny Aïdès.
11:41C'est Christine Martin.
11:41Christine Martin qui a réalisé une autre sorte d'exploit
11:44qui vaut la peine aussi d'être racontée.
11:46Celui-là, c'est la... Christine Martin est la première femme du rallye Paris-Dakar à moto.
11:51Alors, Christine Martin, racontez-nous un petit peu comment vous vous êtes engagée dans cette affaire.
11:55Il y a longtemps que vous faites de la moto ?
11:56Non, ça ne fait pas énormément de temps.
11:57Ça fait 4 ans que je fais de la moto.
12:00Et j'ai fait, par contre, les 3 Paris-Dakar.
12:02J'ai commencé avec le premier.
12:04Mais pourquoi tout de suite Paris-Dakar ?
12:06Johnny nous a dit que lui, il a commencé par les courses de côte.
12:08Vous avez carrément carrément fait Paris-Dakar.
12:09Oui, parce que bon, parce que Paris-Dakar...
12:109500 kilomètres.
12:12Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu.
12:13Il y a l'aventure, il y a la compétition, la moto.
12:16Bon, l'Afrique, c'est quand même un pays assez magique.
12:20Et bon, tout ça réunit m'a fait que je me suis engagée dans un rallye comme Paris-Dakar.
12:25Bien, alors, deuxième question.
12:26Comment est-ce qu'on arrive au bout de Paris-Dakar ?
12:27En étage ?
12:28Fatiguée, je crois.
12:29Oui, de toute façon, on y arrive fatiguée.
12:31Mais je pense qu'avec un bon entraînement.
12:34Et puis, finalement, j'ai quand même fait quelques programmes en moto depuis 4 ans.
12:38Quand même.
12:38Ben voilà, c'est pas tellement difficile.
12:42Moi, personnellement, je veux dire bravo parce que de la part d'une femme, en moto en plus, c'est quand même très pénible.
12:51Et c'est pas facile, facile.
12:53Vous ne relevez pas ce que vient de dire Johnny, de la part d'une femme.
12:55De la part d'une femme, vous savez.
12:56Non, non, non, je ne mets pas les femmes en dessous du tout.
12:58Je dis simplement que, là, pour la condition physique, disons que c'est quand même très fatiguant.
13:03Il y a énormément d'hommes qui n'y arrivent pas.
13:05Oui, mais je pense que les femmes, justement, sont beaucoup plus accrocheuses dans ce genre de rallye.
13:10Et là, toutes celles qui l'ont fait, elles voulaient absolument arriver jusqu'au bout.
13:14Et celles qui ne sont pas arrivées, c'est pour cause mécanique uniquement.
13:17Est-ce que vous avez su mieux mesurer les risques ?
13:20Je ne sais pas, peut-être qu'on fait une course un peu plus méthodique.
13:23On a vraiment envie d'aller à Dakar.
13:24On a peut-être quelque chose à prouver, je ne sais pas.
13:26Vous n'êtes peut-être pas télé-hommes, alors ?
13:28Non, pas forcément, mais étant donné qu'on est en minorité,
13:30je trouve que les minorités sont toujours plus accrocheuses dans ce genre de choses.
13:34Bien, merci Christine Martin.
13:36On va rester dans le sport avec le tir à l'eau.
13:37On a vu à peu près tout le monde, sauf Johnny Lidier.
13:40Mais voilà ce que c'est qu'une exclusivité.
13:42Johnny, est-ce que vous avez envisagé à un moment donné de chanter autre chose que du rock ?
13:47Non, pas vraiment.
13:50Enfin oui, des chansons que j'aime bien, par exemple,
13:53comme reprendre des chansons de Jacques Vrel.
13:56J'aurais bien aimé reprendre des chansons de Jacques Vrel de Son Vivant.
13:59Maintenant, ça me gênerait par pudeur de le faire.
14:01Quelle chanson, par exemple ?
14:03Oh, ben, Chopla Pays, je veux dire, c'est ces heures-là, monsieur.
14:08Bon, il y avait plein de chansons.
14:09Enfin, j'aime, pour ainsi dire, tout le répertoire de Vrel.
14:12Pour moi, moi, Vrel, c'était un grand monsieur de la chanson française.
14:14Ça aurait pu faire, j'allais dire, un très petit...
14:16C'est-à-dire la chanson française, j'étais belge, bon, aussi, mais...
14:18Il faisait partie de la chanson française.
14:21Bien.
14:21Johnny, je voudrais qu'on regarde ensemble maintenant un document
14:24qui va vous rappeler, je ne sais pas si pour vous c'était le bon temps,
14:26mais vous allez voir, c'est quand même...
14:27Ce n'est pas tout à fait le même Johnny Hallyday qu'on va revoir.
14:29C'est un extrait d'une émission qui s'appelait à l'époque
14:32La route en chantant, qui passait à la télévision française.
14:34Oh là là, vous ne m'avez pas fait ça.
14:36Et je vous dis...
14:37Vous voulez que je vous dise la date ?
14:38Oui.
14:39Vous voyez ?
14:39Soixante...

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