[#MicroTrottoir] Pensez-vous que les jeunes Gabonais ont suffisamment développé une conscience politique ?

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00:00On dit que les jeunes Gabonais ont développé la conscience politique, je dirais non.

00:08Par contre, nous jeunes Gabonais d'aujourd'hui, nous pouvons s'inspirer de la politique.

00:13Nous pouvons prendre l'exemple du Président qu'on a installé à peine avant d'hier.

00:17Aujourd'hui, je peux déjà faire la politique, vu ce que le Président a fait.

00:20De nos jours, nous jeunes, on avait du mal à senser la politique.

00:23On ne croyait pas la politique, vu l'ancien régime qui était au pouvoir,

00:27qui a duré pendant des dernières décennies.

00:30Aujourd'hui, avec le coup de libération, avec ce que le Président a fait,

00:33avec ses réalisations actuellement, nous pouvons nous inspirer à la politique.

00:36Mais dire que prendre conscience de la politique, le mot conscience n'a pas de place.

00:40Par contre, l'inspiration, oui, on peut s'inspirer avec ce que le Président vient de faire.

00:44Sur le plan politique, je pense que je dirais non à votre question.

00:51Pourquoi non ? Parce que nous restons figés dans l'ancien système.

00:58La générale globale n'est pas consciente de ce qu'elle fait.

01:00Pourquoi ? Parce qu'elle s'est fait influencer.

01:03Elle s'est fait influencer dans quel sens ?

01:06Il faut peut-être avoir un parent qui impose au gouvernement.

01:10Il t'a dit, je suis du parti des bâtisseurs et nous, c'est le oui.

01:17Je ne suis pas consciente de ce que les bâtisseurs ont choisi,

01:20mais tu dois voter le oui parce que ton parent, déjà, il est dedans.

01:23Je vais un peu m'appuyer sur le référendum d'avril dernier.

01:29Les générale gabonaise nous sont mobilisés pour aller voter le oui.

01:33Sur, on va prendre l'échelle de 90, 5% ont lu la constitution.

01:4295 ne l'ont pas lu.

01:44Mais je veux dire, ils n'ont pas voté la constitution.

01:47Ils ont peut-être voté la personne qui a écrit la constitution.

01:51Pourquoi ? Parce qu'on s'est dit, bon,

01:53ici, nous sommes dans un pays où nous avons eu un coup de libération.

01:58La personne est crédible à nos yeux.

02:00Donc, tout ce qu'il nous propose est crédible.

02:03Alors, aveuglement, nous votons le oui.

02:07Je pense qu'à l'ère à laquelle nous sommes aujourd'hui,

02:10le cadre de la 5ème République,

02:12et en vue de ce qui se fait,

02:13je peux dire avec fermeté que oui,

02:15la jeunesse gabonaise développe conscience politique.

02:19Pourquoi ?

02:20Premièrement, je peux le dire parce qu'on peut constater

02:23que dans le gouvernement actuel émis par le président de la République,

02:29et hormis ça, nous pouvons aussi constater,

02:32par les Gabonais de la diaspora,

02:34que la majorité sont des jeunes qui réagissent par rapport au débat politique.

02:38des choses qui se faisaient auparavant,

02:40sur les plateaux télévisés,

02:41nous avons mis l'accent sur la jeunesse.

02:43Et c'est vraiment déjà là l'argument essentiel qui détermine

02:47par ce que nous pouvons constater,

02:49combien de fois la jeunesse est prise au sérieux

02:51par rapport à ce qui se faisait autrefois.

02:53Donc, autrefois, nous pouvions dire

02:55que la jeunesse ne faisait pas son rôle au niveau politique,

02:58mais à l'état actuel et surtout,

03:00en vue de l'état dans lequel nous entrons,

03:05nous pouvons dire avec fermeté que oui,

03:07la jeunesse est pleinement d'or.

03:09Bon, déjà quand on parle de suivisme,

03:11il s'agit là d'unité.

03:13Bien sûr.

03:14Et par rapport à ce que nous pouvons voir,

03:16je ne pense pas que la jeunesse actuelle est dans l'imitation.

03:19La jeunesse est beaucoup observatrice.

03:21Ça, on est tous d'accord.

03:23Et par rapport à ce que la jeunesse observe

03:25et ce que la jeunesse comprend

03:27et ce qui se fait actuellement,

03:28la jeunesse essaie de déterminer,

03:30par ses propres mots,

03:32l'état actuel du pays

03:34et l'état actuel de la gouvernance.

03:37Je ne peux pas dire que la jeunesse

03:40se fait dans du coup pied collé,

03:41comme ça se faisait autrefois.

03:43C'est ce qui se faisait autrefois.

03:44Mais actuellement, je peux dire que la jeunesse

03:46est dans l'observation, la réflexion

03:48et dans son opinion simplement.

03:52La jeunesse gabonaise

03:54développer une conscience politique,

03:56je ne dirais pas complètement.

03:58Déjà parce que la jeunesse n'est pas déjà assez cultivée.

04:02Elle ne sait pas prendre ses choix propres,

04:05proprement dit.

04:07Beaucoup de jeunes sont sur l'influence des politiques

04:11et n'arrivent pas à faire leur choix.

04:14On va simplement dans le cadre des élections.

04:18Beaucoup sont allés voter par suivi,

04:20et non parce qu'ils voulaient voter un candidat

04:24avec toute leur conscience.

04:28donc aussi dans le cadre du référendum.

04:33Beaucoup aussi sont allés répondre de manière,

04:37pas forcément parce qu'ils savaient ce que c'est que le référendum,

04:40parce qu'il fallait juste qu'ils aillent répondre,

04:43poser des questions, donner leur avis.

04:47Et même après ça, on n'a pas vraiment eu de réponse.

04:53Prenons aussi le cas lorsqu'il y a eu le nouveau gouvernement.

04:59Beaucoup ont réagi dans l'émotion,

05:01simplement parce qu'ils n'ont pas lu la constitution.

05:04Ils se demandent pourquoi est-ce qu'il n'y a pas de féministes.

05:08En même temps, si les jeunes avaient lu,

05:12si beaucoup avaient lu,

05:14ils devaient savoir pourquoi est-ce qu'on n'a plus de deux premiers ministres,

05:18mais plutôt de vice-président.

05:22Je dirais non.

05:23Je ne pense pas que la génère gabonaise ait développé une conscience politique.

05:27Déjà, prenons l'exemple du référendum.

05:32Le référendum, rien que la situation dans laquelle était le pays à ce moment-là,

05:37on trouve à suffisance que les jeunes n'ont pas suffisamment de conscience concernant la politique.

05:42Ils ne sont pas très actifs dans la vie politique du pays.

05:45Plusieurs d'entre eux, ou du moins je dirais d'entre nous,

05:49ne sont pas intéressés par la vie politique.

05:54On ne s'intéresse pas à ce qui se dit, à ce qui se fait.

05:56On s'intéresse à qui le fait et qui le dit.

05:59C'est la situation actuelle du pays.

06:01Si on vérifie bien le taux de participation aux élections,

06:06on en a la preuve que les gens ont voté la personne.

06:10Les gens n'ont pas voté le projet qui a été proposé.

06:14Donc, selon moi, je ne dirais pas que la jeunesse gabonaise

06:18est suffisamment consciente en matière de politique.

06:23de la vie politique.

06:27Sous-titrage Société Radio-Canada

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