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Jean-Jacques Urvoas : «Les services qui avaient été imaginés et demandés à la Vᵉ République sont aujourd’hui épuisés», estime l'ancien ministre de la Justice
Europe 1
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22/01/2025
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News
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00:00
Et je salue mes camarades du soir, bonsoir Louis Oselter, journaliste politique au Figaro,
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bonsoir Victor Hérault, journaliste politique à Valeurs Actuelles et bonsoir à vous Jean-Jacques
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Urvoas.
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Merci d'être avec nous, vous êtes ancien ministre de la Justice, sous le mandat de
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François Hollande, vous êtes professeur des universités en droits publics à l'Université
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de Brest et puis vous publiez cet anti-manuel de droit constitutionnel aux éditions Odile
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Jacob.
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Au début je me suis dit, tiens chouette, un anti-manuel ça fait anti-manuel, Emmanuel
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Macron avec l'Elysée, le tapis rouge, en fait que nenni, c'est un livre qui s'interroge
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sur cette cinquième république qui a tellement évolué depuis le général de Gaulle et
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d'ailleurs vous me direz, il y a beaucoup de comparaisons, à chaque fois on disait
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mais rendez compte en 58 quand Debray, de Gaulle et d'autres ont voulu cette constitution
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ça n'a plus rien à voir, on a évidemment un leader de la France insoumise qui tous
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les quatre matins, dès qu'il peut, nous dit il faut la sixième république parce
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que ça n'a rien à voir, cette cinquième république, aujourd'hui on envoie ce que
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j'appelle souvent dans les émissions l'angle mort auquel personne n'avait pensé, trois
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couloirs de nage complètement hermétiques, personne ne se parle et finalement on fait
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des compromis comme jamais de la vie on en a fait et alors on a les observateurs politiques
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qui nous disent mais regardez en Allemagne, il marche par coalition alors d'autres observateurs
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dont Victor Herold ou Hazelter disent mais qu'est-ce qu'on est en train de comparer
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la culture allemande à la culture française ? Bon ben finalement on lit votre livre, il
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y a des points d'histoire, vous nous dites savamment comment est-ce que cette cinquième
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république a évolué sous De Gaulle, sous Giscard, sous Pompidou bien sûr avant, Mitterrand,
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ensuite Chirac et ensuite Sarkozy, Hollande et Macron et vous aujourd'hui quel est votre
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point de vue ? Est-ce que c'est un outil qui fonctionne encore ? Est-ce que c'est un outil
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qu'on doit garder ? Est-ce que c'est un outil qu'on doit changer, amender, améliorer ou
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est-ce qu'on passe complètement à autre chose ? Moi je crois que les services qui
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avaient été imaginés et demandés à la cinquième république sont aujourd'hui
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épuisés parce qu'elles devaient garantir la durabilité du gouvernement. Quand on bâtit
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la cinquième en 1558 on est contre l'instabilité de la quatrième et quand vous regardez depuis
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20 ans, parce que je pense qu'il y a une bascule avec ce que Guillaume Larrivée, le député LR,
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appelait la constitution de l'an 2000 et que j'ai repris à mon compte, c'est-à-dire depuis le
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quinquennat et l'élection législative juste après, on a une autre cinquième république
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qui est en dérèglement continu et j'ai pensé pendant longtemps que la cinquième était bien
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écrite mais elle était mal appliquée. Mais est-ce qu'elle était un tutu personné pour le général
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de Gaulle ? Certainement pas, parce que de mon point de vue le fondateur de la cinquième c'est
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pas de Gaulle, parce que de Gaulle est exceptionnel et qu'il est historique et qu'il a eu une histoire
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avec la France qui lui est singulière, c'est le jeu fait Georges Pompidou qui à partir de 69,
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met sa pratique exactement dans les traces du général de Gaulle, la majesté, l'histoire en
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moins. Rien n'interdisait à Pompidou d'appliquer le texte tel qu'il a été écrit, puisque comme
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le disait l'un des ministres importants du général de Gaulle, Jean Foyer, est-ce qu'un jour la cinquième
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république a été appliquée comme elle a été écrite, je ne le certifierai pas. Et en vérité
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on sait que la cinquième république n'a pas du tout été appliquée comme elle a été écrite. Et
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pourtant elle est bien écrite. Mais aujourd'hui vous dites qu'elle est en dérégulation constante
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depuis plusieurs années, mais ça veut dire qu'on jette ou on amende ? On change. Moi je ne suis pas
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un zélateur d'une sixième république dont je ne sais pas compte tenu. Après on l'appelle comme
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on veut, parce que si c'est une cinquième république qu'on change, on peut l'appeler
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cinquième ou cinquième mystère. Oui mais je crois qu'il y a des éléments qui aujourd'hui
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appellent des corrections, parce que nous avons eu avec le quinquennat une concentration des
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prérogatives auprès du chef de l'état. Il y a deux victimes collatérales à mes yeux du quinquennat,
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c'est le premier ministre qui n'a plus d'espace, qui est simplement réduit à une fonction de
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directeur de l'administration, alors que dans la période antéquinquennat il était chef de la
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majorité et bouclier du président. Ce rôle de fusible ne joue absolument plus. François Hollande
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a changé deux fois de premier ministre, ça n'a pas empêché son impopularité. Nicolas Sarkozy
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disait d'ailleurs, c'est pas en changeant Fillon que je vais regagner la crédibilité auprès des
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français. Donc la fonction de fusible ne fonctionne plus, parce que le rôle de premier ministre
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aujourd'hui c'est simplement le producteur de normes de l'état, c'est le directeur de l'administration.
