Les rois de la pédale

Multi Screen Grand prix

🏆 Multi Screen Grand Prix – Catégorie Sport Qui seront les grands gagnants ? * Découvrez les programmes en compétition ! *  🎬 En sélection : « Les Rois de la Pédale » Peloton, échappées, sprints finaux… Rien n’échappe à l’œil expert de l’équipe cyclisme d’Eurosport ! 🚴‍♂️💬 Dans ce talk show dynamique et passionné, les journalistes reviennent sur les moments forts des courses avec analyses, interviews exclusives et séquences marquantes. Un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de la petite reine.  📌 Durée : 26 min 📺 Diffusion : Eurosport / Plateforme Max 🎥 Réalisé par : Olivier Desnos 📝 Présenté par : Louis-Pierre Frileux et Lesly Boitrelle 🎙 Produit par : Géraldine Pons 👤 Production : Eurosport  ✨ Une émission qui combine expertise, passion et bonne humeur autour du cyclisme.  Rendez-vous en juin pour découvrir le palmarès 2025 !

Transcript

00:00Sur cette année 2023 qui a commencé dans les grands tours par le giro,

00:04vous terminez cinquième et vous allez chercher ce maillot de la montagne.

00:08Vous ne terminez pas votre carrière au sommet, à votre meilleur niveau,

00:13mais ça reste un super tour pour cette dernière année.

00:17Oui, forcément, c'était un super tour.

00:18Un top 5 et un maillot de grimpeur, pour moi, c'était important de bien finir.

00:23Je ne voulais surtout pas faire l'année de trop,

00:24l'année à traîner un coup de peloton et à me battre.

00:28Ce que je voulais, c'était vraiment finir sur une bonne note.

00:31Quelques années auparavant, il y avait eu une victoire sur le giro.

00:34C'était en 2017, vous en gardez un bon souvenir ?

00:38Oui, un bon souvenir.

00:38Après, c'est aussi une frustration de ne pas avoir gagné plus sur le giro.

00:42Je suis passé pas mal de fois à côté de deuxième ou de troisième place,

00:45mais surtout la dernière année où j'ai fait deux fois deuxième, je crois.

00:49Ça reste une victoire importante parce qu'elle me permet aussi

00:53d'être dans les vainqueurs des trois grands tours.

00:56C'est une victoire importante.

00:58Vous vous en souvenez, là, de ce sprint ?

01:00Oui, je m'en souviens et ça me sauve.

01:01Ce n'est pas que ça me sauve, mais j'étais pas assez près

01:04beaucoup de fois sur ce giro.

01:06C'était la dernière étape, donc c'était cool.

01:10Au début de ma carrière, je faisais souvent avant dernier ou dernier de mon groupe.

01:14Donc, c'était une frustration que j'ai corrigée au fur et à mesure de ma carrière

01:18en travaillant le sprint.

01:19Et à la fin, c'était devenu presque un de mes points forts.

01:21Ça se travaille, ça ?

01:22Ça se travaille, oui.

01:23Tout se travaille, je pense.

01:24David, ça se travaille, le sprint.

01:25C'est trop tard.

01:27Après, bon, la meilleure manière, c'était d'arriver seul, des fois.

01:30Mais bon, c'est vrai que quand on arrive à 3-4, il faut avoir cette petite pointe de vitesse.

01:34C'est bien utile pour aller chercher une victoire.

01:36Et puis derrière ce giro, il y a eu le tour.

01:39Votre dernier Tour de France, j'en parlais en introduction avec l'image que tout le monde retient,

01:44ce virage chez vous, dans le petit ballon, c'est ça ?

01:48C'est ça.

01:48Et racontez-nous ce que vous vivez à ce moment-là, parce que c'est assez fabuleux.

01:53On ne voit jamais ça, en fait.

01:55Oui, c'est vrai que c'était une journée vraiment particulière.

01:59Ça restera pour moi un de mes moments les plus forts, les plus intenses.

02:03Mais pour arriver à être tout seul à cet endroit-là, il fallait être en bonne condition aussi.

02:12Je savais que c'était ma dernière étape de montagne sur le Tour, de ma carrière.

02:16Donc il y a beaucoup de choses qui étaient là.

02:19Il y avait tous les ingrédients pour faire une journée historique.

02:21La famille, tout le monde était là.

02:22Tout le monde était là.

02:23Il manquait juste un peu de jambes pour jouer la victoire.

02:28Là, vous pensez pouvoir gagner quand on arrive là, à ce moment-là ?

02:31Je pensais prendre un peu plus de temps quand même pour, au pire, qu'il me rattrape dans le dernier call un peu plus loin.

02:36Mais après, on ne sait jamais.

02:38Mais oui, moi, quand je suis parti dans l'échappée, c'était pour gagner.

02:41Ça ne joue pas grand-chose.

02:42Pogacar a envie de gagner ce jour-là.

02:44Si Pogacar a pas envie de gagner, il y a Barguil qui est avec Pitcock, qui fait une belle montée.

02:49J'ai l'impression que Wawa, il contrôle.

02:51Entre Français, on suit Pitcock, mais on ne va pas donner des relais.

02:54Ça joue à l'appétit de Pogacar, qui avait perdu le tour et qui avait envie de finir sur une bonne note.

03:01Est-ce que ça…

03:01Parce qu'on le dit souvent, on a vu cette photo avec tes poils qui sont…

03:05Il y a un petit supplément quand on passe là.

03:07On se sent galvanisé.

03:09On a des forces qu'on ne soupçonnait pas.

03:10Ça arrive, ça ?

03:11Oui, forcément, ça arrive.

03:12Ce n'est pas une légende.

03:13Ce n'est pas une légende.

03:15Je pense que même n'importe quel sportif, on peut parler des JO en France.

03:19Je pense que les sportifs français ont aussi ce surplus de motivation ou d'adrénaline

03:24qui fait aller plus loin dans l'effort aussi.

03:26Donc, je pense que c'est important.

03:28Et je pense que les footballeurs qui jouent à domicile, c'est pareil.

03:30Il y a toujours quelque chose en plus avec le public.

03:32Et c'est pour ça que j'ai aimé ces ambiances de call qui me permettaient de me transcender.

03:37Ça marche aussi pour les petites équipes qui ont au Parc des Princes.

03:39Quand il y a beaucoup d'ambiances, ça peut les motiver aussi.

03:41Peut-être, c'est comme ça.

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