Immigration : «Dans les grandes villes, c'est plus qu'une submersion, c'est un raz-de-marée», juge Marie-Hélène Thoraval

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00:00puisque, effectivement, c'est le modèle économique de ces États dans l'État,

00:04donc il faut le dire très clairement,

00:06donc ça permet aussi d'avoir les moyens de vivre, justement,

00:12et on trouve une main-d'œuvre très facilement dans ce domaine,

00:16puisque la main-d'œuvre est à disposition

00:19et ça n'est pas difficile de la convaincre de vrai dans ce sens.

00:23Donc ça, c'est un des points sur lesquels...

00:24C'est un triangle mortifère, violence, radicalisation, narcotrafic,

00:28c'est une bombe, finalement.

00:29Donc sur le narcotrafic, Bruno Retejo et Gérald Darmanin

00:34vraiment ont engagé un plan d'action, on en est aux paroles,

00:39maintenant on attend les actes et c'est ce qui est vraiment nécessaire.

00:42Après, dans les sujets qui les concernent aussi,

00:45il y a le sujet de l'immigration,

00:47et là, ce flot continue, il faut absolument le stopper.

00:50Ce flot continue, malgré les tours de vies annoncées,

00:53malgré la circulaire, là, vous dites que c'est un...

00:56Quand même, vos mots sont certainement adossés à la réalité,

01:01forts et importants, c'est-à-dire, si ce flot se poursuit,

01:04avec la réalité que nous avons décrite, c'est plus qu'une submersion,

01:07c'est un raz-de-marée.

01:08C'est un raz-de-marée, c'est ce que je vous disais tout à l'heure,

01:12donc on ne s'en sortira pas.

01:13Donc, moi, je suis très claire sur ce point-là.

01:17Il y a un autre sujet aussi qui me tient à cœur

01:21sur les dispositions qui sont envisagées,

01:23et notamment, c'est sur la régularisation

01:26de personnes qui sont en situation irrégulière.

01:29Moi, je suis un peu offusquée par cette proposition,

01:32parce qu'on dit finalement des personnes qui sont en situation irrégulière,

01:36il se trouve que face à cela, nous avons des métiers qui sont en tension,

01:40donc on va en régulariser 10 000,

01:42et nous allons les former pour qu'ils puissent s'adapter sur ces postes.

01:45Je rappelle, à toutes fins utiles,

01:47qu'on a plus de 3 millions de chômeurs,

01:50qu'on a à peu près 1,8 million, 1,9 million de personnes qui sont en RSA.

01:55Ces personnes ne sont pas capables d'être formées,

01:58on n'est pas capable d'aller les former

02:00et de faire en sorte qu'ils acquièrent les compétences

02:03qui correspondent à ces métiers en tension.

02:05Donc, je pense que la première des choses,

02:06puisqu'on est en train de chercher quand même des économies,

02:08ça fait déjà un moment qu'on les cherche,

02:10mais chercher des économies,

02:12je pense que de remettre une certaine frange de la population

02:15qui est soit au chômage, soit au RSA,

02:18généralement ils sont sur les deux,

02:19de les remettre au travail sur ces métiers en tension,

02:21je pense que ce serait une première chose qui serait prioritaire.

02:25On vous écoute sur CNews et Europe 1,

02:26vos propos sont clairs,

02:27qu'est-ce que vous répondez à ceux qui affirment ?

02:30D'abord, le ministre de l'Économie dit qu'il faut cette immigration de travail

02:33et qu'il affirme que les Français,

02:35là je cite, certains responsables politiques,

02:37ne veulent pas faire ces métiers généralement.

02:41Alors, ils ne veulent pas,

02:42mais ils veulent bien se satisfaire des allocations.

02:49Donc moi, je dis qu'à un moment donné, il faut un tour de vis aussi.

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