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Alors c'est le président qui prend plus ou moins la place de premier ministre, vous le dites très
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bien dans le livre que c'est arrivé justement après le changement du septennat en quinquennat,
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et que Nicolas Sarkozy avait dit, non mais un président est là pour s'occuper un peu de tout.
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C'est ce qu'il avait revendiqué dans une émission ATF1, et c'est d'ailleurs pour ça que je n'achète
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pas l'idée que le président de l'Arabie se dète un hyper président. Il suffit de lire le dernier
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livre d'Elisabeth Borne pour vérifier, ce que j'avais moi-même observé, le président de l'Arabie
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en vérité est un super premier ministre, il s'occupe de tout. Vous pensez qu'elle a raison en disant ça ?
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Je constate qu'elle décrit un conseil des ministres dans lequel le président de l'Arabie s'occupe des
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petits déjeuners que le ministre de l'éducation nationale venait de décider de diffuser,
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dans des établissements de Seine-Saint-Denis. C'est un sujet essentiel. Est-il présidentiel ?
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Oui d'accord, mais là vous parlez d'un président parmi les autres.
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Mais je pourrais vous décliner exactement la même idée avec Nicolas Sarkozy.
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Pascal Bruckner me racontait ici dans ce studio, il y a quelques mois, il y a quelques années,
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qu'il avait rencontré Emmanuel Macron lorsqu'il avait fait cette grande soirée où voulait rencontrer
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les intellectuels, qui avait duré jusqu'à je ne sais plus quelle heure, jusqu'à ce que quelqu'un
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dise qu'il est quand même un peu tard, pardonnez-nous mais on a école demain, bref.
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Et Bruckner me disait, il avait été question de plusieurs sujets, mais il connaît aussi bien la
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géopolitique de l'Arménie, les systèmes de canalisation, parce qu'il y avait eu des
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inondations dans ce pays, donc c'est un puits de savoir. Il arrive à emmagasiner un trop-plein
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presque d'informations, ça n'en fait pas forcément après ce qu'on attend d'un président de la
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République. On est bien d'accord, c'est à force, François Hollande disait dans le débat qu'il
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avait face à Nicolas Sarkozy en 2012, président de tout, chef de tout, responsable de rien.
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Et c'est là la difficulté. C'était le pic qui lui avait collé. Oui, mais c'est la réalité et
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celle-là, le président s'occupe de tout. On note bien que vous avez été le garde des sceaux de
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François Hollande et pas de Nicolas Sarkozy. Absolument, et il n'est responsable de rien.
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Donc la victime du quinquennat, c'est d'un côté le Premier ministre qui n'existe plus,
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Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Jean Castex et l'Assemblée nationale. Regardez la différence
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que vous avez de la participation aux élections législatives de juin 2022, moins de 50%, 46% de
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votants, parce que la messe est dite et qu'on ne va pas continuer à voter, et la participation des
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élections législatives de juillet 2024, 20 points de plus, parce qu'il y a un enjeu. Et donc tous les
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candidats aux élections, je l'ai été face à Nicolas Sarkozy, en tout cas face à la victoire de
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Nicolas Sarkozy, j'ai été élu. Et quand j'ai été candidat à nouveau en 2012, au moment de la
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victoire de François Hollande, j'ai mis la photo de François Hollande sur mes documents. Donc le
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président de la République devient le chef de la majorité, il écrase le Premier ministre et il
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étouffe l'Assemblée nationale. Et parce que les dernières élections législatives de l'été
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dernier sont une élection d'attribution du pouvoir, ce que n'étaient plus les élections législatives
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qui arrivaient dans la foulée d'une présidentielle. Mais du coup, vous dites que les Premiers
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ministres n'existent plus, que dites-vous de la situation actuelle ? Que dites-vous de la
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situation où le Président de la République n'a plus aucune majorité, mais où il nomme des
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Premiers ministres qui sont chargés d'en bricoler une, donc qui deviennent de fait, qui doivent être
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chefs d'une majorité à construire ? Est-ce que ça vous paraît une lecture plus fidèle des
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institutions originelles de la Ve République ? Non, parce que je trouve que le Président de la
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République s'est donné une obligation de moyens qui ne relève pas de la Constitution. C'est-à-dire ?
