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  • il y a 10 mois
L'Assemblée nationale a durci le droit du sol à Mayotte, relançant le débat sur la nationalité française. Gérald Darmanin appelle à une réforme constitutionnelle, tandis que les avis divergent au sein du gouvernement.

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Transcription
00:00L'Assemblée nationale qui a durci les restrictions du droit du sol à Mayotte, une proposition de loi du groupe LR qui a été adoptée, c'est admis par les députés.
00:09Le débat sur le droit du sol est donc rouvert parce qu'après Bruno Retailleau, Gérald Darmanin estime que ce débat doit être étendu à l'hexagone, pas seulement à Mayotte. Écoutez-le.
00:20Le droit du sol ne me paraît pas être désormais quelque chose de suffisant pour s'assurer que l'ensemble des personnes qui viennent sur notre sol et qui demandent la nationalité le font pour des bonnes raisons qui consistent en effet à épouser notre culture, notre nation, notre histoire et notre avenir.
00:37En effet, je crois que le droit de la nationalité doit être profondément revu. Donc oui, moi je suis favorable au débat national sur le droit du sol, mais ça doit être réformé dans la Constitution et je pense que c'est au peuple français de le trancher.
00:48Alors Mathieu, il faut quand même rappeler d'un mot ce qu'est le droit du sol et est-ce que tout le gouvernement est sur la même ligne ? Il ne semble pas.
00:54Alors le droit du sol, c'est la règle par laquelle on obtient, on acquiert la nationalité française sur le territoire français. Il y a une exception à Mayotte parce que ce ne sont pas les mêmes règles que dans l'hexagone et c'est ça que l'Assemblée a durci hier.
01:07Là, ce que Gérald Darmanin dit, c'est que sur l'ensemble du territoire, il faudrait peut-être changer ce principe qui est vieux de plusieurs siècles en France. C'est-à-dire quand on est en France, normalement sur le territoire français.
01:17Autrefois, on était mécaniquement français, on ne se mêlait pas de l'ascendance. Ça a un peu changé aujourd'hui déjà. Il faut le préciser. Il y a beaucoup de nuances.
01:25Là, Gérald Darmanin dit qu'il est favorable. Il y a quelques jours, François Bayrou disait qu'il n'était pas favorable. La porte-parole du gouvernement sur notre plateau il y a deux jours disait qu'elle n'était pas favorable.
01:35Et Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur, il est favorable. Vous entendez, c'est les polyphonies corses au gouvernement sur cette question qui est sensible et qui ne peut se trancher que lors d'un débat présidentiel.
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