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C'est-à-dire je cherche un Premier ministre qui doit chercher une majorité.
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Qu'est-ce qu'il aurait dû faire ? Ça ne devrait pas être son rôle.
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Je ne lis pas dans la Constitution comme ça. La logique à mes yeux était de proposer,
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comme on le faisait d'ailleurs dans les régimes parlementaires, à la coalition arrivée en tête
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d'être Premier ministre, charge à elle de démontrer si elle avait une majorité.
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Mais c'est écrit nulle part dans la Constitution.
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Ah non, non, non, ce n'est pas écrit. L'article 8 dit que le Président de la République nomme
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le Premier ministre. Point.
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Mais il n'est pas dit...
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C'est un tort. Donc vous vous dites qu'il faudrait peut-être le réviser en rajoutant,
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en choisissant la coalition qui arrive en tête au lieu de cette ligne.
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Ça fait partie des choses que je crois qu'on devrait modifier dans la Constitution.
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Je pense qu'il devrait y avoir une déclaration de politique générale
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nécessairement suivie d'un vote de confiance.
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Ce qui n'a pas été fait deux fois déjà.
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C'est ça.
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Ah ben souvent. Ça n'a pas été fait souvent.
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Non mais là dernièrement.
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En vérité, ça n'a pas été fait. Chaque fois qu'un Premier ministre avait des doutes sur le fait de la
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gagner, Michel Rocard ne l'a pas fait, Pierre Bérugauvois ne l'a pas fait,
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Denis Cresson ne l'a pas fait et puis évidemment les derniers ne l'ont pas fait.
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Et de la même manière que je pense qu'il faut changer la motion de censure,
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ce que nous avons vu avec Michel Barnier,
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parce qu'il faut que ce soit le mode allemand ou ce que nous avons fait d'ailleurs sur la Polynésie,
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puisque la modalité existe en Polynésie.
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La motion de censure doit avoir comme premier signataire celui qui sera à Matignon.
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Le Premier ministre espagnol est arrivé au siège qu'il occupe
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parce qu'il était le premier signataire de la motion de censure qui a renversé Maragnon-Rainerod.
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C'est la censure constructive.
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C'est ça. Si on avait ça, vous n'avez pas de coalition des contraires.
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On parle beaucoup en ce moment de parlementarisme.
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Alors ça implique le dialogue.
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Est-ce que vous ne pensez pas que l'on est plutôt qu'un problème de constitution
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face à un problème de personnel politique ?
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Depuis le piège de Mitterrand, la division de la droite en deux avec une droite
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à laquelle on n'a pas le droit de s'adresser,
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or qui est aujourd'hui majoritaire à l'Assemblée nationale.
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Majoritaire en tous les cas, c'est le plus grand groupe à l'Assemblée nationale.
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Pensez-vous pas que c'est ce problème-là, le régime des partis,
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ce que de Gaulle appelait le diable entré dans le confessionnal,
09:37
qui pose problème aujourd'hui, plutôt que la constitution stricto sensu ?
09:41
Vous avez raison.
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C'est un système qui est lié à la fois au mode de scrutin
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et à nos habitudes liées aux faits majoritaires.
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Depuis 1962, on vivait avec une majorité.
09:50
Et donc les partis, les groupes se comportent comme toujours s'il y avait des majorités.
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Alors qu'aujourd'hui, il n'y a plus de majorité.
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Et le fait d'arriver à desserrer ce verrou
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génère une instabilité dans laquelle les parlementaires n'arrivent pas à se situer.
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Moi, je suis un parlementarie jusqu'au bout des ongles.
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J'étais un président de commission des lois, incroyablement heureux pendant quatre ans.
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Mais pour respecter le parlement, il faut qu'il soit respectable.
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Or, l'Assemblée nationale, aujourd'hui, renvoie une image qui n'est pas une image respectable.
10:16
Et donc, elle est en train, par son comportement qui me semble inapproprié,
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d'ouvrir la porte à un gouvernement qui dira, à l'opinion,
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« Regardez le parlement, on peut quand même gouverner sans le parlement. »
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Et on ouvre la voie, à ce que de Gaulle avait d'ailleurs fait en 1958,
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à un gouvernement par ordonnance.
10:32
C'était la proposition de Copé quand il était candidat aux primaires de la droite.
10:35
Il disait, « Moi, je gouvernerai par ordonnance pendant six mois. »
10:37
Eh bien, je veux bien prendre le pari avec vous qu'en 2027,
10:40
le candidat élu dira, « Je vais gouverner par ordonnance. »
10:43
Parce que vous voyez bien que l'Assemblée nationale, on ne peut rien en faire.
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Ce qui est donc contradictoire avec l'entrain des Français pour les législatives,
10:49
l'intérêt des Français pour cette élection.
10:50
Oui, mais c'est parce que les Français ont donné un mandat et que pour le moment,
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mais j'ai l'impression que ça bouge un peu et c'est pour ça que tout à l'heure,
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vous me posiez la question sur la configuration actuelle.
10:58
Je fais crédit à François Bayrou de vouloir faire exister la fonction de Premier ministre.
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Je crois qu'à partir du moment où il fait ça,
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il ouvre un jeu dans lequel, heureusement,
11:10
l'organisation politique à laquelle j'appartiens a accepté de rentrer
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pour discuter des compromis ou des succès.
11:17
Mais est-ce que le fait de proposer maintenant aux Français
11:21
de trancher sur des questions majeures, en l'occurrence les référendums,
11:27
comment est-ce que le professeur de droit constitutionnel voit cela,
11:30
alors que c'est une disposition qui existe dans la Constitution,
11:32
mais qui est quand même rarement usitée,
11:34
parce que ça demande quand même un barnum pas possible.
11:36
Est-ce que ça veut dire que c'est la fin de la, ou d'une certaine manière,
11:42
la fin de la démocratie représentative ?
11:45
Ou est-ce que c'est un trop-plein de démocratie représentative ?
11:48
Est-ce que c'est une bouée de sauvetage à la situation que l'on a énoncée tout à l'heure,
11:52
en l'occurrence l'angle mort qui fait que personne ne s'entend finalement
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dans ce Parlement avec en plus un gouvernement bidouillé
12:01
dans lequel d'ailleurs tous les mondes ne s'entendent pas ?
12:03
Comment est-ce que vous voyez cette idée de référendum ?
12:05
Je le vois comme une possibilité qui a été imaginée en 1958,
12:09
de marcher sur deux jambes, c'est-à-dire qu'on peut faire la loi en passant par le Parlement,
12:13
ça s'appelle la souveraineté nationale,
12:15
et on peut demander au peuple de trancher des questions, ça s'appelle la souveraineté.
12:17
Pourquoi est-ce qu'on ne l'a pas fait plus souvent ?
12:18
Eh bien, pour une raison très simple, c'est qu'on a une conception française du référendum
12:22
qui est liée au bénéfice que le président de la République peut en tirer.
12:25
Et j'essaie de démontrer dans le livre qu'on répète ad nauseum
12:29
que les Français ne répondent jamais à la question qui est posée et toujours à celui qui l'a posée.
12:33
Mais je défie quiconque de démontrer la réalité de cet élément.
12:36
La dernière fois que nous avons voté pour le référendum, c'est 2005,
12:39
le traité constitutionnel, tout le monde a voté sur l'Europe.
12:41
Le référendum d'avant c'était quoi ? C'était 2000, c'était le quinquennat,
12:45
on a tous voté sur le quinquennat.
12:47
Le référendum d'avant c'était lequel ? 92, Maastricht, on a voté sur Maastricht.
12:51
Le référendum d'avant c'était 88, la Nouvelle-Calédonie, on a voté Calédonie.
12:56
Le référendum d'avant, 1972, l'élargissement de l'Union Européenne, on a voté sur l'élargissement.
13:00
En 1969, les Français ne votent pas sur la région.
13:02
Vous avez raison, on en revient au cadre référendum de De Gaulle,
13:05
sauf que dans les cadres référendum, 48 heures avant le vote,
13:10
De Gaulle vient à chaque fois à la télévision ou à la radio et il dit
13:13
la vraie question que je vous pose, c'est stop ou encore.
13:16
C'était son interprétation à lui du référendum qui prévaut encore aujourd'hui.
13:19
Et puis le référendum sur l'Europe, on a fait re-voter.
13:22
Oui, bien sûr.
13:25
De Gaulle avait construit un contrat vertueux.
13:30
J'ai beaucoup de pouvoir, mais il faut régulièrement que je retrompe ma légitimité.
13:36
En vérité, il aurait pu avoir la phrase de Sieyès comme Viatick.
13:39
Sieyès disait l'autorité vient d'en haut, la confiance vient d'en bas.
13:43
De Gaulle nourrissait, toute convocation des électeurs aux urnes était un contrat de confiance.
13:50
Cette affaire s'est terminée.
13:52
Merci beaucoup Jean-Jacques Urvoas, anti-manuel de droit constitutionnel.
13:55
C'est votre dernier livre publié aux éditions Odile Jacob.
13:58
Et nous avec Louis Eusalter et Victor Hérault, on continue de passer en vue l'actualité.
14:01
A tout de suite dans Rapport à soi.
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